Léa et les SDF
Récit érotique écrit par CDuvert [→ Accès à sa fiche auteur]
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Léa et les SDF
Léa habite un immeuble ancien du onzième arrondissement. Depuis six mois, elle occupe l'appartement de sa grand-mère, au deuxième étage. Les murs sont épais, les escaliers grincent sous chaque pas. Juste en bas, dans l'entrée du porche, un groupe de sans-abri s'est installé depuis quelques semaines.
Ils sont quatre. Des hommes dans la quarantaine pour la plupart. Des visages burinés par la rue, des regards qui traînent parfois un peu trop longtemps sur elle quand elle passe en jupe. Léa ne détourne jamais les yeux. Quelque chose dans leurs silhouettes mal rasées, dans leur odeur de tabac froid mêlée de linge sale, éveille en elle une chaleur qu'elle n'ose pas nommer.
Le premier changement survient un soir de juillet. La chaleur vide les rues. L'air stagne, lourd et moite, comme une couverture épaisse qui étouffe la ville. Léa rentre du travail plus tard que d'habitude. Ses talons claquent sur l'asphalte brûlant. Sa robe colle à sa peau, le tissu léger absorbe la transpiration qui perle entre ses omoplates et glisse le long de sa colonne vertébrale.
Quand elle pousse la porte cochère de son immeuble, ils sont là, dans le porche. Quatre silhouettes affalées contre les murs de pierre. La fraîcheur du passage contraste avec la fournaise extérieure. L'odeur change aussi. Dehors, l'asphalte brûlé et les gaz d'échappement. Ici, le tabac froid, la bière éventée, la sueur masculine. Une odeur âcre qui la saisit à la gorge.
Elle ralentit malgré elle. Son corps réagit avant son esprit. Ses pas se font plus courts, plus prudents.
L'un d'eux lève les yeux. Cheveux longs attachés en catogan, barbe de trois jours qui mange ses joues. Il porte un jean déchiré aux genoux et rien d'autre. Son torse nu brille de sueur. Les muscles roulent sous la peau brune quand il se redresse légèrement. Ses yeux sont d'un vert trouble, presque gris dans la pénombre du porche. Des yeux qui la fixent avec une insistance nouvelle. Pas le regard fuyant ou suppliant qu'elle croise d'habitude. Non. Quelque chose de direct, d'assuré. Quelque chose qui la déshabille sans pudeur.
"Il fait chaud, hein?" dit-il.
Sa voix est grave, un peu éraillée. Le son racle le fond de sa gorge avant de sortir. Léa sent ses joues s'embraser. Une chaleur différente de celle qui règne dehors. Une chaleur qui monte de son ventre, se répand dans sa poitrine, enflamme son visage. Elle hoche la tête, la bouche soudain trop sèche pour articuler un mot.
Le regard de l'homme descend. Lentement. Il s'attarde sur le décolleté de sa robe où la transpiration fait luire sa peau. Il s'arrête sur ses seins qui se soulèvent au rythme de sa respiration trop rapide. Puis il glisse plus bas, suit la courbe de sa taille, s'attarde sur ses hanches. Il remonte le long de ses cuisses nues. Léa sent chaque centimètre de peau brûler sous son regard.
Les trois autres se sont tus. Ils observent la scène en silence. Le crâne rasé, massif, adossé au mur du fond. Le barbu, plus âgé, qui roule une cigarette entre ses doigts épais. Le quatrième, maigre et nerveux, qui serre une canette de bière entre ses mains.
Léa devrait monter. Elle le sait. Mais ses jambes refusent de bouger. Elle reste là, plantée au milieu du porche, offerte à leurs regards. Le silence s'étire. Pesant. Chargé de quelque chose qu'elle n'ose pas nommer.
Finalement, elle se force à bouger. Elle gravit les escaliers. Chaque marche lui demande un effort. Elle sent leurs yeux qui la suivent. Qui pèsent sur ses mollets, remontent le long de ses cuisses nues, se fixent sur ses fesses qui bougent sous le tissu léger. Elle imagine leurs pensées. Leurs fantasmes. L'idée la fait frissonner.
Au deuxième étage, elle sort ses clés d'une main tremblante. La serrure résiste. Elle jure tout bas. Derrière elle, le silence du porche résonne comme un écho de sa propre excitation. Elle pousse enfin la porte et s'engouffre dans son appartement.
Dans son dos, elle entend un rire grave. Celui de l'homme au catogan. Un rire qui sous-entend qu'il sait. Qu'il sait exactement ce qui se passe en elle.
Elle referme la porte et s'y adosse. Le souffle court. Le cœur qui bat trop vite. Trop fort. Elle ferme les yeux. L'image du torse nu, des épaules larges, du regard vert trouble s'impose derrière ses paupières. Sa main glisse déjà sous sa jupe. Les doigts trouvent la dentelle de sa culotte. Trempée. Complètement trempée.
Elle pousse un gémissement. Ses doigts écartent l'étoffe et trouvent son sexe gonflé. Le simple contact la fait tressaillir. Elle est sensible. Tellement sensible. Comme si chaque terminaison nerveuse était à vif. Ses doigts glissent dans la fente humide, s'enduisent de sa mouille. La chair est chaude, palpitante. Elle frotte son clitoris du bout de l'index. Des cercles lents d'abord. Pour savourer. Pour faire durer.
Les images défilent dans sa tête. Le torse nu luisant de sueur. Les mains calleuses qui seraient si rugueuses sur sa peau. L'odeur masculine, cette odeur de tabac et de sueur qui lui a brûlé les narines. Elle accélère le mouvement. Son doigt presse plus fort contre le petit bouton de chair durci. L'autre main remonte sous sa robe, trouve son sein. Elle pince le mamelon à travers le tissu du soutien-gorge. La douleur fuse, aiguë, délicieuse.
Elle imagine leurs regards sur elle. Pas un regard. Quatre. Quatre paires d'yeux qui la dévorent. Qui détaillent chaque courbe, chaque parcelle de peau. Elle imagine leurs mains. Multiples. Partout à la fois. Sur ses seins, ses hanches, entre ses cuisses. Des mains qui prennent sans demander. Qui utilisent. Qui possèdent.
Son souffle se fait haletant. Elle plonge deux doigts en elle. Ils entrent facilement, glissent dans la chaleur moite. Elle les enfonce profondément, jusqu'aux articulations. Puis les retire. Les enfonce à nouveau. Un va-et-vient rapide, brutal. Sa paume écrase son clitoris à chaque mouvement. Les sensations montent, vagues successives qui déferlent dans son ventre.
Elle pense au type au catogan. À son sourire. Ce sourire qui disait qu'il savait. Qu'il voyait à travers elle. Qu'il devinait le désir qui la consumait. Elle pense à sa voix grave. "Il fait chaud, hein?" Trois mots. Trois putains de mots et elle est là, contre sa porte, les doigts enfoncés dans son sexe, haletante comme une chienne en chaleur.
L'orgasme monte. Rapide. Violent. Elle ne peut pas le retenir. Ne veut pas le retenir. Il explose dans son bas-ventre, irradie dans ses cuisses, remonte le long de sa colonne vertébrale. Ses jambes flageolent. Elle glisse le long de la porte, s'affaisse sur le sol. Son sexe pulse autour de ses doigts. Des contractions rapides, incontrôlables. Elle mord sa lèvre inférieure pour ne pas crier. Le goût du sang mêlé à la salive.
Les spasmes durent longtemps. Plus longtemps que d'habitude. Son corps entier vibre. Quand ils s'apaisent enfin, elle reste là, assise par terre, la tête renversée contre la porte, les cuisses écartées, la culotte trempée roulée sur ses genoux. La réalité revient lentement. Le bruit de la rue. Le bourdonnement du frigo dans la cuisine. Sa respiration qui se calme peu à peu.
Elle retire ses doigts. Ils brillent de sa cyprine dans la lumière tamisée de l'entrée. L'odeur de son sexe emplit l'air. Musquée. Lourde. Elle porte ses doigts à ses lèvres. Le goût légèrement acide se répand sur sa langue. Elle ferme les yeux. L'image du type au catogan s'impose à nouveau.
Elle sait que quelque chose vient de changer. Quelque chose d'irréversible. La violence de l'orgasme qu'elle vient d'avoir. Son intensité. Elle ne se connaissait pas cette faim. Ce désir brut, animal, qui lui noue les tripes. Et elle sait, avec une certitude qui la glace et l'excite à la fois, que ça ne fait que commencer.
Les jours suivants, elle modifie ses habitudes. Elle porte des robes plus courtes, des décolletés plus marqués. Chaque passage dans le porche devient un rituel de regards échangés, de sourires ambigus. Elle sent leurs yeux sur ses seins qui se balancent librement sous le coton, sur la naissance de ses fesses quand elle se penche pour ramasser ses clés. Un après-midi, elle descend avec un pack de bières fraîches.
"Pour vous," dit-elle en le déposant près d'eux.
Ils la remercient avec une politesse inattendue. Comme si, malgré la rue, quelque chose en eux refuse de disparaître complètement. Le type au catogan prend une canette et la décapsule avant de la lui tendre.
"Merci. Vraiment," dit-il.
Sa voix a une douceur qu'elle n'attendait pas. Elle prend la bière, boit quelques gorgées. Le liquide frais coule dans sa gorge. Elle reste debout au milieu d'eux, sentant la transpiration de leurs corps se mêler à son propre parfum. L'odeur est âcre mais pas désagréable. Quelque chose de primitif, d'animal.
"Je m'appelle Marc," dit le type au catogan en tendant la main.
Léa la serre. Sa paume est calleuse, chaude. Il porte un jean déchiré et un tee-shirt taché mais ses yeux verts sont vifs, intelligents. Quand il sourit, elle aperçoit des dents blanches, bien entretenues. Un vestige d'une autre vie.
Le crâne rasé s'approche. Il est plus grand que Marc, plus massif. Ses yeux gris la détaillent sans gêne, s'attardant sur ses jambes, remontant jusqu'au triangle sombre entre ses cuisses que la robe légère ne dissimule qu'à peine.
"Moi c'est Damien," dit-il.
Sa voix est grave, rauque. Un tatouage serpente le long de son cou. Elle distingue des mots en latin qu'elle ne comprend pas.
Le troisième homme, barbu et massif, allume une cigarette. La fumée s'enroule autour d'eux comme une invitation.
"Laurent," dit-il simplement.
Il a un accent du Sud, chantant. Son visage disparaît presque sous la barbe épaisse mais ses yeux sont doux, presque tristes.
Le quatrième, le plus jeune, reste en retrait. Il a les traits fins, des cheveux bruns bouclés. Il ne doit pas avoir plus de trente ans.
"Lui, c'est Thomas," dit Marc. "Il parle pas beaucoup."
Thomas hoche la tête, un sourire timide aux lèvres.
"Tu vis seule?" demande Marc en s'adossant contre le mur.
"Oui," répond Léa.
Elle s'assoit sur un carton, ses jambes repliées sous elle. Sa robe remonte légèrement. Elle voit le regard de Damien qui suit le mouvement.
"Et toi?" demande-t-elle à Marc. "Tu es ici depuis longtemps?"
Le silence qui suit vibre d'une tension nouvelle. Marc prend une gorgée de bière avant de répondre.
"Trois ans," dit-il. "J'avais une boîte de design graphique. Tout s'est effondré en 2020. Divorce, dettes, dépression." Il sourit, mais le sourire ne monte pas jusqu'à ses yeux. "La descente a été rapide."
Léa ne s'attendait pas à une telle franchise. Elle le regarde différemment maintenant. Elle voit l'homme qu'il était sous l'homme qu'il est devenu.
"J'avais tout," continue Marc. "Un appartement dans le Marais, une femme, des projets. Et puis plus rien." Il hausse les épaules. "Au début, je pensais que c'était temporaire. Que j'allais rebondir. Mais la rue, elle t'avale. Tu deviens invisible."
Laurent tire sur sa cigarette.
"Moi, c'était l'alcool," dit-il avec son accent traînant. "J'étais électricien à Marseille. Bon boulot, bonne paye. Mais j'ai commencé à boire après la mort de ma femme. Cancer. Elle avait quarante-deux ans." Sa voix se brise légèrement. "J'ai perdu mon boulot, mon appart. Ma fille ne me parle plus."
Le silence s'installe. Léa sent quelque chose se nouer dans sa poitrine. Elle les voit différemment maintenant. Pas comme des ombres au bas de son immeuble, mais comme des hommes avec des histoires, des blessures.
"Et toi?" demande-t-elle à Damien.
Il la regarde longuement avant de répondre. Ses yeux gris sont froids, mais quelque chose vacille au fond.
"Prison," dit-il simplement. "Huit ans pour trafic. Quand je suis sorti, plus personne ne voulait de moi. Pas de boulot, pas de logement. La rue ou retourner dans la merde. J'ai choisi la rue."
Thomas, le plus jeune, reste silencieux. Marc pose une main sur son épaule.
"Lui, c'est différent," dit Marc. "Sa famille l'a foutu dehors quand il leur a dit qu'il était gay. Il avait dix-huit ans."
Le regard de Thomas se voile. Léa sent la colère monter en elle. Comment peut-on abandonner son enfant?
"Je suis désolée," murmure-t-elle.
Thomas secoue la tête.
"Ça va," dit-il d'une voix douce. "Je préfère la rue que leurs regards dégoûtés."
Léa sait qu'elle devrait remonter, mais ses jambes refusent de bouger. Elle se sent attirée par eux d'une façon qu'elle ne comprend pas. Ce n'est pas de la pitié. C'est autre chose. Quelque chose de plus profond, de plus charnel.
Marc la regarde dans les yeux. Il voit quelque chose en elle. Elle le lit sur son visage.
"Tu peux rester si tu veux," dit-il doucement.
Sa voix est une caresse. Une promesse. Léa sent la chaleur se répandre entre ses cuisses. Elle croise les jambes, essayant de calmer le feu qui monte.
Elle reste.
Les jours suivants, elle redescend. Chaque soir, elle trouve une excuse. Apporter de la nourriture, des cigarettes, des livres. Mais ce n'est pas la charité qui la pousse. C'est le désir. Un désir qui grandit chaque fois que Marc pose ses yeux sur elle, chaque fois que Damien effleure sa main en prenant ce qu'elle apporte, chaque fois que Laurent sourit derrière sa barbe, chaque fois que Thomas rougit quand elle le regarde.
Un soir, Marc lui raconte comment il passait ses journées avant. Les rendez-vous clients, les projets créatifs, la satisfaction de voir ses créations prendre vie.
"Je rêvais que je créais encore," dit-il. "Puis je me réveillais ici. Maintenant, je ne rêve plus."
Il y a une tristesse dans sa voix qui serre le cœur de Léa. Sans réfléchir, elle pose sa main sur la sienne. Marc ne bouge pas. Il regarde leurs mains jointes. Puis il lève les yeux vers elle.
"Pourquoi tu reviens?" demande-t-il.
Léa ne sait pas quoi répondre. Comment expliquer ce qu'elle ressent? Cette attraction irrationnelle, ce besoin de les voir, de les toucher?
"Je ne sais pas," murmure-t-elle.
Mais elle sait. Elle le sait très bien.
Damien se rapproche. Son regard est intense, brûlant.
"Si," dit-il. "Tu sais."
Sa main se pose sur le genou de Léa. Elle frissonne. Le contact est électrique. Elle devrait repousser sa main, se lever, remonter chez elle. Mais elle n'en fait rien.
Laurent et Thomas se rapprochent aussi. Ils forment un cercle autour d'elle. L'air devient plus lourd, chargé d'une tension presque palpable.
"Tu n'as pas peur de nous?" demande Marc.
Léa secoue la tête.
"Non."
"Tu devrais," murmure Damien en faisant glisser sa main plus haut sur sa cuisse.
Léa sent son souffle se bloquer. La main progresse lentement, sûrement. Elle écarte légèrement les jambes. Une invitation silencieuse.
"On est dangereux," continue Damien. "On n'a plus rien à perdre."
"Moi non plus," souffle Léa.
Et c'est vrai. Dans ce moment, elle n'a plus rien à perdre. Elle s'abandonne à ce qu'elle ressent depuis des jours. Ce désir brut, animal, qui la consume.
Une nuit, elle ne parvient pas à dormir. La chaleur est étouffante dans son appartement. Elle se relève et enfile une chemise de nuit transparente. Rien dessous. Elle descend pieds nus. Dans le porche, seul Marc veille encore. Il lève les yeux vers elle. Son regard parcourt lentement son corps à travers le tissu translucide. Il voit tout : ses seins lourds, ses mamelons dressés, le triangle de poils bruns entre ses cuisses.
"Tu cherches quelque chose?" demande-t-il d'une voix rauque.
"Je ne sais pas," souffle-t-elle.
Il se lève et s'approche. Il est plus grand qu'elle ne le pensait. Son corps dégage une odeur âcre et virile. Il lève une main et effleure sa joue. Léa ferme les yeux. Les doigts descendent le long de son cou, traçant une ligne de feu sur sa peau. Ils s'arrêtent juste au-dessus de son sein gauche. Elle retient son souffle.
"Pas encore," murmure Marc.
Il retire sa main. Léa ouvre les yeux, désorientée. Marc sourit.
"Quand tu seras vraiment prête, tu redescendras," dit-il. "Et là, on ne s'arrêtera pas".
Elle remonte dans son appartement, les jambes tremblantes. Entre ses cuisses, la mouille coule abondamment. Elle se masturbe trois fois avant que l'aube ne se lève, en imaginant ce qui l'attend.
Trois jours passent. Trois jours où elle ne descend pas. Trois jours où elle lutte contre le désir qui la consume. Mais le quatrième soir, elle cède. Elle enfile une robe d'été sans rien en dessous. Pas de soutien-gorge, juste une culotte. Quand elle descend, ils sont tous les quatre présents. Marc sourit en la voyant.
"Tu es sûre?" demande-t-il.
"Oui," répond-elle.
Le mot résonne dans le silence. C'est une promesse, un abandon. Marc hoche la tête.
"Alors viens," dit-il simplement.
Léa s'assoit sur un carton aplati, entre Marc et le crâne rasé. La nuit enveloppe le porche dans une pénombre épaisse. Au-dessus d'eux, les fenêtres de l'immeuble s'éteignent une à une. Les quatre hommes forment un cercle autour d'elle. Marc lui tend une bière qu'elle boit à grandes gorgées. L'alcool brûle sa gorge et réchauffe son ventre.
"Tu sais pourquoi tu es venue?" demande Marc.
Sa voix grave fait frémir la peau de Léa. Elle hoche la tête, incapable de formuler les mots. Le crâne rasé pose une main sur son genou. Une main large, aux doigts calleux. Elle ne bouge pas. La main remonte lentement le long de sa cuisse, soulevant le tissu léger de la robe. Léa sent la chaleur se concentrer entre ses jambes. Elle écarte légèrement les cuisses.
"Bien," murmure Marc.
Ses doigts rejoignent ceux du crâne rasé. Ensemble, ils explorent l'intérieur de ses cuisses. Leurs mains progressent, se rapprochent du centre brûlant. Léa retient son souffle. Le troisième homme, le barbu, s'agenouille derrière elle. Ses mains saisissent les épaules de Léa, massent sa nuque. Elle bascule la tête en arrière contre son torse. L'odeur de tabac et de sueur masculine l'enveloppe comme un voile.
Marc glisse une main sous sa robe, atteint la dentelle humide de sa culotte. Il sourit.
"Tu es trempée," dit-il.
Léa gémit doucement. Les doigts de Marc frottent le tissu détrempé, traçant des cercles sur son clitoris gonflé. Le crâne rasé fait glisser une bretelle de sa robe. Le tissu tombe, dévoilant son sein gauche. Il se penche et prend le mamelon dans sa bouche. Sa langue tournoie autour de la chair durcie. Léa se cambre, offerte.
Le quatrième homme, jusque-là silencieux, s'approche. Il sort son sexe de son pantalon. Léa fixe la verge épaisse qui pointe vers elle. Marc écarte la culotte et plonge deux doigts en elle. La pénétration est brutale. Léa crie, un son rauque qui résonne dans le porche vide. Les doigts bougent en elle, entrent et sortent avec une cadence régulière. Sa paume écrase son clitoris à chaque va-et-vient.
"Goûte-la," ordonne Marc au quatrième homme.
L'homme s'agenouille devant elle. Marc retire ses doigts luisants de cyprine et les tend. L'homme les lèche avidement. Léa observe la scène, hypnotisée. Le barbu fait tomber la seconde bretelle de sa robe. Le tissu glisse jusqu'à sa taille. Ses deux seins sont maintenant exposés aux regards. Le crâne rasé pince le mamelon droit entre ses doigts. La douleur et le plaisir se mêlent.
Marc se lève et fait signe à Léa de l'imiter. Elle obéit, les jambes tremblantes. Il soulève sa robe jusqu'aux hanches, révélant la culotte trempée. Un locataire passe dans le couloir au-dessus. Léa retient un gémissement. L'idée d'être surprise l'excite au-delà de toute raison. Marc fait glisser la culotte le long de ses cuisses. Elle tombe sur ses chevilles. Léa est nue sous sa robe relevée, au milieu de quatre hommes qui la dévorent des yeux.
"Touche-toi," ordonne Marc.
Sa voix grave fait vibrer quelque chose au creux du ventre de Léa. Elle hésite, les yeux baissés, consciente soudain de sa propre nudité sous le regard des quatre hommes. La chaleur monte à ses joues. Ses mains tremblent légèrement.
"Regarde-nous quand tu le fais," ajoute le crâne rasé.
Elle lève les yeux. Ils forment un cercle autour d'elle dans le porche faiblement éclairé. Leurs regards affamés parcourent son corps. Le crâne rasé s'approche. Il prend sa main droite dans la sienne. Sa paume est calleuse, rêche. Il guide lentement sa main vers le bas de son ventre.
"Là," murmure-t-il en plaçant ses doigts entre ses cuisses.
Léa sent la chaleur humide de son propre sexe contre ses doigts. Son clitoris pulse déjà, gonflé de désir. Elle commence à se caresser, des mouvements circulaires hésitants. Le bout de son index effleure le petit nœud de chair durcie. Une décharge électrique la traverse.
"Plus lentement," dit Marc. "On veut voir chaque mouvement".
Elle ralentit. Son doigt trace des cercles languissants autour de son clitoris sans jamais le toucher directement. La frustration monte en même temps que le plaisir. Ses cuisses frémissent. Elle sent la cyprine couler le long de ses doigts, poisseux et chaud.
Les quatre hommes la regardent en silence. Leurs respirations s'accélèrent. Le barbu déglutit bruyamment. Marc ouvre son jean d'un geste lent, presque cérémoniel. Il libère son sexe. La verge se dresse, longue et épaisse, la peau tendue sur le gland luisant. Léa ne peut détacher ses yeux de ce sexe qui pointe vers elle.
Le crâne rasé l'imite, puis le barbu, puis le quatrième homme. Quatre verges dressées, quatre mains qui commencent à se mouvoir en rythme. Ils se masturbent en la regardant se caresser. Leurs sexes sont différents : certains plus épais, d'autres plus longs, des veines saillantes parcourant la chair tendue.
"Continue," souffle Marc. "Montre-nous comme tu aimes ça".
Léa accélère légèrement. Son doigt appuie maintenant directement sur son clitoris. Elle masse le petit bouton de chair avec des mouvements circulaires réguliers. La sensation est intense, presque douloureuse. Son autre main remonte vers ses seins. Elle prend un mamelon entre ses doigts et le pince.
"Oh putain," grogne le crâne rasé. "Regarde comme elle aime ça".
Le plaisir monte par vagues. Chaque cercle que tracent ses doigts déclenche une pulsation qui irradie dans tout son bassin. Ses jambes tremblent. Elle écarte plus largement les cuisses pour garder l'équilibre. Le mouvement expose davantage son sexe au regard des hommes.
"Plus vite," ordonne Marc d'une voix rauque.
Elle obéit. Ses doigts accélèrent sur son clitoris gonflé. La friction devient presque insupportable. Elle glisse deux doigts de sa main droite dans sa fente trempée. Ils s'enfoncent facilement, avalés par la chaleur humide de son vagin. Elle commence à les faire aller et venir. Ses doigts bougent en elle pendant que son pouce continue de frotter son clitoris.
"Comme ça, oui," encourage le barbu. "Baise-toi avec tes doigts".
Le barbu s'approche derrière elle. Il pose ses grandes mains sur ses hanches. Léa sent son torse contre son dos. L'odeur de tabac et de sueur masculine l'enveloppe. Elle se cambre instinctivement contre lui. Les mains du barbu remontent le long de ses flancs, caressent ses côtes, puis se referment sur ses seins.
"Continue," murmure-t-il à son oreille.
Ses doigts pincent ses mamelons en rythme avec les mouvements de sa propre main entre ses cuisses. Léa gémit. Le son résonne dans le porche silencieux. Ses doigts s'enfoncent plus profondément en elle. Elle sent les parois de son vagin se contracter autour de ses phalanges.
Le barbu fait glisser une main le long de son ventre. Ses doigts rejoignent ceux de Léa entre ses cuisses. Il écarte doucement sa main et prend le relais. Ses doigts à lui sont plus épais, plus rudes. Il masse son clitoris avec une pression ferme pendant que les doigts de Léa continuent d'aller et venir dans son sexe.
"Oh mon Dieu," halète-t-elle.
"Tu vas jouir comme ça?" demande Marc. "Devant nous tous?".
"Oui," souffle Léa.
Le barbu retire une main de son sein. Léa sent ses doigts tracer une ligne humide le long de sa hanche, puis descendre vers ses fesses. Il les écarte. Un frisson la parcourt. Elle sait ce qui va suivre mais n'ose pas bouger.
"Penche-toi un peu," ordonne-t-il.
Elle obéit, pliant légèrement les genoux et basculant son bassin en avant. La position expose son anus au regard et au toucher du barbu. Un doigt trace une ligne entre ses fesses, s'arrête sur l'anneau de chair plissée.
"Détends-toi," souffle-t-il à son oreille.
Léa se raidit malgré elle. Le doigt appuie contre l'entrée étroite. La pression augmente progressivement. Elle se force à respirer lentement, profondément. Le doigt est humide de sa propre cyprine. Il glisse, force le passage.
La sensation est étrange, presque dérangeante. Une brûlure légère. Le doigt s'enfonce lentement, centimètre par centimètre. Elle sent son anus s'étirer autour de l'intrusion. Quand le doigt franchit enfin la résistance du sphincter, elle pousse un petit cri.
"Ça va?" demande le barbu.
Elle hoche la tête, incapable de parler. Le doigt reste immobile en elle, lui laissant le temps de s'habituer. Puis il commence à bouger. Des mouvements lents, peu profonds. En même temps, ses propres doigts continuent d'aller et venir dans son vagin. Elle sent les deux ensembles de doigts bouger en elle, séparés seulement par une fine membrane de chair.
"Putain, elle prend mon doigt dans le cul," grogne le barbu.
Les autres accélèrent le rythme de leurs masturbations. Marc fixe le spectacle, sa main courant le long de sa verge tendue. Le crâne rasé lèche ses lèvres. Le quatrième homme gémit doucement.
Le plaisir change. Il devient plus profond, plus sombre. La double pénétration crée une sensation de plénitude qu'elle n'a jamais connue. Le doigt dans son anus et ceux dans son vagin bougent maintenant en alternance. Quand l'un entre, l'autre sort. Le frottement constant, la pression, la conscience aiguë d'être remplie la propulsent vers l'orgasme.
"Je vais... je vais jouir," halète-t-elle.
"Jouis," ordonne Marc. "Jouis pour nous".
L'orgasme explose. Il part de son ventre, irradie dans ses cuisses, remonte le long de sa colonne vertébrale. Son sexe se contracte violemment autour de ses doigts. Son anus pulse autour du doigt du barbu. Les spasmes se succèdent, interminables. Elle crie, un son rauque et primal. Ses jambes se dérobent.
Le barbu la retient, la maintient debout pendant que l'orgasme la secoue. Elle sent la cyprine couler abondamment le long de ses cuisses. Son corps entier tremble. Les contractions continuent longtemps après que le pic de plaisir soit passé.
Quand elle rouvre enfin les yeux, les quatre hommes la regardent avec une intensité nouvelle. Leurs sexes sont durs, luisants de leur propre liquide. Marc sourit lentement.
"Maintenant," dit-il d'une voix gutturale, "tu vas nous sucer".
Léa s'agenouille sans un mot. Ses genoux rencontrent le sol froid du porche. La pierre rêche mord sa peau. Marc s'approche, guide son sexe vers sa bouche. Elle lève les yeux vers lui. Leurs regards se croisent dans la pénombre. Il hoche la tête. Elle ouvre les lèvres.
Le goût salé envahit sa langue. Une saveur âcre, masculine, qui la fait frémir. Elle prend son temps, explorant d'abord le gland du bout de la langue. Des cercles lents, patients. Marc grogne au-dessus d'elle. Sa main vient se poser sur sa nuque. Pas de pression, juste une présence. Un contact qui lui rappelle qu'elle est à lui.
Elle ouvre plus grand la bouche et le prend plus profond. Ses lèvres glissent le long de la verge, centimètre par centimètre. La taille est impressionnante. Elle sent ses mâchoires s'étirer, sa bouche se remplir. Elle inspire par le nez, essaie de se détendre. Le sexe progresse, frappe l'arrière de sa gorge. Elle s'étouffe à demi, les yeux qui larmoient.
Mais elle ne recule pas.
Marc pousse un peu plus profond. Ses hanches avancent avec une lenteur calculée. Il teste ses limites, observe ses réactions. Léa hoquète, les mains agrippées à ses cuisses. La sensation d'être envahie, possédée par la bouche, déclenche une chaleur violente entre ses jambes. Elle sent la mouille couler déjà le long de ses cuisses.
Le crâne rasé s'agenouille à côté de Marc. Son sexe surgit de son jean, épais et veiné. Léa tourne légèrement la tête. Marc se retire de sa bouche dans un bruit humide. Elle reprend son souffle, la salive coulant sur son menton. Puis elle se tourne vers le crâne rasé. Sa main droite entoure la verge pendant que sa bouche se referme sur le gland.
Un goût différent. Plus musqué. Plus fort.
Elle alterne maintenant entre les deux hommes. Suce l'un pendant que sa main masturbe l'autre. Sa main gauche rejoint sa main droite. Deux sexes dans ses paumes. Elle les caresse en rythme, monte et descend le long des tiges gonflées. Sa langue tournoie autour du gland de Marc, descend le long de la hampe, remonte. Elle le prend profond, jusqu'à ce que son nez touche son bas-ventre.
Le barbu et le quatrième homme s'approchent. Leurs mains se posent sur elle. Des doigts caressent ses cheveux, descendent le long de son cou, effleurent ses épaules. Le barbu se penche et embrasse sa nuque. Sa barbe gratte sa peau. Le quatrième homme fait glisser ses doigts le long de son dos, dessine la courbe de sa colonne vertébrale.
Des mains s'insinuent entre ses cuisses.
Léa écarte les jambes instinctivement. Des doigts frottent son clitoris encore sensible de l'orgasme précédent. La sensation est presque douloureuse. Elle gémit autour du sexe du crâne rasé. Les doigts descendent, trouvent son entrée trempée. Deux doigts s'enfoncent d'un coup. Elle se cambre, pousse son bassin contre la main.
"Putain, elle est déjà toute mouillée," murmure le barbu.
Les doigts bougent en elle. Entrent, sortent. Un rythme lent d'abord, puis plus rapide. Sa main libre vient rejoindre la première, écrasant son clitoris par à-coups. Léa suce avec plus d'avidité maintenant. Sa bouche va et vient frénétiquement sur le sexe du crâne rasé. Elle le sent gonfler davantage, durcir encore plus.
Marc retire son sexe de sa main et la saisit par les cheveux. Pas doucement. Il tire sa tête en arrière, l'oblige à lâcher le crâne rasé. Elle halète, la bouche ouverte, la langue pendante. Il guide son sexe vers ses lèvres et la pénètre profondément. Trop profondément. Elle étouffe, essaie de reculer. Mais il tient sa tête fermement.
"Respire par le nez," ordonne-t-il.
Elle obéit. Inspire par les narines. S'efforce de détendre sa gorge. Marc commence à bouger. Des va-et-vient lents mais profonds. Il baise sa bouche comme il baiserait son sexe. Elle sent les larmes couler sur ses joues. La salive dégouline de ses lèvres, coule sur son menton, tombe sur sa poitrine.
Entre ses cuisses, les doigts continuent leur œuvre. Un troisième doigt la pénètre. Elle se sent dilatée, remplie. Les doigts s'enfoncent jusqu'à la paume. La main entière semble vouloir entrer en elle. Le plaisir monte comme une vague. Son ventre se contracte. Ses cuisses tremblent.
Marc se retire brusquement. Elle tousse, crache, respire avec difficulté. Le crâne rasé prend aussitôt sa place. Son sexe s'enfonce dans sa bouche encore pleine de salive et de traces du sexe de Marc. Le goût des deux hommes se mêle sur sa langue. Elle les suce tous les deux, alternant sans répit, la mâchoire douloureuse, la gorge irritée.
L'orgasme la prend par surprise. Il explose au creux de son ventre, irradie dans tout son corps. Elle hurle, la bouche toujours pleine. Ses jambes se dérobent. Les doigts en elle continuent leurs mouvements. Son sexe pulse, se contracte autour d'eux. Elle n'arrive plus à se concentrer sur la fellation. Le crâne rasé retire son sexe.
"Lève-toi," ordonne Marc.
Léa essaie. Ses jambes ne la portent plus. Le barbu et le quatrième homme la soulèvent. Elle se retrouve debout, chancelante. Marc la fait pivoter et la pousse vers le mur du porche. Ses paumes rencontrent la pierre froide. Elle se penche en avant, instinctivement. Sa robe est toujours relevée sur ses hanches. Son sexe trempé exposé à leurs regards.
Marc se place derrière elle. Elle sent la tête de son sexe frotter contre son entrée. Il ne prend pas son temps. Il pousse d'un coup sec. La pénétration est brutale, profonde. Léa crie. Le son résonne dans le porche, se répercute contre les murs. Marc la tient par les hanches, les doigts enfoncés dans sa chair. Il commence à bouger.
Ses coups de reins sont rapides, violents. Chaque poussée la projette contre le mur. Ses paumes glissent sur la pierre humide. Son corps ballotte entre le mur et le bassin de Marc. Le bruit de leurs chairs qui se percutent emplit l'espace. Des claques sourdes, obscènes. Sa cyprine coule le long de ses cuisses. Le sexe de Marc glisse facilement, entre et sort avec une aisance presque brutale.
Le crâne rasé se place devant elle. Son sexe pointe vers son visage, luisant de sa salive. Elle ouvre la bouche sans qu'il ait besoin de demander. Il la pénètre par la bouche pendant que Marc la pilonne par-derrière. Elle est prise des deux côtés. Remplie. Utilisée. La sensation est vertigineuse. Elle n'est plus qu'un corps traversé par deux verges qui la labourent sans répit.
Le barbu glisse une main sous elle. Ses doigts trouvent son clitoris. Il le pince entre le pouce et l'index. La douleur mêlée au plaisir la fait basculer. Le deuxième orgasme arrive comme un raz-de-marée. Plus violent que le premier. Plus long. Son sexe se contracte follement autour de la verge de Marc. Ses parois pulsent, se serrent, relâchent.
"Putain, elle me broie la queue," grogne Marc.
Il accélère encore. Ses coups deviennent frénétiques, désordonnés. Il jouit avec un grognement rauque. Elle sent le sperme chaud inonder son ventre. Les jets puissants qui cognent contre son col. Le liquide brûlant qui remplit sa cavité. Marc reste enfoncé en elle quelques secondes, haletant. Puis il se retire.
Le sperme coule immédiatement. Dégouline le long de ses cuisses en filets épais et blancs.
Le crâne rasé retire son sexe de sa bouche. Il contourne Léa et prend la place de Marc sans attendre. Pas de répit. Sa verge s'enfonce dans le sexe déjà gorgé de sperme. Le bruit est obscène. Un clapotis humide. Il la pénètre avec facilité, glissant dans le mélange de cyprine et de semence.
Ses coups sont encore plus brutaux que ceux de Marc. Il la martèle sans pitié. Ses mains agrippent ses hanches avec une force qui laissera des bleus. Léa n'en peut plus. Son corps entier vibre. Chaque nerf est à vif. Chaque sensation est amplifiée au-delà du supportable.
Le barbu se glisse sous elle. Il s'allonge sur le sol, la tête entre ses jambes. Sa bouche trouve son clitoris. Il le suce, le mordille, le lèche. Sa langue tournoie autour du petit bouton de chair gonflé. Léa hurle. Le troisième orgasme la foudroie avant même qu'elle comprenne qu'il arrive. Son corps se convulse. Ses jambes se dérobent complètement.
Le crâne rasé la retient de justesse. Il continue à la pilonner pendant qu'elle se tord dans ses bras. Le barbu ne lâche pas son clitoris. Sa langue continue son œuvre, impitoyable. Léa pleure maintenant. De plaisir, de douleur, d'épuisement. Elle ne sait plus. Les sensations se mélangent, se confondent.
Le crâne rasé se retire brusquement. Elle sent son sexe pulser contre ses fesses. Puis les jets de sperme qui atterrissent sur sa peau. Chauds, épais. Ils coulent entre ses reins, descendent le long de sa raie. Certains tombent sur le barbu en dessous.
Elle s'effondre. Ses genoux cèdent. Le barbu roule sur le côté. Elle tombe sur les mains et les genoux. Mais les deux autres attendent.
Marc la relève doucement. Ses mains sont presque tendres maintenant. Il essuie les larmes sur ses joues.
"Pas encore fini," murmure-t-il contre son oreille.
⁂
Marc guide Léa vers l'escalier. Elle monte devant eux, sentant leurs regards peser sur ses fesses, sur ses cuisses qui tremblent. Dans son appartement, elle allume seulement une lampe d'appoint. La lumière tamisée sculpte les ombres sur les murs. Les quatre hommes entrent et referment la porte derrière eux.
Le silence vibre d'une tension presque insoutenable. Léa se tient au milieu du salon, immobile. Son cœur bat si fort qu'elle l'entend résonner dans ses tempes.
"Tu es sûre que tu veux continuer?" demande Marc d'une voix rauque.
"Oui," souffle-t-elle.
"Dis-le mieux que ça," ordonne-t-il en s'approchant.
Léa lève les yeux vers lui. "Je veux que vous me preniez. Tous les quatre".
Le crâne rasé siffle entre ses dents. "Putain, elle sait ce qu'elle veut".
Marc la saisit par la nuque et l'attire contre lui. Sa bouche prend la sienne avec une violence contenue. Sa langue force le passage entre ses lèvres. Le baiser est brutal, affamé. Léa gémit dans sa bouche.
"Déshabille-la," dit Marc en se reculant.
Les autres se rapprochent. Des mains multiples touchent son corps. Le crâne rasé fait glisser les bretelles de sa robe. Le tissu tombe en un souffle autour de ses pieds. Elle se retrouve nue devant eux, exposée à leurs regards voraces.
"Regarde-moi ces seins," murmure le barbu.
Il s'agenouille et prend un sein dans sa bouche. Sa langue tournoie autour du mamelon avant de le mordiller. Léa se cambre, les doigts agrippés aux épaules de Marc.
"Viens," dit Marc en la guidant vers le canapé.
Il s'assoit et l'attire sur lui. Léa sent son jean rugueux contre sa peau nue. Marc approche son sexe. Il est long, épais, tendu vers elle.
"Monte," ordonne-t-il.
Sans un mot, il la soulève par les hanches et la positionne au-dessus de lui. La tête de sa verge frotte contre son entrée trempée. Puis il la fait descendre d'un coup.
Léa crie. La pénétration est profonde, brutale, parfaite. Ses ongles se plantent dans les épaules de Marc.
"Bouge," grogne-t-il.
Il la tient par les hanches et la fait monter et descendre sur son sexe. Chaque mouvement arrache un gémissement de sa gorge. Le frottement est intense, presque douloureux. Elle sent chaque centimètre de lui en elle.
Le crâne rasé se place derrière elle. Ses mains massent ses fesses, les écartent. Léa se raidit.
"Détends-toi," murmure Marc contre son oreille. "Tu voulais qu'on te prenne tous. On va le faire".
Un doigt humide de salive trace une ligne entre ses reins. Il appuie contre son anus, franchit lentement la résistance. La sensation est étrange, à la limite du supportable. Le doigt s'enfonce, ressort, revient avec plus d'insistance.
"Respire," souffle Marc.
Le crâne rasé retire son doigt. "Tu vas sentir ma queue maintenant," dit-il.
Il remplace son doigt par la tête de son sexe. La pression augmente. Léa halète, partagée entre la peur et le désir.
"Vas-y doucement," dit Marc au crâne rasé. "C'est sa première fois dans le cul".
"Je sais ce que je fais," répond l'autre en poussant.
L'intrusion est lente, implacable. La douleur explose, se mêle au plaisir jusqu'à ce qu'elle ne sache plus distinguer l'un de l'autre.
"Oh putain, elle est trop serrée," grogne le crâne rasé.
"Ça va?" demande Marc à Léa.
Elle hoche la tête, incapable de parler.
"Réponds," insiste-t-il.
"Oui... ça va," souffle-t-elle.
"Tu veux qu'on continue?".
"Oui... continuez...".
Ils bougent ensemble, leurs mouvements alternés créant une friction insoutenable. Chaque va-et-vient déclenche une onde de sensations qui la traverse de part en part. Léa bascule entre leurs corps, pantin désarticulé, abandonnée à leur rythme.
Le barbu s'agenouille devant le canapé. Il sort son sexe et le guide vers sa bouche.
"Ouvre," ordonne-t-il.
Léa ouvre les lèvres et le prend. Le goût salé envahit sa langue. Elle le suce avec une avidité qu'elle ne se connaissait pas.
"Putain, regarde-la," dit le quatrième homme qui se masturbe en les observant. "Elle prend trois queues en même temps".
"Elle aime ça," dit Marc en accélérant ses coups de reins. "Pas vrai, salope?".
Le mot la fait frémir. Elle hoche la tête, la bouche toujours pleine.
"Dis-le," ordonne Marc.
Elle retire le sexe de sa bouche. "J'aime ça," halète-t-elle.
"Tu es notre pute maintenant?".
"Oui... je suis votre pute".
L'orgasme monte en elle comme une vague. Il part de son ventre, irradie dans ses cuisses, remonte le long de sa colonne vertébrale.
"Je vais jouir," gémit-elle.
"Jouis," grogne Marc. "Jouis sur nos queues".
L'orgasme explose avec une violence qui la secoue de spasmes incontrôlables. Son sexe se contracte autour de la verge de Marc, son anus pulse autour de celle du crâne rasé. Elle hurle.
Marc jouit presque en même temps. "Putain, je te remplis la chatte," grogne-t-il.
Elle sent le sperme chaud inonder son ventre. Le liquide brûlant déclenche une nouvelle vague de plaisir.
"À moi," dit le crâne rasé en se retirant brusquement.
Il éjacule sur ses reins. "Regarde-moi ça, je te marque comme une chienne".
Les jets blancs tracent des lignes sur sa peau moite.
Le barbu la fait basculer à quatre pattes sur le canapé. "Mon tour," dit-il en se plaçant derrière elle.
Il la pénètre sans préambule. Son sexe est plus épais que celui de Marc. Il force le passage dans son vagin déjà élargi par l'orgasme.
"Prends-la bien," encourage Marc. "Elle adore ça".
Les coups de reins du barbu sont rapides, violents. Le bruit de leurs corps qui se percutent emplit la pièce.
Le quatrième homme s'agenouille devant elle. "Suce-moi pendant qu'il te défonce," dit-il en présentant son sexe à sa bouche.
Léa le prend avidement. Sa tête ballotte entre les deux hommes. Elle n'est plus qu'un corps traversé de sensations.
"Tu veux encore jouir?" demande Marc en caressant son clitoris.
"Mmm," gémit-elle autour du sexe dans sa bouche.
"Je crois qu'elle dit oui," rit le crâne rasé.
Des doigts frottent son clitoris, l'écrasent, le font rouler. Le deuxième orgasme arrive plus vite. Il la foudroie sans prévenir. Ses jambes se dérobent.
"Oh putain, elle se resserre," grogne le barbu. "Je vais jouir".
Il se retire et éjacule sur ses fesses. "Voilà pour toi, petite salope".
Le quatrième homme la fait pivoter et la couche sur le dos. "Dernière tournée," dit-il en écartant ses cuisses.
Il la pénètre en un mouvement fluide. Son sexe glisse facilement dans son vagin gorgé de sperme.
"Tu sens tout ce foutre en toi?" demande-t-il.
"Oui," halète Léa.
"Tu aimes être remplie comme une pute?".
"Oui... j'adore".
Marc s'agenouille près de sa tête. Son sexe commence déjà à durcir à nouveau. Il le frotte contre ses lèvres. "Nettoie-moi," dit-il.
Léa ouvre la bouche et le prend. Le goût mêlé de sa propre cyprine et du sperme envahit sa langue.
Le quatrième homme accélère. "Je vais jouir," grogne-t-il.
"Dans sa bouche," dit Marc en se retirant. "Jouis dans sa bouche".
Le quatrième homme se retire et se positionne au-dessus de son visage. Il se masturbe rapidement. "Ouvre grand," ordonne-t-il.
Le sperme jaillit, atterrissant sur sa langue, ses lèvres, son menton.
"Avale," dit Marc.
Léa avale.
Ils la prennent encore. Encore et encore. Les positions changent, les combinaisons varient. Parfois deux en elle, parfois un seul pendant que les autres la caressent. Les dialogues deviennent plus crus, plus brutaux.
"Tu es une bonne petite pute," dit le crâne rasé en la pénétrant par-derrière.
"Dis-lui que tu es sa pute," ordonne Marc.
"Je suis ta pute," répète Léa.
"Notre pute," corrige le barbu.
"Votre pute... je suis votre pute à tous".
Quand le dernier éjacule sur sa poitrine, Léa s'effondre. Son corps entier pulse. Elle halète, incapable de bouger. Le sperme coule de son sexe, de son anus, recouvre sa peau.
Les quatre hommes l'entourent, caressent doucement ses cheveux, son visage.
"Tu as été parfaite," murmure Marc en l'embrassant tendrement.
"On recommence quand tu veux," dit le crâne rasé.
"Ou plutôt, on recommence demain," ajoute le barbu en riant.
Léa sourit, les yeux mi-clos. "Oui... demain".
Marc se penche à son oreille. "Tu es à nous maintenant," murmure-t-il.
"Oui," souffle-t-elle. "Je suis à vous. Toute entière".
Ils sont quatre. Des hommes dans la quarantaine pour la plupart. Des visages burinés par la rue, des regards qui traînent parfois un peu trop longtemps sur elle quand elle passe en jupe. Léa ne détourne jamais les yeux. Quelque chose dans leurs silhouettes mal rasées, dans leur odeur de tabac froid mêlée de linge sale, éveille en elle une chaleur qu'elle n'ose pas nommer.
Le premier changement survient un soir de juillet. La chaleur vide les rues. L'air stagne, lourd et moite, comme une couverture épaisse qui étouffe la ville. Léa rentre du travail plus tard que d'habitude. Ses talons claquent sur l'asphalte brûlant. Sa robe colle à sa peau, le tissu léger absorbe la transpiration qui perle entre ses omoplates et glisse le long de sa colonne vertébrale.
Quand elle pousse la porte cochère de son immeuble, ils sont là, dans le porche. Quatre silhouettes affalées contre les murs de pierre. La fraîcheur du passage contraste avec la fournaise extérieure. L'odeur change aussi. Dehors, l'asphalte brûlé et les gaz d'échappement. Ici, le tabac froid, la bière éventée, la sueur masculine. Une odeur âcre qui la saisit à la gorge.
Elle ralentit malgré elle. Son corps réagit avant son esprit. Ses pas se font plus courts, plus prudents.
L'un d'eux lève les yeux. Cheveux longs attachés en catogan, barbe de trois jours qui mange ses joues. Il porte un jean déchiré aux genoux et rien d'autre. Son torse nu brille de sueur. Les muscles roulent sous la peau brune quand il se redresse légèrement. Ses yeux sont d'un vert trouble, presque gris dans la pénombre du porche. Des yeux qui la fixent avec une insistance nouvelle. Pas le regard fuyant ou suppliant qu'elle croise d'habitude. Non. Quelque chose de direct, d'assuré. Quelque chose qui la déshabille sans pudeur.
"Il fait chaud, hein?" dit-il.
Sa voix est grave, un peu éraillée. Le son racle le fond de sa gorge avant de sortir. Léa sent ses joues s'embraser. Une chaleur différente de celle qui règne dehors. Une chaleur qui monte de son ventre, se répand dans sa poitrine, enflamme son visage. Elle hoche la tête, la bouche soudain trop sèche pour articuler un mot.
Le regard de l'homme descend. Lentement. Il s'attarde sur le décolleté de sa robe où la transpiration fait luire sa peau. Il s'arrête sur ses seins qui se soulèvent au rythme de sa respiration trop rapide. Puis il glisse plus bas, suit la courbe de sa taille, s'attarde sur ses hanches. Il remonte le long de ses cuisses nues. Léa sent chaque centimètre de peau brûler sous son regard.
Les trois autres se sont tus. Ils observent la scène en silence. Le crâne rasé, massif, adossé au mur du fond. Le barbu, plus âgé, qui roule une cigarette entre ses doigts épais. Le quatrième, maigre et nerveux, qui serre une canette de bière entre ses mains.
Léa devrait monter. Elle le sait. Mais ses jambes refusent de bouger. Elle reste là, plantée au milieu du porche, offerte à leurs regards. Le silence s'étire. Pesant. Chargé de quelque chose qu'elle n'ose pas nommer.
Finalement, elle se force à bouger. Elle gravit les escaliers. Chaque marche lui demande un effort. Elle sent leurs yeux qui la suivent. Qui pèsent sur ses mollets, remontent le long de ses cuisses nues, se fixent sur ses fesses qui bougent sous le tissu léger. Elle imagine leurs pensées. Leurs fantasmes. L'idée la fait frissonner.
Au deuxième étage, elle sort ses clés d'une main tremblante. La serrure résiste. Elle jure tout bas. Derrière elle, le silence du porche résonne comme un écho de sa propre excitation. Elle pousse enfin la porte et s'engouffre dans son appartement.
Dans son dos, elle entend un rire grave. Celui de l'homme au catogan. Un rire qui sous-entend qu'il sait. Qu'il sait exactement ce qui se passe en elle.
Elle referme la porte et s'y adosse. Le souffle court. Le cœur qui bat trop vite. Trop fort. Elle ferme les yeux. L'image du torse nu, des épaules larges, du regard vert trouble s'impose derrière ses paupières. Sa main glisse déjà sous sa jupe. Les doigts trouvent la dentelle de sa culotte. Trempée. Complètement trempée.
Elle pousse un gémissement. Ses doigts écartent l'étoffe et trouvent son sexe gonflé. Le simple contact la fait tressaillir. Elle est sensible. Tellement sensible. Comme si chaque terminaison nerveuse était à vif. Ses doigts glissent dans la fente humide, s'enduisent de sa mouille. La chair est chaude, palpitante. Elle frotte son clitoris du bout de l'index. Des cercles lents d'abord. Pour savourer. Pour faire durer.
Les images défilent dans sa tête. Le torse nu luisant de sueur. Les mains calleuses qui seraient si rugueuses sur sa peau. L'odeur masculine, cette odeur de tabac et de sueur qui lui a brûlé les narines. Elle accélère le mouvement. Son doigt presse plus fort contre le petit bouton de chair durci. L'autre main remonte sous sa robe, trouve son sein. Elle pince le mamelon à travers le tissu du soutien-gorge. La douleur fuse, aiguë, délicieuse.
Elle imagine leurs regards sur elle. Pas un regard. Quatre. Quatre paires d'yeux qui la dévorent. Qui détaillent chaque courbe, chaque parcelle de peau. Elle imagine leurs mains. Multiples. Partout à la fois. Sur ses seins, ses hanches, entre ses cuisses. Des mains qui prennent sans demander. Qui utilisent. Qui possèdent.
Son souffle se fait haletant. Elle plonge deux doigts en elle. Ils entrent facilement, glissent dans la chaleur moite. Elle les enfonce profondément, jusqu'aux articulations. Puis les retire. Les enfonce à nouveau. Un va-et-vient rapide, brutal. Sa paume écrase son clitoris à chaque mouvement. Les sensations montent, vagues successives qui déferlent dans son ventre.
Elle pense au type au catogan. À son sourire. Ce sourire qui disait qu'il savait. Qu'il voyait à travers elle. Qu'il devinait le désir qui la consumait. Elle pense à sa voix grave. "Il fait chaud, hein?" Trois mots. Trois putains de mots et elle est là, contre sa porte, les doigts enfoncés dans son sexe, haletante comme une chienne en chaleur.
L'orgasme monte. Rapide. Violent. Elle ne peut pas le retenir. Ne veut pas le retenir. Il explose dans son bas-ventre, irradie dans ses cuisses, remonte le long de sa colonne vertébrale. Ses jambes flageolent. Elle glisse le long de la porte, s'affaisse sur le sol. Son sexe pulse autour de ses doigts. Des contractions rapides, incontrôlables. Elle mord sa lèvre inférieure pour ne pas crier. Le goût du sang mêlé à la salive.
Les spasmes durent longtemps. Plus longtemps que d'habitude. Son corps entier vibre. Quand ils s'apaisent enfin, elle reste là, assise par terre, la tête renversée contre la porte, les cuisses écartées, la culotte trempée roulée sur ses genoux. La réalité revient lentement. Le bruit de la rue. Le bourdonnement du frigo dans la cuisine. Sa respiration qui se calme peu à peu.
Elle retire ses doigts. Ils brillent de sa cyprine dans la lumière tamisée de l'entrée. L'odeur de son sexe emplit l'air. Musquée. Lourde. Elle porte ses doigts à ses lèvres. Le goût légèrement acide se répand sur sa langue. Elle ferme les yeux. L'image du type au catogan s'impose à nouveau.
Elle sait que quelque chose vient de changer. Quelque chose d'irréversible. La violence de l'orgasme qu'elle vient d'avoir. Son intensité. Elle ne se connaissait pas cette faim. Ce désir brut, animal, qui lui noue les tripes. Et elle sait, avec une certitude qui la glace et l'excite à la fois, que ça ne fait que commencer.
Les jours suivants, elle modifie ses habitudes. Elle porte des robes plus courtes, des décolletés plus marqués. Chaque passage dans le porche devient un rituel de regards échangés, de sourires ambigus. Elle sent leurs yeux sur ses seins qui se balancent librement sous le coton, sur la naissance de ses fesses quand elle se penche pour ramasser ses clés. Un après-midi, elle descend avec un pack de bières fraîches.
"Pour vous," dit-elle en le déposant près d'eux.
Ils la remercient avec une politesse inattendue. Comme si, malgré la rue, quelque chose en eux refuse de disparaître complètement. Le type au catogan prend une canette et la décapsule avant de la lui tendre.
"Merci. Vraiment," dit-il.
Sa voix a une douceur qu'elle n'attendait pas. Elle prend la bière, boit quelques gorgées. Le liquide frais coule dans sa gorge. Elle reste debout au milieu d'eux, sentant la transpiration de leurs corps se mêler à son propre parfum. L'odeur est âcre mais pas désagréable. Quelque chose de primitif, d'animal.
"Je m'appelle Marc," dit le type au catogan en tendant la main.
Léa la serre. Sa paume est calleuse, chaude. Il porte un jean déchiré et un tee-shirt taché mais ses yeux verts sont vifs, intelligents. Quand il sourit, elle aperçoit des dents blanches, bien entretenues. Un vestige d'une autre vie.
Le crâne rasé s'approche. Il est plus grand que Marc, plus massif. Ses yeux gris la détaillent sans gêne, s'attardant sur ses jambes, remontant jusqu'au triangle sombre entre ses cuisses que la robe légère ne dissimule qu'à peine.
"Moi c'est Damien," dit-il.
Sa voix est grave, rauque. Un tatouage serpente le long de son cou. Elle distingue des mots en latin qu'elle ne comprend pas.
Le troisième homme, barbu et massif, allume une cigarette. La fumée s'enroule autour d'eux comme une invitation.
"Laurent," dit-il simplement.
Il a un accent du Sud, chantant. Son visage disparaît presque sous la barbe épaisse mais ses yeux sont doux, presque tristes.
Le quatrième, le plus jeune, reste en retrait. Il a les traits fins, des cheveux bruns bouclés. Il ne doit pas avoir plus de trente ans.
"Lui, c'est Thomas," dit Marc. "Il parle pas beaucoup."
Thomas hoche la tête, un sourire timide aux lèvres.
"Tu vis seule?" demande Marc en s'adossant contre le mur.
"Oui," répond Léa.
Elle s'assoit sur un carton, ses jambes repliées sous elle. Sa robe remonte légèrement. Elle voit le regard de Damien qui suit le mouvement.
"Et toi?" demande-t-elle à Marc. "Tu es ici depuis longtemps?"
Le silence qui suit vibre d'une tension nouvelle. Marc prend une gorgée de bière avant de répondre.
"Trois ans," dit-il. "J'avais une boîte de design graphique. Tout s'est effondré en 2020. Divorce, dettes, dépression." Il sourit, mais le sourire ne monte pas jusqu'à ses yeux. "La descente a été rapide."
Léa ne s'attendait pas à une telle franchise. Elle le regarde différemment maintenant. Elle voit l'homme qu'il était sous l'homme qu'il est devenu.
"J'avais tout," continue Marc. "Un appartement dans le Marais, une femme, des projets. Et puis plus rien." Il hausse les épaules. "Au début, je pensais que c'était temporaire. Que j'allais rebondir. Mais la rue, elle t'avale. Tu deviens invisible."
Laurent tire sur sa cigarette.
"Moi, c'était l'alcool," dit-il avec son accent traînant. "J'étais électricien à Marseille. Bon boulot, bonne paye. Mais j'ai commencé à boire après la mort de ma femme. Cancer. Elle avait quarante-deux ans." Sa voix se brise légèrement. "J'ai perdu mon boulot, mon appart. Ma fille ne me parle plus."
Le silence s'installe. Léa sent quelque chose se nouer dans sa poitrine. Elle les voit différemment maintenant. Pas comme des ombres au bas de son immeuble, mais comme des hommes avec des histoires, des blessures.
"Et toi?" demande-t-elle à Damien.
Il la regarde longuement avant de répondre. Ses yeux gris sont froids, mais quelque chose vacille au fond.
"Prison," dit-il simplement. "Huit ans pour trafic. Quand je suis sorti, plus personne ne voulait de moi. Pas de boulot, pas de logement. La rue ou retourner dans la merde. J'ai choisi la rue."
Thomas, le plus jeune, reste silencieux. Marc pose une main sur son épaule.
"Lui, c'est différent," dit Marc. "Sa famille l'a foutu dehors quand il leur a dit qu'il était gay. Il avait dix-huit ans."
Le regard de Thomas se voile. Léa sent la colère monter en elle. Comment peut-on abandonner son enfant?
"Je suis désolée," murmure-t-elle.
Thomas secoue la tête.
"Ça va," dit-il d'une voix douce. "Je préfère la rue que leurs regards dégoûtés."
Léa sait qu'elle devrait remonter, mais ses jambes refusent de bouger. Elle se sent attirée par eux d'une façon qu'elle ne comprend pas. Ce n'est pas de la pitié. C'est autre chose. Quelque chose de plus profond, de plus charnel.
Marc la regarde dans les yeux. Il voit quelque chose en elle. Elle le lit sur son visage.
"Tu peux rester si tu veux," dit-il doucement.
Sa voix est une caresse. Une promesse. Léa sent la chaleur se répandre entre ses cuisses. Elle croise les jambes, essayant de calmer le feu qui monte.
Elle reste.
Les jours suivants, elle redescend. Chaque soir, elle trouve une excuse. Apporter de la nourriture, des cigarettes, des livres. Mais ce n'est pas la charité qui la pousse. C'est le désir. Un désir qui grandit chaque fois que Marc pose ses yeux sur elle, chaque fois que Damien effleure sa main en prenant ce qu'elle apporte, chaque fois que Laurent sourit derrière sa barbe, chaque fois que Thomas rougit quand elle le regarde.
Un soir, Marc lui raconte comment il passait ses journées avant. Les rendez-vous clients, les projets créatifs, la satisfaction de voir ses créations prendre vie.
"Je rêvais que je créais encore," dit-il. "Puis je me réveillais ici. Maintenant, je ne rêve plus."
Il y a une tristesse dans sa voix qui serre le cœur de Léa. Sans réfléchir, elle pose sa main sur la sienne. Marc ne bouge pas. Il regarde leurs mains jointes. Puis il lève les yeux vers elle.
"Pourquoi tu reviens?" demande-t-il.
Léa ne sait pas quoi répondre. Comment expliquer ce qu'elle ressent? Cette attraction irrationnelle, ce besoin de les voir, de les toucher?
"Je ne sais pas," murmure-t-elle.
Mais elle sait. Elle le sait très bien.
Damien se rapproche. Son regard est intense, brûlant.
"Si," dit-il. "Tu sais."
Sa main se pose sur le genou de Léa. Elle frissonne. Le contact est électrique. Elle devrait repousser sa main, se lever, remonter chez elle. Mais elle n'en fait rien.
Laurent et Thomas se rapprochent aussi. Ils forment un cercle autour d'elle. L'air devient plus lourd, chargé d'une tension presque palpable.
"Tu n'as pas peur de nous?" demande Marc.
Léa secoue la tête.
"Non."
"Tu devrais," murmure Damien en faisant glisser sa main plus haut sur sa cuisse.
Léa sent son souffle se bloquer. La main progresse lentement, sûrement. Elle écarte légèrement les jambes. Une invitation silencieuse.
"On est dangereux," continue Damien. "On n'a plus rien à perdre."
"Moi non plus," souffle Léa.
Et c'est vrai. Dans ce moment, elle n'a plus rien à perdre. Elle s'abandonne à ce qu'elle ressent depuis des jours. Ce désir brut, animal, qui la consume.
Une nuit, elle ne parvient pas à dormir. La chaleur est étouffante dans son appartement. Elle se relève et enfile une chemise de nuit transparente. Rien dessous. Elle descend pieds nus. Dans le porche, seul Marc veille encore. Il lève les yeux vers elle. Son regard parcourt lentement son corps à travers le tissu translucide. Il voit tout : ses seins lourds, ses mamelons dressés, le triangle de poils bruns entre ses cuisses.
"Tu cherches quelque chose?" demande-t-il d'une voix rauque.
"Je ne sais pas," souffle-t-elle.
Il se lève et s'approche. Il est plus grand qu'elle ne le pensait. Son corps dégage une odeur âcre et virile. Il lève une main et effleure sa joue. Léa ferme les yeux. Les doigts descendent le long de son cou, traçant une ligne de feu sur sa peau. Ils s'arrêtent juste au-dessus de son sein gauche. Elle retient son souffle.
"Pas encore," murmure Marc.
Il retire sa main. Léa ouvre les yeux, désorientée. Marc sourit.
"Quand tu seras vraiment prête, tu redescendras," dit-il. "Et là, on ne s'arrêtera pas".
Elle remonte dans son appartement, les jambes tremblantes. Entre ses cuisses, la mouille coule abondamment. Elle se masturbe trois fois avant que l'aube ne se lève, en imaginant ce qui l'attend.
Trois jours passent. Trois jours où elle ne descend pas. Trois jours où elle lutte contre le désir qui la consume. Mais le quatrième soir, elle cède. Elle enfile une robe d'été sans rien en dessous. Pas de soutien-gorge, juste une culotte. Quand elle descend, ils sont tous les quatre présents. Marc sourit en la voyant.
"Tu es sûre?" demande-t-il.
"Oui," répond-elle.
Le mot résonne dans le silence. C'est une promesse, un abandon. Marc hoche la tête.
"Alors viens," dit-il simplement.
Léa s'assoit sur un carton aplati, entre Marc et le crâne rasé. La nuit enveloppe le porche dans une pénombre épaisse. Au-dessus d'eux, les fenêtres de l'immeuble s'éteignent une à une. Les quatre hommes forment un cercle autour d'elle. Marc lui tend une bière qu'elle boit à grandes gorgées. L'alcool brûle sa gorge et réchauffe son ventre.
"Tu sais pourquoi tu es venue?" demande Marc.
Sa voix grave fait frémir la peau de Léa. Elle hoche la tête, incapable de formuler les mots. Le crâne rasé pose une main sur son genou. Une main large, aux doigts calleux. Elle ne bouge pas. La main remonte lentement le long de sa cuisse, soulevant le tissu léger de la robe. Léa sent la chaleur se concentrer entre ses jambes. Elle écarte légèrement les cuisses.
"Bien," murmure Marc.
Ses doigts rejoignent ceux du crâne rasé. Ensemble, ils explorent l'intérieur de ses cuisses. Leurs mains progressent, se rapprochent du centre brûlant. Léa retient son souffle. Le troisième homme, le barbu, s'agenouille derrière elle. Ses mains saisissent les épaules de Léa, massent sa nuque. Elle bascule la tête en arrière contre son torse. L'odeur de tabac et de sueur masculine l'enveloppe comme un voile.
Marc glisse une main sous sa robe, atteint la dentelle humide de sa culotte. Il sourit.
"Tu es trempée," dit-il.
Léa gémit doucement. Les doigts de Marc frottent le tissu détrempé, traçant des cercles sur son clitoris gonflé. Le crâne rasé fait glisser une bretelle de sa robe. Le tissu tombe, dévoilant son sein gauche. Il se penche et prend le mamelon dans sa bouche. Sa langue tournoie autour de la chair durcie. Léa se cambre, offerte.
Le quatrième homme, jusque-là silencieux, s'approche. Il sort son sexe de son pantalon. Léa fixe la verge épaisse qui pointe vers elle. Marc écarte la culotte et plonge deux doigts en elle. La pénétration est brutale. Léa crie, un son rauque qui résonne dans le porche vide. Les doigts bougent en elle, entrent et sortent avec une cadence régulière. Sa paume écrase son clitoris à chaque va-et-vient.
"Goûte-la," ordonne Marc au quatrième homme.
L'homme s'agenouille devant elle. Marc retire ses doigts luisants de cyprine et les tend. L'homme les lèche avidement. Léa observe la scène, hypnotisée. Le barbu fait tomber la seconde bretelle de sa robe. Le tissu glisse jusqu'à sa taille. Ses deux seins sont maintenant exposés aux regards. Le crâne rasé pince le mamelon droit entre ses doigts. La douleur et le plaisir se mêlent.
Marc se lève et fait signe à Léa de l'imiter. Elle obéit, les jambes tremblantes. Il soulève sa robe jusqu'aux hanches, révélant la culotte trempée. Un locataire passe dans le couloir au-dessus. Léa retient un gémissement. L'idée d'être surprise l'excite au-delà de toute raison. Marc fait glisser la culotte le long de ses cuisses. Elle tombe sur ses chevilles. Léa est nue sous sa robe relevée, au milieu de quatre hommes qui la dévorent des yeux.
"Touche-toi," ordonne Marc.
Sa voix grave fait vibrer quelque chose au creux du ventre de Léa. Elle hésite, les yeux baissés, consciente soudain de sa propre nudité sous le regard des quatre hommes. La chaleur monte à ses joues. Ses mains tremblent légèrement.
"Regarde-nous quand tu le fais," ajoute le crâne rasé.
Elle lève les yeux. Ils forment un cercle autour d'elle dans le porche faiblement éclairé. Leurs regards affamés parcourent son corps. Le crâne rasé s'approche. Il prend sa main droite dans la sienne. Sa paume est calleuse, rêche. Il guide lentement sa main vers le bas de son ventre.
"Là," murmure-t-il en plaçant ses doigts entre ses cuisses.
Léa sent la chaleur humide de son propre sexe contre ses doigts. Son clitoris pulse déjà, gonflé de désir. Elle commence à se caresser, des mouvements circulaires hésitants. Le bout de son index effleure le petit nœud de chair durcie. Une décharge électrique la traverse.
"Plus lentement," dit Marc. "On veut voir chaque mouvement".
Elle ralentit. Son doigt trace des cercles languissants autour de son clitoris sans jamais le toucher directement. La frustration monte en même temps que le plaisir. Ses cuisses frémissent. Elle sent la cyprine couler le long de ses doigts, poisseux et chaud.
Les quatre hommes la regardent en silence. Leurs respirations s'accélèrent. Le barbu déglutit bruyamment. Marc ouvre son jean d'un geste lent, presque cérémoniel. Il libère son sexe. La verge se dresse, longue et épaisse, la peau tendue sur le gland luisant. Léa ne peut détacher ses yeux de ce sexe qui pointe vers elle.
Le crâne rasé l'imite, puis le barbu, puis le quatrième homme. Quatre verges dressées, quatre mains qui commencent à se mouvoir en rythme. Ils se masturbent en la regardant se caresser. Leurs sexes sont différents : certains plus épais, d'autres plus longs, des veines saillantes parcourant la chair tendue.
"Continue," souffle Marc. "Montre-nous comme tu aimes ça".
Léa accélère légèrement. Son doigt appuie maintenant directement sur son clitoris. Elle masse le petit bouton de chair avec des mouvements circulaires réguliers. La sensation est intense, presque douloureuse. Son autre main remonte vers ses seins. Elle prend un mamelon entre ses doigts et le pince.
"Oh putain," grogne le crâne rasé. "Regarde comme elle aime ça".
Le plaisir monte par vagues. Chaque cercle que tracent ses doigts déclenche une pulsation qui irradie dans tout son bassin. Ses jambes tremblent. Elle écarte plus largement les cuisses pour garder l'équilibre. Le mouvement expose davantage son sexe au regard des hommes.
"Plus vite," ordonne Marc d'une voix rauque.
Elle obéit. Ses doigts accélèrent sur son clitoris gonflé. La friction devient presque insupportable. Elle glisse deux doigts de sa main droite dans sa fente trempée. Ils s'enfoncent facilement, avalés par la chaleur humide de son vagin. Elle commence à les faire aller et venir. Ses doigts bougent en elle pendant que son pouce continue de frotter son clitoris.
"Comme ça, oui," encourage le barbu. "Baise-toi avec tes doigts".
Le barbu s'approche derrière elle. Il pose ses grandes mains sur ses hanches. Léa sent son torse contre son dos. L'odeur de tabac et de sueur masculine l'enveloppe. Elle se cambre instinctivement contre lui. Les mains du barbu remontent le long de ses flancs, caressent ses côtes, puis se referment sur ses seins.
"Continue," murmure-t-il à son oreille.
Ses doigts pincent ses mamelons en rythme avec les mouvements de sa propre main entre ses cuisses. Léa gémit. Le son résonne dans le porche silencieux. Ses doigts s'enfoncent plus profondément en elle. Elle sent les parois de son vagin se contracter autour de ses phalanges.
Le barbu fait glisser une main le long de son ventre. Ses doigts rejoignent ceux de Léa entre ses cuisses. Il écarte doucement sa main et prend le relais. Ses doigts à lui sont plus épais, plus rudes. Il masse son clitoris avec une pression ferme pendant que les doigts de Léa continuent d'aller et venir dans son sexe.
"Oh mon Dieu," halète-t-elle.
"Tu vas jouir comme ça?" demande Marc. "Devant nous tous?".
"Oui," souffle Léa.
Le barbu retire une main de son sein. Léa sent ses doigts tracer une ligne humide le long de sa hanche, puis descendre vers ses fesses. Il les écarte. Un frisson la parcourt. Elle sait ce qui va suivre mais n'ose pas bouger.
"Penche-toi un peu," ordonne-t-il.
Elle obéit, pliant légèrement les genoux et basculant son bassin en avant. La position expose son anus au regard et au toucher du barbu. Un doigt trace une ligne entre ses fesses, s'arrête sur l'anneau de chair plissée.
"Détends-toi," souffle-t-il à son oreille.
Léa se raidit malgré elle. Le doigt appuie contre l'entrée étroite. La pression augmente progressivement. Elle se force à respirer lentement, profondément. Le doigt est humide de sa propre cyprine. Il glisse, force le passage.
La sensation est étrange, presque dérangeante. Une brûlure légère. Le doigt s'enfonce lentement, centimètre par centimètre. Elle sent son anus s'étirer autour de l'intrusion. Quand le doigt franchit enfin la résistance du sphincter, elle pousse un petit cri.
"Ça va?" demande le barbu.
Elle hoche la tête, incapable de parler. Le doigt reste immobile en elle, lui laissant le temps de s'habituer. Puis il commence à bouger. Des mouvements lents, peu profonds. En même temps, ses propres doigts continuent d'aller et venir dans son vagin. Elle sent les deux ensembles de doigts bouger en elle, séparés seulement par une fine membrane de chair.
"Putain, elle prend mon doigt dans le cul," grogne le barbu.
Les autres accélèrent le rythme de leurs masturbations. Marc fixe le spectacle, sa main courant le long de sa verge tendue. Le crâne rasé lèche ses lèvres. Le quatrième homme gémit doucement.
Le plaisir change. Il devient plus profond, plus sombre. La double pénétration crée une sensation de plénitude qu'elle n'a jamais connue. Le doigt dans son anus et ceux dans son vagin bougent maintenant en alternance. Quand l'un entre, l'autre sort. Le frottement constant, la pression, la conscience aiguë d'être remplie la propulsent vers l'orgasme.
"Je vais... je vais jouir," halète-t-elle.
"Jouis," ordonne Marc. "Jouis pour nous".
L'orgasme explose. Il part de son ventre, irradie dans ses cuisses, remonte le long de sa colonne vertébrale. Son sexe se contracte violemment autour de ses doigts. Son anus pulse autour du doigt du barbu. Les spasmes se succèdent, interminables. Elle crie, un son rauque et primal. Ses jambes se dérobent.
Le barbu la retient, la maintient debout pendant que l'orgasme la secoue. Elle sent la cyprine couler abondamment le long de ses cuisses. Son corps entier tremble. Les contractions continuent longtemps après que le pic de plaisir soit passé.
Quand elle rouvre enfin les yeux, les quatre hommes la regardent avec une intensité nouvelle. Leurs sexes sont durs, luisants de leur propre liquide. Marc sourit lentement.
"Maintenant," dit-il d'une voix gutturale, "tu vas nous sucer".
Léa s'agenouille sans un mot. Ses genoux rencontrent le sol froid du porche. La pierre rêche mord sa peau. Marc s'approche, guide son sexe vers sa bouche. Elle lève les yeux vers lui. Leurs regards se croisent dans la pénombre. Il hoche la tête. Elle ouvre les lèvres.
Le goût salé envahit sa langue. Une saveur âcre, masculine, qui la fait frémir. Elle prend son temps, explorant d'abord le gland du bout de la langue. Des cercles lents, patients. Marc grogne au-dessus d'elle. Sa main vient se poser sur sa nuque. Pas de pression, juste une présence. Un contact qui lui rappelle qu'elle est à lui.
Elle ouvre plus grand la bouche et le prend plus profond. Ses lèvres glissent le long de la verge, centimètre par centimètre. La taille est impressionnante. Elle sent ses mâchoires s'étirer, sa bouche se remplir. Elle inspire par le nez, essaie de se détendre. Le sexe progresse, frappe l'arrière de sa gorge. Elle s'étouffe à demi, les yeux qui larmoient.
Mais elle ne recule pas.
Marc pousse un peu plus profond. Ses hanches avancent avec une lenteur calculée. Il teste ses limites, observe ses réactions. Léa hoquète, les mains agrippées à ses cuisses. La sensation d'être envahie, possédée par la bouche, déclenche une chaleur violente entre ses jambes. Elle sent la mouille couler déjà le long de ses cuisses.
Le crâne rasé s'agenouille à côté de Marc. Son sexe surgit de son jean, épais et veiné. Léa tourne légèrement la tête. Marc se retire de sa bouche dans un bruit humide. Elle reprend son souffle, la salive coulant sur son menton. Puis elle se tourne vers le crâne rasé. Sa main droite entoure la verge pendant que sa bouche se referme sur le gland.
Un goût différent. Plus musqué. Plus fort.
Elle alterne maintenant entre les deux hommes. Suce l'un pendant que sa main masturbe l'autre. Sa main gauche rejoint sa main droite. Deux sexes dans ses paumes. Elle les caresse en rythme, monte et descend le long des tiges gonflées. Sa langue tournoie autour du gland de Marc, descend le long de la hampe, remonte. Elle le prend profond, jusqu'à ce que son nez touche son bas-ventre.
Le barbu et le quatrième homme s'approchent. Leurs mains se posent sur elle. Des doigts caressent ses cheveux, descendent le long de son cou, effleurent ses épaules. Le barbu se penche et embrasse sa nuque. Sa barbe gratte sa peau. Le quatrième homme fait glisser ses doigts le long de son dos, dessine la courbe de sa colonne vertébrale.
Des mains s'insinuent entre ses cuisses.
Léa écarte les jambes instinctivement. Des doigts frottent son clitoris encore sensible de l'orgasme précédent. La sensation est presque douloureuse. Elle gémit autour du sexe du crâne rasé. Les doigts descendent, trouvent son entrée trempée. Deux doigts s'enfoncent d'un coup. Elle se cambre, pousse son bassin contre la main.
"Putain, elle est déjà toute mouillée," murmure le barbu.
Les doigts bougent en elle. Entrent, sortent. Un rythme lent d'abord, puis plus rapide. Sa main libre vient rejoindre la première, écrasant son clitoris par à-coups. Léa suce avec plus d'avidité maintenant. Sa bouche va et vient frénétiquement sur le sexe du crâne rasé. Elle le sent gonfler davantage, durcir encore plus.
Marc retire son sexe de sa main et la saisit par les cheveux. Pas doucement. Il tire sa tête en arrière, l'oblige à lâcher le crâne rasé. Elle halète, la bouche ouverte, la langue pendante. Il guide son sexe vers ses lèvres et la pénètre profondément. Trop profondément. Elle étouffe, essaie de reculer. Mais il tient sa tête fermement.
"Respire par le nez," ordonne-t-il.
Elle obéit. Inspire par les narines. S'efforce de détendre sa gorge. Marc commence à bouger. Des va-et-vient lents mais profonds. Il baise sa bouche comme il baiserait son sexe. Elle sent les larmes couler sur ses joues. La salive dégouline de ses lèvres, coule sur son menton, tombe sur sa poitrine.
Entre ses cuisses, les doigts continuent leur œuvre. Un troisième doigt la pénètre. Elle se sent dilatée, remplie. Les doigts s'enfoncent jusqu'à la paume. La main entière semble vouloir entrer en elle. Le plaisir monte comme une vague. Son ventre se contracte. Ses cuisses tremblent.
Marc se retire brusquement. Elle tousse, crache, respire avec difficulté. Le crâne rasé prend aussitôt sa place. Son sexe s'enfonce dans sa bouche encore pleine de salive et de traces du sexe de Marc. Le goût des deux hommes se mêle sur sa langue. Elle les suce tous les deux, alternant sans répit, la mâchoire douloureuse, la gorge irritée.
L'orgasme la prend par surprise. Il explose au creux de son ventre, irradie dans tout son corps. Elle hurle, la bouche toujours pleine. Ses jambes se dérobent. Les doigts en elle continuent leurs mouvements. Son sexe pulse, se contracte autour d'eux. Elle n'arrive plus à se concentrer sur la fellation. Le crâne rasé retire son sexe.
"Lève-toi," ordonne Marc.
Léa essaie. Ses jambes ne la portent plus. Le barbu et le quatrième homme la soulèvent. Elle se retrouve debout, chancelante. Marc la fait pivoter et la pousse vers le mur du porche. Ses paumes rencontrent la pierre froide. Elle se penche en avant, instinctivement. Sa robe est toujours relevée sur ses hanches. Son sexe trempé exposé à leurs regards.
Marc se place derrière elle. Elle sent la tête de son sexe frotter contre son entrée. Il ne prend pas son temps. Il pousse d'un coup sec. La pénétration est brutale, profonde. Léa crie. Le son résonne dans le porche, se répercute contre les murs. Marc la tient par les hanches, les doigts enfoncés dans sa chair. Il commence à bouger.
Ses coups de reins sont rapides, violents. Chaque poussée la projette contre le mur. Ses paumes glissent sur la pierre humide. Son corps ballotte entre le mur et le bassin de Marc. Le bruit de leurs chairs qui se percutent emplit l'espace. Des claques sourdes, obscènes. Sa cyprine coule le long de ses cuisses. Le sexe de Marc glisse facilement, entre et sort avec une aisance presque brutale.
Le crâne rasé se place devant elle. Son sexe pointe vers son visage, luisant de sa salive. Elle ouvre la bouche sans qu'il ait besoin de demander. Il la pénètre par la bouche pendant que Marc la pilonne par-derrière. Elle est prise des deux côtés. Remplie. Utilisée. La sensation est vertigineuse. Elle n'est plus qu'un corps traversé par deux verges qui la labourent sans répit.
Le barbu glisse une main sous elle. Ses doigts trouvent son clitoris. Il le pince entre le pouce et l'index. La douleur mêlée au plaisir la fait basculer. Le deuxième orgasme arrive comme un raz-de-marée. Plus violent que le premier. Plus long. Son sexe se contracte follement autour de la verge de Marc. Ses parois pulsent, se serrent, relâchent.
"Putain, elle me broie la queue," grogne Marc.
Il accélère encore. Ses coups deviennent frénétiques, désordonnés. Il jouit avec un grognement rauque. Elle sent le sperme chaud inonder son ventre. Les jets puissants qui cognent contre son col. Le liquide brûlant qui remplit sa cavité. Marc reste enfoncé en elle quelques secondes, haletant. Puis il se retire.
Le sperme coule immédiatement. Dégouline le long de ses cuisses en filets épais et blancs.
Le crâne rasé retire son sexe de sa bouche. Il contourne Léa et prend la place de Marc sans attendre. Pas de répit. Sa verge s'enfonce dans le sexe déjà gorgé de sperme. Le bruit est obscène. Un clapotis humide. Il la pénètre avec facilité, glissant dans le mélange de cyprine et de semence.
Ses coups sont encore plus brutaux que ceux de Marc. Il la martèle sans pitié. Ses mains agrippent ses hanches avec une force qui laissera des bleus. Léa n'en peut plus. Son corps entier vibre. Chaque nerf est à vif. Chaque sensation est amplifiée au-delà du supportable.
Le barbu se glisse sous elle. Il s'allonge sur le sol, la tête entre ses jambes. Sa bouche trouve son clitoris. Il le suce, le mordille, le lèche. Sa langue tournoie autour du petit bouton de chair gonflé. Léa hurle. Le troisième orgasme la foudroie avant même qu'elle comprenne qu'il arrive. Son corps se convulse. Ses jambes se dérobent complètement.
Le crâne rasé la retient de justesse. Il continue à la pilonner pendant qu'elle se tord dans ses bras. Le barbu ne lâche pas son clitoris. Sa langue continue son œuvre, impitoyable. Léa pleure maintenant. De plaisir, de douleur, d'épuisement. Elle ne sait plus. Les sensations se mélangent, se confondent.
Le crâne rasé se retire brusquement. Elle sent son sexe pulser contre ses fesses. Puis les jets de sperme qui atterrissent sur sa peau. Chauds, épais. Ils coulent entre ses reins, descendent le long de sa raie. Certains tombent sur le barbu en dessous.
Elle s'effondre. Ses genoux cèdent. Le barbu roule sur le côté. Elle tombe sur les mains et les genoux. Mais les deux autres attendent.
Marc la relève doucement. Ses mains sont presque tendres maintenant. Il essuie les larmes sur ses joues.
"Pas encore fini," murmure-t-il contre son oreille.
⁂
Marc guide Léa vers l'escalier. Elle monte devant eux, sentant leurs regards peser sur ses fesses, sur ses cuisses qui tremblent. Dans son appartement, elle allume seulement une lampe d'appoint. La lumière tamisée sculpte les ombres sur les murs. Les quatre hommes entrent et referment la porte derrière eux.
Le silence vibre d'une tension presque insoutenable. Léa se tient au milieu du salon, immobile. Son cœur bat si fort qu'elle l'entend résonner dans ses tempes.
"Tu es sûre que tu veux continuer?" demande Marc d'une voix rauque.
"Oui," souffle-t-elle.
"Dis-le mieux que ça," ordonne-t-il en s'approchant.
Léa lève les yeux vers lui. "Je veux que vous me preniez. Tous les quatre".
Le crâne rasé siffle entre ses dents. "Putain, elle sait ce qu'elle veut".
Marc la saisit par la nuque et l'attire contre lui. Sa bouche prend la sienne avec une violence contenue. Sa langue force le passage entre ses lèvres. Le baiser est brutal, affamé. Léa gémit dans sa bouche.
"Déshabille-la," dit Marc en se reculant.
Les autres se rapprochent. Des mains multiples touchent son corps. Le crâne rasé fait glisser les bretelles de sa robe. Le tissu tombe en un souffle autour de ses pieds. Elle se retrouve nue devant eux, exposée à leurs regards voraces.
"Regarde-moi ces seins," murmure le barbu.
Il s'agenouille et prend un sein dans sa bouche. Sa langue tournoie autour du mamelon avant de le mordiller. Léa se cambre, les doigts agrippés aux épaules de Marc.
"Viens," dit Marc en la guidant vers le canapé.
Il s'assoit et l'attire sur lui. Léa sent son jean rugueux contre sa peau nue. Marc approche son sexe. Il est long, épais, tendu vers elle.
"Monte," ordonne-t-il.
Sans un mot, il la soulève par les hanches et la positionne au-dessus de lui. La tête de sa verge frotte contre son entrée trempée. Puis il la fait descendre d'un coup.
Léa crie. La pénétration est profonde, brutale, parfaite. Ses ongles se plantent dans les épaules de Marc.
"Bouge," grogne-t-il.
Il la tient par les hanches et la fait monter et descendre sur son sexe. Chaque mouvement arrache un gémissement de sa gorge. Le frottement est intense, presque douloureux. Elle sent chaque centimètre de lui en elle.
Le crâne rasé se place derrière elle. Ses mains massent ses fesses, les écartent. Léa se raidit.
"Détends-toi," murmure Marc contre son oreille. "Tu voulais qu'on te prenne tous. On va le faire".
Un doigt humide de salive trace une ligne entre ses reins. Il appuie contre son anus, franchit lentement la résistance. La sensation est étrange, à la limite du supportable. Le doigt s'enfonce, ressort, revient avec plus d'insistance.
"Respire," souffle Marc.
Le crâne rasé retire son doigt. "Tu vas sentir ma queue maintenant," dit-il.
Il remplace son doigt par la tête de son sexe. La pression augmente. Léa halète, partagée entre la peur et le désir.
"Vas-y doucement," dit Marc au crâne rasé. "C'est sa première fois dans le cul".
"Je sais ce que je fais," répond l'autre en poussant.
L'intrusion est lente, implacable. La douleur explose, se mêle au plaisir jusqu'à ce qu'elle ne sache plus distinguer l'un de l'autre.
"Oh putain, elle est trop serrée," grogne le crâne rasé.
"Ça va?" demande Marc à Léa.
Elle hoche la tête, incapable de parler.
"Réponds," insiste-t-il.
"Oui... ça va," souffle-t-elle.
"Tu veux qu'on continue?".
"Oui... continuez...".
Ils bougent ensemble, leurs mouvements alternés créant une friction insoutenable. Chaque va-et-vient déclenche une onde de sensations qui la traverse de part en part. Léa bascule entre leurs corps, pantin désarticulé, abandonnée à leur rythme.
Le barbu s'agenouille devant le canapé. Il sort son sexe et le guide vers sa bouche.
"Ouvre," ordonne-t-il.
Léa ouvre les lèvres et le prend. Le goût salé envahit sa langue. Elle le suce avec une avidité qu'elle ne se connaissait pas.
"Putain, regarde-la," dit le quatrième homme qui se masturbe en les observant. "Elle prend trois queues en même temps".
"Elle aime ça," dit Marc en accélérant ses coups de reins. "Pas vrai, salope?".
Le mot la fait frémir. Elle hoche la tête, la bouche toujours pleine.
"Dis-le," ordonne Marc.
Elle retire le sexe de sa bouche. "J'aime ça," halète-t-elle.
"Tu es notre pute maintenant?".
"Oui... je suis votre pute".
L'orgasme monte en elle comme une vague. Il part de son ventre, irradie dans ses cuisses, remonte le long de sa colonne vertébrale.
"Je vais jouir," gémit-elle.
"Jouis," grogne Marc. "Jouis sur nos queues".
L'orgasme explose avec une violence qui la secoue de spasmes incontrôlables. Son sexe se contracte autour de la verge de Marc, son anus pulse autour de celle du crâne rasé. Elle hurle.
Marc jouit presque en même temps. "Putain, je te remplis la chatte," grogne-t-il.
Elle sent le sperme chaud inonder son ventre. Le liquide brûlant déclenche une nouvelle vague de plaisir.
"À moi," dit le crâne rasé en se retirant brusquement.
Il éjacule sur ses reins. "Regarde-moi ça, je te marque comme une chienne".
Les jets blancs tracent des lignes sur sa peau moite.
Le barbu la fait basculer à quatre pattes sur le canapé. "Mon tour," dit-il en se plaçant derrière elle.
Il la pénètre sans préambule. Son sexe est plus épais que celui de Marc. Il force le passage dans son vagin déjà élargi par l'orgasme.
"Prends-la bien," encourage Marc. "Elle adore ça".
Les coups de reins du barbu sont rapides, violents. Le bruit de leurs corps qui se percutent emplit la pièce.
Le quatrième homme s'agenouille devant elle. "Suce-moi pendant qu'il te défonce," dit-il en présentant son sexe à sa bouche.
Léa le prend avidement. Sa tête ballotte entre les deux hommes. Elle n'est plus qu'un corps traversé de sensations.
"Tu veux encore jouir?" demande Marc en caressant son clitoris.
"Mmm," gémit-elle autour du sexe dans sa bouche.
"Je crois qu'elle dit oui," rit le crâne rasé.
Des doigts frottent son clitoris, l'écrasent, le font rouler. Le deuxième orgasme arrive plus vite. Il la foudroie sans prévenir. Ses jambes se dérobent.
"Oh putain, elle se resserre," grogne le barbu. "Je vais jouir".
Il se retire et éjacule sur ses fesses. "Voilà pour toi, petite salope".
Le quatrième homme la fait pivoter et la couche sur le dos. "Dernière tournée," dit-il en écartant ses cuisses.
Il la pénètre en un mouvement fluide. Son sexe glisse facilement dans son vagin gorgé de sperme.
"Tu sens tout ce foutre en toi?" demande-t-il.
"Oui," halète Léa.
"Tu aimes être remplie comme une pute?".
"Oui... j'adore".
Marc s'agenouille près de sa tête. Son sexe commence déjà à durcir à nouveau. Il le frotte contre ses lèvres. "Nettoie-moi," dit-il.
Léa ouvre la bouche et le prend. Le goût mêlé de sa propre cyprine et du sperme envahit sa langue.
Le quatrième homme accélère. "Je vais jouir," grogne-t-il.
"Dans sa bouche," dit Marc en se retirant. "Jouis dans sa bouche".
Le quatrième homme se retire et se positionne au-dessus de son visage. Il se masturbe rapidement. "Ouvre grand," ordonne-t-il.
Le sperme jaillit, atterrissant sur sa langue, ses lèvres, son menton.
"Avale," dit Marc.
Léa avale.
Ils la prennent encore. Encore et encore. Les positions changent, les combinaisons varient. Parfois deux en elle, parfois un seul pendant que les autres la caressent. Les dialogues deviennent plus crus, plus brutaux.
"Tu es une bonne petite pute," dit le crâne rasé en la pénétrant par-derrière.
"Dis-lui que tu es sa pute," ordonne Marc.
"Je suis ta pute," répète Léa.
"Notre pute," corrige le barbu.
"Votre pute... je suis votre pute à tous".
Quand le dernier éjacule sur sa poitrine, Léa s'effondre. Son corps entier pulse. Elle halète, incapable de bouger. Le sperme coule de son sexe, de son anus, recouvre sa peau.
Les quatre hommes l'entourent, caressent doucement ses cheveux, son visage.
"Tu as été parfaite," murmure Marc en l'embrassant tendrement.
"On recommence quand tu veux," dit le crâne rasé.
"Ou plutôt, on recommence demain," ajoute le barbu en riant.
Léa sourit, les yeux mi-clos. "Oui... demain".
Marc se penche à son oreille. "Tu es à nous maintenant," murmure-t-il.
"Oui," souffle-t-elle. "Je suis à vous. Toute entière".
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