Mon bourreau, mon amour (2)

- Par l'auteur HDS Tounet39270 -
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Récit libertin : Mon bourreau, mon amour (2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Mon bourreau, mon amour (2)
Chapitre 2

Il prend une longue gorgée de sa propre bière, puis s’appuie contre le plan de travail, la serviette à peine tenue, le corps orienté vers moi. Le geste est fait pour mettre en valeur chaque muscle et surtout, pour que le tissu lâche menace de glisser à tout moment.
-J’ai été clair hier, non ? Tu viens chez moi, on est entre hommes… enfin, entre toi et moi. J’ai compris que tu as du mal avec les limites. Je sais que je te plais même si tu le nies. C’est pour ça que tu baves dans les vestiaires, c’est pour ça que t’as insisté pour venir, c’est pour ça que tes yeux sont collés à ma serviette.

Il fait une nouvelle pause comme un prédateur jouant avec sa proie.
-Je vais rester comme ça. Ça te dérange ? Ça te donne chaud ? C’est ton problème. Maintenant, tu vas me montrer ton truc de PowerPoint. Et tu vas essayer de te concentrer sur les nitrates, Enzo. Pas sur ce que tu vas rêver cette nuit.

Je me suis sentit pris au piège, le cœur battant la chamade, la canette de bière restant froide et intouchée dans ma main. Paul a réussi à transformer la situation de travail en une confrontation sexuelle et humiliante.
Paul se tient à quelques mètres de moi, un Apollon à peine couvert d’une serviette mouillée, sirotant sa bière. La tension est si épaisse qu’elle étouffe l’air. Je me force à ignorer la vision tentatrice. Si je montre la moindre faiblesse, Paul gagne.
-Le travail, Martel. On a une heure, lui dis-je d’une voix éraillée mais ferme.

J’ouvre mon ordinateur portable et connecte ma clé USB à l’écran plat dans le salon. Un fois mon PowerPoint lancé, je plonge dans la présentation avec une concentration maniaque.
-Les nitrates, dis-je, pointant un graphique de l’ordinateur, sont des polluants. Pour la rivière Vercors, il faut comprendre le rôle des cyanobactéries.

Paul, buvant sa première bière d’une traite, est à moitié attentif, à moitié concentré sur son jeu de pouvoir. Il ne s’assois jamais vraiment, préférant rester appuyé contre le mur, la serviette glissant légèrement plus bas, révélant la ligne dure de ses hanches.
-Tu as des jolis diagrammes, petit génie, commente Paul, sans regarder l’écran. Il me fixe de ses yeux bien bleu. Mais j’aime mieux tes mains. Elles tremblent ? C’est m’excitation ?

Je serre les dents.
C’est l’urgence du sujet. Les prélèvements doivent être faits avant le pic de turbidité. Concentre-toi sur la diapo 5.

Paul rigole, jette la canette vide dans la poubelle avec une précision de basketteur et en ouvre une deuxième.
-Pourquoi tu me parles comme à un enfant ? Tu crois que parce que tu as des meilleures notes, tu peux me donner des ordres ? Non, tu es juste bon à me faire mes devoirs. Et à me regarder. Et d’ailleurs, dit-il en se rapprochant de moi, tu as raison sur un point. Il y a une certaine chimie entre nous. Mais tu es le seul à la vouloir. Moi, je joue juste avec. Ça te frustre ?

Il se penche vers moi pour prendre une feuille de notes sur la table basse, se trouvant à une distance dangereuse. L’odeur de la bière, du savon et de sa peau me frappa.
-J’ai une érection qui me fait mal, tu sais ? chuchote-t-il, son regard tombant vers la bosse sous la serviette, puis remontant vers mes yeux. Il sourit, un sourire terrible et provocateur. Je pourrais te dire que c’est le froid de la douche. Mais je crois que c’est toi.

Je sens mon visage se transforme en masque de panique et de désir ardent. Je m’agrippe à la table basse, essayant de ne pas fuir, essayant de rester concentré. Je termine ma présentation en vitesse, ma voix se faisant plus forte par pure nécessité.
-Voilà, tu as les informations pour les prélèvements. Je te donne le fichier, et je m’en vais, dis-je en déconnectant la clé USB.

Paul, qui termine sa troisième bière, est maintenant visiblement éméché, mais l’alcool n’a fait qu’aiguiser sa cruauté. Il se redresse, sa posture devenant plus imposante et plus dangereuse.
-Non, non, non, attends, me sort-il en bloquant ma sortie, les bras croisés au-dessus de sa poitrine musclée. Tu as parlé de chimie. On va faire une petite expérience.

Il se rapproche, son souffle chaud et alcoolisé sur mon visage.
-Tu m’as maté le paquet en entrant chez moi. Tu m’as maté tout le long de ta présentation. Tu penses que c’est un jeu ? Je ne crois pas. Je crois que tu es juste faible.

Il se recule d’un pas, et dans un geste incroyablement lent et délibéré, saisit sa serviette avec ses deux mains et défait le nœud. La serviette ne tombe pas, mais elle est maintenant à peine maintenue par la simple gravité. La bosse, le paquet qui a fait l’objet de mes fantasmes honteux, est désormais clairement définie, prête à être exposée.
-Si je te plais tellement, et si tu es assez homme pour me contredire en cours, alors montre-le, m’ordonne-t-il avec son sourire dominateur tout en faisant un pas en arrière. Touche-moi, Enzo. Juste-là, dit-il en désignant du menton la zone sous la serviette. Juste là où tu rêves de me toucher quand tu me vois sortir de la piscine. Fais-le. Et après, je te jure que je te laisse partir.

Mon cœur s’est arrêté d’un seul coup. L’air vibre de menace et de désir. C’est la pire et la meilleure tortures. Je dois choisir entre mon humiliation totale ou mon unique chance de toucher ce qu’il désire plus que tout au monde. Le mot « Touche-moi » de Paul résonne dans ma tête comme un ordre sacré et blasphématoire. Ma peur écrase mon désir et si j’obéis, Paul va avoir un pouvoir total sur moi pour se moquer de moi pour le reste de ma vie. Si je fuis, je serai un lâche.
J’ai donc choisi la seule option qui me permet de garder un semblant d’intégrité : l’évasion.
-J’ai fait ma partie, dis-je d’une voix tremblante et aiguë. Je me lève, contourne Paul avec précaution et me précipite vers la porte d’entrée. Il faut juste que je sorte de là, respirer un air qui ne sente pas la bière ni la peau nue de Paul.
Alors que j’ai la main sur la poignée, prêt à m’enfuir, la voix de Paul, grave et autoritaire me rattrape aussitôt.
-Enzo !

Sa voix est un commandement. Je m’arrête net et me retourne, le dos raide, l’estomac noué. Paul n’a pas bougé de devant le canapé. Il me fixe avec un air de déception froide. Dans un mouvement lent, il saisit sa serviette de ses deux mains et la laisse glisser jusqu’à ses chevilles, où elle s’amasse en un tas blanc et insignifiant. Il est totalement nu.
Ma respiration se fait plus rapide et je ne peux pas détourner mon regard. Malgré ma volonté, mon regard est aimanté vers la base du ventre de Paul qui se met à sourire. Ce sourire terrifiant qui sait exactement quel effet il produit.
Paul commence à se caresser le torse, puis les flancs, comme s’il s’enduisait de crème hydratante, mais ses yeux ne quittent pas les miens. Et alors qu’il continue de se caresser, de lisser ses muscles parfaits, son sexe, déjà imposant, commence à s’endurcir et à gonfler visiblement, lentement, sous mon regard forcé. La taille de son érection croisse à mesure qu’il poursuit ses caresses lascives.
-Regardes ça, Enzo. C’est toi qui me fais ça. Tes yeux de chienne mouillée. Regarde ce que tu fais à mon corps, dit-il en désignant sa propre érection avec un geste lent du menton. C’est ça que tu n’as pas voulu toucher. C’est ça que tu rates parce que tu es un lâche, Enzo. C’est ça que tu auras dans tes rêves ce soir.

L’humiliation est complète. Je suis non seulement exposé dans mon désir, mais je suis forcé d’être spectateur et la cause de l’excitation de mon bourreau, sans jamais pouvoir y répondre. Je sens une douleur aiguë dans ma poitrine. Ne pouvant plus supporte une seconde de plus de ce spectacle cruel, je tourne le dos brusquement, ouvre la porte et m’enfuis dans les escaliers sans regarder en arrière.

Le lendemain au lycée, le contraste est brutal. Paul est le mec froid, beau et arrogant de tous les jours. Il m’ignore, sauf qu’il donne des ordres secs pour le travail au labo. Le souvenir de la nuit précédente semble être un secret que je suis le seul à porter, lourd comme un fardeau de honte. Nous avons fait les analyses de SVT. Paul est distant mais professionnel, masquant parfaitement le mec bourré et exhibitionniste de la veille.

A la fin de la journée, je me sens épuisé. Je tente de me fondre dans les flux des élèves quittant le lycée. J’ai fait à peine dix mètres au-delà de la porte du labo que j’ai violemment été intercepté.
Paul m’attrape par l’épaule et me tire avec une force sèche dans un coin sombre du grand gymnase, près de la pile de vieux tapis de sol, là où les ombres étaient épaisses et où personne n’aurait l’idée de venir.
Sans un mot, il presse son propre corps contre le mien, coincé entre la chaleur musclée de son torse et le mur froid du gymnase. Il me prend par la taille d’une main ferme, ses doigts s’enfonçant légèrement dans ma chair. Son autre main vient se poser sur le côté de mon cou, bloquant tout mouvement.
-Ecoute-moi bien, Rivières, m’ordonne-t-il dans un murmure tranchant.

Il parle si près de moi que je sens son souffle chaud sur ma bouche. Nous sommes si proches que le moindre mouvement de tête peut transformer cette menace en un baiser. Le contraste entre la violence physique de la prise et la proximité intime est suffocant. Je sens la pression de la masse musculaire de Paul, sa dureté, et l’odeur persistante du chlore et de son déo.
-Ce travail est vital pour moi. Tu es doué, tu as ton utilité, me siffle-t-il, ses yeux bleus fixant les miens. Tu vas revenir chez moi ce soir. A la même heure. Tu as vu hier, tu as regardé, et ça t’a plu. Tu as couru comme un lâche.

Il accentue sa prise sur ma taille, me pressant plus fermement contre lui. La proximité forcée est une torture pour moi. Cela m’excite aussi malgré l’horreur de ses menaces.
-Si tu ne viens pas ce soir, continue-t-il, laissant son regard tomber sur mes lèvres, avant de remonter, je vais dire à tout le monde que tu as essayé de me faire du rentre dedans chez moi, que j’ai dû te mettre à la porte pour me défendre contre tes avances de PD enragé.

Il relâche sa prise sur ma taille et mon cou, mais reste immobile, son corps toujours pressé contre le mien.
-On va croire qui ? Toi, le périscope qui bave sur moi depuis deux ans, ou moi ? Tu vas avoir des problèmes, Enzo. Des vrais !

Il recule finalement, mettant fin à la proximité terrifiante.
-T’es dans la merde, Enzo. A ce soir.

Il tourne les talons et s’éloigne. Je reste là, tremblant, le dos toujours collé au mur. Mon corps, malgré le chantage et la peur, réagit encore à son intimité forcée. Je n’ai plus le choix, je suis obligé d’y aller.

Le soir, j’arrive devant son appartement à 18h. J’ai peur de ce qui va se passer. La menace de chantage, formulée avec une intimité aussi toxique, a annihilé toute possibilité de résistance. Je sonne à l’interphone et sans réponse, j’entends le clic de la porte qui s’ouvre. Je monte au troisième étage et la porte s’ouvre sur Paul. Cette fois-ci, il n’est plus en serviette, mais sa tenue est tout aussi déstabilisante : un short ample et court, révélant des cuisses musclées et puissantes, et un simple débardeur gris qui souligne ses épaules larges et ses pectoraux sculptés.
-T’es là. Bien.

Paul a le sourire. Pas son ricanement cruel de l’humiliation publique, mais un sourire prédateur, lent, satisfait. Ses yeux bleus, intenses, me fixent avec une possessivité presque effrayante.
-Entre, Rivières.

J’entre dans son salon, l’air chargé de l’odeur propre et masculine de Paul. Je me dirige immédiatement vers la petite table, ouvre mon sac et sort mon ordinateur. Il faut que je me concentre sur le travail. C’est ma seule bouée de sauvetage.
-J’ai appris ma leçon d’hier, annonce-t-il. Je n’ai pas en envie que tu t’énerves.

Il se dirige vers le frigo et revint avec deux canettes de bière, qu’il ouvre d’un geste sec puis m’en tend une.
-Tiens, ça aide à déstresser. Tu m’as dit que tu ne buvais pas généralement. Mais ce soir, on ne travaille pas, on coopère.

Je me sens d’un coup faible, ma résolution ébranlée par la douceur feinte et la présence physique de Paul. Je prends la canette, la porte à mes lèvres et, à la surprise de Paul (et de moi-même), j’ai bus une longue gorgée.
Il me regarde faire, son sourire s’élargissant en me disant : « Voilà, ça, c’est mieux ».
Je sens immédiatement la chaleur de l’alcool se rependre dans mon estomac, relâchant la tension. J’essaie de reprendre le contrôle en tapotant sur mon clavier.
-Bon, pour le prélèvement de demain, j’ai préparé un tableau sur…

Paul m’interrompt, ne regardant même pas l’écran. Il se rapproche de la table, s’appuyant sur ses poings. La proximité est immédiate. Je peux aussi voir la finesse de ses poils sur ses bras musclés.
-Hier, j’étais un peu bourré, c’est vrai. Mais ce que tu as vu, c’était pas des conneries, me dit-il sur un ton plus intime, presque confidentiel. Quand la serviette est tombée… putain, Enzo, la tête que tu as faite ! J’ai vu la tête que tu as faite. J’ai vu le désir pur dans tes yeux de biche. Et tu sais quoi ? Ça m’a excité. Vraiment.

Paul se redresse et fait le tour de la table. Je reste figé sur ma chaise. Paul s’arrête derrière moi. Il pose ses deux mains sur mes épaules et commence à les masser doucement. Un mouvement qui est l’opposé de tout la violence passée, mais qui porte une menace encore plus grande.
-J’aime le pouvoir, Enzo. Et j’aime savoir que je peux te faire devenir rouge, te faire bander… juste en te montrant ma bite.

Paul baisse la tête, sa boche se retrouvant près de mon oreille, sa voix devenant un murmure chaud et troublant.
-Tu sais que c’est moi qui ai le contrôle, hein ? Hier, je t’ai donné une chance. Ce soir… j’espère que tu ne t’enfuiras pas.

Il retire ses mains, les laissant glisser le long de mes bras avant de me laisser seul. Le message est clair : le jeu est fini. Je reste figé, les épaules encore chaudes sous l’impact de ses mains. La bière a assoupli mes défenses, transformant ma peur en un confusion ardente.
Paul, voyant l’effet produit, ne me laisse pas le temps de respirer. Il se redresse, attrape le bas de son débardeur, et le retire d’un geste sec au-dessus de sa tête. Une fois de plus, le torse musclé, sec et puissant de Paul m’est exposé. Il laisse ensuite négligemment le tissu sur la table devant moi.
-Il fait chaud, non, demande Paul en me fixant droit dans les yeux et se caressant brièvement le bas du ventre attirant mon attention sur son short et ce qu’il contient. Arrête de te cacher derrière ton écran, petit génie.

Il fait un pas en avant et me tire doucement mais fermement par les avant-bras pour me faire lever. Je me retrouve debout, face à lui. La proximité est insoutenable. Nos torses ne sont séparés que par quelques centimètres. Il pose ensuite ses mains sur mes joues, encadrant mon visage.
-Regarde-moi, dit-il en baissant la voix jusqu’au murmure. Tu n’as pas à avoir peur. Je sais ce que tu veux. Tu me le montres dans tes yeux tous les jours.

Il se penche lentement, très lentement. Je sens mon corps se raidir tout en ayant le souffle bloqué dans ma gorge. Paul s’approche de ma bouche, s’arrêtant juste avant le contact. Nos lèvres sont à peine effleurées, le souffle chaud et légèrement alcoolisé de Paul se mêlant au mien.
-Tu sais que je peux te détruire avec un mot, murmure-t-il, ses paroles frottant mes lèvres. Tu sais que je peux te faire chavirer avec un baiser.

Il fait une pause infime puis reprend.
-Tu n’as qu’à craquer. Laisse-toi aller. Fais-le. Tu as l’occasion rêvées, Enzo. Tu as l’occasion de m’avoir, même si c’est pour un instant. Juste un petit oui…

Le contact est si proche, si chargé d’années de désir refoulé, que je sens le monde tourner. Mon cerveau hurle de fuir, mais mon corps, sous l’effet de l’alcool et de l’intimité forcée, s’incline vers la chaleur de Paul. Il reste parfaitement immobile, les lèvres pressées contre les miennes, mais sans jamais commencer le baiser, laissant le choix et l’initiative, et donc la responsabilité. Ma responsabilité.

Fin du chapitre 2.

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