Les carnets de Clara : 1

- Par l'auteur HDS CDuvert -
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Récit libertin : Les carnets de Clara : 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les carnets de Clara : 1
Premier carnet
## 15 juillet 2024

Mon dieu, que s'est-il passé cette nuit ? Je tremble encore en écrivant ces lignes, mes doigts hésitent sur le papier comme si coucher ces mots allait rendre tangible cette transformation que je sens s'opérer en moi.

Hier soir, la chaleur était devenue insupportable dans mon petit studio sous les toits. L'air stagnait, chargé des parfums lourds du tilleul et de l'asphalte surchauffé qui montaient de la rue. Mes vêtements collaient à ma peau comme une prison moite, le coton de ma chemise de nuit absorbant la sueur qui perlait entre mes omoplates.

J'ai fini par tout enlever dans un geste de rébellion contre cette fournaise. Mes doigts ont défait un à un les boutons de ma chemise, libérant ma poitrine de cette étreinte suffocante. Le tissu a glissé de mes épaules avec un soupir soyeux. Mon pantalon de pyjama a suivi, s'étalant en tas froissé à mes pieds. Pour la première fois de ma vie d'adulte, je me retrouvais entièrement nue dans l'intimité de ma chambre, vulnérable et libre à la fois.

L'air nocturne a caressé ma peau comme une langue tiède et curieuse. Cette sensation inconnue m'a fait frissonner des pieds à la tête. Mes cuisses ont tremblé imperceptiblement sous cette caresse invisible. Une chaleur différente de celle de la canicule a commencé à naître au creux de mon ventre, liquide et troublante.

Et là, face à mon reflet dans la vitre noire de la fenêtre, j'ai découvert quelque chose d'incroyable : mon corps. Cette silhouette que j'apercevais dans le miroir sombre, c'était vraiment moi ? Ces seins généreux qui se balançaient doucement à chaque respiration, cette taille marquée qui s'évasait en hanches pleines, ces cuisses rondes et fermes... Pour la première fois, j'ai vraiment vu cette femme aux courbes voluptueuses que je suis, cette créature sensuelle qui se cachait sous des vêtements informes. Et j’ai eu envie d’elle.

La lumière tamisée de ma lampe de chevet sculptait mon corps de zones d'ombre et de clarté. Mes seins se dressaient fièrement, les tétons durcis par la fraîcheur relative et par quelque chose d'autre, une excitation naissante que je n'osais encore nommer. La courbe de mes hanches dessinait un sablier parfait jusqu'à la toison soyeuse de mon pubis, triangle de mystère que mes yeux découvraient avec une fascination nouvelle.

Mes mains ont commencé à explorer cette géographie intime, comme guidées par une volonté qui n'était plus tout à fait la mienne. Mes paumes ont remonté lentement le long de mes flancs, épousant la courbe de ma taille avant de venir se poser sur mes seins. Leur poids dans mes mains m'a surprise. Ils étaient lourds, chauds, vivants. Mes doigts ont tracé des cercles autour de mes aréoles sombres, provoquant une onde de plaisir qui a irradié jusqu'au plus profond de mon être.

Une sensation nouvelle a envahi mon ventre, cette chaleur délicieuse que je n'avais jamais ressentie, liquide et palpitante. Mon reflet dans la fenêtre me renvoyait l'image d'une femme transfigurée, les joues rougies, les lèvres entrouvertes sur un souffle court. Cette inconnue magnifique, c'était moi. Cette découverte me troublait autant qu'elle m'enivrait.

Ma main droite a glissé vers le bas de mon ventre, effleurant ma peau frémissante. Mes doigts ont trouvé la toison douce de mon sexe, explorant cette fente interdite avec une curiosité mêlée de pudeur. La chair de mes lèvres intimes était gonflée, humide d'une rosée que je n'avais jamais remarquée auparavant. Un gémissement sourd a franchi mes lèvres quand mon majeur a effleuré l'entrée de mon intimité.

Dans le reflet de la vitre, je voyais une bacchante s'abandonner à ses propres caresses. Mes hanches ont commencé à onduler instinctivement, accompagnant le rythme de mes effleurements. Cette danse primitive réveillait des sensations enfouies au plus profond de ma féminité. Mon corps entier vibrait d'une mélodie que je découvrais note après note.

Mes doigts ont trouvé ce petit bouton de chair sensible niché au sommet de mon sexe. Le premier contact m'a fait tressaillir de la tête aux pieds. Une décharge électrique a remonté le long de ma colonne vertébrale, arrachant un cri étouffé à ma gorge contractée. Cette zone mystérieuse palpitait sous ma caresse, envoyant des ondes de plaisir dans tout mon corps.

Je me suis touchée avec une audace grandissante, mes doigts traçant des cercles de plus en plus précis autour de ce centre névralgique de mon plaisir. Chaque pression déclenchait des vagues de sensations nouvelles. Mon autre main continuait à caresser mes seins, pinçant délicatement mes tétons durcis. Cette symphonie de caresses créait une harmonie troublante dans mon corps en éveil.

La chaleur montait par pulsations de plus en plus intenses. Mes jambes tremblaient sous l'assaut de ces sensations inconnues. Je me suis appuyée contre le rebord frais de la fenêtre, offrant involontairement ma nudité à la nuit complice. Cette exhibition inconsciente ajoutait une dimension troublante à mon plaisir solitaire.

J'ai découvert ce plaisir secret, cette vague de sensations qui déferlaient en moi par à-coups de plus en plus violents. Mon reflet dans la fenêtre me montrait une déesse sensuelle que je ne connaissais pas, les cheveux dénoués, la peau luisante de sueur, le corps arqué dans un abandon total. J'étais belle. J'étais désirable. J'étais enfin vivante.

L'orgasme m'a frappée comme un tsunami de plaisir. Mon corps entier s'est tendu dans un spasme délicieux, mes muscles intimes se contractant autour de mes doigts dans une danse effrénée. Un cri rauque a jailli de ma gorge, se perdant dans la nuit étouffante. Cette vague d'extase a balayé toutes mes inhibitions, révélant la femme que j'ignorais porter en moi.

Mes jambes ont cédé et je me suis laissée glisser contre le mur, pantelante, le cœur battant à se rompre. Dans le silence qui a suivi, seul le bruit de ma respiration saccadée troublait la quiétude nocturne. Mon corps frémissait encore des échos de cette révélation bouleversante. Mes doigts gardaient l'empreinte de cette exploration interdite, humides de ma propre rosée.

En reprenant mes esprits, j'ai réalisé que quelque chose d'irréversible venait de se produire. Cette nuit marquait la mort de Clara la timide et la naissance d'une femme nouvelle, consciente de sa sensualité et de son pouvoir. Cette transformation me terrifiait autant qu'elle m'exaltait. Demain, quand je croiserai des regards masculins, sauront-ils lire sur mon visage cette métamorphose secrète ?

Je ne savais pas encore qu'au moment même où je m'abandonnais à ces caresses révélatrices, quelqu'un m'observait depuis la fenêtre obscure de l'immeuble d'en face. Ces yeux inconnus avaient été témoins de ma transformation, gravant dans leur mémoire l'image de cette femme naissant à elle-même. Cette présence invisible allait bientôt bouleverser ma vie de manière inattendue.

En me glissant enfin dans mon lit, nue entre les draps froissés, j'ai senti que ma peau gardait encore l'empreinte de ces caresses initiatiques. Mon sexe palpitait doucement, gardant en mémoire ces sensations nouvelles. Cette nuit restera celle de mon éveil à la sensualité. Demain sera un autre jour, et je pressens qu'il ne ressemblera à aucun autre.



## 16 juillet 2024

Thomas m'a regardée différemment aujourd'hui à la bibliothèque. Ses yeux fuyants d'ordinaire se sont plantés dans les miens avec une intensité troublante. Il y avait quelque chose de brûlant dans ce regard, une faim qu'il tentait de dissimuler.

"Bonjour Clara," a-t-il murmuré d'une voix éraillée. Sa main a effleuré la mienne en me tendant un dossier. Cette décharge électrique qui m'a parcourue...

J'ai surpris ses coups d'œil tout au long de la journée. Quand je me penchais, quand je levais les bras, il fixait mes courbes avec une fascination évidente. Cette attention me troublait autant qu'elle m'enivrait.

"Clara, j'espère que tu as bien dormi hier soir," a-t-il balbutié à l'heure du déjeuner, rouge comme une pivoine. Ces mots résonnent encore en moi. Il a vu. Il a vraiment vu ce que j'ai fait cette nuit.

Cette révélation me procure un sentiment de pouvoir grisant. Pour la première fois, je réalise l'effet que je peux avoir sur un homme.


## 17 juillet 2024

J'ai osé. J'ai invité Thomas chez moi sous prétexte de trier des archives. En préparant mon appartement, j'ai choisi ma tenue avec soin : chemisier blanc transparent, jupe moulante, lingerie de dentelle noire.

Mon plan était simple. Renverser du café sur mon chemisier pour avoir un prétexte à me déshabiller.

Thomas est arrivé pile à l'heure avec cette ponctualité d'employé modèle qui m'attendrit. Il portait une chemise blanche impeccablement repassée et un pantalon sombre qui mettait en valeur sa silhouette élancée. Quand il a franchi le seuil de mon appartement, j'ai remarqué ses mains qui tremblaient légèrement. Cette nervosité palpable attisait déjà mon excitation naissante.

"Merci d'avoir accepté de m'aider", ai-je murmuré en effleurant son bras. Ce simple contact l'a fait tressaillir. Sa peau était brûlante à travers le tissu de sa chemise. L'électricité de nos premières caresses de la veille vibrait encore entre nous comme une promesse inavouée.

J'avais disposé mes documents sur la table basse, près du canapé. La tasse de café fumant attendait, positionnée stratégiquement près du rebord. Mon chemisier de soie blanche épousait mes formes sans les révéler entièrement, laissant deviner la dentelle sombre de mon soutien-gorge. Thomas ne cessait d'y jeter des coups d'œil furtifs, sa gorge se contractant à chaque déglutition difficile.

"Installez-vous, Thomas", ai-je proposé en me penchant vers la table. Le mouvement fit bâiller mon chemisier, révélant quelques centimètres de ma poitrine nacrée. Je l'ai entendu retenir son souffle. Cette réaction masculine à ma beauté me procurait déjà une satisfaction délicieuse.

Nous avions à peine commencé à examiner les premiers dossiers que j'ai mis mon plan en action. D'un mouvement apparemment maladroit, mon coude a heurté la tasse brûlante. Le café noir s'est répandu sur mon chemisier dans une tache sombre qui s'élargissait rapidement sur la soie claire.

"Oh non !" me suis-je écriée en bondissant sur mes pieds. Le liquide brûlant traversait instantanément le tissu délicat, le rendant complètement transparent. Ma lingerie noire se dessinait maintenant parfaitement sous l'étoffe mouillée. Les contours de mes seins, la dentelle de mon soutien-gorge, tout était révélé comme une invitation silencieuse.

Thomas s'est levé précipitamment, les joues empourprées. "Clara, je... vous êtes-vous brûlée ?" Sa voix était rauque, ses yeux rivés malgré lui sur ma poitrine offerte à sa vue. Je voyais sa pomme d'Adam bouger convulsivement tandis qu'il luttait pour maintenir les apparences.

"Je ne crois pas", ai-je répondu en pressant le tissu mouillé contre ma peau. Ce geste faisait ressortir davantage mes seins contre la soie trempée. "Mais il faut que je retire cette chemise immédiatement avant qu'elle ne tache."

L'odeur du café se mêlait à mon parfum, créant dans l'air surchauffé de l'appartement un mélange capiteux qui ajoutait à l'ambiance sensuelle de cette soirée calculée.

"Excusez-moi un instant", ai-je murmuré en me dirigeant vers ma chambre. Mes hanches ondulaient naturellement sous ma jupe moulante, attirant immanquablement le regard de Thomas. J'entendais sa respiration s'accélérer derrière moi tandis que je traversais le salon, mes talons claquant sur le parquet.

En pénétrant dans ma chambre, j'ai délibérément laissé la porte entrouverte. Juste assez pour qu'il puisse m'observer sans avoir l'impression d'être un voyeur indiscret. Face à mon grand miroir, j'ai commencé à déboutonner mon chemisier avec une lenteur calculée.

Mes doigts tremblaient légèrement, mais pas de nervosité. C'était l'excitation pure qui parcourait mon corps comme une décharge électrique. Chaque bouton qui se libérait révélait un peu plus de ma peau nacrée, de la dentelle noire qui soulignait mes formes harmonieuses.

Dans le reflet du miroir, j'apercevais la silhouette de Thomas qui s'approchait timidement. Il luttait visiblement contre ses pulsions, une main agrippée au chambranle de la porte, l'autre crispée le long de son flanc. Son souffle court trahissait l'intensité de son désir grandissant.

Le chemisier trempé a glissé de mes épaules avec un froissement soyeux qui a résonné dans le silence électrique de ma chambre. Le tissu s'est étalé à mes pieds comme une flaque de soie claire, libérant enfin ma poitrine de sa prison humide. L'air frais a caressé ma peau brûlante, faisant durcir instantanément mes tétons sous la dentelle noire.

"Thomas..." ai-je murmuré sans me retourner, croisant son regard dans le miroir. Ses pupilles étaient dilatées, ses lèvres entrouvertes sur un souffle haletant. "Que faites vous là ?."

Puis, sur un ton faussement résigné, "Bon, alors ne restez pas planté là, Approchez vous.”

Ma voix portait une autorité nouvelle que je ne connaissais pas. Cette découverte de mon pouvoir de séduction me grisant comme un vin capiteux. Je voyais cet homme timide et respectueux succomber peu à peu à l'attraction que j'exerçais sur lui.

Il a franchi le seuil d'un pas hésitant, ses chaussures crissant légèrement sur le parquet. La distance qui nous séparait se réduisait avec une lenteur délicieuse, chaque centimètre gagné intensifiant la tension érotique qui vibrait entre nous.

"Je sais que je ne devrais pas..." a-t-il balbutié, mais ses pieds continuaient d'avancer malgré ses protestations. Ses yeux étaient rivés sur mon reflet dans le miroir, parcourant avidement la courbe de mes reins, la cambrure de ma taille soulignée par ma lingerie de dentelle.

"Mais vous en avez envie", ai-je répliqué en me retournant lentement vers lui. Mes seins se balançaient doucement sous la dentelle noire, mes mamelons pointant fièrement à travers le tissu transparent. "Hier soir, vous m'avez vue. Vous m'avez désirée."

Cette confrontation directe l'a fait rougir violemment. Ses mains se sont mises à trembler visiblement le long de ses flancs. "Clara, je... c'était un accident. Je ne voulais pas..."

"Menteur." Le mot a claqué entre nous avec une douceur ferme. "Regardez-moi dans les yeux et répétez-moi que vous ne me désirez pas."

Il a tenté de soutenir mon regard, mais ses yeux dérivaient malgré lui vers ma poitrine offerte, vers mes hanches moulées dans ma jupe noire. Cette bataille entre sa morale et ses pulsions me fascinait. J'avais le pouvoir de le faire basculer d'un côté ou de l'autre.

Mes mains ont trouvé ses poignets, guidant doucement ses paumes vers ma peau brûlante. Le premier contact de ses doigts sur mes seins a déclenché en moi une décharge de plaisir si intense que j'ai gémi involontairement. Ses mains étaient chaudes, légèrement moites, tremblantes d'émotion contenue.

"C'est bien", ai-je murmuré contre son oreille, ma respiration chaude caressant sa nuque. "Laissez-vous aller. Montrez-moi comme vous me désirez."

Mes propres mains ont trouvé sa ceinture, la dénouant avec une lenteur calculée. Chaque geste était empreint d'une sensualité nouvelle que je découvrais au fur et à mesure. Thomas gémissait doucement tandis que mes doigts effleuraient son ventre à travers sa chemise, puis descendaient vers la bosse révélatrice qui tendait son pantalon.

"Clara... oh, Clara..." Il prononçait mon prénom comme une prière, ses lèvres trouvant instinctivement ma gorge. Ses baisers maladroits mais passionnés y déposaient des traces humides qui me faisaient frissonner de la tête aux pieds.

Quand ma main s'est refermée sur son sexe tendu à travers le tissu de son boxer, il a poussé un gémissement rauque qui a résonné contre ma peau. Il était dur comme la pierre, palpitant sous ma caresse comme un cœur affolé. Cette évidence de son désir nourrissait mon propre plaisir de façon exponentielle.

Je l'ai guidé vers mon lit, nos corps enlacés dans une danse sensuelle et maladroite. Quand il s'est allongé, je me suis placée au-dessus de lui, mes cheveux châtains formant un rideau doré autour de mon visages. Cette position dominante me procurait une ivresse inconnue.

"Regardez-moi, Thomas", ai-je ordonné doucement, découvrant l'ivresse du contrôle. "Regardez-moi pendant que je vous donne du plaisir."

Ma main a glissé dans son boxer, emprisonnant sa verge brûlante. Sa peau était soyeuse et tendue, palpitant entre mes doigts comme une créature vivante. J'ai commencé un mouvement de va-et-vient lent et régulier, savourant chaque gémissement qu'il poussait.

Ses yeux ne quittaient pas les miens tandis que je le caressais. Sa respiration s'accélérait, ses hanches se soulevaient pour accompagner mes mouvements. De ma main libre, je caressais mes seins à travers la dentelle, pinçant délicatement mes tétons durcis sous son regard brûlant.

"Vous aimez quand je vous touche ainsi ?" ai-je murmuré en accélérant légèrement le rythme. Ses gémissements me répondaient, musique enivrante qui attisait mon propre désir. L'excitation montait en moi par vagues successives, transformant chaque cellule de mon corps en brasier ardent.

Cette révélation de ma propre sensualité m'embrasait plus que toutes les caresses qu'il aurait pu me prodiguer. Voir cet homme trembler de plaisir sous mes attentions, sentir son abandon total entre mes mains, découvrir mon pouvoir de le mener au bord de l'extase... Cette dimension de ma féminité m'était totalement inconnue jusqu'alors.

Mon autre main a écarté l’entrejambe de ma petite culotte pour accéder à mes lèvres intimes. Mes doigts enduits de cyprine ont remonté vers mon clitoris, le caressant au même rythme que mon poignet sur la verge dressée. A ce jeu là, les deux innocents que nous étions n’ont pas tenu longtemps.

Thomas a atteint l'orgasme en criant mon prénom, son corps se cambrant sous la violence du plaisir qui le submergeait. Sa semence chaude a coulé entre mes doigts tandis que sa verge palpitait dans ma main comme un animal pris de spasmes. Cette vision de son abandon total a déclenché ma propre jouissance.

Mon corps a été parcouru de frissons délicieux, mes reins se creusant tandis qu'une chaleur liquide m'inondait. L'orgasme m'a emportée par vagues successives, chaque pulsation plus intense que la précédente. J'ai mordu mes lèvres pour étouffer mes cris, mes hanches ondulant malgré moi contre son bassin.

Nous sommes restés enlacés plusieurs minutes, nos respirations se calmant lentement dans la pénombre dorée de ma chambre. L'odeur de nos corps mêlés flottait dans l'air surchauffé, mélange capiteux de sueur et de plaisir partagé.

"Clara..." a-t-il murmuré contre mes cheveux. "Je ne sais pas ce qui m'arrive. Vous me rendez fou."

Ces mots ont nourri ma satisfaction naissante. Cette soirée marquait véritablement la naissance d'une Clara nouvelle, consciente de sa sensualité et prête à l'explorer sans limites. J'avais découvert le pouvoir grisant de donner et de recevoir du plaisir, de contrôler les réactions masculines par ma seule présence.

En raccompagnant Thomas à la porte, j'ai savouré son regard éperdu d'admiration. Cet homme m'appartenait désormais, corps et âme. Cette certitude me remplissait d'une confiance inédite qui allait transformer le reste de ma vie.



## 20 juillet 2024

Depuis ma nuit avec Thomas, je me transforme. Mes cardigans boutonnés jusqu'au cou laissent maintenant entrevoir la naissance de mes seins. Mes jupes épousent la courbe de mes hanches. Je découvre l'art subtil de la suggestion.

Marcus Delacroix, notre directeur, devient ma nouvelle obsession. Cet homme de cinquante-deux ans, marié, respectable, représente un défi fascinant. Je veux voir cette façade d'autorité s'effriter sous mon influence.

J'ai commencé par des gestes innocents en apparence. Laisser tomber mon carnet près de son bureau et me pencher lentement pour le ramasser, ma jupe remontant sur mes cuisses, mon chemisier bâillant sur ma poitrine. J'ai vu son souffle se suspendre, ses mains se crisper sur son stylo.

Cette petite victoire nourrit ma confiance grandissante. Je raffine ma technique : jeu de jambes lors des réunions, étirements calculés pour attraper des livres en hauteur, frôlements de main apparemment accidentels.

Marcus perd peu à peu de sa prestance. Ses certitudes s'effritent face à mes provocations. Je deviens une prédatrice patiente, tissant ma toile avec une précision chirurgicale.


## 25 juillet 2024

L'inventaire mensuel. Enfin seule avec Marcus dans la bibliothèque. Mes semaines de préparation ont mené à ce moment crucial. Les derniers étudiants sont partis depuis longtemps, les couloirs résonnent du bruit de nos pas solitaires. L'air du soir entre par les hautes fenêtres, apportant avec lui le parfum des tilleuls en fleur et cette atmosphère particulière des fins de journée d'été.

J'ai choisi ma tenue avec soin : jupe crayon noire qui épouse mes hanches comme une seconde peau, chemisier blanc aux boutons savamment défaits. Dessous, un ensemble de lingerie en dentelle noire que j'ai acheté spécialement pour cette occasion. Chaque mouvement était calculé pour attirer son regard sur mes courbes. Mes talons résonnent sur le parquet ciré, rythmant cette danse de séduction que j'orchestre depuis des semaines.

"Clara..." Sa voix était rauque quand il a avoué que je le perturbais. Ses mains tremblaient légèrement en tenant ses dossiers. "Je ne devrais pas... Je suis marié, je suis votre supérieur... C'est inapproprié."

"Et pourtant, vous me regardez sans cesse", ai-je répliqué en m'approchant lentement. Mes hanches ondulent naturellement sous le tissu tendu de ma jupe. "Vous imaginez des choses, n'est-ce pas Marcus ?"

Je vois la sueur perler sur son front. Sa cravate semble l'étrangler. Il recule instinctivement jusqu'à se retrouver acculé contre les rayonnages de livres anciens. L'odeur du cuir et du papier jauni nous enveloppe, témoins silencieux de ce qui va se jouer entre nous.

"Dites-moi ce que vous ressentez quand vous me regardez." Ma voix se fait plus grave, plus sensuelle. Je me tiens maintenant si près de lui que je sens la chaleur de son corps, son parfum d'homme mélangé à l'odeur de sa peur et de son excitation.

"Je... je ressens des choses que je ne devrais pas ressentir." Ses yeux parcourent malgré lui mon décolleté entrouvert. "Vous êtes si belle, Clara. Si désirable."

J'ai commencé à déboutonner mon chemisier avec une lenteur calculée. Un bouton. Deux boutons. Trois. Le tissu blanc s'ouvre progressivement, révélant la dentelle noire de mon soutien-gorge, la pâleur nacrée de ma peau. "Regardez-moi", ai-je ordonné doucement. "Regardez-moi vraiment."

Ses yeux s'écarquillent quand le chemisier glisse de mes épaules. Le tissu tombe au sol dans un froissement soyeux. Mes seins se dressent fièrement dans leur écrin de dentelle noire, mes tétons déjà durcis par l'excitation pointant à travers la matière fine.

"Mon dieu, Clara..." Sa voix n'est plus qu'un souffle. "Vous êtes... parfaite."

Je fais glisser les bretelles de mon soutien-gorge. L'agrafe se défait sous mes doigts agiles. Mes seins jaillissent, libres et fiers dans la lumière dorée du couchant qui filtre à travers les fenêtres. Ils sont ronds et fermes, mes mamelons roses parfaitement dessinés. Marcus émet un gémissement étranglé.

"Vous voulez me toucher, n'est-ce pas ?" Je porte mes mains à ma poitrine nue, caressant lentement mes seins sous son regard hypnotisé. "Mais vous n'en avez pas le droit. Vous ne pouvez que regarder."

Ma jupe glisse le long de mes hanches avec un bruit soyeux. Elle tombe à mes pieds, révélant mes jambes fuselées, mes cuisses nacrées, ma culotte de dentelle noire assortie. Je me tiens maintenant presque entièrement nue devant lui, baignée par la lumière dorée du soir.

"Regardez comme vous me faites de l'effet." Ma voix tremble légèrement de désir. Je glisse ma main dans ma culotte, mes doigts trouvant l'humidité brûlante de mon intimité. "Je suis trempée rien qu'en voyant votre regard sur moi."

Marcus halète comme un animal en cage. Sa chemise est trempée de sueur, son pantalon tendu par son érection évidente. Il lutte encore contre ses pulsions, contre cette attraction magnétique que j'exerce sur lui.

"Touchez-vous", lui ai-je ordonné d'une voix ferme. Le pouvoir que je découvre m'enivre comme un vin capiteux. "Montrez-moi à quel point vous me désirez. Sortez votre sexe et caressez-vous devant moi."

"Clara, je ne peux pas... C'est de la folie..." Mais ses mains tremblantes se dirigent déjà vers sa ceinture.

"Si, vous le pouvez. Faites-le pour moi." J'ai retiré ma culotte d'un geste lent, me dressant entièrement nue dans la lumière dorée. Mon corps parfait se reflète dans ses pupilles dilatées. "Obéissez-moi, Marcus."

Il défait sa ceinture, sa braguette. Son sexe jaillit, dur et palpitant, la hampe violacée luisante de désir. Il le saisit d'une main tremblante, commençant un mouvement de va-et-vient lent et régulier.

"Voilà." Ma satisfaction est immense. Cet homme respectable, ce père de famille, se caresse sous mes ordres comme un adolescent découvrant la masturbation. "C'est exactement ce que je voulais voir."

Mes propres mains explorent mon corps offert. Mes paumes remontent le long de mes hanches, caressent mes seins, pincent délicatement mes tétons durcis. Une main glisse vers mon sexe brûlant, mes doigts s'ouvrant un chemin entre mes lèvres gonflées d'excitation.

"Plus vite", lui ai-je ordonné en accélérant mes propres caresses. Mon clitoris palpite sous mes doigts, mon intimité ruisselle de cyprine. "Regardez comme je me caresse pour vous."

Marcus accélère le rythme, sa main allant et venant sur sa verge tendue. Nos respirations se mêlent dans l'air surchauffé de la bibliothèque. Nos gémissements résonnent entre les rayonnages, profanant ce temple du savoir de nos plaisirs interdits.

"Dites-moi que vous me désirez", ai-je halété en enfonçant deux doigts dans ma chair brûlante. "Dites-moi que vous rêvez de moi la nuit."

"Oui... oh oui, Clara." Ses mots se mêlent à ses plaintes de plaisir. "Je vous désire comme un fou. Je ne pense plus qu'à vous, à votre corps, à vos courbes..."

Mes doigts dansent sur mon clitoris gonflé tandis que d'autres s'enfoncent profondément en moi. Le plaisir monte par vagues successives, embrasant tout mon corps. Je vois Marcus au bord de l'explosion, son visage contracté par l'effort et l'extase imminente.

"Jouissez pour moi", ai-je murmuré d'une voix rauque. "Maintenant. Videz-vous en pensant à mon corps."

Il explose avec un cri étouffé, son sperme jaillissant en jets puissants qui retombent sur le parquet ciré. Cette vision me fait basculer à mon tour. L'orgasme me fauche comme un éclair, mes muscles intimes se contractant frénétiquement autour de mes doigts. Je me mords les lèvres pour étouffer mes cris, mon corps entier secoué de spasmes délicieux.

Nous restons immobiles quelques instants, haletants, éblouis par l'intensité de ce qui vient de se passer. Marcus me regarde avec un mélange d'adoration et d'incrédulité, réalisant sans doute l'ampleur de sa chute.

"Voilà ce qui arrive quand on me désire", ai-je murmuré en me rhabillant lentement, savourant chaque seconde de ce triomphe. "Vous êtes à moi maintenant, Marcus. Entièrement à moi."

Cette victoire me remplit d'une satisfaction profonde. J'ai réussi à briser la façade de respectabilité de cet homme, à le réduire à l'état de pantin consentant entre mes mains. Mon pouvoir de séduction n'a plus de limites. Marcus Delacroix, directeur respectable et père de famille, est désormais entièrement sous mon contrôle.

Demain, il me regardera différemment. Il saura que sous mes dehors de stagiaire sage se cache une créature de feu capable de le mener à sa perte. Cette certitude m'enivre déjà pour tous les plaisirs que je pourrai encore lui soutirer.



## 2 août 2024

Damien Leclerc. Ce professeur de littérature représente mon plus grand défi. Quarante ans, élégant, réputé insensible au charme féminin. Un mur de glace que je brûle de faire fondre.

J'ai commencé mes reconnaissances. Il fréquente trois établissements : "Les Mots Perdus", "L'Encrier" et "Chez Voltaire". Ma première sortie m'a demandé un courage fou. Robe de lin blanc transparente, lingerie noire, escarpins nude.

Quand je suis passée devant la terrasse du café, il a levé la tête. Nos regards se sont croisés. J'ai senti son attention s'attarder sur ma silhouette alors que je balançais mes hanches avec grâce. Le premier contact visuel est établi.

## 8 août 2024

Je varie mes tenues pour mes apparitions nocturnes : jupe crayon, robe fluide dévoilant mes épaules, toujours avec cette élégance calculée qui fait la différence. J'apprends à jouer avec l'éclairage urbain comme une danseuse avec la lumière.

Vendredi soir, enfin, je l'ai vu sortir de "L'Encrier". Il s'est arrêté en m'apercevant près de la vitrine. Son regard a descendu lentement le long de mon corps, s'est attardé sur mes jambes nues, a remonté vers mon décolleté. J'ai vu sa gorge se contracter quand il a dégluti.

La brèche est ouverte. Bientôt, très bientôt, il succombera comme les autres.

## 12 août 2024

J'ai découvert qu'il donnait des conférences sur "L'érotisme dans la littérature française contemporaine". L'ironie de la situation m'amuse ! Je me suis inscrite immédiatement.

Aujourd'hui, première séance. Jupe plissée révélant mes genoux, chemisier transparent laissant deviner ma lingerie rouge, blazer que je peux retirer selon mes besoins. Je suis arrivée en retard pour faire une entrée remarquée.

Damien a commencé d'une voix assurée, mais j'ai remarqué ses coups d'œil dans ma direction. Je croise les jambes lentement, laisse ma jupe remonter imperceptiblement. Je sens son trouble naissant quand il évoque Anaïs Nin et que j'humecte mes lèvres d'un mouvement de langue sensuel.

Mes jambes deviennent mes meilleures alliées. Je les croise et les décroise selon un rythme calculé. Damien commence à perdre le fil de ses phrases quand son regard accroche le mien. La tension devient palpable dans l'amphithéâtre.

## 13 août 2024

Hier soir, j'ai franchi un nouveau cap. Robe moulante bleu nuit, chignon négligé révélant ma nuque. Quand Damien a évoqué les "Liaisons dangereuses", j'ai glissé ma main sur ma cuisse nue, remontant vers l'ourlet de ma robe. Son regard s'est rivé sur ce mouvement hypnotique.

À la fin de la séance, je me suis attardée volontairement. En me penchant au-dessus de mon sac, j'ai offert à sa vue le galbe de mes seins sous le tissu tendu. J'ai surpris son regard brûlant sur mon décolleté.

"Professeur Leclerc, pourriez-vous me recommander quelques ouvrages sur l'érotisme littéraire ?" Ma question était un prétexte et nous le savions tous les deux.

"Passez donc à mon bureau jeudi après-midi", a-t-il répondu d'une voix plus grave qu'à l'accoutumée.

Le piège se referme. Dans sa voix, j'entends déjà la reddition prochaine. Bientôt, très bientôt, cet homme si fier succombera à mon charme. Cette victoire aura une saveur particulière : celle d'avoir conquis l'impossible.

Je ne suis plus la même femme qu'il y a un mois. Cette stagiaire timide a disparu, remplacée par une créature consciente de son pouvoir. Mon corps est devenu une arme redoutable, et j'ai appris à m'en servir avec une précision chirurgicale.

Jeudi sera un jour décisif. Je sens que ma transformation arrive à son apogée…


## 14 août 2024

Je ne peux plus attendre. Jeudi, c'est demain. Je ressens une excitation mêlée d'appréhension qui me consume depuis notre dernière conversation. Damien Leclerc représente l'ultime défi, l'homme que personne n'a jamais réussi à séduire.

J'ai passé l'après-midi à choisir ma tenue pour demain. Quelque chose de sophistiqué mais suggestif. Une robe portefeuille bordeaux qui se noue à la taille et peut s'ouvrir facilement, des bas autofixants couleur chair, de la lingerie en dentelle noire. Mes cheveux seront libres, cascadant sur mes épaules.

Ce soir, je me suis préparée comme avant une bataille. Bain parfumé à l'huile de rose, épilation minutieuse, vernis rouge sang sur mes ongles. Mon corps est devenu mon temple, chaque détail compte dans l'art de la séduction que je maîtrise désormais.

En me regardant dans le miroir, nue sous la lumière tamisée de ma chambre, je revois la femme timide que j'étais il y a un mois. Cette Clara-là n'existe plus. À sa place se dresse une créature de désir, consciente de sa beauté et de son pouvoir.

Demain, Damien Leclerc découvrira qu'aucun homme ne résiste éternellement au feu qui brûle en moi.

## 16 août 2024 - 9h30

C'est fait. Damien Leclerc a capitulé. Mais pas comme je l'imaginais. L'homme que je croyais de glace cachait en réalité un brasier que mes provocations ont fini par embraser.

Je suis arrivée à son bureau en fin d'après-midi, quand les couloirs de l'université se vidaient de leurs étudiants. Ma robe bordeaux épousait parfaitement mes formes, le décolleté révélait juste ce qu'il fallait de ma poitrine. Mes talons résonnaient sur le carrelage dans un rythme hypnotique.

"Entrez, Clara", m'a-t-il dit quand j'ai frappé à sa porte. Sa voix était déjà différente, plus grave, chargée d'une tension palpable.

Son bureau sentait le cuir et l'encre, parfums masculins qui ont immédiatement réveillé mes sens. Les rayonnages chargés de livres, le fauteuil de cuir fauve, la lumière dorée du couchant... tout l'environnement respirait cette intellectualité raffinée qui m'attire tant chez lui.

"Asseyez-vous", m'a-t-il proposé en désignant la chaise face à son bureau. J'ai pris soin de croiser mes jambes lentement, laissant ma robe remonter sur mes cuisses. Le tissu bordeaux contrastait magnifiquement avec la couleur chair de mes bas.

Nous avons d'abord parlé littérature. Bataille, Miller, Nin... Mais je sentais son regard dériver malgré lui vers mes jambes, vers le galbe de mes seins sous le tissu tendu. Ses mains tremblaient légèrement quand il a saisi un livre sur son étagère.

"Clara, je dois vous avouer quelque chose", a-t-il fini par dire en se rasseyant. "Votre présence à mes conférences me... trouble profondément."

Mon cœur s'est mis à battre plus fort. "En quoi vous troublé-je, professeur ?"

Il a fermé les yeux un instant, comme pour rassembler son courage. "Vous savez très bien l'effet que vous produisez. Cette façon de vous tenir, de me regarder, de bouger... Vous jouez avec moi depuis des semaines."

J'ai souri. "Et si c'était le cas ? Si je vous séduisais délibérément ?"

Ses yeux se sont plantés dans les miens. "Alors vous auriez réussi. Complètement."

La tension était devenue électrique. Je me suis levée lentement, contournant son bureau. Il n'a pas bougé, fasciné par mes mouvements félins. Mes hanches ondulaient sous la soie bordeaux.

"Que ressentez-vous quand vous me regardez ?" ai-je murmuré en m'approchant de lui.

"Une envie... folle." Sa voix n'était plus qu'un souffle. "L'envie de vous toucher, de vous caresser, de..."

"De quoi ?" Je me tenais maintenant tout près de lui, si près que je sentais la chaleur de son corps.

Il s'est levé d'un mouvement brusque. Ses mains ont encadré mon visage avec une tendresse mêlée de passion. "L'envie de vous faire mienne."

Nos lèvres se sont trouvées dans un baiser brûlant. Ses mains ont glissé sur ma taille, m'attirant contre lui. Je sentais son désir presser contre mon ventre, dur et palpitant. Cette évidence de son abandon m'a embrasée.

Mes doigts ont défait sa cravate, déboutonné sa chemise. Sa peau était chaude sous mes paumes, ses muscles tendus par l'excitation. Il a gémi quand mes ongles ont effleuré ses tétons.

"Clara... vous me rendez fou", a-t-il halété contre mon cou. Ses lèvres parcouraient ma peau, laissant des traces brûlantes sur ma gorge.

Le nœud de ma robe s'est défait sous ses doigts experts. Le tissu a glissé en corolle à mes pieds, révélant ma lingerie de dentelle noire. Ses yeux ont parcouru mon corps avec une faim animale qui m'a fait frissonner.

"Vous êtes encore plus belle que dans mes fantasmes", a-t-il murmuré en traçant du bout des doigts le contour de mon soutien-gorge.

Cette nuit marque un tournant dans ma transformation. Damien n'était pas seulement un défi intellectuel, mais un amant d'une intensité que je n'avais jamais connue. Dans ses bras, j'ai découvert une nouvelle dimension de mon pouvoir : celui de transformer un homme de glace en brasier ardent.

## 16 août 2024 - 10h30

Je n'arrive pas à effacer de ma mémoire les images d' hier soir.

Après avoir fait glisser ma robe, Damien m'a soulevée et déposée sur son bureau, écartant d'un geste brusque ses précieux manuscrits. Sa bouche a trouvé ma gorge, y déposant des baisers brûlants qui descendaient vers mes seins. Quand ses lèvres ont emprisonné mon mamelon à travers la dentelle, j'ai gémi son nom dans un souffle.

"Regardez-moi", a-t-il ordonné d'une voix rauque en défaisant mon soutien-gorge. Ses yeux brillaient d'une lueur sauvage que je ne lui connaissais pas. "Je veux voir votre visage quand je vous donne du plaisir."

Sa langue a tracé des cercles lents autour de mes tétons durcis. Chaque caresse envoyait des ondes de plaisir jusqu'au creux de mon ventre. Mes hanches ondulaient malgré moi sur le bois poli du bureau, cherchant instinctivement plus de contact.


## 16 août 2024 - 14h00

Je n'arrive pas à me concentrer sur mon travail à la bibliothèque. Mes pensées dérivent sans cesse vers les mains expertes de Damien sur mon corps. La façon dont il a fait glisser ma culotte le long de mes jambes, ses doigts qui ont exploré mon intimité avec une précision chirurgicale...

"Vous êtes si mouillée", avait-il murmuré contre mon oreille. "Si prête pour moi."

Ses doigts me caressaient avec une lenteur calculée, trouvant instinctivement tous mes points sensibles. J'étais à sa merci, cambrant le dos sur son bureau, mes jambes écartées s'offrant entièrement à lui. Cette soumission volontaire m'excitait plus que tout ce que j'avais connu.

Sa main libre remontait le long de mon ventre, traçant des cercles autour de mon nombril avant de remonter vers mes seins nus. Ses doigts pincèrent délicatement mon téton gauche, le roulant entre son pouce et son index jusqu'à ce qu'il devienne dur comme une perle. Cette double stimulation me faisait gémir sans retenue.

"Regardez comme votre corps me répond", chuchotait-il en observant mes hanches qui ondulaient malgré moi contre sa main. "Chaque parcelle de votre peau réclame mes caresses."

Il avait raison. Mon corps entier vibrait sous ses attentions. Ma peau était devenue hypersensible, chaque effleurement déclenchant des ondes de plaisir qui irradiaient jusqu'au bout de mes orteils. Mes tétons étaient si gonflés qu'ils me faisaient presque mal, réclamant la fraîcheur de sa bouche.

Ses doigts s'enfonçaient plus profondément en moi, trouvant ce point secret qui me faisait perdre la raison. Il exerçait une pression rythmée contre cette zone sensible tandis que son pouce traçait des cercles lents autour de mon clitoris gonflé. Cette technique savante me menait inexorablement vers l'extase.

"Damien... je vais...", avais-je halété, sentant l'orgasme monter en moi comme un raz-de-marée.

"Pas encore", avait-il ordonné en ralentissant ses mouvements. "Je veux que vous suppliiez d'abord."

Cette privation soudaine m'avait fait gémir de frustration. Mes hanches se soulevaient instinctivement, cherchant plus de friction, plus de contact. Mes mains agrippaient désespérément le rebord du bureau en acajou, mes ongles s'incrustant dans le bois précieux.

"S'il vous plaît...", avais-je murmuré, ma fierté définitivement oubliée. "Ne me torturez pas ainsi."

Son rire grave avait résonné dans la pièce. "Dites-moi exactement ce que vous voulez, Clara. Soyez précise."

"Je veux... je veux que vous me fassiez jouir", avais-je avoué dans un souffle, les joues en feu. "Avec votre bouche. Maintenant."

Quand sa bouche a remplacé ses doigts entre mes cuisses, j'ai cru m'évanouir de plaisir. Sa langue agile me léchait avec une gourmandise qui me faisait perdre la raison. Il alternait entre de longs coups de langue le long de mes lèvres gonflées et des cercles rapides autour de mon clitoris palpitant.

Ses lèvres emprisonnaient ce petit bouton de chair sensible, l'aspirant doucement avant de le relâcher pour le taquiner du bout de la langue. Cette technique diabolique me faisait cambrer le dos dans un arc parfait, offrant plus généreusement mon intimité à sa bouche affamée.

Mes mains se sont agrippées au bord du bureau tandis que l'orgasme montait en moi par vagues régulières. Chaque coup de langue déclenchait des décharges électriques qui remontaient le long de ma colonne vertébrale. Mon ventre se contractait spasmodiquement, mes cuisses tremblaient de manière incontrôlable.

"Oh mon dieu... oui... comme ça...", gémissais-je sans pudeur, mes inhibitions volatilisées par le plaisir intense qu'il me procurait.

Sa langue s'enfonçait en moi, léchant avidement la cyprine qui coulait de mon sexe en fusion. Il alternait entre pénétration profonde et caresses superficielles, me maintenant dans un état d'excitation extrême qui confinait à la torture exquise.

Quand il a introduit deux doigts en moi tout en continuant de me lécher, l'explosion a été immédiate. Mon corps s'est tendu comme un arc, mes muscles intimes se contractant frénétiquement autour de ses doigts. L'orgasme a brutalement déferlé en moi, m'arrachant des cris de plaisir qui ont résonné dans tout le bureau.

Mes jambes se sont mises à trembler si violemment que Damien a dû me maintenir contre le bureau pour m'empêcher de tomber. La jouissance semblait ne jamais vouloir s'arrêter, chaque spasme déclenchant une nouvelle onde de volupté qui me laissait pantelante et gémissante.

"Magnifique", avait-il murmuré en remontant le long de mon corps pour capturer mes lèvres. Je pouvais goûter ma propre essence sur sa bouche, mélange salé et musqué qui attisait encore mon excitation.

Mais il n'en avait pas terminé avec moi. Ses mains expertes continuaient d'explorer mon corps hypersensible, réveillant de nouveaux foyers de plaisir. Il savait exactement où me toucher pour rallumer le feu qui couvait encore en moi.

Maintenant, assise à mon bureau de la bibliothèque, je ferme les yeux et je revois chaque détail de cette soirée. Mon corps se souvient de chaque caresse, de chaque baiser. Mes cuisses se contractent involontairement sous ma jupe, et je sens cette moiteur familière renaître entre mes jambes.

Thomas qui classe des livres non loin de moi n'a aucune idée des pensées torrides qui m'habitent. Si seulement il savait à quel point je suis devenue... différente. Cette Clara timide qu'il a connue a disparu pour laisser place à une femme affamée de plaisirs toujours plus intenses.

Je glisse discrètement ma main sous ma jupe, effleurant ma cuisse nue au-dessus de mes bas. Cette simple caresse ravive immédiatement les sensations de la veille. Mon corps réclame déjà de nouvelles expériences, de nouveaux territoires à explorer.

La journée va me paraître interminable.


## 17 août 2024

Décidément, je ne m’en sors pas. Ce matin, je me suis encore réveillée avec le goût de Damien sur mes lèvres. Après m'avoir menée au bord de l'extase avec sa bouche, il s'était redressé, le visage luisant de mon plaisir. La vision de cet homme si respectable, les lèvres brillantes de ma cyprine, m'avait emplie d'une satisfaction trouble et délicieuse.

"À mon tour maintenant", avais-je murmuré en me glissant à genoux devant lui sur le tapis persan de son bureau. Le contact de mes genoux nus contre la laine rugueuse créait une friction qui attisait encore mon excitation. Dans cette position de soumission apparente, je savais que c'était moi qui allais prendre le contrôle. J'allais le réduire à l'état de pantin tremblant entre mes mains adroites.

Mes doigts ont effleuré sa ceinture de cuir fin avec une lenteur calculée. Je sentais son regard brûlant posé sur mes cheveux défaits, sur mes seins nus qui se balançaient doucement à chaque mouvement. Sa respiration s'était déjà accélérée dans l'attente de mes caresses. Cette impatience masculine me grisait comme un vin capiteux.

Le cliquetis de la boucle résonnait dans le silence feutré du bureau. Mes mains tremblantes avaient défait sa ceinture avec une maladresse feinte qui masquait ma détermination. Le cuir a glissé entre mes doigts avec un bruissement soyeux. Damien a retenu son souffle quand mes ongles ont effleuré son ventre tendu à travers sa chemise entrouverte.

Sa braguette s'est ouverte dans un zip métallique qui semblait résonner comme un coup de tonnerre. Mes doigts ont plongé dans l'ouverture béante de son pantalon, frôlant la soie chaude de son boxer. À travers le tissu fin, je sentais déjà sa verge gonflée qui palpitait d'impatience. Cette évidence de son désir pour moi décuplait ma propre excitation. Une moiteur délicieuse naissait entre mes cuisses.

"Clara...", a-t-il murmuré d'une voix rauque quand mes doigts ont trouvé l'élastique de son sous-vêtement. "Vous me rendez fou."

J'ai souri en relevant les yeux vers son visage contracté par l'anticipation. "Je sais", ai-je chuchoté. "Et j'adore ça."

D'un geste lent et théâtral, j'ai abaissé son boxer. Son sexe dur a jailli, dressé et palpitant dans la lumière dorée qui filtrait par les fenêtres du bureau. Cette vision m'a coupé le souffle. Sa verge était magnifique, longue et épaisse, la peau satinée tendue sur la chair gonflée. Son gland rose et luisant perlait déjà de quelques gouttes transparentes qui témoignaient de son excitation.

J'ai ressenti une fierté enivrante en contemplant l'effet de ma présence sur cet homme si distingué, si maître de lui d'ordinaire. Voir Damien Leclerc, le professeur respecté, perdre contenance sous mes caresses naissantes me procurait une satisfaction délicieuse. Son membre se dressait fièrement devant mon visage, offert à mes lèvres comme une offrande païenne.

Mes mains se sont refermées autour de sa base avec une douceur révérencielle. Sa peau était brûlante sous mes paumes, son pouls battait contre mes doigts. Un gémissement étouffé a franchi ses lèvres quand j'ai commencé un lent mouvement de va-et-vient. Sa verge palpitait entre mes mains comme un cœur affolé.

"Regardez-moi", ai-je ordonné d'une voix douce mais ferme. Ses yeux se sont plantés dans les miens, brillants d'un désir animal qui contrastait avec sa prestance habituelle. "Je veux voir votre visage quand je vous prends dans ma bouche."

Ma langue a effleuré son gland avec une légèreté de plume. Cette première caresse a provoqué un spasme violent dans tout son corps. Ses hanches se sont soulevées involontairement, quémandant plus de contact. Mais je voulais le faire languir, lui faire comprendre que j'étais désormais maîtresse du tempo de nos plaisirs.

"Patience", ai-je murmuré contre sa chair tendue. Mon souffle chaud sur sa peau sensible lui arrachait de petits cris étouffés. "Nous avons tout notre temps."

Ma bouche l'a accueilli avec une douceur calculée, mes lèvres s'ouvrant lentement pour l'englober. Sa saveur salée et musquée a explosé sur ma langue, réveillant en moi des instincts primitifs que je ne me connaissais pas. Je voulais le dévorer, l'aspirer entièrement, mais je me suis forcée à maintenir ce rythme lent qui le torturait délicieusement.

Mes lèvres glissaient le long de sa verge tendue avec une lenteur hypnotique. Je sentais chaque veine qui saillait sous la peau soyeuse, chaque pulsation qui traversait sa chair gonflée. Ma langue dansait autour de son gland, explorant chaque repli, chaque zone sensible qui lui arrachait des gémissements de plus en plus pressants.

"Clara... mon dieu, Clara...", gémissait-il, ses mains emmêlées dans mes cheveux. Ses doigts caressaient ma nuque, guidant doucement mes mouvements sans jamais forcer. Cette retenue de sa part, ce respect même dans l'abandon, ne faisait qu'attiser mon désir de le voir perdre complètement le contrôle.

Je voulais lui rendre la monnaie de sa pièce, le faire supplier comme il m'avait suppliée quand sa langue brulante explorait mon intimité. Mes mains ont trouvé ses testicules, les caressant avec une délicatesse qui contrastait avec l'ardeur grandissante de ma bouche. Cette double stimulation lui arrachait des cris de plaisir de plus en plus audibles.

Sa soumission attisait mon propre désir comme de l'huile sur un brasier. Sentir cet homme si fier, si respecté, trembler sous mes caresses me procurait une ivresse comparable à celle de mes premiers orgasmes. Mon sexe ruisselait entre mes cuisses serrées, réclamant silencieusement des caresses que je lui refusais pour me concentrer entièrement sur le plaisir de Damien.

J'ai commencé à accélérer le rythme, aspirant sa chair gonflée avec une gourmandise qui nous surprenait tous les deux. Ma bouche se faisait plus exigeante, mes lèvres plus pressantes. Je le prenais plus profondément, jusqu'à sentir son gland effleurer ma gorge. Cette sensation nouvelle me faisait gémir autour de sa verge, les vibrations de ma voix décuplant son plaisir.

Ses hanches bougeaient maintenant d'elles-mêmes, accompagnant le rythme de mes va-et-vient. Ses mains dans mes cheveux se faisaient plus pressantes, guidant ma tête selon ses besoins grandissants. J'aimais cette perte progressive de contrôle, cette animalité qui pointait sous son vernis de civilité.

"Je vais... je vais jouir", a-t-il halété d'une voix brisée par l'extase imminente. "Clara, je ne peux plus..."

Au lieu de ralentir, j'ai intensifié mes caresses. Ma bouche l'aspirait avec une voracité qui le menait inexorablement vers l'orgasme. Mes mains massaient ses testicules contractés, sentant approcher l'explosion de son plaisir. Cette proximité de sa jouissance attisait ma propre excitation jusqu'à la limite du supportable.

Quand il a joui dans ma bouche, son sperme chaud a jailli en jets puissants contre ma langue. Sa saveur salée et musquée m'a enivrée plus que le plus capiteux des alcools. Je l'ai avalé goulûment, savourant ce don ultime de son plaisir, cette essence même de sa virilité qui coulait dans ma gorge.

Son corps s'est tendu brutalement sous la violence de l'orgasme. Ses mains ont tiré sur mes cheveux dans un spasme incontrôlé qui m'a fait gémir de plaisir. Voir cet homme si digne perdre toute retenue, l'entendre crier mon nom dans l'extase, constituait la plus belle des récompenses pour mes efforts.

Les dernières gouttes de sa semence ont perlé à mes lèvres quand je l'ai finalement libéré. Je les ai léchées avec une sensualité calculée, mes yeux rivés aux siens pour savourer son expression d'adoration épuisée. Dans son regard, je lisais une reconnaissance infinie mêlée d'un respect nouveau pour celle qui venait de lui offrir un tel plaisir.

"Vous êtes... Merveilleuse ", a-t-il murmuré en m'aidant à me relever. Ses mains tremblaient encore légèrement quand elles ont encadré mon visage pour un baiser tendre et reconnaissant.

En me rappelant cette scène ce matin, mon corps frémit encore de ces sensations nouvelles. J'ai découvert hier soir qu'offrir du plaisir pouvait être aussi enivrant que d'en recevoir. Cette révélation ouvre des horizons infinis à ma sexualité naissante.

Damien m'a promis de nouveaux rendez-vous, de nouvelles explorations de nos désirs communs. Cette perspective me fait palpiter d'impatience. Ma transformation continue, et chaque expérience me révèle de nouvelles facettes de la femme sensuelle que je deviens.

A suivre…

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Texte coquin : Les carnets de Clara : 1
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