Exploration mutuelle

- Par l'auteur HDS phidnsx -
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Récit libertin : Exploration mutuelle Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-04-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Exploration mutuelle
Ils ne savaient plus trop comment le sujet était venu. Peut-être une blague lancée au détour d’un article, une histoire lue sur ce site, ou une de ces confidences échangées dans la douceur de l’après-amour. Ce qu’ils savaient, c’est qu’ils parlaient sexe. Naturellement. Comme souvent. Sans gêne, sans filtre. Marc sembla soudain moins à l’aise. Il se racla la gorge, bafouilla, recommença, et dans un souffle à peine audible, lâcha :

- Dis… j’y ai déjà pensé. À essayer la sodomie.

Ce n’était ni une provocation ni une déclaration solennelle. Juste une envie, glissée dans l’intimité de leur lien. Aline l’avait regardé, un peu surprise, puis avait souri. Ce sourire en coin qu’elle réservait aux moments où elle allait changer les règles du jeu.

- Moi aussi.

Il y eut un blanc. Marc haussa les sourcils. Elle, elle tenait son regard, presque trop innocente.

- Tu veux dire… toi aussi t’en as déjà eu envie ? demanda-t-il, un peu troublé.
- Bien sûr. Tu crois que ça me viendrait pas à l’esprit, toi à quatre pattes, moi derrière avec un joli harnais ?

Bug. Le visage de Marc se décompose, il ne comprend pas. Il ouvre la bouche pour répondre, mais aucun mot ne sortit. D’un coup, son visage s’éclaire. Il venait de comprendre qu’ils n’étaient peut-être pas tout à fait en train de parler de la même chose.

- Hein ? Quoi ? Non mais attends… Moi je parlais de te prendre toi… pas l’inverse !

Aline éclata de rire. Un rire clair, moqueur, mais jamais cruel. Il suivit, mi-amusé, mi-décontenancé.

- Joli retournement de situation, reconnut-il.
- Y a pas que la situation que je vais retourner, répondit-elle dans un clin d’œil.

Elle soutenait son regard, trop innocente pour être honnête. Une seconde, elle se demanda s’il allait mal le prendre. Puis ils éclatèrent à nouveau de rire. Il n’y avait plus de gêne. Plus de doute. Juste deux envies qui venaient de se croiser et de s’aligner parfaitement. Pas une pulsion. Une curiosité. Un désir partagé. Pas pour dominer ou pour transgresser. Mais pour explorer, à deux. Pour le plaisir de chacun. Et pour une fois, ils décidèrent de ne pas improviser.

Aline sortit son téléphone, un sourire joueur au coin des lèvres. Elle glissa un doigt sur l’écran et l’inclina vers Marc.

- Regarde ça.

Elle cherchait un gode-ceinture. Tranquillement, comme on cherche une nouvelle lampe de chevet ou un objet design pour le salon. Marc s’approcha, curieux. Quand il comprit ce qu’elle faisait, il essaya de rester naturel, mais son regard trahissait un mélange de curiosité et d’appréhension. Ils firent défiler les modèles à deux, commentant, plaisantant. Les modèles extravagants les firent éclater de rire. D’autres les firent grimacer. Il y avait des versions multicolores, d’autres aux formes improbables. Un en forme de licorne déclencha un fou rire qu’ils eurent du mal à calmer.

- Celui-là, on dirait une arme médiévale, dit Marc en glissant un modèle de côté.
- T’as peur que je te déchire en deux ? le taquina Aline.
- J’ai pas peur, Madame. J’ai du respect pour mes intestins, moi, Madame.

Ils se mirent à rire à nouveau. Et dans ce rire, il y avait de la complicité, du désir, mais surtout, beaucoup d’amour. Finalement, ils optèrent pour un modèle simple, noir, sobre. Quelque chose de rassurant pour une première fois.

Le soir même, Aline revint à la charge. Une idée lui trottait dans la tête depuis qu’une amie lui en avait parlé. Un plug connecté, contrôlable à distance via une application.

- Et si je pouvais te contrôler à distance ? proposa-t-elle, mi-sérieuse, mi-provocante.

Marc haussa un sourcil, intrigué.

- Genre quand je fais les courses ?
- Ou pendant une réunion. Ou chez le coiffeur. Et moi j’en porterais un aussi. Ce serait une manière de préparer nos corps, de faire monter le désir toute la journée, de nous mettre dans le bon état d’esprit. Sensuellement, physiquement. Sans pression. Juste en complicité.

Il la regarda. Ses yeux pétillaient. L’idée était délirante, mais étrangement excitante. Marc se mit à rire doucement.

- D’accord... Okay.

Et c’est ainsi que l’aventure prit une tournure différente. Ils avaient décidé, pour une fois, de ne pas laisser les choses venir au hasard. De préparer. De s’informer, de choisir ensemble. De désirer aussi l’attente. Le feu n’était pas moins intense parce qu’ils prenaient leur temps. Au contraire. Il couvait. Et le meilleur était à venir.

Les colis étaient arrivés deux jours plus tard. Soigneusement emballés. L’un contenait le harnais et le gode, plus sobre et plus élégant qu’ils ne l’auraient imaginé. L’autre, une petite boîte discrète avec deux plugs connectés et une télécommande ou une application à installer.

Ils les examinèrent comme deux enfants découvrant des gadgets high-tech. Rires gênés, commentaires techniques, blagues foireuses. Puis soudain, un silence, un regard échangé. Les choses devenaient réelles. Et terriblement excitantes.

Ils décidèrent que ce serait pour vendredi. Le timing parfait. Marc avait une réunion le matin mais l’après-midi libre. Aline, elle, enchaînait les clientes à son salon d’esthétique, sauf sur la pause de midi. Ils se croiseraient à peine dans la journée.

Le matin du fameux vendredi, tout avait un goût différent. Plus vif. Plus tendu.

Dans la salle de bain, Marc installa doucement le plug, un peu hésitant, guidé par les gestes précis d’Aline et un peu de lubrifiant. Ce n’était pas désagréable. Étrange, oui. Mais ça allait. De son côté, elle fit de même. Les regards échangés dans le miroir étaient déjà lourds de promesses.

- On fait un test ? proposa-t-elle.

Marc hocha la tête. Elle ouvrit l’application sur son téléphone, ajusta une intensité légère. Il sursauta à peine. Aline augmenta un peu. Nouveau sursaut. Mais cette fois, accompagné d’un gémissement discret. Elle éclata de rire.

- C’est bien, c’est extrêmement discret, on n’entend rien du tout.
- Bon, on va rester raisonnables. Pas de mode « marteau-piqueur » pendant ta réunion.
- Et toi, t’as des clientes toute la matinée. Si je t’envoie un petit coup de boost au mauvais moment…
- À midi, c’est safe. Mais pas avant. Et pas entre 14h30 et 15h30, j’ai un soin complet.
- Même si c’est tout petit, pas fort ? Max 40% ?
- Fais là pour voir ?

Aline sursaute.

- C’est largement suffisant. Faut vraiment pas plus !
- Okay adjugé !

Ils synchronisèrent leurs agendas, comme deux espions avant une mission secrète. Puis Aline prit son sac, embrassa Marc et disparut. Il referma doucement la porte. Le silence de l’appartement sembla alors chargé de tension. De promesses.

À 9h03, Marc était installé dans la salle de réunion. La présentation PowerPoint était à la hauteur de ses attentes : soporifique. Il avait bien sûr pris soin de mettre son téléphone en mode avion, pas question de se faire piéger par une vibration intempestive alors que le PDG présentait les résultats du trimestre.

Mais il sentait le plug, bien là, comme un rappel discret de ce qu’il portait. Comme une promesse silencieuse. Il ne pouvait pas s’empêcher de se demander si Aline y pensait, elle aussi.

De son côté, Aline terminait son premier soin. Une cliente fidèle, plutôt bavarde. Elle laissait couler les mots, attentive en apparence, concentrée sur ses gestes professionnels. Mais en réalité, son esprit papillonnait ailleurs. L’objet dans son intimité était discret, mais présent. Elle avait désactivé l’application, mais elle sentait déjà un léger frémissement en elle. Pas physique. Mental. Elle se surprit à penser à ce qu’ils feraient le soir. Elle se revit enfiler le harnais. Visualisa Marc à quatre pattes devant elle. Une bouffée de chaleur la traversa. Heureusement, elle portait un masque. Ça lui donnait une contenance.

À 10h48, alors que Marc faisait mine de prendre des notes, il ralluma son portable. Une notification silencieuse s’afficha sur son écran. Un message court, signé Aline. « Je t’imagine dans cette réunion avec ton petit secret. Moi aussi, je le sens bouger quand je marche. »

Il n’avait pas prévu de répondre. Trop risqué. Mais il sourit bêtement et ajusta sa position sur la chaise. Et puis, presque machinalement, il lança l’application. Intensité 20%. Pulsations lentes. Juste… pour lui faire un petit coucou.

Une minute plus tard, un autre message arriva. « Espèce de sale type. Tu vas me faire renverser mon pot de cire. »

La sanction ne se fit pas attendre. Il n’y pensait plus, mais Aline pouvait aussi l’atteindre lui, dans sa réunion. S’il ne respectait pas ses rendez-vous de soin, elle non plus. Une secousse le fit sursauter et il se cogna les genoux contre la table.

- Un problème Marc ?
- Hein ? Non, non, rien, désolé, j’ai eu un micro-spasme. Un genre de réflexe musculaire très localisé.
- Si vous pouviez avoir des spasmes en silence, ça serait mieux pour tout le monde.
- Désolé

Il aurait voulu disparaitre sous la table, surtout quand tout le monde le regarda sans comprendre.

Nouveau message d’Aline. « J’espère que ça t’a surpris. C’était 10% ». Marc activa à nouveau le mode avion de son téléphone.

« J’ai failli me faire virer de la réunion ». 11h56. Enfin. Aline avait une petite heure de répit. Elle referma le salon, mit de la musique douce et s’installa sur la chaise longue derrière, les jambes légèrement relevées. Elle lança l’application et chercha Marc dans la liste des profils connectés. Un petit clin d’œil. Vibration lente, continue.

Elle savait qu’il était seul à ce moment-là, en route vers les courses. Elle imagina sa réaction dans les rayons du supermarché, devant le rayon des yaourts, le visage impassible, mais le corps réactif.

Puis elle s’autorisa un peu plus. Une vibration modulée, plus profonde, plus insistante. Juste pendant dix secondes.

Marc s’arrêta net devant les bananes, pris d’un frisson. Il sortit son téléphone. « Tu veux me faire tomber dans le rayon fruits et légumes ou quoi ? »

Elle répondit simplement « Tu me manques. »

L’après-midi s’étira. Aline enchaîna les soins, les épilations, les massages. Concentrée, toujours. Mais habitée par cette tension douce qui l’accompagnait depuis le matin. Le plug n’avait pas vibré depuis un moment, et elle en ressentait presque le manque. Comme si son corps s’était habitué à ces vagues délicates, à ces rappels d’une excitation contenue.

A 14h45, Aline était concentrée sur l’épilation intégrale d’une nouvelle cliente. Une jeune femme avenante, plutôt pudique, qui se détendait petit à petit en discutant. Aline était professionnelle, douce dans ses gestes, attentive. Jusqu’à ce que son téléphone vibre doucement dans la poche arrière de son pantalon.

Elle leva un sourcil. Ce n’était pas une alerte habituelle. Elle l’attrapa discrètement, l’écran afficha : « Marc : Coucou ». Et juste en dessous, un déclenchement programmé. Intensité 15%. Durée : 30 secondes. Pulsations continues. Elle le vit trop tard. Une seconde plus tard, le plug vibra.

Elle sursauta légèrement. Ce n’était pas douloureux. C’était… profond. Surprenant. Et bien sûr, elle ne pouvait rien faire. La cliente était allongée, jambes écartées, elle-même penchée au-dessus. L’intensité n’était pas énorme, mais assez pour la distraire. Pour activer son corps. Pour qu’elle sente cette chaleur l’envahir, là, au creux du ventre.

Elle tenta de se concentrer. Tirer la cire. Tendre la peau. Appliquer calmement. Inspirer. Expirer. Le souffle se faisait un peu plus court. Ses gestes restaient précis, mais moins automatiques. Et l’excitation montait.
La cliente ouvrit un œil, un peu surprise.

- Vous êtes toute rouge, tout va bien ?
- Oui oui, pardon… j’ai un peu chaud d’un coup.

Aline sentit la fin de la vibration et relâcha légèrement les épaules. Mais elle savait que Marc allait recommencer. Elle savait comment il était : joueur, provocateur, insatiable. Et elle aimait ça.

La porte à peine refermée derrière sa cliente, Aline enclencha automatiquement le verrou et s’adossa à la paroi fraîche de la cabine. Elle ferma les yeux un instant. Son souffle était court, sa culotte trempée. Elle venait de passer vingt minutes à lutter contre ses propres sensations, à maintenir une façade professionnelle pendant que son corps vibrait de l’intérieur. Marc allait le payer.

Elle descendit le store intérieur qui séparait la salle d’épilation de l’entrée, éteignit la lumière principale et alluma la lampe d’ambiance. Une douce pénombre envahit la pièce. Elle n’avait que quelques minutes avant son prochain rendez-vous. Mais elle avait besoin d’un relâchement. D’un soulagement.

Elle ouvrit son téléphone. Marc était actif. En ligne. Il attendait. Elle lança la commande. 40%, vibrations continues. Elle savait que ça le ferait sursauter. Elle imagina Marc, assis quelque part, en train de mordre sa lèvre, pris dans les mêmes filets qu’elle. -Et si j’allais trop loin ?- L’idée lui traversa l’esprit comme une ombre légère. Elle la chassa. Elle adorait ça, en fait. Elle sourit, presque cruelle. Puis glissa une main sous son pantalon. Pas à l’intérieur, pas encore. Juste sur la courbe de son sexe, au travers du tissu.

Le plug vibrait encore légèrement, par vagues. Ses jambes se dérobèrent presque, elle se laissa glisser lentement contre le mur jusqu’à être assise au sol, dos à la cloison. Sa main appuya un peu plus fort. Elle ferma les yeux. Elle imagina Marc, assis quelque part, en train de mordre sa lèvre, pris dans les mêmes filets qu’elle. L’idée qu’ils étaient connectés, synchronisés, à distance, la rendait folle.

Elle n’entra pas sa main dans sa culotte. Elle n’en avait pas besoin. Le moindre frôlement suffisait. Elle sentait sa mouille coller au tissu. Son bassin ondulait légèrement, presque involontairement. Elle se mordit la lèvre pour ne pas gémir. Mais ce fut trop. Un petit bruit. Un soupir à peine étouffé. Et… une voix.

- Madame ?

Aline sursauta. Merde. La voix venait de la salle d’attente. Sa cliente suivante. Elle consulta l’horloge murale. 15h55. Elle avait mal évalué son timing. Encore quelques secondes de plus et…

Elle inspira profondément. Coupa l’application. Se redressa lentement, ses jambes encore un peu tremblantes. Elle jeta un coup d’œil dans le miroir. Joues rouges. Pupilles dilatées. Elle attrapa un brumisateur, pulvérisa un peu d’eau sur son visage, réajusta sa tenue.

— J’arrive ! fit-elle d’une voix qu’elle espérait neutre.

Un dernier regard dans le miroir. Elle sourit. Elle se sentait tendue, frustrée, mais aussi délicieusement vivante. Le jeu avait été dangereux. Elle adorait ça.

Avant qu’Aline enclenche les vibrations à 40%, Marc était installé dans le fauteuil. Cape noire autour du cou, les cheveux humides. Il pianotait distraitement sur son téléphone pendant que la coiffeuse préparait les ciseaux. Puis il sentit une vibration. Sournoise. Sinueuse. Elle démarra doucement, puis s’intensifia soudainement. Il sursauta.

- Tout va bien ?
- Oui oui, juste un petit message du boulot. Je dois y répondre après.

Il croisa les jambes. Son érection était en train de se former et le tissu de son pantalon était soudainement très inconfortable. Il pensa à Aline. À son regard. À la manière dont elle allait le regarder ce soir. Il pensa à la pression du harnais autour de ses hanches, à la chaleur de son souffle dans sa nuque. Il pensa à elle, guidant son corps.

Le plug continuait de vibrer, une onde plus forte, plus profonde. Il ferma brièvement les yeux. La coiffeuse entama la coupe. Marc tentait de faire bonne figure. Mais il sentait son sexe battre contre le tissu. Il était à deux doigts de bander à plein, coincé là, cape autour du cou, avec des gens autour. Il n’avait jamais ressenti une telle excitation en public. Ce n’était même plus le plug qui le faisait vibrer, c’était la situation. La mise en scène. Le jeu. L’anticipation. Il se jura intérieurement qu’il prendrait sa revanche dès qu’il rentrerait.

À la fin de la coupe, il se leva maladroitement, tenta de dissimuler son érection en repliant sa veste devant lui. Un message s’afficha discrètement sur son téléphone : « Tu t’en sors ? »
Il sourit. « Je bande comme un ado. T’as gagné. ».

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Aline
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Quand je suis rentrée, il était déjà là. Il m’attendait dans le salon, adossé au dossier du canapé, le regard brûlant. Je l’ai à peine salué que je l’ai senti : cette tension dans l’air, cette vibration silencieuse qui n’avait pas cessé depuis le matin. Il m’a observée comme si j’étais à croquer, moi je souriais comme une ado en rut. Ça promettait.

- Alors, ta journée ?
- Longue… chaude… frustrante.
- Moi j’ai bien failli gémir devant ma cliente, murmuré-je, faussement indignée.
- J’ai failli jouir pendant que la coiffeuse me faisait une coupe.

On rit tous les deux, mais c’était nerveux. Tendu. L’excitation n’était plus dans les sous-entendus, elle était là, tangible, presque agressive.

- Tu veux qu’on mange d’abord ?
- Non. Douche. Maintenant.

Je le guide jusqu’à la salle de bain sans attendre de réponse. Je sens que si on commence à discuter encore, je vais lui sauter dessus sans ménagement. Mais je veux faire ça bien. Comme prévu. Lentement. Profondément.

Dans la salle de bain, je commence à me déshabiller. Mon t-shirt, mon pantalon. Ma culotte est détrempée. Il me fixe, le regard dévorant. Je le regarde en retour et je vois ce mélange de désir, d’appréhension, de tendresse. J’adore ça.

- Enlève tout

Un ordre doux. Une suggestion qui ne laisse pas le choix. Il obéit. Quand il se retrouve nu, je le prends dans mes bras. Le contact de sa peau contre la mienne me donne la chair de poule. Il est chaud. Raide. Nerveux.

On entre dans la douche. Je règle l’eau, tiède, agréable. Puis je me place derrière lui. Je laisse l’eau couler sur ses épaules.

- Laisse-toi faire.

Je passe mes mains sur son dos. Je savonne lentement, je masse. Je descends, je caresse ses fesses, puis, avec un regard dans le miroir embué en face de nous :

- Maintenant, je vais te retirer le plug.

Il ne dit rien, mais je sens ses muscles se tendre un instant. Je lubrifie un peu plus mes doigts et je retire doucement l’objet, lentement, en respirant avec lui. Il soupire. Détente.

Puis il se retourne, me regarde dans les yeux.

- À toi.

Je hoche la tête, me retourne, m’appuie contre le mur humide. Je le sens approcher. Ses doigts sur ma hanche. Délicats, respectueux. Il caresse mes fesses, puis s’agenouille, glisse ses mains sur mes cuisses. Son souffle me fait frissonner.

- Je vais te retirer le tien.

Je m’appuie un peu plus contre le mur. Ses doigts sont chauds, précis. Il lubrifie doucement, puis extrait le plug lentement. Je ferme les yeux, je me laisse faire. Une sensation douce, étrange, presque nostalgique tant mon corps l’avait adopté au fil des heures. Quand il a fini, il me caresse encore un peu. Il embrasse mes fesses, puis l’arrière de ma cuisse. Je gémis doucement. Mais on n’est pas encore là. Je veux garder le contrôle.

On sort de la douche, s’essuie à la hâte et je le prends par la main pour l’entraîner dans la chambre. Je monte sur lui, encore haletante, les jambes un peu tremblantes. On reste là un moment, l’un contre l’autre, nos peaux encore humides, nos cœurs en désordre. Il me regarde avec cette tendresse dans les yeux, cette chaleur douce qui m’enveloppe. Je pourrais m’y lover pour toujours. Mais je sens mon corps encore vibrant. Pas repu. Pas frustré non plus. Juste… ouvert. Vivant. Prêt à autre chose.

Je glisse mes doigts sur sa joue, doucement, puis sur sa poitrine. Je laisse ma main descendre, paresseuse, presque innocente.

- Dis… tu veux bien t’occuper un peu de moi maintenant ?

Ma voix est basse, caressante. J’adore lui demander ça. Pas pour me soumettre. Pour lui ouvrir une porte. Pour lui dire « viens, entre, je suis là ». Il sourit. Il comprend tout de suite. Avec Marc, pas besoin d’en dire trop. Il lit entre les silences. Il se redresse, m’embrasse le cou, la clavicule, l’épaule. Ses mains glissent sur mes hanches. Je ferme les yeux. Je m’abandonne. Il est si doux quand il veut. Si présent. J’aime ça, sentir ses mains sur moi comme une promesse. Pas de précipitation, juste l’intention pure de me faire du bien.

Il me caresse lentement. Mon ventre se tend déjà. Mon corps est à fleur de peau, hypersensible. Il frôle mes seins, mes cuisses, ma nuque. Je soupire. Je flotte. Je suis sur un nuage doré. Je le guide un peu, dans un souffle :

- Là… un peu plus bas… encore…

Ses doigts s’attardent entre mes cuisses. Il effleure mes lèvres, doucement. Je suis trempée. Comme une fleur qui n’attend qu’une caresse pour éclore. Il le sent, bien sûr. Il sait lire les signes. Je cambre le bassin, je cherche ses gestes.

- Comme ça… oui… continue…

Il glisse un doigt en moi. Puis deux. J’ouvre les jambes, m’offre à lui, me laisse porter. Sa bouche sur ma peau, ses doigts en moi, tout est accordé. Je sens l’orgasme quelque part, au loin. Peut-être qu’il viendra, peut-être pas. Et alors ? Je suis bien. Je suis avec lui. J’ai chaud, j’ai confiance. C’est ça que je veux retenir. Je lui prends la main, la guide un peu, juste pour qu’il comprenne ce que mon corps réclame.

- Là, plus doucement… ou au contraire, un peu plus ferme… Oui, voilà… juste là…

Je ne parle plus. Plus besoin. Mon souffle dit tout. Ma peau, mes mouvements, mes soupirs.
Il continue. Il m’écoute. Et dans ce silence, je sens quelque chose de profond qui se tisse. Ce n’est pas juste du sexe. C’est du lien. De la chaleur. De la lumière. Je rouvre les yeux, croise son regard. Et je souris.

Je me cambre. Mon clitoris vibre sous ses doigts.

- J’aimerais que tu me retournes, maintenant.

Je prends position à quatre pattes. Je suis nue, offerte. Je m’imagine d’en haut, le cul tendu en arrière. Dans les films, ça a l’air sexy, mais là je ne suis pas sûre à 100% de mon effet. Pas sûre que ce soit réellement sexy ou que ça l’excite. J’ai les fesses un peu blanches, non ? Elles ont pas pris le soleil. Elles sont pas trop plates comme ça ? Mais j’espère l’être, sexy. Pour lui. Mais au fond, je sais qu’il me regarde avec les yeux de l’amour. Je dois m’assumer. Je sens ses mains sur mes hanches. Il s’agenouille derrière moi.

- Tu veux bien… me caresser là… autour, doucement ?

Il s’exécute. Il passe un doigt doucement, en cercle, autour de mon anus. Je ferme les yeux. Un doigt entre lentement. Mon corps se tend un peu, puis s’adapte. J’en veux plus. Pas tout de suite, mais plus.

- Tu pourrais… peut-être… y ajouter un peu de salive ?

Il lèche son doigt, s’approche à nouveau.

- Non. Pas avec tes doigts. Directement du producteur au consommateur.

Marc comprend. Il s’approche, donne de légers coups de langue sur ma rondelle. Ses doigts caressent mes lèvres, sa langue me fouille. Je gémis. Son souffle, sa bouche, sa douceur. C’est divin.

- Tu peux y aller un peu plus, maintenant… Aide ta langue avec tes doigts… Ouvre un peu…

Marc s’exécute. Ses doigts écartent mon anus, sa langue me fouille au plus profond. Je mouille de plus en plus, gémis doucement sous les assauts de sa bouche. Je respire lentement, mais profondément. Je me concentre sur moi, sur lui, sur mes sensations. Je suis prête…

Je me redresse doucement sur mes genoux. Marc se colle à moi. Je sens son sexe dans mon dos. Je me colle contre son torse, me contorsionne pour l’embrasser.

- Je suis prête
- Ok. Continue à me guider et surtout dis-moi si ça va pas
- Tout est parfait pour le moment

Je me penche à nouveau en avant, cambre mes reins pour l’accueillir. Marc saisit son sexe et l’enduit de lubrifiant. Il dirige son gland sur mon anus. Il ne bouge plus. J’entends sa respiration. Elle est lente, profonde. Lui aussi est tendu. Je sens ses mains trembler. La peur ? La concentration ? Lui aussi a envie. Mais il attend. Il me laisse le dernier mot. Je bouge légèrement mon bassin, pour lui montrer que je suis prête.

- Doucement… Vas-y doucement…

Il appuie, juste un peu. Je retiens mon souffle. La pression est intense, mais il se retient. Il avance d’un centimètre, puis attend. Mon corps s’habitue. Puis encore un peu. Je gémis, très bas. Ce n’est pas douloureux. C’est… plein. Dense. Profond.

- Ça va ?
- Oui… continue… comme ça…

Il continue, lentement. Je le sens progresser en moi, avec patience, avec attention. Chaque millimètre m’étire. Chaque mouvement me remplit. C’est fort. C’est intense. Je respire profondément, mes mains agrippent les draps. Il s’arrête quand il est entièrement en moi. Il ne bouge plus. Il me laisse respirer.

- Tu es incroyable…

Je souris, même si mes yeux sont fermés. Il commence à bouger. Tout doucement. De courts mouvements. Mon corps s’adapte. Mon esprit flotte. Ce n’est pas un plaisir immédiat. Ce n’est pas comme d’habitude. C’est plus intérieur. Plus… brut. Mon ventre est tendu. Je sens la chaleur me gagner, mais je sais déjà que ce n’est pas un orgasme qui vient. Pas cette fois. Et ce n’est pas grave.

- Continue… ne t’arrête pas…

Il continue. Il gémit, lui aussi. Ses mains glissent sur mes hanches, caressent mes reins, remontent sur mon dos. Il s’incline sur moi, pose son torse contre mon dos. Je me sens couverte, protégée. Son sexe en moi, son corps contre moi. Je suis à lui. Je me sens belle. Forte. Je sens que lui est proche. Très proche.

- Tu peux… tu peux y aller un peu plus fort, si tu veux.

Il obéit. Ses coups de reins se font plus fermes, mais toujours mesurés. Je le sens se crisper, son souffle s’accélère, son bassin claque contre mes fesses. Puis je le sens se tendre tout entier. Il se fige. Un râle profond s’échappe de sa gorge. Il jouit. En moi. Je sens son sperme couler dans mes entrailles. Je l’entends haleter, ses bras me serrent plus fort. Il reste là, immobile, pendant quelques secondes. Puis il se retire lentement, embrasse ma nuque. Il murmure :

- Merci… merci de m’avoir offert ça… J’espère que ça va, que tu as aimé.

Je souris, me retourne vers lui, le serre contre moi.

- J’ai pas joui… mais je suis heureuse. C’était… puissant. Vraiment.

Il me regarde, inquiet une seconde.

- T’es sûre ?
- Absolument. Je veux pas que ça devienne une course à l’orgasme. Ce qu’on vient de vivre, c’était déjà énorme. Et je suis pas finie… loin de là.

Je le vois sourire, soulagé. Il comprend. On se regarde. Encore connectés. Encore en feu. Mais maintenant, c’est à lui de passer de l’autre côté.

-------

Marc s’était effondré à moitié sur elle, essoufflé, le front collé contre son omoplate. Sa respiration saccadée s’adoucissait peu à peu, et ses mains toujours posées sur ses hanches semblaient dire je veux rester là encore un peu. Aline souriait dans le coussin, les yeux fermés, encore habitée par cette sensation de plénitude, de connexion, malgré l’orgasme qui lui avait échappé.

- Ça va ?
- Je crois que je viens de perdre trois kilos, là…

Il rit doucement. Elle aussi. Puis elle pivota lentement, se glissa sous lui pour l’embrasser. Un long baiser, doux, moelleux. Il n’avait plus la force de la dominer. Et elle, elle n’en avait pas envie. Pas maintenant.

- C’était… magnifique, murmura-t-elle contre ses lèvres.
- Tu l’étais. T’étais incroyable.
- Tu sais que j’ai pas joui, hein ?
- Oui… je sais.

Il s’apprêtait à se redresser, mais elle posa sa main sur son torse.

- Pssssst. Bouge pas.

Son regard avait changé. Ce n’était pas de l’impatience. C’était… une énergie différente. Une envie concentrée. Elle glissa ses doigts sur sa joue, puis descendit jusqu’à son ventre. Son sexe encore humide, flasque, reposait là, détendu, vivant quand même.

- T’as donné. Maintenant, tu vas recevoir.

Il cligna des yeux. Il savait ce qu’elle voulait dire. Et ça l’électrisa d’un coup.

- Maintenant ?
- Mh-hm. Tu crois que j’ai sorti ce harnais pour faire joli ?

Elle se releva, nue, confiante, magnifique. Elle alla chercher le harnais et le gode posés près du lit. Lentement, elle l’enfila. Aucun geste brusque. Elle le fit avec grâce, comme une tenue de scène. Elle serra les sangles, ajusta, tira une mèche de cheveux derrière l’oreille. Puis elle revint vers lui.

- Tu sais, quand tu m’as prise tout à l’heure, j’ai senti ton sexe glisser au fond de moi, appuyer pile là où il faut… Et je me suis dit que j’aimerais peut-être essayer aussi. Voir ce que moi je peux te faire ressentir.

Elle s’agenouilla à côté de lui. Sa main vint effleurer son torse, son ventre, puis plus bas. Il ne banda pas. Mais elle s’en fichait. Il était déjà tout entier tendu vers elle. Elle le vit dans ses yeux.

- Ça va, toi ?
- Oui. Enfin je crois.
- T’as pas à bander, pas à performer. Laisse-moi juste t’explorer, comme tu viens de le faire avec moi. Laisse-moi te faire du bien.
-
Il hocha la tête. Un peu tendu. Mais excité.

- Bon. On va pas se précipiter, hein. D’abord, il faut que je m’occupe de toi.

Elle ouvrit un tiroir, sortit un petit flacon de lubrifiant, et s’approcha à nouveau. Elle l’embrassa, puis lui souffla à l’oreille :

- Mets-toi à quatre pattes, mon cœur. Ou allonge-toi sur le ventre si t’es plus à l’aise. On prendra notre temps. C’est pas une compétition. C’est un cadeau.

Elle ponctua ses mots d’un baiser dans le cou. Et Marc, frissonnant, s’exécuta.

-------
Marc
-------

Je suis à plat ventre, mon sexe reposant à moitié dur contre le drap, et son souffle qui caresse mon dos me rassure. Je suis tendu. Pas de peur, non… Enfin si, peut-être un peu. Si elle me jugeait ? Si en fait, j’aimais pas ça ? Mais j’étais avant tout excité. Et surtout, entre de bonnes mains. Ses mains.

Elle commence doucement. Elle me masse, me caresse, se sert de l’huile chaude qu’elle a récupérée sur la table de nuit. Elle s’occupe de mes épaules, de mes hanches. Puis elle descend vers mes fesses, les pétrit lentement, presque comme un massage. Je soupire. Je sens déjà mon bassin qui répond, qui s’ouvre, qui attend. Mon corps réagit sans que je le veuille. C’est bizarrement naturel. Presque gênant… mais tellement bon.

- Ton petit plug, il a fait du bon boulot, chuchote-t-elle.
- J’avoue… J’suis déjà presque en manque, là.

Elle rit doucement, puis glisse un doigt entre mes fesses. Ce simple contact me fait frissonner. Elle sait ce qu’elle fait. Je suis réceptif. Mon corps l’est. Elle lubrifie généreusement, puis laisse un doigt entrer. Facilement. Naturellement. Mon corps l’accueille comme s’il l’attendait.

- Tu vois… t’es déjà bien ouvert.
- Tu m’as bien dressé, j’crois.
- C’est pas fini…

Son doigt bouge à l’intérieur. Je ressens tout. Le glissement, la chaleur, la précision. Elle vient frôler ma prostate et là… je grogne. Ce n’est pas un gémissement. C’est un son grave, primitif. C’est bon. Profondément bon.

- Là… là c’est dingue…
- Je sais… Respire. Je vais un peu plus loin.

Un deuxième doigt entre. Je retiens un souffle, mais ça passe. Elle prend son temps. Elle les bouge lentement, en cercle, puis ensemble. Mon corps se tend, puis se détend à nouveau. C’est comme une vague : ça vient, ça repart, et ça revient plus fort.

- Mhhhh… continue… bouge pas.

Je sens mes hanches s’agiter d’elles-mêmes. Ma queue se redresse, lentement, battant doucement contre le drap. C’est pas comme une érection classique. C’est plus… viscéral. Mon corps réagit malgré moi. C’est chaud, puissant, comme une chaleur humide dans le bas-ventre. Je relève mon bassin, me mets à quatre pattes. Je cambre mes reins.

Puis je sens un troisième doigt, juste à l’entrée. Elle n’insiste pas. Elle attend. Elle le laisse là, en appui, pendant que les deux autres continuent leur va-et-vient. C’est… étrange. Pas douloureux. Mais plus intense. Plus profond. Mon souffle se coupe une seconde.

- Ça va ?
- Ouais… mais c’est beaucoup là…
- Je peux arrêter.
- Non. Vas-y. Doucement. C’est bon

Elle ajoute le troisième doigt, lentement, presque imperceptiblement. Je serre les draps. Mon corps encaisse. J’ai chaud. Mon cœur bat fort.

- Respire profondément. Laisse-moi faire.

Et je laisse faire. Je ne contrôle plus rien. C’est elle qui dirige. Et j’adore ça. Je me sens vulnérable, mais jamais en danger. Elle me connaît trop bien. Elle gère. Elle m’ouvre, me manipule, me travaille comme une œuvre vivante.

Puis elle se penche. Je la sens. Sa langue. Sa bouche. D’abord sur mes fesses, puis plus bas. Elle écarte doucement mes fesses et vient me lécher. Lentement. Profondément. Ses doigts toujours en moi. Sa langue contre mon anus. Et là… je crois que je perds pied. Je ne suis plus dans ma tête. Je suis dans mon corps. Mon sexe palpite. Ma prostate vibre. J’ai cette sensation étrange et familière, comme si j’allais éjaculer… ou uriner. Mais c’est du plaisir. Brute. Complexe. Animal.

- Tu veux que je continue ?
- Oui… putain oui. Surtout on s’arrête pas là. J’suis prêt. J’veux que tu me prennes.

Elle me caresse encore un peu, retire ses doigts. Je sens le bout du gode effleurer ma peau. C’est étrange, mais pas agressif. Elle le place bien. Me tient doucement les hanches. Et appuie, lentement. Très lentement. Je grimace. Je me dis que ça va aller. Que c’est juste un moment à passer. Que je suis prêt. Mais mon corps n’est pas de cet avis. Il se crispe, résiste. Merde.

- Stop… un peu… Laisse-moi le temps.

Elle attend. Elle ne dit rien. Sa main se pose sur mon dos, elle me caresse. Je respire. Je me détends. Puis elle essaie à nouveau. Millimètre par millimètre. Ça entre. Pas beaucoup. Mais c’est là. Je le sens.

- Tu veux que je continue ?
- Encore un peu…

Mais c’est là que ça se complique. Le diamètre est trop large. Je le sens. Mon corps dit non, même si ma tête dit encore un peu. Je grogne, plus de gêne que de douleur.

- Ça va pas…

Elle s’arrête aussitôt. Elle se retire très lentement, avec mille précautions. Puis elle s’allonge à côté de moi et me prend dans ses bras.

- J’crois que c’est un peu gros
- Ou alors t’étais pas encore assez prêt. Y’a rien de grave.
- J’voulais pas que ce soit un échec.
- C’est pas un échec, mon amour. C’est un premier essai.

Je reste là, contre elle, à sentir son odeur, sa peau. Mon corps est encore tendu, mais pas par honte. Juste… un peu déçu. Pas d’elle. Pas de moi. Juste de ne pas être allé au bout.

- Peut-être une autre fois. Avec un plus petit.
- On trouvera. C’est pas la finalité qui compte. C’est ce qu’on partage.

Je l’embrasse. Longuement. Je sens que malgré tout ça, mon sexe est dur contre sa hanche. Et ça, c’est déjà une victoire.

-------

Ils restent allongés, l’un contre l’autre, enveloppés dans la chaleur tiède du lit défait. Le silence n’était pas vide. Il vibrait de leur souffle lent, de leurs battements mêlés, de la trace que cette nuit allait laisser en eux.

Leurs corps étaient encore nus, fatigués, mais apaisés. Les jambes entremêlées. Leurs doigts s’effleuraient, se cherchaient parfois. Aline avait la tête posée sur la poitrine de Marc, son oreille calée sur les battements de son cœur.

- Tu vas bien ? demanda-t-elle, la voix douce, presque un murmure.
- Mieux que bien, répondit-il après un temps. Je suis un peu… chamboulé, mais… bien.

Elle leva les yeux vers lui, un sourire tendre au coin des lèvres.

- Tu sais que t’as été incroyable ?
- J’ai eu la meilleure guide possible.

Ils échangèrent un regard chargé de gratitude. De confiance. De quelque chose d’indéfinissable, mais fort.

- Je crois que j’ai jamais été aussi… ouvert, dit-il dans un demi-sourire.
- Littéralement, oui.

Ils rirent doucement, puis retombèrent dans ce calme doux qui suit les tempêtes sensuelles.

- Et toi ? Tu… t’as aimé ?

Aline hésita une seconde, puis hocha la tête.

- Oui. J’ai adoré te voir me faire confiance. Te sentir t’abandonner comme ça. C’était puissant. Et c’était pas le plaisir comme on l’imagine. C’était plus… intime. Plus ancré. Je crois que j’en avais besoin.
- J’aurais aimé que tu jouisses, dit-il doucement, presque désolé.
- C’est pas grave. J’ai pas joui, non. Mais j’ai pris un plaisir fou. Parfois, c’est pas une question d’orgasme. C’est… de voyage. Et celui-là, il m’a touchée plus que tu ne peux l’imaginer.

Un silence.

- Et toi ? murmura-t-elle.
- C’était intense. Déroutant. Un peu trop, à la fin. Mais… j’ai pas envie que ce soit un échec. C’était pas un échec. C’était juste… une première fois.
- Et peut-être pas la dernière, dit-elle en caressant doucement sa cuisse.

Il soupira d’aise, se tourna légèrement pour enfouir son visage dans ses cheveux.

- On a exploré un nouveau territoire, souffla-t-il.

Un battement de cœur.

- Pas pour le conquérir. Juste pour le partager.

Aline releva doucement la tête, posa un baiser sur ses lèvres. Ils ne disaient plus rien. Ils n’avaient plus besoin. Leurs corps parlaient encore, dans les frôlements, les respirations en harmonie. Le désir s’était apaisé, mais l’amour, lui, n’avait jamais été aussi fort.

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