Une folle nuit à l’hôtel – Jour 1 - Utilisation du livre de Ghidfaix
Récit érotique écrit par phidnsx [→ Accès à sa fiche auteur]
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Une folle nuit à l’hôtel – Jour 1 - Utilisation du livre de Ghidfaix
Je suis tombé sur le livre de Ghidfaix. Un mélange improbable entre livre-jeu et fantasme guidé. Vous devriez aller le lire, c’est un travail de fou ! En tout cas, moi, l’idée m’a… inspiré. Une aventure érotique interactive. 24 heures dans un hôtel avec des défis coquins, des points à gagner, des cadeaux, des choix à faire, chapitre après chapitre. Certains choix ne nous correspondent peut-être pas totalement, mais moi, j’ai envie d’essayer. Si des gens s’amusent à écrire de telles merveilles, pourquoi ne pas en faire bon usage ?
Il fallait donc que j’organise tout ça pour Aline. Tel quel, avec ses imperfections, avec ses choix qui nous feront sortir de nos habitudes. Je voulais qu’elle découvre chaque étape, chaque défi, chaque surprise. Je voyais déjà son sourire se dessiner. Je savais qu’elle jouerait le jeu.
Le livre stipule :
« Quelques prérequis seront nécessaires pour l'organisation:
- Réservations hôtel / restaurant avec piscine
- Une surprise finale à la hauteur de l'enjeu ==> A vous d'être imaginatif!
- 1 bandeau pour les yeux • 1 exemplaire de ce livre
- Appareil photos / caméscopes avec un pied
- Maillots de bain pour la piscine
- 2 dés
- 1 demi-bouteille de champagne
- Huile de massage
- 3 cadeaux: 1 Crème pour le corps / 1 écharpe de soie / un plug anal
- 1 tenue pour le soir (robe pour elle avec un soutien-gorge sans bretelle)
- 1 Tenue pour le jour : lingerie + bas + talons + jupe ou robe »
Alors, j’ai tout organisé. L’hôtel, le dîner, les cadeaux. J’ai tout préparé. J’ai imprimé les chapitres, les ai reliés avec soin dans un petit livret qui facilitera la navigation.
Maintenant, il est 15h. Aline devrait être devant la porte. Moi j’attends, cœur battant, prêt à jouer avec elle.
------Aline------
Je suis là, dans l’entrée d’une suite d’hôtel. « A lire avant d’entrer ». C’était écrit sur la petite enveloppe à mon arrivée.
« Bonjour ma chérie. Tu trouveras sur le lit un livre. J’espère qu’il te plaira. Je t’aime. Marc »
Sur le lit, un petit cahier, joliment relié. Le titre disait : « Une folle nuit à l’hôtel ». Ça semblait prometteur ! J’ai tourné la page. Quelques explications sur le principe. L’héroïne du livre, c’est moi. Il parle de défis, de surprises, de points à gagner. Je souris toute seule. J’imagine Marc lire cette aventure et anticiper mes choix.
J’ai suivi les instructions : Je me suis pomponnée, bottes à talons, lingerie sexy, bas. Surtout pas de collants, c’était écrit. Je sens déjà la chaleur monter dans mon ventre. Tout ça, c’était la première page. Chapitre 1. Je tourne la page.
« Commencez par retirer votre veste pour la ranger dans le placard de l’entrée de cette chambre où vous vous trouvez. Et, si vous désirez connaître la suite de l’histoire, et vous avez certainement envie de la connaître, passez au chapitre 52. »
Evidemment que je veux connaître la suite. Je retire ma veste et la glisse dans le placard. Direction page 52.
Chapitre 52 : La question me prend un peu de court : « Combien de fois vous attendez-vous à faire l’amour pendant cette aventure ? ».
Je sais pas moi. 1, 2 ou 3 fois ou plus. Donc, on parle bien de faire l’amour. Pas d’avoir envie de faire l’amour. Sinon, je serais déjà à 2, là. Et c’est quoi qui compte ? Un orgasme c’est 1 fois ? Est-ce que trois orgasmes d’affilée, c’est trois fois ? Si c’est lui qui jouit mais pas moi, c’est une fois, ou pas ?
En vrai, je sais que le jeu me tend une perche. C’est probablement pas une question de chiffres, c’est une mise en bouche. Un clin d’œil. Une manière de dire : tu vas en avoir, et peut-être plus que prévu.
Une fois ? Je serais presque déçue. Sauf si c’est une fois, mais qui dure des plombes, genre préliminaires interminables, exploration des corps avec une fin douce et tendre.
Deux fois peut-être. Ce soir, demain matin. Classique, propre. Est-ce que Marc a vraiment envie de propre en me proposant cette aventure ?
Trois fois ou plus ? Voilà. Là, on commence à parler. Pas que je veuille battre un record. Mais j’ai bien l’intention de me laisser faire, de demander, de recommencer. Si c’est moi l’héroïne, alors je veux que ça vibre, que ça déborde, que ça dure.
Alors, ma cocotte, on choisit quoi ? Le classique ? En tout cas pas une seule fois. On fera ça à la maison, sagement. Ici c’est nouveau, je veux de l’aventure ! Bon, alors go.
« Trois fois ou plus → passez au chapitre 55 »
« Intelligente, belle, sexy et ambitieuse ! ».
Je hausse un sourcil amusé. C’est qu’il me connaît bien, ce livre ! Trois fois ou plus ? Évidemment. Pas que j’aie besoin d’un marathon, mais bon… j’ai pas fait tout ça pour une petite baise romantique et basta. J’ai envie d’être nue, souvent. D’être frôlée sans prévenir, d’être regardée un peu trop longtemps. J’ai envie que Marc me prenne là, quand il en peut plus, et que ce soit moi qui l’attrape aussi, par surprise. Un massage, un sourire, un prétexte.
Je passe ma main sur ma cuisse. Ma peau est douce, chaude. Je sens le bord du bas et je frissonne un peu. Ouais, ça va être une belle soirée. Mais c’est que le début. Je tourne la page. Retour au chapitre 2.
D’accord, là on commence vraiment le jeu. Le livret n’est pas juste un choix de réponses, mais une action.
« Cette aventure est conçue comme une suite de petits défis, de fantasmes, de caresses, de témoignages de tendresse… à l’image de l’amour immense qui vous unit à votre chéri. ».
Je souris. Je ne sais pas qui est l’auteur de ce livre, mais ce n’est pas juste une suite de positions numérotées. C’est Marc et moi. C’est notre manière de jouer. Mais je sais que ce n’est pas lui. Ce n’est pas son style d’écriture. Aussi, il y a cette mention un peu bizarre :
« Le reportage de cette épopée a été vendu en exclusivité à TV Sensualité… »
Je ris vraiment. Quel nom ringard ! Je l’imagine avec une vieille voix off et une bande-son un peu kitsch. Mais l’idée me plaît. Ce jeu-là, c’est notre émission privée. Pas de spectateur. Juste lui et moi.
Mais le chapitre ne se contente pas de l’imaginaire. Il veut de l’action, aussi :
« Pourriez-vous vous laisser prendre au jeu d’une petite séance photo privée dénudée, pleine de romantisme et de sensualité ? »
Des photos, on en a déjà fait. Enfin… lui de moi. D’ailleurs, pourquoi pas le contraire ? Note à moi-même : faudra que j’explore ça à l’occasion Mais bon, poser, ça me dérange pas. C’est ce qu’on fait de ces photos après qui me travaille un peu. Enfin… c’est Marc. Je lui fais confiance.
Le choix est vite fait : évidement que je peux. Chapitre 3, me voilà ! J’ai chaud. J’ai hâte.
« Vous êtes certainement une petite coquine qui a hâte de lire le chapitre 34 ! »
OK, ce n’est pas Marc, c’est sûr. Mais j’aime bien. L’idée qu’un inconnu m’emmène par la main dans un truc aussi intime… ça me fait sourire.
25 points. J’en sais rien à quoi ils serviront, mais j’ai compris la règle : plus j’en ai, plus ça devient intéressant. Chapitre 34. Let’s go !
------Marc------
J’entends ses pas dans le couloir. Elle vient. Elle a accepté. Évidemment qu’elle a accepté. Mon cœur cogne. J’ai les mains moites alors que tout est prêt : le trépied, l’éclairage, la mise au point. Je fais semblant de vérifier une dernière fois. En vrai, je m’en fous des photos. Ce que je veux, c’est elle. Elle sera dans son élément, joueuse, sensuelle, libre. La poignée tourne. Elle entre sans un mot. Elle tient le livret à la main, s’arrête juste à l’entrée. Je la vois dans le miroir, en biais. Elle lit, comme si elle relisait une recette.
La poignée tourne et elle franchit le pas de la porte. Je la vois indirectement dans le miroir de l’entrée. Elle tient le livret à la main, s’arrête et lit une dernière fois les instructions.
- Cette tenue convient-elle à l’objectif, ou je dois enlever le reste tout de suite ?
Elle me sort ça, tranquille. Un mélange entre provocation et fragilité. Elle joue, mais elle doute un peu aussi. Et ça la rend encore plus sexy.
- Attends… laisse-moi cadrer.
Je prends l’appareil, plus pour me donner une contenance que pour la photo. Elle ne m’attend pas, commence la séance, presque sans moi. Elle retire son haut. C’est pas un strip-tease. C’est plus sage. Je mitraille de photos pour capturer le moindre geste. En vrai, je m’y connais pas du tout, je prends ce que je peux. Et puis merde, c’est pas pour Insta, c’est pour moi. Pour nous.
Elle retire sa jupe qu’elle plie et range comme demandé. Elle se redresse et je la vois dans toute sa splendeur. Bas, talons, soutien-gorge, culotte. Son ventre qui respire vite, ses épaules nues. Elle est… je n’ai plus de mots. Putain, je crois que j’oublie de respirer.
Je me secoue un peu, reprends l’appareil. Faut que j’aie l’air de maîtriser, là. Alors j’enfile un ton de photographe improvisé.
- Recule un peu… juste là. Oui, comme ça. Laisse tomber une bretelle.
Elle obéit. Enfin, façon Aline. Elle transforme la consigne en jeu, en provocation. Chaque geste est plus lent, plus contrôlé que nécessaire. Une bretelle qui glisse, un regard qui me transperce. Elle le fait exprès et ça marche. Je déclenche. Clic. Je regarde même plus l’écran. Clic.
- Tourne-toi doucement
Elle pivote. Je découvre son dos, la chute de ses reins, la ligne parfaite de ses fesses sous la culotte. C’est une œuvre d’art.
- Penche-toi un peu, comme si tu ramassais un truc.
Elle me jette un regard par-dessus l’épaule. Il est brûlant, Clic. Elle écarte les jambes, passe une main entre ses cuisses. Clic. Elle baisse un peu sa culotte. Clic. Elle va s’installer sur le lit, croise les jambes et plante son regard dans l’objectif.
Je prends une dernière photo, baisse doucement l’appareil et la regarde. Je suis brûlant, mon sexe cogne contre mon pantalon. Elle sourit.
------Aline------
Je sens approcher. Il a posé son appareil et s’approche de moi lentement. Je vois qu’il respire vite. Je vois la bosse dans son pantalon. C’est flatteur. Je le mangerais bien tout cru maintenant. Mais je vais me retenir. Quand il arrive près de moi, je défais son pantalon. Juste pour brouiller un peu les pistes, le déstabiliser. Je me rappelle ma petite note mentale, sur les photos inversées. Et voilà qu’elle s’impose d’elle-même, maintenant. Je prends la décision de poursuivre vers le chapitre 12 : « Elle prend l’appareil à son tour » et me lève subitement pour saisir l’appareil photo.
- C’est mon tour. Assieds-toi là et ne bouge pas
Il reste planté là, les yeux écarquillés. Il comprend rien. Tant mieux. Je le prends par surprise.
- Tu veux des photos, non ? Alors on échange. Et j’ai très, très envie de cadrer quelques détails...
Il obéit. Il le fait pas pour lui, ça se voit. Il le fait pour moi. Pour me suivre, pour m’accompagner dans ce délire. Et ça me touche plus que je veux bien l’avouer.
Il s’assied au bord du lit. Raide comme un piquet. Mains sur les genoux. Il tente de bien faire mais il n’est pas à l’aise. Pas du tout. Je cadre. Je déclenche sans prévenir. Clic.
- Tu n’aimes pas être de ce côté-là de l’objectif, hein ?
Il tente un sourire timide, mais je vois son malaise. Il est beau, mon Marc, mais il doute de ça. Encore… Alors je vais l’obliger à se regarder à travers moi, comme moi je le vois.
- Allez, debout mon beau. Lève les bras.
Il le fait lentement. J’approche. Je déboutonne sa chemise, une pression après l’autre. Je fais glisser le tissu, doucement.
- Maintenant, les chaussettes.
- T’as jamais trouvé ça sexy, les chaussettes.
- Justement, enlève-les. Je veux tout voir. Même ça.
Clic. Je vois ses joues rougir légèrement.
- Tu deviens mignon quand t’es pas à l’aise, tu sais ? On va passer aux choses sérieuses, maintenant.
Je le pousse encore un peu, mais je le surveille. Je veux pas qu’il décroche. Je veux qu’il se laisse aller.
- Descends ton pantalon, juste un peu. Pas trop. Juste de quoi deviner.
Clic. Clic. Je descends, à genoux devant lui, vise le haut. Clic. Je murmure :
- Je pourrais te monter dessus, là, tout de suite. Me frotter contre toi jusqu’à te faire jouir.
Il déglutit. Il durcit à nouveau. Mais je m’éloigne. Je le laisse là, torse nu, pantalon à peine baissé, le souffle court.
- Enlève tout, assieds-toi contre les coussins. Bras écartés, jambes aussi. Montre-moi à quel point t’as envie de moi.
Il me regarde, hésite, retire son pantalon et s’installe. Ouvert, exposé, magnifique. Clic. Je m’approche. Clic. Je me glisse entre ses jambes. Clic. Je m’approche de son sexe, le frôle. Clic.
- Tu veux que je monte sur toi ? Que je me frotte contre ta bite dure, jusqu’à te faire jouir ?
Il ferme les yeux, gémit à peine. Clic.
- Trop facile.
Je me redresse, pose l’appareil sur la table de chevet et déclare :
- Voilà. Séance terminée. Deux étoiles pour moi, merci d’avoir participé !
Je l’embrasse sur le front et le laisse là, nu, à la merci de ses nerfs, direction le chapitre 10. La piscine, le massage, faire l’amour ou un bain moussant ? Franchement, je suis beaucoup trop fière de ma sortie pour le laisser reprendre le pouvoir tout de suite.
J’attrape mon sac, sors lentement le maillot de bain qu’il a préparé pour moi. Je le tiens entre deux doigts. Il me regarde sans comprendre.
- Chapitre 13. J’ai besoin de me rafraîchir.
- La piscine ? C’est ça ? Maintenant ?
Je hoche la tête, lui tourne le dos. Je baisse doucement ma culotte et mes bas, sans me presser, sans plier les genoux, lui offrant une vue parfaite sur mon cul et mon sexe. Je sens son regard s’affoler dans mon dos. J’enfile mon maillot de bain et me redresse.
- Tu viens ?
- Heu. Je vais te rejoindre, là je n’ose pas trop sortir dans cet état.
Effectivement, il bande dur, ça ne passerait pas inaperçu. J’ouvre la porte et me dirige vers la piscine.
------Marc------
Elle part comme ça, simplement. Comme si elle venait simplement de m’embrasser sur la joue alors que j’étais prêt à me laisser faire, à la laisser se frotter contre mon sexe jusqu’à l’explosion finale. Mais non, je reste là, la queue entre les jambes. Elle est partie, vers la piscine. En me montrant son cul en plus, pour rajouter une couche. Bon, maintenant il faut que j’essaie d’enlever ces images de mes rétines si je veux arriver à me calmer pour la rejoindre.
Je reste un moment assis, la tête un peu vide, le corps en feu. Il faut que je me calme. Je pense à n’importe quoi : la voiture, les factures, les trucs nuls du boulot. Rien n’y fait. L’image de son cul qui s’éloigne colle à mes paupières. Mais faut que je me reprenne. Je respire profondément. J’enfile mon maillot, me rince le visage, et je sors.
L’air est plus frais dehors, plus respirable. Ça fait du bien. Je marche vite pour la rejoindre. Je la vois de loin qui rentre dans l’eau, son maillot noir qui moule chaque ligne de son corps comme un gant. Il y a un ou deux couples sur les transats, un jeune homme lit un bouquin. Personne ne fait vraiment attention à elle. Je m’approche du bord de la piscine, trempe mes pieds. Je la regarde nager, je la bouffe des yeux. Mon esprit court déjà à la suite. Chapitre 19. Retour à la chambre. Elle sort de l’eau devant moi, comme si je n’étais pas là. Elle prend sa serviette et la noue autour de ses hanches, sans se presser. Je la suis jusqu’à la chambre. On franchit la porte de la chambre.
- Je te laisse enlever mon maillot, non ?
Je m’approche, glisse les doigts sur ses hanches, lentement. Je tire le tissu mouillé vers le bas. Je résiste à l’envie de l’arracher, de la prendre là, debout contre la porte de la salle de bain. Elle file sous la douche et je la regarde.
------Aline------
Je sens son regard sur moi quand je me douche. Je reste sage et je sors, me sèche. Il a quitté la pièce, a laissé le livret en évidence. Chapitre 10, encore. Cette fois, j’ai envie qu’il reprenne la main, de me laisser aller sous ses caresses. Je vais suivre le chapitre 14, massage avec huile tiède. Je saute sur le lit, sur le ventre, encore nue, espiègle.
- A toi de jouer, maintenant !
Je ferme les yeux. Marc déverse l’huile tiède sur mon corps. Ses mains sont puissantes mais douces. Il commence par les épaules. Il ne parle pas, mais j’entends sa respiration, calme, profonde. Ses paumes glissent, appuient, dessinent. Je suis bien, je me détends. Il descend le long de mes bras, les étire, les caresse. Puis mon dos. Il prend son temps, s’arrête sur chaque vertèbre, appuie juste ce qu’il faut, descend jusqu’à mon bassin. Je ne bouge pas, mais à l’intérieur, je veux déjà qu’il descende encore plus.
Mais ses mains repartent. Plus bas, effectivement, mais trop bas. Les jambes. D’abord les mollets, puis les cuisses. J’écarte un peu les jambes, comme une invitation silencieuse. Mais il a repris le contrôle. Il évite soigneusement le centre. Trop soigneusement à mon goût.
Enfin je le sens. Ses pouces s’égarent vers l’intérieur, s’attardent un peu plus haut. Mon souffle s’accélère. Il glisse ses mains sous moi, soulève mes hanches, juste assez pour que je me cambre. Je garde la position quand il retire ses mains. Il caresse mes fesses. Longtemps. Puis les lèvres. Je sens un baiser au bas du dos. Puis sa langue qui dessine un sillon de mes lombaires vers mon coccyx. Je frissonne. J’écarte encore un peu mes jambes.
Je suis nue, offerte, trempée. Je le sens s’installer derrière moi, plus près. Il embrasse mes fesses, les lèche, les ouvre. Le pli. L’entrée. Là où c’est chaud, là où c’est brûlant. Je bouge mon bassin. Je veux qu’il fasse plus. Sa langue glisse contre mon sexe. Il l’embrasse, le goûte, le savoure. Un doigt vient forcer l’entrée de mon vagin. Puis un deuxième. Je me perds dans mon plaisir, me redresse, cambre un peu plus fort, ouvre mon sexe à lui.
Il se lève mais je ne le vois pas. Je sens sa main, chaude, ferme, qui guide son sexe. D’un coup, il rentre, doucement mais fermement, profondément. Je m’arque, m’accroche aux draps. Il me tient par les hanches. Je sens sa peau contre mes fesses, son souffle sur la nuque.
Il me tient par les hanches, me tire vers le bord du lit. Mes genoux touchent presque le sol, mon ventre sur le matelas. Je sens sa main ferme me plaquer contre le lit, son corps se coller au mien. Sa main s’insinue entre nous, à la rechercher de mon anus. Il le caresse tout en me baisant lentement, profondément. Le plaisir monte. Quand son doigt me pénètre, une décharge parcourt mon corps. Je jouis, me contracte autour de son sexe, bouge dans tous les sens. Mon cri est étouffé par l’oreiller quand je sens Marc trembler et se vider en moi, contre moi.
On reste là, comme ça. En silence. Lui contre moi, moi sur le lit, à moitié effondrée. Nos souffles mélangés. Plus rien n’existe. Je reprends mes esprits. Je tends le bras et attrape le livret.
- Ha, je pense qu’on est passés au chapitre 22 sans nous en rendre compte ! Et hop, deux étoiles dans l’escarcelle !
Il rit doucement, tout contre ma nuque. Je me retourne pour l’embrasser. La suite est au chapitre 24 :
« Rendez-vous au chapitre 25, ou si vous êtes joueuse, au chapitre 23. »
Bien sûr que je suis joueuse. Je vais aller au chapitre 23, je suis pas venue ici pour prendre des raccourcis !
« Rendez-vous au chapitre 25 ou, si vous êtes joueuse, au chapitre 21. »
Maintenant que je suis là, je vais pas m’arrêter là. Direction le chapitre 21 !
« Rendez-vous au chapitre 25, mais comme vous êtes joueuse, vous gagnez une étoile. »
Youhou ! Une étoile supplémentaire. Bon, en vrai je suis presque déçue, ce petit détour ne m’a apporté qu’une étoile. Je sais pas, je crois que j’avais envie de plus. Un nouveau jeu ? nouveau défi ? Pas grave, on continue avec de nouvelles surprises ! En plus, je pense que je suis pas mal au niveau des récompenses : 25 points et 6 étoiles. Ça promet une belle récompense !
On s’est allongés sur le lit. Je m’étire lentement, tourne la tête vers la table de chevet. Je vois le petit sac que Marc a préparé. Je le saisis et trouve à l’intérieur trois petits paquets cadeau.
« Le premier, plein de sensualité, vous enveloppera de douceur. »
« Le deuxième, vous apportera du bien-être et vous rendra douce et câline. »
« Le troisième, le plus petit et aussi le plus coquin. »
- Tu me donnes les cadeaux ? J’aimerais commencer par celui qui sent la douceur, le premier.
Il me le tend. Le paquet est léger, allongé, un peu mou sous le papier. Je déchire délicatement l’emballage. La soie glisse entre mes doigts, douce comme une caresse. C’est une écharpe fine, noire, presque transparente. Je la glisse sur mon corps dénudé.
- Tu la trouves jolie ?
Mon corps sensible réagit au moindre effleurement. Les yeux de Marc ne peuvent pas se détacher de ce bout de tissu qui parcourt mon corps, laissant une peau hérissée à son passage. Je sais déjà que cette écharpe me servira bientôt. Mais pas maintenant.
- Tu me donnes le suivant ?
- Lequel ?
- Le deuxième, pour un peu de bien-être
------Marc------
Je prends le deuxième paquet. C’est un petit flacon, bouchon doré, emballé dans du papier ivoire. Elle le déballe calmement. Elle lit l’étiquette et me sourit.
- Mhhh… vanille et néroli. T’as visé juste !
Je sais pas pourquoi, mais pour moi ce parfum me fait penser à l’odeur de peau après l’amour. C’est pour ça que je l’ai choisie.
Elle l’ouvre, verse un peu de crème dans sa paume et commence à se l’appliquer. D’abord ses épaules, puis ses bras. Elle est toujours nue. Je suis assis au bord du lit et je la regarde faire. Elle ne me regarde pas. Elle étale la crème sur sa poitrine, sans se presser. Puis ses hanches, son ventre, l’intérieur de ses cuisses. Je bande à nouveau. Elle se caresse, passe un doigt dans sa fente. Elle se cambre, se caresse le corps. Elle est magnifique.
- Tu veux sentir ?
Bien sûr que je veux ! Je m’approche d’elle Je respire son cou. C’est chaud, sucré. Elle ne bouge pas et me laisse imprégner. Je m’approche encore, je veux la caresser. Mais elle roule sur elle-même.
- Et maintenant, mesdames et messieurs, le troisième cadeau !
Pour le dernier paquet, le livre veut que je la surprenne avec un plug anal. Nous, on l’a déjà testé ça. Du coup, pas très surprenant pour ma belle Aline. Alors c’est là que j’ai le plus hésité. Je le tiens dans ma main un instant, le regarde, puis lui tends. Mon cœur palpite. Va-t-elle accepter ? Ai-je été trop loin ?
Elle prend le paquet, le déchire, curieuse. Je la vois s’arrêter net. Ses sourcils se haussent légèrement. Elle soulève le couvercle et le sort du papier. Un plug noir, élégant, lisse. Mais pas un simple plug. Elle le retourne, observe l’embout, là où se trouve une valve. A côté, il y a un petit poireau en caoutchouc – celui qui permet de le gonfler à volonté.
Elle me regarde, les yeux emplis de surprise et d’interrogation. Elle comprend que j’ai dû être inventif, plus exigeant. Je ne dis rien, c’est à elle de décider. J’attends sa réaction, fébrile.
------Aline------
Je le tiens dans la main. Un plug. Gonflable. Avec cette petite poire au bout. Comme un ballon intime qu’on peut faire grossir. Oui, mais jusqu’où ? Je sais pas. J’ai jamais essayé ça. Je le regarde, le tourne entre mes doigts. Il n’est pas si gros, de base. Mais l’idée qu’il puisse grossir à l’intérieur de moi… Je suis un peu tiraillée entre deux sentiments. Un mélange de peur et… d’excitation, je crois.
Je lève les yeux vers Marc. Je sens qu’il ne sait pas comment je vais le prendre. Il doute de son choix et c’est mignon. Comme si j’allais réellement refuser. S’il s’est donné tant de mal à organiser tout ça, je vais honorer ma part. Pas seulement pour l’honorer, mais parce que j’en ai envie. Follement envie.
Je regarde à nouveau le plug et je souris. On va l’essayer. Mais j’ai besoin de Marc. Je veux que ce soit lui qui me le mette.
- Alors, on l’essaye ?
Je suis allongée sur le lit, les jambes légèrement repliées. Le plug est dans ma main. Il ne paie pas de mine, mais je le sens déjà. Enfin, je le pressens. Plus qu’un plug, c’est ce qu’il engendre qui m’excite. Un territoire à apprivoiser.
Je m’allonge sur le côté et tends l’objet à Marc qui comprend tout de suite. Il le prend avec délicatesse. Je le sens concentré, appliqué à me faire découvrir ces nouvelles sensations. Je me tourne doucement à plat ventre et place un gros coussin sous mes hanches pour relever mon bassin. Je suis à la merci de Marc. Mais pas soumise. Ouverte, offerte.
Marc glisse un doigt humide entre mes fesses. Il explore, teste ma chaleur, ma souplesse. Son doigt s’insère dans mon vagin trempé de mouille, ressort, vient lubrifier mon anus. Plusieurs fois. Lentement, avec amour. Je sens sa langue venir pointer mon trou plissé. Elle lèche, force un peu, caresse le pourtour, s’introduit doucement. Il approche le plug, je le sens contre moi. Il est un peu froid. Il le passe lui aussi sur mon vagin pour récolter de la cyprine. Il le presse doucement sur mon anus, puis relâche la pression. A chaque pression, l’objet va quelques millimètres plus loin, plus profond. Il alterne les pressions, les coups de langue, les caresses sur mon clitoris. Les sensations sont agréables malgré l’appréhension de la suite.
Une nouvelle salve de pressions. Le plug s’enfonce plus loin, plus facilement. L’objet franchit le dernier cap est s’enfonce en moi, comme aspiré par mon désir. Je lâche un léger gémissement de plaisir. Marc vient se coller à moi, m’embrasse le cou, le dos, me caresse les seins, le ventre, mes hanches. Il m’enveloppe de sa chaleur. Il joue avec le plug, tire dessus, le fait bouger en moi. Je m’habitue à sa présence et… elle me fait du bien.
- Ça va ?
- Oui… continue… doucement…
Un petit gonflement qui me procure juste une pression supplémentaire. Je gémis, surprise par la sensation.
- Ça t’a fait mal ?
- Non… au contraire. C’est bon… doucement…
Il presse à nouveau sur la poire. La sensation monte. Je le sens, je sens comme un cœur secondaire qui battrait en moi. Ma chatte se contracte sans que je le décide. Je suis trempée. Je dégouline littéralement. Encore une pression. Je me sens remplie, au bord de l’orgasme.
Je me retourne, écarte les jambes, l’attire sur moi. Je veux le sentir partout. Mais lui, il ne veut pas me pénétrer. Il veut mon plaisir uniquement, pas le sien. Il s’allonge entre mes cuisses. Sa bouche trouve mon clitoris qui m’inflige une décharge électrique. Il me lèche lentement, tourne autour de mon bouton d’amour, me pénètre de sa langue.
Pendant qu’il me lèche, sa main caresse la poire. Un petit pchhhht. Le plug gonfle encore. Je laisse échapper un long gémissement mouillé. La pression interne renforce toutes les sensations. Chaque coupe de langue raisonne dans mon corps. Mon ventre devient une centrale électrique, prodiguant des décharges à tout-va.
Pchhhhhhh. Le ballon se dégonfle, je me sens vide. Les sensations sont à nouveau incroyables. Différentes. Comme une absence, un manque. Le ballon se gonfle à nouveau. Une fois. Deux, trois, quatre fois ! Les coups de langues sont plus insistants plus brouillons. Il aspire, s’enroule, embrasse. Cinq fois. Je me sens pleine, fragile, vivante.
Je jouis lentement, en vagues successives. Pas un cri, pas une décharge. Un effondrement intérieur. Un tremblement long, qui me traverse de la nuque aux orteils. Je m’agrippe aux draps, me cambre. Mon dos se tend au maximum.
Je ris un peu. De surprise. De joie. Je n’ai jamais ressenti ça. Un mélange d’intimité et de force, comme si j’étais entrée en moi-même et que Marc y avait allumé une lumière.
Je reste là, haletante, les cuisses ouvertes, les yeux mi-clos. Marc remonte vers moi, me caresse doucement les cheveux. Je le regarde, l’embrasse.
- Très bon choix, tu as bien fait de changer de cadeau.
J’ai perdu le compte. Je calcule à l’aide du livret. 10 points supplémentaires pour le défi 2 réussi. 35 points et 6 étoiles, total 41 !
Je suis restée là, immobile, encore sous l’onde du plaisir. Marc m’a prise dans ses bras sans rien dire. Je crois qu’il savait que j’étais vidée. Pleine d’émotions, de sensations. J’avais découvert quelque chose de nouveau, de grand.
Il a glissé la main entre mes cuisses. Il a doucement retiré la poire, puis laissé sortir l’air. Je l’ai senti se dégonfler en moi, comme un soupir. Puis Marc a retiré le plug, doucement. Je me suis blottie contre lui, nue, un peu moite mais apaisée. On s’est endormis silencieusement, juste nos respirations mêlées.
------Marc------
Je la regarde dormir encore un peu. Elle est si belle dans cette lumière de fin de journée. J’observe ses cuisses croisées, son ventre qui se soulève doucement. Je me lève sans bruit, sors la crème du sac. Le bruit la réveille. Elle ouvre les yeux et sourit à peine. Je m’assois au bord du lit.
- On va être en retard pour le dîner… mais avant, laisse-moi t’aider à te préparer !
Elle referme les yeux, se laisse faire. Je verse un peu de crème dans ma main. Mes paumes sont chaudes. Je commence par ses épaules, puis le haut du dos, les bras, le cou. Elle soupire doucement. Je m’attarde sur ses hanches, sur ses fesses. J’ai du mal à ne pas la reprendre tout de suite. Je m’occupe de ses jambes, puis je la retourne doucement. Son ventre. Je laisse ses seins pour la fin, les frôle à peine, elle sourit.
- Je pourrais te bouffer, tu sais ?
- Tu attendras le dessert, si tu es sage. Ou justement, si tu n’es pas sage.
Elle se lève, encore nue. Je lui tends la robe noire que j’ai choisie pour elle. Dos nu, tissu léger et fluide, pas de soutien-gorge. Une jolie culotte en dentelle qu’elle enfile avec délicatesse. Je lui tends les talons. Elle se regarde dans le miroir et se trouve belle, ça se voit. Moi, je sais d’avance que je suis foutu, avec une bombe pareille à portée de main.
Aline saisit le livret et on sort de la chambre, main dans la main.
------Aline------
On est installés dans un coin un peu à l’écart, où la lumière est tamisée. Le vin est déjà commandé. Je sors le livret et l’ouvre au chapitre 40, comme demandé, et je souris. Je comprends que la soirée ne fait que commencer.
Marc est en face de moi. Il ne parle pas beaucoup, mais je connais ce regard. Il me désire, il veut que la soirée avance. Il imagine mille choses.
Je croise les jambes sous la table. La robe glisse sous ma peau fraîchement crémée. Je n’ai pas de soutien-gorge. Je me demande si ça se voit. En tout cas, la sensation du tissu léger contre mes tétons les fait pointer fièrement.
« Retrouvez votre lecture préférée vers le dessert (avant ou après) au chapitre 49. »
Je suis impatiente de finir mon plat principal pour passer à la suite. Quand le serveur nous débarrasse de l’assiette, mon cœur s’emballe un peu. Je sens que le défi approche, et je suis déjà prête à dire oui.
« Pourriez-vous vivre le temps d’une petite soirée sans culotte sous votre jupe ? »
Oui. Oui. Je le peux. Mais franchement, aller aux toilettes pour le faire, c’est presque trop facile. Je fixe Marc dans les yeux. Je crois qu’il sait ce que je pense. Pourtant, moi je souris comme si de rien n’était. Je prends une gorgée de vin. Je glisse ma main lentement sous la nappe. Mon cœur bat un peu plus vite. Je sens la chaleur me monter aux joues. J’observe autour de moi. Les gens, principalement des couples, n’ont que faire de nous. Je déplie lentement mes jambes et redresse légèrement mes hanches sur la chaise. Juste assez pour faire glisser ma culotte le long de mes cuisses.
Je sens l’air du restaurant qui s’engouffre jusqu’à mon sexe. Je tends la jambe vers lui. Mon pied nu glisse contre sa cheville, remonte, trouve son mollet, son genou. Marc me jette un regard interrogateur. Je continue. Mon pied passe entre ses jambes, sous la table. Je le touche, juste une pression du gros orteil contre sa cuisse. Puis plus haut. Puis contre sa braguette. Je sens sa queue dure sous la fermeture. Je retire lentement le pied et, dans le mouvement, ma culotte glisse de ma cheville et s’accroche à mes orteils. Volontairement.
Je replonge entre ses jambes, un peu plus vite. Cette fois, je l’effleure à nouveau avec mes orteils, culotte incluse. Il sursaute, passe sa main sous la nappe, attrape mon pied. Il veut me calmer, mais ses doigts s’arrêtent. Il sent le tissu, lève les yeux vers moi. Je le fixe, impassible.
- Tu peux la garder, j’en ai plus besoin.
Marc garde sa main sous la table, le regard fixé dans le mien. Ses doigts se ferment sur ma culotte. Il ne dit rien, respire fort. Il glisse le tissu dans sa poche.
- T’as vraiment aucune limite, Aline.
Je souris. J’en profite pour noter mentalement mes gains. 20 points et 5 étoiles (je crois avoir été assez audacieuse). La suite, je dois la découvrir au chapitre 43. Je tourne la page et je lis. Je grimace intérieurement.
Merde, le soutien-gorge. Je m’en veux presque, je l’ai pas mis, ce foutu soutif. Tout ça pour le provoquer. Mais voilà, j’ai sauté une étape, un défi presque facile, des étoiles gratuites.
- J’ai raté un défi, mais je suis quand-même sans soutif… ça compte, non ?
Il sourit. Je sais qu’il me le comptera d’une manière ou d’une autre. Je reprends le livret et lis la suite : Prochain arrêt : retour à l’hôtel, chapitre 36.
Marc me regarde avec envie. Je le vois tripoter ma culotte dans sa poche, comme pour se rappeler que je n’en ai plus. Je bois une dernière gorgée de vin puis me lève lentement. La robe glisse sur mes hanches, caresse mes cuisses. Je passe à côté de lui, lui tend la main pour qu’il m’accompagne. On sort du restaurant. L’air du couloir est plus frais, la lumière plus douce.
On arrive devant l’ascenseur. Les portes s’ouvrent et on entre. Il n’y a personne. Je ne lui laisse pas le temps de respirer. Je le plaque doucement contre la paroi. Ma main se pose sur sa chemise, puis descend. Elle s’arrête juste au-dessus de sa ceinture.
Je l’embrasse sauvagement. Un baiser plein de langue, de dents, de feu. Ma main trouve sa queue, dure sous le tissu. Je le caresse lentement, fermement. Ses mains se posent sur mes hanches, veulent m’attirer à lui. Ding ! La porte s’ouvre… Je me recule, sors de l’ascenseur.
------Marc------
Elle sort de l’ascenseur comme un flèche, ne se retourne pas. Elle sait que je la regarde à nouveau, incrédule. Elle m’a caressé comme si elle voulait me faire jouir sur place, et maintenant elle s’en va fièrement, en dandinant du postérieur. J’ai (encore) envie d’elle.
On entre dans la chambre. Elle referme la porte derrière nous. Elle s’approche du lit, pose le livret dessus, puis se retourne vers moi.
- Chapitre 74
Je hoche la tête. Elle ouvre le livret, sort les deux dés du sac. Elle lit à voix basse « Le jeu s’arrête lorsque l’un des deux a trop envie de faire l’amour à l’autre. »
- T’es foutu, mon amour
Elle commence à défaire sa robe. Je l’imite et retire mes vêtements, un à un. Sans provocation. Mais on s’observe tous les deux. Tension. Envie. On est nus tous les deux. On s’assoit les deux sur le lit, comme des enfants entamant un jeu de société.
- Tu commences ?
Je tends les dés à Aline. Elle les secoue dans sa paume et les lance.
Dé 1 : 4 – Lécher
Dé 2 : 5 – Les cuisses
Elle s’approche, à genoux. Sa bouche descend le long de mon ventre, sans toucher mon sexe. Elle se penche vers ma cuisse gauche et commence à laper lentement l’intérieur, tout près de la naissance des mes couilles. Sa langue est douce, humide, chaude. Elle passe de l’autre côté. Elle chronomètre parfaitement 30 secondes. Elle s’arrête exactement là où elle veut, à quelques millimètres de mon sexe frétillant.
- A toi !
Dé 1 : 2 – Caresser
Dé 2 : 2 – La poitrine
Je m’approche d’elle. Elle s’allonge sur le lit, bras ouverts. Je viens m’asseoir à califourchon au-dessus d’elle. Je caresse ses seins à pleines mains, doucement, fermement. Je fais rouler ses tétons sous mes pouces. Elle ferme les yeux, respire un peu plus fort. Je termine mon temps, recule. C’est à elle.
Dé 1 : 6 – Caresser avec son sexe
Dé 2 : 4 – Le sexe
Elle sourit. Un sourire carnassier. Je sens que ces 30 secondes ne vont pas être faciles. Elle vient s’asseoir sur moi, à califourchon. Elle ne me pénètre pas, mais elle se frotte lentement. Ses lèvres chaudes et humides glissent contre ma queue. Elle frotte son clitoris contre ma hampe. Je suis au bord du gouffre. Je veux la prendre, la pénétrer. Mais elle m’interdit du regard. Je reste là, passif, en feu, et quand la 30e seconde approche, elle ralentit, mais ne s’arrête pas vraiment. Je suis à deux doigts de craquer mais elle se lève, juste à temps.
Je tremble un peu en lançant les dés.
Dé 1 : 1 – Toucher
Dé 2 : 3 – Les fesses
Je m’approche d’elle, la retourne doucement. Elle s’agenouille sur le lit. Je caresse ses fesses, les masse, les malaxe. Je les embrasse même, triche un peu. Ma langue joue dans le sillon de ses fesses.
- Héééééééé ! Tricheur ! Mmmmh…
- 30 secondes… A toi.
Dé 1 : 3 – Embrasser
Dé 2 : 4 – Le sexe
Aline me saute dessus. Littéralement. Elle prend mon sexe à pleine main, le caresse. Elle pose ses lèvres sur mon gland, l’embrasse, le suçote. Elle le prend en bouche, le masturbe. Elle saisit mes couilles de son autre main, les malaxe. Mon plaisir monte, je vais craquer. Heureusement, le temps est écoulé.
- 30 secondes, à moi !
Mais Aline ne s’arrête pas. Elle continue sa besogne. Elle me caresse, aspire, suce, enroule sa langue. Elle me caresse les bourses, presse mon périnée, titille mon anus. Je me tords dans tous les sens, agrippe ses cheveux. Le seuil est passé, je ne veux plus qu’elle arrête. Je la maintiens, l’encourage, lui dis de ne pas s’arrêter. Elle glisse son doigt en moi et déclenche un nouvel orgasme, violent, bref, intense, incontrôlable. Elle remonte vers moi et m’embrasse longuement. Je sens le goût salé de mon sperme.
- Tu as perdu.
Ho oui, j’ai perdu. Mais j’ai gagné tant c’était intense.
------Aline------
Il est couché sur le dos, les jambes encore tremblantes. Je le regarde respirer, lentement, comme s’il avait reçu une vague trop forte. Je crois que c’est moi, la vague. La déferlante. Est-ce que je lui en demande trop ?
Je vais me lover contre lui. Sa peu est chaude, douce. Je dépose un baiser sur son épaule. Il caresse lentement mes cheveux, encore un peu sonné. Je lui souris tendrement, amoureusement. Je suis encore un peu excitée, mais je suis surtout infiniment bien, heureuse, remplie d’un sentiment étrange. Puissance. Douceur. Complicité.
On reste pelotonnés en silence quelques instants, puis je me redresse doucement. Je prends une gorgée d’eau et saisis le livret. Chapitre 38 : « Dormir comme une vraie coquine, c’est-à-dire nue… ». Le défi 6 rapporte 7 étoiles. De toute façon, je pensais pas m’habiller pour cette nuit !
J’entends Marc qui s’endort doucement. Moi, je fais le bilan de la journée :
- Défi 1 (photo) → 25 points
- Défi 2 (jouet) → 10 points
- Défi 3 (culotte) → 20 points
- Défi 6 (nuit nue) → 7 étoiles
- Les dés → 5 étoiles + 1 étoile bonus
Total : 55 points et 19 étoiles.
Je pose le carnet et ferme les yeux. Demain, il y aura sûrement d’autre surprises. Mais ce soir… Ce soir, je m’endors, heureuse.
Il fallait donc que j’organise tout ça pour Aline. Tel quel, avec ses imperfections, avec ses choix qui nous feront sortir de nos habitudes. Je voulais qu’elle découvre chaque étape, chaque défi, chaque surprise. Je voyais déjà son sourire se dessiner. Je savais qu’elle jouerait le jeu.
Le livre stipule :
« Quelques prérequis seront nécessaires pour l'organisation:
- Réservations hôtel / restaurant avec piscine
- Une surprise finale à la hauteur de l'enjeu ==> A vous d'être imaginatif!
- 1 bandeau pour les yeux • 1 exemplaire de ce livre
- Appareil photos / caméscopes avec un pied
- Maillots de bain pour la piscine
- 2 dés
- 1 demi-bouteille de champagne
- Huile de massage
- 3 cadeaux: 1 Crème pour le corps / 1 écharpe de soie / un plug anal
- 1 tenue pour le soir (robe pour elle avec un soutien-gorge sans bretelle)
- 1 Tenue pour le jour : lingerie + bas + talons + jupe ou robe »
Alors, j’ai tout organisé. L’hôtel, le dîner, les cadeaux. J’ai tout préparé. J’ai imprimé les chapitres, les ai reliés avec soin dans un petit livret qui facilitera la navigation.
Maintenant, il est 15h. Aline devrait être devant la porte. Moi j’attends, cœur battant, prêt à jouer avec elle.
------Aline------
Je suis là, dans l’entrée d’une suite d’hôtel. « A lire avant d’entrer ». C’était écrit sur la petite enveloppe à mon arrivée.
« Bonjour ma chérie. Tu trouveras sur le lit un livre. J’espère qu’il te plaira. Je t’aime. Marc »
Sur le lit, un petit cahier, joliment relié. Le titre disait : « Une folle nuit à l’hôtel ». Ça semblait prometteur ! J’ai tourné la page. Quelques explications sur le principe. L’héroïne du livre, c’est moi. Il parle de défis, de surprises, de points à gagner. Je souris toute seule. J’imagine Marc lire cette aventure et anticiper mes choix.
J’ai suivi les instructions : Je me suis pomponnée, bottes à talons, lingerie sexy, bas. Surtout pas de collants, c’était écrit. Je sens déjà la chaleur monter dans mon ventre. Tout ça, c’était la première page. Chapitre 1. Je tourne la page.
« Commencez par retirer votre veste pour la ranger dans le placard de l’entrée de cette chambre où vous vous trouvez. Et, si vous désirez connaître la suite de l’histoire, et vous avez certainement envie de la connaître, passez au chapitre 52. »
Evidemment que je veux connaître la suite. Je retire ma veste et la glisse dans le placard. Direction page 52.
Chapitre 52 : La question me prend un peu de court : « Combien de fois vous attendez-vous à faire l’amour pendant cette aventure ? ».
Je sais pas moi. 1, 2 ou 3 fois ou plus. Donc, on parle bien de faire l’amour. Pas d’avoir envie de faire l’amour. Sinon, je serais déjà à 2, là. Et c’est quoi qui compte ? Un orgasme c’est 1 fois ? Est-ce que trois orgasmes d’affilée, c’est trois fois ? Si c’est lui qui jouit mais pas moi, c’est une fois, ou pas ?
En vrai, je sais que le jeu me tend une perche. C’est probablement pas une question de chiffres, c’est une mise en bouche. Un clin d’œil. Une manière de dire : tu vas en avoir, et peut-être plus que prévu.
Une fois ? Je serais presque déçue. Sauf si c’est une fois, mais qui dure des plombes, genre préliminaires interminables, exploration des corps avec une fin douce et tendre.
Deux fois peut-être. Ce soir, demain matin. Classique, propre. Est-ce que Marc a vraiment envie de propre en me proposant cette aventure ?
Trois fois ou plus ? Voilà. Là, on commence à parler. Pas que je veuille battre un record. Mais j’ai bien l’intention de me laisser faire, de demander, de recommencer. Si c’est moi l’héroïne, alors je veux que ça vibre, que ça déborde, que ça dure.
Alors, ma cocotte, on choisit quoi ? Le classique ? En tout cas pas une seule fois. On fera ça à la maison, sagement. Ici c’est nouveau, je veux de l’aventure ! Bon, alors go.
« Trois fois ou plus → passez au chapitre 55 »
« Intelligente, belle, sexy et ambitieuse ! ».
Je hausse un sourcil amusé. C’est qu’il me connaît bien, ce livre ! Trois fois ou plus ? Évidemment. Pas que j’aie besoin d’un marathon, mais bon… j’ai pas fait tout ça pour une petite baise romantique et basta. J’ai envie d’être nue, souvent. D’être frôlée sans prévenir, d’être regardée un peu trop longtemps. J’ai envie que Marc me prenne là, quand il en peut plus, et que ce soit moi qui l’attrape aussi, par surprise. Un massage, un sourire, un prétexte.
Je passe ma main sur ma cuisse. Ma peau est douce, chaude. Je sens le bord du bas et je frissonne un peu. Ouais, ça va être une belle soirée. Mais c’est que le début. Je tourne la page. Retour au chapitre 2.
D’accord, là on commence vraiment le jeu. Le livret n’est pas juste un choix de réponses, mais une action.
« Cette aventure est conçue comme une suite de petits défis, de fantasmes, de caresses, de témoignages de tendresse… à l’image de l’amour immense qui vous unit à votre chéri. ».
Je souris. Je ne sais pas qui est l’auteur de ce livre, mais ce n’est pas juste une suite de positions numérotées. C’est Marc et moi. C’est notre manière de jouer. Mais je sais que ce n’est pas lui. Ce n’est pas son style d’écriture. Aussi, il y a cette mention un peu bizarre :
« Le reportage de cette épopée a été vendu en exclusivité à TV Sensualité… »
Je ris vraiment. Quel nom ringard ! Je l’imagine avec une vieille voix off et une bande-son un peu kitsch. Mais l’idée me plaît. Ce jeu-là, c’est notre émission privée. Pas de spectateur. Juste lui et moi.
Mais le chapitre ne se contente pas de l’imaginaire. Il veut de l’action, aussi :
« Pourriez-vous vous laisser prendre au jeu d’une petite séance photo privée dénudée, pleine de romantisme et de sensualité ? »
Des photos, on en a déjà fait. Enfin… lui de moi. D’ailleurs, pourquoi pas le contraire ? Note à moi-même : faudra que j’explore ça à l’occasion Mais bon, poser, ça me dérange pas. C’est ce qu’on fait de ces photos après qui me travaille un peu. Enfin… c’est Marc. Je lui fais confiance.
Le choix est vite fait : évidement que je peux. Chapitre 3, me voilà ! J’ai chaud. J’ai hâte.
« Vous êtes certainement une petite coquine qui a hâte de lire le chapitre 34 ! »
OK, ce n’est pas Marc, c’est sûr. Mais j’aime bien. L’idée qu’un inconnu m’emmène par la main dans un truc aussi intime… ça me fait sourire.
25 points. J’en sais rien à quoi ils serviront, mais j’ai compris la règle : plus j’en ai, plus ça devient intéressant. Chapitre 34. Let’s go !
------Marc------
J’entends ses pas dans le couloir. Elle vient. Elle a accepté. Évidemment qu’elle a accepté. Mon cœur cogne. J’ai les mains moites alors que tout est prêt : le trépied, l’éclairage, la mise au point. Je fais semblant de vérifier une dernière fois. En vrai, je m’en fous des photos. Ce que je veux, c’est elle. Elle sera dans son élément, joueuse, sensuelle, libre. La poignée tourne. Elle entre sans un mot. Elle tient le livret à la main, s’arrête juste à l’entrée. Je la vois dans le miroir, en biais. Elle lit, comme si elle relisait une recette.
La poignée tourne et elle franchit le pas de la porte. Je la vois indirectement dans le miroir de l’entrée. Elle tient le livret à la main, s’arrête et lit une dernière fois les instructions.
- Cette tenue convient-elle à l’objectif, ou je dois enlever le reste tout de suite ?
Elle me sort ça, tranquille. Un mélange entre provocation et fragilité. Elle joue, mais elle doute un peu aussi. Et ça la rend encore plus sexy.
- Attends… laisse-moi cadrer.
Je prends l’appareil, plus pour me donner une contenance que pour la photo. Elle ne m’attend pas, commence la séance, presque sans moi. Elle retire son haut. C’est pas un strip-tease. C’est plus sage. Je mitraille de photos pour capturer le moindre geste. En vrai, je m’y connais pas du tout, je prends ce que je peux. Et puis merde, c’est pas pour Insta, c’est pour moi. Pour nous.
Elle retire sa jupe qu’elle plie et range comme demandé. Elle se redresse et je la vois dans toute sa splendeur. Bas, talons, soutien-gorge, culotte. Son ventre qui respire vite, ses épaules nues. Elle est… je n’ai plus de mots. Putain, je crois que j’oublie de respirer.
Je me secoue un peu, reprends l’appareil. Faut que j’aie l’air de maîtriser, là. Alors j’enfile un ton de photographe improvisé.
- Recule un peu… juste là. Oui, comme ça. Laisse tomber une bretelle.
Elle obéit. Enfin, façon Aline. Elle transforme la consigne en jeu, en provocation. Chaque geste est plus lent, plus contrôlé que nécessaire. Une bretelle qui glisse, un regard qui me transperce. Elle le fait exprès et ça marche. Je déclenche. Clic. Je regarde même plus l’écran. Clic.
- Tourne-toi doucement
Elle pivote. Je découvre son dos, la chute de ses reins, la ligne parfaite de ses fesses sous la culotte. C’est une œuvre d’art.
- Penche-toi un peu, comme si tu ramassais un truc.
Elle me jette un regard par-dessus l’épaule. Il est brûlant, Clic. Elle écarte les jambes, passe une main entre ses cuisses. Clic. Elle baisse un peu sa culotte. Clic. Elle va s’installer sur le lit, croise les jambes et plante son regard dans l’objectif.
Je prends une dernière photo, baisse doucement l’appareil et la regarde. Je suis brûlant, mon sexe cogne contre mon pantalon. Elle sourit.
------Aline------
Je sens approcher. Il a posé son appareil et s’approche de moi lentement. Je vois qu’il respire vite. Je vois la bosse dans son pantalon. C’est flatteur. Je le mangerais bien tout cru maintenant. Mais je vais me retenir. Quand il arrive près de moi, je défais son pantalon. Juste pour brouiller un peu les pistes, le déstabiliser. Je me rappelle ma petite note mentale, sur les photos inversées. Et voilà qu’elle s’impose d’elle-même, maintenant. Je prends la décision de poursuivre vers le chapitre 12 : « Elle prend l’appareil à son tour » et me lève subitement pour saisir l’appareil photo.
- C’est mon tour. Assieds-toi là et ne bouge pas
Il reste planté là, les yeux écarquillés. Il comprend rien. Tant mieux. Je le prends par surprise.
- Tu veux des photos, non ? Alors on échange. Et j’ai très, très envie de cadrer quelques détails...
Il obéit. Il le fait pas pour lui, ça se voit. Il le fait pour moi. Pour me suivre, pour m’accompagner dans ce délire. Et ça me touche plus que je veux bien l’avouer.
Il s’assied au bord du lit. Raide comme un piquet. Mains sur les genoux. Il tente de bien faire mais il n’est pas à l’aise. Pas du tout. Je cadre. Je déclenche sans prévenir. Clic.
- Tu n’aimes pas être de ce côté-là de l’objectif, hein ?
Il tente un sourire timide, mais je vois son malaise. Il est beau, mon Marc, mais il doute de ça. Encore… Alors je vais l’obliger à se regarder à travers moi, comme moi je le vois.
- Allez, debout mon beau. Lève les bras.
Il le fait lentement. J’approche. Je déboutonne sa chemise, une pression après l’autre. Je fais glisser le tissu, doucement.
- Maintenant, les chaussettes.
- T’as jamais trouvé ça sexy, les chaussettes.
- Justement, enlève-les. Je veux tout voir. Même ça.
Clic. Je vois ses joues rougir légèrement.
- Tu deviens mignon quand t’es pas à l’aise, tu sais ? On va passer aux choses sérieuses, maintenant.
Je le pousse encore un peu, mais je le surveille. Je veux pas qu’il décroche. Je veux qu’il se laisse aller.
- Descends ton pantalon, juste un peu. Pas trop. Juste de quoi deviner.
Clic. Clic. Je descends, à genoux devant lui, vise le haut. Clic. Je murmure :
- Je pourrais te monter dessus, là, tout de suite. Me frotter contre toi jusqu’à te faire jouir.
Il déglutit. Il durcit à nouveau. Mais je m’éloigne. Je le laisse là, torse nu, pantalon à peine baissé, le souffle court.
- Enlève tout, assieds-toi contre les coussins. Bras écartés, jambes aussi. Montre-moi à quel point t’as envie de moi.
Il me regarde, hésite, retire son pantalon et s’installe. Ouvert, exposé, magnifique. Clic. Je m’approche. Clic. Je me glisse entre ses jambes. Clic. Je m’approche de son sexe, le frôle. Clic.
- Tu veux que je monte sur toi ? Que je me frotte contre ta bite dure, jusqu’à te faire jouir ?
Il ferme les yeux, gémit à peine. Clic.
- Trop facile.
Je me redresse, pose l’appareil sur la table de chevet et déclare :
- Voilà. Séance terminée. Deux étoiles pour moi, merci d’avoir participé !
Je l’embrasse sur le front et le laisse là, nu, à la merci de ses nerfs, direction le chapitre 10. La piscine, le massage, faire l’amour ou un bain moussant ? Franchement, je suis beaucoup trop fière de ma sortie pour le laisser reprendre le pouvoir tout de suite.
J’attrape mon sac, sors lentement le maillot de bain qu’il a préparé pour moi. Je le tiens entre deux doigts. Il me regarde sans comprendre.
- Chapitre 13. J’ai besoin de me rafraîchir.
- La piscine ? C’est ça ? Maintenant ?
Je hoche la tête, lui tourne le dos. Je baisse doucement ma culotte et mes bas, sans me presser, sans plier les genoux, lui offrant une vue parfaite sur mon cul et mon sexe. Je sens son regard s’affoler dans mon dos. J’enfile mon maillot de bain et me redresse.
- Tu viens ?
- Heu. Je vais te rejoindre, là je n’ose pas trop sortir dans cet état.
Effectivement, il bande dur, ça ne passerait pas inaperçu. J’ouvre la porte et me dirige vers la piscine.
------Marc------
Elle part comme ça, simplement. Comme si elle venait simplement de m’embrasser sur la joue alors que j’étais prêt à me laisser faire, à la laisser se frotter contre mon sexe jusqu’à l’explosion finale. Mais non, je reste là, la queue entre les jambes. Elle est partie, vers la piscine. En me montrant son cul en plus, pour rajouter une couche. Bon, maintenant il faut que j’essaie d’enlever ces images de mes rétines si je veux arriver à me calmer pour la rejoindre.
Je reste un moment assis, la tête un peu vide, le corps en feu. Il faut que je me calme. Je pense à n’importe quoi : la voiture, les factures, les trucs nuls du boulot. Rien n’y fait. L’image de son cul qui s’éloigne colle à mes paupières. Mais faut que je me reprenne. Je respire profondément. J’enfile mon maillot, me rince le visage, et je sors.
L’air est plus frais dehors, plus respirable. Ça fait du bien. Je marche vite pour la rejoindre. Je la vois de loin qui rentre dans l’eau, son maillot noir qui moule chaque ligne de son corps comme un gant. Il y a un ou deux couples sur les transats, un jeune homme lit un bouquin. Personne ne fait vraiment attention à elle. Je m’approche du bord de la piscine, trempe mes pieds. Je la regarde nager, je la bouffe des yeux. Mon esprit court déjà à la suite. Chapitre 19. Retour à la chambre. Elle sort de l’eau devant moi, comme si je n’étais pas là. Elle prend sa serviette et la noue autour de ses hanches, sans se presser. Je la suis jusqu’à la chambre. On franchit la porte de la chambre.
- Je te laisse enlever mon maillot, non ?
Je m’approche, glisse les doigts sur ses hanches, lentement. Je tire le tissu mouillé vers le bas. Je résiste à l’envie de l’arracher, de la prendre là, debout contre la porte de la salle de bain. Elle file sous la douche et je la regarde.
------Aline------
Je sens son regard sur moi quand je me douche. Je reste sage et je sors, me sèche. Il a quitté la pièce, a laissé le livret en évidence. Chapitre 10, encore. Cette fois, j’ai envie qu’il reprenne la main, de me laisser aller sous ses caresses. Je vais suivre le chapitre 14, massage avec huile tiède. Je saute sur le lit, sur le ventre, encore nue, espiègle.
- A toi de jouer, maintenant !
Je ferme les yeux. Marc déverse l’huile tiède sur mon corps. Ses mains sont puissantes mais douces. Il commence par les épaules. Il ne parle pas, mais j’entends sa respiration, calme, profonde. Ses paumes glissent, appuient, dessinent. Je suis bien, je me détends. Il descend le long de mes bras, les étire, les caresse. Puis mon dos. Il prend son temps, s’arrête sur chaque vertèbre, appuie juste ce qu’il faut, descend jusqu’à mon bassin. Je ne bouge pas, mais à l’intérieur, je veux déjà qu’il descende encore plus.
Mais ses mains repartent. Plus bas, effectivement, mais trop bas. Les jambes. D’abord les mollets, puis les cuisses. J’écarte un peu les jambes, comme une invitation silencieuse. Mais il a repris le contrôle. Il évite soigneusement le centre. Trop soigneusement à mon goût.
Enfin je le sens. Ses pouces s’égarent vers l’intérieur, s’attardent un peu plus haut. Mon souffle s’accélère. Il glisse ses mains sous moi, soulève mes hanches, juste assez pour que je me cambre. Je garde la position quand il retire ses mains. Il caresse mes fesses. Longtemps. Puis les lèvres. Je sens un baiser au bas du dos. Puis sa langue qui dessine un sillon de mes lombaires vers mon coccyx. Je frissonne. J’écarte encore un peu mes jambes.
Je suis nue, offerte, trempée. Je le sens s’installer derrière moi, plus près. Il embrasse mes fesses, les lèche, les ouvre. Le pli. L’entrée. Là où c’est chaud, là où c’est brûlant. Je bouge mon bassin. Je veux qu’il fasse plus. Sa langue glisse contre mon sexe. Il l’embrasse, le goûte, le savoure. Un doigt vient forcer l’entrée de mon vagin. Puis un deuxième. Je me perds dans mon plaisir, me redresse, cambre un peu plus fort, ouvre mon sexe à lui.
Il se lève mais je ne le vois pas. Je sens sa main, chaude, ferme, qui guide son sexe. D’un coup, il rentre, doucement mais fermement, profondément. Je m’arque, m’accroche aux draps. Il me tient par les hanches. Je sens sa peau contre mes fesses, son souffle sur la nuque.
Il me tient par les hanches, me tire vers le bord du lit. Mes genoux touchent presque le sol, mon ventre sur le matelas. Je sens sa main ferme me plaquer contre le lit, son corps se coller au mien. Sa main s’insinue entre nous, à la rechercher de mon anus. Il le caresse tout en me baisant lentement, profondément. Le plaisir monte. Quand son doigt me pénètre, une décharge parcourt mon corps. Je jouis, me contracte autour de son sexe, bouge dans tous les sens. Mon cri est étouffé par l’oreiller quand je sens Marc trembler et se vider en moi, contre moi.
On reste là, comme ça. En silence. Lui contre moi, moi sur le lit, à moitié effondrée. Nos souffles mélangés. Plus rien n’existe. Je reprends mes esprits. Je tends le bras et attrape le livret.
- Ha, je pense qu’on est passés au chapitre 22 sans nous en rendre compte ! Et hop, deux étoiles dans l’escarcelle !
Il rit doucement, tout contre ma nuque. Je me retourne pour l’embrasser. La suite est au chapitre 24 :
« Rendez-vous au chapitre 25, ou si vous êtes joueuse, au chapitre 23. »
Bien sûr que je suis joueuse. Je vais aller au chapitre 23, je suis pas venue ici pour prendre des raccourcis !
« Rendez-vous au chapitre 25 ou, si vous êtes joueuse, au chapitre 21. »
Maintenant que je suis là, je vais pas m’arrêter là. Direction le chapitre 21 !
« Rendez-vous au chapitre 25, mais comme vous êtes joueuse, vous gagnez une étoile. »
Youhou ! Une étoile supplémentaire. Bon, en vrai je suis presque déçue, ce petit détour ne m’a apporté qu’une étoile. Je sais pas, je crois que j’avais envie de plus. Un nouveau jeu ? nouveau défi ? Pas grave, on continue avec de nouvelles surprises ! En plus, je pense que je suis pas mal au niveau des récompenses : 25 points et 6 étoiles. Ça promet une belle récompense !
On s’est allongés sur le lit. Je m’étire lentement, tourne la tête vers la table de chevet. Je vois le petit sac que Marc a préparé. Je le saisis et trouve à l’intérieur trois petits paquets cadeau.
« Le premier, plein de sensualité, vous enveloppera de douceur. »
« Le deuxième, vous apportera du bien-être et vous rendra douce et câline. »
« Le troisième, le plus petit et aussi le plus coquin. »
- Tu me donnes les cadeaux ? J’aimerais commencer par celui qui sent la douceur, le premier.
Il me le tend. Le paquet est léger, allongé, un peu mou sous le papier. Je déchire délicatement l’emballage. La soie glisse entre mes doigts, douce comme une caresse. C’est une écharpe fine, noire, presque transparente. Je la glisse sur mon corps dénudé.
- Tu la trouves jolie ?
Mon corps sensible réagit au moindre effleurement. Les yeux de Marc ne peuvent pas se détacher de ce bout de tissu qui parcourt mon corps, laissant une peau hérissée à son passage. Je sais déjà que cette écharpe me servira bientôt. Mais pas maintenant.
- Tu me donnes le suivant ?
- Lequel ?
- Le deuxième, pour un peu de bien-être
------Marc------
Je prends le deuxième paquet. C’est un petit flacon, bouchon doré, emballé dans du papier ivoire. Elle le déballe calmement. Elle lit l’étiquette et me sourit.
- Mhhh… vanille et néroli. T’as visé juste !
Je sais pas pourquoi, mais pour moi ce parfum me fait penser à l’odeur de peau après l’amour. C’est pour ça que je l’ai choisie.
Elle l’ouvre, verse un peu de crème dans sa paume et commence à se l’appliquer. D’abord ses épaules, puis ses bras. Elle est toujours nue. Je suis assis au bord du lit et je la regarde faire. Elle ne me regarde pas. Elle étale la crème sur sa poitrine, sans se presser. Puis ses hanches, son ventre, l’intérieur de ses cuisses. Je bande à nouveau. Elle se caresse, passe un doigt dans sa fente. Elle se cambre, se caresse le corps. Elle est magnifique.
- Tu veux sentir ?
Bien sûr que je veux ! Je m’approche d’elle Je respire son cou. C’est chaud, sucré. Elle ne bouge pas et me laisse imprégner. Je m’approche encore, je veux la caresser. Mais elle roule sur elle-même.
- Et maintenant, mesdames et messieurs, le troisième cadeau !
Pour le dernier paquet, le livre veut que je la surprenne avec un plug anal. Nous, on l’a déjà testé ça. Du coup, pas très surprenant pour ma belle Aline. Alors c’est là que j’ai le plus hésité. Je le tiens dans ma main un instant, le regarde, puis lui tends. Mon cœur palpite. Va-t-elle accepter ? Ai-je été trop loin ?
Elle prend le paquet, le déchire, curieuse. Je la vois s’arrêter net. Ses sourcils se haussent légèrement. Elle soulève le couvercle et le sort du papier. Un plug noir, élégant, lisse. Mais pas un simple plug. Elle le retourne, observe l’embout, là où se trouve une valve. A côté, il y a un petit poireau en caoutchouc – celui qui permet de le gonfler à volonté.
Elle me regarde, les yeux emplis de surprise et d’interrogation. Elle comprend que j’ai dû être inventif, plus exigeant. Je ne dis rien, c’est à elle de décider. J’attends sa réaction, fébrile.
------Aline------
Je le tiens dans la main. Un plug. Gonflable. Avec cette petite poire au bout. Comme un ballon intime qu’on peut faire grossir. Oui, mais jusqu’où ? Je sais pas. J’ai jamais essayé ça. Je le regarde, le tourne entre mes doigts. Il n’est pas si gros, de base. Mais l’idée qu’il puisse grossir à l’intérieur de moi… Je suis un peu tiraillée entre deux sentiments. Un mélange de peur et… d’excitation, je crois.
Je lève les yeux vers Marc. Je sens qu’il ne sait pas comment je vais le prendre. Il doute de son choix et c’est mignon. Comme si j’allais réellement refuser. S’il s’est donné tant de mal à organiser tout ça, je vais honorer ma part. Pas seulement pour l’honorer, mais parce que j’en ai envie. Follement envie.
Je regarde à nouveau le plug et je souris. On va l’essayer. Mais j’ai besoin de Marc. Je veux que ce soit lui qui me le mette.
- Alors, on l’essaye ?
Je suis allongée sur le lit, les jambes légèrement repliées. Le plug est dans ma main. Il ne paie pas de mine, mais je le sens déjà. Enfin, je le pressens. Plus qu’un plug, c’est ce qu’il engendre qui m’excite. Un territoire à apprivoiser.
Je m’allonge sur le côté et tends l’objet à Marc qui comprend tout de suite. Il le prend avec délicatesse. Je le sens concentré, appliqué à me faire découvrir ces nouvelles sensations. Je me tourne doucement à plat ventre et place un gros coussin sous mes hanches pour relever mon bassin. Je suis à la merci de Marc. Mais pas soumise. Ouverte, offerte.
Marc glisse un doigt humide entre mes fesses. Il explore, teste ma chaleur, ma souplesse. Son doigt s’insère dans mon vagin trempé de mouille, ressort, vient lubrifier mon anus. Plusieurs fois. Lentement, avec amour. Je sens sa langue venir pointer mon trou plissé. Elle lèche, force un peu, caresse le pourtour, s’introduit doucement. Il approche le plug, je le sens contre moi. Il est un peu froid. Il le passe lui aussi sur mon vagin pour récolter de la cyprine. Il le presse doucement sur mon anus, puis relâche la pression. A chaque pression, l’objet va quelques millimètres plus loin, plus profond. Il alterne les pressions, les coups de langue, les caresses sur mon clitoris. Les sensations sont agréables malgré l’appréhension de la suite.
Une nouvelle salve de pressions. Le plug s’enfonce plus loin, plus facilement. L’objet franchit le dernier cap est s’enfonce en moi, comme aspiré par mon désir. Je lâche un léger gémissement de plaisir. Marc vient se coller à moi, m’embrasse le cou, le dos, me caresse les seins, le ventre, mes hanches. Il m’enveloppe de sa chaleur. Il joue avec le plug, tire dessus, le fait bouger en moi. Je m’habitue à sa présence et… elle me fait du bien.
- Ça va ?
- Oui… continue… doucement…
Un petit gonflement qui me procure juste une pression supplémentaire. Je gémis, surprise par la sensation.
- Ça t’a fait mal ?
- Non… au contraire. C’est bon… doucement…
Il presse à nouveau sur la poire. La sensation monte. Je le sens, je sens comme un cœur secondaire qui battrait en moi. Ma chatte se contracte sans que je le décide. Je suis trempée. Je dégouline littéralement. Encore une pression. Je me sens remplie, au bord de l’orgasme.
Je me retourne, écarte les jambes, l’attire sur moi. Je veux le sentir partout. Mais lui, il ne veut pas me pénétrer. Il veut mon plaisir uniquement, pas le sien. Il s’allonge entre mes cuisses. Sa bouche trouve mon clitoris qui m’inflige une décharge électrique. Il me lèche lentement, tourne autour de mon bouton d’amour, me pénètre de sa langue.
Pendant qu’il me lèche, sa main caresse la poire. Un petit pchhhht. Le plug gonfle encore. Je laisse échapper un long gémissement mouillé. La pression interne renforce toutes les sensations. Chaque coupe de langue raisonne dans mon corps. Mon ventre devient une centrale électrique, prodiguant des décharges à tout-va.
Pchhhhhhh. Le ballon se dégonfle, je me sens vide. Les sensations sont à nouveau incroyables. Différentes. Comme une absence, un manque. Le ballon se gonfle à nouveau. Une fois. Deux, trois, quatre fois ! Les coups de langues sont plus insistants plus brouillons. Il aspire, s’enroule, embrasse. Cinq fois. Je me sens pleine, fragile, vivante.
Je jouis lentement, en vagues successives. Pas un cri, pas une décharge. Un effondrement intérieur. Un tremblement long, qui me traverse de la nuque aux orteils. Je m’agrippe aux draps, me cambre. Mon dos se tend au maximum.
Je ris un peu. De surprise. De joie. Je n’ai jamais ressenti ça. Un mélange d’intimité et de force, comme si j’étais entrée en moi-même et que Marc y avait allumé une lumière.
Je reste là, haletante, les cuisses ouvertes, les yeux mi-clos. Marc remonte vers moi, me caresse doucement les cheveux. Je le regarde, l’embrasse.
- Très bon choix, tu as bien fait de changer de cadeau.
J’ai perdu le compte. Je calcule à l’aide du livret. 10 points supplémentaires pour le défi 2 réussi. 35 points et 6 étoiles, total 41 !
Je suis restée là, immobile, encore sous l’onde du plaisir. Marc m’a prise dans ses bras sans rien dire. Je crois qu’il savait que j’étais vidée. Pleine d’émotions, de sensations. J’avais découvert quelque chose de nouveau, de grand.
Il a glissé la main entre mes cuisses. Il a doucement retiré la poire, puis laissé sortir l’air. Je l’ai senti se dégonfler en moi, comme un soupir. Puis Marc a retiré le plug, doucement. Je me suis blottie contre lui, nue, un peu moite mais apaisée. On s’est endormis silencieusement, juste nos respirations mêlées.
------Marc------
Je la regarde dormir encore un peu. Elle est si belle dans cette lumière de fin de journée. J’observe ses cuisses croisées, son ventre qui se soulève doucement. Je me lève sans bruit, sors la crème du sac. Le bruit la réveille. Elle ouvre les yeux et sourit à peine. Je m’assois au bord du lit.
- On va être en retard pour le dîner… mais avant, laisse-moi t’aider à te préparer !
Elle referme les yeux, se laisse faire. Je verse un peu de crème dans ma main. Mes paumes sont chaudes. Je commence par ses épaules, puis le haut du dos, les bras, le cou. Elle soupire doucement. Je m’attarde sur ses hanches, sur ses fesses. J’ai du mal à ne pas la reprendre tout de suite. Je m’occupe de ses jambes, puis je la retourne doucement. Son ventre. Je laisse ses seins pour la fin, les frôle à peine, elle sourit.
- Je pourrais te bouffer, tu sais ?
- Tu attendras le dessert, si tu es sage. Ou justement, si tu n’es pas sage.
Elle se lève, encore nue. Je lui tends la robe noire que j’ai choisie pour elle. Dos nu, tissu léger et fluide, pas de soutien-gorge. Une jolie culotte en dentelle qu’elle enfile avec délicatesse. Je lui tends les talons. Elle se regarde dans le miroir et se trouve belle, ça se voit. Moi, je sais d’avance que je suis foutu, avec une bombe pareille à portée de main.
Aline saisit le livret et on sort de la chambre, main dans la main.
------Aline------
On est installés dans un coin un peu à l’écart, où la lumière est tamisée. Le vin est déjà commandé. Je sors le livret et l’ouvre au chapitre 40, comme demandé, et je souris. Je comprends que la soirée ne fait que commencer.
Marc est en face de moi. Il ne parle pas beaucoup, mais je connais ce regard. Il me désire, il veut que la soirée avance. Il imagine mille choses.
Je croise les jambes sous la table. La robe glisse sous ma peau fraîchement crémée. Je n’ai pas de soutien-gorge. Je me demande si ça se voit. En tout cas, la sensation du tissu léger contre mes tétons les fait pointer fièrement.
« Retrouvez votre lecture préférée vers le dessert (avant ou après) au chapitre 49. »
Je suis impatiente de finir mon plat principal pour passer à la suite. Quand le serveur nous débarrasse de l’assiette, mon cœur s’emballe un peu. Je sens que le défi approche, et je suis déjà prête à dire oui.
« Pourriez-vous vivre le temps d’une petite soirée sans culotte sous votre jupe ? »
Oui. Oui. Je le peux. Mais franchement, aller aux toilettes pour le faire, c’est presque trop facile. Je fixe Marc dans les yeux. Je crois qu’il sait ce que je pense. Pourtant, moi je souris comme si de rien n’était. Je prends une gorgée de vin. Je glisse ma main lentement sous la nappe. Mon cœur bat un peu plus vite. Je sens la chaleur me monter aux joues. J’observe autour de moi. Les gens, principalement des couples, n’ont que faire de nous. Je déplie lentement mes jambes et redresse légèrement mes hanches sur la chaise. Juste assez pour faire glisser ma culotte le long de mes cuisses.
Je sens l’air du restaurant qui s’engouffre jusqu’à mon sexe. Je tends la jambe vers lui. Mon pied nu glisse contre sa cheville, remonte, trouve son mollet, son genou. Marc me jette un regard interrogateur. Je continue. Mon pied passe entre ses jambes, sous la table. Je le touche, juste une pression du gros orteil contre sa cuisse. Puis plus haut. Puis contre sa braguette. Je sens sa queue dure sous la fermeture. Je retire lentement le pied et, dans le mouvement, ma culotte glisse de ma cheville et s’accroche à mes orteils. Volontairement.
Je replonge entre ses jambes, un peu plus vite. Cette fois, je l’effleure à nouveau avec mes orteils, culotte incluse. Il sursaute, passe sa main sous la nappe, attrape mon pied. Il veut me calmer, mais ses doigts s’arrêtent. Il sent le tissu, lève les yeux vers moi. Je le fixe, impassible.
- Tu peux la garder, j’en ai plus besoin.
Marc garde sa main sous la table, le regard fixé dans le mien. Ses doigts se ferment sur ma culotte. Il ne dit rien, respire fort. Il glisse le tissu dans sa poche.
- T’as vraiment aucune limite, Aline.
Je souris. J’en profite pour noter mentalement mes gains. 20 points et 5 étoiles (je crois avoir été assez audacieuse). La suite, je dois la découvrir au chapitre 43. Je tourne la page et je lis. Je grimace intérieurement.
Merde, le soutien-gorge. Je m’en veux presque, je l’ai pas mis, ce foutu soutif. Tout ça pour le provoquer. Mais voilà, j’ai sauté une étape, un défi presque facile, des étoiles gratuites.
- J’ai raté un défi, mais je suis quand-même sans soutif… ça compte, non ?
Il sourit. Je sais qu’il me le comptera d’une manière ou d’une autre. Je reprends le livret et lis la suite : Prochain arrêt : retour à l’hôtel, chapitre 36.
Marc me regarde avec envie. Je le vois tripoter ma culotte dans sa poche, comme pour se rappeler que je n’en ai plus. Je bois une dernière gorgée de vin puis me lève lentement. La robe glisse sur mes hanches, caresse mes cuisses. Je passe à côté de lui, lui tend la main pour qu’il m’accompagne. On sort du restaurant. L’air du couloir est plus frais, la lumière plus douce.
On arrive devant l’ascenseur. Les portes s’ouvrent et on entre. Il n’y a personne. Je ne lui laisse pas le temps de respirer. Je le plaque doucement contre la paroi. Ma main se pose sur sa chemise, puis descend. Elle s’arrête juste au-dessus de sa ceinture.
Je l’embrasse sauvagement. Un baiser plein de langue, de dents, de feu. Ma main trouve sa queue, dure sous le tissu. Je le caresse lentement, fermement. Ses mains se posent sur mes hanches, veulent m’attirer à lui. Ding ! La porte s’ouvre… Je me recule, sors de l’ascenseur.
------Marc------
Elle sort de l’ascenseur comme un flèche, ne se retourne pas. Elle sait que je la regarde à nouveau, incrédule. Elle m’a caressé comme si elle voulait me faire jouir sur place, et maintenant elle s’en va fièrement, en dandinant du postérieur. J’ai (encore) envie d’elle.
On entre dans la chambre. Elle referme la porte derrière nous. Elle s’approche du lit, pose le livret dessus, puis se retourne vers moi.
- Chapitre 74
Je hoche la tête. Elle ouvre le livret, sort les deux dés du sac. Elle lit à voix basse « Le jeu s’arrête lorsque l’un des deux a trop envie de faire l’amour à l’autre. »
- T’es foutu, mon amour
Elle commence à défaire sa robe. Je l’imite et retire mes vêtements, un à un. Sans provocation. Mais on s’observe tous les deux. Tension. Envie. On est nus tous les deux. On s’assoit les deux sur le lit, comme des enfants entamant un jeu de société.
- Tu commences ?
Je tends les dés à Aline. Elle les secoue dans sa paume et les lance.
Dé 1 : 4 – Lécher
Dé 2 : 5 – Les cuisses
Elle s’approche, à genoux. Sa bouche descend le long de mon ventre, sans toucher mon sexe. Elle se penche vers ma cuisse gauche et commence à laper lentement l’intérieur, tout près de la naissance des mes couilles. Sa langue est douce, humide, chaude. Elle passe de l’autre côté. Elle chronomètre parfaitement 30 secondes. Elle s’arrête exactement là où elle veut, à quelques millimètres de mon sexe frétillant.
- A toi !
Dé 1 : 2 – Caresser
Dé 2 : 2 – La poitrine
Je m’approche d’elle. Elle s’allonge sur le lit, bras ouverts. Je viens m’asseoir à califourchon au-dessus d’elle. Je caresse ses seins à pleines mains, doucement, fermement. Je fais rouler ses tétons sous mes pouces. Elle ferme les yeux, respire un peu plus fort. Je termine mon temps, recule. C’est à elle.
Dé 1 : 6 – Caresser avec son sexe
Dé 2 : 4 – Le sexe
Elle sourit. Un sourire carnassier. Je sens que ces 30 secondes ne vont pas être faciles. Elle vient s’asseoir sur moi, à califourchon. Elle ne me pénètre pas, mais elle se frotte lentement. Ses lèvres chaudes et humides glissent contre ma queue. Elle frotte son clitoris contre ma hampe. Je suis au bord du gouffre. Je veux la prendre, la pénétrer. Mais elle m’interdit du regard. Je reste là, passif, en feu, et quand la 30e seconde approche, elle ralentit, mais ne s’arrête pas vraiment. Je suis à deux doigts de craquer mais elle se lève, juste à temps.
Je tremble un peu en lançant les dés.
Dé 1 : 1 – Toucher
Dé 2 : 3 – Les fesses
Je m’approche d’elle, la retourne doucement. Elle s’agenouille sur le lit. Je caresse ses fesses, les masse, les malaxe. Je les embrasse même, triche un peu. Ma langue joue dans le sillon de ses fesses.
- Héééééééé ! Tricheur ! Mmmmh…
- 30 secondes… A toi.
Dé 1 : 3 – Embrasser
Dé 2 : 4 – Le sexe
Aline me saute dessus. Littéralement. Elle prend mon sexe à pleine main, le caresse. Elle pose ses lèvres sur mon gland, l’embrasse, le suçote. Elle le prend en bouche, le masturbe. Elle saisit mes couilles de son autre main, les malaxe. Mon plaisir monte, je vais craquer. Heureusement, le temps est écoulé.
- 30 secondes, à moi !
Mais Aline ne s’arrête pas. Elle continue sa besogne. Elle me caresse, aspire, suce, enroule sa langue. Elle me caresse les bourses, presse mon périnée, titille mon anus. Je me tords dans tous les sens, agrippe ses cheveux. Le seuil est passé, je ne veux plus qu’elle arrête. Je la maintiens, l’encourage, lui dis de ne pas s’arrêter. Elle glisse son doigt en moi et déclenche un nouvel orgasme, violent, bref, intense, incontrôlable. Elle remonte vers moi et m’embrasse longuement. Je sens le goût salé de mon sperme.
- Tu as perdu.
Ho oui, j’ai perdu. Mais j’ai gagné tant c’était intense.
------Aline------
Il est couché sur le dos, les jambes encore tremblantes. Je le regarde respirer, lentement, comme s’il avait reçu une vague trop forte. Je crois que c’est moi, la vague. La déferlante. Est-ce que je lui en demande trop ?
Je vais me lover contre lui. Sa peu est chaude, douce. Je dépose un baiser sur son épaule. Il caresse lentement mes cheveux, encore un peu sonné. Je lui souris tendrement, amoureusement. Je suis encore un peu excitée, mais je suis surtout infiniment bien, heureuse, remplie d’un sentiment étrange. Puissance. Douceur. Complicité.
On reste pelotonnés en silence quelques instants, puis je me redresse doucement. Je prends une gorgée d’eau et saisis le livret. Chapitre 38 : « Dormir comme une vraie coquine, c’est-à-dire nue… ». Le défi 6 rapporte 7 étoiles. De toute façon, je pensais pas m’habiller pour cette nuit !
J’entends Marc qui s’endort doucement. Moi, je fais le bilan de la journée :
- Défi 1 (photo) → 25 points
- Défi 2 (jouet) → 10 points
- Défi 3 (culotte) → 20 points
- Défi 6 (nuit nue) → 7 étoiles
- Les dés → 5 étoiles + 1 étoile bonus
Total : 55 points et 19 étoiles.
Je pose le carnet et ferme les yeux. Demain, il y aura sûrement d’autre surprises. Mais ce soir… Ce soir, je m’endors, heureuse.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
encore de belles idées. on peut trouver où ce livre? y en a t'il d'autre?
Superbe histoire, et très bonne idée!
Ça me rappelle quelque chose… ;-)
Très jolie mise en pratique !
Merci à vous d’avoir aimer mon écrit sans prétention.
Très jolie mise en pratique !
Merci à vous d’avoir aimer mon écrit sans prétention.

