Séance photo privée - histoire érotique

Chapitre 1 : Le trouble

Tout avait commencé avec un simple message de Claire, sa meilleure amie.

"Regarde les photos que j’ai faites la semaine dernière. Tu vas adorer."

Lana avait ouvert le lien en sirotant son café du matin. Des portraits sublimes défilaient sur l’écran de son téléphone : des femmes réelles, pas des mannequins, mais photographiées comme des héroïnes de film. Certaines assises sur un fauteuil, d’autres allongées sur un lit, un pull à moitié glissé de l’épaule, un sourire à la fois timide et provocateur.

Une sensualité folle sans aucune vulgarité.

— C’est toi sur ces photos ?! avait-elle envoyé à Claire, stupéfaite.

- "Oui, et attends… Julien est incroyable. Il te met tellement à l’aise ! Regarde son site, tu comprendras."

Par curiosité, Lana avait cliqué. Le site du photographe était minimaliste, élégant, presque luxueux. Dans la section "Glamour – Boudoir", chaque cliché semblait raconter une histoire. Des regards profonds, des corps suggérés plus que montrés, des jeux d’ombres qui donnaient l’impression d’espionner un instant privé.

Elle avait refermé son ordinateur… mais toute la journée, elle n’avait pensé qu’à ça.

Et si elle se voyait, elle aussi, sous cet angle-là ?

Deux jours plus tard, elle écrivait à Julien. La réponse était venue vite, professionnelle mais avec ce ton rassurant :
"Samedi, 15h. Prends une tenue dans laquelle tu te sens belle, et surtout à l’aise. L’idée, c’est que tu sois toi."


L’arrivée chez Julien

Samedi. Lana avait hésité devant son miroir plus d’une demi-heure avant de se décider. Elle avait choisi une petite robe noire en satin, ajustée à la taille mais fluide sur les cuisses, avec un décolleté discret. D’habitude, elle ne portait jamais de soutien-gorge ni de culotte sous ses robes, mais cette fois… elle avait opté pour un ensemble en dentelle noire, “au cas où”. Rien que ce choix inhabituel la troublait.

En montant l’escalier de l’immeuble ancien où Julien avait son studio, son cœur battait un peu trop fort.
Il ouvrit la porte dès qu’elle sonna. Grand, la trentaine, jean sombre et chemise blanche aux manches retroussées. Il avait ce genre de sourire qui vous met immédiatement à l’aise, mais un regard… un regard qui détaillait tout en une fraction de seconde.

— Lana ? Enchanté. Tu es pile à l’heure, parfait.

Il la fit entrer dans un salon transformé en studio : un fond noir tendu, deux grands spots qui diffusaient une lumière chaude, et un fauteuil en velours vert bouteille. Une odeur de café et de bois ciré flottait dans l’air.

— On commence tranquille, d’accord ? Je te promets, rien de bizarre. Juste toi, naturelle.

Lana hocha la tête, posant son sac près du canapé. Elle se sentait nerveuse, mais excitée.


La séance

Julien dirigeait doucement, d’une voix grave et rassurante.

— Croise les jambes… Parfait. Regarde-moi. Oui, comme ça, sans trop sourire. Laisse juste deviner que tu t’amuses… Voilà.

Il tournait autour d’elle, parfois si près qu’elle sentait son parfum, boisé et discret. Par moments, il posait sa main sur son épaule pour replacer une mèche de cheveux, ou lissait le tissu de sa robe sur sa cuisse pour éviter un pli. Chaque contact était anodin… et pourtant, Lana sentait un frisson remonter à chaque fois.

— Essaie de te détendre, comme si tu étais chez toi, seule… Imagine que personne ne te regarde.

Elle inspira profondément, ferma les yeux un instant. Puis, d’elle-même, elle fit glisser sa veste en cuir de ses épaules, révélant sa peau nue. Julien s’arrêta un instant, la détailla, avant de murmurer :

— Magnifique. Ne bouge pas…

Le bruit sec de l’appareil résonnait à chaque cliché. À chaque "clic", elle sentait sa respiration devenir plus lente, plus chaude. Julien, concentré, se rapprochait de plus en plus. Il posa finalement son appareil, s’accroupit devant elle.

— Je peux ? Juste pour remonter un peu ta robe… Ça rendra la ligne de ta jambe parfaite.

Lana le fixa longuement. Son ventre se nouait d’excitation, mais elle hocha la tête.

— Oui… vas-y.

Ses doigts frôlèrent sa cuisse en remontant délicatement le tissu, à peine deux centimètres. Elle eut un petit soupir discret qu’elle tenta de masquer en se mordant la lèvre. Julien leva les yeux vers elle : leurs regards se croisèrent, et elle crut voir une étincelle dans le sien.

Il se redressa, si près qu’elle sentit son souffle sur son cou.

— On continue ? demanda-t-il d’une voix basse.

Elle sourit, les joues rouges.

— Oui… continuons.

Cette fois, elle se prêta au jeu sans hésiter. Elle inclina la tête, fit glisser une bretelle de sa robe sur son épaule, laissa ses doigts jouer avec l’ourlet de sa jupe. Julien, silencieux, reprit son appareil, mais ses mains tremblaient légèrement.

— Lana… tu es incroyable… souffla-t-il sans même s’en rendre compte.

Elle baissa un instant les yeux, troublée… et c’est là qu’elle le sentit. Son cœur battait à tout rompre, sa respiration s’accélérait. Ses tétons pointaient sous la dentelle de son soutien-gorge, et une chaleur douce, insidieuse, naissait entre ses cuisses.

Elle eut un petit sourire intérieur. Heureusement que j’ai mis des sous-vêtements aujourd’hui… Moi qui n’en porte jamais… pensa-t-elle, amusée et troublée à la fois.

Elle remonta lentement sa bretelle sur son épaule et lança à Julien un regard malicieux :

— Alors ? Je fais une bonne élève ?

Julien déglutit, esquissant un sourire nerveux.

— Bien meilleure que tu ne le crois…

La tension entre eux était presque palpable. La séance continua, mais dans la tête de Lana, une seule pensée résonnait : elle avait envie d’aller plus loin… beaucoup plus loin.

Julien abaissa son appareil et laissa tomber un léger soupir, comme s’il venait de sortir d’un rêve.

— On va s’arrêter là pour aujourd’hui… c’était parfait.

Il s’approcha, lui tendant la main pour l’aider à se lever. Leurs doigts se frôlèrent à nouveau, et Lana sentit ce petit courant électrique remonter le long de son bras.

— Viens, je te montre déjà quelques clichés si tu veux. Ça te donnera une idée.

Elle le suivit jusqu’à une petite table où son ordinateur était posé. Julien lui versa un verre d’eau avant de s’asseoir à côté d’elle.

— Tiens, bois un peu. Ça détend après une séance. Tu verras, poser, c’est presque du sport.

Elle esquissa un sourire et but une gorgée, son cœur battant encore un peu trop vite. Julien ouvrit le dossier des photos. Les images défilaient à l’écran : elle, assise, un regard à moitié timide, une épaule dénudée, ses cheveux en bataille, ce sourire qu’elle ne se souvenait même pas avoir fait.

— C’est… moi, ça ? murmura-t-elle, presque gênée.

Julien hocha lentement la tête.

— Oui. Et c’est exactement pour ça que je fais ce travail. Tu es belle, Lana. Et surtout… tu es vraie. Il n’y a rien de joué dans ce que je viens de prendre.

Elle détourna légèrement les yeux, troublée par la sincérité de son ton.

— Je vais les travailler un peu, retoucher la lumière, rien de plus. Je t’enverrai une sélection dans quelques jours. Et si tu veux… on pourra en refaire une séance. Plus posée, ou… plus audacieuse, selon ce que tu voudras explorer.

Lana sentit une chaleur familière lui monter aux joues. Elle prit une dernière gorgée d’eau, posa le verre et le regarda.

— Peut-être qu’on pourrait… essayer quelque chose de différent, oui.

Julien eut un petit sourire discret, presque complice.

— Alors c’est entendu. Je t’appelle quand j’ai fini les photos, d’accord ?

Elle hocha la tête, se leva et remit sa veste. Il l’accompagna jusqu’à la porte.

— Merci pour aujourd’hui, Lana.

Elle répondit avec un sourire mystérieux.

— Non… merci à toi. C’était… inattendu.

En descendant les escaliers, elle sentit encore son cœur battre vite. Elle monta dans sa voiture, posa ses mains sur le volant et laissa échapper un petit rire nerveux.

Ses tétons étaient toujours tendus sous sa dentelle, et elle sentait une chaleur moite, persistante, entre ses cuisses.
En rentrant chez elle, elle se laissa tomber sur son canapé. Elle attrapa son téléphone et ouvrit machinalement le site de Julien pour revoir ses photos.

"Une deuxième séance… plus audacieuse…" Son esprit s’emballa malgré elle.

Et pendant qu’elle se démaquillait, une seule pensée tournait en boucle : elle avait déjà hâte d’y retourner.