Trois minutes – La file d’attente
Récit érotique écrit par phidnsx [→ Accès à sa fiche auteur]
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Trois minutes – La file d’attente
On est dans une grande surface un samedi, autrement dit l’enfer sur Terre. Les gens râlent, les caddies débordent, et la file pour les caisses est digne d’un concert de rock. Aline est à côté de moi, le chariot coincé entre nous, sa main posée nonchalamment sur la barre. Elle pianote sur son téléphone. Moi, j’attends. Je pense à tout sauf au moment présent.
Sans prévenir, elle lève les yeux. Et je vois ce regard. Ce regard précis. Celui qui me dit que je devrais arrêter de penser à mes œufs bio et commencer à me méfier.
Elle se penche légèrement vers moi. Très légèrement. Et elle murmure, l’air de rien :
- Trois minutes.
Je tourne la tête vers elle, surpris. Elle me sourit, tranquille. Presque innocente. Presque.
- Ici ?
- Ici.
- Sérieusement ?
- Montre-moi ce que t’as dans le ventre.
Et elle se redresse, les yeux de nouveau sur son téléphone, comme si elle venait de me demander si j’avais bien pris le lait. Je respire un grand coup. Ok. Trois minutes. Pour la faire mouiller. Sans la toucher.
Je me rapproche légèrement d’elle. Pas trop, juste assez pour que ma voix puisse se glisser entre deux souffles.
- T’as remarqué le gars devant ? Le type au t-shirt orange qui sent le déodorant bas de gamme ? T’imagines si je te faisais écarter les jambes en silence, là, pendant qu’il choisit ses chewing-gums ? Juste pour toi. Juste pour ton plaisir. Sans qu’il sache que t’as plus de culotte sous ta jupe.
Elle ne bouge pas. Mais je vois son dos se tendre.
- Ou alors je te plaque contre le rayon des surgelés. Je te murmure à l’oreille tout ce que je vais faire. Tout ce que tu vas sentir. Et toi, tu devras rester sage. Ne pas faire de bruit. Ne pas trembler. Pendant que je te décris chaque détail. Lentement. Très lentement.
Je baisse encore la voix.
- Tu sens comme il fait froid dans ce magasin ? Moi je sens que t’as chaud. Je sens que si je m’approchais là, tout de suite, j’aurais à peine besoin de deux doigts pour sentir à quel point tu me veux.
Son souffle change. Presque imperceptible. Mais je le connais.
- Et tu sais ce que j’adore ? Te voir lutter pour ne rien montrer. Alors que ton corps, lui, a déjà trahi. Il est déjà prêt. Je suis sûr que si je glissais deux mots de plus à ton oreille, tu serais trempée.
Elle tourne lentement la tête vers moi. Son regard est noir. Chargé. Il trahit tout. Elle est touchée. Atteinte.
Je m’approche encore d’un pas. Mon souffle frôle son oreille, sans la toucher.
- Quand on sera rentrés, tu monteras avant moi. Et je te rejoindrai. Tu ne porteras rien. Tu t’allongeras sur le lit et tu m’attendras. Silencieuse. Ou pas. Tu décideras. Mais moi, je prendrai mon temps. Je te goûterai comme on savoure un dessert. Lentement. Jusqu’à ce que tu me supplies d’entrer en toi.
Elle ferme les yeux. Une seconde. Je sais qu’elle imagine.
Je me recule, juste à temps. Le bip de la caisse sonne. La file a avancé. On avance aussi. Elle pousse le chariot sans un mot. Et dans le creux de son dos, je devine une tension nouvelle. Je n’ai pas besoin de vérifier. Je sais qu’elle est mouillée. Je le sens dans son silence.
Trois minutes.
Gagné.
Sans prévenir, elle lève les yeux. Et je vois ce regard. Ce regard précis. Celui qui me dit que je devrais arrêter de penser à mes œufs bio et commencer à me méfier.
Elle se penche légèrement vers moi. Très légèrement. Et elle murmure, l’air de rien :
- Trois minutes.
Je tourne la tête vers elle, surpris. Elle me sourit, tranquille. Presque innocente. Presque.
- Ici ?
- Ici.
- Sérieusement ?
- Montre-moi ce que t’as dans le ventre.
Et elle se redresse, les yeux de nouveau sur son téléphone, comme si elle venait de me demander si j’avais bien pris le lait. Je respire un grand coup. Ok. Trois minutes. Pour la faire mouiller. Sans la toucher.
Je me rapproche légèrement d’elle. Pas trop, juste assez pour que ma voix puisse se glisser entre deux souffles.
- T’as remarqué le gars devant ? Le type au t-shirt orange qui sent le déodorant bas de gamme ? T’imagines si je te faisais écarter les jambes en silence, là, pendant qu’il choisit ses chewing-gums ? Juste pour toi. Juste pour ton plaisir. Sans qu’il sache que t’as plus de culotte sous ta jupe.
Elle ne bouge pas. Mais je vois son dos se tendre.
- Ou alors je te plaque contre le rayon des surgelés. Je te murmure à l’oreille tout ce que je vais faire. Tout ce que tu vas sentir. Et toi, tu devras rester sage. Ne pas faire de bruit. Ne pas trembler. Pendant que je te décris chaque détail. Lentement. Très lentement.
Je baisse encore la voix.
- Tu sens comme il fait froid dans ce magasin ? Moi je sens que t’as chaud. Je sens que si je m’approchais là, tout de suite, j’aurais à peine besoin de deux doigts pour sentir à quel point tu me veux.
Son souffle change. Presque imperceptible. Mais je le connais.
- Et tu sais ce que j’adore ? Te voir lutter pour ne rien montrer. Alors que ton corps, lui, a déjà trahi. Il est déjà prêt. Je suis sûr que si je glissais deux mots de plus à ton oreille, tu serais trempée.
Elle tourne lentement la tête vers moi. Son regard est noir. Chargé. Il trahit tout. Elle est touchée. Atteinte.
Je m’approche encore d’un pas. Mon souffle frôle son oreille, sans la toucher.
- Quand on sera rentrés, tu monteras avant moi. Et je te rejoindrai. Tu ne porteras rien. Tu t’allongeras sur le lit et tu m’attendras. Silencieuse. Ou pas. Tu décideras. Mais moi, je prendrai mon temps. Je te goûterai comme on savoure un dessert. Lentement. Jusqu’à ce que tu me supplies d’entrer en toi.
Elle ferme les yeux. Une seconde. Je sais qu’elle imagine.
Je me recule, juste à temps. Le bip de la caisse sonne. La file a avancé. On avance aussi. Elle pousse le chariot sans un mot. Et dans le creux de son dos, je devine une tension nouvelle. Je n’ai pas besoin de vérifier. Je sais qu’elle est mouillée. Je le sens dans son silence.
Trois minutes.
Gagné.
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