PREMIERS FEUX

Récit érotique écrit par Miss_Sexcret [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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PREMIERS FEUX
LA DATCHA – Rostov 2013
Chapitre I : Le murmure des murs
Je vais vous raconter mes premiers émois quand j'avais seize ans.
Pas ceux qu’on vit avec un autre. Ceux qu’on vit d’abord avec soi-même. Dans le silence d’une chambre, dans les bruits que font les autres, dans le trouble qui monte au creux du ventre avant même qu’on sache le nommer.
Je suis née à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie.
Mon père était français, un diplomate discret, élégant, plus lettré qu’ambitieux. Il avait rencontré ma mère à Kiev, lors d’un dîner à l’ambassade. Elle étudiait la littérature slave, et portait déjà dans le regard cette lumière tragique qu’ont les femmes de l’Est.
Ils s’étaient aimés à la folie. Et il avait tout quitté pour elle.
Toute jeune que je commençai à m'interroger et a devenir plus curieuse. Alors que j’avais arrête mes jeux d’enfants depuis longtemps, c’est le monde des adultes qui m’intéressait. Je lisais de plus en plus de livres et regardait des films. J’adorais aller au musée, voir un ballet ou écouter un concert au grand théâtre de la ville. J’étais pressé de grandir et d’entrer dans ce monde.
Nous vivions dans un appartement modeste, trois pièces, au centre de Rostov.
Un salon aux murs jaunes, une chambre pour mes parents, une pour mon frère et l’autre pour moi.
Les murs étaient minces, trop minces. On entendait tout.
Les disputes. Les rires.
Et puis, la nuit, ces autres sons.
Des sons qui m'avaient accompagnés toutes ma vie, auxquels je ne faisais plus attention.
Je ne savais pas ce que c’était, au début.
Plus je grandissais et plus je comprenais ces bruits.
Une nuit, des soupirs, des gémissements étouffés, des froissements de draps.
Parfois, un cri bref, contenu.
je restais allongée, les yeux ouverts dans le noir, à écouter.
Et peu à peu, mon corps répondait.
Une chaleur lente, qui glissait entre mes cuisses.
Une tension.
Une envie.
Je n’osais pas me toucher, pas encore.
Mais je savais que j’aimais ça.
Ces sons. Cette intimité volée. Ce mystère.
Quand l’été arrivait et que la ville devenait irrespirable, mes parents nous emmenaient dans une vieille datcha en bois, au bord du Don.
Un coin de paradis oublié, entre les bouleaux et la rivière.
La maison était simple, un peu bancale, construite en planches qui grinceraient même au moindre frisson.
On y vivait lentement.
Lectures dans l’herbe, siestes à l’ombre, salades fraîches, brochettes fumées — les chachliks de papa, que je n’ai plus jamais retrouvés ailleurs.
Mon frère courait pieds nus dans les bois, ma mère chantonnait des airs d’opéra à demi-nus, et moi… je découvrais mon corps.
Un après-midi, la chaleur était lourde, collante. Tout le monde faisait la sieste.
Moi, j’étais allongée dans ma chambre, en petite culotte, le drap rejeté. Mon lit était contre le mur qui donnait sur celui de mes parents.
Je m’étais allongée sur mon lit, dans la pénombre, et j’entendais à travers le mur les bruits familiers.
Des voix basses. Un rire étouffé.
Puis plus rien. Juste le bois qui craque.
Et là, je l’ai vue.
La cloison entre ma chambre et celle de mes parents n’était pas parfaitement jointe. Entre deux planches, une fente. Infime.
Mais juste assez grande pour qu’un reflet se glisse.
Le miroir de leur armoire, placé en biais, m’offrait une vue indirecte sur leur lit.
Ma mère était allongée sur les draps clairs.
Elle portait encore sa culotte de coton, mais le reste de son corps était nu, offert à la lumière tamisée de la pièce.
Ses cheveux formaient une tache sombre sur l’oreiller, ses bras abandonnés de chaque côté.
Elle semblait détendue. Belle. Pleine d’un calme étrange.
Puis mon père est apparu.
Il était nu. Entièrement nu.
Et son sexe… dur, imposant, vibrant.
Je n’avais jamais vu un sexe d’homme dressé. Pas comme ça.
Pas celui, ridicule et flasque, que Dimitri m’avait montré à l’école en jouant au docteur.
Non.
C’était… fascinant. Puissant. Presque sacré.
Il s’est approché du lit, lentement.
Leurs regards ce sont croisés, silencieux, complices.
Il s’est penché vers elle, l’a embrassée tendrement.
Ses mains ont glissé sur sa peau, avec douceur, comme s’il connaissait chaque courbe, chaque frisson.
Elle a fermé les yeux.
Elle a souri.
Je n’entendais presque rien, seulement le froissement des draps, le rythme lent de leurs gestes.
Il n’y avait rien de brutal. Rien de gênant.
C’était un moment suspendu.
Un langage que je ne comprenais pas encore, mais que mon corps écoutait.
J’étais émue. Curieuse. Un peu tremblante.
Il n’y avait pas de peur.
Juste ce trouble étrange, cette sensation d’être témoin de quelque chose de vrai, de profond, de beau.
Je ne me suis pas attardée.
Je me suis tournée sur le côté, le cœur un peu plus lourd, un peu plus chaud.
Je crois que c’est ce jour-là que j’ai compris que le désir pouvait naître en silence.
Dans un reflet, une lumière, une respiration.
Quelques jours plus tard, mes parents avaient invité un couple d'amis français pour quelques jours.
Ils s’appelaient Éric et Hélène.
Français tous les deux, installés à Rostov depuis quelques années. Ils avaient une fille Clémence et un fils. Clémence était ma meilleure amie, mais cet été là les enfants étaient chez les grand-parents en France. J'étais très triste de ne pas passer mes vacances avec elle.
Ils étaient venus passer trois jours à la datcha, « pour fuir la chaleur de la ville», avaient-ils dit en riant.
Lui avait cette élégance discrète, la quarantaine souple, un corps sec, nerveux, des mains de musicien.
Elle, Hélène, était plus jeune. Peut-être trente ans. Belle. Naturellement. U. Peu ronde avec une forte poitrine. Sans maquillage, les cheveux relevés en chignon flou, une peau claire, parsemée de taches de rousseur.
Elle riait souvent. Et fort.
Dès leur arrivée, l’atmosphère avait changé.
Plus légère. Moins familiale.
Comme si, avec eux, un courant plus adulte avait traversé les murs de bois.
Le soir, ils buvaient du vin sur la terrasse en bois. Ils parlaient fort, parfois en français, parfois en russe, en mélangeant les deux langues avec insouciance.
Mes parents leur avaient laissé leur chambre et eux dormaient dans une vieille caravane au fond du jardin.
La deuxième nuit, après le dîner, la chaleur était accablante. Mon petit frère et moi étions partis nous coucher afin de laisser les adultes à leur conversations et leur boisson.
Il devait être 1h00 du matin quand j'entendis d’abord, des voix basses.
Puis un froissement de tissu.
Et ce claquement feutré, reconnaissable entre mille : un corps qu’on allonge, un lit qui proteste.
Mon cœur s’est mis à battre plus vite.
Je n'ai pas résisté et collé mon œil à la fente du mur. Cette fente minuscule qui me permettait d'observer sans être vue. Contrairement à mes parents, Hélène et Eric avaient la lumière grande ouverte et le reflet oblique du miroir de la chambre m'offrait une vision parfaite de la scène.
Ils riaient beaucoup et apparemment un peu éméché par le vin de mon père.
J’ai regardé.
Je le jure : je n’ai pas voulu. Mais j’ai regardé.
Et cette nuit-là, j’ai tout vu,
Hélène était à genoux sur le lit, nue, son sexe tout nu comme le mien mais je pouvais distinguer les grosses lèvres de son sexe alors que moi ma fente ressemblait plus à une tirelire. Elle avait les cheveux défaits, la bouche entrouverte.
Éric était debout devant elle, déjà dur. Son sexe plein, long, dressé vers elle.
Elle l’a pris sans hésiter. Lentement, comme on savoure.
Ses lèvres se sont refermées sur lui avec une lenteur délibérée.
Puis elle l’a avalé. Jusqu’à la base. D’un seul mouvement.
Ses joues se sont creusées. Il a gémi.
Je me souviens avoir pensé à un mangeur de hot-dog qui le mettait entièrement dans sa bouche.
Il a saisi sa tête à deux mains.
Et il s’est mis à la baiser.
Oui. Vraiment.
Des va-et-vient francs, son sexe claquant contre ses lèvres.
Elle se laissait faire, docile, avide. De la salive brillait sur son menton.
Le bruit était humide, obscène, réel.
J’étais figée.
Mes cuisses se serraient malgré moi.
Je sentais une chaleur envahir mon ventre, irradier jusqu’à mon entrejambe.
Sans comprendre ce que je ressentais. Je ne bougeais pas.
Je regardais.
Elle l’a relâché. Il brillait, gonflé.
Elle s’est retournée, s’est mise à quatre pattes.
Éric s’est agenouillé derrière elle.
Il a craché entre ses fesses et je l'ai vu lui enfoncé son index. Elle a crié. Pas de douleur. D’excitation.
Puis il a commencé à lui lécher le petit trou. Je me souviens que j'avais eu un mouvement de dégoût mais j'ai continué à regarder comme hypnotisée.
Après quelques minutes, il a guidé son sexe entre ses fesses.
Et il l’a pénétrée d’un coup.
Ses fesses l’ont accueilli. Son dos s’est cambré.
Il s’est mis à la prendre fort. Très fort.
Ses hanches claquaient contre elle. Le bruit sourd résonnait contre les murs.
Chaque poussée faisait trembler son corps.
Elle criait la tête dans l'oreiller. Le suppliait d’aller plus vite.
Ses seins pendaient, lourds, ballotés.
J’ai détourné les yeux. Un instant.
Mais je les ai rouverts.
Puis elle s’est effondrée sur le ventre.
Éric l’a retournée doucement.
Elle s’est offerte, les jambes grandes ouvertes, le sexe ruisselant.
Il s’est glissé en elle à nouveau.
Mais cette fois, lentement. Jusqu’à la garde.
Puis il l’a prise dans un rythme profond, implacable.
Ses mains lui tenaient les poignets au-dessus de la tête.
Elle gémissait et retenait ses cris à chaque coup.
Et moi, contre le mur, je sentais mon souffle devenir irrégulier.
Mon corps en feu.
Mais je ne me touchais pas.
Je voulais juste voir.
Sentir.
Être là.
Éric s’est redressé. Il a tiré son sexe hors d’elle.
Il l’a saisi à pleine main. A frotté quelques instants sur ses gros seins.
Puis il a joui. Fort. En grondant.
De longues giclées épaisses sont venues se répandre sur ses seins, son cou et son visage
Elle a souri, les yeux fermés, les cuisses tremblantes.
Le sperme brillait sur sa peau.
J'étais surprise et choquée, bien sûr malgré mon jeune âge je savais comment cela fonctionnait. Nous avions eu tout une explication à l'école, avec des magnifiques dessins colorés. Mais de voir ce liquide blanchâtre sortir du sexe d'Éric s'était une révélation.
Hélène a souri, les yeux fermés, les cuisses tremblantes.
Le sperme brillait sur sa peau.
J’ai quitté le mur en silence.
Je me suis retournée dans mon lit, en sueur.
Le cœur battant.
(à suivre)
Pas là juste pour les jolies photos...
Tu l'as lue ? alors lâche un mot, un avis, un claque ou un frisson. Merci
Chapitre I : Le murmure des murs
Je vais vous raconter mes premiers émois quand j'avais seize ans.
Pas ceux qu’on vit avec un autre. Ceux qu’on vit d’abord avec soi-même. Dans le silence d’une chambre, dans les bruits que font les autres, dans le trouble qui monte au creux du ventre avant même qu’on sache le nommer.
Je suis née à Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie.
Mon père était français, un diplomate discret, élégant, plus lettré qu’ambitieux. Il avait rencontré ma mère à Kiev, lors d’un dîner à l’ambassade. Elle étudiait la littérature slave, et portait déjà dans le regard cette lumière tragique qu’ont les femmes de l’Est.
Ils s’étaient aimés à la folie. Et il avait tout quitté pour elle.
Toute jeune que je commençai à m'interroger et a devenir plus curieuse. Alors que j’avais arrête mes jeux d’enfants depuis longtemps, c’est le monde des adultes qui m’intéressait. Je lisais de plus en plus de livres et regardait des films. J’adorais aller au musée, voir un ballet ou écouter un concert au grand théâtre de la ville. J’étais pressé de grandir et d’entrer dans ce monde.
Nous vivions dans un appartement modeste, trois pièces, au centre de Rostov.
Un salon aux murs jaunes, une chambre pour mes parents, une pour mon frère et l’autre pour moi.
Les murs étaient minces, trop minces. On entendait tout.
Les disputes. Les rires.
Et puis, la nuit, ces autres sons.
Des sons qui m'avaient accompagnés toutes ma vie, auxquels je ne faisais plus attention.
Je ne savais pas ce que c’était, au début.
Plus je grandissais et plus je comprenais ces bruits.
Une nuit, des soupirs, des gémissements étouffés, des froissements de draps.
Parfois, un cri bref, contenu.
je restais allongée, les yeux ouverts dans le noir, à écouter.
Et peu à peu, mon corps répondait.
Une chaleur lente, qui glissait entre mes cuisses.
Une tension.
Une envie.
Je n’osais pas me toucher, pas encore.
Mais je savais que j’aimais ça.
Ces sons. Cette intimité volée. Ce mystère.
Quand l’été arrivait et que la ville devenait irrespirable, mes parents nous emmenaient dans une vieille datcha en bois, au bord du Don.
Un coin de paradis oublié, entre les bouleaux et la rivière.
La maison était simple, un peu bancale, construite en planches qui grinceraient même au moindre frisson.
On y vivait lentement.
Lectures dans l’herbe, siestes à l’ombre, salades fraîches, brochettes fumées — les chachliks de papa, que je n’ai plus jamais retrouvés ailleurs.
Mon frère courait pieds nus dans les bois, ma mère chantonnait des airs d’opéra à demi-nus, et moi… je découvrais mon corps.
Un après-midi, la chaleur était lourde, collante. Tout le monde faisait la sieste.
Moi, j’étais allongée dans ma chambre, en petite culotte, le drap rejeté. Mon lit était contre le mur qui donnait sur celui de mes parents.
Je m’étais allongée sur mon lit, dans la pénombre, et j’entendais à travers le mur les bruits familiers.
Des voix basses. Un rire étouffé.
Puis plus rien. Juste le bois qui craque.
Et là, je l’ai vue.
La cloison entre ma chambre et celle de mes parents n’était pas parfaitement jointe. Entre deux planches, une fente. Infime.
Mais juste assez grande pour qu’un reflet se glisse.
Le miroir de leur armoire, placé en biais, m’offrait une vue indirecte sur leur lit.
Ma mère était allongée sur les draps clairs.
Elle portait encore sa culotte de coton, mais le reste de son corps était nu, offert à la lumière tamisée de la pièce.
Ses cheveux formaient une tache sombre sur l’oreiller, ses bras abandonnés de chaque côté.
Elle semblait détendue. Belle. Pleine d’un calme étrange.
Puis mon père est apparu.
Il était nu. Entièrement nu.
Et son sexe… dur, imposant, vibrant.
Je n’avais jamais vu un sexe d’homme dressé. Pas comme ça.
Pas celui, ridicule et flasque, que Dimitri m’avait montré à l’école en jouant au docteur.
Non.
C’était… fascinant. Puissant. Presque sacré.
Il s’est approché du lit, lentement.
Leurs regards ce sont croisés, silencieux, complices.
Il s’est penché vers elle, l’a embrassée tendrement.
Ses mains ont glissé sur sa peau, avec douceur, comme s’il connaissait chaque courbe, chaque frisson.
Elle a fermé les yeux.
Elle a souri.
Je n’entendais presque rien, seulement le froissement des draps, le rythme lent de leurs gestes.
Il n’y avait rien de brutal. Rien de gênant.
C’était un moment suspendu.
Un langage que je ne comprenais pas encore, mais que mon corps écoutait.
J’étais émue. Curieuse. Un peu tremblante.
Il n’y avait pas de peur.
Juste ce trouble étrange, cette sensation d’être témoin de quelque chose de vrai, de profond, de beau.
Je ne me suis pas attardée.
Je me suis tournée sur le côté, le cœur un peu plus lourd, un peu plus chaud.
Je crois que c’est ce jour-là que j’ai compris que le désir pouvait naître en silence.
Dans un reflet, une lumière, une respiration.
Quelques jours plus tard, mes parents avaient invité un couple d'amis français pour quelques jours.
Ils s’appelaient Éric et Hélène.
Français tous les deux, installés à Rostov depuis quelques années. Ils avaient une fille Clémence et un fils. Clémence était ma meilleure amie, mais cet été là les enfants étaient chez les grand-parents en France. J'étais très triste de ne pas passer mes vacances avec elle.
Ils étaient venus passer trois jours à la datcha, « pour fuir la chaleur de la ville», avaient-ils dit en riant.
Lui avait cette élégance discrète, la quarantaine souple, un corps sec, nerveux, des mains de musicien.
Elle, Hélène, était plus jeune. Peut-être trente ans. Belle. Naturellement. U. Peu ronde avec une forte poitrine. Sans maquillage, les cheveux relevés en chignon flou, une peau claire, parsemée de taches de rousseur.
Elle riait souvent. Et fort.
Dès leur arrivée, l’atmosphère avait changé.
Plus légère. Moins familiale.
Comme si, avec eux, un courant plus adulte avait traversé les murs de bois.
Le soir, ils buvaient du vin sur la terrasse en bois. Ils parlaient fort, parfois en français, parfois en russe, en mélangeant les deux langues avec insouciance.
Mes parents leur avaient laissé leur chambre et eux dormaient dans une vieille caravane au fond du jardin.
La deuxième nuit, après le dîner, la chaleur était accablante. Mon petit frère et moi étions partis nous coucher afin de laisser les adultes à leur conversations et leur boisson.
Il devait être 1h00 du matin quand j'entendis d’abord, des voix basses.
Puis un froissement de tissu.
Et ce claquement feutré, reconnaissable entre mille : un corps qu’on allonge, un lit qui proteste.
Mon cœur s’est mis à battre plus vite.
Je n'ai pas résisté et collé mon œil à la fente du mur. Cette fente minuscule qui me permettait d'observer sans être vue. Contrairement à mes parents, Hélène et Eric avaient la lumière grande ouverte et le reflet oblique du miroir de la chambre m'offrait une vision parfaite de la scène.
Ils riaient beaucoup et apparemment un peu éméché par le vin de mon père.
J’ai regardé.
Je le jure : je n’ai pas voulu. Mais j’ai regardé.
Et cette nuit-là, j’ai tout vu,
Hélène était à genoux sur le lit, nue, son sexe tout nu comme le mien mais je pouvais distinguer les grosses lèvres de son sexe alors que moi ma fente ressemblait plus à une tirelire. Elle avait les cheveux défaits, la bouche entrouverte.
Éric était debout devant elle, déjà dur. Son sexe plein, long, dressé vers elle.
Elle l’a pris sans hésiter. Lentement, comme on savoure.
Ses lèvres se sont refermées sur lui avec une lenteur délibérée.
Puis elle l’a avalé. Jusqu’à la base. D’un seul mouvement.
Ses joues se sont creusées. Il a gémi.
Je me souviens avoir pensé à un mangeur de hot-dog qui le mettait entièrement dans sa bouche.
Il a saisi sa tête à deux mains.
Et il s’est mis à la baiser.
Oui. Vraiment.
Des va-et-vient francs, son sexe claquant contre ses lèvres.
Elle se laissait faire, docile, avide. De la salive brillait sur son menton.
Le bruit était humide, obscène, réel.
J’étais figée.
Mes cuisses se serraient malgré moi.
Je sentais une chaleur envahir mon ventre, irradier jusqu’à mon entrejambe.
Sans comprendre ce que je ressentais. Je ne bougeais pas.
Je regardais.
Elle l’a relâché. Il brillait, gonflé.
Elle s’est retournée, s’est mise à quatre pattes.
Éric s’est agenouillé derrière elle.
Il a craché entre ses fesses et je l'ai vu lui enfoncé son index. Elle a crié. Pas de douleur. D’excitation.
Puis il a commencé à lui lécher le petit trou. Je me souviens que j'avais eu un mouvement de dégoût mais j'ai continué à regarder comme hypnotisée.
Après quelques minutes, il a guidé son sexe entre ses fesses.
Et il l’a pénétrée d’un coup.
Ses fesses l’ont accueilli. Son dos s’est cambré.
Il s’est mis à la prendre fort. Très fort.
Ses hanches claquaient contre elle. Le bruit sourd résonnait contre les murs.
Chaque poussée faisait trembler son corps.
Elle criait la tête dans l'oreiller. Le suppliait d’aller plus vite.
Ses seins pendaient, lourds, ballotés.
J’ai détourné les yeux. Un instant.
Mais je les ai rouverts.
Puis elle s’est effondrée sur le ventre.
Éric l’a retournée doucement.
Elle s’est offerte, les jambes grandes ouvertes, le sexe ruisselant.
Il s’est glissé en elle à nouveau.
Mais cette fois, lentement. Jusqu’à la garde.
Puis il l’a prise dans un rythme profond, implacable.
Ses mains lui tenaient les poignets au-dessus de la tête.
Elle gémissait et retenait ses cris à chaque coup.
Et moi, contre le mur, je sentais mon souffle devenir irrégulier.
Mon corps en feu.
Mais je ne me touchais pas.
Je voulais juste voir.
Sentir.
Être là.
Éric s’est redressé. Il a tiré son sexe hors d’elle.
Il l’a saisi à pleine main. A frotté quelques instants sur ses gros seins.
Puis il a joui. Fort. En grondant.
De longues giclées épaisses sont venues se répandre sur ses seins, son cou et son visage
Elle a souri, les yeux fermés, les cuisses tremblantes.
Le sperme brillait sur sa peau.
J'étais surprise et choquée, bien sûr malgré mon jeune âge je savais comment cela fonctionnait. Nous avions eu tout une explication à l'école, avec des magnifiques dessins colorés. Mais de voir ce liquide blanchâtre sortir du sexe d'Éric s'était une révélation.
Hélène a souri, les yeux fermés, les cuisses tremblantes.
Le sperme brillait sur sa peau.
J’ai quitté le mur en silence.
Je me suis retournée dans mon lit, en sueur.
Le cœur battant.
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6 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Tres bien ecrit et beau.
Malheureusement la suite a été refusé par le site car je suis mineur dans cette histoire.
Retrouvez moi sur inkitt 😉
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Histoire très excitante et bien écrite; vivement la suite .....
Superbe récit.. très excitant..j 'espère U'il y a une suite..
Continuez sur cette lancée le style est parfait et le rythme bien balancé. Bravo !
L'écriture est plaisante et le rythme parfait. Pas de grossièretés non plus ce qui met un peu de fraîcheur ici ! Bravo continuez je vous prie ! Et sans tarder, c'est une injonction !

