LE RUSS - CHAPITRE 3

- Par l'auteur HDS Miss_Sexcret -
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Récit libertin : LE RUSS - CHAPITRE 3 Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-07-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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LE RUSS - CHAPITRE 3
LE RUSS



CAHPITRE III : LE JEU COMMENCE

IAROSLAVE, Russie – fin juin 2017

JOURS 2 À 4
Ils sont là à chaque repas. Table 7. Toujours les trois mêmes : Henri, Michel et André. Toujours à l’heure. Toujours le même petit théâtre.
Au deuxième dîner, Henri m’a demandé si je connaissais bien les vins français.
Au petit-déjeuner du lendemain, Michel a glissé qu’il “adorait les accents slaves, surtout au réveil”.
Le midi, André m’a proposé de leur faire visiter la salle des machines “si j’étais sage”.

Rien de franchement vulgaire. Mais chaque phrase était une clef. Chaque regard, une invitation.
Ils parlaient bas, riaient doucement. Et regardaient beaucoup. Les jambes, les mains, les fesses quand on repartait en cuisine. Je les sentais suivre Natacha du regard, surtout quand elle se penchait. Et Ksiusha… elle jouait avec eux, clairement. Elle les narguait, les faisait mariner. Une vraie comédienne. À table, elle leur offrait parfois un clin d’œil, ou faisait mine de se pencher davantage. Je crois qu’elle aimait le pouvoir que ça lui donnait.

Et surtout, tout le personnel féminin parlait d’eux. Les hôtesses, les serveuses, les réceptionnistes : tout le monde avait une anecdote, une rumeur, une remarque à chuchoter dans les couloirs.
— Les trois papys ? Ils sont nouveaux mais ils chassent en meute, m’avait glissé Katya, une des hôtesses, dans l’ascenseur de service. Ils se partagent les regards, les sous-entendus, les propositions… C’est du sport organisé.

— C’est leur première croisière, mais ils agissent comme s’ils connaissaient le jeu par cœur, avait ajouté Lena. Et certaines filles veulent déjà leur offrir leurs charmes. Volontairement.

Je me demandais ce qui était vrai, ce qui relevait de la projection ou de l’excitation. Mais une chose était sûre : elles les connaissaient toutes. Et certaines, je crois, les cherchaient autant qu’elles faisaient semblant de les fuir.
Ce n’est qu’au troisième jour que j’ai compris à quel point leur présence avait mis en mouvement quelque chose de plus grand que trois vieux messieurs en goguette.

D’abord un mot de Lena, à la pause café :
— Table 7 ? Elles les observent toutes. Et certaines espèrent qu’un dîner finira dans une cabine. Contre un flacon, un pourboire, ou juste pour l’histoire.
Ensuite, ce fut Ksiusha, plus directe, comme toujours :
— Henri ? C’est un pervers déguisé en papy gâteau. Il a déjà demandé à Natacha si elle faisait des massages. Et André, l’air de rien, il m’a touché le bas du dos hier soir. J’ai rien dit. Je voulais voir jusqu’où il irait.
Je l’ai regardée.
— Et il est allé jusqu’où ?
— Pas assez loin pour que je le gifle. Mais assez pour que j’aie envie de jouer.
Le soir, en cuisine, Irina nous a mises en garde à sa manière :
— Les trois du fond ? Restez professionnelles. Ils sont vieux, mais pas morts. Ils veulent se faire croire qu’ils plaisent encore. Donnez-leur l’illusion, pas plus. Pas de bêtises. Pas de plaintes, surtout.
Mais je voyais bien que certaines ne s’en privaient pas. Le pouvoir circule ici sous d’autres formes que les grades.
Le quatrième dîner, ils m’ont offert une rose — en plastique, prise dans le vase du salon du pont supérieur.
— Pour la plus jolie traductrice de nos fantasmes, a murmuré Henri en me la tendant.
J’ai pris la fleur sans répondre.
Mais en moi, quelque chose frémissait.
C’était un jeu.
Et j’étais déjà dans l’arène.

LE BIJOU DU VIEUX LION
La lumière était coupée, mais le hublot laissait passer un halo bleu-gris. Il devait être minuit passé. La cabine sentait le linge chaud, les corps, et un reste d’humidité. On ne dormait pas.
Natacha était rentrée plus tôt sans un mot. Elle s’était douchée longtemps. Trop longtemps. Puis elle s’était glissée dans son short en coton et un débardeur fin, sans soutien-gorge. Ksiusha fumait déjà, allongée en culotte et tee-shirt, l’a fixée sans détour. . Moi, je notais des horaires de service sur mon carnet. Mais dès que Natacha s’est assise, jambes croisées sur sa couchette, je l’ai sentie.

Ksiusha l’avait regardée en coin.
C’est Natacha qui a commencé à parler. Pas comme une confession, non. Comme une déclaration de guerre.
Elle avait baisé. Et pas un petit doigté de cabine. Un vrai truc. Un truc sale.
— T’as baisé.
J’ai souri dans le noir. Moi aussi je l’avais vu. Sentie.
— Je suis allée masser Henri.

Elle l’a dit comme ça. Direct.
Ksiusha a levé un sourcil.
— T’as massé… ou t’as fait masser ton cul coquine ?
— Les deux, répondit Natacha avec un sourire. Écoutez bien. Ce vieux, c’est pas un client lambda. C’est un ancien acteur porno à la retraite.
Elle a sorti un coffret en velours rouge. À l’intérieur, un bracelet fin, or blanc, serti d’une pierre bleu pâle. Pas un bijou de pacotille. Un vrai.
— Il m’a donné ça. Et je l’ai pas volé.
On s’est toutes les deux approchées.
— Tu racontes ? ai-je dit.
— Mot pour mot.

Elle a tiré ses cheveux en arrière. Ses tétons pointaient sous le tissu. Ksiusha s’est étendue sur le côté, moi je suis restée assise sur la tranche de la couchette, le cœur déjà battant.
Quand je suis arrivée, il m’attendait en peignoir. Debout. Pieds nus. Un whisky à la main.
Il m’a regardée de haut en bas. Pas comme un touriste. Comme un mec qui choisit.
Puis il a dit :
— J’ai entendu dire que tu avais des mains magiques. Tu sais faire les massages body-body ?
Je l’ai fixé. Je n’ai pas nié.
— Peut-être, ça dépend avec qui. Et combien.
Il a souri.
— Si tu es gentille… je te donne un bijou. Un vrai. Pas un billet de vingt.
Il m’a montré la boîte. Ouverte. La promesse brillait déjà.
— Je suis pas une pute, ai-je dit.
Il a hoché la tête.
— Je ne veux pas baiser une pute. Je veux sentir une déesse me glisser dessus. Tu me le fais, ou tu retournes plier des serviettes ?
Je suis restée droite. J’ai défait ma chemise. Puis ma jupe. Il n’a pas détourné les yeux. Son regard était lourd. Assumé. Pas malade.
Viril. Présent.

Je suis restée juste en culotte. J’avais déjà vu une vidéo de ce style de massage.
Je me suis huilée. Lentement. Bras, ventre, seins, cuisses, entre mes jambes.
Lui, allongé sur le dos, m’attendait. Et quand je l’ai vu nu…
— Son sexe ? lança Ksiusha.
— Une vraie queue. Grosse. Lourde. Pas jeune. Mais droite. Et épaisse. Et fière.
Je me suis glissée sur lui. L’huile partout. Mes seins contre son torse poilu. Son ventre tiède contre ma chatte.
J’ai frotté. Lentement. De haut en bas. Mon corps entier glissait sur le sien. Il haletait. Il avait les mains dans mon dos. Puis sur mes hanches. Puis sur mes fesses. Il m’a agrippée.
— “Tu sens bon, putain”, qu’il a dit. “Et tu mouilles déjà, petite salope.”
J’ai gémi. J’ai pas joué un rôle. J’étais trempée.
Il a pris son sexe en main, me l’a calé contre la fente, sans forcer. Et il a dit :
— “Tu montes ou je te retourne ?”
J’ai ri. Puis je me suis assise. Lentement. J’ai senti sa queue me remplir. C’était large. Je l’ai pris doucement. Centimètre par centimètre. Il gémissait. Moi aussi.
Je me suis mise à le chevaucher. Pas vite. Mais fort. Il me tenait les seins, me les mordait. Il me disait : “Serre. Plus fort. Tu veux le bijou ? Vas-y baises moi.”
Je l’ai baisé et je l’ai gagné.
Je suis venue la première. Frottée à fond. Mon clito contre son os. Sa queue au fond. Une jouissance sale, violente.
Puis il m’a renversée. Il m’a prise à genoux. Lentement. Mais profond. Il grognait. Je sentais ses couilles taper mes cuisses. Il m’a claqué les fesses. Trois fois.
Il a joui sur mes fesses, mon dos, mes cheveux. Chaud. En me tenant le cou. En me disant : “T’es plus vivante que toutes ces petites connes maquillées.”
Après, il m’a lavée à l’éponge. Comme une princesse. Il m’a mis le bracelet. Et il a dit :
“Reviens quand tu veux. Ou pas. Mais souviens-toi : t’étais divine ce soir.”
On était muettes.
Ksiusha avait les doigts sous la couverture, clairement en train de se toucher.
Moi, je n’osais pas bouger. J’étais trempée.
Et Natacha ? Elle s’est rallongée. Comme une impératrice.

Et dans le noir, j’ai chuchoté :
— Ce vieux… je crois que je le veux aussi.

L’INVITATION
Cétait le dernier jour de navigation. Demain les touristes partiraient et d’autres arriveront.
Il faisait déjà chaud ce matin-là. Une chaleur lourde, étouffante, même à l’ombre des couloirs.
On avait eu un service rapide au petit-déjeuner, puis un creux, avant le nettoyage des cabines. J’étais remontée me reposer, encore en chemisier blanc ouvert, les seins à l’air sous le tissu mouillé. Ksiusha dormait à moitié, bras écartés, culotte en coton remontée entre ses fesses. On transpirait sans bouger.
La porte s’est ouverte doucement.
Natacha est entrée. Fraîche, maquillée, les cheveux relevés, une énergie différente.
Elle s’est posée au bord de ma couchette sans un mot.
Je l’ai regardée. Elle avait ce petit sourire en coin.
Presque attendri.
— Il t’a rappelée ? ai-je demandé.
— Mieux que ça, souffla-t-elle. Il m’a parlé ce matin. À la cafet’, entre le café filtre et les œufs tièdes. Il avait l’air… très content de sa nuit.
Ksiusha a entrouvert un œil, grogné.
— T’as encore joué les huiles essentielles ?
— Non. Cette fois, j’étais habillée. Mais il m’a regardée comme une femme qu’il a possédée pour de bon.
Elle nous a regardées toutes les deux.
— Et il m’a dit… que les deux autres voulaient aussi leur moment. Michel et André.
Je me suis redressée, torse nu.
— Sérieusement ? Ils veulent avec toi aussi ?
— Non. Ils veulent avec vous. Chacune le sien.
Un blanc. Puis Ksiusha :
— Attends. Quoi ? T’as vendu nos culs ?
— Je n’ai rien vendu. J’ai juste souri quand Henri m’a dit : “Mes amis sont jaloux. Ils aimeraient vivre ce que j’ai vécu. Et ils voudraient que ce soit les deux autres jolies petites, comme il dit. Celle au regard de glace… et celle qui observe tout en silence.”
Je suis restée droite.
— Et toi ? Tu ferais quoi ?
— Moi ? Je regarderai. Avec Henri. On serait assis. Tranquilles. Et on vous regarderait les faire jouir.
Silence.

On entendait le moteur du Russ au loin, ce grondement sourd des entrailles du bateau.
Ma chatte palpitait déjà. Ksiusha s’était redressée, les joues roses.
— Ils veulent qu’on se laisse faire ?
— Non, dit Natacha. Ils veulent que ce soit un jeu. Un service. Un plaisir. Pas une soumission. Ils veulent des massages. Sensuels. Complets avec finitions. Pas de force. Pas de rôle imposé. Pas de pénétraition si vous ne voulez pas. Mais… une liberté. Avec regard.
Je n’ai pas répondu. Je sentais déjà la scène.
Moi, nue, les mains huilées, penchée sur le vieux prof de lettres à la voix douce.
Ksiusha, seins à l’air, ses hanches qui bougent pendant que Michel la regarde avec cette bouche fine et ses doigts tremblants.
Et eux. Henri et Natacha. Assis. À côté. En train de mater.
Je l’ai regardée.
— Tu veux qu’on le fasse, pas vrai ?
Natacha a souri.
— Je veux que vous goûtiez à ce que j’ai goûté. Et je veux voir si vous arrivez à tenir sous les yeux d’un spectateur.
Ksiusha s’est levée. A marché jusqu’au lavabo, s’est versé de l’eau dans la nuque.
— Ils payent ?
— Ils offrent. Bijoux. Parfum. Cash s’il faut. Mais surtout… ils offrent un regard qu’on n’oublie pas. Et la sensation d’avoir été désirées pour de vrai.
Je me suis levée, j’ai attrapé une culotte propre.
— Et c’est pour quand, ce théâtre ?
— Ce soir. Cabines voisines. Henri réserve le pont privé arrière, après le dernier service. Discrétion. Lumières douces. Huiles et serviettes prêtes. Il a tout prévu.
Ksiusha a soufflé, puis elle m’a regardée.
— Tu veux le faire ?
Je n’ai pas répondu tout de suite.
Mais mon corps, lui, avait déjà dit oui.

LA SCÈNE
C’était après le dernier service.
Le bateau vibrait encore des conversations des passagers, mais le pont arrière était vide, isolé derrière des cloisons. Henri avait tout préparé : lampes tamisées, draps propres, flacons d’huile, serviettes roulées.
On est arrivées ensemble.
Natacha en première, sûre d’elle, robe fluide sans rien dessous.
Ksiusha, un peu tendue, mais les yeux déjà brillants.
Et moi, le ventre noué d’excitation.
Les trois hommes attendaient.
Henri, assis, chemise entrouverte, ce regard de vieux lion qui avait décidé de tout.
André, plus grand, avec ses yeux pâles, nerveux.
Michel, silencieux, un petit sourire au coin des lèvres.
Ils avaient l’air… vivants. Vraiment vivants.
Henri s’est levé, a ouvert les bras comme un maître de cérémonie.
— Mesdemoiselles… merci d’être venues. Nous allons vous laisser choisir qui masse qui. Et comment.
Il a posé sa main sur l’épaule de Natacha.
— Moi, je resterai spectateur… un temps. Mais je doute de résister jusqu’au bout.
Un frisson m’a traversée.
C’était irréel. Et parfaitement réel.
On a commencé doucement.
J’ai choisi André. Ses mains tremblaient quand il a défait sa chemise. Il avait un torse marqué par l’âge, mais ferme, chaud. Ses tétons se sont durcis quand mes paumes huilées ont glissé dessus.
Ksiusha s’est tournée vers Michel. Elle l’a aidé à retirer son polo, puis son pantalon. Il était déjà gonflé sous son slip. Elle a souri, carnassière.
Natacha s’est mise derrière Henri, qui restait assis, regardant la scène.
— Laissez-vous faire, a murmuré Natacha.
Au début, c’était presque chaste.
Mes mains sur les épaules d’André. L’huile tiède. Ses soupirs.
Ksiusha massait le dos de Michel, ses fesses, ses cuisses, lente, méthodique.
Henri respirait plus fort à chaque seconde. Il ne disait rien. Mais sa main s’était glissée sous la robe de Natacha. Elle ne bronchait pas.
Puis c’est monté.
André a osé poser sa main sur ma hanche. Sa paume chaude, tremblante. Il m’a regardée, les pupilles dilatées.
— Plus bas, a-t-il soufflé.
Je n’ai pas résisté.
J’ai huilé mes mains encore. J’ai effleuré son sexe, par-dessus le tissu.
Il a gémi. Un son rauque, désespéré.
J’ai glissé un doigt sous l’élastique, caressant la base. Sa queue était grosse, plus dure que je l’aurais cru.
Il m’a dit merci. Trois fois.
À côté, Ksiusha était agenouillée entre les cuisses de Michel. Ses mains l’enduisaient tout entier. Elle massait ses testicules, sa verge dressée. Elle avait le regard noir, excitée à un point que je ne lui avais jamais vu.
Michel ne parlait plus. Il haletait, la tête renversée.
Elle l’a branlé lentement, sans lâcher ses yeux.
Et Henri…
Henri avait glissé sa main contre la culotte de Natacha. Elle s’était penchée en avant, la robe remontée, offerte. Ses fesses nues. Ses jambes écartées. Il l’a doigtée sans douceur. Deux doigts, profonds. Elle gémissait, les yeux ouverts sur nous.
— Regardez-moi, a dit Henri. Toutes les deux.
On l’a regardé.
Il a sorti sa queue. Plus grosse que dans mon souvenir. Gonflée, luisante.
Il l’a branlée en caressant la chatte trempée de Natacha.
Elle s’est retournée, s’est agenouillée.
Puis elle l’a pris en bouche. D’un coup. Profond.
Il a grogné.
— Putain… voilà. Comme ça.
André a repris mon poignet.
— S’il vous plaît…
Je l’ai branlé, doucement d’abord. Puis plus vite. Son gland luisait d’huile et de pré-sperme.
Il m’a murmuré qu’il n’avait pas joui depuis des mois.
J’ai pressé plus fort, la main pleine. Il a crié. Un cri rauque, vieux, magnifique.
Son sperme a jailli sur ma poitrine, mes doigts, mon ventre nu. J’ai souri. Je me suis sentie vivante.
J’ai continué à le caresser pendant qu’il tremblait.
Ksiusha, elle, avait pris la verge de Michel en bouche. Elle la suçait lentement, l’avalait presque.
Ses yeux fixaient les miens. Je voyais ses joues se creuser.
Michel gémissait, mains dans ses cheveux, ses hanches bougeant à peine.
Puis il a joui dans sa gorge. Un râle guttural.
Elle a avalé sans hésiter. Puis elle s’est essuyée du revers de la main. Son regard brûlait.
Natacha se faisait prendre par Henri.
Il l’avait retournée. Ses doigts en elle. Il la branlait de l’autre main, la faisait gémir.
Puis il a écarté sa robe, l’a plaquée contre la balustrade.
— Si tu veux le reste, tu le prends, a-t-il soufflé.
Elle s’est baissée, l’a repris en bouche. Ses fesses tremblaient. Elle a gémi.
Il est venu, longuement, profondément, la main posée sur sa nuque.
Elle s’est redressée. Sperme aux lèvres. Yeux fermés. Un sourire extatique.
Puis plus rien.
Juste le bruit du fleuve.
Nos respirations.
Le goût du sel et de l’huile sur mes doigts.
J’ai su ce soir-là qu’on venait de franchir une ligne.
Et je n’ai pas regretté.

ÉPILOGUE : DÉBARQUEMENT
Le soleil était bas ce matin-là dans le port fluvial de Moscou. Rasant. Or pâle sur les vitres des cabines.
Le Russ était amarré, immobile. Les passagers rangeaient leurs valises, repassaient leurs chemises, attachaient leurs sandales. L’agitation flottait, mais pas celle de l’excitation. Plutôt une nostalgie discrète. Les croisières se terminent toujours trop vite. Même les plus brûlantes.
Je suis descendue plus tôt, chemisier froissé, cheveux humides.
Devant la passerelle, les trois papys attendaient leurs bagages.
Henri portait sa chemise blanche, ouverte sur son ventre encore rougi de griffures. Il m’a vue. Il m’a souri. Un vrai sourire. Pas celui du prédateur. Celui de l’homme comblé.
— Merci, m’a-t-il dit, en me prenant la main et en mettant trois billets de cent dollars dans la main.
— C’était un plaisir.
— Non, non. C’était beaucoup plus.
Michel, en retrait, m’a glissé un clin d’œil. Il portait des lunettes de soleil, mais je savais que son regard fouillait encore sous ma jupe.
André, lui, m’a embrassée sur la joue. Et il a murmuré à mon oreille :
— Tu es restée dans ma bouche, Kristina. Et dans mes rêves.
Ils sont montés dans le car. Sans se retourner.
Mais je savais qu’ils nous emportaient. En silence. En images. En souvenirs précis. Le goût, les cris, les corps.
Sur le quai, Natacha m’a rejointe.
Elle tenait à son poignet le bracelet que lui avait offert Henri. J’avais le mien sur mon poignet droit.
Moi, j’avais encore sur ma culotte une trace d’humidité qui ne venait pas de la douche.
Ksiusha est arrivée la dernière. Pas maquillée. Cheveux en vrac. Le regard ailleurs.
— C’est fini, j’ai dit. En leur donnant chacune un billet.
— Non, a répondu Natacha. C’est juste monté à bord avec quelqu’un d’autre.
Et elle avait raison.
Le Russ n’oublie rien.

(à suivre)
Pas là juste pour les jolies  photos...
Tu l'as lue ? alors lâche un mot, un avis, un claque ou un frisson. Merci

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Bonjour très très bonne histoire

Merci Philippe, j'ai déjà écris mes aventures complètes que tu peux retrouver sous mon pseudo sur Inkitt et Wattpad

Bises à toi

Kris

Histoire Erotique
Encore une histoire plus qu'originale, encore parfaitement écrite, encore parfaite !
Un érotisme subtil, des femmes et hommes originaux par leur métier et leur sexe...

Tu as l'obligation maintenant de poursuivre tes magnifiques histoires !.. En réfléchissant également à l'écriture de vrais livres érotiques !

Bien à toi,

Philippe



Texte coquin : LE RUSS - CHAPITRE 3
Histoire sexe : Une rose rouge
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