LE RUSS - CHAPITRE 5

Récit érotique écrit par Miss_Sexcret [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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LE RUSS - CHAPITRE 5
LE RUSS
CHAPITRE V : SILENCES ET TENTATIONS
LE LENDEMAIN
Quand je suis rentrée à la cabine à l’aube, elles dormaient encore.
Enfin, je croyais.
Mais à peine la porte refermée, Natacha a ouvert un œil, puis Ksiusha s’est retournée dans le lit. Nus sous le drap. Les cheveux en bataille. Deux corps emmêlés dans une chaleur moite.
Un silence gêné a flotté dans la cabine.
— Salut, ai-je lancé d’une voix basse, en attrapant une serviette pour aller à la douche.
Ksiusha s’est assise dans le lit, les seins à l’air, les yeux encore gonflés de sommeil.
— T’as pas dormi ici, a-t-elle dit.
— Non.
Natacha a soupiré. Elle s’est levée, a attrapé sa culotte et un t-shirt.
— On pensait que tu dormais déjà quand on est rentrées… on voulait pas…
— C’est rien, ai-je coupé. Je vous ai vues. Pas longtemps. Mais je vous ai vues.
Petit silence.
Ksiusha a esquissé un sourire timide.
— C’était… un peu spontané.
— Et un peu bruyant, ai-je soufflé en souriant malgré moi.
On a ri. Toutes les trois.
C’était gênant, mais pas grave. On se connaissait. On savait ce que c’était, le Russ. Ce genre de choses arrivait. La chaleur, l’alcool, les nuits pleines… le désir flottait partout. C’était une bulle flottante de liberté.
Je suis allée me doucher. L’eau m’a nettoyée du foutre de Yura, mais pas du trouble.
Plus tard, sur le pont, je les ai croisés.
Le couple. Le jeune couple.
Lui, accoudé à la rambarde. Elle, seule, qui s’est approchée du buffet.
Elle m’a regardée.
Elle s’est arrêtée près de moi, un smoothie à la main. Ses yeux étaient clairs, gris peut-être, avec des reflets métalliques. Et ce regard… perçant. Confiant.
— Salut, a-t-elle dit.
Je me suis retournée vers elle.
— Salut.
— Je crois qu’on ne s’est pas présentées. Je suis Elina.
Elle a tendu la main.
— Kristina.
Nos doigts se sont frôlés. Sa peau était chaude. Son parfum discret, frais, avec une note sucrée derrière.
Elle m’a regardée, comme si elle cherchait quelque chose dans mon visage.
— Tu fais partie de l’équipage ?
— Serveuse, oui. Bar, restaurant, événements.
— Tu étais là hier soir… à la soirée ?
— Oui.
Elle a souri doucement.
— C’était joli. Cette robe noire.
Je n’ai rien dit. Mes joues ont dû trahir ma mémoire de la nuit.
Elle a penché légèrement la tête.
— Tu… étais aussi dehors hier, un peu plus tard, non ?
J’ai hésité. Je ne savais pas mentir.
— Oui.
Silence.
Elle m’a observée. Sans aucune gêne.
— Tu nous as vus.
Ce n’était pas une question.
Je n’ai pas répondu. Juste baissé les yeux.
Elle s’est rapprochée d’un pas.
— Ça t’a dérangée ?
— Non… j’ai juste… c’était pas prévu.
Elle a souri. Doucement.
— J’aime bien quand on regarde. Enfin… quand c’est quelqu’un qui me plaît.
Elle a bu une gorgée de smoothie, sans me lâcher du regard.
— Si t’as envie de nous revoir… tu peux venir ce soir. Dans notre cabine, la 223. Y a un fauteuil, juste en face du lit. Ce sera plus confortable que le pont.
Et elle est repartie.
Simplement.
Moi, j’étais là. Debout. Paralysée. Tremblante.
Une part de moi criait non, l’autre déjà oui.
LA 223
J’ai quitté ma cabine sans bruit.
Les filles pensaient que j’allais prendre l’air. Et c’était vrai, d’une certaine façon. Mais ce que je respirais, ce soir, ce n’était pas la brise marine.
C’était l’odeur du sexe.
J’avais mis une robe fluide, sans soutien-gorge, sans culotte. Mon corps vibrait encore des images de la nuit précédente. J’étais déjà mouillée en descendant les escaliers.
La cabine 223
Une porte. Un battement de cœur. Puis deux coups.
Elle m’a ouvert. Elina.
Sublime.
Nue sous une robe de chambre en satin noir qui glissait déjà de son épaule. Elle n’a rien dit. Elle s’est contentée d’un sourire… puis d’un geste. La main ouverte, paume vers l’intérieur.
Entre.
La cabine sentait le vin, la cire, et le foutre. Les rideaux étaient tirés, la lumière tamisée. Lui, allongé sur le lit, complètement nu, déjà bandé. Sa queue dressée reposait contre son ventre, brillante d’un peu de lubrifiant ou de salive — peut-être la sienne.
Un fauteuil était placé au pied du lit, à deux mètres à peine.
Juste pour moi.
Je me suis assise.
— Pas un mot, m’a dit Elina. Juste tes yeux.
Elle est montée sur le lit, comme sur une scène. Et là, lentement, elle a retiré sa robe. Elle était nue, magnifique, peau satinée, seins lourds, hanches larges, cuisses fermes.
— Elle nous regarde, chéri. Tu la sens ?
— Je la sens mouiller d’ici.
Elle a ri. Et s’est penchée sur lui.
— Alors regarde, Kristina.
Et elle l’a englouti.
D’un coup. Sans prévenir.
Sa bouche a glissé sur lui avec une maîtrise insolente. Bruits mouillés, coups de langue circulaires, gorge ouverte. Il gémissait déjà. Ses doigts dans ses cheveux, son bassin qui montait à sa rencontre.
— Regarde-la me sucer. Regarde comme elle adore ça.
Je ne bougeais pas. Je ne respirais presque plus. Mes cuisses se frottaient l’une contre l’autre. Ma robe me collait à la peau.
Puis elle s’est relevée. Et s’est assise à califourchon sur lui, le prenant en elle d’un seul mouvement, profond, humide, vorace.
— Mmmh… putain… cette bite…
Elle roulait des hanches comme une danseuse. Sensuelle, lente. Sa main droite jouait avec son clitoris, la gauche caressait ses seins en les offrant vers moi.
— Tu la veux toi aussi, hein Kristina ? Tu veux cette queue en toi ?
Elle le montait avec puissance maintenant. Bruits de succion, de claquements. Leurs corps ruisselaient. Lui gémissait, la tenait par les hanches, lui murmurait à l’oreille.
— J’vais te faire jouir comme une chienne. Tu veux que ta petite spectatrice te voie venir comme une salope ?
— Oui… qu’elle voie tout… fais-moi jouir devant elle…
Elle s’est cambrée. A tremblé. Elle jouissait, là, vraiment. Le corps secoué. Elle criait son orgasme.
— Je mouille ! Putain j’jouis sur ta bite !
Je crois que j’ai gémi aussi. Silencieusement. Mon sexe coulait. Ma culotte imaginaire était trempée.
Mais ce n’était pas fini.
Il l’a renversée. L’a mise sur le dos. Et il a pris le relais.
Il l’a enfilée à grandes giclées. Coup sur coup. Son ventre heurtant son pubis. Sa queue claquant dans sa chatte trempée. Les couinements. Les mots crus.
— J’t’encule la chatte devant elle, t’aimes ça ?
— Oui ! Baise-moi pour elle ! Plus fort ! Qu’elle voie comme j’aime ton jus sur moi !
— Tu veux mon sperme, hein ? Où tu le veux ?
— Sur mes seins ! Gicle-moi sur les seins, qu’elle regarde bien !
Il s’est redressé. A reculé. A commencé à se branler fort, son gland énorme prêt à exploser.
Et moi… je ne respirais plus.
— Ouvre les yeux, Kristina, a murmuré Elina. C’est pour toi…
Et il a éjaculé.
Violent. Puissant. Plusieurs jets blancs qui ont éclaboussé la gorge, les tétons, la bouche d’Elina. Elle a tendu la langue. En a avalé un peu. En a étalé le reste sur ses seins, comme une offrande.
— Elle regarde, dit-elle, haletante. Tu crois qu’elle s’est touchée ?
Je ne m’étais pas touchée.
Mais j’étais au bord du gouffre.
Je me suis levée, tremblante.
— Tu peux revenir quand tu veux, a murmuré Elina en se caressant encore.
— Même… participer, ajouta son mari en souriant.
Mais je n’ai rien répondu.
Je suis sortie de leur cabine en titubant presque.
Mes jambes tremblaient. Ma culotte (imaginaire) était inondée. Mon sexe palpitait. Mon souffle court. J’avais besoin d’une chose.
Lui.
Yura. Encore. Maintenant.
Je n’ai pas réfléchi. Pieds nus presque. Robe froissée. Tétons durs sous le tissu.
Je suis descendue les escaliers à toute vitesse, comme une chatte en chaleur. Ma main sur la rambarde, l’autre entre mes cuisses, presque. Mon corps n’était qu’une torche vive.
Je n’ai pas frappé.
J’ai ouvert directement.
Yura s’est redressé d’un coup, torse nu, en caleçon, les écouteurs dans les oreilles. Il m’a vue.
— Snegurochka ...Encore ?
Mais il n’était pas seul.
Kolia.
Son coloc. Le mécano. Immense. Large. Les bras couverts de tatouages, un débardeur noir tendu sur ses épaules monstrueuses. Il bricolait un boîtier ouvert sur la table basse, mais quand je suis entrée, il s’est arrêté net.
Ses yeux se sont posés sur moi.
Sur mes joues rouges.
Sur ma robe qui collait à mon ventre.
Sur mes cuisses nues.
Sur mon regard en feu.
Je n’ai rien dit.
J’ai verrouillé la porte derrière moi.
Puis j’ai attrapé Yura par la nuque, l’ai poussé sur le lit et me suis jetée sur lui, bouche ouverte, langue contre langue, mes hanches déjà en mouvement contre son bassin.
— Putain… t’es trempée, a-t-il soufflé entre deux gémissements.
— Je viens de voir un porno en live… et j’ai besoin de ta bite.
Je l’ai déshabillé d’un coup sec. Son caleçon a volé. Sa queue était déjà là, grosse, dure, prête. J’ai grimpé sur lui, nue sous ma robe, et me suis empalée sans retenue.
— Mmmmh… oh bordel…
Mes mains sur ses pectoraux. Mes hanches qui roulaient comme une salope en transe. Je le montais comme une droguée de foutre, sans pudeur, sans retenue.
Kolia ne bougeait pas. Mais ses yeux me dévoraient.
— Elle est déchaînée, dit-il en riant.
Je me suis tournée vers lui, les seins bondissants, la queue de Yura plantée en moi jusqu’à la garde.
— Tu veux regarder ? Regarde bien.
Je me suis relevée légèrement, pour qu’il voie tout. Ma chatte trempée, la bite de Yura qui entrait, sortait, lentement, poisseuse de mouille.
Puis j’ai regardé Kolia droit dans les yeux.
Et j’ai dit :
— Ou viens nous rejoindre.
Silence.
Yura a levé les yeux vers moi.
— Tu… tu veux qu’il… ?
— Je veux vous deux.
Je suis descendue de Yura, me suis agenouillée entre leurs lits. Ma bouche sur l’un, ma main sur l’autre. La queue de Yura dans ma gorge. Celle de Kolia dans ma paume, immense, lourde, chaude.
— Baisez-moi. Tous les deux. Je suis à vous.
La queue de Yura, dure, tendue, glissant dans ma gorge.
Et ma main secouait celle de Kolia, de plus en plus raide, qui pulse déjà sous mes doigts.
Ils gémissent tous les deux. Et moi, je suis à genoux, nue, offerte, comme une putain volontaire.
— Elle suce comme une pro, putain, grogne Yura.
— Regarde comme elle bave sur ta queue, cette salope, ajoute Kolia.
Je relève les yeux vers eux. Mes lèvres pleines de salive. Mon regard brûlant.
Je prends Kolia en bouche à son tour. Impossible de le prendre en entier. Il est trop gros. Je le lèche, le pompe, le suce avec bruit pendant que ma main branle Yura sans relâche.
— J’veux me faire remplir, ai-je grogné entre deux gorgées.
Ils se regardent.
Kolia s’assoit sur le lit. Yura s’approche derrière moi.
Je grimpe à califourchon sur Kolia, et je l’avale d’un coup. Ma chatte est trempée, affamée, prête à l’engloutir.
Mais je me cambre aussitôt.
Offerte. Mon cul levé.
Yura me crache dans la raie, m’écarte d’une main énorme, et glisse un doigt, puis deux dans ma rondelle.
Je hurle.
— Oh oui… là ! Baise-moi le cul, vas-y, je le veux !
— T’es qu’une chienne, dit-il en grognant.
— Votre chienne, oui…
Il crache encore. Sa grosse queue contre mon anus.
Et il me pénètre.
Lentement au début. Puis d’un coup.
Je hurle.
La queue énorme de Kolia en moi. Celle de Kolia dans mon cul. Je suis prise. Empalée. Doublement. Étirée. Déchirée de plaisir.
Ils me pilonnent ensemble. Kolia me tient les seins. Yura me martèle le cul. Mes cris se mélangent à leurs râles.
— Tu la sens ? crie Kolia. Elle te serre ?
— Elle m’aspire ! Cette salope aime ça !
— J’vais jouir, j’vais jouir ! hurle Kolia.
— Pas dedans… sur moi !
Il se retire. Yura continue à me baiser le cul, violemment.
Kolia se branle devant mon visage.
Je tire la langue. J’ouvre la bouche.
— Oui, vas-y… fous-moi ton jus.
Et il explose. Des jets chauds sur ma langue, sur mes joues, sur mes seins. Je ris entre deux gorgées de sperme.
Puis Yura grogne. Se retire à temps.
Et me gicle sur le dos, la croupe, la nuque. Des litres.
Je suis couverte.
Je m’effondre sur le lit, haletante, salie, tremblante.
Baisée.
Par deux mâles.
Et je souris.
— Ok. Là je suis bien.
SILENCES ET TENTATIONS
Deux jours ont passé.
Le Russ a continué sa route. Soleil, petits-déjeuners au pont, sourires polis. Le genre de calme apparent qui cache des remous sous la surface.
Natacha et Ksiusha sont collées.
Depuis cette fameuse nuit, elles dorment ensemble, se touchent du regard, se cherchent du bout des doigts pendant les pauses. Elles ne disent rien, mais tout le monde a compris. Elles sont bien. Ensemble. Et moi, quelque part, ça me serre un peu le cœur.
Yura ? Je l’ai évité.
Pas volontairement. Pas par honte. Mais… une gêne s’est installée. Entre nous. Il me sourit parfois. Un regard. Un "salut" du coin des lèvres. Mais rien de plus.
Kolia, lui, baisse les yeux quand il me croise. Et moi… je sens encore ses mains sur mes hanches. Sa queue énorme entre mes fesses. Je mouille rien qu’en y pensant. Et je fais semblant de rien.
Mais il y a elle.
Elina.
Toujours sublime. Toujours sûre d’elle. Une robe légère le jour, un regard de louve la nuit. Elle me parle souvent maintenant. Pas beaucoup. Mais précisément.
Ce midi, au buffet, elle s’est approchée, un petit sourire en coin.
— Kristina… j’ai une envie.
— Mmh ? ai-je soufflé, nerveuse.
— Une envie de toi. Mais cette fois, juste nous deux. Enfin… nous deux et quelques accessoires.
J’ai levé les yeux. Elle a penché la tête.
— J’ai ce qu’il faut. Gode double, vibros, plugs, lubrifiants… si tu veux, ce soir, je te montre.
Elle m’a lancé un clin d’œil, puis elle est repartie, un fruit à la main.
J’étais tremblante. J’avais chaud entre les cuisses. Et je savais déjà que j’allais dire oui.
Plus tard, dans la cabine, pendant qu’on se changeait, j’ai craqué.
— Les filles… j’vous raconte un truc ?
Natacha s’est retournée, un t-shirt à moitié enfilé.
— Encore un ? Tu vis plus qu’un roman, toi.
— Elina m’a proposé un plan à deux.
— La blonde de la cabine 223 ? demanda Ksiusha, sourcils levés.
— Elle-même. Et elle est équipée.
Silence.
Puis un rire. Un fou rire.
— Tu vas y aller ? me demande Natacha en se couchant sur le lit.
— Je sais pas… j’ai jamais… enfin pas comme ça… avec des sextoys et…
— Tu vas y aller, a coupé Ksiusha en souriant. Et tu vas adorer.
— Et après tu nous raconteras tout, ajoute Natacha.
Je me suis mordu la lèvre.
Oui.
J’irai.
(à suivre)
Pas là juste pour les jolies photos...
Tu l'as lue ? alors lâche un mot, un avis, un claque ou un frisson. Merci
CHAPITRE V : SILENCES ET TENTATIONS
LE LENDEMAIN
Quand je suis rentrée à la cabine à l’aube, elles dormaient encore.
Enfin, je croyais.
Mais à peine la porte refermée, Natacha a ouvert un œil, puis Ksiusha s’est retournée dans le lit. Nus sous le drap. Les cheveux en bataille. Deux corps emmêlés dans une chaleur moite.
Un silence gêné a flotté dans la cabine.
— Salut, ai-je lancé d’une voix basse, en attrapant une serviette pour aller à la douche.
Ksiusha s’est assise dans le lit, les seins à l’air, les yeux encore gonflés de sommeil.
— T’as pas dormi ici, a-t-elle dit.
— Non.
Natacha a soupiré. Elle s’est levée, a attrapé sa culotte et un t-shirt.
— On pensait que tu dormais déjà quand on est rentrées… on voulait pas…
— C’est rien, ai-je coupé. Je vous ai vues. Pas longtemps. Mais je vous ai vues.
Petit silence.
Ksiusha a esquissé un sourire timide.
— C’était… un peu spontané.
— Et un peu bruyant, ai-je soufflé en souriant malgré moi.
On a ri. Toutes les trois.
C’était gênant, mais pas grave. On se connaissait. On savait ce que c’était, le Russ. Ce genre de choses arrivait. La chaleur, l’alcool, les nuits pleines… le désir flottait partout. C’était une bulle flottante de liberté.
Je suis allée me doucher. L’eau m’a nettoyée du foutre de Yura, mais pas du trouble.
Plus tard, sur le pont, je les ai croisés.
Le couple. Le jeune couple.
Lui, accoudé à la rambarde. Elle, seule, qui s’est approchée du buffet.
Elle m’a regardée.
Elle s’est arrêtée près de moi, un smoothie à la main. Ses yeux étaient clairs, gris peut-être, avec des reflets métalliques. Et ce regard… perçant. Confiant.
— Salut, a-t-elle dit.
Je me suis retournée vers elle.
— Salut.
— Je crois qu’on ne s’est pas présentées. Je suis Elina.
Elle a tendu la main.
— Kristina.
Nos doigts se sont frôlés. Sa peau était chaude. Son parfum discret, frais, avec une note sucrée derrière.
Elle m’a regardée, comme si elle cherchait quelque chose dans mon visage.
— Tu fais partie de l’équipage ?
— Serveuse, oui. Bar, restaurant, événements.
— Tu étais là hier soir… à la soirée ?
— Oui.
Elle a souri doucement.
— C’était joli. Cette robe noire.
Je n’ai rien dit. Mes joues ont dû trahir ma mémoire de la nuit.
Elle a penché légèrement la tête.
— Tu… étais aussi dehors hier, un peu plus tard, non ?
J’ai hésité. Je ne savais pas mentir.
— Oui.
Silence.
Elle m’a observée. Sans aucune gêne.
— Tu nous as vus.
Ce n’était pas une question.
Je n’ai pas répondu. Juste baissé les yeux.
Elle s’est rapprochée d’un pas.
— Ça t’a dérangée ?
— Non… j’ai juste… c’était pas prévu.
Elle a souri. Doucement.
— J’aime bien quand on regarde. Enfin… quand c’est quelqu’un qui me plaît.
Elle a bu une gorgée de smoothie, sans me lâcher du regard.
— Si t’as envie de nous revoir… tu peux venir ce soir. Dans notre cabine, la 223. Y a un fauteuil, juste en face du lit. Ce sera plus confortable que le pont.
Et elle est repartie.
Simplement.
Moi, j’étais là. Debout. Paralysée. Tremblante.
Une part de moi criait non, l’autre déjà oui.
LA 223
J’ai quitté ma cabine sans bruit.
Les filles pensaient que j’allais prendre l’air. Et c’était vrai, d’une certaine façon. Mais ce que je respirais, ce soir, ce n’était pas la brise marine.
C’était l’odeur du sexe.
J’avais mis une robe fluide, sans soutien-gorge, sans culotte. Mon corps vibrait encore des images de la nuit précédente. J’étais déjà mouillée en descendant les escaliers.
La cabine 223
Une porte. Un battement de cœur. Puis deux coups.
Elle m’a ouvert. Elina.
Sublime.
Nue sous une robe de chambre en satin noir qui glissait déjà de son épaule. Elle n’a rien dit. Elle s’est contentée d’un sourire… puis d’un geste. La main ouverte, paume vers l’intérieur.
Entre.
La cabine sentait le vin, la cire, et le foutre. Les rideaux étaient tirés, la lumière tamisée. Lui, allongé sur le lit, complètement nu, déjà bandé. Sa queue dressée reposait contre son ventre, brillante d’un peu de lubrifiant ou de salive — peut-être la sienne.
Un fauteuil était placé au pied du lit, à deux mètres à peine.
Juste pour moi.
Je me suis assise.
— Pas un mot, m’a dit Elina. Juste tes yeux.
Elle est montée sur le lit, comme sur une scène. Et là, lentement, elle a retiré sa robe. Elle était nue, magnifique, peau satinée, seins lourds, hanches larges, cuisses fermes.
— Elle nous regarde, chéri. Tu la sens ?
— Je la sens mouiller d’ici.
Elle a ri. Et s’est penchée sur lui.
— Alors regarde, Kristina.
Et elle l’a englouti.
D’un coup. Sans prévenir.
Sa bouche a glissé sur lui avec une maîtrise insolente. Bruits mouillés, coups de langue circulaires, gorge ouverte. Il gémissait déjà. Ses doigts dans ses cheveux, son bassin qui montait à sa rencontre.
— Regarde-la me sucer. Regarde comme elle adore ça.
Je ne bougeais pas. Je ne respirais presque plus. Mes cuisses se frottaient l’une contre l’autre. Ma robe me collait à la peau.
Puis elle s’est relevée. Et s’est assise à califourchon sur lui, le prenant en elle d’un seul mouvement, profond, humide, vorace.
— Mmmh… putain… cette bite…
Elle roulait des hanches comme une danseuse. Sensuelle, lente. Sa main droite jouait avec son clitoris, la gauche caressait ses seins en les offrant vers moi.
— Tu la veux toi aussi, hein Kristina ? Tu veux cette queue en toi ?
Elle le montait avec puissance maintenant. Bruits de succion, de claquements. Leurs corps ruisselaient. Lui gémissait, la tenait par les hanches, lui murmurait à l’oreille.
— J’vais te faire jouir comme une chienne. Tu veux que ta petite spectatrice te voie venir comme une salope ?
— Oui… qu’elle voie tout… fais-moi jouir devant elle…
Elle s’est cambrée. A tremblé. Elle jouissait, là, vraiment. Le corps secoué. Elle criait son orgasme.
— Je mouille ! Putain j’jouis sur ta bite !
Je crois que j’ai gémi aussi. Silencieusement. Mon sexe coulait. Ma culotte imaginaire était trempée.
Mais ce n’était pas fini.
Il l’a renversée. L’a mise sur le dos. Et il a pris le relais.
Il l’a enfilée à grandes giclées. Coup sur coup. Son ventre heurtant son pubis. Sa queue claquant dans sa chatte trempée. Les couinements. Les mots crus.
— J’t’encule la chatte devant elle, t’aimes ça ?
— Oui ! Baise-moi pour elle ! Plus fort ! Qu’elle voie comme j’aime ton jus sur moi !
— Tu veux mon sperme, hein ? Où tu le veux ?
— Sur mes seins ! Gicle-moi sur les seins, qu’elle regarde bien !
Il s’est redressé. A reculé. A commencé à se branler fort, son gland énorme prêt à exploser.
Et moi… je ne respirais plus.
— Ouvre les yeux, Kristina, a murmuré Elina. C’est pour toi…
Et il a éjaculé.
Violent. Puissant. Plusieurs jets blancs qui ont éclaboussé la gorge, les tétons, la bouche d’Elina. Elle a tendu la langue. En a avalé un peu. En a étalé le reste sur ses seins, comme une offrande.
— Elle regarde, dit-elle, haletante. Tu crois qu’elle s’est touchée ?
Je ne m’étais pas touchée.
Mais j’étais au bord du gouffre.
Je me suis levée, tremblante.
— Tu peux revenir quand tu veux, a murmuré Elina en se caressant encore.
— Même… participer, ajouta son mari en souriant.
Mais je n’ai rien répondu.
Je suis sortie de leur cabine en titubant presque.
Mes jambes tremblaient. Ma culotte (imaginaire) était inondée. Mon sexe palpitait. Mon souffle court. J’avais besoin d’une chose.
Lui.
Yura. Encore. Maintenant.
Je n’ai pas réfléchi. Pieds nus presque. Robe froissée. Tétons durs sous le tissu.
Je suis descendue les escaliers à toute vitesse, comme une chatte en chaleur. Ma main sur la rambarde, l’autre entre mes cuisses, presque. Mon corps n’était qu’une torche vive.
Je n’ai pas frappé.
J’ai ouvert directement.
Yura s’est redressé d’un coup, torse nu, en caleçon, les écouteurs dans les oreilles. Il m’a vue.
— Snegurochka ...Encore ?
Mais il n’était pas seul.
Kolia.
Son coloc. Le mécano. Immense. Large. Les bras couverts de tatouages, un débardeur noir tendu sur ses épaules monstrueuses. Il bricolait un boîtier ouvert sur la table basse, mais quand je suis entrée, il s’est arrêté net.
Ses yeux se sont posés sur moi.
Sur mes joues rouges.
Sur ma robe qui collait à mon ventre.
Sur mes cuisses nues.
Sur mon regard en feu.
Je n’ai rien dit.
J’ai verrouillé la porte derrière moi.
Puis j’ai attrapé Yura par la nuque, l’ai poussé sur le lit et me suis jetée sur lui, bouche ouverte, langue contre langue, mes hanches déjà en mouvement contre son bassin.
— Putain… t’es trempée, a-t-il soufflé entre deux gémissements.
— Je viens de voir un porno en live… et j’ai besoin de ta bite.
Je l’ai déshabillé d’un coup sec. Son caleçon a volé. Sa queue était déjà là, grosse, dure, prête. J’ai grimpé sur lui, nue sous ma robe, et me suis empalée sans retenue.
— Mmmmh… oh bordel…
Mes mains sur ses pectoraux. Mes hanches qui roulaient comme une salope en transe. Je le montais comme une droguée de foutre, sans pudeur, sans retenue.
Kolia ne bougeait pas. Mais ses yeux me dévoraient.
— Elle est déchaînée, dit-il en riant.
Je me suis tournée vers lui, les seins bondissants, la queue de Yura plantée en moi jusqu’à la garde.
— Tu veux regarder ? Regarde bien.
Je me suis relevée légèrement, pour qu’il voie tout. Ma chatte trempée, la bite de Yura qui entrait, sortait, lentement, poisseuse de mouille.
Puis j’ai regardé Kolia droit dans les yeux.
Et j’ai dit :
— Ou viens nous rejoindre.
Silence.
Yura a levé les yeux vers moi.
— Tu… tu veux qu’il… ?
— Je veux vous deux.
Je suis descendue de Yura, me suis agenouillée entre leurs lits. Ma bouche sur l’un, ma main sur l’autre. La queue de Yura dans ma gorge. Celle de Kolia dans ma paume, immense, lourde, chaude.
— Baisez-moi. Tous les deux. Je suis à vous.
La queue de Yura, dure, tendue, glissant dans ma gorge.
Et ma main secouait celle de Kolia, de plus en plus raide, qui pulse déjà sous mes doigts.
Ils gémissent tous les deux. Et moi, je suis à genoux, nue, offerte, comme une putain volontaire.
— Elle suce comme une pro, putain, grogne Yura.
— Regarde comme elle bave sur ta queue, cette salope, ajoute Kolia.
Je relève les yeux vers eux. Mes lèvres pleines de salive. Mon regard brûlant.
Je prends Kolia en bouche à son tour. Impossible de le prendre en entier. Il est trop gros. Je le lèche, le pompe, le suce avec bruit pendant que ma main branle Yura sans relâche.
— J’veux me faire remplir, ai-je grogné entre deux gorgées.
Ils se regardent.
Kolia s’assoit sur le lit. Yura s’approche derrière moi.
Je grimpe à califourchon sur Kolia, et je l’avale d’un coup. Ma chatte est trempée, affamée, prête à l’engloutir.
Mais je me cambre aussitôt.
Offerte. Mon cul levé.
Yura me crache dans la raie, m’écarte d’une main énorme, et glisse un doigt, puis deux dans ma rondelle.
Je hurle.
— Oh oui… là ! Baise-moi le cul, vas-y, je le veux !
— T’es qu’une chienne, dit-il en grognant.
— Votre chienne, oui…
Il crache encore. Sa grosse queue contre mon anus.
Et il me pénètre.
Lentement au début. Puis d’un coup.
Je hurle.
La queue énorme de Kolia en moi. Celle de Kolia dans mon cul. Je suis prise. Empalée. Doublement. Étirée. Déchirée de plaisir.
Ils me pilonnent ensemble. Kolia me tient les seins. Yura me martèle le cul. Mes cris se mélangent à leurs râles.
— Tu la sens ? crie Kolia. Elle te serre ?
— Elle m’aspire ! Cette salope aime ça !
— J’vais jouir, j’vais jouir ! hurle Kolia.
— Pas dedans… sur moi !
Il se retire. Yura continue à me baiser le cul, violemment.
Kolia se branle devant mon visage.
Je tire la langue. J’ouvre la bouche.
— Oui, vas-y… fous-moi ton jus.
Et il explose. Des jets chauds sur ma langue, sur mes joues, sur mes seins. Je ris entre deux gorgées de sperme.
Puis Yura grogne. Se retire à temps.
Et me gicle sur le dos, la croupe, la nuque. Des litres.
Je suis couverte.
Je m’effondre sur le lit, haletante, salie, tremblante.
Baisée.
Par deux mâles.
Et je souris.
— Ok. Là je suis bien.
SILENCES ET TENTATIONS
Deux jours ont passé.
Le Russ a continué sa route. Soleil, petits-déjeuners au pont, sourires polis. Le genre de calme apparent qui cache des remous sous la surface.
Natacha et Ksiusha sont collées.
Depuis cette fameuse nuit, elles dorment ensemble, se touchent du regard, se cherchent du bout des doigts pendant les pauses. Elles ne disent rien, mais tout le monde a compris. Elles sont bien. Ensemble. Et moi, quelque part, ça me serre un peu le cœur.
Yura ? Je l’ai évité.
Pas volontairement. Pas par honte. Mais… une gêne s’est installée. Entre nous. Il me sourit parfois. Un regard. Un "salut" du coin des lèvres. Mais rien de plus.
Kolia, lui, baisse les yeux quand il me croise. Et moi… je sens encore ses mains sur mes hanches. Sa queue énorme entre mes fesses. Je mouille rien qu’en y pensant. Et je fais semblant de rien.
Mais il y a elle.
Elina.
Toujours sublime. Toujours sûre d’elle. Une robe légère le jour, un regard de louve la nuit. Elle me parle souvent maintenant. Pas beaucoup. Mais précisément.
Ce midi, au buffet, elle s’est approchée, un petit sourire en coin.
— Kristina… j’ai une envie.
— Mmh ? ai-je soufflé, nerveuse.
— Une envie de toi. Mais cette fois, juste nous deux. Enfin… nous deux et quelques accessoires.
J’ai levé les yeux. Elle a penché la tête.
— J’ai ce qu’il faut. Gode double, vibros, plugs, lubrifiants… si tu veux, ce soir, je te montre.
Elle m’a lancé un clin d’œil, puis elle est repartie, un fruit à la main.
J’étais tremblante. J’avais chaud entre les cuisses. Et je savais déjà que j’allais dire oui.
Plus tard, dans la cabine, pendant qu’on se changeait, j’ai craqué.
— Les filles… j’vous raconte un truc ?
Natacha s’est retournée, un t-shirt à moitié enfilé.
— Encore un ? Tu vis plus qu’un roman, toi.
— Elina m’a proposé un plan à deux.
— La blonde de la cabine 223 ? demanda Ksiusha, sourcils levés.
— Elle-même. Et elle est équipée.
Silence.
Puis un rire. Un fou rire.
— Tu vas y aller ? me demande Natacha en se couchant sur le lit.
— Je sais pas… j’ai jamais… enfin pas comme ça… avec des sextoys et…
— Tu vas y aller, a coupé Ksiusha en souriant. Et tu vas adorer.
— Et après tu nous raconteras tout, ajoute Natacha.
Je me suis mordu la lèvre.
Oui.
J’irai.
(à suivre)
Pas là juste pour les jolies photos...
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