Le journal érotique de Maud (2)

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Le journal érotique de Maud (2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le journal érotique de Maud (2)
Vendredi
J'écris après la journée de boulot à l'épicerie bio. Drôle de journée. C'est rare mais j'en ai un peu voulu à Caroline, ma collègue, aujourd'hui. Sur le coup de 10h, alors que les clients affluaient, elle a reçu un coup de fil sur son portable de son mari Gaston. Au début, je la voyais sourire au téléphone tout en servant les clients ou les faisant payer. Puis elle a glissé quelques mots comme "tu te vantes" ou "tu n'es pas celui que tu crois être" et même, entre ses dents mais je l'ai bien entendue, "je te trouve un peu mou en ce moment". J'ai compris qu'ils se chauffaient. Bien qu'elle ait dix ans de plus que lui avec ses 45 balais, comme moi, il est fou d'elle. Il rentrait d'une semaine de déplacement car il travaille dans la maintenance d'usines et il voulait, je l'ai compris, la baiser au plus vite. Quand elle lui a dit "pas question, attends ce soir", j'ai été un peu soulagée. Je ne me voyais pas tenir la boutique toute seule.

Manque de bol, une demi-heure après, je le vois débouler, le regard brillant, quasi la bave aux lèvres. C'est un petit mec râblé, musclé, tonique, pas une gravure de mode mais terriblement viril. Le genre de type qu'une femme aime avoir dans son lit quand elle veut s'envoyer en l'air sans complication. "Oh non, c'est pas vrai !" a dit Caro en le voyant. Gaston est passé derrière le comptoir et a commencé à l'embêter. Il lui mettait la main aux fesses en lui disant des trucs à l'oreille, devant les clients. J'allais l'engueuler quand Caro a pris les devants : "excuse-moi Maud mais j'ai quelque chose à régler rapidement dans l'arrière-boutique, fais au mieux en m'attendant". Tu parles ! J'avais bien vu qu'il l'avait excitée. J'ai profité d'une courte accalmie dans la boutique pour jeter un oeil dans la pièce du fond où on entrepose nos réserves. Caro était assise sur la tablette le long du mur, le tee shirt retroussé au-dessus de ses nichons à l'air, son jean et sa culotte par terre et l'autre, les jambes de sa femme sur les épaules, en train de mélanger sa petite moustache dans son barbu. Pendant qu'il la dégustait, elle croquait une pomme ! "Je mange pendant qu'il me mange", elle m'a dit en rigolant et en le regardant faire son cunni. Mais elle a eu un petit gémissement qui montrait qu'elle n'était pas aussi insensible que ça. Je me suis retirée et je suis revenue dans la boutique où des clients m'attendaient.

Ne la voyant pas revenir, j'ai fini par jeter à nouveau un oeil dans l'arrière-boutique. Gaston était assis sur une chaise et Caro empalée sur lui et dos à lui, les mains posées sur ses cuisses pour tenir en équilibre et bien remuer son gros cul. Complètement à poil. La chaise couinait, menaçant de s'écrouler. Elle m'a regardée mais n'a rien dit, sinon des gémissements qu'on dit quand on est bien baisée. Elle avait le regard illuminé, la langue sur les lèvres, et j'ai compris qu'il n'y avait rien à attendre d'elle dans la boutique. Ce qui l'intéressait, c'était ce qui se passait dans sa chatte et rien d'autre. J'ai refermé la porte.
Mais quand même, ça durait et je suis revenue pour dire que ça suffisait, qu'ils avaient eu ce qu'ils voulaient, que je ne pouvais plus fournir seule avec la queue qu'il y avait. Quand j'ai passé une tête, j'ai vu Caro couchée par terre, à même le plancher et son Gaston à genoux lui écarter les chevilles en la limant de sa grosse bite. Elle se mordait la main pour ne pas crier de plaisir. A voir ce cul de mec remuer, ces plantureuses couilles balloter, j'ai eu une bouffée de chaleur qui m'a mis le feu aux joues et ailleurs. En revenant à la boutique, j'aurais été capable de prendre un beau client par le col et de l'emmener derrière me sauter. Mais il n'y avait que des dames d'âge mûr.

Bref, un bon moment plus tard, ils sont sortis tout guillerets, apaisés, comblés. Gaston a fait une bise à Caro sur les lèvres et il est parti. Sa dulcinée a repris son boulot comme si elle avait juste été aux toilettes avant, alors qu'elle venait d'être baisée comme une chienne en chaleur par un chien en rut. Elle a vu à ma tête que j'avais peu apprécié. "T'inquiète, à charge de revanche", m'a-t-elle dit. Ben voyons. Comme si j'avais un régulier susceptible de me faire du bien pendant mes heures de boulot. Déjà que j'ai du mal à choper le livreur de légumes, un beau mec qui me fait rêver mais qui est toujours entre deux livraisons. On a beau dire mais une femme mariée a des avantages qu'une divorcée n'a pas. La liberté, oui, mais faut pas croire, à la quarantaine, elle n'est pas aussi généreuse qu'à vingt ans.

Lundi
Week-end familial avec les enfants dont j'avais la garde alternée. Cela me fait oublier ma solitude sexuelle. J'ai quand même sorti mon gode dans mon lit vendredi soir. Je me suis branlée comme une midinette en repensant au cul de Gaston virevoltant entre les cuisses de Caro. Et j'ai joui. En silence. Ce matin, j'ai arrêté de lui faire la gueule comme samedi et je lui ai dit qu'elle ne connaissait pas sa chance. Elle a fini par en convenir, tout en disant que ce n'était pas une raison pour délaisser les bonnes occasions. Une sacrée libertine, Caro, qui pourrait le croire en la voyant encaisser les sous des vieilles dames venant acheter leur chou fleur. En aparte, elle m'a dit qu'il ne tenait qu'à moi d'en faire autant, comme je l'avais montré avec les deux jeunes Noirs. "Tu n'es pas non plus une oie blanche", m'a-t-elle dit. Et de m'inciter à choper le livreur une fois pour toutes. Facile à dire, c'est un courant d'air, ce mec. Alors, j'ai pris les devants avec mes yeux de biche. Dans la réserve, je lui ai demandé s'il avait le temps de déjeuner, ou au moins de prendre un café. Il a eu l'air troublé, a un peu bafouillé. Mais il a dit OK. Demain à 13h au kebab du coin. J'aime pas trop ça mais bon, c'est un jeune gars, il doit avoir à peine trente ans. On va encore dire que je joue les cougars. C'est ce que me reproche ma fille aînée quand elle me voit mater des mecs.

Seulement voilà, j'ai eu une mauvaise expérience il y a quelques semaines avec un type de mon âge. Il venait régulièrement à la boutique acheter ses fruits bio. Bien peigné, bien rasé, propre sur lui, bien élevé et séduisant. Il m'a draguée, dit qu'il était divorcé avec deux gosses à charge et forcément, on a eu envie de prolonger la discussion. Il m'a invitée à dîner et à la fin, il était clair qu'on avait autant envie de baiser l'un que l'autre. Il n'avait pas ses gosses et on est allé chez lui. Je passe sur les détails des préliminaires. Il était chaud bouillant et moi aussi. Mais après une pénétration et quelques aller-retour un peu mollassons, monsieur a voulu m'attacher les mains à la tête de lit. Je déteste ça et je le lui ai dit. Il a lourdement insisté, disant que c'était son trip, qu'il était assez SM. L'envie m'est passée d'un coup. J'ai remis mon slip et mon soutif,; mon jean et mon pull, et je me suis taillée. Frustrée, en colère. Pour une fois que je trouvais un mec de mon âge, un peu dans ma situation, il a fallu tomber sur un insuffisant du caleçon un tantinet pervers. J'espère que ça ne sera pas le cas de mon livreur, qui s'appelle Stéphane. Eh, Stéphane, ne me laisse pas en plan encore !

Samedi
J'ai vu Stéphane hier. Enfin, quand je dis "vu", c'est un peu réducteur. Comme prévu, on s'était donné rendez-vous au kebab du coin. On a mangé nos sandwiches sur un coin de table, un peu gênés aux entournures. Le gars est un peu timide et surtout, il est marié. Il avait bien conscience que sa situation présente n'était pas conjugo-compatible. Mais je voyais bien qu'il avait envie de moi. Il y a des signes qui ne trompent pas, qu'une femme comprend cinq sur cinq. J'ai compris que si j'attendais qu'il bouge, je serais encore bonne pour le gode. Alors, j'ai pris les devants avec un culot qui m'étonne moi-même avec le recul. "Bon, je lui a dit, j'ai envie de coucher avec toi et tu en as envie aussi. Alors, ce n'est pas la peine de se faire des ronds de jambes. Tu finis ton boulot quand ?" Il m'a dit qu'il terminait à 16h. Je lui ai dit que je l'attendrais au Formule 1 de l'entrée de ville. A cette heure là, on n'a pas trop de boulot et Caro pourrait assurer seule sans problème. Je ne voulais pas aller chez moi de peur de me retrouver nez à nez avec un de mes gosses. Alors, va pour le baisodrome notoire.
​De fait, la réceptionniste n'a pas eu l'air étonnée de me voir arriver seule. J'ai fait croire que c'était pour la nuit et j'ai payé comptant. J'étais à peine entrée dans la chambre que Stéphane a frappé à la porte. Ponctuel, le gars. Je l'ai embrassé d'emblée et mis la main aux parties. Copieuses. On s'est progressivement mis à poil en se bécotant et en se pelotant. Je lui ai imposé un 69 pour faire ample connaissance et je me suis régalée d'une bonne bite de trente ans. Il léchait pas mal. J'avais apporté une boite de capotes par précaution, les mecs sont souvent négligents. J'aurais préféré sans mais pour un coup ponctuel, vaut mieux pas.

Après, ça a été la cavalcade habituelle. Un coup je te vois, un coup je te vois pas. Il besognait dur et sur ce point, j'avais largement ce que je voulais, d'autant qu'il a un beau corps et de beaux yeux bleus. La rigidité de sa queue me changeait de celle de mon gode parce que je ne la contrôlais pas et c'est ce qui est bon. Il a vu que je n'étais pas une planche à pain ni une coincée du cul, peut-être comme sa femme. Il m'a bien ramonée mais a éjaculé un peu trop vite à mon goût. J'aurais volontiers remis le couvert mais il fallait qu'il rentre au bercail. Bref, au total, une baise adultère classique, du moins pour lui. Elle a apaisé mes sens, j'en avais besoin mais, je l'avoue, j'aurais aimé quelque chose de plus sauvage, de plus cochon, un truc qui prend à la cervelle autant qu'à la chatte. Comme Caro et Gaston, quoi. Je n'étais pas comme ça autrefois. Je me rends compte que le sexe, pour moi, c'est du cul, si j'ose dire. Sans doute un effet de l'âge. Je me fous que mon partenaire soit beau ou pas, du moment qu'il me fait grimper aux rideaux, même avec des procédés que la morale réprouve. Est-ce que je suis devenue une vraie salope ? J'en ai parlé le soir à Caro à qui j'ai tout raconté. Elle a été ravie. "Enfin, tu te décoinces", m'a-t-elle dit. Pour elle, ce n'est pas parce qu'on aime la bite qu'on est une salope. "C'est la nature". Alors, je suis devenue... naturiste !

A ce sujet, il est temps que je me préoccupe de mes vacances en solo puisque les enfants iront pendant quinze jours avec leur père. Où est-ce que je vais bien pouvoir aller ? L'été dernier, je me suis payé une semaine à Ibiza, le temple du sea, sex and sun. Sea et sun, j'ai eu, mais sex, hélas non. Toutes les boites étaient fermées à cause du covid. J'en étais réduite aux plages. Y compris sur celle où tout le monde était à poil. Mais il n'y avait que des couples ou des homos et mon cul n'a plu à personne, même bronzé. Ce qui prouve qu'il ne suffit pas d'aller dans un baisodrome pour baiser. Surtout à 45 balais. Alors, que faire ? J'hésite entre un stage de randonnée pédestre ou cycliste, le club Med ou rester chez moi et faire tout ce que je n'ai pas pu dans l'année. J'hésite encore.
A SUIVRE

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