Samia se dévoile
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-06-2024 dans la catégorie Plus on est
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Samia se dévoile
Je m'appelle Samia, j'ai 51 ans, et comme mon nom l'indique, je suis d'origine maghrébine bien que née en France. J'ai été mariée avec un garçon qu'on m'a obligée à épouser et qui m'a fait trois enfants. Mais je l'ai quitté il y a deux ans pour retrouver ma liberté, mes enfants volant désormais de leurs propres ailes. J'ai désormais mon propre appartement et toujours mon boulot de coordinatrice dans une maison de retraite avec des collègues sympathiques, à commencer par Elise, ma directrice.
Vous vous doutez bien que si j'écris ici, ce n'est pas pour raconter ma vie au travail, au demeurant pas toujours gaie, vous vous en doutez bien, même si on essaie avec les collègues de la prendre du bon côté. Je veux casser l'image des femmes maghrébines qu'on croit coincées par la religion et par celle des quinquagénaires ménopausées qu'on imagine rangées des voitures, si on peut dire.
Donc, sachez-le une fois pour toutes : depuis que je suis libre, je baise. Oui, je baise plus souvent que la plupart des femmes de mon âge. D'abord parce que j'aime ça et parce que j'ai toujours aimé ça, même si mon ex m'a trop souvent négligée, ce qui m'a obligée parfois à évacuer mes pulsions dans l'adultère. Il faut dire que la nature ne m'a pas desservie. J'ai une longue chevelure brune bien sûr, un visage typique de mes racines, rond et lisse, une poitrine abondante qui tient toujours bien la route, un fessier copieux sans excès, des cuisses fines, et surtout, je jouis facilement parce que j'aime la bite.
Je pars du principe qu'à 51 ans, et après une vie conjugale plutôt terne malgré mes escapades, je n'ai plus de temps à perdre. J'envoie des signaux avec des décolletés plongeants ou carrés qui exposent mon sillon mammaire, des robes fendues mettant mes cuisses en valeur ou des pantalons moulants pour faire rouler mes fesses. Vous allez dire que ce n'est pas dans un Ehpad qu'on risque de se faire draguer.
Détrompez-vous. C'est un défilé permanent de fournisseurs, d'ambulanciers, de médecins qui passent obligatoirement devant moi qui suis à l'accueil. Sur le nombre, il y en a forcément un qui, après un regard plongeant sur mon décolleté, me demande à quelle heure je sors du boulot pour boire un verre. Ceux-là ne voient pas la quinquagénaire, au demeurant bien conservée, j'ai la faiblesse de le croire. Ils voient la Femme.
En général, je réponds à l'invitation. Je privilégie les hommes plus jeunes que moi, c'est l'évidence. Ce sont d'ailleurs les plus empressés, comme s'ils voyaient en moi la salope beurette sans tabous. Je ne peux d'ailleurs pas leur donner complètement tort et ils s'en aperçoivent vite quand je les mets dans mon lit.
Cela dit, je dois aussi compter avec la concurrence interne. Il y a forcément des aide soignantes délurées, plus jeunes que moi, qui ont besoin de s'envoyer en l'air après avoir lavé les vieux. Je ne me place pas dans cette catégorie. Je suis plutôt dans la même que ma patronne Elsa, son adjointe Sandra (une Noire sculpturale), la psy Audrey et l'infirmière chef Anne, toutes mariées, donc un peu moins libres que moi mais dont je suis bien placée pour savoir qu'elles n'ont pas gardé pour rien une chambre libre. C'est humain : quand la mort rôde en permanence dans un établissement comme le nôtre, on a parfois besoin de faire exploser ses hormones avec une bonne bite bien raide, même si elle n'est pas conjugale. Notre petite patronne aux yeux bleus d'à peine plus de trente ans montre l'exemple avec un médecin de son âge, ce qui arrange bien les autres cadres quadra ou quinquagénaires. Mais c'est une autre histoire et je me consacrerai plutôt ici à mon cas personnel.
*****
On trouve toujours chez moi une oreille bienveillante. C'est ma fonction première auprès des familles, désespérées par le déclin inexorable de leurs proches. J'écoute souvent des femmes de mon âge, plus concernées que les trentenaires, état-civil oblige. On déborde souvent du sujet pour aborder les choses plus intimes. La ménopause et ses conséquences tracassent la plupart des quinquas. Lorsque la confiance s'est vraiment installée, j'aborde franco la question sexuelle.
Ces femmes, enfin certaines d'entre elles, déplorent de "faire moins l'amour", d'être moins désirables auprès de leurs conjoints. Comme elles me trouvent "resplendissante", elles me demandent ma recette car elles se doutent bien que j'ai une activité sexuelle supérieure à la leur. J'essaie de leur faire comprendre que pour susciter le désir, il faut être désirable. Non seulement en prenant soin de sa personne mais aussi en prenant des initiatives, en dehors ou dans le lit (qui n'est pas obligatoire, je le précise). Et si elles veulent encore des précisions, je finis par lâcher le mot clé : "je baise". Et comme elles veulent des précisions, je leur en donne.
Acceptent-elles la fellation ? D'être sodomisées, vieux fantasme masculin ? De regarder des vidéos pornos avec leur conjoint ? De se faire prendre sur la table de la cuisine ou sous la douche ? Ou dans les toilettes d'un restaurant ? Ou dans leur voiture ? Ou dans une forêt ? Je rencontre en général des yeux ronds et une bouche ouverte. Mais il arrive aussi que j'en revoie certaines un peu plus tard la lèvre humide, l'oeil vif, une démarche légèrement ondulante. Je comprends qu'elles ont baisé. Pas forcément avec leur conjoint d'ailleurs mais ce n'est pas mon problème. Du coup, elles sont plus à même d'accepter la situation de leur parent dans l'établissement. En somme, j'ai fait mon boulot...
******
Ce qui m'épate toujours, c'est l'attirance des jeunes hommes pour les femmes mûres dans mon genre. A croire que leur compagne les déçoit au lit. L'âge moyen de mes amants, c'est 35 ans. Ventre plat, fesses dures, bite raide. Ils aiment leur contraire, le mou de mes chairs, mes seins lourds, mes fesses joufflues, mon petit ventre rond. Je ne suis pas la seule à profiter de cette tendance. Ma collègue Anne, 53 ans, infirmière chef, gaulée comme moi avec des cheveux et des yeux plus clairs, est celle qui utilise le plus souvent la fameuse chambre libre, généralement avec un ambulancier métis qui me fait bien envie aussi, mais je ne marche pas sur les plate bandes des autres. Quand je vois le mari d'Anne venir la chercher à l'établissement, je m'assure qu'elle est bien dans son bureau, mais j'ai dû plus d'une fois l'appeler sur son mobile pendant qu'elle forniquait à l'étage et faire patienter son mari sous des prétextes fallacieux.
Etant vissée à mon bureau d'accueil, je n'utilise que rarement cette chambre. C'est arrivé une fois parce que deux brancardiers voulaient sauter Audrey, la psy, une grande brune aussi mince que je suis ronde, en fin de trentaine. Elle était alors dans le besoin après un entretien douloureux avec une famille. Mais deux, ça faisait beaucoup et elle m'a demandé un "coup de main". J'ai demandé à Sandra, la directrice adjointe, de me remplacer. Elle me devait bien ça vu que ce n'était pas la moins usagère de la chambre du stupre. J'ai rejoint Audrey et les deux brancardiers alors qu'ils étaient déjà à poil en plein préliminaires. Audrey se faisait lécher par l'un et suçait l'autre. C'étaient deux mecs bien faits et je n'ai pas eu besoin de me forcer pour me déshabiller et les rejoindre.
Ce n'était pas la première fois que je m'offrais un plan à quatre. Mais celui-là était vraiment particulier parce que sur un lit médicalisé, ce qui n'est pas très confortable, son seul avantage étant la possibilité de le relever et donc pour les hommes d'être debout dans l'acte de pénétration, dès lors très efficient. Vous aurez compris qu'Audrey et moi, on était allongées côte à côte pendant que ces messieurs nous honoraient. Auparavant, je leur avais offert ma spécialité, la cravate de notaire, privilège de ma forte poitrine alors qu'Audrey en était bien incapable avec ses petits nichons pointus.
Je dois cependant reconnaitre qu'elle a un très beau cul, large et galbé, ce qui a inspiré l'un des deux brancardiers. Heureusement que les résidents sont sourds car quand Audrey s'est fait enculer, elle a poussé un couinement à réveiller les léthargiques du salon télé à proximité. Pas discrète, la psy, quand elle baise et j'en ai pris aussi plein les oreilles quand on s'est fait ramoner sur le plumard à roulettes. Son mec a giclé en premier, ce qui m'a permis de terminer un peu plus au calme avec mon chevalier servant, un grand sec aux bras tatoués et aux beaux yeux verts, monté fin mais long. Je n'ai pas eu besoin de me forcer à jouir.
Cependant, j'évite de me livrer à ces excentricités sur mon lieu de travail, contrairement à d'autres. En général, je sers plutôt d'alibi. Notamment pour mes deux patronnes, la blonde Elsa et la Noire Sandra, qui ont souvent le feu aux fesses. Moi, je suis classique, je baise à domicile. Enfin, depuis que ma fille Fadira, 23 ans, ne dort plus chez moi mais avec son petit copain Karim. A l'époque, elle persistait à se coiffer systématiquement d'un foulard, ce qui m'agaçait prodigieusement parce qu'elle a une magnifique chevelure. C'était sa manière de s'opposer à moi, qui expose au contraire ma féminité et qui, je dois le dire, hait le voile, symbole d'oppression féminine.
Il faut dire que son côté prude en a pris un coup un après-midi qu'elle a débarqué à l'heure de la sieste alors que je la croyais en cours. Je ne l'ai pas entendue entrer et au lieu de dire "maman tu es là", elle a ouvert la porte de ma chambre. J'étais en plein 69 avec Clément, un des livreurs de l'Ehpad, slurp slurp. De me voir en train de pomper son dard, sa tête couverte par mon giron, ça l'a figée, Fadira. J'ai eu beau lui courir après à poil dans l'appartement, elle a fichu le camp en claquant la porte et elle n'est pas revenue pendant deux jours.
Cela nous a permis de procéder à une explication sur ma vie privée en même temps qu'une éducation sexuelle. Depuis, elle a ôté son foulard et je ne serais pas surprise qu'avec Karim, le 69 fasse partie de sa petite panoplie de fornication. Pour faire comme maman...
*****
Je m'aperçois que je n'ai encore pas parlé de Sandra, la directrice adjointe, ma meilleure copine de boulot. C'est une grande femme noire d'origine sénégalaise, au corps sculptural, âgée de 42 ans, mariée et mère de trois enfants. Si je parais aussi libérée pour une femme d'origine maghrébine, elle y est pour beaucoup. Avec l'accord de son mari, elle sépare le sexe de sa vie d'épouse et de mère, considérant que dans notre boulot si particulier, on a besoin parfois de s'envoyer en l'air c'est à dire d'exploser de vie face à la mort qui rôde.
Le problème est que mon ex ne voyait pas les choses ainsi, d'où notre séparation. Les décolletés faramineux de Sandra attirent les mâles comme la confiture les guêpes et elle baise pratiquement tous les jours dans la chambre du stupre. C'est grâce à elle que j'ai commencé à ouvrir un peu mes robes et à répondre à la demande. Elle m'a fait partager un beau mâle d'origine africaine, encore un brancardier, très vaillant puisqu'il nous a honorée toutes les deux successivement sur le plumard à roulettes. C'était la première fois que je participais à un trio et c'est à partir de là que j'ai vraiment commencé à baiser. De regarder Sandra jouir m'a électrisée, c'était un spectacle inoubliable de voir cette belle chair copieuse exulter sous les coups de bite avec des mots que je n'aurais pas imaginés dans cette bouche. Quand le garçon m'a prise en suivant, j'ai joui quasi instantanément. Une étape décisive pour ma vie sexuelle.
*****
Je vais maintenant évoquer Sophia, la secrétaire, 44 ans, célibataire, d'origine tunisienne comme moi. Je l'ai prise sous ma protection parce qu'elle a des problèmes. C'est un joli petit lot, avec des formes harmonieuses, un visage un peu lourd mais attrayant. Elle cherche l'homme de sa vie sur Tinder et ne le trouve pas. Elle balance continuellement entre une vie sexuelle débridée et le désir de se ranger sans y parvenir. J'essaie de la convaincre que cette quête perpétuelle est contre-productive et qu'elle doit laisser faire le hasard parce qu'elle est jolie, ce qu'elle se refuse à admettre. On sort ensemble de temps en temps dans des lieux où les rencontres sont fréquentes.
En général, on revient accompagnées parce qu'elle est vraiment sexy quand elle veut. On va chez moi, je lui laisse la chambre d'amis avec son coup d'un soir pendant que j'occupe la mienne avec le mien. Je peux témoigner que c'est une sacrée bonne baiseuse, bien dans la tradition tunisienne ! Elle fait tout et rend son partenaire heureux. Mais voilà, il ne revient jamais et c'est ce qui la désespère. N'étant pas douée ni compétente pour jouer les entremetteuses, je lui donne un seul conseil : ne te replie pas sur toi-même, continue à sortir et pense à ton corps. Chaque fois que tu as une occasion de baiser, baise, fais péter tes hormones, c'est le meilleur moyen de ne pas vieillir trop vite. J'en suis la preuve vivante, non ? Et l'homme de ta vie peut très bien passer par la case coup d'un soir.
Bien qu'elle m'oppose à chaque fois des arguments du genre "ça ne m'intéresse pas, je cherche une relation plus durable", son tempérament finit par reprendre le dessus car elle aime vraiment la bite, c'est elle-même qui le reconnait. Elle se laisse conduire parfois en club échangiste mais sans moi, pas mon truc. En revanche, je dois admettre qu'une fois, nos chevaliers servants ont changé de chambre chez moi. L'homme qui m'avait baisée le soir n'était plus le même que celui qui me baisait le matin, et réciproquement pour Sophia. Elle a beaucoup aimé et moi aussi. Elle continue à me suivre car elle me dit qu'elle espère être encore comme moi à mon âge. Je n'aime pas trop qu'on évoque mes 51 ans mais ça fait quand même plaisir d'entendre ça d'une femme plus jeune.
Bon, je vais vous laisser car il est temps que j'aille dormir. Seule, je le précise. Je n'ai plus le corps pour baiser tous les soirs. Mais j'ai un entrainement hebdomadaire et je compte toujours sur l'effet de surprise. Qui sait si, demain au boulot, Sandra ou Audrey ne vont pas me demander une "assistance" dans la chambre du stupre ?
Vous vous doutez bien que si j'écris ici, ce n'est pas pour raconter ma vie au travail, au demeurant pas toujours gaie, vous vous en doutez bien, même si on essaie avec les collègues de la prendre du bon côté. Je veux casser l'image des femmes maghrébines qu'on croit coincées par la religion et par celle des quinquagénaires ménopausées qu'on imagine rangées des voitures, si on peut dire.
Donc, sachez-le une fois pour toutes : depuis que je suis libre, je baise. Oui, je baise plus souvent que la plupart des femmes de mon âge. D'abord parce que j'aime ça et parce que j'ai toujours aimé ça, même si mon ex m'a trop souvent négligée, ce qui m'a obligée parfois à évacuer mes pulsions dans l'adultère. Il faut dire que la nature ne m'a pas desservie. J'ai une longue chevelure brune bien sûr, un visage typique de mes racines, rond et lisse, une poitrine abondante qui tient toujours bien la route, un fessier copieux sans excès, des cuisses fines, et surtout, je jouis facilement parce que j'aime la bite.
Je pars du principe qu'à 51 ans, et après une vie conjugale plutôt terne malgré mes escapades, je n'ai plus de temps à perdre. J'envoie des signaux avec des décolletés plongeants ou carrés qui exposent mon sillon mammaire, des robes fendues mettant mes cuisses en valeur ou des pantalons moulants pour faire rouler mes fesses. Vous allez dire que ce n'est pas dans un Ehpad qu'on risque de se faire draguer.
Détrompez-vous. C'est un défilé permanent de fournisseurs, d'ambulanciers, de médecins qui passent obligatoirement devant moi qui suis à l'accueil. Sur le nombre, il y en a forcément un qui, après un regard plongeant sur mon décolleté, me demande à quelle heure je sors du boulot pour boire un verre. Ceux-là ne voient pas la quinquagénaire, au demeurant bien conservée, j'ai la faiblesse de le croire. Ils voient la Femme.
En général, je réponds à l'invitation. Je privilégie les hommes plus jeunes que moi, c'est l'évidence. Ce sont d'ailleurs les plus empressés, comme s'ils voyaient en moi la salope beurette sans tabous. Je ne peux d'ailleurs pas leur donner complètement tort et ils s'en aperçoivent vite quand je les mets dans mon lit.
Cela dit, je dois aussi compter avec la concurrence interne. Il y a forcément des aide soignantes délurées, plus jeunes que moi, qui ont besoin de s'envoyer en l'air après avoir lavé les vieux. Je ne me place pas dans cette catégorie. Je suis plutôt dans la même que ma patronne Elsa, son adjointe Sandra (une Noire sculpturale), la psy Audrey et l'infirmière chef Anne, toutes mariées, donc un peu moins libres que moi mais dont je suis bien placée pour savoir qu'elles n'ont pas gardé pour rien une chambre libre. C'est humain : quand la mort rôde en permanence dans un établissement comme le nôtre, on a parfois besoin de faire exploser ses hormones avec une bonne bite bien raide, même si elle n'est pas conjugale. Notre petite patronne aux yeux bleus d'à peine plus de trente ans montre l'exemple avec un médecin de son âge, ce qui arrange bien les autres cadres quadra ou quinquagénaires. Mais c'est une autre histoire et je me consacrerai plutôt ici à mon cas personnel.
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On trouve toujours chez moi une oreille bienveillante. C'est ma fonction première auprès des familles, désespérées par le déclin inexorable de leurs proches. J'écoute souvent des femmes de mon âge, plus concernées que les trentenaires, état-civil oblige. On déborde souvent du sujet pour aborder les choses plus intimes. La ménopause et ses conséquences tracassent la plupart des quinquas. Lorsque la confiance s'est vraiment installée, j'aborde franco la question sexuelle.
Ces femmes, enfin certaines d'entre elles, déplorent de "faire moins l'amour", d'être moins désirables auprès de leurs conjoints. Comme elles me trouvent "resplendissante", elles me demandent ma recette car elles se doutent bien que j'ai une activité sexuelle supérieure à la leur. J'essaie de leur faire comprendre que pour susciter le désir, il faut être désirable. Non seulement en prenant soin de sa personne mais aussi en prenant des initiatives, en dehors ou dans le lit (qui n'est pas obligatoire, je le précise). Et si elles veulent encore des précisions, je finis par lâcher le mot clé : "je baise". Et comme elles veulent des précisions, je leur en donne.
Acceptent-elles la fellation ? D'être sodomisées, vieux fantasme masculin ? De regarder des vidéos pornos avec leur conjoint ? De se faire prendre sur la table de la cuisine ou sous la douche ? Ou dans les toilettes d'un restaurant ? Ou dans leur voiture ? Ou dans une forêt ? Je rencontre en général des yeux ronds et une bouche ouverte. Mais il arrive aussi que j'en revoie certaines un peu plus tard la lèvre humide, l'oeil vif, une démarche légèrement ondulante. Je comprends qu'elles ont baisé. Pas forcément avec leur conjoint d'ailleurs mais ce n'est pas mon problème. Du coup, elles sont plus à même d'accepter la situation de leur parent dans l'établissement. En somme, j'ai fait mon boulot...
******
Ce qui m'épate toujours, c'est l'attirance des jeunes hommes pour les femmes mûres dans mon genre. A croire que leur compagne les déçoit au lit. L'âge moyen de mes amants, c'est 35 ans. Ventre plat, fesses dures, bite raide. Ils aiment leur contraire, le mou de mes chairs, mes seins lourds, mes fesses joufflues, mon petit ventre rond. Je ne suis pas la seule à profiter de cette tendance. Ma collègue Anne, 53 ans, infirmière chef, gaulée comme moi avec des cheveux et des yeux plus clairs, est celle qui utilise le plus souvent la fameuse chambre libre, généralement avec un ambulancier métis qui me fait bien envie aussi, mais je ne marche pas sur les plate bandes des autres. Quand je vois le mari d'Anne venir la chercher à l'établissement, je m'assure qu'elle est bien dans son bureau, mais j'ai dû plus d'une fois l'appeler sur son mobile pendant qu'elle forniquait à l'étage et faire patienter son mari sous des prétextes fallacieux.
Etant vissée à mon bureau d'accueil, je n'utilise que rarement cette chambre. C'est arrivé une fois parce que deux brancardiers voulaient sauter Audrey, la psy, une grande brune aussi mince que je suis ronde, en fin de trentaine. Elle était alors dans le besoin après un entretien douloureux avec une famille. Mais deux, ça faisait beaucoup et elle m'a demandé un "coup de main". J'ai demandé à Sandra, la directrice adjointe, de me remplacer. Elle me devait bien ça vu que ce n'était pas la moins usagère de la chambre du stupre. J'ai rejoint Audrey et les deux brancardiers alors qu'ils étaient déjà à poil en plein préliminaires. Audrey se faisait lécher par l'un et suçait l'autre. C'étaient deux mecs bien faits et je n'ai pas eu besoin de me forcer pour me déshabiller et les rejoindre.
Ce n'était pas la première fois que je m'offrais un plan à quatre. Mais celui-là était vraiment particulier parce que sur un lit médicalisé, ce qui n'est pas très confortable, son seul avantage étant la possibilité de le relever et donc pour les hommes d'être debout dans l'acte de pénétration, dès lors très efficient. Vous aurez compris qu'Audrey et moi, on était allongées côte à côte pendant que ces messieurs nous honoraient. Auparavant, je leur avais offert ma spécialité, la cravate de notaire, privilège de ma forte poitrine alors qu'Audrey en était bien incapable avec ses petits nichons pointus.
Je dois cependant reconnaitre qu'elle a un très beau cul, large et galbé, ce qui a inspiré l'un des deux brancardiers. Heureusement que les résidents sont sourds car quand Audrey s'est fait enculer, elle a poussé un couinement à réveiller les léthargiques du salon télé à proximité. Pas discrète, la psy, quand elle baise et j'en ai pris aussi plein les oreilles quand on s'est fait ramoner sur le plumard à roulettes. Son mec a giclé en premier, ce qui m'a permis de terminer un peu plus au calme avec mon chevalier servant, un grand sec aux bras tatoués et aux beaux yeux verts, monté fin mais long. Je n'ai pas eu besoin de me forcer à jouir.
Cependant, j'évite de me livrer à ces excentricités sur mon lieu de travail, contrairement à d'autres. En général, je sers plutôt d'alibi. Notamment pour mes deux patronnes, la blonde Elsa et la Noire Sandra, qui ont souvent le feu aux fesses. Moi, je suis classique, je baise à domicile. Enfin, depuis que ma fille Fadira, 23 ans, ne dort plus chez moi mais avec son petit copain Karim. A l'époque, elle persistait à se coiffer systématiquement d'un foulard, ce qui m'agaçait prodigieusement parce qu'elle a une magnifique chevelure. C'était sa manière de s'opposer à moi, qui expose au contraire ma féminité et qui, je dois le dire, hait le voile, symbole d'oppression féminine.
Il faut dire que son côté prude en a pris un coup un après-midi qu'elle a débarqué à l'heure de la sieste alors que je la croyais en cours. Je ne l'ai pas entendue entrer et au lieu de dire "maman tu es là", elle a ouvert la porte de ma chambre. J'étais en plein 69 avec Clément, un des livreurs de l'Ehpad, slurp slurp. De me voir en train de pomper son dard, sa tête couverte par mon giron, ça l'a figée, Fadira. J'ai eu beau lui courir après à poil dans l'appartement, elle a fichu le camp en claquant la porte et elle n'est pas revenue pendant deux jours.
Cela nous a permis de procéder à une explication sur ma vie privée en même temps qu'une éducation sexuelle. Depuis, elle a ôté son foulard et je ne serais pas surprise qu'avec Karim, le 69 fasse partie de sa petite panoplie de fornication. Pour faire comme maman...
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Je m'aperçois que je n'ai encore pas parlé de Sandra, la directrice adjointe, ma meilleure copine de boulot. C'est une grande femme noire d'origine sénégalaise, au corps sculptural, âgée de 42 ans, mariée et mère de trois enfants. Si je parais aussi libérée pour une femme d'origine maghrébine, elle y est pour beaucoup. Avec l'accord de son mari, elle sépare le sexe de sa vie d'épouse et de mère, considérant que dans notre boulot si particulier, on a besoin parfois de s'envoyer en l'air c'est à dire d'exploser de vie face à la mort qui rôde.
Le problème est que mon ex ne voyait pas les choses ainsi, d'où notre séparation. Les décolletés faramineux de Sandra attirent les mâles comme la confiture les guêpes et elle baise pratiquement tous les jours dans la chambre du stupre. C'est grâce à elle que j'ai commencé à ouvrir un peu mes robes et à répondre à la demande. Elle m'a fait partager un beau mâle d'origine africaine, encore un brancardier, très vaillant puisqu'il nous a honorée toutes les deux successivement sur le plumard à roulettes. C'était la première fois que je participais à un trio et c'est à partir de là que j'ai vraiment commencé à baiser. De regarder Sandra jouir m'a électrisée, c'était un spectacle inoubliable de voir cette belle chair copieuse exulter sous les coups de bite avec des mots que je n'aurais pas imaginés dans cette bouche. Quand le garçon m'a prise en suivant, j'ai joui quasi instantanément. Une étape décisive pour ma vie sexuelle.
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Je vais maintenant évoquer Sophia, la secrétaire, 44 ans, célibataire, d'origine tunisienne comme moi. Je l'ai prise sous ma protection parce qu'elle a des problèmes. C'est un joli petit lot, avec des formes harmonieuses, un visage un peu lourd mais attrayant. Elle cherche l'homme de sa vie sur Tinder et ne le trouve pas. Elle balance continuellement entre une vie sexuelle débridée et le désir de se ranger sans y parvenir. J'essaie de la convaincre que cette quête perpétuelle est contre-productive et qu'elle doit laisser faire le hasard parce qu'elle est jolie, ce qu'elle se refuse à admettre. On sort ensemble de temps en temps dans des lieux où les rencontres sont fréquentes.
En général, on revient accompagnées parce qu'elle est vraiment sexy quand elle veut. On va chez moi, je lui laisse la chambre d'amis avec son coup d'un soir pendant que j'occupe la mienne avec le mien. Je peux témoigner que c'est une sacrée bonne baiseuse, bien dans la tradition tunisienne ! Elle fait tout et rend son partenaire heureux. Mais voilà, il ne revient jamais et c'est ce qui la désespère. N'étant pas douée ni compétente pour jouer les entremetteuses, je lui donne un seul conseil : ne te replie pas sur toi-même, continue à sortir et pense à ton corps. Chaque fois que tu as une occasion de baiser, baise, fais péter tes hormones, c'est le meilleur moyen de ne pas vieillir trop vite. J'en suis la preuve vivante, non ? Et l'homme de ta vie peut très bien passer par la case coup d'un soir.
Bien qu'elle m'oppose à chaque fois des arguments du genre "ça ne m'intéresse pas, je cherche une relation plus durable", son tempérament finit par reprendre le dessus car elle aime vraiment la bite, c'est elle-même qui le reconnait. Elle se laisse conduire parfois en club échangiste mais sans moi, pas mon truc. En revanche, je dois admettre qu'une fois, nos chevaliers servants ont changé de chambre chez moi. L'homme qui m'avait baisée le soir n'était plus le même que celui qui me baisait le matin, et réciproquement pour Sophia. Elle a beaucoup aimé et moi aussi. Elle continue à me suivre car elle me dit qu'elle espère être encore comme moi à mon âge. Je n'aime pas trop qu'on évoque mes 51 ans mais ça fait quand même plaisir d'entendre ça d'une femme plus jeune.
Bon, je vais vous laisser car il est temps que j'aille dormir. Seule, je le précise. Je n'ai plus le corps pour baiser tous les soirs. Mais j'ai un entrainement hebdomadaire et je compte toujours sur l'effet de surprise. Qui sait si, demain au boulot, Sandra ou Audrey ne vont pas me demander une "assistance" dans la chambre du stupre ?
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci Micky pour ce très beau texte et de continuer à nous régaler sur ton thème de prédilection, les femmes qui baisent et aiment ça!
Le texte aurait pu s'appeler "éloge des femmes mures", clin d'oeil au roman de Stephen Vizinczey (j'y ai consacré une chronique dans ma série "lectures érotiques")
On aimerait continuer à suivre Samia, à être témoin de ses ébats érotiques.
Le texte aurait pu s'appeler "éloge des femmes mures", clin d'oeil au roman de Stephen Vizinczey (j'y ai consacré une chronique dans ma série "lectures érotiques")
On aimerait continuer à suivre Samia, à être témoin de ses ébats érotiques.
Micky,
c'est un beau récit que celui-ci que vous nous donnez là à lire.
Vous nous y faites une très belle démonstration sur la sexualité au féminin, avec cette quinquagénaire maghrébine libre et libérée sexuellement.
Merci d'être sorti une fois de plus des stéréotypes, des clichés, habituels...
Didier
c'est un beau récit que celui-ci que vous nous donnez là à lire.
Vous nous y faites une très belle démonstration sur la sexualité au féminin, avec cette quinquagénaire maghrébine libre et libérée sexuellement.
Merci d'être sorti une fois de plus des stéréotypes, des clichés, habituels...
Didier
Pourquoi trop long au contraire c’est 1 sacré témoignage.
Ça montre la solidarité féminine. Ce que je trouve dommage c’est le fait que les femmes ne discutent pas avec leurs maris qui c’est peut être qu’ils voudraient participer eux aussi.
La chipie
Ça montre la solidarité féminine. Ce que je trouve dommage c’est le fait que les femmes ne discutent pas avec leurs maris qui c’est peut être qu’ils voudraient participer eux aussi.
La chipie
beaucoup trop long !