Trois minutes – Le métro
Récit érotique écrit par phidnsx [→ Accès à sa fiche auteur]
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Trois minutes – Le métro
C’était moi, cette fois. C’est moi qui ai lancé le défi.
- Trois minutes. Top chrono !
Je lui ai soufflé ça tout bas, juste au moment où les portes du métro se refermaient derrière nous. Ligne A, direction Perrache. Trois stations. Autant dire un siècle. Et j’étais ravie.
Marc s’est tourné vers moi, l’air faussement innocent. Mais je connaissais ce regard. Cette petite étincelle joueuse, ce sourire qui commençait au coin de sa bouche. Ce jeu, il l’adorait. Et moi… j’adorais qu’il l’adore.
Je me suis adossée à la vitre, un peu théâtrale, les bras croisés sur mon sac l’air de dire « t’y arriveras pas mon coco, je suis impassible ». Mais en vrai, mon cœur battait plus fort que nécessaire. Il m’a regardée. Lentement. Intensément. Ce regard... Bon sang. J’ai senti mes jambes se raidir, mes cuisses se frôler, comme si son regard glissait déjà entre elles. Il m’a déshabillée du regard, là, debout entre deux banquettes en plastique bleu, sans un mot. Dans ma tête, ça commençait déjà à s’agiter. Des images. Lui contre moi. Sa main qui glisse. Mes seins contre sa chemise. Sa bouche, là, juste là, au creux de ma nuque.
Il m’a littéralement scannée. Remonté jusqu’à mon cou, s’arrêtant un peu trop longtemps sur mes lèvres. J’ai avalé ma salive. J’avais déjà chaud.
Une station. Encore deux minutes.
Il s’est rapproché d’un pas. Pas assez pour me toucher, mais suffisamment pour que je sente sa chaleur. Et la mienne qui montait. Il a approché ses lèvres de mon oreille, à peine, juste de quoi faire courir une onde sur ma nuque.
- Tu t’es déjà faite doigter en public ?
J’ai senti mes joues chauffer. J’ai mordu l’intérieur de ma lèvre pour ne pas éclater de rire ou de plaisir - les deux étaient possibles. J’aurais dû faire semblant de hausser les sourcils, détourner la tête. Mais je n’ai rien pu faire. Je n’ai pas répondu. J’avais trop peur que ma voix me trahisse. Au moment où il a prononcé ces mots, j’ai senti mes muscles se contracter involontairement. J’avais chaud. Et j’étais déjà mouillée. Ridicule. Mais délicieux.
Mon cerveau s’est mis en marche. Moi, plaquée contre le coin du wagon. Sa bouche contre mon oreille. Ma jupe remontée. Ses doigts qui glissent là, juste là. J’ai serré un peu plus fort la lanière de mon sac, comme un ancrage, pour tenter de retenir mon esprit qui était déjà parti loin, très loin.
Il a regardé mes jambes, mon manteau entrouvert, puis mes seins. Évidemment, il a remarqué. Mes seins que je sentais pointer sous le tissu, comme s’ils voulaient participer au jeu. Quelle idée d’avoir choisi ce soutien-gorge ce matin. Trop fin, trop transparent, trop moulant, trop sexy. Trop, juste trop. Il m’a souri. Un sourire un peu insolent. J’ai adoré. Il a murmuré encore :
- Si je te plaquais contre cette vitre ? Si je collais mon bassin contre toi, juste là… Tu crois que tu te laisserais faire ? Ou tu me repousserais un peu, pour la forme ? Hein ? Juste pour faire durer ?
J’ai senti mon ventre se contracter. Ma main s’est crispée. Ma fierté me hurlait « tiens bon », mais mon corps, lui, voulait déjà flancher. Et dans ma tête, j’entendais déjà les froissements de tissu, la voix étouffée d’un gémissement dans mon oreille, l’odeur de lui. Je l’imaginais, me tenant fermement. M’envoyant valser hors du temps.
J’ai croisé son regard. Et j’ai souri. Parce que c’était délicieux. Parce que c’était moi qui avais lancé le jeu. Et que, bordel, j’adorais perdre.
« Bellecour », a annoncé la voix métallique.
Trois minutes. Fin du supplice. Il m’a tendu la main. Un regard parfaitement innocent, comme s’il ne s’était rien passé. Évidemment. Je l’ai regardé. Le feu dans les yeux. La frustration sur la peau. Les cuisses déjà tendues. Il a éclaté de rire.
Et moi, je suis sortie… les jambes tremblantes, le cœur encore battant entre les cuisses, avec ce sourire idiot qu’on n’explique pas.
Trois minutes. Réussi.
- Trois minutes. Top chrono !
Je lui ai soufflé ça tout bas, juste au moment où les portes du métro se refermaient derrière nous. Ligne A, direction Perrache. Trois stations. Autant dire un siècle. Et j’étais ravie.
Marc s’est tourné vers moi, l’air faussement innocent. Mais je connaissais ce regard. Cette petite étincelle joueuse, ce sourire qui commençait au coin de sa bouche. Ce jeu, il l’adorait. Et moi… j’adorais qu’il l’adore.
Je me suis adossée à la vitre, un peu théâtrale, les bras croisés sur mon sac l’air de dire « t’y arriveras pas mon coco, je suis impassible ». Mais en vrai, mon cœur battait plus fort que nécessaire. Il m’a regardée. Lentement. Intensément. Ce regard... Bon sang. J’ai senti mes jambes se raidir, mes cuisses se frôler, comme si son regard glissait déjà entre elles. Il m’a déshabillée du regard, là, debout entre deux banquettes en plastique bleu, sans un mot. Dans ma tête, ça commençait déjà à s’agiter. Des images. Lui contre moi. Sa main qui glisse. Mes seins contre sa chemise. Sa bouche, là, juste là, au creux de ma nuque.
Il m’a littéralement scannée. Remonté jusqu’à mon cou, s’arrêtant un peu trop longtemps sur mes lèvres. J’ai avalé ma salive. J’avais déjà chaud.
Une station. Encore deux minutes.
Il s’est rapproché d’un pas. Pas assez pour me toucher, mais suffisamment pour que je sente sa chaleur. Et la mienne qui montait. Il a approché ses lèvres de mon oreille, à peine, juste de quoi faire courir une onde sur ma nuque.
- Tu t’es déjà faite doigter en public ?
J’ai senti mes joues chauffer. J’ai mordu l’intérieur de ma lèvre pour ne pas éclater de rire ou de plaisir - les deux étaient possibles. J’aurais dû faire semblant de hausser les sourcils, détourner la tête. Mais je n’ai rien pu faire. Je n’ai pas répondu. J’avais trop peur que ma voix me trahisse. Au moment où il a prononcé ces mots, j’ai senti mes muscles se contracter involontairement. J’avais chaud. Et j’étais déjà mouillée. Ridicule. Mais délicieux.
Mon cerveau s’est mis en marche. Moi, plaquée contre le coin du wagon. Sa bouche contre mon oreille. Ma jupe remontée. Ses doigts qui glissent là, juste là. J’ai serré un peu plus fort la lanière de mon sac, comme un ancrage, pour tenter de retenir mon esprit qui était déjà parti loin, très loin.
Il a regardé mes jambes, mon manteau entrouvert, puis mes seins. Évidemment, il a remarqué. Mes seins que je sentais pointer sous le tissu, comme s’ils voulaient participer au jeu. Quelle idée d’avoir choisi ce soutien-gorge ce matin. Trop fin, trop transparent, trop moulant, trop sexy. Trop, juste trop. Il m’a souri. Un sourire un peu insolent. J’ai adoré. Il a murmuré encore :
- Si je te plaquais contre cette vitre ? Si je collais mon bassin contre toi, juste là… Tu crois que tu te laisserais faire ? Ou tu me repousserais un peu, pour la forme ? Hein ? Juste pour faire durer ?
J’ai senti mon ventre se contracter. Ma main s’est crispée. Ma fierté me hurlait « tiens bon », mais mon corps, lui, voulait déjà flancher. Et dans ma tête, j’entendais déjà les froissements de tissu, la voix étouffée d’un gémissement dans mon oreille, l’odeur de lui. Je l’imaginais, me tenant fermement. M’envoyant valser hors du temps.
J’ai croisé son regard. Et j’ai souri. Parce que c’était délicieux. Parce que c’était moi qui avais lancé le jeu. Et que, bordel, j’adorais perdre.
« Bellecour », a annoncé la voix métallique.
Trois minutes. Fin du supplice. Il m’a tendu la main. Un regard parfaitement innocent, comme s’il ne s’était rien passé. Évidemment. Je l’ai regardé. Le feu dans les yeux. La frustration sur la peau. Les cuisses déjà tendues. Il a éclaté de rire.
Et moi, je suis sortie… les jambes tremblantes, le cœur encore battant entre les cuisses, avec ce sourire idiot qu’on n’explique pas.
Trois minutes. Réussi.
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