RENCONTRE INATTENDUE

- Par l'auteur HDS Miss_Sexcret -
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Récit libertin : RENCONTRE INATTENDUE Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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RENCONTRE INATTENDUE
Rencontre inattendue


Salut, je vais vous raconter ce qui m’est arrivé il y a quelques semaines.

C’était un vendredi soir de fin d’été, de ceux où Paris garde encore un peu de chaleur sur la peau et une odeur de poussière tiède dans l’air. Comme tous les vendredis, j’avais accompagné ma copine Sofia à son boulot.

Elle bosse comme barmaid dans un grand hôtel du 8ᵉ, un de ces palaces où les miroirs dorés reflètent des rires feutrés et des parfums de luxe. Dans le hall, la lumière des lustres se mêlait à celle des verres qu’elle faisait glisser sur le comptoir.

Elle portait sa chemise blanche et son tablier noir, et moi je sirotais un cocktail en la regardant jongler entre les clients pressés. On s’était promis de sortir après son service, mais comme d’habitude, je sentais que la nuit m’appelait avant elle.

J’étais venue légère, presque trop : une jupe fluide couleur crème qui épousait mes cuisses à chaque mouvement, un petit crop top noir, mon perfecto jeté sur les épaules, et une paire d’escarpins qui claquaient à chaque pas.

Paris respirait encore, moite et vivante, et j’aimais sentir le regard de certains hommes glisser sur mes jambes quand je traversais le hall.

Après deux verres, j’ai décidé de rentrer. Sof riait derrière le bar, et j’ai levé la main pour lui dire au revoir.

Je voulais commander un Uber, mais en fouillant dans mon sac, j’ai réalisé que j’avais oublié mon porte-monnaie. Typique. J’ai aussitôt envoyé un message à Sofia pour qu’elle le récupère et, comme la nuit était douce, je me suis dit : autant marcher un peu.

Je suis sortie sur le boulevard. L’air sentait le bitume chaud et le parfum des terrasses. Les voitures passaient encore, le vent soulevait parfois ma jupe — juste assez pour me rappeler que je n’avais pas mis grand-chose dessous.

J’ai marché en direction de la Porte Maillot, talons contre pavés, la tête pleine de ma playlist russe.

Arrivée à la lisière du Bois, la ville s’est faite plus silencieuse. Le vent bruissait dans les arbres, un mélange d’ombre et de lumière filtrait à travers les lampadaires espacés. C’était calme, presque trop.

Je n’avais pas peur ; juste ce petit frisson qui rend les pas plus conscients, la peau plus sensible.

Je venais à peine d’entrer dans les allées quand une voiture s’est mise à rouler lentement à ma hauteur. Je n’y ai pas prêté attention tout de suite — j’avais la musique à fond, un vieux tube russe, Zivert – Life.

Je me concentrais surtout sur la façon dont le sol se déformait sous mes talons, sur le balancement de ma jupe au rythme de mes pas, sur cette impression étrange d’être observée sans vraiment le voir.

Je finis par remarquer la voiture. Elle roulait au pas, sa carrosserie sombre reflétant les lueurs orangées des lampadaires. La vitre du conducteur s’abaissa lentement, dans un grincement qui me glaça.

— Bonsoir, combien tu prends ? lança une voix grave.

Je me figeai, surprise par ce que je venais d’entendre. J’étais persuadée d’avoir mal compris, mais la phrase me heurta comme un frisson brûlant.

Je retirai un écouteur, mes yeux se plantant dans les siens, les sourcils froncés mais les lèvres entrouvertes.

— Pardon…? murmurai-je, plus troublée que je ne l’aurais voulu.

Il haussa les épaules, son sourire s’étirant en un pli lent, presque paresseux.

— Bah quoi… t’es dans le Bois, non ?

Sa voix n’était ni dure ni menaçante. C’était ce ton, cette douceur moqueuse, cette certitude tranquille. Il me parlait comme si j’étais déjà entrée dans son jeu. Et ça me déstabilisait.

Je restai immobile quelques secondes. Mon cœur cognait fort, mais autre chose se mettait en marche, plus bas, dans mon ventre. L’air était plus lourd d’un coup, l’odeur d’essence et de terre humide devenait celle du cuir chaud et de la sueur, l’atmosphère d’une alcôve improvisée.

Sa portière vibrait légèrement, moteur encore en marche. Le grondement sourd remplissait l’habitacle comme un souffle.

Un courant d’air froid passa sur mes jambes nues, soulevant l’ourlet de ma jupe. Je le vis baisser les yeux vers mes cuisses, lentement, sans se cacher.

Je sentais la colère monter, mais aussi ce vertige, ce mélange d’instinct et de désir qu’on ne s’avoue pas. Celui qui te dit de reculer, mais qui te fait rester quand même.

Ses yeux accrochés aux miens, son sourire fendu qui narguait et invitait en même temps.

Je reculai d’un pas. — Vous êtes malade… ou quoi ?

Il ne répondit pas tout de suite. Ses doigts jouaient sur le volant, caressant le cuir comme on caresse une cuisse. Il inclina la tête, son sourire toujours accroché à ses lèvres.

— T’es sûre que c’est moi le malade…?

Son regard glissa sur mon corps, lentement, comme une caresse invisible. L’air vibrait entre nous. La portière ouverte offrait une brèche, un espace où tout pouvait basculer.

Un frisson me traversa. Je sentais chaque goutte de pluie sur ma peau, chaque battement de mon cœur. Et derrière ma colère, quelque chose d’autre palpitait, obscène et attirant.

Je ne sais pas ce qui m’a retenue de tourner les talons. Peut-être son regard. Ou peut-être le mien, dans la vitre : ce reflet de moi-même, debout dans la pénombre, les cuisses nues, le souffle court, les nerfs en feu.

J’avais l’impression d’être à la lisière de quelque chose. Pas seulement du Bois. D’un autre moi.

Alors, au lieu de partir, j’ai fait un pas vers lui. Lentement. Délibérément. Mes talons crissaient sur le gravier humide.

Il n’a pas bougé. Mais son sourire s’est élargi. Il savait.

Je me suis arrêtée juste au bord de la portière ouverte. L’habitacle me chauffait la peau. L’intérieur de la voiture sentait le cuir, le tabac froid, l’homme.

Il avait l’air de n’importe qui. Ce n’est que maintenant, à cette distance, dans la pénombre vibrante de l’habitacle, que je le voyais vraiment.

La chemise froissée d’une journée de boulot. Une alliance fine à l’annulaire gauche. Et derrière lui, sur la banquette arrière, un siège bébé. Vide.

Des miettes de biscuit encore coincées dans les plis du tissu. Une tétine en plastique au fond de la portière.

Le père de famille parfait. Le type qui rentre tard d’une réunion. Qui doit faire semblant de ne pas être fatigué au moment du bain. Celui qui garde sa cravate trop longtemps parce qu’il oublie de l’enlever.

Et pourtant, c’est lui qui me regardait comme un prédateur.

Il n’était pas musclé. Ni particulièrement séduisant. Mais il avait cette fatigue dans les épaules, ce poids sur le regard, cette faim dans les reins qu’on reconnaît.

Celle des hommes qui n’ont plus le temps de rêver, mais qui brûlent dès qu’une porte s’entrouvre. Et j’étais cette porte.

Entre-ouverte. Lustrée. Il me dévorait déjà des yeux. Et j’adorais ça.

— Et si j’étais pas là pour ça ? ai-je demandé, voix basse, lèvres à peine ouvertes.

— Tu serais déjà partie.

Il avait raison. Et j’avais horreur qu’il ait raison. Alors j’ai glissé un doigt sous l’ourlet de ma jupe, lentement, comme si j’ajustais un bas invisible. Ses yeux ont suivi le mouvement. Je les ai sentis me déshabiller. Il pencha légèrement la tête.

— T’as pas de culotte, hein ?

Je n’ai pas répondu. Je l’ai laissé imaginer. Deviner. Saliver.

— Tu veux monter ? Demanda-t-il.

Je n’ai pas bougé. Je l’ai laissé mariner. Le moteur ronronnait toujours. L’instant était tendu comme une peau qu’on étire. J’ai posé la main sur le toit de la voiture, juste au-dessus de lui. Mon autre main caressait la portière, comme si j’hésitais. Puis je me suis penchée, très lentement, jusqu’à ce que mes seins frôlent la ligne du cadre. Il pouvait les deviner. Presque les sentir.

— Et si je monte… tu feras quoi ?

Il me regardait comme un animal qui retient sa morsure.

— Je fermerai la porte. Et j’attendrai de voir jusqu’où t’as envie d’aller. J’ai souri. J’aimais cette réponse. J’ai entrouvert la bouche, passé ma langue sur mes lèvres. Puis je me suis redressée.

Et je suis montée.

Pas pour me donner. Pas pour obéir. Pour voir jusqu’où je pouvais le faire tenir en laisse avec mes silences, mes gestes, mon corps. La portière se referma dans un claquement feutré. Il ne bougeait toujours pas. Il me dévorait des yeux. Je remontai doucement ma jupe. D’abord un genou. Puis l’autre. Mes cuisses bien à plat sur le cuir sombre, luisant sous la lumière tamisée du tableau de bord. Je tournai la tête vers lui.

— T’attends quoi, maintenant ?

Il inspira profondément, le regard rivé à l’endroit entre mes jambes. Sa main se posa sur sa cuisse. Pas sur moi. Pas encore.

— Je te regarde, dit-il. Tu fais ce que tu veux. J’aimais ce jeu. J’aimais ce pouvoir. Alors j’écartai les jambes. Juste un peu. Juste assez pour lui montrer. Pour qu’il voie. Pour qu’il comprenne que oui — j’étais nue. Et trempée.

Il ferma brièvement les yeux. Soupira.

— Putain…

Je souris.

— T’as dit que tu voulais regarder. Et là, doucement, très doucement, je passai ma main entre mes cuisses. Un seul doigt. Juste pour cueillir un peu de moi. Le faire briller sous ses yeux. Puis porter ce nectar à mes lèvres. Je le léchai. Lentement. Sans le quitter des yeux. Il ne parlait plus. Il ne bougeait plus. Il bandait, c’était évident. Je pouvais le sentir vibrer à côté de moi.

— Tu veux que je continue ? Chuchotai-je.

Il hocha la tête. Silencieusement. Comme un homme qui n’ose pas rompre l’envoûtement. Et moi… moi j’aimais cette emprise. Je penchai la tête.

— Alors regarde-moi. Et je laissai mes doigts plonger entre mes lèvres, là où j’étais brûlante, gonflée, ouverte. Je me caressai lentement. À côté de lui. Dans ce Bois où les histoires se terminent mal… ou très bien.

Et cette nuit-là, c’est moi qui ai choisi. Je le sentais frémir à côté de moi. Je n’avais toujours pas touché sa peau, pas effleuré sa main. Je ne savais même pas son prénom. Mais mon doigt brillait de mon propre jus, et ses yeux y étaient collés comme à une flamme. Une part de moi, encore lucide, savait que c’était insensé. L’autre… s’en foutait complètement. Je me caressais à nouveau. Deux doigts cette fois. Lents. Profonds. Je connaissais mon corps, mes zones, mes tremblements. Je jouais avec moi comme avec un miroir : pour le troubler, lui, pour me montrer, pour me sentir regardée. Et lui, il restait là, immobile… jusqu’à ce qu’il craque.

D’un geste lent, il dégrafa le bouton de son jean. Un clic net, presque brutal dans le silence. Puis il descendit la braguette. Le son me fit frissonner. Il n’avait pas quitté mes cuisses des yeux. Il les suivait, haletant. Sa main passa sous le tissu. Et il sortit sa queue. Elle était dure, dressée, magnifique. Large, veinée, prête.

Il la saisit à pleine main, sans me cacher le moindre mouvement. Il commença à se branler. Lentement. En me regardant. En me mimant. En s’offrant, lui aussi.

— T’es la plus belle chose que j’ai jamais vue, souffla-t-il. Sa voix avait changé. Plus rauque. Plus brisée. Je m’enfonçai deux doigts en moi, jusqu’à la garde. Ma paume battait contre ma chatte. Mes hanches se soulevaient légèrement. Je mouillais sans honte, je ruisselais, et il le voyait tout. Sa main accéléra. Son souffle devint plus court. Il me fixait. Il ne voulait pas cligner des yeux. Il se caressait comme un animal hypnotisé. Je ne disais rien. Je me montrais.

Puis, dans un geste lent, je tendis la jambe et posai le pied sur le tableau de bord. Ouvertement. Obscènement. Mon sexe ruisselait, offert à la lumière verte du tableau de bord.

— Tu veux que je jouisse ? Soufflai-je.

Il hocha la tête, les lèvres entrouvertes.

— Alors montre-moi. Il tira son t-shirt d’un coup, libérant son torse. Puis il branla sa queue plus vite. Sa main était ferme, régulière. Il me regardait. Moi, mes doigts, mes seins, ma bouche entrouverte.

Je me caressais encore plus fort. J’étais brûlante, tremblante, proche.

— Je vais jouir, dis-je.

— Moi aussi.

— Sur moi ? Demandai-je.

— Si tu ouvres la bouche, oui.

Alors je m’approchai. Je me penchai entre les sièges. Ouvris grand les lèvres. Je sentais ma chatte encore frémissante, dégoulinante, mais mes yeux restaient accrochés aux siens.

— Vas-y, dis-je. Viens.

Un grognement. Un souffle. Et il jouit. Un jet chaud, puissant, jaillit de son sexe, éclaboussant ma langue, mon menton, mes seins. Je ne bougeai pas. Je pris tout. Je le regardai jouir. Il s’abandonnait, nu, offert, tremblant. Je me léchai les lèvres lentement. Il n’en revenait pas. Je souris.

— On devrait peut-être se dire bonsoir, maintenant.

Il rit. Essoufflé.

— Tu veux que je te raccompagne ?

Je rajustai ma robe, passai un doigt sur mes cuisses nues, puis ouvris la portière.

— Non. Je préfère marcher. L’air est bon ce soir. Je sortis sans me retourner. J’étais trempée. Et vivante.

Je n’ai jamais revu son visage. Mais je l’ai imaginé, plus d’une fois. Rentrant chez lui à pas feutrés. Déposant ses clés sur le meuble de l’entrée, retirant ses chaussures, sa chemise. Sa femme l’attendait peut-être dans le lit conjugal. Démaquillée, fatiguée, en nuisette de coton. Il l’a peut-être prise doucement, comme on s’excuse. Ou sauvagement, comme on se venge. Et pendant qu’il la baisait, il revoyait mes jambes ouvertes sur le cuir, mon doigt brillant de jus, ma langue sortie, ma bouche offerte à sa jouissance. Peut-être qu’il l’a prise par derrière. Peut-être qu’il a joui plus vite que d’habitude. Et elle n’a rien compris. Tant mieux.

Moi, je suis partie avec son odeur sur les doigts, et l’idée délicieuse d’avoir sali quelque chose de trop bien rangé.

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