SANCTUAIRE

Récit érotique écrit par Miss_Sexcret [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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SANCTUAIRE
Chez moi, la honte du corps se transmettait de mère en fille. Ma mère l’avait reçue de ma grand-mère, avec leurs prières, leurs silences, et leurs regards pleins de jugement. La religion occupait toute la maison. On parlait de pureté comme d’un trésor fragile, et de désir comme d’un piège du démon.
Très tôt, j’ai appris à croiser les jambes, à cacher ma peau, à éviter les miroirs. On m’enseignait que le sexe était sale, que le plaisir se paierait tôt ou tard. Je me confessais pour des pensées, pour des rêves, pour des frissons.
Plus tard, j’ai fui. J’ai joui. J’ai désobéi. Mais rien n’a vraiment disparu.
Les églises continuent de m’émouvoir. Les lieux sacrés me troublent.
Et parfois… ils m’excitent.
Comme si ce qu’on m’a interdit était devenu le cœur même de mon désir.
SANCTUAIRE
Je n’avais pas remis les pieds dans une église depuis des années. Même les enterrements, je les fuyais. Il y avait quelque chose de trop lourd, trop enraciné dans les pierres, dans l’encens, dans les chants monocordes qui résonnaient encore parfois dans mes cauchemars.
Mais cette abbaye… S. avait insisté.
« Tu vas adorer. C’est beau. C’est vide. Et un peu interdit. »
Je savais ce qu’elle cherchait. Elle connaissait mes failles, mes cicatrices. Elle adorait y glisser ses doigts. Elle appelait ça "jouer avec les fantômes".
L’abbaye était perchée au bout d’un sentier envahi de lierre, à l’écart de tout. Fermée au culte, elle restait accessible aux visiteurs. Du moins, jusqu’à dix-sept heures. Nous étions seules. Le portail grinçait comme un soupir.
Dès les premières marches, j’ai senti mon ventre se nouer. L’air était plus froid, saturé d’humidité et de silence. Je reconnaissais tout : les vitraux effacés, les bancs en bois usé, les reliques poussiéreuses… même le crucifix au fond, avec ce Christ maigre et piteux qui me fixait, tête penchée, comme s’il savait.
S. a tourné sur elle-même, les bras ouverts.
— T’as vu ? C’est un théâtre. Et personne ne regarde.
J’ai souri sans répondre. Ma gorge était sèche. Sous ma robe légère, mes cuisses collaient. De peur. Ou d’anticipation.
Elle m’a tirée par la main. On a traversé la nef. Puis elle a disparu derrière le rideau de velours qui marquait l’entrée du chœur. Je l’ai suivie, bien sûr. Comme toujours.
Là, elle m’a plaquée contre une colonne, sans un mot. Ses doigts ont trouvé mes hanches. Elle m’a embrassée. Lentement. Profondément. Comme pour me faire oublier où on était. Ou me le rappeler, au contraire.
— Tu crois qu’il nous regarde ? a-t-elle soufflé contre ma joue.
— Il ?
— Dieu. Ou un vieux prêtre caché dans l’ombre. Qui bande.
J’ai ri. Mais c’était nerveux. Je tremblais. Et j’étais mouillée. Tellement que je le sentais couler doucement entre mes cuisses. Elle l’a senti aussi.
— Petite sainte perverse…
Elle s’est agenouillée. Là, dans l’allée centrale, entre les rangs de bancs vides. J’ai eu un mouvement de recul.
— Non… Ici…
— Chut. Tu fantasmes là-dessus depuis que t’as treize ans.
Je n’ai pas répondu. Elle avait raison. Je l’ai laissé soulever ma robe. Ma culotte était trempée. Elle l’a baissée, lentement. Puis sa bouche a touché mon sexe, là, debout, les bras agrippés au bois du banc devant moi. Les vitraux filtraient une lumière rouge sang. Et je jouissais en silence, la tête renversée, l’âme en feu.
Je suis venue, là, debout dans une église. Sans un mot. Sans un cri. Ma main plaquée contre ma bouche pour ne pas alerter Dieu ou les morts. S. a tout léché. Lentement. Avec cette application presque religieuse. Puis elle s’est redressée et m’a regardée, les lèvres brillantes, fière comme une prêtresse païenne.
— C’est encore meilleur quand tu culpabilises, tu sais.
Je n’ai rien dit. Mon cœur battait si fort que j’en avais mal aux tempes. J’étais honteuse. Brûlante. Vivante.
On a traversé le chœur comme deux voleuses. J’étais nue sous ma robe, et chaque pas résonnait comme un glas. S. m’a guidée jusqu’au petit escalier de pierre qui menait à la tribune. Là-haut, entre les piliers, tout semblait suspendu. Le silence était encore plus dense, plus épais. On dominait la nef, les bancs vides, l’autel solitaire.
L’orgue, immense et majestueux, trônait dans la pénombre. Ses tuyaux dressés comme des colonnes d’acier semblaient nous observer.
S. s’est adossée au pupitre de la tribune, juste sous les grands tuyaux de l’orgue. Elle a défait lentement le col de sa chemise, puis un bouton, puis un autre. Pas jusqu’en bas — juste assez pour que ses seins s’échappent dans la lumière rasante du vitrail. Elle n’avait pas mis de soutien-gorge. Ils étaient là, pleins, insolents, offerts.
Elle me regardait. Silencieuse. Défiant presque Dieu de l’oser.
Je me suis approchée. Lentement. Les cuisses tremblantes, mais les yeux accrochés aux siens. Je l’ai embrassée d’abord. Profondément. Puis j’ai pris ses poignets et les ai attachés au montant du pupitre avec le ruban doré qu’on avait volé dans la sacristie. Elle s’est laissée faire, les bras tendus, un sourire en coin, déjà haletante.
Je l’ai allongée sur le banc de bois, ses cheveux étalés comme une couronne. Ses jambes ont glissé de chaque côté du repose-genoux. J’ai relevé sa jupe. Pas de culotte.
Son sexe brillait déjà.
Je me suis penchée. Ma langue a suivi le pli chaud de son ventre, puis s’est enfouie entre ses lèvres. Elle a sursauté, gémi — et ce gémissement a résonné dans toute l’église comme une prière interdite. Chaque mouvement, chaque soupir, chaque claquement de langue explosait dans la nef vide.
— Kristina… murmura-t-elle. Continue. Ne t’arrête pas.
Je l’ai doigtée plus profondément, avalée toute entière. Sa respiration s’est saccadée. Elle tirait sur le ruban, tendue, offerte. Et quand elle a joui, son corps s’est arqué si fort que ses talons ont claqué contre le bois.
Son cri s’est élevé, net, magnifique. Il est monté jusqu’aux voûtes, se répercutant dans les pierres, comme une oraison orgasmique.
Je l’ai regardée reprendre son souffle. Les joues rouges. Le front moite. Le regard perdu entre extase et effroi.
Je me suis redressée, les lèvres encore trempées de son plaisir. Et dans ce silence redevenu total, j’ai murmuré :
— Que Dieu nous pardonne. Ou qu’il jouisse avec nous.
Le silence est revenu. Absolu. Solennel.
Et puis j’ai ri. Vraiment ri. D’un rire enfantin, presque hystérique. Elle aussi. Comme si on avait cassé un interdit si vieux qu’il ne tenait plus qu’à un fil.
« On est damnées », a-t-elle soufflé.
« Non », j’ai répondu. « On est enfin libres. »
Très tôt, j’ai appris à croiser les jambes, à cacher ma peau, à éviter les miroirs. On m’enseignait que le sexe était sale, que le plaisir se paierait tôt ou tard. Je me confessais pour des pensées, pour des rêves, pour des frissons.
Plus tard, j’ai fui. J’ai joui. J’ai désobéi. Mais rien n’a vraiment disparu.
Les églises continuent de m’émouvoir. Les lieux sacrés me troublent.
Et parfois… ils m’excitent.
Comme si ce qu’on m’a interdit était devenu le cœur même de mon désir.
SANCTUAIRE
Je n’avais pas remis les pieds dans une église depuis des années. Même les enterrements, je les fuyais. Il y avait quelque chose de trop lourd, trop enraciné dans les pierres, dans l’encens, dans les chants monocordes qui résonnaient encore parfois dans mes cauchemars.
Mais cette abbaye… S. avait insisté.
« Tu vas adorer. C’est beau. C’est vide. Et un peu interdit. »
Je savais ce qu’elle cherchait. Elle connaissait mes failles, mes cicatrices. Elle adorait y glisser ses doigts. Elle appelait ça "jouer avec les fantômes".
L’abbaye était perchée au bout d’un sentier envahi de lierre, à l’écart de tout. Fermée au culte, elle restait accessible aux visiteurs. Du moins, jusqu’à dix-sept heures. Nous étions seules. Le portail grinçait comme un soupir.
Dès les premières marches, j’ai senti mon ventre se nouer. L’air était plus froid, saturé d’humidité et de silence. Je reconnaissais tout : les vitraux effacés, les bancs en bois usé, les reliques poussiéreuses… même le crucifix au fond, avec ce Christ maigre et piteux qui me fixait, tête penchée, comme s’il savait.
S. a tourné sur elle-même, les bras ouverts.
— T’as vu ? C’est un théâtre. Et personne ne regarde.
J’ai souri sans répondre. Ma gorge était sèche. Sous ma robe légère, mes cuisses collaient. De peur. Ou d’anticipation.
Elle m’a tirée par la main. On a traversé la nef. Puis elle a disparu derrière le rideau de velours qui marquait l’entrée du chœur. Je l’ai suivie, bien sûr. Comme toujours.
Là, elle m’a plaquée contre une colonne, sans un mot. Ses doigts ont trouvé mes hanches. Elle m’a embrassée. Lentement. Profondément. Comme pour me faire oublier où on était. Ou me le rappeler, au contraire.
— Tu crois qu’il nous regarde ? a-t-elle soufflé contre ma joue.
— Il ?
— Dieu. Ou un vieux prêtre caché dans l’ombre. Qui bande.
J’ai ri. Mais c’était nerveux. Je tremblais. Et j’étais mouillée. Tellement que je le sentais couler doucement entre mes cuisses. Elle l’a senti aussi.
— Petite sainte perverse…
Elle s’est agenouillée. Là, dans l’allée centrale, entre les rangs de bancs vides. J’ai eu un mouvement de recul.
— Non… Ici…
— Chut. Tu fantasmes là-dessus depuis que t’as treize ans.
Je n’ai pas répondu. Elle avait raison. Je l’ai laissé soulever ma robe. Ma culotte était trempée. Elle l’a baissée, lentement. Puis sa bouche a touché mon sexe, là, debout, les bras agrippés au bois du banc devant moi. Les vitraux filtraient une lumière rouge sang. Et je jouissais en silence, la tête renversée, l’âme en feu.
Je suis venue, là, debout dans une église. Sans un mot. Sans un cri. Ma main plaquée contre ma bouche pour ne pas alerter Dieu ou les morts. S. a tout léché. Lentement. Avec cette application presque religieuse. Puis elle s’est redressée et m’a regardée, les lèvres brillantes, fière comme une prêtresse païenne.
— C’est encore meilleur quand tu culpabilises, tu sais.
Je n’ai rien dit. Mon cœur battait si fort que j’en avais mal aux tempes. J’étais honteuse. Brûlante. Vivante.
On a traversé le chœur comme deux voleuses. J’étais nue sous ma robe, et chaque pas résonnait comme un glas. S. m’a guidée jusqu’au petit escalier de pierre qui menait à la tribune. Là-haut, entre les piliers, tout semblait suspendu. Le silence était encore plus dense, plus épais. On dominait la nef, les bancs vides, l’autel solitaire.
L’orgue, immense et majestueux, trônait dans la pénombre. Ses tuyaux dressés comme des colonnes d’acier semblaient nous observer.
S. s’est adossée au pupitre de la tribune, juste sous les grands tuyaux de l’orgue. Elle a défait lentement le col de sa chemise, puis un bouton, puis un autre. Pas jusqu’en bas — juste assez pour que ses seins s’échappent dans la lumière rasante du vitrail. Elle n’avait pas mis de soutien-gorge. Ils étaient là, pleins, insolents, offerts.
Elle me regardait. Silencieuse. Défiant presque Dieu de l’oser.
Je me suis approchée. Lentement. Les cuisses tremblantes, mais les yeux accrochés aux siens. Je l’ai embrassée d’abord. Profondément. Puis j’ai pris ses poignets et les ai attachés au montant du pupitre avec le ruban doré qu’on avait volé dans la sacristie. Elle s’est laissée faire, les bras tendus, un sourire en coin, déjà haletante.
Je l’ai allongée sur le banc de bois, ses cheveux étalés comme une couronne. Ses jambes ont glissé de chaque côté du repose-genoux. J’ai relevé sa jupe. Pas de culotte.
Son sexe brillait déjà.
Je me suis penchée. Ma langue a suivi le pli chaud de son ventre, puis s’est enfouie entre ses lèvres. Elle a sursauté, gémi — et ce gémissement a résonné dans toute l’église comme une prière interdite. Chaque mouvement, chaque soupir, chaque claquement de langue explosait dans la nef vide.
— Kristina… murmura-t-elle. Continue. Ne t’arrête pas.
Je l’ai doigtée plus profondément, avalée toute entière. Sa respiration s’est saccadée. Elle tirait sur le ruban, tendue, offerte. Et quand elle a joui, son corps s’est arqué si fort que ses talons ont claqué contre le bois.
Son cri s’est élevé, net, magnifique. Il est monté jusqu’aux voûtes, se répercutant dans les pierres, comme une oraison orgasmique.
Je l’ai regardée reprendre son souffle. Les joues rouges. Le front moite. Le regard perdu entre extase et effroi.
Je me suis redressée, les lèvres encore trempées de son plaisir. Et dans ce silence redevenu total, j’ai murmuré :
— Que Dieu nous pardonne. Ou qu’il jouisse avec nous.
Le silence est revenu. Absolu. Solennel.
Et puis j’ai ri. Vraiment ri. D’un rire enfantin, presque hystérique. Elle aussi. Comme si on avait cassé un interdit si vieux qu’il ne tenait plus qu’à un fil.
« On est damnées », a-t-elle soufflé.
« Non », j’ai répondu. « On est enfin libres. »
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Le lieu surprend, on le dépasse, on l'oublie tellement c'est bien écrit.
Bravo et merci
Bravo et merci
Il faut savoir oser affronter ses démons pour être libre, vous l'avez fait
Bienheureuse est celle qui peut vivre en Paix...
Merci pour ce récit très excitant
Cyrille
Bienheureuse est celle qui peut vivre en Paix...
Merci pour ce récit très excitant
Cyrille

