Le jeu de la chasse

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Le jeu de la chasse Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-06-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le jeu de la chasse
Tu décides de lui laisser un peu d'avance avant de commencer la poursuite.

L'idée avait germé entre vous comme une plante vénéneuse - délicieuse et dangereuse à la fois. Claire avait suggéré ce jeu la veille, murmurant contre ton oreille qu'elle voulait être traquée, capturée, prise comme une proie. Sa voix s'était brisée sur ce dernier mot, trahissant combien cette idée l'excitait.

La forêt s'étend devant toi, dense et mystérieuse. Tu l'as vue disparaître entre les arbres, sa robe d'été blanche comme un fantôme évanescent. Tu attends, comptant les secondes dans ta tête, savourant la tension qui s'accumule dans ton bas-ventre. Cent-vingt. Cent-vingt-et-un. Le temps étire tes nerfs comme des fils de fer.

Tu humes l'air, cherchant la trace de son parfum. Pas celui qu'elle porte habituellement - son odeur naturelle, celle qui s'intensifie quand elle s'excite, cette fragrance que tu reconnaîtrais entre mille. Tu avances lentement, scrutant le sol humide pour y déceler des empreintes, des branches cassées, n'importe quel indice de son passage.

Le soleil filtre à travers la canopée, créant des motifs mouvants sur le tapis de feuilles mortes. Tu progresses comme un animal à l'affût, tous tes sens en éveil. Un sentiment primitif s'empare de toi, transformant ta conscience, aiguisant tes perceptions. Tu n'es plus un homme moderne - tu es devenu un chasseur, et elle ta proie.

Un craquement te fait tourner la tête. Là, derrière un chêne centenaire, tu aperçois un éclair blanc. Ton rythme cardiaque s'accélère, le sang battant à tes tempes. Tu t'approches sans bruit, contrôlant ta respiration.

"Je sais que tu es là," murmures-tu, assez fort pour qu'elle t'entende.
Un petit hoquet de surprise, puis le bruissement frénétique des feuilles. Elle s'enfuit, pensant avoir gardé l'avantage. Tu la laisses croire qu'elle t'échappe, savourant le moment où tu briseras cette illusion.

Elle court vite, ses jambes nues dévorant le sol forestier. Tu la suis à distance, admirant sa grâce sauvage, la manière dont ses cheveux roux captent la lumière. Elle s'enfonce dans une partie plus dense de la forêt, se croyant maligne. Tu souris.

Un cri aigu déchire soudain le silence. Plus un cri de douleur que de surprise. Tu te précipites dans sa direction, trouvant Claire empêtrée dans un buisson d'épines, se débattant maladroitement. Les lambeaux de sa jupe arrachés par les ronces révèlent une peau pâle marquée de fines égratignures rouges, comme si la forêt elle-même avait voulu la marquer.

"Tu es coincée," constates-tu, ralentissant ta démarche pour savourer sa position vulnérable.
"Ne t'approche pas," souffle-t-elle, mais sa voix trahit autre chose que de la peur.

Tu t'agenouilles près d'elle, dégageant doucement son corps des épines qui la retiennent prisonnière. Son odeur t'enveloppe – un mélange de sueur, de terre humide et de cette fragrance particulière, musquée et féminine, qui signale son excitation. Tu remarques la façon dont sa poitrine se soulève rapidement, ses pupilles dilatées, la tension dans ses lèvres entrouvertes.

"J'ai gagné," dis-tu simplement, tes doigts s'attardant sur son poignet où tu peux sentir son pouls affolé.

Tes mains remontent le long de ses bras, laissant des frissons sur leur passage. Tu sens sa chaleur à travers le tissu léger de son haut. Sa peau porte l'empreinte du soleil, des taches de rousseur parsemant ses épaules comme une constellation privée.

"Qu'est-ce que tu comptes faire de moi, maintenant que tu m'as capturée ?" demande-t-elle, sa voix rauque d'anticipation.

Pour toute réponse, tu plaques ta bouche contre la sienne. Ce n'est pas un baiser tendre – c'est une prise de possession, un acte de domination. Tes dents emprisonnent sa lèvre inférieure, tirant légèrement. Un gémissement s'échappe de sa gorge, vibrant contre ta langue.

Tes mains s'aventurent sous ce qui reste de sa jupe, découvrant qu'elle a délibérément omis de porter une culotte. Tes doigts rencontrent une humidité brûlante, preuve irrécusable de son excitation.

"Tu étais déjà prête pour moi," remarques-tu, caressant lentement son sexe gonflé.

Ses hanches tressaillent involontairement, cherchant plus de contact. Tu plonges un doigt en elle, puis deux, savourant la façon dont ses muscles internes se contractent autour de toi. Elle s'agrippe à tes épaules, ses ongles s'enfonçant dans ta chair à travers ton t-shirt.

"Il faut que tu me prennes," halète-t-elle. "Maintenant."

Tu la retournes, la plaçant face contre un arbre. L'écorce rugueuse contre sa peau crée un contraste saisissant avec la douceur de sa chair. Tu arraches ce qui reste de sa jupe d'un mouvement brusque, exposant complètement ses fesses pâles à la lumière tachetée de la forêt.

Tes mains pétrissent sa chair tendre, appréciant sa fermeté, la manière dont elle se cambre pour t'offrir une vue plus intime. Tu défais ton pantalon, libérant ton sexe durci par le désir et la chasse. Tu le frottes contre sa fente humide, t'enduisant de son excitation.

"Est-ce que c'est ce que tu voulais quand tu as suggéré ce jeu ?" demandes-tu, pressant ton gland contre son entrée sans la pénétrer. "Être pourchassée comme un animal, puis prise contre un arbre au milieu de nulle part ?"

"Oui," admet-elle dans un souffle. "Exactement ça."

Tu t'enfonces en elle d'un seul mouvement, lui arrachant un cri qui fait s'envoler les oiseaux nichés dans les branches au-dessus de vous. Son sexe t'engloutit, brûlant et serré, pulsant autour de ton membre. Tu restes immobile un instant, savourant cette sensation, avant de commencer à te mouvoir.

Tes coups de reins sont lents au début, presque mesurés, t'enfonçant profondément puis te retirant presque entièrement. Sa respiration se transforme en petits halètements saccadés qui synchronisent vos mouvements. L'odeur de votre excitation mêlée imprègne l'air autour de vous, primitive et enivrante.

Tu agrippes ses cheveux, tirant sa tête en arrière pour exposer son cou que tu mords sauvagement. Sa peau a un goût de sel et de forêt. Tes hanches accélèrent, battant un rythme plus urgent contre ses fesses. Le bruit obscène de vos chairs claquant l'une contre l'autre se mêle au concert sauvage de la forêt.

"Plus fort," supplie-t-elle, se cambrant davantage pour t'accueillir plus profondément. "Baise-moi comme si tu venais vraiment de me capturer."

Tes mains s'aventurent sous son haut, trouvant ses seins qui rebondissent au rythme de tes assauts. Tu pinces ses tétons durcis, les roulant entre tes doigts jusqu'à lui arracher des petits cris de douleur mêlée de plaisir.

La sueur coule entre vos corps, rendant vos peaux glissantes. L'écorce rugueuse écorche sa peau délicate, mais cela semble alimenter son excitation plutôt que la diminuer. Tu sens ses muscles internes se contracter autour de toi par vagues, annonçant l'approche de son orgasme.
"Pas encore," ordonnes-tu en te retirant brusquement.

Tu la retournes face à toi, ses yeux verts brumeux de désir. Sans un mot, tu la soulèves, ses jambes s'enroulant instinctivement autour de ta taille. Tu la portes plus profondément dans la forêt, sentant son sexe humide frotter contre ton ventre, laissant une traînée brûlante sur ta peau.

Vous arrivez dans une petite clairière baignée de soleil. Tu l'allonges sur un tapis d'herbes sauvages et de mousse, t'agenouillant entre ses jambes écartées. Elle s'offre à toi sans pudeur, sa vulve luisante et gonflée, réclamant ton attention.

Au lieu de la pénétrer à nouveau, tu baisses ta tête entre ses cuisses, inhalant son parfum musqué avant de passer ta langue sur toute la longueur de sa fente. Son goût explose dans ta bouche - salé, légèrement métallique, intensément féminin. Tes lèvres se referment sur son clitoris gonflé, le suçant doucement avant de le titiller avec ta langue.

Ses hanches se soulèvent contre ta bouche, cherchant plus de contact. Tu glisses deux doigts en elle, les courbant pour trouver ce point spécial à l'intérieur. Sa respiration se mue en gémissements aigus quand tu le trouves, massant cette zone tout en continuant à torturer son clitoris de ta langue.

Tu sens ses cuisses trembler contre tes joues, ses mains s'agrippant à tes cheveux, les tirant presque douloureusement. Elle est proche, si proche. Tu ralentis délibérément tes mouvements, l'amenant au bord du précipice sans la laisser basculer.

"S'il te plaît," halète-t-elle. "Ne t'arrête pas."

"Tourne-toi," ordonnes-tu en te redressant, ta bouche brillante de son nectar.

Elle obéit, se mettant à quatre pattes dans l'herbe. Cette position, si primitive, si vulnérable, t'excite au-delà du supportable. Tu te positionnes derrière elle, admirant la courbe de son dos, la façon dont ses fesses s'offrent à toi, la vue de son sexe entrouvert t'invitant à t'y perdre.

Tu la pénètres d'un mouvement fluide, t'enfonçant jusqu'à la garde. Vous gémissez à l'unisson, submergés par la sensation. Tes mains s'agrippent à ses hanches, y laissant sans doute des marques qui dureront des jours. Tu commences à la pilonner sans retenue, chaque coup de reins l'envoyant un peu plus loin dans l'herbe.

Tu te penches sur elle, collant ton torse à son dos, sentant la sueur entre vos peaux. Ta main droite s'aventure entre ses cuisses, trouvant son clitoris gonflé que tu masses en cercles rapides, synchronisés avec tes coups de boutoir.

"Je vais jouir," annonce-t-elle, sa voix à peine reconnaissable. "Je vais... oh putain..."

Tu sens son sexe se contracter violemment autour de toi, ses muscles internes pulsant contre ta verge, tentant de te traire de ta semence. Ses bras cèdent sous elle, sa tête s'effondrant dans l'herbe tandis que l'orgasme la traverse en vagues puissantes. Tu continues tes mouvements, prolongeant sa jouissance jusqu'à ce qu'elle pousse un cri presque animal.

Tu te retires, la retournant sur le dos. Son visage est transformé par l'extase, ses cheveux collés à son front par la sueur, ses lèvres gonflées par vos baisers. Tu t'alignes à nouveau et reprends possession de son corps, tes yeux rivés aux siens.

"Regarde-moi pendant que je jouis en toi," exiges-tu.

Son regard vert, encore voilé par les réminiscences de son orgasme, se fixe dans le tien. Ses jambes remontent sur tes hanches, ses chevilles se croisant dans ton dos, t'attirant plus profondément en elle.

"Remplis-moi," articule-t-elle, ses mains caressant ton visage avec une tendresse qui contraste avec la brutalité de vos ébats.

Cette douceur inattendue te fait basculer. Tu sens ton orgasme monter depuis la base de ta colonne vertébrale, une chaleur explosive qui se propage dans tout ton corps. Tes testicules se contractent, envoyant jet après jet de sperme au plus profond de son ventre. Tu grognes comme une bête, ton corps entier tendu dans l'effort de te vider complètement en elle.

L'intensité est telle que ta vision se brouille momentanément, réduite à des taches de couleur dansant devant tes yeux. Tu t'effondres sur elle, vos corps moites fusionnant dans la chaleur de l'après-midi.

Vous restez ainsi enlacés, vos respirations chaotiques s'apaisant graduellement. Tu roules sur le côté, l'attirant contre ta poitrine. Le soleil caresse vos corps à demi-nus, séchant la sueur sur votre peau. Une brise légère agite les feuilles au-dessus de vous, créant une mélodie apaisante.

"C'était..." commence-t-elle.

"Oui," approuves-tu, comprenant sans besoin de mots.

Tu passes tes doigts dans ses cheveux emmêlés, démêlant doucement les nœuds causés par votre passion sauvage. Des brins d'herbe s'y sont pris, ainsi que quelques feuilles. Son corps porte les marques de votre étreinte - de légères ecchymoses commencent à apparaître sur ses hanches, des égratignures rouges strient son dos et ses cuisses, témoins silencieux de votre ardeur.

Les lambeaux de sa jupe arrachés par les ronces gisent autour de vous comme les vestiges d'une civilisation disparue. Tu les ramasses, fasciné par la façon dont le tissu délicat a cédé sous les assauts combinés de la nature et de vos désirs.

Elle s'étire comme une chatte satisfaite, son corps nu offert au soleil et à ton regard admiratif. Un léger filet de sperme coule le long de sa cuisse, et tu l'essuies doucement avec ce qui reste de sa jupe.

"La prochaine fois, c'est moi qui te chasserai," murmure-t-elle, un sourire malicieux étirant ses lèvres.

"J'ai hâte," réponds-tu, imaginant déjà ce retournement de situation.

Vous vous rhabillez sommairement, elle dans ton t-shirt qui lui arrive mi-cuisses, toi dans ton pantalon, torse nu. Vos vêtements portent l'odeur de la forêt et de votre passion - un parfum que tu aurais voulu mettre en bouteille.

Le soleil commence à décliner, transformant la clairière en un tableau doré. Elle s'allonge à nouveau dans l'herbe, contemplant le ciel à travers les branches. Tu t'assieds à côté d'elle, caressant distraitement son ventre, là où ta semence repose maintenant.

"Je me demande si un jour on se lassera de ces jeux," dit-elle pensivement.

"Jamais," affirmes-tu avec conviction.

Elle sourit, fermant les yeux, son visage reflétant une sérénité parfaite. Étendue sur l'herbe de la clairière, elle reprend lentement son souffle.

Les avis des lecteurs

Merci infiniment pour ce commentaire si généreux et touchant !
Votre fidélité de lectrice et l'enthousiasme que vous exprimez sont pour moi une précieuse source de motivation.✨

Histoire Libertine
Un texte très envoûtant, comme tous les autres ! Depuis que j'ai découvert « La voleuse et le démon » qui m'a charmée et a réveillé des fantasmes touchant de près ce récit, j'avoue que je guette vos histoires et prend à chaque fois beaucoup de plaisir à les lire. Votre style est réfléchi et élégant, vos mises en situation et vos personnages sont particulièrement captivants et s'intègrent parfaitement aux différents univers de vos récits, toujours très sensuels. De plus on peut facilement s'identifier aux personnages grâce à la dualité présente dans votre écriture, ce qui est très intrigant... Merci beaucoup pour ce texte, comme pour tous les autres !



Texte coquin : Le jeu de la chasse
Histoire sexe : Une rose rouge
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