Sahara (Karim & Nadia) – La Plainte Anonyme

- Par l'auteur HDS Karim_et_Nadia -
Auteur couple.
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Récit libertin : Sahara (Karim & Nadia) – La Plainte Anonyme Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Sahara (Karim & Nadia) – La Plainte Anonyme
À Tamanrasset, la maison de terre rouge de Karim et Nadia était devenue un sanctuaire de désirs inavoués, un lieu où les nuits se prolongeaient en étreintes passionnées et en découvertes sensuelles.

Les visiteurs se succédaient discrètement : Amara et Aïcha, Mohamed le Touareg, et parfois des âmes errantes attirées par l'aura de liberté qui émanait des murs ocre.

Mais dans ce désert impitoyable, les regards indiscrets ne manquaient pas.

Dahmane, un voisin de cinquante ans surnommé Abu-Hurayra en hommage à un compagnon du Prophète Mohamed, observait ce va-et-vient avec une indignation croissante. Ancien membre du Front Islamique du Salut (FIS) dissous, islamiste repenti mais profondément attaché à ses valeurs archaïques, il vivait avec ses deux épouses :

Hafsa, vingt-cinq ans,

Omayma, dix-huit ans,

Toutes deux enveloppées dans des djilbabs intégraux qui ne révélaient que leurs yeux timides et expressifs.

Dahmane, avec sa barbe grise et son regard sévère, percevait dans ces allées et venues une offense à la morale. Une nuit, exaspéré par les murmures étouffés et les soupirs qui traversaient les murs minces, il rédigea une plainte anonyme et la déposa à la gendarmerie locale, accusant la maison voisine d'être un foyer de débauche et de perversion.

Le lendemain matin, un coup ferme à la porte réveilla le couple.

Karim, encore ensommeillé, alla ouvrir, tandis que Nadia, enveloppée dans un peignoir léger, observait depuis l'entrebâillement de la chambre.

Une brigade de gendarmes se tenait sur le seuil, menée par un sergent au visage buriné par le soleil du Sahara.

— Nous avons reçu une plainte pour immoralité publique, expliqua-t-il d'un ton officiel. Nous devons inspecter les lieux.

Karim, surpris mais calme, les laissa entrer, échangeant un regard complice avec Nadia.

Les hommes fouillèrent la maison avec méthode, déplaçant coussins froissés et verres oubliés de la veille. Ils ne découvrirent rien d'illégal – ni substances interdites, ni preuves flagrantes – mais tombèrent sur le plug anal en ivoire sculpté, ce cadeau discret de Mohamed le Touareg, dissimulé dans un tiroir. Le sergent le saisit avec une moue dubitative :

—Et ça, c'est quoi ?

Nadia sentit ses joues s'empourprer, mais Karim intervint avec assurance :

— Un objet artisanal touareg, pour la décoration. Rien de plus.

Les gendarmes, sceptiques mais sans preuves concrètes, haussèrent les épaules et remirent au couple une convocation pour un interrogatoire au poste.

—Présentez-vous demain, ordonna le sergent avant de partir.

Au bureau de la gendarmerie, un édifice austère aux murs blanchis à la chaux au cœur de Tamanrasset, Karim et Nadia furent reçus par le capitaine Djamal, un jeune Algérois de vingt-neuf ans. Intellectuel formé au droit, avec un regard perçant et un sourire qui adoucissait son uniforme impeccable, Djamal avait une faiblesse avouée pour les femmes – une passion qu'il dissimulait sous une apparence professionnelle. Il les invita à s'asseoir dans son bureau, offrit du thé à la menthe fumant, et les interrogea avec une courtoisie inattendue.

— C'est une plainte anonyme, probablement sans fondement, dit-il en feuilletant le dossier. Mais les procédures exigent une vérification.

Nadia, assise avec une élégance mesurée, croisa les jambes, notant la façon dont ses yeux s'attardaient subtilement sur elle.

Karim, à ses côtés, raconta leur histoire : un couple d'Alger venu chercher une nouvelle vie dans le désert, loin de la routine urbaine.

Djamal, intrigué par leur complicité évidente, posa des questions plus personnelles, citant des auteurs comme Camus pour évoquer le pouvoir transformateur du Sahara.

— Le désert révèle les vérités cachées, murmura-t-il, faisant écho aux mots d'Amara.

Une connexion se tissa rapidement, une amitié naissante teintée de curiosité mutuelle.

À la fin, il classa l'affaire sans suite, mais glissa une invitation :

— Venez dîner chez moi ce soir. Pour discuter... de la vie, et peut-être plus.

La soirée chez Djamal se déroula dans sa modeste demeure aux murs frais, éclairée par des lampes tamisées. Un tajine d'agneau épicé et du whisky dissimulé – un vice partagé en toute discrétion – détendirent l'atmosphère.

Djamal, en civil, révéla son côté charmant, parlant de littérature et de ses aspirations au-delà de l'uniforme.

Nadia, vêtue d'une robe légère qui soulignait ses courbes, sentit une chaleur familière monter en elle.

Karim, complice, encouragea les échanges, sentant l'excitation grandir.

Bientôt, les conversations glissèrent vers l'intime.

— Vous semblez si libres, murmura Djamal, ses yeux sur Nadia.

Elle sourit, se leva et s'approcha, posant une main sur son épaule.

— Et si nous explorions cette liberté ensemble ? proposa-t-elle d'une voix douce, maintenant un voile de respectabilité malgré la tension palpable.

Ils migrèrent vers les coussins du salon, où les vêtements tombèrent un à un.

Nadia, agenouillée devant Djamal, prit son membre durci dans sa bouche avec une sensualité mesurée, sa langue glissant le long de sa longueur, explorant chaque veine gonflée.

Djamal gémit doucement, ses mains dans ses cheveux, respectant le rythme qu'elle imposait. Karim, observant avec une excitation contenue, caressa le dos de Nadia, maintenant un équilibre entre passion et retenue – un paradoxe des traditions où le désir s'exprimait sans briser les apparences.

Djamal, haletant, la releva et la guida sur le tapis, la pénétrant lentement, son sexe s'enfonçant dans sa chaleur humide, leurs corps se mouvant en un rythme fluide.

Nadia, cambrée, murmura des encouragements, ses hanches ondulant pour l'accueillir plus profondément. Puis, il la tourna, entrant en elle par derrière, ses pénétrations plus fermes, explorant son intimité la plus serrée, tandis que Karim embrassait son cou, préservant une aura de complicité élégante.

Au cœur de l'étreinte, Nadia se positionna à califourchon sur Djamal, son corps luisant de sueur, ses seins frôlant son torse. Elle le chevaucha avec une sensualité crue, ses hanches descendant lentement sur sa longueur rigide, l'engloutissant centimètre par centimètre dans sa chaleur enveloppante. Ses mouvements étaient fluides, rythmés, chaque descente provoquant un frisson partagé, ses parois intimes se contractant autour de lui.

Djamal, les yeux mi-clos, agrippa ses cuisses, sentant son plaisir monter irrésistiblement. Nadia, penchée en avant, ses lèvres effleurant son oreille, murmura d'une voix rauque et envoûtante :

— Dis-moi, Djamal... qui a déposé cette plainte anonyme ?

Il tenta de résister, mais sous cette position dominante, avec elle le dominant de tout son être, ses résistances fondirent.

— C'est... Abu-Hurayra, haleta-t-il, ses hanches se cambrant involontairement, son corps trahissant sa capitulation. Dahmane, ton voisin.

Nadia, satisfaite, accéléra le rythme, menant l'étreinte à son apogée, leurs corps fusionnant dans un orgasme partagé, intense et libérateur.


Karim, rejoignant l'instant, maintint l'équilibre, embrassant Nadia avec tendresse, préservant ce semblant de respectabilité même au cœur de la passion. Djamal, épuisé et comblé, promit discrétion. Mais Nadia, un éclat vengeur dans les yeux, jura intérieurement :

— Ce salaud paiera.

Le désert, témoin silencieux, continuait son œuvre transformative.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Je sens que les deux femmes du plaignant vont prendre cher



Texte coquin : Sahara (Karim & Nadia) – La Plainte Anonyme
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