Le journal érotique de Maud (4)

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Le journal érotique de Maud (4) Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-04-2022 dans la catégorie Plus on est
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Le journal érotique de Maud (4)
Dimanche
Après une journée de route à travers les routes encombrées d'un jour de grand départ, me voici arrivée au camp de base des randonnées cyclistes dans un coin de Bretagne. Dès le lendemain du voyage, en selle ! Le principe est le suivant : on part d'un point A vers un point B où nous attend les tentes plantées par l'organisation. Les randonnées font entre 60 et 80 km, près des côtes ou à l'intérieur des terres. Heureusement, j'ai l'habitude de pédaler mais en ville. Sur des routes, c'est différent et j'ai un peu mal aux fesses ce soir. A la chatte un peu aussi mais c'est plus dû à mon avis aux multiples séances de baise de la semaine précédente et au gros chibre du poilu. Elle est du reste restée assez sensible et le frottement de la selle a réveillé quelques désirs en cours de route...

De ce point de vue, le petit groupe dont je fais partie recèle moins de virtualités. Il y a deux jeunes couples plus celui de nos guides, Ronan et Gwenaëlle, Bretons pur porc, la vingtaine. Nous ne sommes que deux "célibataires" :et les plus âgées, moi-même et Magali, une quinqua pétulante, petit format, divorcée et très sympa. C'est avec elle que je partage ma tente et on a déjà pas mal discuté. Elle est une fervente de vélo, de gym et de marche à pied. Le pied, elle connait puisqu'elle est podologue. Comme elle n'est pas du genre bégueule, je lui ai raconté ma semaine précédente, en omettant quelques détails, notamment la partouze derrière la plage. Mais je ne lui ai pas caché que j'avais pas mal baisé. "Tu as de la chance, ça fait un bail que je n'ai pas baisé, mon amant habituel est en petite forme en ce moment", m'a-t-elle avoué. J'en conclus qu'après Coralie, j'ai peut-être trouvé une copine de cul avec dix ans de plus. Sauf qu'il n'y a rien à consommer sur place et on n'arrête pas de bouger.

Le problème, c'est que le contexte ne fait rien pour nous calmer, en plus du frottement de la selle sur notre minou. La nuit, on entend les deux jeunes couples forniquer dans les tentes voisines. Même nos guides s'y mettent. Ce sont des gémissements de filles qui se répondent en écho. Et nous deux, Magali et moi, on est comme deux connes dans nos duvets. On se branle en les écoutant mais on ne gouine pas. Elle est aussi hétéro que moi. On commente leurs ébats en rigolant tout en se touchant : "tu crois qu'il la prend comment ? Par derrière ou par devant ? A moins qu'elle soit sur lui." Elle a fini par m'avouer en parlant un langage très vert, car j'ai fini par l'exciter avec mes récits de la semaine dernière et elle se lâche : "ça ne peut pas durer tout le temps, il va falloir trouver deux bites". Je suis bien d'accord. Mais quand ?

JeudiAvant-hier soir , on faisait étape dans un petit port, mignon comme tout, très breton. Nos tentes n'étaient pas loin du quai et on est tous allés à pied dans le bistrot du coin pour boire un verre après dîner. Il y avait là pas mal de marins, généralement des plaisanciers. Au bout d'un moment, les autres ont voulu aller se coucher, mais Magali et moi, on a décidé de rester. Evidemment, deux femmes seules, ça attire vite l'attention. Deux types sont venus nous baratiner : un costaud d'une cinquantaine d'années, barbu et chevelu, très loup de mer, et un plus jeune, mince et tatoué, yeux bleus et tête rasée. Pas vraiment des gravures de mode mais sympas. Ils occupaient un bateau à quai. Magali me jetait des regards en coin, un sourire aux lèvres. Ils n'ont pas tardé à comprendre qu'on était open. Ils nous ont proposé de visiter leur embarcation dont ils étaient fiers. Profitant d'un intermède où ils étaient allés chercher à boire au bar, Magali m'a dit à l'oreille :- Qu'est-ce qu'on fait ? On y va ?
- Si on y va, on va passer à la casserole. Mais bon, pourquoi pas ? Ils doivent assurer, ces deux-là.
- Je prends le barbu, tu prends le tatoué, ça te va ?

Oui, ça m'allait. Il fallait qu'on soit logique. On avait envie toutes les deux de se faire mettre et c'était l'occasion.
Un peu pompettes après toutes ces bières, et après être allées pisser aux WC du bistrot, on a mis le cap sur le port. Les deux gars rigolaient, sûrs de leur fait. Ils avaient mis le grappin sur deux salopes. De fait, le bateau est très joli, un quillard monocoque avec une cabine un peu spartiate avec deux couchettes face à face. On a joué les admiratives jusqu'au moment où le barbu, prénommé Loïc, a pris le visage de Magali dans ses mains et l'a embrassée. L'autre, Erwan, m'a enlacée par derrière et m'a fait sentir sa bite érigée contre mon dos.

Après, tout s'est enchainé. Je passe sur les détails préliminaires. On s'est retrouvées Magali et moi à poil sur les couchettes et les deux gars nous ont baisées comme on l'attendait : virilement, sans concession. L'exiguïté des lieux provoqua des situations assez comiques. J'avais parfois le nez sur le cul poilu de Loïc en train de fouiller Magali pendant que je me faisais du bien sur la queue d'Erwan, aussi épaisse que celle de Jules une semaine plus tôt. Le pied nu de Magali m'a heurté la joue et je me suis moi-même trouvé nez à nez avec elle pendant qu'on se faisait prendre l'une et l'autre en levrette, au point de mélanger nos haleines. Nous nous découvrions en train de baiser, elle et moi, dans cette totale promiscuité d'une cabine de bateau. Et ça crée forcément des liens. On a eu la chance de tomber sur des gars endurants qui nous ont permis d'accumuler les orgasmes. Magali les avait sonores et crus, ce qui excitait les deux mecs. Erwan a voulu la baiser et je me suis retrouvée en train de chevaucher le barbu que je sentais au bord de l'explosion. Je ne sais plus qui a joui en premier, moi, Loïc, Magali ou Erwan mais ça a été dans la cabine un charivari qui a dû s'entendre jusque sur les quais.
- Eh ben, vous êtes de sacrées affaires, a fini par dire Loïc à notre propos.

Il est vrai que nous étions dans le besoin après avoir entendu copuler tous ces jeunes couples en se branlant le minou. Mais rien ne vaut une bonne bite et de ce point de vue, Magali et moi, nous leur avons rendu hommage. Ils nous avaient magnifiquement servies. On n'en demandait pas plus.
Après, on est allées toutes les deux jusqu'à la plage proche pour un bain de minuit qui avait surtout pour but de se laver un peu de la sueur de l'amour. L'eau était plus que fraiche mais elle nous a fait du bien. Et on s'est couchées dans nos duvets dans le plus grand calme. Nos tourtereaux s'étaient calmés. Mais le lendemain, ils ont dû frapper à la tente pour nous réveiller. Et le réveil fut un peu dur. Et le vélo encore plus. A croire que ce n'est plus de notre âge, ces fredaines...

SamediVoilà, c'est fini. On a rendu nos vélos, fais nos bagages et bouclé la boucle. On s'est fait la bise avec les autres randonneurs. J'ai retrouvé ma voiture et lundi, je reprends le boulot. Sacrées vacances ! Nettement meilleures que l'an dernier. Et d'autant plus regrettées. Les deux dernières journées ont été un peu dures sur la bécane. Les deux marins m'avaient un peu mâchée, mais c'était pour la bonne cause. Magali m'a épatée. Elle pédalait comme si de rien n'était. Quelle femme ! Ce que je retiens de ces vacances en priorité, c'est que je me suis fait avec elle et Coralie deux bonnes copines... de cul. C'était très inattendu au départ. Magali m'a laissé son numéro de portable, comme Coralie. Elle veut absolument me revoir. "Grâce à toi, j'ai brisé un mur", me répète-t-elle. Elle m'a dit avoir pris le plus grand panard de sa vie en baisant dans le bateau en ma compagnie et celle des deux marins. Elle veut absolument remettre ça, la baise à quatre. Mais pourra-t-on trouver d'autres circonstances aussi favorables ? Peu probable. Les amitiés de vacances sont comme les amours : éphémères. Je suis lucide. Elle me répond qu'on pourrait se retrouver avec Coralie l'an prochain à la même époque. Ce serait sûrement très chaud mais on verra dans un an.
En tout cas, quand je repense à notre partie de cul dans le bateau, j'ai encore des frémissements dans la culotte. Avec Magali, nous avons mélangé nos cris de plaisir, nos regards extasiés, nos mots du cul. Elle s'est vraiment lâchée, la podologue. Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu le mot bite dans sa bouche. Avant de se quitter, elle m'a fait une pédicurie gratos, comme un témoignage d'amitié. On va s'appeler au début, c'est sûr, pour nous rappeler nos bons moments. Après, qui sait ?

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Texte coquin : Le journal érotique de Maud (4)
Histoire sexe : Une rose rouge
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