Magali et son client viril

- Par l'auteur HDS Micky -
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Auteur femme.
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Récit libertin : Magali et son client viril Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Magali et son client viril
Magali n'en était pas revenue. Arrivée à un âge où on est censé abdiquer toute sexualité hors conjugale, et encore à temps très partiel, elle s'était fait carrément draguer par un patient de dix ans de moins qu'elle alors qu'elle faisait ses courses dans une surface alimentaire. L'homme, dont elle avait soigné les pieds en tant que podologue, lui avait tenu un langage qu'une jeune femme moderne aurait trouvé "déplacé". La découvrant dans une tenue autre qu'avec sa blouse et son chignon, c'est à dire les cheveux tombant sur ses épaules et un ensemble pantalon-tee shirt, il l'avait trouvée "séduisante et même, j'ose le dire, sexy". Elle sexy ? C'était pour le moins inattendu bien que pas vraiment désagréable à entendre. Il l'avait poursuivie jusqu'à la caisse, et même après avoir payé derrière elle, jusqu'à sa voiture, l'aidant à la charger de ses commissions. Magali s'attendait presque qu'il lui mette la main aux fesses mais il s'était contenté d'un regard brûlant en lui proposant un rendez-vous dans un café "'pour faire plus ample connaissance, je ne me limite pas à mes pieds", lui avait-il dit. C'est tout juste s'il ne lui avait pas parlé de sa queue...

Après cette rencontre, Magali s'est mise à penser. Il fallait le reconnaitre, l'homme était séduisant. Rien à voir avec les seniors ventripotents qui faisaient son ordinaire. Mais surtout, il était évident qu'il la désirait et c'était l'enseignement principal de cet impromptu. C'était un peu une récompense pour tous les efforts qu'elle faisait pour conserver un physique qui ne fasse pas "mémère". Toujours fine et tonique, adepte de la marche rapide, le seul point noir était ce ralentissement sexuel qui endormait ses hormones. La faute à ce mari qui avait plus ou moins rendu les armes alors qu'elle avait toujours des fantasmes à assouvir. Il lui arrivait de rêver qu'elle était prise par deux ou trois mecs jeunes et gaillards et elle se réveillait le ventre en feu. Hélas sans conséquence. Elle n'avait même pas de gode.

L'idée de rencontrer l'homme ne lui était plus incongrue, au moins pour le plaisir de la conversation, se disait-elle pour se dédouaner. Il lui avait laissé son numéro de portable. Elle l'appela. Le ton de sa voix lui passa par tout le corps. "Ma parole, mais j'ai envie de baiser", se dit-elle après avoir conclu le rendez-vous. C'était bel et bien le cas mais elle n'en était pas encore au stade de passer à l'acte. Le mari fut tout surpris de se faire tailler une pipe au réveil mais son érection trop molle permit à peine à Magali de le chevaucher. Au moins avait-elle réveillé ses sens endormis.
*****Pour ce rendez-vous, elle opta pour une mini robe blanche sans manches car elle considérait que ses bras et ses jambes représentaient ses meilleurs atouts physiques, sous-estimant ainsi l'attrait de ses fesses. Elle décida de se passer de soutif car ses petits seins aimaient la liberté et le frottement des pointes sur le tissu. En revanche, après avoir hésité, elle n'osa pas éliminer slip, bien qu'elle fut coutumière du fait. Un coup de vent est si vite arrivé. Haro sur le chignon et cheveux libres. Ne pas se vieillir. En partance, elle avait la bouche sèche, consciente qu'elle s'engageait sur un terrain marécageux. Mais elle y allait. Il l'attendait, chemise ouverte sur un torse velu et bronzé, son décolleté à lui, fallait croire. Bavarde de nature, elle lança la conversation sur quelques banalités d'usage mais ne manquait pas de constater qu'il la dévorait des yeux. A l'évidence, elle plaisait, et c'était assez nouveau dans sa vie récente.

Arriva quand même le moment des points sur les i et des barres sur les t. Magali se lança :- Qu'est-ce que vous attendez de moi au juste ? Une relation amicale ou un plan Q ?
Il rit aux éclats devant sa franchise. Puis, sérieusement, lui dit :- Vous me plaisez depuis que je vous connais. Je vous désire. Oui, j'aimerais faire l'amour avec vous.
- Vous plaisantez j'espère. Vous avez vu mon âge ?
- Justement. Les jeunes femmes m'indiffèrent, elles sont presque toutes coincées du cul. Tandis que les femmes mûres recèlent plein de richesses.
- Dites donc, j'ai vraiment la tête d'une vieille salope ?
Nouvel éclat de rire de l'homme qui répondit :- Nullement, je vous rassure, mais je suis sûr que vous aimez le sexe. Disons plutôt coquine que salope, un mot que je n'aime pas.

Magali marqua un temps d'arrêt. Il l'avait donc percée à jour, ce type ? Car le sexe, il y a longtemps qu'elle aimait ça. Lorsqu'elle était à l'école de podologie, elle avait même la réputation de s'allonger facilement. Même mariée, elle avait connu quelques amants mais s'était calmée avec le temps. Ce temps là était révolu. N'empêche que cette conversation commençait à lui chauffer le bas-ventre. Heureusement qu'elle portait un slip. Elle aurait pu tacher sa robe blanche.
- Moi non plus, je n'aime pas le mot salope. Mais nous nous égarons. Changeons de conversation, ça vaut mieux.
Ils enchainèrent sur leurs métiers respectifs et les considérations afférentes avant de se séparer. En la quittant, il lui fit une bise un peu trop appuyée et elle sentit sur son ventre le contact de sa queue, raidie. Elle frissonna. Et quand il lui proposa un nouveau rendez-vous, "en tout bien tout honneur", elle ne le refusa pas, sans être pour autant tout à fait dupe de cet "honneur". Il voulait la sauter comme une midinette et elle ne put s'empêcher d'en sourire intérieurement. Si ses deux filles, désormais mères de famille, savaient ça : quel scandale !
*******Magali n'avait aucun grief contre son mari, bien au contraire. En couple depuis plus de trente ans, il lui avait offert un confort matériel et moral dont elle lui savait gré. "L'amour dure trois ans", dit-on. Elle en était d'accord, mais sa relation conjugale avait pris le relais, ce qui lui octroyait un véritable équilibre. Quelques écarts sur le plan sexuel avaient favorisé un autre équilibre, sensoriel celui-là, mais pas au point de changer de vie. Le surgissement dans sa vie de ce client aussi sexué ranimait cependant ses hormones femelles. Au retour du précédent rendez-vous, elle avait vérifié son slip. Il était bel et bien humide. Elle avait "mouillé". Tout portait à croire qu'elle mouillerait encore au rendez-vous suivant. Dès lors, la question était simple : pénis or not pénis (gros et raide de préférence) ? Elle devint plus prégnante quand le client lui proposa une rencontre dans un hôtel-restaurant éloigné de la ville. D'abord pour une invitation à déjeuner... mais ensuite ?

Une force irrépressible la poussa cependant à accepter. Sa collaboratrice servirait d'alibi puisqu'elle était censée travailler. Elle reporta ses rendez-vous. Elle opta ce jour là pour un simple chemisier sans rien dessous et un pantalon corsaire taille basse laissant clairement percevoir la fine cordelette d'un string, et une paire de baskets à la mode. Surtout paraitre la plus jeune possible. Elle arriva au restaurant pimpante et enjouée en dépit d'une nervosité intérieure qu'elle sut masquer avec habileté. Elle mangea de bon appétit, but plus que d'habitude un vin capiteux et quand arriva l'heure du café, l'homme se jeta à l'eau :- J'ai réservé une chambre, avoua-t-il.
- Je me disais bien que ce lieu ressemblait à un repaire d'adultère.
- Les chambres sont charmantes.
- Vous connaissez donc ?
L'homme sourit mais ne releva pas. Le terrain devenait glissant.
- De toute manière, je n'aime pas ce genre d'endroit où on amène sa maitresse, poursuivit-elle.
- Bon, d'accord, mais alors, je vous ramène ?
- Je n'ai pas dit ça. La campagne est belle, allons digérer notre repas en marchant.

Le chemin de randonnée était déserté. Le couple n'était pas vraiment équipé pour les lieux mais ils avaient l'un et l'autre trop envie de baiser pour marcher. L'homme suivait le fessier ondoyant de Magali et ne put se retenir d'y mettre la main. Elle se retourna, lui prit la main et l'entraina vers des frondaisons. Face à lui, elle s'accroupit, tira sur sa braguette pour en extraire un pénis en semi érection. Sa bouche gourmande enveloppa le gland et leurs regards se croisèrent. Il avait ce qu'il voulait. Il l'observa pomper avec résolution en lui palpant les couilles. Elle savait y faire, la podologue. Elle se releva car les cuisses lui faisaient mal. Sans mot dire, elle déboutonna son chemisier, baissa pantalon et string en même temps, étala le tout sur le sol mousseux et s'allongea dessus, cuisses ouvertes, ôtant même ses baskets. Absolument nue, n'hésitant pas à se montrer avec ses imperfections dues à l'âge, car elle considérait que seule la nudité intégrale lui permettait le plaisir. A plus forte saison à l'air libre et sous les caresses du vent.
- J'adore faire l'amour en pleine nature, dit-elle.

L'homme se déshabilla à son tour, entièrement. Il bandait comme un cerf. Son corps velu respirait la virilité. Il s'agenouilla, leva les pieds de Magali et plongea son nez dans son entrecuisses. Elle soupira d'aise. Elle craignait qu'il ne la pénètre trop vite, qu'il la trouve un peu sèche. Et d'avoir un peu mal. Mais il connaissait son affaire et l'humecta abondamment. Elle savoura le moment, les yeux perdus dans les arbres, relevant parfois la tête pour observer son léchage. Il semblait vraiment y prendre plaisir mais elle se régalait aussi. Cela faisait un bail qu'elle n'avait pas reçu un vrai cunni.

Il la pénétra les yeux dans les yeux. Elle gémit légèrement à l'envahissement massif auquel elle n'était plus habituée. Mais un vrai bien être suivit, celui du comblement de sa chair intime tant il est vrai qu'un vagin est conçu pour accueillir un pénis. Il fut rassuré par son attitude active, participative, rieuse, celle de la femme heureuse d'être baisée. Après l'entrée en matière classique, comme une espèce d'entrainement, succédèrent initiatives et positions qui leur démontrèrent mutuellement leur savoir-faire en la matière. Magali se libérait, devenait causeuse, flattait son amant par des mots crus, se faisait prendre à l'endroit comme à l'envers, debout contre un arbre ou couchée dans la mousse, se fit sodomiser sans rechigner. Elle jouit en le chevauchant, les mains sur ses pectoraux poilus, les pieds dans la mousse pour allonger la bite, tellement pénétrée qu'elle poussa un long cri de plaisir qui fit s'envoler les oiseaux. Il bandait toujours mais sentait son sperme monter le long de sa hampe et il la coucha vite fait pour la pilonner en l'écartelant. Il y mettait une telle énergie, une telle envie, qu'elle se demanda brièvement s'il n'allait pas la percer et creuser la terre. Elle était de ces femmes qui aiment être chahutées, bousculées, creusées, dévastées par un vrai mâle et non juste chatouillées par un précautionneux : elle était servie. Elle écarquilla les yeux et ouvrit grand la bouche sur un cri muet pendant qu'il se répandait. La tension retomba. Il l'avait baisée comme une chienne en chaleur.

De petits gestes amoureux suivirent. Il la remerciait pour son adhésion, elle le célébrait pour lui avoir permis de renouer avec sa féminité. Il la raccompagna à son cabinet où elle prit une douche avant de retrouver sa blouse et son chignon. Deux patients l'attendaient. Ils auraient été bien surpris d'apprendre qu'elle venait de se faire sauter comme une midinette près d'un chemin de randonnée.

Cette relation purement sexuelle dura six mois. Magali était droguée à la queue de son client, qui d'ailleurs ne l'était plus. Mais cette relation fut interrompue par l'infarctus de son mari. Elle redevint alors l'épouse modèle qu'elle n'avait au fond jamais cessé d'être. Elle l'assista dans ses soins et sa convalescence et l'envie de baiser s'en ressentit. Son amant eut le bon goût de le comprendre. Il avait d'ailleurs jeté son dévolu sur une kinésithérapeute de 37 ans qui traitait ses douleurs au cou. Il l'avait eue à l'usure. Elle aussi connut l'hôtel de campagne. Mais plutôt que la chambre, il lui proposa le chemin de randonnée. Il trouva l'endroit exact où il avait copulé avec Magali la première fois, et la kiné eut droit au même traitement. Pas sûr qu'elle l'aurait apprécié si elle avait su qu'elle avait été précédée au même endroit par une femme qui aurait (presque) pu être sa mère...

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Texte coquin : Magali et son client viril
Histoire sexe : Une rose rouge
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