Une folle nuit à l’hôtel – Jour 2 - Utilisation du livre de Ghidfaix
Récit érotique écrit par phidnsx [→ Accès à sa fiche auteur]
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Une folle nuit à l’hôtel – Jour 2 - Utilisation du livre de Ghidfaix
Je crois que je ne me suis jamais réveillé aussi bien. Aline dort encore, les draps en bataille. Sa peau nue contre moi.
J’ai relu quelques lignes du livret en attendant qu’elle ouvre les yeux. Ce bouquin de Ghidfaix (que vous pouvez lire sur ce site), c’est une pépite. Un mélange entre fantasme guidé et jeu de rôle amoureux. Et moi, ça m’a inspiré. J’ai voulu le faire pour elle, pour nous.
Hier, elle a tout donné. Photos, massage, plug, provocations en série. Je l’ai vue belle, forte, joueuse, renversante. Elle m’a retourné comme une crêpe. Moi j’ai… survécu. À peu près.
Aujourd’hui, on remet ça.
------Marc------
Je crois que je pourrais rester là des heures à la regarder dormir. Sa peau nue entortillées dans les draps, une jambe repliée, ses cheveux en bataille sur l’oreiller. Décidément, quelle que soit sa position ou le moment de la journée, je la trouve belle. Elle respire doucement. Mon bras est encore autour d’elle. Elle s’est collée à moi dans la nuit, instinctivement.
Je laisse ma main descendre lentement sur son flanc, effleurer ses côtes, dessiner la courbe de sa hanche. Ma paume glisse vers son ventre plat. Je le caresse, lentement, comme si je voulais y écrire quelque chose. Elle remue à peine. Ses yeux restent fermés, mais je sens qu’elle commence à se réveiller doucement. Je m’approche de son cou, y déposer un baiser. Un autre dans le creux de l’épaule. Ma main explore encore, doucement, entre ses cuisses. Elle est chaude, douce, souple.
Je la sens sourire dans son demi-sommeil. Je me colle un peu plus à elle, mon sexe se love entre ses fesses. Je ne force rien, je veux juste qu’elle sente mon désir pour elle. Je la caresse encore, de haut en bas, tout son corps, du bout des doigts. Je prends mon temps. Je l’embrasse à nouveau derrière l’oreille et je murmure :
- Bonjour, belle endormie.
------Aline------
Je suis encore à moitié endormie. Je crois que c’est Marc qui m’a réveillée avec ses caresses. Mon corps réagit avant mon cerveau. Je sens sa main, douce, lente, précise. Je reconnais son souffle sur ma nuque, ses baisers amoureux.
Je garde les yeux fermés pour apprécier et faire durer ce moment. Je sens son sexe déjà dur entre mes fesses. Il ne fait rien, il signifie sa présence. Je me serre un peu plus contre lui. Les doigts de Marc se glissent entre mes cuisses. Je m’étire un peu, me cambre légèrement pour l’inviter, sans dire un mot. Je veux que ce soit lent.
Il m’embrasse dans le cou. Je souris. Mon ventre se tend, ma poitrine s’offre à lui. Il la caresse, sans appuyer. Il dessine des cercles, joue avec mes tétons. Je me presse encore contre lui, tourne la tête, l’embrasse.
- On pourrait faire ça toute la matinée, tu crois pas ?
Il ne répond pas. Il me sourit, mordille le lobe de l’oreille. Ses doigts tracent encore des lignes invisibles sur mon corps frissonnant. Il glisse sa main sur la table de chevet et attrape le livret. Il le pose contre mon ventre.
- Le jeu n’est pas fini, tu sais.
Je l’avais presque oublié, lui. Je fais mine de lever les yeux au ciel, mais j’ai à nouveau envie de jouer. Je prends le carnet, l’ouvre au chapitre 44. Les câlins, c’est fait. 51. Des caresses, encore. Ha voilà, 57 :
« Vous venez de vous réveiller en douceur grâce aux caresses de votre partenaire.
Si vous voulez commencer la journée par une petite douche coquine, rendez-vous au chapitre 66.
Si vous préférez une douceur plus gourmande, rendez-vous au chapitre 65. »
Mmmmh. Coquine ou gourmande ? ou les deux ? Je laisse tomber le livret sur mon ventre. Mon corps est aux aguets, mais mon cerveau n’est pas encore très efficace. Une douche collée à Marc qui dégénère ? Un jeu de saveurs qui dérape ? Dans les deux cas, ça va sûrement pas rester très sage, j’imagine. Mais aujourd’hui comme hier, c’est moi l’héroïne, c’est moi qui choisis. J’ai envie de chaleur, de sensualité. D’une douche.
------Marc------
Elle m’a regardé en coin et a attrapé le livret. Elle l’a lu en silence, puis s’est levée lentement. Toujours nue. Toujours splendide, désirable. En marchant vers la salle de bain, elle s’est retournée et a jeté un regard par-dessus son épaule. Genre, « tu veux une invitation spéciale ? ».
Alors je me fais pas prier. Je me suis levé. Quand j’arrive dans la salle de bain, la douche est déjà allumée. Elle est déjà sous le jet, les yeux fermés. J’entre derrière elle. Mes mains viennent naturellement se poser sur sa taille. Elle ne bouge pas, se laisse envelopper.
Je prends le gel douche, en verse dans ma paume et commence à la savonner. Ses épaules, ses bras, son dos. Je fais de longs mouvements circulaires. Ma main descend le long de son dos, glisse sur ses hanches, s’attarde sur ses fesses. Je savonne plus longtemps ici. Je les malaxe, les caresses. Je la plaque contre la paroi de la douche, son ventre contre le carrelage. Je m’agenouille derrière elle, mes mains qui maintiennent ses hanches. J’embrasse une fesse, puis l’autre. Je les écarte, laisse couler un filet d’eau entre ses jambes. Je lèche lentement. Je suis doux, appliqué. Ma langue dessine des cercles autour de son anus, remonte, redescends, glisse jusqu’à son sexe.
Elle est trempée. Je me redresse. Ma main trouve son sexe, l’explore. Mes doigts glissent doucement en elle. D’abord un, puis deux. Ma main gauche caresse son dos, son flanc, ses seins. Elle pose une main sur le mur, l’autre agrippe mon cou. Elle perd l’équilibre, je la retiens.
Je m’agenouille à nouveau, reprends mes caresses buccales, cette fois directement sur son clitoris, en rythme avec mes doigts en elle. J’alterne les vitesses, les pressions. Je sens son corps s’abandonner. Je garde deux doigts dans sa chatte et glisse un troisième dans son cul. Elle se cambre plus fort. Ma langue ne la quitte pas, je veux qu’elle jouisse comme ça, contre la paroi, l’eau qui coule sur elle. J’accélère le rythme, augmente la pression. Elle relève une jambe sur mon épaule pour faciliter encore l’accès.
Je prends son clitoris entre mes lèvres, comme un mini-pénis, et le suce, l’aspire. Son corps devient fluide, il ondule, crie dans bruit. Elle jouit. C’est lent, long, intense. Elle se contracte autour de moi, s’appuie, sa bouche ouverte à la recherche d’air, le souffle saccadé. Je la retiens, me lève, l’enlace.
------Aline------
Il est presque 11h. La matinée a été tendre, entre câlins, siestes, discussions. Tout est calme, le soleil glisse sur les draps froissés. On traîne encore un peu au lit, nus, le corps détendu par ces plaisirs multiples. Nous attendons la prochaine étape du livre, chapitre 69. Un nouveau défi, cool ! Pas de culotte, aujourd’hui. No problem, je commence à être une habituée ! J’engrange encore dix étoiles. Faudra vraiment que je refasse le compte. Je file au chapitre 77 qui promet.
« Vous allez maintenant quitter cette magnifique chambre d’hôtel.
Ce couloir de chambre va faire l’objet d’un nouveau défi.
L’originalité de ce défi est que vous devez vous engager à le réaliser sans même le connaître… !
Êtes-vous prête à relever ce défi ?
Si oui, rendez-vous au chapitre 73,
sinon au chapitre 76. »
Bon, les défis jusqu’ici ont tous été très agréables. Pourquoi j’y renoncerais ? J’accepte. Je vais me préparer au départ. J’enfile une jupe légère, sans culotte, évidemment.
Je referme la porte de la salle de bain, un sourire en coin. J’ai préparé une nouvelle surprise pour Marc. Le plus petit des cadeaux d’hier. En moi. Je l’ai inséré doucement quand j’étais aux toilettes, tout à l’heure. Je le sens bien, même si je ne l’ai pas gonflé. J’ai pris la poire dans mon petit sac à main, on sait jamais !
Je m’avance vers la porte, saisis le livret. Chapitre 73. L’ultime défi. Marc doit faire une photo de moi, dans le couloir. Mais pas n’importe quelle photo. D’abord, de dos. Mais je dois relever la jupe. Puis, de face, rebelotte. Je souris intérieurement. J’imagine la tête de Marc quand il verra, à travers son objectif. Je me réjouis.
Je m’avance dans le couloir. Je me retourne, relève la jupe. J’inverse l’ordre des choses, pour la surprise. Il prend en photo ma vulve, de loin. Je suis étonnamment à l’aise, alors que n’importe qui pourrait débouler dans ce couloir et nous voir. En fait, je crois que ça m’excite.
Je lui tourne maintenant le dos. Je me penche en avant, prends une pose faussement innocente. Je relève la jupe et lui fais admirer mon croupion. Et ce plug, entre mes fesses. Je le vois écarquiller des yeux. Il est surpris, reste bloqué.
- Tu comptes le prendre un jour, ce cliché, ou tu veux que je reste plantée comme ça toute la journée ?
- Ha. Heu. Ouais. Heu… Clic. Clic.
Je baisse la jupe et reprends mon chemin, comme si de rien était. Marc accélère le pas pour me rattraper.
------Marc------
Elle baisse sa jupe et repart comme si de rien n’était. Moi je suis là, planté dans le couloir, avec mon appareil photo encore en main et cette image dans les yeux. Le plug. Elle avait prévu ça. Elle me connaît bien. Elle savait exactement ce que ça me ferait. Et elle me l’a servi avec un calme désarmant. J’adore cette femme.
Je la rattrape à grandes enjambées. Dans l’ascenseur, elle me jette un regard mi-innocent, mi-vicieux. J’ai envie de l’embrasser, d’appuyer sur le bouton d’arrêt et de la plaquer contre la paroi pour lui faire l’amour. Mais je me retiens, le jeu continue.
On sort dans la rue rejoindre notre voiture. Le soleil est doux. J’ouvre la portière. Elle s’installe côté passager. Elle fouille dans son sac et sort le livret. Elle tourne les pages, trouve je chapitre 72 et lit à voix haute :
« Ce dernier défi n’en est pas vraiment un. Il s’agit plutôt d’une promesse ou d’un engagement : vivre au moins tous les deux mois un moment à deux, un petit bout de l’aventure vécue durant ces 24 heures… une soirée, un après-midi, voire parfois un week-end ou une petite semaine de vacances en amoureux. Êtes-vous prêt à tenir cette promesse ? »
Elle baisse le livret. On se regarde et elle me demande :
- Alors ?
- T’as besoin que je dise ‘oui’ à ça ?
- C’est écrit qu’on gagne 4 étoiles si on dit oui.
- Alors oui, évidemment. Pour les étoiles seulement hein.
Elle rit à ma blague. Je démarre et jette un regard complice dans ma direction.
- Bon, maintenant je peux savoir où on va ?
- Pas encore. C’est une surprise, tu te souviens ? Mais pour ça, il faut compter les points !
------Aline------
Je regarde par la fenêtre de la voiture. Il est l’heure de faire le bilan. C’est passé si vite et en même temps j’ai l’impression d’avoir vécu trois jours en un. Tout ça m’a fait perdre le compte. Je recommence.
Défi 1, la photo nue, check. 25 points
Défi 2, le plug. Ho que oui, je l’ai testé. Mhhh. 10 points bien mérités, je crois
Défi 3, 8. Hier et ce matin. Deux fois. 20 et 10 points.
Défi 4 ? Je l’avais déjà enlevé, ce soutien-gorge. Marc m’en fait cadeau ? Oui oui, je demande même pas. 5 points, trois étoiles.
Défi 5, le couloir. 4 étoiles.
Défi 6, dormir nue ? Evidemment. 7 étoiles
Défi 7, pas vu.
Défi 9, les photos. Ha ça oui, même fait une petite surpris à Marc. 10 points et 5 étoiles.
En plus, j’ai dû recevoir plein d’étoiles en bonus aussi. Pour mes tenues, mes idées, ma malice. J’ai arrêté de compter, mais j’ai largement plus de 100 points au total.
Je regarde Marc. Il sourit sans rien dire. Il sait que j’ai gagné. Que nous avons gagné. Et surtout, je sens que la surprise finale approche.
Je cale ma tête contre la vitre. Le soleil caresse ma joue. On roule à travers une ville que je ne connais pas, mais j’ai l’impression de flotter entre deux mondes. Celui d’hier, où on a tout exploré, et celui d’après, où quelque chose va se passer. Je reprends le livret. Le fameux chapitre 95. Je souris en le lisant à voix basse, pour moi seule.
« Avant de découvrir votre surprise finale, il vous faut accepter une dernière contrainte, qui peut s’apparenter à un défi pour vous :
Il faut vous bander les yeux le temps du trajet… »
Sans rien dire, il sort doucement le bandeau de sa poche. Je tends la main, prends le bandeau. Tout devient noir quand je l’attache derrière ma tête.
- Ok chauffeur. A vous de jouer !
J’ai aucune idée de ce qu’il a prévu, mais j’ai entièrement confiance. Et très, très envie de le découvrir.
La voiture ralentit, puis s’arrête. Marc m’offre son bras, je m’y accroche, pieds nus sur le sol, encore tiède. Il me guide. Quelques pas sur une terre souple, herbeuse. Il retire lentement le bandeau. La lumière me prend d’un coup, éblouissante. Mes yeux s’habituent rapidement. Je découvre une clairière immense, paisible, fermée par une couronne d’arbres, comme un écrin. Au fond, une cascade complète se décor de carte postale. Il arrivera toujours à me surprendre.
A l’ombre d’un arbre il y a une couverture posée, un panier, des coussins. Je sens une bouffée d’émotions me serrer la gorge. C’est idiot, mais je suis profondément touchée. Touchée qu’il ait fait ça pour moi. C’est juste… magique. C’est exactement ce qu’il fallait pour conclure ce week-end. Un endroit paisible, sauvage, libre et incroyablement beau. Comme Marc, en fait.
Je m’apprête à me diriger vers l’eau, mais Marc m’arrête doucement. Il se penche sur le panier, en sort un petit sac noir, me le tend.
- Maintenant, c’est toi qui choisis. Moi, je te suis.
Il me regarde intensément. Il passe le pouvoir. C’est toujours moi l’héroïne, mais cette fois, c’est moi qui fais le jeu.
Je m’assois sur la couverture et ouvre le sac. A l’intérieur, je découvre une plume, un petit flacon de lubrifiant, un mini vibro chromé, un anneau vibrant, un plug et d’autres petits accessoires érotiques. Je comprends que ça peut être pour moi. Ou pour lui, selon mes envies. Moi, je suis déjà servie, avec mon plug toujours en place. Je désigne un coussin au bord de la couverture, juste en face de la cascade.
- Assieds-toi là.
Il obéit, je le suis du regard. Il est en short, torse nu. Je me lève, sens le mouvement du plug en moi, doux rappel que je suis déjà à moitié en scène. Je marche vers la cascade et m’arrête juste avant de m’y glisser. Je plante mon regard dans le sien et tire les bretelles de ma robe. Elle tombe doucement, glisse le long de mes hanches. Je suis au pied de la cascade, nue. L’eau me lèche les chevilles.
Je recule d’un pas et me retrouve sous le jet d’eau. La fraîcheur me saisit. Mon corps devient brillant, trempé. Je passe les mains sur ma peau. Je caresse, j’expose. Je suis consciente de chaque geste. Tout est pour lui. Je me caresse le ventre, les seins, mes fesses, mon sexe. Je porte le doigt à ma bouche pour me goûter, le provoquer.
Je m’avance vers lui, ruisselante. Je m’approche, me penche vers lui, l’embrasse. Le front, les joues, la gorge, le torse. Mon souffle effleure sa peau, des gouttes tombent de mes cheveux sur sa peau. Il frissonne. Je vois son short se tendre dangereusement.
Je le repousse d’un doigt sur son épaule quand il tente de se pencher vers moi. Je prends le sac, sors le vibro et l’allume. Je le laisse effleurer l’intérieur de ses cuisses. Je fais courir le vibro contre sa peau, partout, sans jamais toucher ce qu’il veut vraiment que je touche. Je le regarde. Il essaie de rester immobile, se mord la lèvre. J’adore ça, le faire craquer.
Je laisse l’objet tracer un chemin le long de ses cuisses, remonter sur son ventre. Puis je l’éteins et le repose. Je m’agenouille devant lui pour ouvrir lentement son short. Il est dur sous son caleçon. Tellement dur. Je le regarde droit dans les yeux en libérant son sexe. Je l’embrasse sur le bas-ventre, les hanches, l’intérieur des cuisses. Je prends mon temps. Je veux qu’il atteigne la limite, celle où il s’abandonnera complètement.
Je passe mes mains sous ses fesses, le tiens bien en place. Je le goûte enfin, un baiser juste sur le gland. Puis un plus bas. Je le prends en bouche un instant, puis je m’arrête. Je me redresse, attrape un peu de lubrifiant. Je mets sur ma main, puis sur lui. Je le caresse doucement, juste assez pour qu’il se détende.
Je monte sur lui, dos à lui. Mon corps le frôle, mon sexe effleure le sien. Il est là, prêt, tendu vers moi. Je suis trempée, entre l’eau, l’excitation, le plug encore en moi. Mon ventre ondule doucement. Je le fais patienter, fais bouger le plug dans mon cul, caresse le sien. J’introduis doucement un doigt. Je sens Marc se tendre encore plus. Je m’amuse avec son trou, entre, ressors, caresse, presse son périnée, malaxe ses bourses. Je prends le petit plug dans le sac noir et le place lentement en lui.
Je me redresse un peu, guide son sexe du bout des doigts. Je sens la pression, je sens l’entrée, la chaleur de son sexe.
------Marc------
Je la sens presser sur le plug, lentement, avec maîtrise. Mon sexe glisse en elle et je grogne. C’est chaud, serré. Je sens son plug. Je le ressens à travers ses parois, comme une pression mouvante qui m’entoure, un massage supplémentaire à mon sexe. C’est insensé.
Et le mien. En moi. Chaque coup de rein, chaque mouvement d’Aline le fait pulser. Il amplifie tout. Je la regarde, de dos, elle est sublime. Elle me chevauche lentement, mais avec précision. Elle change d’angle, contracte son périnée, relâche. Chaque aller-retour est différent pour autant de sensations différentes. Je serre les cuisses, la touche. Mon plaisir est déjà trop intense, trop tôt. Je me retiens comme je peux, mais mon corps en a décidé autrement. Une vague me submerge, je jouis violemment à l’intérieur d’elle. C’est trop fort, trop bon. Mais elle n’arrête pas. Je reste en elle. Elle sent que je suis encore dur, en profite.
Au contraire, elle accélère le rythme, plus vite, plus fort. Mon sexe reste sensible, mais elle joue sur ce fil. Elle s’appuie sur mes cuisses. J’ai une vue incroyable sur son cul, son plug. Je joue avec, tire dessus, presse. Elle fait de même, le bouge, le fait rouler en moi, stimule ma prostate. Je suffoque, je gémis.
Elle retire le plug pile au moment où mon deuxième orgasme m’étrangle. Plus profond, long, entier. Mon dos se cambre, mes jambes tremblent. Et dans le même instant, je la sens se crisper, se tordre, jouis, décharger un flot de cyprine sur mon ventre. Elle crie, s’effondre. On vibre ensemble
Silence. Respirations entrecroisées. Frissons.
Je l’entoure de mes bras. Je n’ai plus de mots, plus d’énergie.
------Aline------
Je lève les yeux vers lui. Il me sourit. Je crois que je ne l’ai jamais autant aimé qu’en ce moment. J’ai l’impression que chaque jour, je me dis ça. Mais c’est vrai. Chaque jour je l’aime un peu plus…
Le petit livret traîne encore quelque part, sur la couverture. Je tends le bras pour l’attraper et lis les dernières lignes.
«
Chapitre 60
Voilà cette aventure est finie (snif… !).
Nous vous remercions de votre active participation et vous félicitons pour ce rôle d’héroïne que vous avez tenue à merveille.
Avant de nous quitter, si vous souhaitez poursuivre votre carrière d’aventurière et nous encourager pour la rédaction du tome 2, n’oubliez pas de partager vos impressions
Encore merci et rendez-vous peut-être pour le tome 2… »
Oui, fin de l’aventure. Snif, vraiment. Une part de moi aurait voulu que ça dure encore. Une autre se dit que c’était juste… parfait. Et puis cette phrase, là, tout à la fin. Rendez-vous pour le tome 2.
Je me redresse un peu, plante mon menton sur sa poitrine, malicieuse.
- Tu sais, j’me disais… S’ils sortent un tome 2…
- Mmh ?
- Peut-être qu’on pourrait inverser les rôles. Cette fois, c’est moi qui te guide. Toi l’aventurier, moi la maîtresse du jeu.
- Je dois avoir peur ?
- Oh non… pas peur. Juste… très envie.
Je l’embrasse. Tout doucement. Et je ferme les yeux.
J’ai relu quelques lignes du livret en attendant qu’elle ouvre les yeux. Ce bouquin de Ghidfaix (que vous pouvez lire sur ce site), c’est une pépite. Un mélange entre fantasme guidé et jeu de rôle amoureux. Et moi, ça m’a inspiré. J’ai voulu le faire pour elle, pour nous.
Hier, elle a tout donné. Photos, massage, plug, provocations en série. Je l’ai vue belle, forte, joueuse, renversante. Elle m’a retourné comme une crêpe. Moi j’ai… survécu. À peu près.
Aujourd’hui, on remet ça.
------Marc------
Je crois que je pourrais rester là des heures à la regarder dormir. Sa peau nue entortillées dans les draps, une jambe repliée, ses cheveux en bataille sur l’oreiller. Décidément, quelle que soit sa position ou le moment de la journée, je la trouve belle. Elle respire doucement. Mon bras est encore autour d’elle. Elle s’est collée à moi dans la nuit, instinctivement.
Je laisse ma main descendre lentement sur son flanc, effleurer ses côtes, dessiner la courbe de sa hanche. Ma paume glisse vers son ventre plat. Je le caresse, lentement, comme si je voulais y écrire quelque chose. Elle remue à peine. Ses yeux restent fermés, mais je sens qu’elle commence à se réveiller doucement. Je m’approche de son cou, y déposer un baiser. Un autre dans le creux de l’épaule. Ma main explore encore, doucement, entre ses cuisses. Elle est chaude, douce, souple.
Je la sens sourire dans son demi-sommeil. Je me colle un peu plus à elle, mon sexe se love entre ses fesses. Je ne force rien, je veux juste qu’elle sente mon désir pour elle. Je la caresse encore, de haut en bas, tout son corps, du bout des doigts. Je prends mon temps. Je l’embrasse à nouveau derrière l’oreille et je murmure :
- Bonjour, belle endormie.
------Aline------
Je suis encore à moitié endormie. Je crois que c’est Marc qui m’a réveillée avec ses caresses. Mon corps réagit avant mon cerveau. Je sens sa main, douce, lente, précise. Je reconnais son souffle sur ma nuque, ses baisers amoureux.
Je garde les yeux fermés pour apprécier et faire durer ce moment. Je sens son sexe déjà dur entre mes fesses. Il ne fait rien, il signifie sa présence. Je me serre un peu plus contre lui. Les doigts de Marc se glissent entre mes cuisses. Je m’étire un peu, me cambre légèrement pour l’inviter, sans dire un mot. Je veux que ce soit lent.
Il m’embrasse dans le cou. Je souris. Mon ventre se tend, ma poitrine s’offre à lui. Il la caresse, sans appuyer. Il dessine des cercles, joue avec mes tétons. Je me presse encore contre lui, tourne la tête, l’embrasse.
- On pourrait faire ça toute la matinée, tu crois pas ?
Il ne répond pas. Il me sourit, mordille le lobe de l’oreille. Ses doigts tracent encore des lignes invisibles sur mon corps frissonnant. Il glisse sa main sur la table de chevet et attrape le livret. Il le pose contre mon ventre.
- Le jeu n’est pas fini, tu sais.
Je l’avais presque oublié, lui. Je fais mine de lever les yeux au ciel, mais j’ai à nouveau envie de jouer. Je prends le carnet, l’ouvre au chapitre 44. Les câlins, c’est fait. 51. Des caresses, encore. Ha voilà, 57 :
« Vous venez de vous réveiller en douceur grâce aux caresses de votre partenaire.
Si vous voulez commencer la journée par une petite douche coquine, rendez-vous au chapitre 66.
Si vous préférez une douceur plus gourmande, rendez-vous au chapitre 65. »
Mmmmh. Coquine ou gourmande ? ou les deux ? Je laisse tomber le livret sur mon ventre. Mon corps est aux aguets, mais mon cerveau n’est pas encore très efficace. Une douche collée à Marc qui dégénère ? Un jeu de saveurs qui dérape ? Dans les deux cas, ça va sûrement pas rester très sage, j’imagine. Mais aujourd’hui comme hier, c’est moi l’héroïne, c’est moi qui choisis. J’ai envie de chaleur, de sensualité. D’une douche.
------Marc------
Elle m’a regardé en coin et a attrapé le livret. Elle l’a lu en silence, puis s’est levée lentement. Toujours nue. Toujours splendide, désirable. En marchant vers la salle de bain, elle s’est retournée et a jeté un regard par-dessus son épaule. Genre, « tu veux une invitation spéciale ? ».
Alors je me fais pas prier. Je me suis levé. Quand j’arrive dans la salle de bain, la douche est déjà allumée. Elle est déjà sous le jet, les yeux fermés. J’entre derrière elle. Mes mains viennent naturellement se poser sur sa taille. Elle ne bouge pas, se laisse envelopper.
Je prends le gel douche, en verse dans ma paume et commence à la savonner. Ses épaules, ses bras, son dos. Je fais de longs mouvements circulaires. Ma main descend le long de son dos, glisse sur ses hanches, s’attarde sur ses fesses. Je savonne plus longtemps ici. Je les malaxe, les caresses. Je la plaque contre la paroi de la douche, son ventre contre le carrelage. Je m’agenouille derrière elle, mes mains qui maintiennent ses hanches. J’embrasse une fesse, puis l’autre. Je les écarte, laisse couler un filet d’eau entre ses jambes. Je lèche lentement. Je suis doux, appliqué. Ma langue dessine des cercles autour de son anus, remonte, redescends, glisse jusqu’à son sexe.
Elle est trempée. Je me redresse. Ma main trouve son sexe, l’explore. Mes doigts glissent doucement en elle. D’abord un, puis deux. Ma main gauche caresse son dos, son flanc, ses seins. Elle pose une main sur le mur, l’autre agrippe mon cou. Elle perd l’équilibre, je la retiens.
Je m’agenouille à nouveau, reprends mes caresses buccales, cette fois directement sur son clitoris, en rythme avec mes doigts en elle. J’alterne les vitesses, les pressions. Je sens son corps s’abandonner. Je garde deux doigts dans sa chatte et glisse un troisième dans son cul. Elle se cambre plus fort. Ma langue ne la quitte pas, je veux qu’elle jouisse comme ça, contre la paroi, l’eau qui coule sur elle. J’accélère le rythme, augmente la pression. Elle relève une jambe sur mon épaule pour faciliter encore l’accès.
Je prends son clitoris entre mes lèvres, comme un mini-pénis, et le suce, l’aspire. Son corps devient fluide, il ondule, crie dans bruit. Elle jouit. C’est lent, long, intense. Elle se contracte autour de moi, s’appuie, sa bouche ouverte à la recherche d’air, le souffle saccadé. Je la retiens, me lève, l’enlace.
------Aline------
Il est presque 11h. La matinée a été tendre, entre câlins, siestes, discussions. Tout est calme, le soleil glisse sur les draps froissés. On traîne encore un peu au lit, nus, le corps détendu par ces plaisirs multiples. Nous attendons la prochaine étape du livre, chapitre 69. Un nouveau défi, cool ! Pas de culotte, aujourd’hui. No problem, je commence à être une habituée ! J’engrange encore dix étoiles. Faudra vraiment que je refasse le compte. Je file au chapitre 77 qui promet.
« Vous allez maintenant quitter cette magnifique chambre d’hôtel.
Ce couloir de chambre va faire l’objet d’un nouveau défi.
L’originalité de ce défi est que vous devez vous engager à le réaliser sans même le connaître… !
Êtes-vous prête à relever ce défi ?
Si oui, rendez-vous au chapitre 73,
sinon au chapitre 76. »
Bon, les défis jusqu’ici ont tous été très agréables. Pourquoi j’y renoncerais ? J’accepte. Je vais me préparer au départ. J’enfile une jupe légère, sans culotte, évidemment.
Je referme la porte de la salle de bain, un sourire en coin. J’ai préparé une nouvelle surprise pour Marc. Le plus petit des cadeaux d’hier. En moi. Je l’ai inséré doucement quand j’étais aux toilettes, tout à l’heure. Je le sens bien, même si je ne l’ai pas gonflé. J’ai pris la poire dans mon petit sac à main, on sait jamais !
Je m’avance vers la porte, saisis le livret. Chapitre 73. L’ultime défi. Marc doit faire une photo de moi, dans le couloir. Mais pas n’importe quelle photo. D’abord, de dos. Mais je dois relever la jupe. Puis, de face, rebelotte. Je souris intérieurement. J’imagine la tête de Marc quand il verra, à travers son objectif. Je me réjouis.
Je m’avance dans le couloir. Je me retourne, relève la jupe. J’inverse l’ordre des choses, pour la surprise. Il prend en photo ma vulve, de loin. Je suis étonnamment à l’aise, alors que n’importe qui pourrait débouler dans ce couloir et nous voir. En fait, je crois que ça m’excite.
Je lui tourne maintenant le dos. Je me penche en avant, prends une pose faussement innocente. Je relève la jupe et lui fais admirer mon croupion. Et ce plug, entre mes fesses. Je le vois écarquiller des yeux. Il est surpris, reste bloqué.
- Tu comptes le prendre un jour, ce cliché, ou tu veux que je reste plantée comme ça toute la journée ?
- Ha. Heu. Ouais. Heu… Clic. Clic.
Je baisse la jupe et reprends mon chemin, comme si de rien était. Marc accélère le pas pour me rattraper.
------Marc------
Elle baisse sa jupe et repart comme si de rien n’était. Moi je suis là, planté dans le couloir, avec mon appareil photo encore en main et cette image dans les yeux. Le plug. Elle avait prévu ça. Elle me connaît bien. Elle savait exactement ce que ça me ferait. Et elle me l’a servi avec un calme désarmant. J’adore cette femme.
Je la rattrape à grandes enjambées. Dans l’ascenseur, elle me jette un regard mi-innocent, mi-vicieux. J’ai envie de l’embrasser, d’appuyer sur le bouton d’arrêt et de la plaquer contre la paroi pour lui faire l’amour. Mais je me retiens, le jeu continue.
On sort dans la rue rejoindre notre voiture. Le soleil est doux. J’ouvre la portière. Elle s’installe côté passager. Elle fouille dans son sac et sort le livret. Elle tourne les pages, trouve je chapitre 72 et lit à voix haute :
« Ce dernier défi n’en est pas vraiment un. Il s’agit plutôt d’une promesse ou d’un engagement : vivre au moins tous les deux mois un moment à deux, un petit bout de l’aventure vécue durant ces 24 heures… une soirée, un après-midi, voire parfois un week-end ou une petite semaine de vacances en amoureux. Êtes-vous prêt à tenir cette promesse ? »
Elle baisse le livret. On se regarde et elle me demande :
- Alors ?
- T’as besoin que je dise ‘oui’ à ça ?
- C’est écrit qu’on gagne 4 étoiles si on dit oui.
- Alors oui, évidemment. Pour les étoiles seulement hein.
Elle rit à ma blague. Je démarre et jette un regard complice dans ma direction.
- Bon, maintenant je peux savoir où on va ?
- Pas encore. C’est une surprise, tu te souviens ? Mais pour ça, il faut compter les points !
------Aline------
Je regarde par la fenêtre de la voiture. Il est l’heure de faire le bilan. C’est passé si vite et en même temps j’ai l’impression d’avoir vécu trois jours en un. Tout ça m’a fait perdre le compte. Je recommence.
Défi 1, la photo nue, check. 25 points
Défi 2, le plug. Ho que oui, je l’ai testé. Mhhh. 10 points bien mérités, je crois
Défi 3, 8. Hier et ce matin. Deux fois. 20 et 10 points.
Défi 4 ? Je l’avais déjà enlevé, ce soutien-gorge. Marc m’en fait cadeau ? Oui oui, je demande même pas. 5 points, trois étoiles.
Défi 5, le couloir. 4 étoiles.
Défi 6, dormir nue ? Evidemment. 7 étoiles
Défi 7, pas vu.
Défi 9, les photos. Ha ça oui, même fait une petite surpris à Marc. 10 points et 5 étoiles.
En plus, j’ai dû recevoir plein d’étoiles en bonus aussi. Pour mes tenues, mes idées, ma malice. J’ai arrêté de compter, mais j’ai largement plus de 100 points au total.
Je regarde Marc. Il sourit sans rien dire. Il sait que j’ai gagné. Que nous avons gagné. Et surtout, je sens que la surprise finale approche.
Je cale ma tête contre la vitre. Le soleil caresse ma joue. On roule à travers une ville que je ne connais pas, mais j’ai l’impression de flotter entre deux mondes. Celui d’hier, où on a tout exploré, et celui d’après, où quelque chose va se passer. Je reprends le livret. Le fameux chapitre 95. Je souris en le lisant à voix basse, pour moi seule.
« Avant de découvrir votre surprise finale, il vous faut accepter une dernière contrainte, qui peut s’apparenter à un défi pour vous :
Il faut vous bander les yeux le temps du trajet… »
Sans rien dire, il sort doucement le bandeau de sa poche. Je tends la main, prends le bandeau. Tout devient noir quand je l’attache derrière ma tête.
- Ok chauffeur. A vous de jouer !
J’ai aucune idée de ce qu’il a prévu, mais j’ai entièrement confiance. Et très, très envie de le découvrir.
La voiture ralentit, puis s’arrête. Marc m’offre son bras, je m’y accroche, pieds nus sur le sol, encore tiède. Il me guide. Quelques pas sur une terre souple, herbeuse. Il retire lentement le bandeau. La lumière me prend d’un coup, éblouissante. Mes yeux s’habituent rapidement. Je découvre une clairière immense, paisible, fermée par une couronne d’arbres, comme un écrin. Au fond, une cascade complète se décor de carte postale. Il arrivera toujours à me surprendre.
A l’ombre d’un arbre il y a une couverture posée, un panier, des coussins. Je sens une bouffée d’émotions me serrer la gorge. C’est idiot, mais je suis profondément touchée. Touchée qu’il ait fait ça pour moi. C’est juste… magique. C’est exactement ce qu’il fallait pour conclure ce week-end. Un endroit paisible, sauvage, libre et incroyablement beau. Comme Marc, en fait.
Je m’apprête à me diriger vers l’eau, mais Marc m’arrête doucement. Il se penche sur le panier, en sort un petit sac noir, me le tend.
- Maintenant, c’est toi qui choisis. Moi, je te suis.
Il me regarde intensément. Il passe le pouvoir. C’est toujours moi l’héroïne, mais cette fois, c’est moi qui fais le jeu.
Je m’assois sur la couverture et ouvre le sac. A l’intérieur, je découvre une plume, un petit flacon de lubrifiant, un mini vibro chromé, un anneau vibrant, un plug et d’autres petits accessoires érotiques. Je comprends que ça peut être pour moi. Ou pour lui, selon mes envies. Moi, je suis déjà servie, avec mon plug toujours en place. Je désigne un coussin au bord de la couverture, juste en face de la cascade.
- Assieds-toi là.
Il obéit, je le suis du regard. Il est en short, torse nu. Je me lève, sens le mouvement du plug en moi, doux rappel que je suis déjà à moitié en scène. Je marche vers la cascade et m’arrête juste avant de m’y glisser. Je plante mon regard dans le sien et tire les bretelles de ma robe. Elle tombe doucement, glisse le long de mes hanches. Je suis au pied de la cascade, nue. L’eau me lèche les chevilles.
Je recule d’un pas et me retrouve sous le jet d’eau. La fraîcheur me saisit. Mon corps devient brillant, trempé. Je passe les mains sur ma peau. Je caresse, j’expose. Je suis consciente de chaque geste. Tout est pour lui. Je me caresse le ventre, les seins, mes fesses, mon sexe. Je porte le doigt à ma bouche pour me goûter, le provoquer.
Je m’avance vers lui, ruisselante. Je m’approche, me penche vers lui, l’embrasse. Le front, les joues, la gorge, le torse. Mon souffle effleure sa peau, des gouttes tombent de mes cheveux sur sa peau. Il frissonne. Je vois son short se tendre dangereusement.
Je le repousse d’un doigt sur son épaule quand il tente de se pencher vers moi. Je prends le sac, sors le vibro et l’allume. Je le laisse effleurer l’intérieur de ses cuisses. Je fais courir le vibro contre sa peau, partout, sans jamais toucher ce qu’il veut vraiment que je touche. Je le regarde. Il essaie de rester immobile, se mord la lèvre. J’adore ça, le faire craquer.
Je laisse l’objet tracer un chemin le long de ses cuisses, remonter sur son ventre. Puis je l’éteins et le repose. Je m’agenouille devant lui pour ouvrir lentement son short. Il est dur sous son caleçon. Tellement dur. Je le regarde droit dans les yeux en libérant son sexe. Je l’embrasse sur le bas-ventre, les hanches, l’intérieur des cuisses. Je prends mon temps. Je veux qu’il atteigne la limite, celle où il s’abandonnera complètement.
Je passe mes mains sous ses fesses, le tiens bien en place. Je le goûte enfin, un baiser juste sur le gland. Puis un plus bas. Je le prends en bouche un instant, puis je m’arrête. Je me redresse, attrape un peu de lubrifiant. Je mets sur ma main, puis sur lui. Je le caresse doucement, juste assez pour qu’il se détende.
Je monte sur lui, dos à lui. Mon corps le frôle, mon sexe effleure le sien. Il est là, prêt, tendu vers moi. Je suis trempée, entre l’eau, l’excitation, le plug encore en moi. Mon ventre ondule doucement. Je le fais patienter, fais bouger le plug dans mon cul, caresse le sien. J’introduis doucement un doigt. Je sens Marc se tendre encore plus. Je m’amuse avec son trou, entre, ressors, caresse, presse son périnée, malaxe ses bourses. Je prends le petit plug dans le sac noir et le place lentement en lui.
Je me redresse un peu, guide son sexe du bout des doigts. Je sens la pression, je sens l’entrée, la chaleur de son sexe.
------Marc------
Je la sens presser sur le plug, lentement, avec maîtrise. Mon sexe glisse en elle et je grogne. C’est chaud, serré. Je sens son plug. Je le ressens à travers ses parois, comme une pression mouvante qui m’entoure, un massage supplémentaire à mon sexe. C’est insensé.
Et le mien. En moi. Chaque coup de rein, chaque mouvement d’Aline le fait pulser. Il amplifie tout. Je la regarde, de dos, elle est sublime. Elle me chevauche lentement, mais avec précision. Elle change d’angle, contracte son périnée, relâche. Chaque aller-retour est différent pour autant de sensations différentes. Je serre les cuisses, la touche. Mon plaisir est déjà trop intense, trop tôt. Je me retiens comme je peux, mais mon corps en a décidé autrement. Une vague me submerge, je jouis violemment à l’intérieur d’elle. C’est trop fort, trop bon. Mais elle n’arrête pas. Je reste en elle. Elle sent que je suis encore dur, en profite.
Au contraire, elle accélère le rythme, plus vite, plus fort. Mon sexe reste sensible, mais elle joue sur ce fil. Elle s’appuie sur mes cuisses. J’ai une vue incroyable sur son cul, son plug. Je joue avec, tire dessus, presse. Elle fait de même, le bouge, le fait rouler en moi, stimule ma prostate. Je suffoque, je gémis.
Elle retire le plug pile au moment où mon deuxième orgasme m’étrangle. Plus profond, long, entier. Mon dos se cambre, mes jambes tremblent. Et dans le même instant, je la sens se crisper, se tordre, jouis, décharger un flot de cyprine sur mon ventre. Elle crie, s’effondre. On vibre ensemble
Silence. Respirations entrecroisées. Frissons.
Je l’entoure de mes bras. Je n’ai plus de mots, plus d’énergie.
------Aline------
Je lève les yeux vers lui. Il me sourit. Je crois que je ne l’ai jamais autant aimé qu’en ce moment. J’ai l’impression que chaque jour, je me dis ça. Mais c’est vrai. Chaque jour je l’aime un peu plus…
Le petit livret traîne encore quelque part, sur la couverture. Je tends le bras pour l’attraper et lis les dernières lignes.
«
Chapitre 60
Voilà cette aventure est finie (snif… !).
Nous vous remercions de votre active participation et vous félicitons pour ce rôle d’héroïne que vous avez tenue à merveille.
Avant de nous quitter, si vous souhaitez poursuivre votre carrière d’aventurière et nous encourager pour la rédaction du tome 2, n’oubliez pas de partager vos impressions
Encore merci et rendez-vous peut-être pour le tome 2… »
Oui, fin de l’aventure. Snif, vraiment. Une part de moi aurait voulu que ça dure encore. Une autre se dit que c’était juste… parfait. Et puis cette phrase, là, tout à la fin. Rendez-vous pour le tome 2.
Je me redresse un peu, plante mon menton sur sa poitrine, malicieuse.
- Tu sais, j’me disais… S’ils sortent un tome 2…
- Mmh ?
- Peut-être qu’on pourrait inverser les rôles. Cette fois, c’est moi qui te guide. Toi l’aventurier, moi la maîtresse du jeu.
- Je dois avoir peur ?
- Oh non… pas peur. Juste… très envie.
Je l’embrasse. Tout doucement. Et je ferme les yeux.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Très jolie mise en situation! ;-)
On a bcp aimer. Vivement la suite

