Odessa - Octobre 2019 – Le Français

- Par l'auteur HDS Miss_Sexcret -
Auteur femme.
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Récit libertin : Odessa - Octobre 2019 – Le Français Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-07-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Odessa - Octobre 2019 – Le Français
Moi, Kristina

J’ai 24 ans, encore pour quelques jours. Je suis née à l’Est… là où l’hiver durcit les traits, mais où les femmes apprennent très tôt à embraser le monde avec un simple regard. Chez moi, on dit que les filles savent marcher avant de ramper — peut-être pour mieux fuir ou mieux séduire, je ne sais pas. Moi, j’ai choisi de rester. De me faire regarder.

Je vis avec cette sensualité en moi. Pas seulement dans mes gestes ou dans ma peau, mais partout. Dans ma voix. Dans ma façon de m’asseoir, de croiser les jambes lentement, de pencher la tête quand je veux qu’on s’approche un peu plus. J’ai appris à jouer avec les silences, les hésitations, les désirs qu’on n’ose pas toujours dire.

Mon corps ? Je l’aime. Je le connais. Il répond à tout. Il aime le satin, les draps froissés, les mains sûres, les bouches qui ne mentent pas. Mes seins sont fermes, sensibles, impatients. Ma peau est fine, un peu pâle, et elle se tend dès qu’on effleure mes clavicules. Mon ventre réagit au moindre souffle. Et entre mes cuisses… je suis brûlante de vie.

Mais je ne suis pas juste une jolie poupée slave. J’ai de la tête, de l’appétit, du feu dans le ventre et dans le cœur. Je suis libre, indomptable parfois, câline souvent, sauvage quand je le décide. Je ne fais pas semblant. J’assume ce que je veux. Et j’aime qu’on me suive dans ce vertige.

J’ai 25 ans dans quelques jours. Et je n’ai pas fini d’apprendre… ni de faire apprendre.

Odessa - Octobre 2019 – Le Français

Chapitre I - Julien

Je vais vous raconter mon histoire que j'ai vécu pendant que je faisais mes études d'histoire de l'art à l'université d'Odessa.

C’était en 2019. J’avais 19 ans, un âge où tout est encore flou, mais où les envies sont nettes, crues, irrésistibles. A Odessa  je suivais des cours d'histoire de l'art, de dessin, de photographie, de communication visuelle et d'infographie. Je vivais seule dans une petite chambre non loin de mon université et pas loin du port, dans le quartier de Moldavanka.
L’automne était déjà bien avancé, les rues sentaient le bois humide et la cigarette froide, mais dans l’air… il y avait cette tension. Celle que je ressens parfois dans le bas du ventre, quand quelque chose — ou quelqu’un — approche.

Le jour, j’apprenais à décrypter les symboles, à regarder les corps peints, à comprendre ce que la beauté cachait. Et la nuit… je découvrais la mienne.
Odessa me plaisait. Ville étrange, vibrante, un peu décadente. J’y avais trouvé une liberté que je ne connaissais pas avant. Là-bas, personne ne me disait de croiser les jambes ou de baisser les yeux. Et je savais que mon corps plaisait. Je savais aussi m’en servir, parfois, comme une arme douce, une invitation.

Ce jour-là, il faisait gris, presque humide. Je n’avais pas cours l’après-midi, alors je suis allée lire dans un petit café de la rue Grecheskaya.

C’est là que je l’ai vu, assis près de la vitrine. Un roman français aux pages cornées. Il avait cette allure… solide, posée, et une élégance négligée que j’adorais. Manteau long, écharpe en vrac, barbe de trois jours, et ces mains grandes, nerveuses. Il avait une quarantaine d’années, peut-être plus. J’ai tout de suite su qu’il n’était pas comme les garçons de mon âge.

Nos regards se sont croisés. Il a souri. Lentement. Je suis allée m’asseoir à la table voisine, un peu trop près. Je fais souvent ça quand un homme me plaît. Je le regarde… puis j’attends. Et il n’a pas tardé à me parler.

Son russe était bon, tendre, chaud, drôle parfois. Il s’appelait Julien. Il m’a demandé si j’étais d’ici. Je lui ai répondu en français que j’étais étudiante, en art, mais que j’aimais surtout observer les gens. Il m’a dit que j’étais belle. J’ai souri. Il m’a parlé avec douceur, mais ses yeux me déshabillaient pendant qu’il commandait du thé. J’ai croisé et décroisé les jambes. Je savais ce que je faisais. Et lui aussi.

On a parlé pendant plus d’une heure. Puis il a proposé de marcher. Juste un peu. J’ai accepté. La rue était froide, mais entre nous, la chaleur montait. La conversation était fluide, chargée. Il m’écoutait, mais son regard descendait régulièrement vers ma bouche, mon cou, ma poitrine. Je l’ai laissé entrer. Pas par politesse. Par envie. J’étais déjà mouillée en pensant à sa bouche sur ma peau.

Il m’a raccompagnée jusqu’à mon immeuble. Et là… j’ai dit :
« Tu veux monter ? Juste pour un thé… »

On savait tous les deux qu’il n’y aurait pas de thé.

Ma chambre était petite. Un lit bas, une lampe chaude, quelques dessins punaisés au mur. J’ai refermé la porte. Il n’a rien dit. Moi non plus. J’ai enlevé ma veste, lentement. Puis mon pull. J’étais en sous-vêtements, simples, noirs. Mes tétons pointaient déjà sous le tissu fin de mon soutien-gorge. Je le regardais. Je savais ce que je faisais. Lui aussi.

Il s’est approché. Il a glissé sa main sur ma joue. M’a embrassée sans attendre. Sa langue était chaude, impatiente, pleine. Il m’a plaquée contre le mur, a tiré sur ma culotte. Elle a glissé le long de mes cuisses.

Il s’est agenouillé. A écarté mes lèvres. Sa langue a glissé entre mes plis trempés, sans pitié. Il m’a dévorée. Il suçait mon clitoris comme une friandise. Je tremblais, les mains dans ses cheveux. Quand je suis venue, j’ai crié. Vraiment crié. Ça a secoué tout mon corps.

Il s’est levé, son sexe dur sous son pantalon. J’ai dézippé. Il était long. Gonflé. Veineux. Il m’a laissée le caresser, le sucer, lentement, jusqu’à la base. J’adorais son goût. Son odeur. Son gémissement discret quand je l’ai pris profondément dans ma gorge.

Il a pris un préservatif, l’a mis lentement pendant que je le regardais, les cuisses toujours ouvertes. Puis il m’a prise. Contre le mur. Fort. Sans ménagement. Je criais à chaque coup. Il entrait en moi profondément, me tenait par les hanches comme si j’étais à lui.

D’abord contre le mur. Mes jambes autour de lui. Il me cognait fort, sans pause. Ma chatte était trempée, avalait chaque coup. Je disais des mots vulgaires, l'insultait, criais de me baiser fort, je voulais qu’il continue, qu’il me salisse.

Il m’a retournée sur le lit. À quatre pattes. Il a pénétré mon anus d’un doigt, pendant qu’il me baisait encore. Et j’ai aimé ça. J’ai gémi encore plus fort.
« Tu n'es qu'une salope… » a-t-il soufflé.
Et j’ai hoché la tête. Parce que j’aimais l’être, pour lui.

Il a sortit sa queue, enlevé son préservatif et il m’a tout donné, une serie de jets puissants. Il a arrosé mon petit trou, mes fesses et mon dos jusqu’à la dernière goutte. Et quand il s’est écroulé sur moi, j’ai senti son corps chaud, son odeur d’homme, son souffle contre ma nuque.

Puis on est restés là. Nus. Transpirants. Mon corps tremblait encore. Il m’a caressé le dos, doucement cette fois. Comme s’il venait de me conquérir, de me comprendre. J’ai posé ma tête contre sa cuisse et j’ai souri. Je n’étais plus une fille ce soir-là. J’étais sa femme, le temps d’une nuit. Et je me suis endormie

A mon réveil, il n'était plus là, seul son odeur persistait dans ma chambre et aussi 2 billets de cent dollars posé à côté de ma lampe. Remerciements ou est ce qu'il m'avait prise pour une pute ? Je ne savais pas si je devais être  en colère ou fière.
Je n'ai jamais revu Julien, je l'ai cherché dans les cafés d'Odessa mais sans succès. Mais cette rencontré m'avait permis de confirmer mon intérêt  pour les hommes plus âgés.

J’ai toujours aimé les hommes plus âgés. Pas un simple fantasme de “père de substitution”, non — ce serait trop facile. Ce qui m’attire, c’est la manière dont ils me regardent. Cette retenue feinte, ce calme sous tension. Et surtout, cette façon qu’ils ont de savoir. Savoir ce qu’ils veulent. Ce qu’ils font. Ce que je vaux.

Les garçons de mon âge… ils sont trop bruyants. Trop pressés. Ils veulent jouir avant même d’avoir goûté.

Moi, je préfère les hommes de 40 ans. De 50. Même 60. Ceux qui n’ont plus rien à prouver — mais encore tant à donner.

(à suivre)
Pas là juste pour les jolies  photos...
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Les avis des lecteurs

Merci encore pour vos mots si forts et bienveillants.
Je vous embrasse
Kris 💋💋💋

Histoire Erotique
Vous écrivez vraiment bien ! C'est très supérieur à la moyenne.

Une rencontre toute simple et un si beau texte

Histoire Erotique
J'ai lu. J'ai aimé. Ou non, plutôt, j'aime. Tout. Du premier mot venu de Saint-Raphael au dernier de ce nouveau chapitre. Les autres m'attendent. Rien ne presse. Mais je suis un homme partagé, comme je l'ai toujours été. Entre cette faim qui me pousse à vous dévorer. Me repaître de vos mots. Et cette sagesse, mon âge sans doute, qui me fait savoir que l'attente est jouissive. Qu'il faut savoir déguster et non dévorer. Savourer. C'est intense. Inégal mais intense. Une constante cependant : votre savoir dire. Non pas écrire, mais dire. Une partageuse d'émotions, voilà ce que vous êtes. Sublime, délicate, d'une intelligence rare, fine, touchante. Dire que je suis touché serait en deçà de la vérité. Brûlé. Happé. Marqué. Merci.

Histoire Erotique
Je ne connais pas Odessa mais j’ai marché avec toi Respirer la rue et ton thé. Aimé vous voir faire l’amour
Tu es belle et libre. Merci

Histoire Erotique
Merci pour vos commentaires c'est très motivant merci.
Kristina

Histoire Erotique
J'adore tes histoires, celle-ci sait encore plus m'exciter vu que j'ai la cinquantaine et que de m'imaginer qu'une jeune femme comme peut encore aimer mon âge...


Cyrille

Histoire Coquine
Bonjour,

Très joli profil. Etes-Vous sur Paris? Un trio avec un couple sympa pourrait il vous intéresser ?

À vous lire

Pierre

Histoire Erotique
Magnifique histoire !!!

Parfaitement écrite (sans fautes grammaticales ou orthographiques, ce qui devient rare...), un érotisme brûlant, une narration progressive.
Et surtout une femme libre de son corps et dans sa tête, respectée par son partenaire.

Un MUST, bravo !



Texte coquin : Odessa - Octobre 2019 – Le Français
Histoire sexe : Une rose rouge
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