La légende de Montclair - partie 1

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : La légende de Montclair - partie 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-09-2025 dans la catégorie A dormir debout
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La légende de Montclair - partie 1
# Chapitre 1 - Dans les ténèbres du cachot

Alysande ferme les yeux et appuie sa tête contre la pierre froide. Le mur suinte d'humidité. Les gouttes s'écrasent régulièrement sur le sol dallé avec un petit bruit cristallin qui résonne dans le silence pesant. Elle ne sait plus depuis combien de temps elle croupit dans cette geôle. Trois jours ? Quatre peut-être ?
Le temps s'étire sans repère, sans la moindre parcelle de lumière naturelle pour rythmer les heures.

Sa robe de lin, jadis d'un blanc immaculé, pend maintenant en lambeaux sur son corps meurtri. Les manches sont déchirées aux coudes. L'encolure bâille, dévoilant la naissance de ses seins menus aux tétons rosés. Ses cheveux roux, autrefois soigneusement tressés, tombent en mèches emmêlées sur ses épaules. La crasse maculé sa peau laiteuse. Quelques ecchymoses violacées marquent encore ses bras fins, souvenirs de la brutalité des soldats lors de la razzia.

« Pourquoi moi ? » murmure-t-elle dans l'obscurité.

Sa voix se brise. Elle se souvient de ce matin terrible quand les cavaliers ont déferlé sur le village. Les cris. Le sang. Les flammes qui léchaient les toits de chaume. Son père qui tentait de la protéger avant qu'une épée ne le transperce. Sa mère traînée par les cheveux puis jetée comme un sac au milieu de la place.

Alysande frissonne. Elle remonte ses genoux contre sa poitrine. Ses fesses rondes s'appuient contre ses talons. Son visage ovale aux traits délicats se crispe de douleur. Les larmes ont cessé de couler depuis hier. Il ne lui en reste plus.

Dans le couloir, un pas lourd résonne sur les dalles. Elle reconnaît la démarche du garde. Il fait sa ronde comme toutes les trois heures. Le judas grillé s'ouvre dans un grincement métallique. Alysande ne bouge pas. Elle sait qu'un œil noir l'épie dans l'ombre. Après quelques secondes, le judas se referme. Les pas s'éloignent.

L'odeur de salpêtre lui brûle les narines. Cette puanteur âcre imprègne chaque pierre de ces murs séculaires. Pour ne pas sombrer dans la folie, elle ferme les paupières et laisse ses souvenirs l'emporter ailleurs. Vers Édouard. Vers leur dernière nuit ensemble.

« Ma douce Alysande », chuchote-t-elle en imitant la voix grave de son fiancé.

Elle revoit ses mains calleuses caresser sa peau. Ses lèvres chaudes dans son cou. Sa langue qui titillait le lobe de ses oreilles. Cette nuit-là, dans la grange de son père, ils avaient fait l'amour avec une passion dévorante. Édouard l'avait déshabillée avec une lenteur délicieuse. Ses doigts avaient effleuré chaque parcelle de son corps frémissant.

Sans s'en rendre compte, Alysande glisse une main sous les pans déchirés de sa robe. Ses doigts fins remontent le long de sa cuisse satinée. Elle retrouve cette chaleur familière entre ses jambes. Son sexe palpite déjà sous ses caresses timides. Elle écarte légèrement les cuisses et laisse courir son index le long de sa fente humide.

« Édouard... », souffle-t-elle.

Elle ferme les yeux et s'imagine que c'est lui qui la touche. Ses hanches ondulent doucement contre sa main. Son pouce trouve son clitoris gonflé. Elle dessine de petits cercles sur ce bouton de chair sensible. Des frissons de plaisir parcourent son ventre. Sa respiration s'accélère.

Dans le couloir, une ombre se glisse sans bruit vers la porte. Le garde Gunther s'est approché à pas de loup. Il a reconnu les petits gémissements qui filtrent à travers les barreaux. Son œil se colle au judas. Dans la pénombre, il distingue la silhouette de la prisonnière. Ses jambes écartées. Sa main qui s'active entre ses cuisses.

Gunther sent son membre durcir dans son braies. Il déboutonne son pantalon de cuir. Sa verge épaisse jaillit, déjà gorgée de sang. Il l'empoigne fermement et commence un va-et-vient lent. Ses yeux ne quittent pas la jeune femme qui se masturbe à quelques pas de lui.

Alysande accélère le rythme. Ses doigts plongent maintenant dans son intimité moite. Elle les enfonce profondément puis les ressort pour les ramener sur son clitoris palpitant. Le plaisir monte par vagues successives. Elle mord ses lèvres pour étouffer ses plaintes.

« Prends-moi, Édouard... », gémit-elle.

Gunther halète. Sa main droite malaxe sa queue tendue tandis que la gauche caresse ses bourses lourdes. Il imagine qu'il pénètre cette garce. Qu'il l'écrase contre la paille pourrie. Qu'il la baise jusqu'à ce qu'elle hurle. Son poing accélère sur sa verge suintante.

Les reins d'Alysande se cambrent. L'orgasme la submerge d'un coup. Ses muscles intimes se contractent autour de ses doigts. Elle suffoque de plaisir. Ses cuisses tremblent. Une chaleur délicieuse irradie dans tout son bassin.

Gunther n'y tient plus. Il jouit en serrant les dents. Son sperme gicle par saccades contre la porte de bois. Les gouttes épaisses dégoulinement lentement vers le sol. Il range précipitamment son sexe dans son braies et s'éloigne à pas feutrés.

Alysande rouvre les yeux. Elle retire sa main de son intimité et la porte à ses lèvres. Elle goûte sa propre cyprine sur ses doigts. Ce bref instant de plaisir l'a apaisée. Mais déjà, la réalité reprend ses droits. Elle est seule. Prisonnière. Sans espoir.

Au loin, une porte grince. Des pas se rapprochent. Différents cette fois. Plus légers. Alysande se redresse et tend l'oreille. Une clé tourne dans la serrure de sa cellule.

« Debout ! » grogne une voix masculine.

La porte s'ouvre dans un fracas de métal. Deux silhouettes se découpent dans l'embrasure. Alysande cligne des yeux, éblouie par la lumière des torches. On pousse violemment une forme dans sa cellule. Un corps s'effondre sur la paille. La porte se referme aussitôt.

Dans l'obscurité retrouvée, Alysande distingue une autre femme recroquevillée près d'elle. Une nouvelle prisonnière vient de la rejoindre dans cet enfer de pierre.


# Chapitre 2 - La Noble Inconnue

Alysande se penche vers le corps inerte. Dans la pénombre, elle distingue les contours d'une femme aux cheveux sombres qui s'étalent en cascade sur la paille souillée. Sa peau nue frissonne. Des tremblements parcourent ses membres graciles. La chair de poule hérisse ses bras et ses cuisses. Elle grelotte de froid et d'épuisement.

Sans hésiter, Alysande rampe vers l'inconnue. Elle la soulève délicatement et la serre contre sa poitrine. La chaleur de son corps traverse les lambeaux de sa robe déchirée. Elle frotte doucement le dos glacé de la nouvelle venue pour ranimer la circulation. Ses mains caressent les omoplates saillantes et les vertèbres qui pointent sous la peau diaphane.

« Là, là... », murmure-t-elle. « Tout va bien. Je suis là. »

Peu à peu, les tremblements s'apaisent. La respiration de l'inconnue se régularise. Ses paupières papillonnent. Elle entrouvre les yeux et découvre le visage d'Alysande penché sur elle. Un cri étranglé s'échappe de sa gorge. Elle tente de se débattre et de repousser cette étrangère qui l'enlace.

« Non ! Lâchez-moi ! » proteste-t-elle d'une voix rauque.

Alysande resserre son étreinte avec douceur. Elle sent les muscles tendus de l'inconnue se raidir sous ses paumes. Cette femme a peur. Terrorisée même. Son cœur bat si fort qu'Alysande perçoit les pulsations contre sa propre poitrine.

« Calmez-vous », chuchote-t-elle à son oreille. « Je ne vous veux aucun mal. Nous sommes toutes les deux prisonnières ici. »

L'inconnue cesse progressivement de se débattre. Elle réalise qu'Alysande ne représente aucune menace. Qu'elle cherche même à la protéger et à la réchauffer. Mais la méfiance demeure. Elle se dégage lentement des bras de la rousse et recule vers le mur opposé.

Là, elle s'accroupit en repliant ses jambes contre sa poitrine. Ses bras entourent ses genoux. Sa tête se penche vers l'avant. Ses longs cheveux noirs tombent en rideau jusqu'à ses pieds, masquant sa nudité comme un voile soyeux. On ne distingue plus que ses orteils délicats qui dépassent de cette cascade ébène.

Alysande respecte cette distance. Elle s'assoit sur la paille et observe sa compagne d'infortune. Malgré l'obscurité, elle devine des formes élégantes. Des courbes harmonieuses. Cette femme possède une grâce naturelle que la crasse et les sévices n'ont pas altérée. Sa façon de se tenir, même prostrée, trahit une éducation raffinée.

« Comment vous appelez-vous ? » demande Alysande avec douceur.

Un long silence s'étire entre elles. Seul le bruit régulier des gouttes qui s'écrasent sur les dalles trouble cette quietude pesante. L'inconnue ne bouge pas. Elle semble pétrifiée dans sa position fœtale. Alysande commence à croire qu'elle ne répondra pas quand une voix feutrée s'élève enfin.

« Isabelle. »

Un seul prénom. Mais la façon de le prononcer révèle beaucoup. Les voyelles sont parfaitement articulées. Les consonnes ciselées avec soin. Cet accent n'appartient pas au petit peuple. Alysande en est certaine. Cette femme a grandi dans un château. Ou au moins dans un riche manoir.

« Moi, c'est Alysande », répond-elle. « Je suis la fille du forgeron de Beaumont-sur-Loire. Enfin... j'étais. Avant que les soldats ne détruisent notre village. »

Isabelle relève légèrement la tête. Deux yeux sombres brillent dans l'ombre de sa chevelure. Elle scrute le visage d'Alysande avec une curiosité méfiante. Cette fille semble sincère. Innocente même. Pas comme les brutes qui l'ont amenée ici.

« Vous n'êtes pas paysanne », murmure Alysande. « Je me trompe ? »

Un nouveau silence. Isabelle hésite à révéler son identité. Dans sa situation, mieux vaut rester discrète. Mais que risque-t-elle face à cette jeune femme qui l'a accueillie avec tant de bienveillance ?

« Je suis... j'étais dame de compagnie de la comtesse Marguerite de Montclair », avoue-t-elle finalement.

Alysande écarquille les yeux. Montclair ! Ce nom illustre résonne jusqu'aux plus humbles chaumières. Le comte Geoffroy de Montclair possède des terres immenses. Ses châteaux rivalisent en magnificence avec ceux du roi lui-même. Sa cour attire les plus beaux esprits du royaume.

« Mon Dieu... », souffle Alysande. « Que vous est-il arrivé ? Comment êtes-vous arrivée ici ? »

Isabelle frissonne. Les souvenirs remontent à la surface comme autant de poignards dans sa chair. Elle revoit les soldats qui ont envahi le château à l'aube. Leurs rires gras quand ils ont découvert les appartements des dames. Leurs mains brutales qui ont déchiré sa robe de soie. Leurs corps puants qui l'ont souillée tour à tour dans les écuries.

« Trahison », articule-t-elle avec difficulté. « Le capitaine des gardes... Il a ouvert les portes aux ennemis. En échange d'or et de terres. Nous n'avons rien vu venir. »

Sa voix se brise. Des sanglots silencieux secouent ses épaules. Alysande sent son cœur se serrer. Cette femme a tout perdu. Sa position. Sa dignité. Peut-être même sa famille. Comme elle, Isabelle a basculé en quelques heures de la sécurité vers l'enfer.

« Où est la comtesse ? » ose demander Alysande.

« Morte. »

Le mot tombe comme une pierre dans le silence du cachot. Isabelle resserre ses bras autour de ses jambes. Elle se recroqueville davantage sur elle-même. Marguerite était plus qu'une maîtresse pour elle. Une confidente. Une amie. Presque une sœur.

« Elle a voulu résister », poursuit Isabelle d'une voix éteinte. « Ils l'ont tuée devant nous. Pour l'exemple. Ensuite ils nous ont... ils nous ont... »

Elle ne peut achever sa phrase. Les mots restent bloqués dans sa gorge. Alysande devine aisément ce qui s'est passé. Elle a vu les soldats à l'œuvre dans son propre village. Leur soif de violence et de luxure. Leur plaisir à humilier les vaincus.

« Vous n'êtes plus seule maintenant », dit-elle avec fermeté. « Nous affronterons ensemble ce qui nous attend. »

Isabelle lève les yeux vers elle. Dans l'obscurité, elle distingue le visage déterminé d'Alysande. Cette fille possède un courage rare. Une force intérieure qui transparaît malgré son jeune âge. Pour la première fois depuis des jours, Isabelle ressent autre chose que du désespoir. Un faible espoir renaît dans son cœur meurtri.

« Pensez-vous qu'ils vont... qu'ils vont nous tuer ? » chuchote-t-elle.

Alysande réfléchit. Si leurs ravisseurs avaient voulu les assassiner, ils l'auraient déjà fait. Non, ils les gardent vivantes pour une raison précise. Esclavage peut-être. Ou rancon. Ou pire encore.

« Je ne sais pas », avoue-t-elle. « Mais tant que nous respirons, nous avons une chance. Il faut garder espoir. »

Au loin, des voix d'hommes résonnent dans les couloirs. Elles se taisent instinctivement. Leurs cœurs s'accélèrent. Ces bruits familiers leur rappellent cruellement leur condition de prisonnières. Dans quelques heures, les gardes reviendront peut-être les chercher. Pour les interroger. Les torturer. Ou les livrer à leurs instincts les plus vils.

Isabelle se redresse légèrement. Ses cheveux glissent sur ses épaules et dévoilent son visage émacié. Ses traits fins portent encore les traces des coups reçus. Une ecchymose violette s'étale sur sa joue gauche. Ses lèvres sont fendillées. Mais ses yeux noirs brillent d'une détermination nouvelle.

« Vous avez raison », murmure-t-elle. « Nous devons nous battre. Ensemble. »

Alysande esquisse un faible sourire. Cette alliance inattendue avec une dame de haute naissance l'émeut profondément. Malgré leurs origines différentes, elles partagent désormais le même sort. La même souffrance. Et peut-être la même destinée.

Dans cette géhenne de pierre et d'humidité, une solidarité féminine vient de naître. Un lien fragile mais précieux qui les aidera peut-être à surmonter les épreuves à venir. Elles ne sont plus seules face à leurs bourreaux.


# Chapitre 3 - Le Plan Audacieux

Alysande tend la main vers Isabelle. La brune hésite un instant. Puis elle rampe sur la paille humide. Elle se blottit contre le corps chaud de sa compagne. Leurs peaux se touchent dans l'obscurité glaciale.

« Viens près de moi », murmure Alysande. « Nous nous réchaufferons mutuellement. »

Isabelle se love contre elle. Ses seins nus pressent contre le tissu déchiré de la robe d'Alysande. Elles restent ainsi, immobiles. Le silence du cachot les enveloppe. Seuls leurs souffles se mêlent.

« Nous survivrons à cela », chuchote Alysande à l'oreille d'Isabelle. « Ensemble, nous trouverons un moyen. »

Isabelle hoche la tête. Des larmes coulent sur ses joues. Alysande caresse son dos nu. Ses doigts glissent le long de la colonne vertébrale. Elle effleure les épaules fines. La peau d'Isabelle réagit au contact. Des frissons parcourent son corps.

« Merci », souffle Isabelle. « Sans toi, je perdrais la raison. »

Alysande continue ses caresses. Ses mains descendent vers les reins. Elle sent les muscles se détendre sous ses paumes. Isabelle soupire. Une chaleur naît entre elles. Pas seulement celle des corps pressés l'un contre l'autre.

« Nous devons faire quelque chose », dit Alysande d'une voix ferme. « Pas ce soir, car tu dois d'abord reprendre des forces. »

Isabelle relève la tête. Ses yeux sombres fixent ceux d'Alysande. Elle écoute attentivement. Le plan se forme dans l'esprit de la rousse. Un plan risqué. Peut-être leur seule chance.

« Le garde vient nous donner à manger deux fois par jour », explique Alysande. « Il est obligé d'ouvrir la porte, car le judas est trop étroit pour faire passer la gamelle. »

Isabelle acquiesce. Elle se souvient du bruit de la clé dans la serrure. Du grincement du bois épais. De l'ombre massive qui se découpe dans l'embrasure. Chaque visite apporte un mélange de soulagement et de terreur.

« Voici ce qu'on va faire », poursuit Alysande. « D'abord, prends mes vêtements. Je ne suis pas frileuse. »

Elle se redresse légèrement. Ses mains saisissent les lambeaux de sa robe. Elle tire dessus. Le tissu cède dans un bruit de déchirure. Elle se retrouve nue. Son corps pâle luit faiblement dans la pénombre.

Isabelle observe. Les petits seins d'Alysande pointent dans le froid. Ses fesses rondes s'appuient sur la paille. Sa toison rousse cache à peine son intimité. Alysande tend les vêtements à sa compagne.

« Enfile-les », insiste-t-elle. « Ils te protégeront du froid. »

Isabelle hésite. Ses doigts tremblent. Elle attrape la robe déchirée. Elle l'enfile lentement. Le tissu effleure sa peau nue. Il porte encore l'odeur d'Alysande. Une odeur musquée, mêlée à celle du cachot.

« Je sais que le garde a un faible pour moi », confie Alysande. « Quand il va venir ce soir, me voir nue va lui donner des idées, et j'espère qu'il va passer la nuit à les ressasser : j'écarterai bien les cuisses ! »

Isabelle rougit malgré l'obscurité. Elle imagine la scène. Le garde qui lorgne le corps offert d'Alysande. Son désir qui monte. Son sommeil agité par des visions lubriques.

« Demain matin, quand il amènera la gamelle, il sera à point », continue Alysande. « Je m'offrirai à lui contre un peu de rab de nourriture. Il porte son poignard au côté droit. Attends le moment de l'orgasme, passe derrière lui, prends le poignard et frappe. »

Isabelle retient son souffle. Le plan la terrifie. Mais il sonne juste. Audacieux. Leur unique échappatoire. Elle visualise chaque étape. Le garde distrait par le plaisir. Le poignard qui glisse de son fourreau. La lame qui s'enfonce.

« C'est le seul moyen », conclut Alysande. « Notre seule chance. »

Isabelle hoche la tête. Elles se serrent l'une contre l'autre. Leurs corps nus ou à peine couverts se pressent. La nuit tombe. Ou du moins, l'obscurité s'épaissit. Elles attendent.

Des heures plus tard, des pas résonnent dans le couloir. La clé tourne dans la serrure. La porte s'ouvre. Le garde entre avec une gamelle fumante. Ses yeux se posent sur Alysande, nue et alanguie sur la paille.

Elle écarte les cuisses sans un mot. Son sexe s'offre à la vue. Les lèvres intimes luisent dans la lueur de la torche. Le garde déglutit. Son regard s'attarde. Il pose la gamelle par terre et sort sans un bruit. Mais son désir palpite déjà.

La nuit passe. Alysande et Isabelle dorment par intermittence. Blotties l'une contre l'autre. Leurs souffles se synchronisent. Au matin, les pas reviennent. Plus pressés cette fois.

La porte s'ouvre. Le garde entre. Il porte une gamelle plus remplie que d'habitude. Ses yeux cherchent immédiatement Alysande. Elle se lève. Nue. Elle s'approche de lui avec un sourire lascif.

« Tu m'as manqué cette nuit », murmure-t-elle. « Offre-moi un peu plus de nourriture, et je te donnerai ce que tu désires. »

Le garde grogne. Il pose la gamelle. Ses mains tremblent. Il déboutonne son pantalon. Sa verge jaillit, dure et veinée. Alysande s'agenouille devant lui. Elle prend le membre en bouche. Sa langue lèche le gland gonflé.

Le garde halète. Ses doigts s'enfoncent dans les cheveux roux. Alysande suce avec ardeur. Elle avale la hampe profondément. Sa gorge se contracte autour de la chair. Des bruits humides emplissent le cachot. L'odeur de sueur masculine se mêle au salpêtre.

Isabelle observe depuis l'ombre. Elle attend. Son cœur bat fort. Alysande se relève. Elle guide le garde vers la paille. Elle s'allonge et écarte les cuisses. Le garde s'agenouille entre elles. Il pénètre son sexe d'un coup sec.

Alysande gémit. La verge l'emplit. Elle sent chaque veine frotter contre ses parois intimes. Le garde commence ses va-et-vient. Lents d'abord. Puis plus rapides. Ses hanches claquent contre celles d'Alysande. Des sons moites résonnent.

« Plus fort », souffle Alysande. « Prends-moi comme une esclave. »

Le garde accélère. Il malaxe les petits seins. Ses pouces pincent les tétons. Alysande cambre les reins. Le plaisir monte malgré tout. Son clitoris frotte contre le pubis de l'homme. Des vagues de chaleur irradient dans son ventre.

Isabelle se glisse derrière lui. Silencieuse. Le garde grogne. Son corps se tend. L'orgasme approche. Isabelle tend la main. Ses doigts saisissent le poignard au côté droit. Elle le tire du fourreau.

Le garde jouit. Son sperme jaillit en jets puissants dans le sexe d'Alysande. Il pousse un râle guttural. Isabelle frappe. La lame s'enfonce dans le dos. Profondément. Entre les omoplates.

Le garde s'effondre. Du sang coule sur la paille. Alysande se dégage. Elle halète. Son corps tremble encore du plaisir forcé. Isabelle lâche le poignard. Ses mains sont poisseuses de sang.

« Vite », dit Alysande. « Prenons ses clés. Et fuyons. »

Elles fouillent le corps inerte. Trouvent les clés. Ouvrent la porte. Le couloir s'étend devant elles. Sombre et désert. Elles s'élancent. Nues ou à demi vêtues. Vers une liberté incertaine.


# Chapitre 4 - La Fuite sur les Eaux

Les deux femmes s'engouffrent dans le couloir sombre. Alysande ferme la marche. Elle jette un dernier regard au corps inerte du garde. Le sang forme une flaque noire sur les dalles. Isabelle avance d'un pas vif. Ses pieds nus effleurent la pierre froide.

« Je connais ce château », murmure Isabelle. « La comtesse y était parfois invitée. Il y a tout en bas une poterne qui donne sur un petit embarcadère sur la rivière. »

Alysande hoche la tête. L'espoir renaît dans sa poitrine. Elle serre le poignard poisseux dans sa main droite. Le métal encore chaud contre sa paume. « Alors descendons », dit-elle. « Donnez-moi le poignard. Je passe devant. »

Elles dévalent un escalier en colimaçon. Les marches usées glissent sous leurs pas. L'air se charge d'humidité. Des odeurs de mousse et d'eau stagnante montent vers elles. Isabelle suit de près. Son souffle court résonne dans l'étroit passage.

Elles atteignent la poterne sans croiser âme qui vive. La lourde porte de bois barre le chemin. Alysande colle son oreille contre le battant. Un bruit de pas lourds se fait entendre de l'autre côté. Un garde monte la faction. Elle attend qu'il s'approche.

Le verrou grince. La porte s'entrouvre. Le garde apparaît, torche à la main. Alysande bondit. Le poignard s'enfonce dans sa gorge. Un gargouillis étouffé s'échappe de sa bouche. Il s'effondre sans un cri. Isabelle retient un hoquet. Le sang gicle sur ses vêtements déchirés.

Alysande traîne le corps dans un recoin sombre. Elle fouille ses poches. Trouve une clé et un bout de pain rassis. « Vite », souffle-t-elle. Elles poussent la poterne. L'air frais de la nuit les enveloppe. La rivière murmure en contrebas.

Un petit embarcadère s'étend sur la berge. Quelques barques y sont amarrées. Un hangar à bateaux se dresse à côté. Alysande y entre la première. Elle avise une toile à voile abandonnée. Ses doigts agiles la déchirent et la nouent en une robe sommaire. Le tissu rugueux frotte contre sa peau nue.

« Nous allons tenter de rejoindre mon village, plus bas sur la rivière, à une journée de marche », dit Alysande. Elle détache une barque étroite. Isabelle monte dedans. Elles s'allongent au fond. Le courant les emporte doucement. La lune se reflète sur l'eau noire.

Blotties l'une contre l'autre, elles laissent la barque dériver. Le bois craque sous elles. L'eau clapote contre la coque. Isabelle pose sa tête sur l'épaule d'Alysande. La tension de la fuite s'évapore peu à peu. Une paix fragile s'installe.

Le jour se lève. Le soleil filtre à travers les branches des arbres qui bordent la rivière. Des oiseaux chantent dans les feuillages. Aucune poursuite ne se manifeste. Elles respirent enfin.

La barque dérive paisiblement au fil de l'eau, bercée par le courant paresseux de la rivière. Le soleil de midi filtre à travers les branches des saules qui surplombent la berge, créant des jeux d'ombre et de lumière sur leurs visages apaisés. Pour la première fois depuis des jours, Alysande et Isabelle connaissent un répit, loin des dangers et des poursuites. Dans cette bulle de tranquillité, les mots viennent plus facilement.
« Ça t'a fait quel effet avec le garde, quand il t'a prise ? » demande Isabelle d'une voix douce, presque un murmure. Ses doigts caressent distraitement le bras d'Alysande, traçant de petits cercles sur la peau tiédie par le soleil. La question flotte entre elles, délicate et chargée de sens, portée par cette intimité nouvelle qui les unit.
Alysande ferme les yeux, laissant sa tête reposer contre le bois usé de la barque. Elle revoit la scène dans tous ses détails. Le cachot humide. Sa propre nudité offerte par nécessité. Le membre dur du garde qui l'emplissait tandis qu'elle jouait son rôle. Les sensations contradictoires qui l'avaient traversée. Sa gorge se serre légèrement au souvenir.
« C'était... étrange », répond-elle après un long silence, sa voix portant une nuance de vulnérabilité qu'elle révèle rarement. « Du dégoût d'abord. Une répulsion viscérale. Cet homme qui me prenait sans tendresse, juste pour assouvir son désir. Son odeur de sueur rance. Sa brutalité. »
Elle rouvre les yeux, fixant les nuages qui dérivent lentement au-dessus d'elles. « Puis quelque chose d'inattendu s'est produit. Une chaleur involontaire. Mon corps a réagi malgré moi, contre ma volonté. Le plaisir a surgi par vagues, comme une trahison de ma propre chair. »
Isabelle écoute attentivement, ses doigts s'attardant sur la peau chaude d'Alysande. Elle comprend cette confusion, ces sensations mélangées. « J'ai ressenti la même chose », avoue-t-elle à son tour. « Avec les soldats qui m'ont prise après la chute du château. Cette honte de sentir mon corps répondre alors que mon esprit se révoltait. »
Une intimité profonde naît de ces confidences partagées. Dans cette barque qui les porte vers l'inconnu, elles découvrent qu'elles peuvent se livrer sans crainte de jugement. Elles parlent alors de leurs vies passées, de ces fragments d'existence qui les ont menées jusqu'ici.
Alysande évoque son fiancé Édouard avec tendresse. « Il avait des mains si douces », murmure-t-elle. « Jamais il ne m'aurait forcée. Nos ébats étaient faits de caresses prolongées, de baisers tendres. Il prenait le temps de me faire vibrer avant de s'unir à moi. Chaque fois était un moment de grâce. »
Isabelle sourit tristement. « Pour moi, c'était différent. En tant que dame de compagnie, je n'avais pas de promis officiel. Mais il y avait Sir Aldebert, un chevalier de la garde de la comtesse. Nos rencontres étaient secrètes, volées dans les recoins du château. Il me murmurait des mots d'amour en latin pendant qu'il me possédait. Je croyais qu'il m'épouserait un jour. »
« Que lui est-il arrivé ? » demande Alysande avec compassion.
« Il a péri en défendant les murailles. J'ai vu sa tête tranchée plantée sur une pique. » Isabelle frissonne au souvenir. « Tous nos projets d'avenir se sont évanouis ce jour-là. »
Elles restent silencieuses un moment, chacune perdue dans ses souvenirs. Puis Alysande reprend, sa voix plus ferme. « Ces hommes nous ont prises par force, mais ils ne peuvent pas effacer ce que nous avons vécu avant. Nos véritables amours restent intacts dans nos cœurs. »
Isabelle acquiesce, émue par cette sagesse. « Tu as raison. Et maintenant, nous avons cette complicité entre nous. Cette compréhension mutuelle que personne

La matinée s'étire. La barque glisse au milieu du courant. L'eau murmure autour d'elles. Des poissons sautent parfois à la surface. Alysande raconte son fiancé. Isabelle évoque la comtesse et leurs secrets partagés. Leurs voix se mêlent au bruit de la rivière. Une complicité profonde les unit.

Alysande pose une main sur la cuisse d'Isabelle. Le geste est timide. Isabelle ne se dérobe pas. Elle écarte légèrement les jambes. La robe déchirée remonte sur ses hanches. Alysande effleure la peau douce. Ses doigts remontent lentement vers l'intérieur.

Isabelle soupire. Une chaleur monte dans son ventre. Elle glisse une main sous la toile improvisée d'Alysande. Elle caresse le ventre plat. Descend vers la toison rousse. Les premiers contacts sont légers. Comme des plumes sur la chair sensible. La tension sexuelle s'installe. Elle gonfle peu à peu.

Alysande écarte les cuisses. Ses lèvres intimes s'ouvrent sous les doigts d'Isabelle. Humides déjà. Isabelle trace des cercles sur le clitoris gonflé. Alysande halète. Elle enfonce un doigt dans le sexe d'Isabelle. Les parois chaudes se contractent autour. Elles se regardent. Leurs yeux brillent de désir.

Les caresses s'appuient. Alysande ajoute un deuxième doigt. Elle les fait aller et venir. Lentement d'abord. Puis plus vite. Isabelle masse le bouton de chair avec son pouce. Son index explore les replis moites. Des sons humides se mêlent au clapotis de l'eau. L'odeur de leur excitation flotte dans l'air tiède.

La barque dérive. Le soleil chauffe leurs corps enlacés. Alysande cambre les reins. Le plaisir monte en elle. Isabelle accélère ses mouvements. Ses hanches ondulent contre la main d'Alysande. Elles synchronisent leurs gestes. Chaque caresse répond à l'autre. La tension grimpe. Irrésistible.

Isabelle sent l'orgasme approcher. Ses muscles intimes se resserrent. Alysande pousse un gémissement. Ses doigts s'enfoncent plus profondément. Elles se masturbent mutuellement avec ferveur. Les vagues de plaisir déferlent. Simultanément. Leurs corps tremblent. Des cris étouffés s'échappent de leurs lèvres.

L'extase les submerge. Isabelle jouit la première. Son sexe pulse autour des doigts d'Alysande. Un liquide chaud coule sur la paume. Alysande suit de près. Son clitoris explose sous la pression. Elles s'accrochent l'une à l'autre. Haletantes. Le monde autour disparaît. Seule compte cette union brûlante.

Le soir tombe. La barque continue sa course lente. Le ciel se teinte de pourpre. Elles restent blotties. Épuisées et comblées. La rivière les porte vers l'inconnu. Mais pour l'instant, elles savourent ce moment de paix volé.


# Chapitre 5 - Le Village Fantôme

Le soleil décline derrière les collines. Ses derniers rayons rougeoient sur l'eau noire. Alysande scrute les berges. Elle reconnaît ce méandre paresseux. Cette courbe familière où elle venait pêcher enfant. Son cœur se serre. Ils approchent de Beaumont-sur-Loire.

« Nous y sommes », murmure-t-elle. « Mon village est juste derrière cette butte. »

Elle guide la barque vers une petite crique. L'embarcation râcle sur les galets. Isabelle descend la première. Ses pieds s'enfoncent dans la vase tiède. Alysande tire la barque sur la berge. Elles gravissent le talus herbu. Le village apparaît dans la pénombre.

Un spectacle de désolation s'offre à leurs yeux. Les maisons ne sont plus que décombres noircis. Les poutres calcinées pointent vers le ciel comme des doigts squelettiques. L'odeur de cendre froide flotte encore dans l'air. Pas un signe de vie. Même les chiens ont disparu.

Alysande s'avance dans ce qui fut la rue principale. Ses pas résonnent sur les pavés disjoints. Elle reconnaît les ruines de la boulangerie. Celles de l'auberge du Coq Rouge. Là-bas, les restes de la forge paternelle. Le soufflet éventré gît au milieu des ferrailles tordues.

« Mon Dieu », souffle Isabelle. « Quel carnage. »

Des larmes perlent aux yeux d'Alysande. Elle se dirige vers ce qui reste de sa maison natale. Les murs de torchis ont fondu sous les flammes. Seule une partie du toit de chaume a survécu. Un coin abrité où elles pourront passer la nuit.

Elles rassemblent des brindilles sèches. Alysande fait jaillir une étincelle avec son briquet d'acier. Le petit feu crépite bientôt dans l'âtre fissuré. La lueur orange danse sur leurs visages fatigués. La chaleur les réconforte après ces heures sur l'eau froide.

« Au moins nous sommes libres », dit Isabelle. Elle se blottit contre Alysande sur un matelas de paille sèche. Leurs corps se réchauffent mutuellement. La fatigue les gagne. Leurs paupières s'alourdissent. Le sommeil les emporte malgré l'inconfort du sol dur.

En pleine nuit, un bruit les réveille. Des pas sur les gravats. Des voix d'hommes qui chuchotent. Alysande ouvre les yeux. Trois silhouettes se découpent dans l'embrasure béante. Des pillards attirés par la lueur du foyer. Leurs faces patibulaires luisent de sueur et de crasse.

« Regardez-moi ça », ricane le plus grand. « Deux jolies souris qui se chauffent dans les ruines. »

Alysande bondit. Le poignard jaillit de sa main. Elle frappe aveuglément. La lame s'enfonce dans le ventre du premier homme. Il s'effondre en gargouillant. Ses entrailles se répandent sur les décombres. L'odeur âcre du sang se mêle à celle de la cendre.

« Courez ! » hurle Alysande.

Elles s'élancent vers la sortie opposée. Les deux pillards survivants se lancent à leur poursuite. Leurs bottes claquent sur les pavés. Leurs jurons résonnent dans la nuit. Alysande et Isabelle dévalent la pente vers les champs.

Leurs pieds nus martèlent la terre humide. Les herbes hautes fouettent leurs jambes nues. Derrière elles, les hommes gagnent du terrain. Leur souffle rauque se rapproche. Leurs rires gras promettent mille tourments. La course devient haletante. Épuisante.
Isabelle trébuche sur une ornière. Elle roule dans les sillons boueux. Alysande s'arrête pour l'aider. Fatal retard. Une main brutale l'agrippe par les cheveux. Elle bascule en arrière. Le poignard lui échappe. Il disparaît dans les herbes.

« Fin de la récréation, mes beautés », grogne le plus petit des hommes. Son visage grêlé grimace un sourire édenté. Il maintient Alysande au sol d'une poigne de fer. Elle sent les cailloux s'enfoncer dans son dos. Son compagnon, un colosse barbu, plaque Isabelle contre lui. Sa main énorme bâillonne ses cris.

Alysande évalue rapidement la situation. Les deux bandits sont armés, massifs, déterminés. La fuite semble impossible. Elle croise le regard d'Isabelle. Un échange silencieux passe entre elles. Elles ont survécu ensemble si longtemps. Il leur faut une ruse. Une diversion.

« Attendez », murmure Alysande d'une voix rauque. « Vous voulez du plaisir avant de nous ramener ? » Sa main effleure timidement la cuisse du grêlé. « Pourquoi ne pas en profiter vraiment ? »

Le bandit fronce les sourcils. Méfiant. Mais déjà son regard s'allume. Alysande laisse glisser sa toile improvisée. Ses seins nus brillent sous la lune. La chair tendre frémit dans l'air frais. Elle cambre légèrement les reins. Offre sa poitrine à ses caresses.

« Tu crois qu'on va tomber dans ton piège ? » grogne-t-il. Mais sa main descend déjà. Palpe la peau douce. Les tétons se dressent sous ses doigts rugueux. Alysande frissonne. Mi-répulsion, mi-calcul.

Isabelle comprend. Elle cesse de se débattre. Tourne lentement son visage vers le barbu. « Votre chef vous récompensera mieux si vous nous ramenez... satisfaites », chuchote-t-elle. Sa langue humidifie ses lèvres. « Nous pouvons vous donner du plaisir. Vrai. Intense. »

Le colosse hésite. Sa poigne se relâche. Isabelle pose sa paume sur son torse musclé. Descend vers sa taille. Sa main trouve le renflement naissant sous le tissu. Elle le caresse doucement. Il gémit malgré lui.

« Vous nous prendrez de toute façon », continue Alysande. Sa voix prend des inflexions plus graves. Plus sensuelles. « Autant que nous y prenions toutes plaisir. » Elle écarte elle-même ses cuisses. Révèle son intimité nacrée. Ses doigts fins effleurent sa propre rosée. « Regardez comme je suis déjà humide. »

Le grêlé déglutit. Sa méfiance s'évapore face au spectacle. Il déboutonne sa braies. Son membre durci jaillit. Alysande le saisit dans sa paume. Le caresse lentement. De la base au gland. Sa main experte le fait palpiter.

« Mmm », souffle-t-elle. « Vous êtes si dur. Si épais. » Ses doigts tracent des cercles sur la chair tendue. Des gouttes perlent au sommet. Elle les étale. Lubrifie le gland. L'homme ferme les yeux. Savoure.

Isabelle s'agenouille devant le barbu. Sa langue pointe. Lèche le renflement à travers le tissu. Il pousse un grognement sourd. Défait rapidement son pantalon. Son membre massif surgit. Déjà luisant de désir. Isabelle l'accueille entre ses lèvres. Aspire doucement. Sa bouche chaude l'enveloppe.

Alysande guide la verge du grêlé vers son intimité. Elle ondule des hanches. Frotte son clitoris contre le gland. Des frissons la parcourent. Son corps réagit à la caresse. La rosée coule sur ses plis. Elle gémit. Un son authentique.

« Prenez-moi », murmure-t-elle. « Je vous veux en moi. » Elle s'empale lentement sur la verge. Ses parois humides l'accueillent. S'étirent autour de l'intrusion. La pénétration la remplit complètement.

Le bandit grogne. Ses mains empoignent les hanches d'Alysande. Il commence des va-et-vient profonds. Elle accompagne ses mouvements. Monte et descend sur la verge palpitante. Leurs chairs claquent ensemble. Des sons moites s'élèvent dans la nuit.

Isabelle suce avec ferveur apparente. Sa tête oscille. Sa langue tournoie autour du gland. Le barbu malaxe ses cheveux. Guide son rythme. Elle feint l'abandon total. Gémit autour du membre. Les vibrations le font tressaillir.

Alysande sent le plaisir monter en elle. Vrai plaisir. Inattendu. Son corps trahit ses intentions. Elle jouit presque malgré elle. Ses parois se contractent violemment. Pressent la verge. Le grêlé rugit. Accélère ses coups de reins. L'orgasme d'Alysande décuple ses sensations.

« Oui ! » crie-t-elle. « Plus fort ! » Elle n'ose plus distinguer le faux du vrai. Son clitoris pulse contre le pubis de l'homme. Des vagues de chaleur l'inondent. Elle rejette la tête en arrière. Offre sa gorge à la lune.

Le barbu se raidit. Isabelle sent sa verge gonfler dans sa bouche. Elle redouble d'ardeur. Aspire plus fort. Sa langue titille le frein sensible. Il éjacule soudain. Le sperme chaud jaillit dans sa gorge. Elle déglutit. Lèche encore. Nettoie chaque goutte.

Le grêlé la retourne brusquement. La plaque à quatre pattes. Sa verge trouve son intimité trempée. Il la pénètre d'un coup. Plus profondément. Alysande crie. De plaisir autant que de surprise. Il la pilonne sauvagement. Ses bourses claquent contre sa vulve. Elle pousse des gémissements rauques.

Isabelle se redresse. Le barbu la soulève. L'assoit sur sa verge dure. Elle s'empale lentement. Savoure l'étirement. Ses seins ballottent dans ses mouvements. Il les saisit. Pince les tétons roses. Elle ondule. Imprime un rythme sensuel.

Les deux couples copulent sous les étoiles. Les corps nus brillent de sueur. Les râles montent vers la lune. Alysande sent un second orgasme approcher. Plus violent que le premier. Elle se contracte autour de la verge. Tremble de tous ses membres.

Le grêlé explose en elle. Son sperme la remplit. Pulsation après pulsation. Elle s'effondre. Pantelante. Le souffle court. La semence coule sur ses cuisses. Elle reste prostrée. Épuisée. Comblée malgré elle.

Isabelle chevauche toujours le barbu. Ses mouvements s'accélèrent. Elle cherche son propre plaisir. Ses doigts trouvent son clitoris. Le caressent frénétiquement. L'orgasme la foudroie. Elle se cambre. Crie sa jouissance. Ses parois pressent la verge jusqu'à l'éjaculation.

Les quatre corps retombent. Enlacés. Haletants. La sueur refroidit sur leur peau. Le silence retombe. Trouble par leurs respirations saccadées.

« Bon », finit par dire le grêlé. « C'était... pas mal. » Il se relève péniblement. Remet sa braies. « Mais les ordres sont les ordres. Faut vous ramener au chef. »

Le barbu acquiesce. Rajuste ses vêtements. « Désolé les filles. C'était bon. Mais le boulot, c'est le boulot. »

Alysande échange un regard désespéré avec Isabelle. Leur ruse a échoué. Les bandits ont pris leur plaisir. Mais leur loyauté envers leur chef demeure intacte. Elles se relèvent. Nues. Souillées. Résignées.

Les cordes rugueuses entaillent leurs poignets. Elles marchent vers le camp. Dos à dos. Leurs espoirs de fuite se sont évanouis dans la volupté partagée. Il ne leur reste que l'attente. Et la peur de ce qui les attend.

A suivre…

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
La violence actuelle qui envahit notre pauvre monde semble suffisamment horrible pour en faire une "histoire" elle aussi ultra violente...
Les quelques descriptions soi-disant érotiques ont du mal à passer au milieu de cette histoire macabre.

Dommage...

Histoire Erotique
Histoire très bien écrite. Une seule toute petite critique.
Les braies s'emploient généralement au pluriel. Mais le genre du mot est féminin. Il range son sexe dans ses braies et non dans son braies.
Sinon, beau style.
Merci pour nous faire rêver.



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