Le Tour de France... du sexe

Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 304 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.5
- • L'ensemble des récits érotiques de Micky ont reçu un total de 2 803 709 visites.

Cette histoire de sexe a été affichée 728 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Le Tour de France... du sexe
C'était un temps que les moins de 40 ans ne pouvaient pas connaitre. Sur le Tour de France, une brigade essentiellement féminine de ce qui était alors les PTT assurait l'assistance technique de la presse pour l'envoi des articles. Les femmes enregistraient les demandes téléphoniques, assuraient la transmission des fax, bref nouaient avec la gent journalistique des relations qui devenaient à la longue de plus en plus intimes, selon le processus plus classique des communautés itinérantes.
Agée à l'époque de 43 ans, Céline occupait un de ces postes. Blonde à cheveux mi-longs, le corps charnu mais sans excès, elle répondait toujours avec le sourire aux demandes parfois exigeantes de ses interlocuteurs en matière de liaisons téléphoniques. C'est ainsi qu'elle noua des contacts emprunts de sympathie avec un quadragénaire belge prénommé Wout qui affichait ostensiblement sa musculature par des débardeurs et des shorts, le Tour de France n'étant pas à cheval sur les principes en matière de tenue si on n'appartenait pas à l'organisation.
Mariée et mère de famille, Céline s'échappait pendant plus de trois semaines du giron familial, comme la plupart de ses collègues, ce qui arrondissait ses revenus, motivation principale de cette vie nomade et justifiait son absence prolongée, en particulier vis à vis de son époux. La contrepartie était des journées à rallonge qui s'achevaient souvent fort tard, des transferts fatigants, et des hébergements de qualité aléatoire, partagés avec une collègue. La colocataire, si on peut dire, de Céline, s'appelait Rachel, plus âgée de dix ans, du genre BCBG avec des tenues toujours soignées et des coiffures impeccables, alors que Céline se contentait le plus souvent de robes légères à boutons. Robes qu'elle ouvrait assez généreusement en haut, pour se donner un peu d'air dans des atmosphères confinées, dévoilant un profond sillon mammaire qui donnait à penser à ses interlocuteurs, en particulier Wout, on va y revenir.
Les premiers jours du Tour, il s'agissait de se mettre dans le rythme et tout le monde pensait boulot. Puis les jours passant, une certaine détente se faisait jour. Eloignés du contexte familial, les uns et les autres se laissaient souvent aller à des attitudes de séduction, les dames des PTT constituant une cible privilégiée, indépendamment de leur physique, pas toujours attractif auprès de l'élément mâle. Mais la chaleur, la tension permanente, le besoin de dérivatif, tout finissait par concourir pour relâcher les liens conjugaux.
Nature généreuse et sensuelle, Céline résistait de plus en plus difficilement à la drague insistante du journaliste flamand, lequel avait posé ses jalons très tôt pour dissuader toute concurrence. Certes, commettre l'adultère la gênait un peu, surtout quand elle avait son mari au bout du fil pour prendre des nouvelles de la famille. Mais de savoir que certaines collègues moins jolies qu'elle se faisaient culbuter sans états d'âme et la volonté du très viril Wout de lui montrer son intérêt pressant et croissant, ce qui demeurait flatteur vu qu'elle n'était plus une jeune fille, relâchaient peu à peu ses scrupules.
D'autant que son mari n'était plus présent pour assouvir ses pulsions au minimum hebdomadaires. Car la quarantaine rayonnante de Céline s'accompagnait de besoins sexuels que l'été rendait encore plus envahissants. Elle ressentait de plus en plus au fil des étapes un vide dans son bas-ventre que seul un chibre épais à bout rose pouvait combler. Elle en avait mal aux seins et ses cuisses s'ouvraient spasmodiquement sous la table, quelques boutons du bas de la robe ayant sauté, ce que n'avaient pas manqué de remarquer certains observateurs mâles, laissant tomber leur stylo à la table voisine pour découvrir la couleur de son slip. Céline s'en amusait et faisait mine de ne pas s'en apercevoir. Mais elle regardait les muscles de Wout avec une envie de femme désireuse d'en savoir plus. Elle n'avait pas spécialement envie de faire l'amour avec lui. Elle avait envie de baiser avec lui. De se faire écarteler et pilonner, et pas en cinq minutes. Evidemment, il s'en apercevait à voir son oeil gourmand et il était en transes. Il rêvait de tout ce qu'il allait lui faire s'il parvenait à la mettre à poil. Et la qualité de ses articles se ressentait de ses obsessions.
Lorsqu'il lui souffla qu'il désirait absolument passer un moment avec elle, elle ne fit pas la chochotte. Son sourire valait approbation. Mais le plus difficile rester à faire : trouver le temps et l'endroit idoine. Le caractère itinérant des suiveurs du Tour rendait compliqué les conjonction des lieux et des horaires. La deuxième difficulté était de trouver le lit, sachant que Céline cohabitait avec Rachel et celle-ci l'avait prévenu qu'il était hors de question qu'elle lui laisse la piaule pour s'envoyer en l'air, lorsqu'elle lui avait avoué ses projets sexuels, en amie. Et le Flamand se trouvait dans la même situation.
Après s'être copieusement pelotés, robe et braguette ouvertes, dans les toilettes d'un des centres de presse, sans malheureusement pouvoir passer à l'acte vu l'affluence en ces lieux, Wout et Céline jugèrent qu'une belle opportunité se présentait avec l'arrivée dans une grande ville où leurs hébergements seraient enfin proches. Restait le cas Rachel à régler. Wout avait cependant remarqué que l'élégante technicienne des PTT se faisait draguer par un séduisant quinquagénaire de confrère, genre don Juan sur le retour et Français. Certes, elle affectait une indifférence hautaine à ces approches intéressées, mais Céline la sonda pour savoir si, des fois, elle ne serait pas tentée elle aussi pour un petit coup de canif dans son contrat de mariage histoire de soulager un peu ses hormones en paresse forcée. Rachel voulut savoir où voulait en venir sa collègue et celle-ci y alla carrément :
- Je te l'ai déjà dit, j'ai envie de baiser et j'ai besoin de la chambre. Pourquoi tu ne baiserais pas toi aussi en même temps ? Ton chevalier servant ne demande que ça, je l'ai bien vu.
La distinguée quinquagénaire marqua un temps d'arrêt, mit un doigt sur ses lèvres, tapota un peu sa coiffure impeccable et répondit :
- Tiens, oui, pourquoi pas après tout ? Cela me fera un peu de détente.
Céline en resta coite. Elle pensait devoir batailler et probablement obliger sa collègue à vider les lieux le temps d'un coït malgré son refus initial, et découvrait que la perspective d'un plan à quatre devenait parfaitement réalisable pour sa supposée collègue à l'allure si bourgeoise.
- Tu... as envie de baiser avec ce type, vraiment ? s'assura-t-elle.
- J'ai envie de baiser tout court. J'adore ça, tu sais ? Lui ou un autre, peu importe, du moment qu'il a une queue bien raide. Je suis comme toi, en manque, et on n'est pas encore rendues chez nous.
Céline découvrait sa coloc sous un jour pour le moins inattendu...
Dès lors, une large perspective s'ouvrait lors de cette fameuse étape métropolitaine, qui devait arriver dès le lendemain. Wout prévint le don Juan, prénommé Jean-Maurice, qu'ils seraient attendus tous les deux dans le lit jumeau des deux dames et en fut chaleureusement remercié. Ils dîneraient simplement avec elles juste avant à leur hôtel histoire de les préparer mentalement. Mais l'étape du lendemain leur parut très longue. A son issue, la robe à boutons bien ouverte sur le devant de Céline, qui avait poussé le vice jusqu'à ne pas porter de soutif ce jour là, mit tellement la trique à Wout qu'il se demanda s'il n'était pas plus prudent de se masturber avant pour ne pas éjaculer prématurément. Quant à Jean-Maurice, il croisa le regard luisant de Rachel et pressentit grâce à son expérience un incendie sous la glace. Que l'une et l'autre fussent mariées ne faisait qu'ajouter à leur excitation. Ces deux matures voulaient manifestement baiser, point barre. Et ils devraient se monter à la hauteur.
En fait, le diner fut vite expédié. L'attitude des deux techniciennes, oeif vif et lèvres humides, poitrines hautes et bougeant beaucoup sur leur chaise, pouffant et gloussant à la moindre plaisanterie des deux hommes, laissait clairement entrevoir une envie pressante de quitter le restaurant de l'hôtel pour la chambre à l'étage. L'une et l'autre avaient passé l'âge des circonvolutions amoureuses. Ces deux mecs voulaient les baiser ? Alors, qu'est-ce qu'ils attendaient ? Un peu bousculés, les deux prétendants se laissèrent guider vers l'ascenseur dans une tension palpable. Surtout chez les deux mâles alors que les deux matures affectaient une sérénité qui dissimulait un feu intérieur. Elles ne pensaient plus du tout à leur mari, qu'elles avaient d'ailleurs appelé avant le repas comme à l'habitude. Elles espéraient juste que ces deux types allaient les satisfaire pour ne pas regretter d'avoir commis l'adultère, occurrence qui pour le moment les excitait beaucoup. Elles allaient connaitre intimement un autre corps que celui de leur conjoint, un autre comportement au lit, une autre queue, pourquoi ne pas le reconnaitre. Elles s'observeraient aussi et le fait que la collègue le fasse en même temps sur le lit jumeau était plus rassurant que désinhibant. Comme si elle valait caution de leur turpitude très ponctuelle.
Elles firent valser leurs sandales en entrant dans la chambre et Rachel montra à Jean-Maurice la fermeture de sa robe dans son dos pour qu'il tire dessus, ce qu'il fit, découvrant soutif et culotte à dentelles quand la robe fut tombée sur les chevilles. Céline enlaça Wout, une main sur sa braguette histoire de vérifier si le plumage se rapportait au ramage, et l'ouvrit prestement, glissant aussitôt la main dans le slip du Flamand, histoire de lui montrer qu'elle n'était pas entrée pour faire des manières, à 43 ans bien sonnés.
Rachel fut cependant nue avant elle, dévoilant à son futur amant un corps étonnamment ferme avec des seins larges, un ventre à peine bombé et un pubis épais de brune. Coudes sur le lit, cuisses en V, elle le défiait d'un air un peu narquois, attendant de voir ce qu'il allait lui proposer en échange.
Sur le lit voisin, Céline à plat ventre se laissa dépouiller de son slip et se mit à roucouler quand le Flamand fit courir ses lèvres et sa langue de sa nuque à la raie des fesses, ouvrant les deux globes pour lui titiller l'anus.
Puis d'un commun accord, comme si elles avaient préparé à l'avance le scénario de leurs ébats, elles pompèrent le pénis érigé de leur amant de circonstance, le coiffèrent d'un préservatif, tous deux sortis comme par enchantement du sac de Céline (elle était passée la veille au distributeur d'une pharmacie) puis, allongée sur le dos chacune sur leur lit jumeau, saisirent l'objet de leur convoitise et le guidèrent vers la cible tant désirée dans une coordination quasi parfaite, tant et si bien qu'elles furent pénétrées simultanément, copulant sans la moindre gêne dans ce plan à quatre qui ne disait pas son nom. C'était la première fois qu'elles pratiquaient l'acte sexuel en compagnie, étant l'une et l'autre du genre à se contenter de l'amour conjugal, et c'est précisément cette première qui allait leur faire perdre complètement la boule, révélant une animalité enfouie qui ne demandait qu'à s'exprimer.
Jean-Maurice et Wout comprirent vite qu'ils auraient fort à faire pour satisfaire ces deux affamées. Bras tendus, visage contre visage, pilonnant, fouillant, creusant en roulant des hanches ces deux corps en fusion, ils étaient en même temps labourés par des ongles, talonnés par des pieds, décollés par des coups de cul verticaux, encerclés par des mollets, limite insultés s'ils faisaient mine de ralentir la cadence, leurs oreilles farcies par des couinements, des gémissements, des exclamations, bref pris dans les rets de deux femelles en train de baiser, de baiser vraiment.
Rachel était tellement ardente que Jean-Maurice fut incapable de retenir son sperme plus de dix minutes. Céline, en bonne copine, invita Wout à le remplacer auprès de la quinquagénaire qui avait déploré sa frustration. Pendant que Rachel se faisait ramoner par le Flamand, pas mécontent de cet échange imprévu, Céline se pencha sur la queue flappie du don Juan pour ranimer sa flamme. Sa langue experte obtint satisfaction, si bien qu'elle put chevaucher Jean-Maurice tout comme Rachel chevauchait Wout, sa coiffure permanentée complètement défaite et la croupe enthousiaste.
- On baise, hein ? souffla Céline à sa collègue sur l'autre lit tandis que sa monture empaumait ses seins lourds avec une délectation manifeste devant cette chair à la fois ferme et opulente.
- Oui on baise, on est deux vraies cochonnes, hoqueta la quinquagénaire en train de tressauter sur la queue du Flamand, tantôt à genoux, tantôt sur ses pieds pour allonger la bite.
Toutes les deux n'avaient même pas réalisé qu'elles avaient basculé dans l'échangisme, encore une première que le Tour de France avait provoqué.
Elles avaient changé de position pour se faire prendre par derrière, face face, quand le téléphone portable de Céline, malencontreusement resté allumé, sonna. La quadragénaire se précipita dans la salle de bain pour répondre, car c'était son mari au bout du fil. Elle s'y enferma pour que les exclamations d'extase de Rachel ne soient pas audibles et pour s'entretenir de considérations domestiques avec son conjoint, évidemment loin de se douter qu'elle était à poil à peine sortie d'un coït adultère. Jean-Maurice dut se résigner à observer les ébats sur le lit voisin, sur le point d'aboutir à leur conclusion. Wout besognait dur, faisant claquer la peau de son ventre sur le fessier joufflu de la quinquagénaire, laquelle manifesta un orgasme sonore qui parvint aux oreilles étonnées du mari de Céline malgré la porte de la salle de bains fermée.
- Qu'est-ce qui se passe chez vous ? Quels sont ces cris ? demanda-t-il.
- Euh, c'est rien, c'est Rachel qui chante, bredouilla Céline avant de raccrocher, le rose aux joues.
Quand elle revint dans la chambre, sa collègue était à plat ventre, anéantie de plaisir, et Wout en débandaison après avoir éjaculé, comme Jean-Maurice. Elle se consola en se disant que son vestibule avait quand même été bien visité par les deux hommes et tant pis pour l'orgasme. Ce serait peut-être pour une autre fois.
Mais la course cycliste se poursuivait et les dames des PTT continuaient d'ouvrir leurs lignes téléphoniques aux reporters dont certains étaient leurs amants. Céline et Rachel n'étaient en effet pas les seules à s'être fait sauter les jours précédents. Une brunette prénommée Sophie avait notamment été honorée par deux Suisses à deux endroits différents, sans oser l'adultère puisqu'elle était célibataire. Une superbe métisse, très convoitée, avait elle aussi fini par s'allonger mais au bénéfice d'un des vigiles du centre de presse à la peau également colorée. Un certain déchainement hormonal se manifestait également, disait-on, au sein de la caravane publicitaire où des étudiantes embauchées le temps de l'épreuve se faisaient baiser par leurs patrons, mais pas gratuitement, disaient les mauvaises langues. Il est vrai que les bimbos du podium mettaient le feu dans les pantalons mâles.
Quant à Céline, la dernière occasion de s'envoyer en l'air avec Wout, pas rassasié du tout du corps de la pulpeuse quadragénaire, survint à la veille de l'arrivée finale. C'était le jour du contre la montre, ce qui permettait aux suiveurs de rester sur place pendant de longues heures avant le dénouement. La ville hôte avait prévu un copieux buffet pour permettre d'occuper la communauté avant le travail effectif. Wout glissa à l'oreille de Céline :
- On zappe le buffet, je prends la voiture et on en profite pour aller à la campagne pour être tranquilles.
La perspective d'une ultime baise à l'air libre toucha Céline au bas-ventre. Elle prévint Rachel qu'elle s'absentait un petit moment, reçut un clin d'oeil approbateur, et entra dans la voiture du Flamand le cul chaud. C'était un monospace un peu encombré de bagages mais ils furent vite débarrassés et mis à terre une fois trouvé le lieu tranquille auprès d'un petit bois. Prestement délestée de sa robe à boutons, de son soutif et de son slip, Céline prit place entièrement nue et cuisses ouvertes dans le hayon du monospace, se fit brièvement déguster par la langue du Flamand avant qu'il ne la pénètre debout avec une telle vigueur que le véhicule en trembla sur ses amortisseurs. Céline libéra toute son énergie sexuelle en accompagnant les coups de boutoir, les mains en appui sur les montants du hayon, les jambes repliées entre les bras du Flamand, fit s'envoler les oiseaux voisins tant sa jouissance était sonore et connut enfin l'orgasme après l'échec de l'hôtel.
Puis Wout la prit en levrette tandis qu'elle se tenait à genoux dans le hayon et dans l'enthousiasme de ce coït bucolique, il entreprit ce qui le travaillait depuis longtemps. Après avoir copieusement humecté de sa salive et doigté l'anus de Céline, il fendit sa croupe joufflue de son pénis tendu en trois coups préparatoires, sans se douter que c'était la première fois qu'elle se faisait sodomiser. Son mari avait toujours considéré cette variante comme sale alors qu'elle était volontaire pour l'expérience. Voilà pourquoi elle ne s'opposa en rien aux travaux d'approche du Flamand. Elle fut heureuse de se sentir transpercée dans ses profondeurs les plus intimes et connut le premier orgasme anal de sa vie, le dos et les fesses couverts de chair de poule. Wout en gicla dans son tréfonds, les mains posées par en-dessous sur ses nichons pendants et la bouche contre sa nuque. Une fois détachée, Céline courut dans le bois en riant pour soulager ses intestins, peu habitués par une visite aussi intrusive. Wout, tout aussi hilare, lui tendit une boite de kleenex, aussitôt informé qu'il s'agissait d'une première pour elle.
- Je n'avais jamais été enculée. A 43 ans, il était temps, je ne mourrai pas idiote, gloussa-t-elle en se rhabillant.
Et tous deux s'en retournèrent au centre de presse, le plus discrètement possible, repus, apaisés, comblés. Céline eut juste un peu de mal à s'asseoir à sa table de travail, ce que Rachel identifia illico, en experte, comme une enculade en bonne et due forme.
Le lendemain était le grand jour de l'arrivée finale. Toute la communauté se retrouvait à la Porte Maillot, le centre de presse ouvert aux familles. Wout vit Céline embrasser son mari et ses enfants venus l'accueillir et Rachel, sur son trente et un, lui présenta son distingué mari avec un aplomb qui le stupéfia. "S'il savait que j'ai baisé sa femme..." se dit-il. Céline, en revanche, l'évita et quand beaucoup plus tard, il quitta le centre de presse pour s'en retourner en Belgique, elle affecta une certaine indifférence à son égard, comme si la page était définitivement tournée. "Sacrée cochonne, elle cache bien son jeu", se dit-il in petto, se souvenant de ses coups de cul à quatre pattes dans le monospace quand elle allait chercher sa bite, bramant de plaisir en découvrant la sodomie. "Et en plus, elle va passer comme Rachel à la casserole ce soir car leurs petits maris vont vouloir rattraper le temps perdu. Peut-être pensera-t-elle à moi en baisant", conclut-il dans sa tête en rangeant ses affaires dans sa voiture.
Et puis, il se dit qu'il serait encore au départ l'année suivante, si le destin le voulait. Et Céline peut-être aussi. Et Rachel itou. Ou d'autres. C'est sur cette perspective qu'il rentra au pays pour retrouver son foyer. Car lui aussi était marié.
Agée à l'époque de 43 ans, Céline occupait un de ces postes. Blonde à cheveux mi-longs, le corps charnu mais sans excès, elle répondait toujours avec le sourire aux demandes parfois exigeantes de ses interlocuteurs en matière de liaisons téléphoniques. C'est ainsi qu'elle noua des contacts emprunts de sympathie avec un quadragénaire belge prénommé Wout qui affichait ostensiblement sa musculature par des débardeurs et des shorts, le Tour de France n'étant pas à cheval sur les principes en matière de tenue si on n'appartenait pas à l'organisation.
Mariée et mère de famille, Céline s'échappait pendant plus de trois semaines du giron familial, comme la plupart de ses collègues, ce qui arrondissait ses revenus, motivation principale de cette vie nomade et justifiait son absence prolongée, en particulier vis à vis de son époux. La contrepartie était des journées à rallonge qui s'achevaient souvent fort tard, des transferts fatigants, et des hébergements de qualité aléatoire, partagés avec une collègue. La colocataire, si on peut dire, de Céline, s'appelait Rachel, plus âgée de dix ans, du genre BCBG avec des tenues toujours soignées et des coiffures impeccables, alors que Céline se contentait le plus souvent de robes légères à boutons. Robes qu'elle ouvrait assez généreusement en haut, pour se donner un peu d'air dans des atmosphères confinées, dévoilant un profond sillon mammaire qui donnait à penser à ses interlocuteurs, en particulier Wout, on va y revenir.
Les premiers jours du Tour, il s'agissait de se mettre dans le rythme et tout le monde pensait boulot. Puis les jours passant, une certaine détente se faisait jour. Eloignés du contexte familial, les uns et les autres se laissaient souvent aller à des attitudes de séduction, les dames des PTT constituant une cible privilégiée, indépendamment de leur physique, pas toujours attractif auprès de l'élément mâle. Mais la chaleur, la tension permanente, le besoin de dérivatif, tout finissait par concourir pour relâcher les liens conjugaux.
Nature généreuse et sensuelle, Céline résistait de plus en plus difficilement à la drague insistante du journaliste flamand, lequel avait posé ses jalons très tôt pour dissuader toute concurrence. Certes, commettre l'adultère la gênait un peu, surtout quand elle avait son mari au bout du fil pour prendre des nouvelles de la famille. Mais de savoir que certaines collègues moins jolies qu'elle se faisaient culbuter sans états d'âme et la volonté du très viril Wout de lui montrer son intérêt pressant et croissant, ce qui demeurait flatteur vu qu'elle n'était plus une jeune fille, relâchaient peu à peu ses scrupules.
D'autant que son mari n'était plus présent pour assouvir ses pulsions au minimum hebdomadaires. Car la quarantaine rayonnante de Céline s'accompagnait de besoins sexuels que l'été rendait encore plus envahissants. Elle ressentait de plus en plus au fil des étapes un vide dans son bas-ventre que seul un chibre épais à bout rose pouvait combler. Elle en avait mal aux seins et ses cuisses s'ouvraient spasmodiquement sous la table, quelques boutons du bas de la robe ayant sauté, ce que n'avaient pas manqué de remarquer certains observateurs mâles, laissant tomber leur stylo à la table voisine pour découvrir la couleur de son slip. Céline s'en amusait et faisait mine de ne pas s'en apercevoir. Mais elle regardait les muscles de Wout avec une envie de femme désireuse d'en savoir plus. Elle n'avait pas spécialement envie de faire l'amour avec lui. Elle avait envie de baiser avec lui. De se faire écarteler et pilonner, et pas en cinq minutes. Evidemment, il s'en apercevait à voir son oeil gourmand et il était en transes. Il rêvait de tout ce qu'il allait lui faire s'il parvenait à la mettre à poil. Et la qualité de ses articles se ressentait de ses obsessions.
Lorsqu'il lui souffla qu'il désirait absolument passer un moment avec elle, elle ne fit pas la chochotte. Son sourire valait approbation. Mais le plus difficile rester à faire : trouver le temps et l'endroit idoine. Le caractère itinérant des suiveurs du Tour rendait compliqué les conjonction des lieux et des horaires. La deuxième difficulté était de trouver le lit, sachant que Céline cohabitait avec Rachel et celle-ci l'avait prévenu qu'il était hors de question qu'elle lui laisse la piaule pour s'envoyer en l'air, lorsqu'elle lui avait avoué ses projets sexuels, en amie. Et le Flamand se trouvait dans la même situation.
Après s'être copieusement pelotés, robe et braguette ouvertes, dans les toilettes d'un des centres de presse, sans malheureusement pouvoir passer à l'acte vu l'affluence en ces lieux, Wout et Céline jugèrent qu'une belle opportunité se présentait avec l'arrivée dans une grande ville où leurs hébergements seraient enfin proches. Restait le cas Rachel à régler. Wout avait cependant remarqué que l'élégante technicienne des PTT se faisait draguer par un séduisant quinquagénaire de confrère, genre don Juan sur le retour et Français. Certes, elle affectait une indifférence hautaine à ces approches intéressées, mais Céline la sonda pour savoir si, des fois, elle ne serait pas tentée elle aussi pour un petit coup de canif dans son contrat de mariage histoire de soulager un peu ses hormones en paresse forcée. Rachel voulut savoir où voulait en venir sa collègue et celle-ci y alla carrément :
- Je te l'ai déjà dit, j'ai envie de baiser et j'ai besoin de la chambre. Pourquoi tu ne baiserais pas toi aussi en même temps ? Ton chevalier servant ne demande que ça, je l'ai bien vu.
La distinguée quinquagénaire marqua un temps d'arrêt, mit un doigt sur ses lèvres, tapota un peu sa coiffure impeccable et répondit :
- Tiens, oui, pourquoi pas après tout ? Cela me fera un peu de détente.
Céline en resta coite. Elle pensait devoir batailler et probablement obliger sa collègue à vider les lieux le temps d'un coït malgré son refus initial, et découvrait que la perspective d'un plan à quatre devenait parfaitement réalisable pour sa supposée collègue à l'allure si bourgeoise.
- Tu... as envie de baiser avec ce type, vraiment ? s'assura-t-elle.
- J'ai envie de baiser tout court. J'adore ça, tu sais ? Lui ou un autre, peu importe, du moment qu'il a une queue bien raide. Je suis comme toi, en manque, et on n'est pas encore rendues chez nous.
Céline découvrait sa coloc sous un jour pour le moins inattendu...
Dès lors, une large perspective s'ouvrait lors de cette fameuse étape métropolitaine, qui devait arriver dès le lendemain. Wout prévint le don Juan, prénommé Jean-Maurice, qu'ils seraient attendus tous les deux dans le lit jumeau des deux dames et en fut chaleureusement remercié. Ils dîneraient simplement avec elles juste avant à leur hôtel histoire de les préparer mentalement. Mais l'étape du lendemain leur parut très longue. A son issue, la robe à boutons bien ouverte sur le devant de Céline, qui avait poussé le vice jusqu'à ne pas porter de soutif ce jour là, mit tellement la trique à Wout qu'il se demanda s'il n'était pas plus prudent de se masturber avant pour ne pas éjaculer prématurément. Quant à Jean-Maurice, il croisa le regard luisant de Rachel et pressentit grâce à son expérience un incendie sous la glace. Que l'une et l'autre fussent mariées ne faisait qu'ajouter à leur excitation. Ces deux matures voulaient manifestement baiser, point barre. Et ils devraient se monter à la hauteur.
En fait, le diner fut vite expédié. L'attitude des deux techniciennes, oeif vif et lèvres humides, poitrines hautes et bougeant beaucoup sur leur chaise, pouffant et gloussant à la moindre plaisanterie des deux hommes, laissait clairement entrevoir une envie pressante de quitter le restaurant de l'hôtel pour la chambre à l'étage. L'une et l'autre avaient passé l'âge des circonvolutions amoureuses. Ces deux mecs voulaient les baiser ? Alors, qu'est-ce qu'ils attendaient ? Un peu bousculés, les deux prétendants se laissèrent guider vers l'ascenseur dans une tension palpable. Surtout chez les deux mâles alors que les deux matures affectaient une sérénité qui dissimulait un feu intérieur. Elles ne pensaient plus du tout à leur mari, qu'elles avaient d'ailleurs appelé avant le repas comme à l'habitude. Elles espéraient juste que ces deux types allaient les satisfaire pour ne pas regretter d'avoir commis l'adultère, occurrence qui pour le moment les excitait beaucoup. Elles allaient connaitre intimement un autre corps que celui de leur conjoint, un autre comportement au lit, une autre queue, pourquoi ne pas le reconnaitre. Elles s'observeraient aussi et le fait que la collègue le fasse en même temps sur le lit jumeau était plus rassurant que désinhibant. Comme si elle valait caution de leur turpitude très ponctuelle.
Elles firent valser leurs sandales en entrant dans la chambre et Rachel montra à Jean-Maurice la fermeture de sa robe dans son dos pour qu'il tire dessus, ce qu'il fit, découvrant soutif et culotte à dentelles quand la robe fut tombée sur les chevilles. Céline enlaça Wout, une main sur sa braguette histoire de vérifier si le plumage se rapportait au ramage, et l'ouvrit prestement, glissant aussitôt la main dans le slip du Flamand, histoire de lui montrer qu'elle n'était pas entrée pour faire des manières, à 43 ans bien sonnés.
Rachel fut cependant nue avant elle, dévoilant à son futur amant un corps étonnamment ferme avec des seins larges, un ventre à peine bombé et un pubis épais de brune. Coudes sur le lit, cuisses en V, elle le défiait d'un air un peu narquois, attendant de voir ce qu'il allait lui proposer en échange.
Sur le lit voisin, Céline à plat ventre se laissa dépouiller de son slip et se mit à roucouler quand le Flamand fit courir ses lèvres et sa langue de sa nuque à la raie des fesses, ouvrant les deux globes pour lui titiller l'anus.
Puis d'un commun accord, comme si elles avaient préparé à l'avance le scénario de leurs ébats, elles pompèrent le pénis érigé de leur amant de circonstance, le coiffèrent d'un préservatif, tous deux sortis comme par enchantement du sac de Céline (elle était passée la veille au distributeur d'une pharmacie) puis, allongée sur le dos chacune sur leur lit jumeau, saisirent l'objet de leur convoitise et le guidèrent vers la cible tant désirée dans une coordination quasi parfaite, tant et si bien qu'elles furent pénétrées simultanément, copulant sans la moindre gêne dans ce plan à quatre qui ne disait pas son nom. C'était la première fois qu'elles pratiquaient l'acte sexuel en compagnie, étant l'une et l'autre du genre à se contenter de l'amour conjugal, et c'est précisément cette première qui allait leur faire perdre complètement la boule, révélant une animalité enfouie qui ne demandait qu'à s'exprimer.
Jean-Maurice et Wout comprirent vite qu'ils auraient fort à faire pour satisfaire ces deux affamées. Bras tendus, visage contre visage, pilonnant, fouillant, creusant en roulant des hanches ces deux corps en fusion, ils étaient en même temps labourés par des ongles, talonnés par des pieds, décollés par des coups de cul verticaux, encerclés par des mollets, limite insultés s'ils faisaient mine de ralentir la cadence, leurs oreilles farcies par des couinements, des gémissements, des exclamations, bref pris dans les rets de deux femelles en train de baiser, de baiser vraiment.
Rachel était tellement ardente que Jean-Maurice fut incapable de retenir son sperme plus de dix minutes. Céline, en bonne copine, invita Wout à le remplacer auprès de la quinquagénaire qui avait déploré sa frustration. Pendant que Rachel se faisait ramoner par le Flamand, pas mécontent de cet échange imprévu, Céline se pencha sur la queue flappie du don Juan pour ranimer sa flamme. Sa langue experte obtint satisfaction, si bien qu'elle put chevaucher Jean-Maurice tout comme Rachel chevauchait Wout, sa coiffure permanentée complètement défaite et la croupe enthousiaste.
- On baise, hein ? souffla Céline à sa collègue sur l'autre lit tandis que sa monture empaumait ses seins lourds avec une délectation manifeste devant cette chair à la fois ferme et opulente.
- Oui on baise, on est deux vraies cochonnes, hoqueta la quinquagénaire en train de tressauter sur la queue du Flamand, tantôt à genoux, tantôt sur ses pieds pour allonger la bite.
Toutes les deux n'avaient même pas réalisé qu'elles avaient basculé dans l'échangisme, encore une première que le Tour de France avait provoqué.
Elles avaient changé de position pour se faire prendre par derrière, face face, quand le téléphone portable de Céline, malencontreusement resté allumé, sonna. La quadragénaire se précipita dans la salle de bain pour répondre, car c'était son mari au bout du fil. Elle s'y enferma pour que les exclamations d'extase de Rachel ne soient pas audibles et pour s'entretenir de considérations domestiques avec son conjoint, évidemment loin de se douter qu'elle était à poil à peine sortie d'un coït adultère. Jean-Maurice dut se résigner à observer les ébats sur le lit voisin, sur le point d'aboutir à leur conclusion. Wout besognait dur, faisant claquer la peau de son ventre sur le fessier joufflu de la quinquagénaire, laquelle manifesta un orgasme sonore qui parvint aux oreilles étonnées du mari de Céline malgré la porte de la salle de bains fermée.
- Qu'est-ce qui se passe chez vous ? Quels sont ces cris ? demanda-t-il.
- Euh, c'est rien, c'est Rachel qui chante, bredouilla Céline avant de raccrocher, le rose aux joues.
Quand elle revint dans la chambre, sa collègue était à plat ventre, anéantie de plaisir, et Wout en débandaison après avoir éjaculé, comme Jean-Maurice. Elle se consola en se disant que son vestibule avait quand même été bien visité par les deux hommes et tant pis pour l'orgasme. Ce serait peut-être pour une autre fois.
Mais la course cycliste se poursuivait et les dames des PTT continuaient d'ouvrir leurs lignes téléphoniques aux reporters dont certains étaient leurs amants. Céline et Rachel n'étaient en effet pas les seules à s'être fait sauter les jours précédents. Une brunette prénommée Sophie avait notamment été honorée par deux Suisses à deux endroits différents, sans oser l'adultère puisqu'elle était célibataire. Une superbe métisse, très convoitée, avait elle aussi fini par s'allonger mais au bénéfice d'un des vigiles du centre de presse à la peau également colorée. Un certain déchainement hormonal se manifestait également, disait-on, au sein de la caravane publicitaire où des étudiantes embauchées le temps de l'épreuve se faisaient baiser par leurs patrons, mais pas gratuitement, disaient les mauvaises langues. Il est vrai que les bimbos du podium mettaient le feu dans les pantalons mâles.
Quant à Céline, la dernière occasion de s'envoyer en l'air avec Wout, pas rassasié du tout du corps de la pulpeuse quadragénaire, survint à la veille de l'arrivée finale. C'était le jour du contre la montre, ce qui permettait aux suiveurs de rester sur place pendant de longues heures avant le dénouement. La ville hôte avait prévu un copieux buffet pour permettre d'occuper la communauté avant le travail effectif. Wout glissa à l'oreille de Céline :
- On zappe le buffet, je prends la voiture et on en profite pour aller à la campagne pour être tranquilles.
La perspective d'une ultime baise à l'air libre toucha Céline au bas-ventre. Elle prévint Rachel qu'elle s'absentait un petit moment, reçut un clin d'oeil approbateur, et entra dans la voiture du Flamand le cul chaud. C'était un monospace un peu encombré de bagages mais ils furent vite débarrassés et mis à terre une fois trouvé le lieu tranquille auprès d'un petit bois. Prestement délestée de sa robe à boutons, de son soutif et de son slip, Céline prit place entièrement nue et cuisses ouvertes dans le hayon du monospace, se fit brièvement déguster par la langue du Flamand avant qu'il ne la pénètre debout avec une telle vigueur que le véhicule en trembla sur ses amortisseurs. Céline libéra toute son énergie sexuelle en accompagnant les coups de boutoir, les mains en appui sur les montants du hayon, les jambes repliées entre les bras du Flamand, fit s'envoler les oiseaux voisins tant sa jouissance était sonore et connut enfin l'orgasme après l'échec de l'hôtel.
Puis Wout la prit en levrette tandis qu'elle se tenait à genoux dans le hayon et dans l'enthousiasme de ce coït bucolique, il entreprit ce qui le travaillait depuis longtemps. Après avoir copieusement humecté de sa salive et doigté l'anus de Céline, il fendit sa croupe joufflue de son pénis tendu en trois coups préparatoires, sans se douter que c'était la première fois qu'elle se faisait sodomiser. Son mari avait toujours considéré cette variante comme sale alors qu'elle était volontaire pour l'expérience. Voilà pourquoi elle ne s'opposa en rien aux travaux d'approche du Flamand. Elle fut heureuse de se sentir transpercée dans ses profondeurs les plus intimes et connut le premier orgasme anal de sa vie, le dos et les fesses couverts de chair de poule. Wout en gicla dans son tréfonds, les mains posées par en-dessous sur ses nichons pendants et la bouche contre sa nuque. Une fois détachée, Céline courut dans le bois en riant pour soulager ses intestins, peu habitués par une visite aussi intrusive. Wout, tout aussi hilare, lui tendit une boite de kleenex, aussitôt informé qu'il s'agissait d'une première pour elle.
- Je n'avais jamais été enculée. A 43 ans, il était temps, je ne mourrai pas idiote, gloussa-t-elle en se rhabillant.
Et tous deux s'en retournèrent au centre de presse, le plus discrètement possible, repus, apaisés, comblés. Céline eut juste un peu de mal à s'asseoir à sa table de travail, ce que Rachel identifia illico, en experte, comme une enculade en bonne et due forme.
Le lendemain était le grand jour de l'arrivée finale. Toute la communauté se retrouvait à la Porte Maillot, le centre de presse ouvert aux familles. Wout vit Céline embrasser son mari et ses enfants venus l'accueillir et Rachel, sur son trente et un, lui présenta son distingué mari avec un aplomb qui le stupéfia. "S'il savait que j'ai baisé sa femme..." se dit-il. Céline, en revanche, l'évita et quand beaucoup plus tard, il quitta le centre de presse pour s'en retourner en Belgique, elle affecta une certaine indifférence à son égard, comme si la page était définitivement tournée. "Sacrée cochonne, elle cache bien son jeu", se dit-il in petto, se souvenant de ses coups de cul à quatre pattes dans le monospace quand elle allait chercher sa bite, bramant de plaisir en découvrant la sodomie. "Et en plus, elle va passer comme Rachel à la casserole ce soir car leurs petits maris vont vouloir rattraper le temps perdu. Peut-être pensera-t-elle à moi en baisant", conclut-il dans sa tête en rangeant ses affaires dans sa voiture.
Et puis, il se dit qu'il serait encore au départ l'année suivante, si le destin le voulait. Et Céline peut-être aussi. Et Rachel itou. Ou d'autres. C'est sur cette perspective qu'il rentra au pays pour retrouver son foyer. Car lui aussi était marié.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Micky
1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Micky,
C'est encore une très belle et torride histoire de mature libérée...
Didier
C'est encore une très belle et torride histoire de mature libérée...
Didier

