Les rendez-vous de Lucie

- Par l'auteur HDS phidnsx -
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Récit libertin : Les rendez-vous de Lucie Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-11-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les rendez-vous de Lucie
Voilà une semaine qui va bien commencer. Ce matin, comme première cliente, j’ai Lucie. Vous vous souvenez ? C’est la magnifique rousse qui m’avait fait un peu de l’œil la dernière fois. Je l’avais gentiment repoussée après une discussion sincère avec Marc. Ben la v’là de retour dans mon cabinet. En plus, elle m’a dit qu’elle avait des potins à me raconter.

Je l’ai vue dans le miroir dès qu’elle a poussé la porte du salon. Son doux sourire, les joues un peu rougies par le froid. Ses yeux ont accroché les miens et j’ai senti quelque chose de nouveau chez elle. Enfin, peut-être que c’était mon imagination, suite au à son « teaser ».

Elle m’a embrassée comme une vieille amie, la main posée sur ma hanche.

- Salut Aline… tu vas bien ?
- Bienvenue Lucie. Je vais à merveille, merci. Si t’es prête, on commence tout de suite. Prépare-toi et allonge toi sur la table.

J’avais installé la table, monté un peu le chauffage, baissé la lumière. Ambiance cocooning. Peut-être un peu plus que pour une autre cliente. Ça me fait quelque chose, de la revoir ici. Je repense à ce moment, la dernière fois, quand elle m’avait dit à mi-voix, que je lui plaisais et qu’elle n’aurait pas été contre un petit plan avec moi. Si j’avais été célibataire, franchement j’en aurais bien fait mon quatre heures.

Je commence à préparer mon matériel pendant qu’elle se déshabille. Elle enlève doucement son jean. Je l’aide à s’installer sur la table. Sa culotte glisse à peine sur sa peu. Elle la replie soigneusement et la pose à côté de son t-shirt.

- Complet ?
- Oui, s’il te plaît. Mais en vrai, j’avais surtout envie de parler.
- J’ai cru comprendre que tu avais des potins à me raconter

Elle rigole franchement et me regarde. Je lui souris. Elle inspire un coup, comme pour chasser la barrière invisible qui l’empêche de s’exprimer librement.

- Tu te souviens, ce que tu m’avais dit la dernière fois ? De me reconnecter à mon corps ?
- Oui, bien sûr. C’est là que tu m’avais heu… Enfin voilà.
- Oui voilà. Ben… j’ai essayé.

Je sens déjà que l’épilation va passer au second plan. Je chauffe la cire. Elle se détend, ferme les yeux.

- J’ai rencontré quelqu’un.
- Ho ! cool ! Enfin... Je crois, non ? Raconte-moi tout.

Elle commence avec sa voix douce. Mais sa manière de choisir les mots, de prendre son temps… c’est pas une anecdote, c’est une vraie histoire, qu’elle va me raconter. Un bout d’elle, de sa vie. Une vraie confidence.

- Bon, ça fait un moment que je suis célibataire. J’en avais un peu marre, alors j’ai installé Tinder, pour voir. J’ai scrollé un peu, liké plusieurs profils qui pouvaient me plaire. Le genre de mec qui me plait habituellement. Plutôt BG, musclé, sûr de lui.

Je passe doucement la cire tiède sur son mollet, concentrée sur mon travail, mais à l’écoute. Son ton me berce, je « vois » tout ce qu’elle me raconte.

- Je suis tombée sur un profil un peu différent. Le mec était plutôt banal, mais, chose assez rare sur ces applis, il y avait un texte qui accompagnait l’image. Franchement, je sais plus trop ce qui était écrit, mais je sais que ça m’a fait rire. Je me suis dit « pourquoi pas, au final ? ». Et… bingo, il m’a liké en retour.
- Ben j’imagine, vu comme tu es faite, que tu devais avoir beaucoup de « match » ?!
- Même pas tant que ça. Quelques-uns, un peu lourdauds. J’ai vite mis fin aux conversations.

J’imagine le gars, le genre à fréquenter les fitness 3x par semaine, mais qui n’a pas beaucoup de conversation.

- Mais lui, il m’a pas écrit tout de suite. Il s’est passé un jour ou deux. Je me suis dit que c’était encore un de ces gars qui likent tous les profils et ont pas les couilles d’assumer ensuite. D’un coup, je reçois un message de sa part. ça disait genre « Jour 1 : j’étais trop intimidé. Jour 2 : j’ai écrit 38 brouillons. Jour 3 : salut Lucie ». J’ai trouvé ça drôle.

Elle enchaîne avec quelques échanges de messages, puis me peint une soirée d’automne sur une terrasse de bistrot, des verres de blanc.

- On s’est vus trois fois, toujours en public, jamais d’approche frontale. Il était drôle, doux, intelligent, posé. Mais… j’avais l’impression qu’il y avait quelque chose. Je me demandais si on final je ne l’intéressais pas. Mais c’est lui qui revenait pour me proposer un autre rendez-vous. J’étais un peu paumée.

Elle me jette un regard furtif, comme pour demander mon avis. Mais je ne dis rien, je me contente d’un sourire encourageant. Je passe à l’autre jambe.

- Au quatrième rendez-vous, j’ai décidé de prendre un peu les choses en mains. Moi, il me plaisait. Quand on a quitté le bar, je me suis plantée en face de lui et lui ai dit : « Est-ce que tu vas m’embrasser ou pas ? »

Je ris doucement. J’imagine la situation. La fille douce et patiente, qui commence à être célibataire depuis un peu trop longtemps.

- Il a rougi. Il a bredouillé. Il m’a dit qu’il avait, genre, des blocages.

Je relève la tête, interloquée. Lucie détourne le regard, gênée pour lui. Comme si elle le protégeait, c’était mignon. Je m’attarde un peu sur le haut de sa cuisse. Sa peau est fine, douce. Je sens une légère tension sous mes doigts. Je la sens légèrement absente. Elle se souvient. Son corps réagit à son histoire.

- Il s’est barré, ce con. J’ai pas pu le retenir, pour comprendre. Il voulait pas que je sois déçue. J’avais envie de chialer, vraiment. Pas parce qu’il m’avait repoussée. Mais de ne pas comprendre.

Elle fait la moue. Elle revit le moment.
Je dépose la bande, la lisse du plat de la main, tire un coup sec.

Lucie reprend.
- Plus tard, il m’a écrit qu’il était désolé, mais que c’était mieux qu’on se revoie pas. Je lui ai dit que c’était vraiment dommage, parce que je trouvais qu’il y avait quelque chose entre nous. Et que les blocages c’était fait pour être débloqués. J’ai aussi dit que j’étais pas pressée et que j’avais tout le temps nécessaire pour essayer de résoudre ses problèmes, quels qu’ils étaient, avec lui.
- Tu es chou. Et du coup, il a dit quoi ?
- Que je lui plaisais, et que c’est justement pour ça qu’il avait pas envie de me décevoir.

Je me suis sentie triste pour elle. Pour eux. Je pose la spatule, lui caresse doucement la jambe, comme pour la rassurer. Elle me regarde.

- Tu veux la suite ?

Je hoche la tête. Bien sûr que je veux la suite.

- On a continué à s’écrire pendant quelques jours. Il restait prudent, évitait le sujet, comme si j’allais disparaître à la moindre bourrasque. Mais ses messages étaient doux, drôles, maladroits parfois. J’aimais bien ça. Au bout d’une semaine, je lui ai proposé qu’on se revoie, juste pour un café ou une balade, sans pression. Il a mis quelques heures à répondre. Finalement, il m’a répondu « J’aimerais bien ». Alors, on s’est revus.

Lucie a les yeux mi-clos, bras le long du corps. Elle respire lentement, mais je sens son corps frémir quand je touche certaines zones. Sa peau est tiède, douce, presque moite sous mes gants. Je talque doucement sa cuisse, masse en même temps. Ses jambes sont ouvertes, détendues. Je la dévisage quelques secondes. Ses lèvres sont entrouvertes, ses tétons pointent sous la serviette, et quand je passe sur le haut de sa cuisse, elle soupire.

- Alors, vous avez fait quoi ?
- On s’est retrouvés au bord du lac. Il était nerveux. Mais au fil des minutes, il s’est détendu, la conversation est redevenue fluide. Pendant qu’on marchait, nos bras se sont touchés plusieurs fois. A un moment, j’ai pris sa main. J’ai senti qu’il hésitait…

Elle sourit, son visage s’illumine.

- Il s’est crispé, mais il ne m’a pas repoussée. On a marché comme ça, main dans la main, encore quelques minutes, puis on s’est assis sur un banc, sans se lâcher la main.

Je relève un peu la serviette pour accéder à une nouvelle parcelle de son corps. Elle frémit à nouveau.

- Et la suite ?
- La suite ben… On est restés un moment sur ce banc. A parler. Et à un moment, on s’est tus et on a regardé le lac. C’était un silence apaisant, pas gênant. J’ai posé ma tête sur son épaule. J’étais bien, et je commençais à le sentir en confiance.
- Bien joué !
- Oui. J’ai relevé la tête et j’ai vu son regard. Il était d’une douceur infinie. J’ai tenté un nouveau baiser. Juste les lèvres. Comme une demande, tu sais ? Et il m’a répondu. D’abord timidement. Puis un peu plus franchement.
- Et ? c’était bien ?
- C’était magnifique. Tout en retenue. Je sentais qu’il y avait genre une lutte intérieure pour lui. Mais que son envie de m’avoir près de lui était plus grande que son envie de fuir.
- Il a eu de la chance de tomber sur une perle comme toi. Un canon, doublé d’une sensibilité hors-norme.

Lucie a un petit rire nerveux, puis rougit un peu.

- Arrête tu me fais rougir. Bref, je l’ai raccompagné. On s’est pas beaucoup parlé sur le chemin du retour. Mais arrivés au lieu de séparation, il m’a prise dans ses bras et on s’est embrassés à nouveau. J’étais comme une gamine qui avait réussi à un examen difficile.

A nouveau, elle souriait, les yeux fermés. Je finissais le soin de ses cuisses. Je sais pas si c’est son histoire, le contact de mes mains ou la combinaison des deux, mais je sentais qu’elle était hyper réactive au moindre frôlement.

- Tu veux que je fasse le maillot aussi ?
- Complet, j’ai dit. Plus un poil. Et, si tu veux, je continue mon histoire ?
- Je veux oui. Tu vas pas me laisser sur ma faim comme ça.

Je replie ses jambes et remonte la serviette pour faire apparaître sa vulve.

- Notre relation a évolué. Il était de plus en plus à l’aise avec moi, avec le contact physique aussi. Moi, j’avais envie de le dévorer, mais j’ai fait mon max pour ne pas le lui montrer, pour ne pas lui mettre la pression. Je crois que j’ai pas trop mal réussi. Petit à petit, on a commencé à avoir des contacts plus longs, plus intimes.
- Intimes comment ?
- Ben par exemple, un soir, on était sur mon canapé, on regardait un film. Il était assis, moi j’étais couchée, la tête sur ses cuisses. Je me suis mise sur le dos, je le regardais. Il a baissé la tête pour m’embrasser. Je l’ai senti détendu, alors j’ai tenté une approche. J’ai passé ma main sous son t-shirt. J’ai senti qu’il a eu un frisson.

Je passe de l’autre côté de la table. Mes mains effleurent sa peau plus que de raison. Je vois les frissons déformer sa peau lisse. Cette femme est vraiment d’une beauté à couper le souffle.

- Mais il ne s’est pas débiné. J’ai continué à caresser délicatement sa peau. J’avais pas forcément envie de… comment dire. Enfin, tu vois quoi. De le faire bander… mais juste d’éveiller quelque chose en lui. Et ça a marché. De sa main gauche, il a commencé à me caresser le visage, les cheveux, tandis que sa main droite s’est glissée sous mon débardeur. Je sentais la chaleur de sa peau contre mon ventre. C’était nouveau pour moi et… agréable.

Effectivement, au vu de l’humidité qui est en train de se former au niveau de sa fente, ça avait l’air agréable.

- On s’est caressés comme ça longtemps. Il s’est aventuré sur mes seins aussi. Moi, j’étais excitée du coup. Je savais pas trop comment le lui dire. Alors j’ai posé ma main sur la sienne. J’ai guidé un peu ses gestes, pour le pousser un peu plus bas, à l’orée de mon leggins.

Je commence à imaginer la scène. Faut dire que c’est plus facile à se l’imaginer quand on a le corps en question nu devant soi. Mais ça commence à m’exciter tout ça. J’attends la suite avec impatience.

- Il s’est aventuré sous mes habits et a enfin atteint mon sexe. Ça m’a fait une décharge, t’imagines même pas. Comme si j’étais déjà prête à exploser, alors que c’était le premier contact.
- Ta patience a des limites. Ton corps en avait apparemment très envie.
- Ho oui, à qui le dis-tu. J’étais chaude comme la braise, mais je devais me tempérer pour ne pas le brusquer. Je le laissais m’explorer. J’ai enlevé mes habits. J’ai aussi enlevé son t-shirt. Il semblait ok jusque là. Plus le temps passait, plus je sentais qu’il commençait à bander dans son pantalon. J’ai donc tenté une approche on va dire heu… manuelle. Mais, dès que j’ai approché sa ceinture, il s’est décomposé et a commencé à paniquer.
- Ha merde. Mais c’est quoi son problème, au juste, si c’est pas indiscret ?
- Attends, j’y viens
- Ok, continue.
- Du coup, je me suis arrêtée. Je lui ai dit que c’était ok, que je laissais tranquille. Mais que s’il avait envie, il pouvait continuer à s’occuper de moi, parce que moi j’en avais envie.
- Logique.
- Alors c’est ce qu’il a fait. Il s’est levé, m’a allongée complètement sur le canapé. Il s’est mis entre mes cuisses et m’a léchée longuement.
- Hoooo. Et… Tu as joui ?
- Oui. Il sait hyper bien s’y prendre. J’ai jamais été explorée comme ça par une langue. C’était divin. J’ai joui deux fois. Après la deuxième fois, il s’est allongé à côté de moi. Il avait l’air heureux, satisfait. J’ai senti qu’il bandait dur, mais je voulais pas gâcher se moment en le brusquant.
- Tu as bien fait.

Une goutte de cyprine coule le long de son sexe que je suis en train d’épiler. J’aurais envie de la lécher, pour voir si je pouvais tenir la comparaison avec ce mec. Mais je n’y ferai rien. J’ai Marc, et en plus, je suis une professionnelle.

- Et du coup, vous avez pu parler de ce qu’il s’était passé ?
- Oui, j’ai laissé redescendre la tension, puis je lui ai demandé qu’est-ce qui le bloquait vraiment. Il était tout gêné. Je lui ai dit qu’il venait de me faire jouir deux fois, la tête enfouie entre mes cuisses, que c’était plus le moment de faire son timide.
- Hahahaha
- Il a rigolé, puis s’est lancé. En fait, il se gère pas trop, et quand il est excité, il… heu… c’est un éjaculateur précoce…
- Ha, mais c’est pas un drame non plus, si ? Enfin, il existe plein de techniques…
- Oui, mais c’est tabou. Enfin, son ex l’a pas mal démonté à ce sujet, je crois. Alors, au lieu d’essayer de comprendre, il s’est renfermé. Son corps fait opposition et du coup il bande plus. Ou alors, si ça arrive, il se force à penser à autre chose. Du coup, ben… finito.
- Ha ben c’est con.
- Oui, surtout que quand il s’occupe de moi, c’est divin.

Je finis l’épilation de sa vulve. Elle est toute belle toute propre.

- Tu veux faire les fesses aussi ?
- C’est quoi que t’as pas compris dans « complet » ? En plus, j’ai de loin pas fini l’histoire.

Alors je me remets au travail, lui fait prendre position sur le côté, jambes repliées. De dos, je prends quelques secondes pour admirer ses formes, ses fesses musclées.

- Je lui ai répété que ce n’était pas grave, qu’on avait le temps. Dans une discussion sur le sujet, on a conclu un pacte : tester, échouer, recommencer. Sans pression, sans objectif précis, ni de performance, ni de temps. Qu’on prendrait le temps de voir ce qui le faisait bander, et une fois qu’on aura trouvé, comment faire pour qu’il continue, mais sans éjaculer.
- Bonne idée. Et alors, c’est quoi, qui le fait bander ?
- Tu veux des détails ?
- Bien sûr, j’ai loin d’avoir fini.

Je continue mon travail, pose les bandes de cire.

- On a commencé par les choses un peu classiques. Enfin, déjà on a vu qu’il aimait s’occuper de moi. Moi, ça m’allait bien, j’adore qu’on s’occupe de moi. Mais je voulais aussi pouvoir lui donner du plaisir, moi. Alors j’ai testé un peu les possibilités.

Mon esprit imagine la suite, mon corps réagit. Je sens mes tétons durcir et mon bas ventre s’échauffer.

- J’ai essayé d’y aller un peu frontalement. On s’embrasse, je le caresse, je passe ma main dans son boxer. Des fois ça marche un peu, mais il y a très rapidement un blocage. Alors j’ai décidé de m’y prendre autrement. Je l’ai installé sur le lit, j’ai mis de la musique douce, et j’ai entamé un strip-tease langoureux. A chaque fois que j’enlevais un habit, je faisais de même pour lui. Quand on s’est retrouvés nus tous les deux, je me suis installée près de lui et je me suis caressée. Il devait juste regarder, il ne pouvait pas participer. Il bandait dur, ça avait l’air de faire son effet. Je lui ai ensuite donné l’autorisation de se toucher, il a immédiatement éjaculé. Il était tout penaud, mais je l’ai embrassé longuement et je crois que ça l’a rassuré.

Alors que je retire une bande de cire, je frôle accidentellement son vagin. Je remarque que mon gant est tout mouillé de sa cyprine.

- On a recommencé plusieurs fois, mais à chaque fois il éjaculait plus vite que ce qu’il aurait voulu. Il m’a demandé si on pouvait tester autre chose. Je lui avais confié que je n’avais jamais pratiqué la sodomie auparavant. Il m’a donc proposé, comme pour partager les efforts, si j’étais prête à tenter une expérience.
- Mais s’il est déjà trop excité à te regarder, comment pourrait-il…
- J’y viens… Tu es pressée !
- Ho ça va. Au vu de la réaction de ton corps, je pense que c’est croustillant.
- Hééé ?! Je ferai comme si t’avais rien dit.
- Oui voilà, j’ai rien dit. Continue, j’ai hâte.
- Alors j’ai accepté son deal. Un soir, je me suis préparée pour l’occasion. Douche « en profondeur », parfum, dessous sexy… Toute la panoplie… Quand il est arrivé du travail, je l’attendais sur le canapé, deux verres de rouge posés sur la table. Il s’est approché, m’a embrassé.

Je pose la bande sur la fesse gauche et la lisse doucement du plat de la main.

- Je lui ai dit que j’étais à lui ce soir, qu’il pourrait faire de moi ce qu’il voulait. Je l’ai entraîné jusque dans la chambre, me suis installée sur le ventre. Il a commencé à me masser doucement, avec de l’huile chaude. Mon dos, mes épaules, mes cuisses. Il a retiré mes vêtements. Puis ses mains sont descendues entre mes fesses. Il a écarté doucement mes jambes, repris son massage des cuisses. Il remonter toujours plus haut, jusqu’à atteindre mes lèvres. Petit à petit, il était plus téméraire, pour finir par attendre mon petit trou.

Je déglutis. Je glisse deux doigts pour tendre la peau, pour bien positionner la bande. Mes doigts s’attardent peut-être plus longtemps que nécessaire. Elle est trempée.

- Il m’a demandé si ça allait. Je lui ai dit que oui. Alors, il a recommencé. Un peu plus franchement. Il m’a embrassé les fesses, mordillé. Puis sa langue est descendue lentement et s’est posée contre ma peau. J’ai eu un frisson. C’était assez inattendu comme sensation.

Je me penche légèrement pour bien tirer la cire, mais mon visage est à quelques centimètres de son intimité. Une odeur douce, musquée, excitante. Je tire.

- Il a léché doucement, tourné autour. Il soufflait, suçotait. Ça me rendait dingue, je coulais comme jamais auparavant. Je me suis mise sur les genoux pour mieux lui offrir l’accès, et j’ai écarté mes fesses pour lui. Je n’étais pas gênée, juste excitée.

Je pose une nouvelle bande, puis ma main vient se poser sur son bassin pour l’empêcher de bouger. Elle gémit doucement, mais je sais pas si c’est la cire, ou le souvenir. Je sens un tiraillement profond entre mes cuisses.. Je sens que mon string colle à mes lèvres.

- Il a continué longtemps. Pendant qu’il me léchait, il me caressait avec son doigt. A chaque passage, il profitait de sa salive pour lubrifier son doigt. Il m’a demandé s’il pouvait continuer et j’ai dit oui. Il m’a pénétrée très doucement, millimètre par millimètre. C’était… que du plaisir, j’étais en totale confiance.
- Et tu as joui ?
- Quand il a mis son pouce dans mon vagin, j’ai crié son nom tellement c’était bon. J’avais jamais vécu ça.
- Et lui ?
- Lui il bandait fort. Mais il n’a pas éjaculé. Il m’a expliqué ensuite que le fait de se concentrer sur moi, sur mon plaisir, d’être attentif à mes réactions l’avait excité au plus haut point, mais que la concentration sur le moment présent et non sur les risques d’éjaculation précoce lui avait permis de ne pas craquer.

Je pose la dernière bande de cire entre ses fesses. Je ressens son souffle lent et profond, ses joues rouges, son entrejambe luisant.

- Après cette nuit-là, tout à changé. Le fait de lui avoir fait confiance l’a transcendé. On était proches du but : il était resté dur, sans paniquer, sans éjaculer.
- Grâce à toi, surtout. Tu l’as aidé à sortir de son schéma.
- Peut-être, oui. Mais surtout, il a accepté de faire ce pas à deux. On a continué à se planifier de vrais moments pour ça. Pour se mettre en condition, pour ne pas avoir de surprises. On a regardé des films ensemble aussi. Pas pour faire un concours ou j’sais pas quoi. Mais pour voir ce qui nous excitait.

Je talque les zones sensibles, pose ma main sur son flanc. A chaque contact entre mes mains et sa peau, son corps frémit. Moi, je m’imagine être à la place de ce gars, lui lécher sa rondelle fraîchement épilée.

- Il m’a demandé qu’on essaie le contrôle. T’sais, ralentir avant que ça vienne. Il voulait de l’aide.
- De l’aide comment ?
- Il disait que je le connaissais mieux qu’il ne se connaissait. Que je pouvais le guider, lui dire de s’arrêter ou de changer de rythme.
- Et, ça s’est bien passé ?
- Un peu étrange au début. J’avais l’impression d’être sa prof. Mais il me fixait, son regard rempli d’excitation et d’attentes. Mais après quelques minutes, c’est devenu un peu comme un jeu. On en riait presque. Il entrait en moi, doucement, et je le faisais reculer. Il était concentré, à l’affût de la moindre instruction. Et moi, ça m’excitait d’avoir le contrôle.
- Tu es un peu dominatrice ?
- Grave. J’avais jamais autant mouillé pour des va-et-vient aussi… contrôlés. Mais lui, il était concentré, mais excité. Il était dur, mais pas au point de jouir.

Lucie ferme les yeux. Elle imagine certainement la scène. Son sexe, entrouvert et luisant, semble appeler mes doigts. Je résiste.

- Après plusieurs minutes, je lui ai dit qu’il méritait une récompense. Je lui ai dit de me prendre comme il voulait. Il m’a alors attrapé par les hanches, est entré profondément en moi. C’est intense, mais doux.
- Et il a tenu ?
- Plus de dix minutes. Tu te rends compte ? Genre il passe de quelques secondes à près d’une demi-heure. Le fait de le contrôler pendant 20 minutes a dû préparer son corps pour 10 supplémentaires. J’ai eu un orgasme profond, lent, comme une marée qui monte. Il a dû sentir car il m’a dit au même moment qu’il allait venir. Je lui ai répondu qu’il pouvait y aller. C’est devenu bestial, mélange de gratitude, de désir et de lâcher prise. Quand il a joui, il s’est effondré sur moi. Quelques minutes plus tard, il pleurait dans mes bras en me remerciant.

Je passe un gant humide pour retirer les dernières traces de cire. Lucie se tait, perdue dans la tendresse du moment qu’elle a partagé. Elle se tourne sur le dos. Je replace doucement la serviette pour la couvrir. Elle prend ma main et ferme les yeux.

- Merci de m’avoir écoutée, Aline
- Merci de m’avoir raconté ton histoire. Je vais sûrement y repenser plus tard, quand je serai seule.

Je me suis éclipsée et ai laissé Lucie perdue dans ses pensées.

Je suis rentrée chez moi un peu sonnée. J’ai enlevé mes chaussures et ai filé directement dans la salle de bain. Il fallait que je me délasse.

L’eau chaude à coulé sur mes épaules, mes seins, un long frisson m’a traversée. J’avais encore son odeur dans le nez, sa respiration sur ma peau, son récit dans mes oreilles.

Je me suis assise dans la baignoire, genoux repliés, et j’ai fermé les yeux. C’était pas spécialement Lucie qui m’excitait, même si elle aurait de quoi, mais son récit, ce qu’elle avait vécu. Ce qu’elle avait raconté. Cette lente montée du plaisir, la patience, la façon de savourer les moments sans brusquer.

Mes doigts ont glissé lentement entre mes jambes, presque malgré moi. J’ai pensé à Marc. A sa longue sur mon anus, comme a vécu Lucie. A ses doigts qui m’explorent. Sa bouche qui m’explore. A la façon qu’il a parfois de me dévorer. Mon corps s’est arqué doucement. L’orgasme, doux, lent, mais long, est arrivé comme une plume sur un parterre de coton. J’ai joui sans bruit, sans explosion. Comme un soupire.

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