SAINT-RAPHAEL - ÉTÉ 2018 — CHAPITRE 4

- Par l'auteur HDS Miss_Sexcret -
Auteur femme.
  • • 17 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Miss_Sexcret ont reçu un total de 38 011 visites.
Récit libertin : SAINT-RAPHAEL - ÉTÉ 2018 — CHAPITRE 4 Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-06-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 2 565 fois depuis sa publication.

Couleur du fond :
SAINT-RAPHAEL - ÉTÉ 2018 — CHAPITRE 4
SAINT-RAPHAEL - ÉTÉ 2018 — CHAPITRE 4


Le lendemain, tout semblait plus clair, plus intense. Peut-être parce que je savais que c’était la dernière soirée. Que cette parenthèse hors du monde allait se refermer. Une partie de moi avait envie de rester, de m’accrocher à chaque minute, à chaque regard, à chaque frisson. L’autre se sentait pleine, comblée, presque apaisée.

La fin de journée arrivait doucement. L’air sentait encore le sel, la peau chaude, le linge qui sèche. J’étais heureuse. Tristement heureuse.

Je me suis préparée lentement, comme si j’habillais un souvenir. Et puis la nuit est tombée.
Et c’est là que tout a recommencé.

Le soleil s'était couché depuis longtemps, mais la chaleur stagnait encore sur les dalles. La piscine brillait doucement sous les lampes du jardin. Nous étions là, les quatre, installés autour de la table basse. Une bouteille de rosé presque vide, des verres tièdes, la peau moite, les regards de plus en plus flous.

Juliette fumait, toujours aussi à l’aise dans son chemisier entrouvert sans rien dessous. Louis s'était allongé sur une chaise longue, une jambe qui pendait dans le vide, torse nu, son short ouvert sans complexe. Baptiste, plus discret, jouait machinalement avec son briquet.

Et moi, encore légèrement décoiffée de l’après-midi… mon corps vibrait toujours du souvenir de Juliette sur mon visage, de Nathalie entre mes cuisses, de Jérôme dans ma gorge. Et pourtant, j’avais faim. Encore.

— Et si on arrêtait les jeux débiles ? proposa Juliette. "Action ou vérité", c’est pour les collégiens. Ce soir, on parle vrai. Chacun dit… la chose la plus chaude qu’il ait vécue.

Je sentis tout de suite que les regards se posaient sur moi. Comme si j’étais censée ouvrir le bal. Je souris. J’avais envie de parler.

— OK. Mais à condition que vous soyez aussi honnêtes que moi.

Ils acquiescèrent.
Je pris une gorgée, et je me lançai :

— L’expérience la plus chaude que j’ai eue, c’est… aujourd’hui. Cet après-midi. Avec vos parents.
Juliette haussa un sourcil. Louis écarquilla les yeux. Baptiste se redressa légèrement.
— Attends… quoi ? demanda Louis.
— Jérôme. Nathalie. Moi. Une séance photo... qui a dérapé. Je l’ai sucé, pendant qu’elle me caressait. Je les ai fait jouir tous les deux. Et j’ai adoré.

Silence. Poids. Regard fixe de Baptiste. Louis, lui, se passa la langue sur les lèvres, visiblement troublé.
Juliette, quant à elle, sourit vaguement.

— Je m’en doutais. Ils t’ont toujours aimée, tous les deux. Tu leur as plu dès le début. Et tu as clairement aimé ça.
— J’en pouvais plus, soufflai-je. Ils savaient s’y prendre.
— Wow… fit Baptiste en se grattant la nuque. OK, bon. C’est du lourd.

Louis, de son côté, avait glissé la main dans son short, sans même s’en cacher.

— À toi, dit Juliette en le regardant.
— Je me suis déjà tapé une de mes profs de fac, avoua-t-il. Elle avait 40 ans. Un jour, elle m’a convoqué dans son bureau… et m’a baisé sur son canapé. Trois fois.

Juliette ricana.

— Classique. C’est toujours les cougars, avec toi.
— J’aime les femmes qui savent ce qu’elles font, répondit-il en me regardant.

Puis ce fut au tour de Baptiste. Il hésita, but une gorgée, puis dit :

— Moi c’était avec une mère de famille chez qui je donnais des cours de sport à domicile. Elle était mariée, deux enfants. Un jour elle m’a demandé de rester après la séance. Elle m’a pris dans sa salle de bain. Elle voulait que je la prenne dans toutes les pièces.
— Et tu l’as fait ? demandai-je.
— Bien sûr. Elle me suppliait.

Un silence suivit. On était tous dans notre bulle. L’excitation était là, palpable. Le silence n’était plus gênant : il vibrait d’un sous-texte lourd de tension sexuelle.
Juliette se leva alors.

— Bon… amusez-vous. Moi, je suis crevée. Et puis j’ai déjà eu ma dose, vous voyez ce que je veux dire.
Elle posa sa cigarette, me fit un clin d’œil, et s’éclipsa.
Restés à trois, c’était comme si l’air s’était épaissi. Les regards étaient différents. Moins contrôlés.
Louis se leva. Il s’approcha de moi, tendit la main vers ma joue.

— Tu m’as fait bander avec ton histoire, tu sais.

Baptiste ne disait rien, mais son regard était sombre, fixe. Il avait envie. Ça se voyait. Et moi, j’avais besoin qu’on me prenne. Maintenant. Brutalement. Par les deux.
Je me levai, fis un pas en arrière, et laissai tomber ma robe. Je ne portais rien dessous.

— Servez-vous.

Ma robe glissa le long de mon corps et tomba en silence à mes pieds. J’étais nue. Entièrement. Et je les regardais, l’un après l’autre, avec cette envie brutale au creux du ventre.
Louis s’avança le premier. Il posa ses mains sur mes hanches, ses lèvres sur mon cou. Baptiste, derrière moi, effleura ma nuque, descendit le long de ma colonne avec le bout de ses doigts. Je tremblais déjà.

— Elle est brûlante, murmura Baptiste.
— C’est une salope affamée, répondit Louis.

Je souris. Je ne me suis pas défendue. J’en avais besoin. D’eux deux. Maintenant.
Louis se plaça devant moi, m’embrassa avec force. Sa langue cherchait la mienne, sa main glissait déjà entre mes cuisses. Baptiste, derrière, s’était déshabillé. Je sentis sa queue dure contre mes fesses. Il respirait fort. Il caressa mes seins pendant que Louis me pénétrait de deux doigts, lentement.
Je me cambrai. Le mélange de leurs mains, de leurs peaux, de leur chaleur me rendait folle.

— Mets-toi à genoux, souffla Louis.
Je m’exécutai.
Baptiste s’approcha. Sa queue tendue, palpitante, était juste devant ma bouche. Louis se pencha et l’attrapa.

— Elle est belle, hein ? dit-il à voix basse, en la prenant à pleine main.

Et là, il fit glisser sa langue dessus. D’abord lentement, puis plus franchement. Baptiste gémit.
Je regardais cette scène, fascinée. Deux mecs. Ensemble. Pour moi. C’était inattendu, mais terriblement excitant.
Je pris la queue de Baptiste dans ma main, et me mis à la sucer en même temps que Louis la léchait. Nos langues se croisaient parfois. On jouait. On se chauffait. Baptiste basculait la tête en arrière, les doigts dans mes cheveux.

— Putain… vous me rendez dingue tous les deux…

Louis se redressa. Il me regarda.

— J’ai envie de toi maintenant.

Il s’assit sur le canapé, jambes écartées. Sa queue était énorme, dure, prête. Je grimpai sur lui. Lentement. Il entra en moi d’un coup. Je lâchai un cri. Il me tenait par les hanches, me guidait. Je bougeais, je montais, descendais, je le prenais en moi avec une faim animale.
Baptiste, lui, s’était approché par derrière. Il caressait mes fesses, mes reins, puis glissa sa langue entre mes fesses. Je sursautai. Un gémissement m’échappa.

— Tu veux que je te prenne aussi ? Murmura-t-il.

Je me retournai, haletante. Je hochai la tête. J’étais prête à tout.
Il mit un doigt. Puis deux. Je gémissais, la tête basculée en arrière, Louis toujours en moi. Puis Baptiste me pénétra lentement, dans mon autre entrée. Ma chatte, mon cul, remplis en même temps.

— Putain, elle encaisse tout, cette fille, souffla Louis.

J’étais au bord de l’explosion. Remplie, prise, possédée. Je me sentais invincible.
Ils bougeaient ensemble, en moi, comme un rythme animal. Ils s’embrassaient parfois. Leurs mains se croisaient sur ma peau. Leur souffle, leur sueur, leur sexe. Je n’étais plus une spectatrice. J’étais le feu au centre.

Je jouis une première fois. Puis une deuxième, quand Baptiste me mordit l’épaule. La troisième, je me mis à trembler si fort qu’ils durent me retenir pour que je ne m’écroule pas.
Ils se retirèrent juste avant de jouir. Louis m’attrapa par les cheveux et m’ouvrit la bouche. Il déchargea sur ma langue, sur mon visage, avec un râle rauque. Baptiste, lui, se branla quelques secondes et jouit sur ma poitrine, son sperme chaud coulant sur mes seins.
Je les regardai tous les deux. Essoufflée. Dégoulinante. Vivante.
Louis s’écroula sur le canapé, riant, le torse luisant.

— Toi… t’es un putain de volcan.

Je me léchai les lèvres, encore tremblante.

— Et vous êtes des allumettes.


Et me voilà sur le départ, les valises étaient prêtes. Le soleil tapait déjà fort sur la terrasse, comme pour me faire comprendre que cette chaleur-là allait me manquer.

Juliette m’embrassa avec un sourire tendre, sans rien dire de ce qui s’était passé entre nous. Ses yeux en disaient long. Je lui rendis son regard. On se reverrait, peut-être. Peut-être pas. Mais je garderais ses lèvres sur ma peau pendant longtemps.

Baptiste m’a prise dans ses bras avec une douceur inattendue. Il n’a pas dit un mot. Il a juste pressé ses lèvres contre mon front. Puis il est parti en silence, les mains dans les poches, le short encore froissé de la nuit.
Louis, lui, était fidèle à lui-même. Torse nu, sourire insolent, une main sur ma hanche.

— Si tu reviens, je te ferai grimper encore plus haut, me glissa-t-il à l’oreille.

— Tu dis ça à toutes les filles ?
— Non. Juste à celles qui me laissent des courbatures.
J’ai ri. Et je suis montée dans la voiture. Jérôme m’attendait derrière le volant, lunettes de soleil, t-shirt ajusté, odeur de peau propre et de cuir.

Le moteur a démarré. Et nous avons quitté la maison.

L’autoroute était vide. Les collines défilaient, brûlées par le soleil. On ne parlait pas. La musique remplissait l’habitacle, un vieux morceau de Morcheeba. Tout était fluide, paisible. Sauf ce qu’il y avait entre nous.
Je le regardais du coin de l’œil. Sa mâchoire, ses avant-bras, la tension dans ses doigts quand il changeait de vitesse. Tout en lui respirait le contrôle. Et tout en moi n’était que souvenirs désordonnés : sa queue dans ma main, sa voix quand je l’avais léché, ses yeux quand j’avais ouvert la bouche.
Il a brisé le silence au bout de vingt minutes.

— C’était un bel été, non ?
— Inoubliable.
— Tu as grandi.
Je tournai la tête vers lui.

— Je crois que j’ai surtout compris ce que je voulais. Et ce que je valais.

Il sourit. Pas un sourire léger. Un sourire de connivence, de ceux qu’on échange quand les mots sont inutiles.

— Tu m’as beaucoup troublé, Kristina.
— Je sais.

Silence.
— Nathalie m’a dit que tu étais… spéciale. Curieuse. Naturelle. Que tu avais ce feu que les femmes plus âgées ont souvent perdu.

Je posai ma main sur la console centrale. Il y posa la sienne, sans la toucher. Mais si proche.

— Et toi, Jérôme ? Tu regrettes ?
— De ne pas t’avoir prise contre le mur de ce studio ? Oui. Je regrette.
— Il est encore temps.

Il tourna la tête vers moi, juste une seconde. Puis revint à la route. Son poing se serra sur le volant.

— Non. Pas comme ça. Pas à la gare, pas vite fait entre deux annonces de départs. Tu mérites mieux.

Je restai silencieuse un moment. Touchée, déstabilisée.

— Tu veux dire… que ce n’est pas fini ?

Il mit son clignotant. Une bretelle d’autoroute approchait.

— Je veux dire que je n’oublie rien. Et que si tu veux me revoir… tu sauras où me trouver.

On arriva à la gare. Il coupa le moteur. J’ouvris la portière, ma valise en main. Il descendit aussi. Et au lieu d’une bise, je l’ai attiré vers moi. Je l’ai embrassé. Longtemps. Profondément. Sa main était dans mes cheveux, l’autre dans mon dos. Son sexe dur contre mon ventre.
Je me suis reculée, les yeux brillants.

— Alors à bientôt, Jérôme.
— Tu peux compter là-dessus.

Je suis montée dans le train.
Et j’ai gardé son odeur sur mes doigts pendant toute la route.

FIN

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Superbe. Merci

Histoire Erotique
Bravo pour cette histoire, excitante jusqu'au bout. J'espère qu'il y en aura beaucoup d'autres!!



Texte coquin : SAINT-RAPHAEL - ÉTÉ 2018 — CHAPITRE 4
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.

Dernières histoires érotiques publiées par Miss_Sexcret

LE RUSS - CHAPITRE 3 - Récit érotique publié le 31-07-2025
LE RUSS - CHAPITRE 2 - Récit érotique publié le 26-07-2025
LE RUSS - CHAPITRE 1 - Récit érotique publié le 24-07-2025
PREMIERS FEUX - Récit érotique publié le 21-07-2025
VELOUR NOIR - Récit érotique publié le 20-07-2025
RETOUR A KIEV - Récit érotique publié le 17-07-2025
ODESSA - Février 2020 - Elle s’appelle Mila - Récit érotique publié le 13-07-2025
ODESSA – Janvier 2020 – Chiennes Sacrées - Récit érotique publié le 12-07-2025
ODESSA – Novembre 2019 - Le deuxième Daddy - Récit érotique publié le 11-07-2025
ODESSA – Octobre 2019 - Le Professeur - Récit érotique publié le 06-07-2025