Témoignage d’une corde (Chapitre 3 ou presque)

- Par l'auteur HDS Artman -
Récit érotique écrit par Artman [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Témoignage d’une corde (Chapitre 3 ou presque) Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-04-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Témoignage d’une corde (Chapitre 3 ou presque)
Témoignage d’une corde (Chapitre 2bis)
Ninableries et autres Artmanipulations

Elle revenait de la salle d’eau dont elle avait eu le droit d’user en toute intimité
et où elle avait pu congédier le rosebud. Pendant cet intermède, il avait placé, en
guise de matelas, une couverture repliée sur la table et il déposait maintenant un
drap recouvrant le tout. Elle prit le verre d’eau qu’il lui tendit et ne put refreiner
un sourire en croisant son regard amusé et enthousiaste. Il possédait quelque chose
conservé de l’enfance, il avait su sauvegarder une capacité à s’amuser, à entrer dans
le jeu. Il la surprenait. Elle aimait sa présence, sa façon de se soucier d’elle tout
en la dominant. Inclassable était peut-être bien la définition lui convenant le mieux.
Il était plus facile de dire ce qu’il n’était pas que de le définir à proprement
parler. De mes fibres, je sentis pourtant le passage d’un voile de tristesse dans ses
pensées. Alors que lui savourait par anticipation le bondage qu’il s’apprêtait à lui
proposer, elle hésitait. Devait-elle l’interrompre et lui dire son secret ? Elle avala
la dernière gorgée et décida de chasser ses funestes pensées pour jouir sans retenue
de la vie qui s’offrait à elle ce soir. Il la fit venir près de la table pour lui
passer un bandeau sur les yeux. Ce passage dans l’obscurité était synonyme de son
entrée dans leur monde. Jamais le noir n’avait été si lumineux. Il lui avait fait
franchir la coupée et déjà le navire de leurs rêves les emportait loin du médiocre, du
routinier et du conventionnel. Derrière son bandeau, c’est un panorama à perte de vue
qui s’offrait à elle ! Il déplia la serviette qu’il venait de sortir du sac et retira
le superbe crochet dont j’avais senti la présence durant le voyage. Un accessoire de
tout premier ordre et il lui donna le sien de saisir l’objet qu’il déposait entre ses
mains. Surprise, elle le fut mais elle reconnut rapidement les contours de cet
ustensile original. La boule d’abord. Cette sphère en extrémité semblait bien plus
imposante que le charmant bouton de rose dont elle était désormais rompue à l’usage.
Ensuite la tige était massive. Le diamètre devait être proche du centimètre et la
longueur estimée du crochet l’impressionna car elle devinait aisément qu’il allait
s’enfoncer en elle jusqu’au coude que ses doigts parcouraient. Poursuivant la
découverte, elle comprit que la tige remontait enfin sur une vingtaine de centimètre
pour se fermer en un anneau solide. Elle lui demanda de voir l’objet mais il avait
renoué avec son autorité et le lui refusa estimant qu’elle avait actuellement assez de
ses mains. Il lui précisa qu’elle userait très bientôt d’autres parties de son corps
pour apprivoiser sa surprise. Soumise mais surprise ! Le crochet comme son visage
marquaient la même forme interrogative. Il empoigna la corde en sisal qu’il avait
quelque peu domestiquée par un passage à la flamme suivi par l’application d’un
chiffon ciré. Un rapide pliage par la moitié et déjà un nœud d’alouette la
solidarisait à l’anneau du crochet. Elle eut à poser ses coudes sur la table en
déplaçant son corps vers l’avant. De ses pieds, il lui maintenait ses jambes écartées
et déposa la corde lovée grossièrement devant ses mains. Chaque brin en glissant sur
ses épaules les firent tressaillir alors qu’il approchait le crochet de son point
d’accroche. La sphère vint épouser son anus en le masquant tout entier. Je dois
reconnaître que j’ai éprouvé un moment d’inquiétude. Allait-il la forcer ainsi ? Je
le connais mais j’ai eu un doute, cette soirée étant définitivement une soirée
particulière. Il posa enfin le crochet sur ses reins et entrepris d’assouplir la
frontière de son corps avec la pulpe de son index qui avait reçu une goutte de
lubrifiant. Comme s’il avait composé le code secret, l’étroit passage s’ouvrit à lui.
D’un léger mouvement cambré, elle s’offrait, elle venait à lui pour engloutir cet
index inquisiteur alors que sa respiration suivait l’ondulation de son bassin. Je
regardais son rythme lent et régulier, ponctué désormais de menus gémissements qui
signalaient sa jouissance naissante. Sa phalange portait désormais l’anneau délicat de
son sphincter et décrivait un trajet circulaire qui l’assouplissait confortablement.
La seconde porte s’ouvrit amplement invitant son doigt à une investigation plus
poussée par un coup de reins sans équivoque. De sa main gauche, il saisit alors le
crochet dont la tête vint se perdre dans son intérieur étroit en remplaçant
avantageusement son doigt. L’index de sa main gauche s’immisça dans son vagin humide
pour constater la présence de la sphère appliquée derrière la fine cloison. Mon
plaisir de corde serait de la pénétrer aussi. Ressentir sa capture comme elle me
ressent lorsque je l’enserre et obtenir en quelque sorte une interversion jouissive de
nos rôles respectifs.
Sans tenir compte de mes désirs qu’il ne percevait pas, il la fit s’installer sur la
table, couchée sur le dos. Les cuisses furent repliées. Une barre d’écartèlement fut
placée derrière ses genoux et créa un écart tellement… que j’en perdis le fil de mes
pensées. Un comble pour une corde à la langue si bien pendue.
Ce que je contemplais n’était pas comblé : son vagin s’était ouvert et je voyais
couler ses sécrétions sur la tige du crochet à demi-disparu en elle. Derrière le
masque qui lui ôtait la vue mais qui attisait sa réceptivité, elle savourait la
soumission qu’il lui procurait. La corde tirée maintenait le crochet dont elle
s’amusait à tenter un étranglement en actionnant ses muscles intimes. Le métal
l’épousait alors, elle apprivoisait l’intrus et sa jouissance croissait encore.
La musique de Satie baignait la pièce. La lumière fragile des deux bougies
contribuaient également à l’entretien de cette ambiance feutrée propice à
l’épanouissement de ces jeux où ma participation est ma plus grande fierté.
Il lui avait désormais lié les jambes aux cuisses en arrimant la corde sur la barre
d’écartèlement. Ses membres inférieurs commandaient directement le crochet, ses
épaules assurant le virage pris à la corde. Afin qu’elle ne se blessât pas, la corde
repartait de ses genoux vers chacun des pieds de la table à l’aplomb de ses bras
qu’elle emprisonnait en même temps qu’elle interdisait aux jambes de s’affaisser. Le
bondage vérifié, il lui caressa délicatement les seins victimes de la gravité non pas
de la situation mais générée par la densité de la planète. Ils étaient malléables,
soyeux et ses mains se fermèrent successivement sur l’un et l’autre pour lui permettre
d’embrasser les mamelons devenus plus durs. Dans un échange de murmures, ils se dirent
l’envie qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre ce dont je crus aisément en constatant la
tension de leurs parties érectiles. D’ailleurs son index parcourait lentement le
sillon béant de ses petites lèvres et venait provoquer son clitoris qu’il maintenait
offert par deux autres doigts placés en V inversé. Ce lent va et vient qui descendait
jusqu’à la tige métallique planté en elle lui procurait une jouissance sourde qui
l’inondait. Sa bouche souriait de cette attitude particulière qui ne trompe pas. Elle
se sentait en confiance, la douceur de ses caresses compensait la rudesse de la corde
et sa tension. Alors qu’elle lui demandait de la pénétrer, il prit plaisir à la faire
languir, attisant son plaisir sans concéder à la pénétration toujours davantage
réclamée. Ses supplications n’y firent rien et, au moment où elle ne contenait plus
l’orgasme qui la menaçait, elle sentit soudainement la brulure de la cire chaude sur
son clitoris exposé. La chaleur qui l’envahit, la sensation perçue, la surprise et son
envie s’entremêlèrent dans une extase inconnue. Les gouttes continuèrent de pleuvoir
en créant un voile pudique sur son intimité offerte. Il lui ordonna calmement de se
ressaisir en maitrisant les pulsions de son corps. Les doigts de ses mains attachées
s’agitaient. Elle aurait aimé fermer ses cuisses, poser sa main sur son clitoris
enflammé sous la croute de cire chaude mais tout cela lui était impossible. Et sa
soumission multipliait encore sa jouissance qu’elle devait surmonter. Comme si la
tâche n’était pas suffisamment difficile, il joua avec la bougie dont l’assise se
frotta à l’entrée de son vagin dont il pouvait voir l’intérieur avec, en partie
inférieure, cette boursouflure si particulière causée par la sphère du crochet. Sa
tête allait de droite à gauche, les gémissements de sa jouissance devenaient un chant
incantatoire. La bougie fut soufflée. Lui aussi à sa façon. La jouissance des femmes
emmène toujours les hommes plus loin qu’ils ne prévoient d’aller. Elle sait les
dépasser, les subjuguer et leur montrer sa prédominance. L’arroseur arrosé. Il prit un
verre d’eau et chercha ainsi à apaiser sa propre agitation qui allait le mener
directement vers une éjaculation indésirée. Ses pensées lui rappelèrent cette autre
femme qu’il avait encordée de manière similaire sur une table et qui l’avait supplié
de piquer le capuchon de son clitoris avec des micros aiguilles utilisées en
dermatologie. De mésothérapie à maso-thérapie ! Elle était au comble de son désir et
lui n’avait pu se résoudre à cette pratique qu’il ne maitrisait pas et que sa
conscience désapprouvait. D’emblée, sa position de dominant avait basculé.
L’enchantement avait alors cessé. Échappant à ce souvenir qui avait réussi à tempérer
son désir, il vérifia que la corde de sisal ne coupait pas la circulation des membres
de sa captive. Les épaules étaient joliment marquées de la rougeur du frottement.
Malgré la position délicate et la cécité imposée, il lui offrit de boire. Avec une
infinie précaution, il porta le verre à ses lèvres. Il était heureux de prendre soin
d’elle. Il lui retira la cire séchée d’autant plus facilement qu’aucun poil n’ornait
son pubis. Doucement, la corde fut dénouée et ses membres libérés. Ses cuisses
portaient l’empreinte de ma consœur et il les massa avec application. Le crochet était
toujours en elle et il souhaitait qu’elle le conserve ainsi que le bandeau. Il l’aida
à rejoindre le lit en laissant les brins de la cordes passer sur ses épaules et
glisser à même le sol, telle une traine d’une robe aussi majestueuse qu’invisible.
Allongée sur le lit, elle voulut l’étreindre enfin mais je le vis s’échapper de ses
bras accueillants pour saisir un dernier passager anonyme du sac. Je ne savais pas que
ce qu’il prit s’appelait une racine de gingembre. Il l’éplucha consciencieusement et,
de son couteau, il en fendilla l’extrémité. Il essuya la lame avec son doigt qu’il
porta à sa bouche. Manifestement, la sensation perçue lui plut. Un goût épicé,
tonique, revigorant qui ne peut que produire les effets escomptés. Durant ces
préparatifs silencieux, elle attendit docilement. Elle mesurait son changement
d’attitude. Elle l’attendait sans précipitation, sans crainte, sans explication car
elle savait sa droiture.
Il l’informa qu’il lui immobilisait ses mains aux pieds du lit avec la corde toujours
solidaire du crochet mais que le reste de son corps demeurait libre. Enfin libre,
libre de faire ce qu’il lui permettrait ajouta-t-il en souriant. Elle le voyait
lorsqu’il lui parlait ainsi. Même privée de la vue, elle aurait pu dépeindre son
sourire bienveillant. Dans un même sourire complice, elle ajouta un « comme il plaira
à mon Maître » qui nous fit à tous un bien fou.
Elle aimait depuis longtemps éprouver la sensation si particulière d’être attachée.
Maintenant, elle aime être attachée par lui. Et sentir sa présence, sa domination si
personnelle, ses surprises… Ses pensées l’amenaient à ce point lorsqu’elle perçut
qu’il lui appliquait un massage attentionné de ses parties génitales. Elle ne
reconnaissait pas la chose qui se frottait à elle mais elle éprouva un picotement très
particulier qui la figea. Sentant comme moi son blocage, il porta le morceau de racine
à sa bouche pour qu’elle goûte en même temps qu’il lui donnait quelques explications
sur ce qu’il lui proposait. Elle ne connaissait pas la sensation éprouvée et ne savait
dire si cela lui était agréable ou non. La surprise de la nouveauté était trop forte.
Il fallait donc s’assurer que cette expérience n’avait rien endommagé et il se livra à
une vérification exhaustive qui a rapidement su la faire renouer avec un plaisir
inaltéré. Cette fois, il ne lui refusa pas davantage son droit au plaisir qu’ils
utilisèrent sans modération. Il s’était déshabillé et la façon dont il lui faisait
l’amour alors qu’elle demeurait attachée ne peut manquer de faire vibrer un corde
sensible comme moi. Ou comme vous ?

Artman
Récit déposé ne pouvant faire l’objet d’une utilisation ou d’une reprise, partielle ou
totale, pour une utilisation lucrative ou gracieuse, sans l’accord express de l’auteur
référencé ici sous le pseudonyme d’Artman.

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