Microfictions : 2- Le miroir
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-01-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Microfictions : 2- Le miroir
Ce samedi matin, on sonna à la porte du couple formé par Serge et Anne. Deux livreurs firent leur entrée, lestés d'un vaste cadre cartonné.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda Anne à son mari.
- Tu vas voir, c'est une surprise. Entrez messieurs, c'est par là.
Il les conduisit dans la chambre conjugale et les deux hommes déballèrent ce qui se révéla être un vaste miroir.
- Installez-le contre ce mur, ordonna l'homme.
Les deux livreurs sortirent leurs outils et fixèrent l'objet contre le mur, face au lit, dans son prolongement exact. Une fois qu'ils furent partis, Anne admonesta son compagnon :- De quel droit as-tu fait poser ça dans notre chambre sans m'en parler ? Tu parles d'une surprise.
- Chérie, ne t'inquiète pas, tu vas voir tout le profit qu'on va en faire.
- Que veux-tu dire ?
- Quand on va faire l'amour, pardi.
- C'est encore tes films cochons qui t'ont donné cette idée.
- Oui, c'est vrai, je trouve ça très excitant.
- Pas moi.
- Ne fais pas ta mijaurée, ça ne te va pas du tout.
Et Anne, boudeuse, s'en fut vers sa cuisine.
A ce stade du récit, il convient de s'arrêter un peu sur la personnalité d'Anne. Cette brune élancée, âgée d'une quarantaine d'année, clerc de notaire de profession, toujours élégante, divorcée mais en concubinage avec Serge depuis cinq ans, lui-même avocat, est de ces femmes paradoxales qui se mettent la tête à l'envers quand elles font l'amour mais, ensuite, font comme si rien ne s'était passé et retrouvent une contenance de bourgeoise presque coincée. Au début de leur liaison, Serge s'y est laissé prendre. Mais il sait désormais qu'il y a deux femmes en elle et qu'au lit, Anne est le Vésuve en éruption. Passionnée, exigeante, vicelarde. C'est cette femme là que le miroir est censé stimuler.
Bandant déjà sous son short, Serge alla retrouver Anne dans la cuisine. Elle était en train d'éplucher des légumes pour le repas de midi. Elle portait un léger tee shirt sous lequel elle était nue. Il promena ses mains sur son torse tout en l'embrassant dans le cou.
- Arrête, tu vois bien que je suis occupée.
- J'ai envie de baiser. Et si on allait devant le miroir ?
- Pour faire tes cochonneries ? Merci bien.
- Allez, laisse-toi faire, tu en as envie, je le sens.
De fait, les pointes de ses seins s'étaient durcies sous ses doigts. Anne avait posé son économe. La main de Serge avait gagné son entre-cuisses. Elle ondulait légèrement. Sa main à elle chercha sa bite et la trouva. L'examen la rassura. Elle plaisait toujours. Elle prit la main de Serge et sans dire un mot, gagna la chambre en sa compagnie. Le coupe s'assit au bord du lit, face au miroir.
- Regarde, lui dit-il, on est beaux, non ?
Il avait baissé son short et son pénis se dressait, triomphant, sous son torse nu. Il l'aida à se dévêtir et elle apparut, parfaitement nue, assise à ses côtés. Ils se regardaient dans le miroir en se masturbant mutuellement.
- J'ai envie de te regarder en train de me sucer.
Anne se pencha vers lui et le goba avec délicatesse. Elle avait relevé ses cheveux en chignon et Serge put visionner à loisir le travail de sa bouche remplie de son gland. Il la surprit en train de regarder sur le côté pour s'observer dans le miroir. Au bout de quelques minutes, elle se releva et, toujours sans mot dire, vint s'empaler sur lui, face à leur double image, lui assis, elle sur ses jambes fléchies. Il glissa la tête sur le côté pour observer leur accouplement. Le bruit aqueux de leurs sexes joints emplit la pièce. Yeux clos et bouche ouverte, Anne virevoltait sur la bite, maintenue aux hanches par Serge qui se régalait du spectacle offert par sa compagne dont il savait qu'elle n'allait pas tarder à entrer en transes. De temps à autre, elle ouvrait les yeux, souriait à leur image et à la sienne en particulier.
- Tu es belle quand tu baises, souffla-t-il dans son dos.
Mais la position était plutôt usante et elle s'allongea en travers du lit, jetant un oeil vers le miroir, comme pour vérifier qu'elle se trouvait bien dans le cadre. Serge lui releva les jambes et la pénétra en missionnaire. Pendant qu'il allait et venait, sur une cadence basse, ils se regardaient dans la glace. Anne capta illico la jonction de leurs bas-ventres et la vision du lourd pénis entrant et sortant de son antre déclencha au fond de son cerveau un puissant signal érotique. Elle commença à donner de la voix. Ce n'était pas vraiment intelligible. C'était un mélange de gémissements, d'admonestations, d'interjections, d'exclamations proféré la tête vers le miroir, les yeux dans ceux de son baiseur. Stimulé, celui-ci martelait le plaisir, accompagné par le mouvement de jambes de sa partenaire, agissant comme un balancier répondant à ses coups de boutoir. Il prenait son élan, sortant presque son pénis pour l'enfoncer ensuite jusqu'à la garde et chaque poussée déclenchait chez Anne une volée de cris de plaisir. Il se retira presqu'à regret, voulant exploiter une autre position face au miroir : la levrette.
A quatre pattes face à leur reflet, Anne attendait l'assaut. Elle regarda le torse de son mari derrière elle, très beau torse qui la ravissait toujours, et subit son joug avec délectation, ses seins balançant entre ses bras tendus. Elle attrapa son regard et lui lança ses mots :- Allez, vas-y, bouscule moi, fais moi jouir comme ça, oui, plus fort, encore, tu aimes ça me voir baiser, hein ? Ah je la sens bien ta queue, elle est dure, tu me baises bien, salaud. Allez, plus vite, tu lambines, là, oui oui, c'est ça, comme ça, je veux ton sperme, je veux ton sperme, maintenant, allez...
Le visage crispé par le plaisir, Serge éjacula, les yeux dans ceux d'Anne qui tortilla des hanches comme pour l'essorer. C'était fini, ils avaient joui, face au miroir.
Un peu plus tard, Anne avait retrouvé sa contenance habituelle. Considérant le miroir de son lit, elle déclara :- Ce truc, cela fait quand même mauvais genre. Je vais mettre un drap par-dessus. Si on venait dans notre chambre, qu'est-ce qu'on dirait ?
- Qu'est-ce que c'est que ça ? demanda Anne à son mari.
- Tu vas voir, c'est une surprise. Entrez messieurs, c'est par là.
Il les conduisit dans la chambre conjugale et les deux hommes déballèrent ce qui se révéla être un vaste miroir.
- Installez-le contre ce mur, ordonna l'homme.
Les deux livreurs sortirent leurs outils et fixèrent l'objet contre le mur, face au lit, dans son prolongement exact. Une fois qu'ils furent partis, Anne admonesta son compagnon :- De quel droit as-tu fait poser ça dans notre chambre sans m'en parler ? Tu parles d'une surprise.
- Chérie, ne t'inquiète pas, tu vas voir tout le profit qu'on va en faire.
- Que veux-tu dire ?
- Quand on va faire l'amour, pardi.
- C'est encore tes films cochons qui t'ont donné cette idée.
- Oui, c'est vrai, je trouve ça très excitant.
- Pas moi.
- Ne fais pas ta mijaurée, ça ne te va pas du tout.
Et Anne, boudeuse, s'en fut vers sa cuisine.
A ce stade du récit, il convient de s'arrêter un peu sur la personnalité d'Anne. Cette brune élancée, âgée d'une quarantaine d'année, clerc de notaire de profession, toujours élégante, divorcée mais en concubinage avec Serge depuis cinq ans, lui-même avocat, est de ces femmes paradoxales qui se mettent la tête à l'envers quand elles font l'amour mais, ensuite, font comme si rien ne s'était passé et retrouvent une contenance de bourgeoise presque coincée. Au début de leur liaison, Serge s'y est laissé prendre. Mais il sait désormais qu'il y a deux femmes en elle et qu'au lit, Anne est le Vésuve en éruption. Passionnée, exigeante, vicelarde. C'est cette femme là que le miroir est censé stimuler.
Bandant déjà sous son short, Serge alla retrouver Anne dans la cuisine. Elle était en train d'éplucher des légumes pour le repas de midi. Elle portait un léger tee shirt sous lequel elle était nue. Il promena ses mains sur son torse tout en l'embrassant dans le cou.
- Arrête, tu vois bien que je suis occupée.
- J'ai envie de baiser. Et si on allait devant le miroir ?
- Pour faire tes cochonneries ? Merci bien.
- Allez, laisse-toi faire, tu en as envie, je le sens.
De fait, les pointes de ses seins s'étaient durcies sous ses doigts. Anne avait posé son économe. La main de Serge avait gagné son entre-cuisses. Elle ondulait légèrement. Sa main à elle chercha sa bite et la trouva. L'examen la rassura. Elle plaisait toujours. Elle prit la main de Serge et sans dire un mot, gagna la chambre en sa compagnie. Le coupe s'assit au bord du lit, face au miroir.
- Regarde, lui dit-il, on est beaux, non ?
Il avait baissé son short et son pénis se dressait, triomphant, sous son torse nu. Il l'aida à se dévêtir et elle apparut, parfaitement nue, assise à ses côtés. Ils se regardaient dans le miroir en se masturbant mutuellement.
- J'ai envie de te regarder en train de me sucer.
Anne se pencha vers lui et le goba avec délicatesse. Elle avait relevé ses cheveux en chignon et Serge put visionner à loisir le travail de sa bouche remplie de son gland. Il la surprit en train de regarder sur le côté pour s'observer dans le miroir. Au bout de quelques minutes, elle se releva et, toujours sans mot dire, vint s'empaler sur lui, face à leur double image, lui assis, elle sur ses jambes fléchies. Il glissa la tête sur le côté pour observer leur accouplement. Le bruit aqueux de leurs sexes joints emplit la pièce. Yeux clos et bouche ouverte, Anne virevoltait sur la bite, maintenue aux hanches par Serge qui se régalait du spectacle offert par sa compagne dont il savait qu'elle n'allait pas tarder à entrer en transes. De temps à autre, elle ouvrait les yeux, souriait à leur image et à la sienne en particulier.
- Tu es belle quand tu baises, souffla-t-il dans son dos.
Mais la position était plutôt usante et elle s'allongea en travers du lit, jetant un oeil vers le miroir, comme pour vérifier qu'elle se trouvait bien dans le cadre. Serge lui releva les jambes et la pénétra en missionnaire. Pendant qu'il allait et venait, sur une cadence basse, ils se regardaient dans la glace. Anne capta illico la jonction de leurs bas-ventres et la vision du lourd pénis entrant et sortant de son antre déclencha au fond de son cerveau un puissant signal érotique. Elle commença à donner de la voix. Ce n'était pas vraiment intelligible. C'était un mélange de gémissements, d'admonestations, d'interjections, d'exclamations proféré la tête vers le miroir, les yeux dans ceux de son baiseur. Stimulé, celui-ci martelait le plaisir, accompagné par le mouvement de jambes de sa partenaire, agissant comme un balancier répondant à ses coups de boutoir. Il prenait son élan, sortant presque son pénis pour l'enfoncer ensuite jusqu'à la garde et chaque poussée déclenchait chez Anne une volée de cris de plaisir. Il se retira presqu'à regret, voulant exploiter une autre position face au miroir : la levrette.
A quatre pattes face à leur reflet, Anne attendait l'assaut. Elle regarda le torse de son mari derrière elle, très beau torse qui la ravissait toujours, et subit son joug avec délectation, ses seins balançant entre ses bras tendus. Elle attrapa son regard et lui lança ses mots :- Allez, vas-y, bouscule moi, fais moi jouir comme ça, oui, plus fort, encore, tu aimes ça me voir baiser, hein ? Ah je la sens bien ta queue, elle est dure, tu me baises bien, salaud. Allez, plus vite, tu lambines, là, oui oui, c'est ça, comme ça, je veux ton sperme, je veux ton sperme, maintenant, allez...
Le visage crispé par le plaisir, Serge éjacula, les yeux dans ceux d'Anne qui tortilla des hanches comme pour l'essorer. C'était fini, ils avaient joui, face au miroir.
Un peu plus tard, Anne avait retrouvé sa contenance habituelle. Considérant le miroir de son lit, elle déclara :- Ce truc, cela fait quand même mauvais genre. Je vais mettre un drap par-dessus. Si on venait dans notre chambre, qu'est-ce qu'on dirait ?
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