Mon bourreau, mon amour

- Par l'auteur HDS Tounet39270 -
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Récit libertin : Mon bourreau, mon amour Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Mon bourreau, mon amour
Chapitre 1

Le lycée, pour moi, ce n’est qu’une succession de couloirs trop éclairés et d’heures interminables. Je suis Enzo, j’ai 19 ans, 1m75, la peau pâle, un corps ni maigre, ni gros (svelte quoi), des cheveux courts châtains clairs aux yeux verts. Je porte des lunettes à monture noire, qui me donne une allure d’intello chic et, d’après les rares personnes honnêtes, un côté terriblement sexy (même si je n’y crois pas). A vrai dire, je me trouve moche.

Il est 9h55. Le temps de la pause. Le moment de la journée où la panique me prend à la gorge. Je me hâte vers mon casier, tapant le code le plus vite possible, mon sac de cours déjà sur l’épaule. Je sais déjà ce qui va arriver.
La cause de mon angoisse : c’est juste l’objet de mon adoration qui se manifeste dans le couloir, tel un Dieu païen sculpté dans la pierre des gymnases. Il s’appelle Paul. C’est un élève qui fait de la natation depuis très jeune, il a 20 ans, 1m86 de muscles bronzés, affichant une assurance insolente. Un physique ciselé par des heures de natation, des abdos durs comme du béton qu’il ne manque jamais de laisser apercevoir sous ses t-shirts ajustés, et surtout, ce cul magnifique et une bosse impressionnante que les maillots de bain ne parviennent jamais à dissimuler totalement.

Paul arrive en riant, entouré de sa cour habituelle : des gorilles bien roulés qui partagent son goût pour les blagues grasses et, visiblement, pour le harcèlement ciblé.
-Tiens, regarde-moi ça. Notre ami Fleur de Sel est de sortie, lance-t-il.

Ce surnom, c’est l’une de ses trouvailles favorites, faisant référence à mon côté délicat et fragile.
-Alors, Enzo, mon chou, tu vas te faire brosser les dents avec quel gel douche aujourd’hui ? Je parie sur un parfum cassis-mûre, ça va bien avec tes chemises de grand-mère !

Le rire de la bande claque. Je sens la chaleur me monter aux joues. Mes mains tremblent sur mon casier et je me concentre sur ma respiration. Ne pas répondre. Ne surtout jamais répondre.
Puis Paul s’approche, sa tête penchée, un sourire narquois étirant ses lèvres parfaites. Ses amis s’arrêtent, l’attente dans les yeux.
-Dis-moi, petit PD, s’assurant que j’étais le seul à entendre. Tu rêves encore de moi la nuit ? Je t’ai vu me mater la dernière fois dans les vestiaires. T’essayais de mater ma queue, hein ? Elle est pour toi, si tu la mérites.

Paul se touche rapidement avec un clin d’œil puis me pousse légèrement l’épaule avant de repartir avec ses rires bruyants.
Je suis resté figé, le cœur battant la chamade. Je le déteste, je dois le détester… mais l’image de son sourire, la puissance furtive de son contact, le son grave de sa voix… me font fondre. Je referme ensuite mon casier avec la main moite. Au même moment, la sonnerie retentit, me tirant vers l’enfer habituel : l’heure du cours de SVT.

J’entre dans la salle, les yeux rivés sur le sol, essayant de me faire le plus petit possible. Je file m’asseoir à ma place habituelle, au fond, près de le fenêtre, l’endroit parfait pour me fondre dans le décor. Je déteste l’odeur de cette salle de cours. J’ouvre mon livre à la page des cellules eucaryotes, traçant machinalement le contour d’un noyau.
Paul et ses copains arrivèrent juste après lui, apportant avec eux un raz-de-marée de bruit et de muscles. Paul ne s’assoit jamais au fond – il a besoin d’être vu. Il prend place au centre, près d’un ami : Marc, s’affalant sur sa chaise avec un air de supériorité. Il jette un regard furtif vers le fond de la pièce. Ses yeux rencontrent les miens par réflexe. Il esquisse un sourire méprisant, juste un mouvement du coin de la bouche, mais assez pour me donner des crampes d’estomac.

Le professeur Moretti, un homme d’une soixantaine d’années, passionné de botanique et de géologie, entre. Il porte un gilet à patchs délavé et tapote le bureau de sa main pour réclamer le silence.
-Bien, écoutez-moi bien, jeunes gens, dit-il en balayant la classe du regard. Nous allons commencer un projet crucial sur l’impact des micro-organismes dans les écosystèmes locaux. Ce sera un travail long, nécessitant des recherches approfondies, des observations de terrain… et surtout, une collaboration efficace !

Il attrape une feuille de papier sur son bureau. Le silence se fait plus complet cette fois-ci. A tous les coups, je vais me retrouver avec quelqu’un qui ne va rien faire, ou pire, un autre souffre-douleur. Mais jamais, jamais je n’aurais pu anticiper la suite.
-J’ai constitué les binômes moi-même, nous annonce le prof, ajustant ses lunettes. J’ai veillé à mélanger les compétences et les styles.

Il commence à énumérer les noms. J’entends à peine ce qu’il dit. Mes mains sont toujours moites, mon cœur tape à fond. Puis, j’ai entendu mon propre nom, suivi de celui de Manon, une fille sérieuse et effacée. Ouf, je suis soulagé.
Soudain, M. Moretti se racle la gorge, ses yeux s’arrêtant sur la colonne centrale de la classe, puis se posant sur le fond.
-Et enfin, j’ai deux élèves dont les qualités me semblent opposées, mais qui, je l’espère, vont s’équilibrer : Paul Martel… et Enzo Rivières.

Tout mon monde s’est effondré d’un seul coup. Le nom de Paul frappa mon cerveau comme une décharge électrique. Puis mes pensées se précipitèrent :
1. L’incrédulité : Impossible, il a dû se planter.
2. La panique : Je vais passer mes après-midis seul avec lui ? Il va me tuer !
3. L’excitation : Je vais passer mes après-midis seul avec lui.
Je ne bouge plus, mes yeux sont fixés sur le prof. Je deviens rouge écarlate. C’est un cauchemar doublé d’un fantasme. La personne qui me fait le plus de mal – et que je désire le plus – est désormais mon partenaire obligatoire. Je sens les regards des potes de Paul se braquer sur moi, et l’humiliation revient en force. A tous les coups, ils pensent que c’est moi qui ai tout magouillé.
Paul, lui est d’abord resté immobile, le cerveau visiblement en mode « traitement d’erreur ». Lorsque mon nom a été prononcé après le sien, il a éclaté de rire. Un rire bruyant et nerveux.
-Mais M’sieur ! Vous plaisantez, là, non ? lâche-t-il, un mélange de colère, d’amusement et de dégoût dans la voix. Le Geek ? Moi avec le… le périscope ? (tiens, un nouveau surnom, surement parce que je le regarde de loin).

Le prof lui lance un regard sévère :
-Paul, l’arrogance ne vous a jamais réussi. Je crois fermement qu’Enzo, malgré ses… sensibilités, est l’élèves le plus méthodique de cette classe. Vous êtes puissant, il est précis. Vous travaillerez ensemble. C’est non négociable, Martel.

Le visage de Paul se crispe aussitôt. Il tourne lentement la tête vers moi, son regard, d’ordinaire moqueur, traversé par une nouvelle expression : l’ennui menaçant.
-Génial, marmonne-t-il à Marc, mais assez fort pour que je puisse l’entendre. Je vais me taper le boulot et en plus, je vais devoir sentir son savon à la lavande. J’espère qu’il n’a pas prévu de me faire des avances pendant les sorties de terrain.

En entendant ça, je suis devenu encore plus pâle qu’à l’ordinaire. J’ai compris que le harcèlement ne fait que commencer et que cette fois, je serais en tête-à-tête.
Le prof commence à distribuer les fiches sur l’étude des nitrates dans la rivière Vercors en précisant :
-Le protocole est complexe. Vous devez impérativement vous rencontrer en amont pour bien comprendre les enjeux avant les premiers tests au laboratoire.

Paul attrape sa fiche et s’en se lever mais parlant fort en s’adressant à moi :
-Ecoute-moi bien, cahier de recettes, je ne vais pas traîner au bahut avec toi. Tu ne vas pas me faire perdre mon temps avec tes conneries de geek. Je veux que tu fasses toutes les recherches préliminaires, la théorie, les tableaux, les définitions. Demain (mardi) soir, tu viens chez moi. Tu m’apportes tout ça sur une clé USB. On met les choses en commun. On fait un point rapide et quand je dis rapide, c’est rapide.

Il fait une pause, un sourire froid et mesquin étirant ses lèvres.
-Tu me passes le relais, et j’assurerai les prélèvements et les manipulations au labo. C’est clair ? On ne traîne pas, on ne parle que du travail, et surtout, tu ne t’aviseras pas de faire des avances pendant que tu seras chez moi.

Je commence à rougir en me disant : me rendre chez Paul ? Dans son espace personnel ? C’est un peu la réalisation d’un fantasme très dangereux.
Je prends enfin une grande inspiration, forçant le calme dans ma voix :
-D’accord, mais il y a un problème Martel, dis-je dans un murmure suffisamment audible dans le silence mort de la classe.

Paul fronce les sourcils et dit :
-Quel problème ?
-Si tu veux que je te briefe efficacement sur la spectrométrie de masse en chimie analytique, j’ai besoin d’un tableau ou d’un écran pour projeter mes schémas, dis-je en adoptant un ton le plus professionnel. Je ne vais pas te dicter des équations comme ça. Ce sera plus rapide et plus efficace pour nous deux. J’aurai besoin de ton adresse.

Paul serre les mâchoires car il se sent piégé par mon efficacité.
-Pfff, très bien. Je te l’enverrai par message. Et je veux que tu aies lu toutes les étapes du protocole. Zéro faute, Rivières. Sinon, je ne réponds plus de rien.

Il se laisse retomber sur sa chaise. Il n’est vraiment pas content. Il est vexé de m’avoir invité chez lui à contre-cœur.

Le mardi matin fut un supplice pour moi. J’ai passé ma journée à osciller entre une terreur glaciale et des bouffées de chaleur honteuses.

Le mardi matin fut un supplice. Enzo passa sa journée à osciller entre une terreur glaciale et des bouffées de chaleur honteuses. Puis la journée se termine enfin. Nous n’avons eu qu’un cours en commun l’après-midi, et Paul m’a ignoré. C’est enfin le moment de la sortie.
Je suis en train de ranger mes affaires avec une lenteur calculée, attendant que la cohue se dissipe. Je vois ensuite Paul au loin, près du portail, en train de parler à Marc et à une fille blonde qu’il semble vouloir impressionner.
Alors que je m’apprête à quitter l’établissement, Paul se sépare du groupe et marche droit vers moi. Il a une expression neutre, ce qui est presque plus inquiétant que sa moquerie habituelle. Il s’arrête devant moi, me dominant de dix centimètres.
-L’adresse, dit-il d’une voix sèche sans me regarder dans les yeux, fixant un point sur le mur derrière moi. J’ai pas envie de te l’envoyer par message. J’ai pas envie que tu aies mon numéro.

Il sort de sa poche arrière de son jean un petit morceau de papier plié, visiblement arraché d’un carnet. Il me le donne, sans un mot de plus. Nos doigts se frôle à peine. Le contact, bref comme un éclair, m’a électrisé. Sa main, plus grande, musclée, fraîche du grand air, entre en collision avec la mienne moite et tremblante.
-Je serai là à 18h, dis-je difficilement.

Paul ricane, reprenant enfin contact visuel avec moi, un regard lourd, empreint d’une fatigue et d’une condescendance totales.
-Ne sois pas en retard et ne traîne pas. Je dois m’entraîner après, ajoute-t-il en baissant la voix pour que je sois le seul à entendre.

Il tourne ensuite les talons et retourne vers ses amis. Je reste seul, le papier serré dans ma main et attends que Paul et sa bande parte, puis je déplie le papier, révélant une adresse griffonnée d’une écriture énergique et rapide. Il me reste moins de deux heures pour me préparer psychologiquement à franchir le seuil de l’appartement de Paul.
En rentrant chez moi, après le lycée, j’ai mis ma panique de côté pour me concentrer sur la seule chose que je peux contrôler : mon image et mon travail. J’ai travaillé sans relâche, compilant une présentation PowerPoint irréprochable et excessivement détaillée. J’ai préparé des schémas simplifiés des réactions chimiques complexes liées à la bioaccumulation des nitrates. Il faut que je sois compétent.
Pour aller chez Paul, comment devrais-je m’habiller ? J’opte pour la neutralité : un jean noir ajusté, un t-shirt gris sobre et par-dessus, un sweat à capuche noir. Je vérifie que mes lunettes soient impeccablement propres. Je choisis un déodorant, sans parfum sucré qui pourrait prêter aux moqueries.

Je suis arrivé devant son immeuble à 17h58. Je consulte le bout de papier froissé une dernière fois : 3e étage, porte de droite. J’ai froid d’un coup. Je remonte de zip de mon sweat, respire un grand coup et presse l’interphone.
-Oui ?
-C’est Enzo.

Un silence. Puis, un simple : « Monte ».
Je m’engouffre dans l’ascenseur, chaque seconde passée à monter me pesant comme une tonne. Le bruit métallique de l’ascenseur est le seul son dans l’air épais d’angoisse. J’arrive enfin devant la porte. Je lève la main pour frapper, mais la porte s’ouvre brutalement.
Je reste figé, le souffle coupé.
Paul se tient dans l’encadrement. Il est torse nu, sa peau encore humide et brillante de la douche. Des gouttes perlent de ses cheveux brun foncé, et une odeur de savon masculin et de fraîcheur emplissent immédiatement le couloir. Et surtout, Paul ne porte rien d’autre qu’une simple serviette éponge blanche nouée lâchement autour de sa taille.
La serviette, juste assez longue pour être à la limite de l’indécence, cache à peine ce qu’elle est censée dissimuler. Il est large d’épaules, mais c’est la vue de ses abdos parfaits : les fameux abdos en béton qui me rende muet. Ses muscles sont tendus et définis, dessinant des lignes sculpturales.
Mes yeux, derrière mes lunettes sont descendus involontairement, balayant son torse, le V dessiné par ses hanches et s’arrêtant sur cette bosse évidente et bien remplie que le tissu mouillé de la serviette peine à contenir.
Paul ne bouge pas. Il se contente de me laisser regarder. Un sourire lent et satisfait étire ses lèvres. C’est un sourire non pas moqueur, mais délibérément suffisant et sexy.
-Tu vas rester planter dans le couloir, Périscope ? Ou tu as l’intention de t’évanouir dans le spectacle, dit-il de sa voix profonde pleine d’une satisfaction perverse.

Je deviens tout rouge car je viens de me faire prendre la main dans le sac. Je m’oblige à me reprendre et à le regarder dans les yeux :
-Le travail. Je suis venu pour le travail, Martel.

Paul ricane, faisant un pas en arrière pour me laisser rentrer.
-Détends-toi mon chou. On a le temps. Mets-toi là.

L’appartement est étonnamment ordonné, moderne, avec grandes fenêtres. Paul m’ignore délibérément pour se diriger vers la cuisine ouverte. Il revient immédiatement avec deux canettes de bière à la main.
-Tiens. Un peu de courage, tu as l’air de voir un fantôme.

J’hésite, n’aimant pas boire, surtout en cette situation et refuse poliment.
-Tu as peur de te déshydrater ou tu as peur de te lâcher devant moi ?

Il prend une longue gorgée de sa propre bière, puis s’appuie contre le plan de travail, la serviette à peine tenue, le corps orienté vers moi. Le geste est fait pour mettre en valeur chaque muscle et surtout, pour que le tissu lâche menace de glisser à tout moment.
-J’ai été clair hier, non ? Tu viens chez moi, on est entre hommes… enfin, entre toi et moi. J’ai compris que tu as du mal avec les limites. Je sais que je te plais même si tu le nies. C’est pour ça que tu baves dans les vestiaires, c’est pour ça que t’as insisté pour venir, c’est pour ça que tes yeux sont collés à ma serviette.

Il fait une nouvelle pause comme un prédateur jouant avec sa proie.
-Je vais rester comme ça. Ça te dérange ? Ça te donne chaud ? C’est ton problème. Maintenant, tu vas me montrer ton truc de PowerPoint. Et tu vas essayer de te concentrer sur les nitrates, Enzo. Pas sur ce que tu vas rêver cette nuit.

Je me suis sentit pris au piège, le cœur battant la chamade, la canette de bière restant froide et intouchée dans ma main. Paul a réussi à transformer la situation de travail en une confrontation sexuelle et humiliante.

Fin du chapitre 1

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Encore une fois 👏 bravo pour ce premier chapitre de ce nouveau récit !
Vivement la suite …



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