Témoignage d’une corde (Chapitre 6)

- Par l'auteur HDS Artman -
Récit érotique écrit par Artman [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Témoignage d’une corde (Chapitre 6) Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-05-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Témoignage d’une corde (Chapitre 6)
Témoignage d’une corde (Chapitre 6)
Association de mâles fêteurs et des lits d’initiés

Le grand soir du grand jour était arrivé. Un peu trop vite d’ailleurs pour chacun
d’eux. Pour elle, se préparer à cette exposition était devenu un tremplin pour son
imagination qui la conduisait directement dans un état d’excitation qu’elle ne pouvait
contenir. Nous allions droit vers des débordements incontrôlables. Cependant, figer
l’imaginaire par le réel, c’est risquer que le sublime se transforme en déception. Le
moment sera-t-il réellement à la hauteur de ses rêves ? A l’instar des photos de
famille, n’y aura-t-il pas un des participants qui tourne la tête au mauvais moment ?
Elle redoutait d’être celle par qui l’échec survient et le doute commençait son
travail de sape.
Pour lui, l’échéance arrivait et il constatait les insuffisances de la préparation.
D’abord, le lieu. Contraint d’anticiper de vingt-quatre heures ce rendez-vous, il
n’avait pu obtenir ce soir la chambre prévue pour le lendemain. Celle-ci manquait de
cachet et l’insonorisation laissait plus qu’à désirer. Ensuite, les éléments
d’ambiance n’étaient pas tous prêts. Les musiques qu’il appréciait n’étaient pas
copiées sur son ordinateur comme il voulait le faire depuis plusieurs semaines déjà et
le masque qu’il allait lui passer n’avait pas l’esthétique requise. Enfin, il savait
qu’ils avaient besoin de se préparer ensemble à ce défi. Il sortait de son travail,
elle arrivait directement à Paris, ils avaient gagné la chambre sans délai. Le temps
avant la venue de leurs invités leur était compté, voire décompté. Pas de dernière
répétition ou d’initiation progressive. Directement l’arène. Pas les fauves mais
l’arène d’un soir tout de même.

Elle l’interpella avec respect en lui signalant la fin de ses ablutions d’usage. Il la
fit venir dans la pièce principale et il lui montra la nouvelle disposition de la
chambre ; un espace pour l’attacher, un autre constitué des deux lits accolés pour le
confort des invités et ce recoin pour le matériel usuel. Il inspecta son corps
fraichement lavé ; comme la chambre, elle était dans de très bonnes dispositions. Ses
mains la parcoururent sans vergogne et il mesura l’intensité de leur désir. Difficile
de dire si pour l’étalonner il fallait utiliser des unités de longueur ou de volume
mais leurs vibrations intérieures surpassaient tous les gadgets ridicules qui
prétendent détenir la touche « ON » du plaisir.
Sur la touche, ils ne restèrent pas et ses soupirs langoureux indiquaient que son
plaisir avait débuté. Les mains aveugles lisaient l’épiderme, les narines aspiraient
les effluves libérées, les murmures se mêlaient aux gémissements et leurs regards se
cherchaient pour s’éviter aussitôt. Le meurtre prémédité de l’innocence de leur
intimité les submergeait. Plus que quelques instants avant cette épreuve de vérité,
avant qu’ils sachent s’ils étaient, ou non, à la hauteur de leurs ambitions. Dans ce
ballet des corps entrelacés où la nudité de cette femme tranchait avec les sombres
vêtements du Maitre, ils jouissaient dès à présent d’un futur imminent. Ils étaient au
seuil de ce passage initiatique où leur pratique intimiste versait dans la
reconnaissance d’une communauté. Elle était allongée, son dos sur le lit, ses jambes
et sa vulve ouvertes, ses mains tenues au niveau de ses reins par une autre, masculine
et déterminée, tandis que la symétrique poursuivait l’interrogatoire d’un clitoris
impétueux. Logiquement, elle se donnait tellement qu’elle ne s’appartenait plus. Elle
qui nourrissait quelques rancunes contre son corps apparaissait dans la splendeur que
la soumission sait révéler. Elle était à l’image de ses sentiments : l’offrande
absolue. Pas de ces tableaux galvaudés, aux traits forcés ou empruntés maladroitement
à quelque chef-d’œuvre qui hurlent des mensonges pour en faire des vérités mais bien
une reddition sereine, confiante et aimante. Il ne put refreiner son envie qu’il
pouvait mesurer à la douleur que lui produisaient ses testicules, étrangement alourdis
en leur partie inférieure. Sortant un pénis vindicatif, il lui demanda de le faire
jouir. Elle le prit en bouche avec une attention toute particulière. Privée de ses
mains retenues dans son dos, elle concentra son amour pour cette communication orale
exclusive mais inclusive tout de même. Nous ressentions son application et son
implication dans cette fellation donnée comme un hommage. Cherchait-elle à dompter la
fougue du Maître qui allait se produire avec elle dans quelques instant ? La langue
appuyait sur chaque détail du gland, glissant lentement dans les sillons les plus
ténus ou jouant avec l’abouchement de l’urètre. L’aspiration se faisait soudainement
plus forte jusqu’au prochain répit consacré à flatter, de la pointe d’une langue
assidue, la verge sur toute sa longueur externe. Paradoxalement, en jouant maintenant
et mains tenues, avec le frein du prépuce, elle accélérait son plaisir. Elle aurait
voulu pouvoir saisir cette verge durcie mais la privation de ses mains l’incitait à un
investissement buccal sans retenue. Se retenir, lui ne le voulait pas et elle sentit
venir la déferlante de l’éjaculation. Elle se figea sur ce pénis aimé et fut
décontenancée par la quantité de sperme qui envahit sa bouche. Allait-elle devoir
lentement avaler ce flot si désiré ou pouvait-elle s’en séparer discrètement ?

La pièce réclamait un peu d’ordre. La soumise aussi, ce qui est évidemment le propre
d’une soumise. De l’ordre et des ordres furent donnés et les invités étaient attendus
dans une ambiance apaisée. L’apaisement fut tel, qu’elle s’endormit. Il songeait à cet
homme rencontré une seule fois mais avec lequel il sentait naitre une saine complicité
tout en mesurant leurs différences radicales. Il s’était annoncé accompagné de sa
soumise mais aucun scénario précis n’avait été élaboré entre eux. Mon récit vous a
indiqué la simplicité du parcours d’un Maître et d’une soumise partageant l’attirance
des cordes. Simple et double à la fois, comme les nœuds peuvent l’être. Désormais, il
avait envie de la lier devant un public privé. Encore un comble : comment public et
privé peuvent-ils se retrouver ainsi associés ? Et j’entends la question pertinente de
certains d’entre vous, de quoi ce public serait-il privé alors qu’il bénéficierait
d’un spectacle somme toute assez rare où une femme nue se livre à moi la corde sous le
regard d’autrui ? Le téléphone tinta : les visiteurs du soir s’annonçaient. Le diable
était-il aussi parmi eux ?
« Réveille-toi, nos amis sont arrivés» La voix était rassurante mais tout autant
assurée. Sortie prématurément de son sommeil, elle se rendit à la salle d’eau sans
être persuadée que ce qu’elle vivait appartenait bien au réel. Derrière la porte, elle
entendait le bruit de fond d’une conversation incompréhensible entre deux hommes et
une femme. Le retentissement d’un bouchon de Champagne, le tintement des flutes et ces
mots inaudibles lui firent trouver la force de rendre-compte d’une voix fluette
qu’elle était prête. Il alla la rejoindre. Il lui passa le masque qui la plongea dans
une obscurité bienveillante et il lui lia les poignets dans le dos en prenant garde de
ne pas trop serrer ses liens. La prenant par l’épaule, il la guida sur la scène
improvisée de cette chambre qui lui était devenue invisible. Cette fois, elle aurait
du entendre ce qu’ils se disaient mais sa proximité n’améliorait pas sa compréhension.
Ses pensées s’entrechoquaient, faisant obstacle à toute concentration, si ce n’est
celle d’un suc dont elle percevait la silencieuse sécrétion. Elle était à peine liée –
une cordelette entre deux poignets, ça ne compte pas- mais elle avait déjà débuté son
périple. Elle s’était éloignée d’eux et cheminait dans ce passage intérieur et secret
qui mène au plus profond de soi. Une exclamation salua le retour de la soumise invitée
qui s’était parée pour la circonstance. Je suis d’accorde avec vous : le collier
habille avantageusement une soumise. Elle prit place aux pieds de son Maître assis, la
tête posée sur ses genoux. La représentation commença.
Agenouillée sur un coussin, notre héroïne annonça sa soumission de quelques mots
hésitants. Afin que l’engagement soit sans ambigüité, il lui fut demandé de répondre à
quelques questions dont elle s’acquitta avec difficulté. Elle était déjà ailleurs.
Happée par l’ambiance des cordes, elle peinait à comprendre les question et y répondre
exigeait d’elle des efforts incommensurables. Ceux qui l’observaient ne pouvaient la
comprendre. Parler lui était encore plus insurmontable que lorsqu’elle était attachée
dans l’intimité de leur relation. Elle en fut quitte de quelques fessées sans
équivoque sur la désapprobation de son Maître. Il continuait pourtant de s’adresser à
elle calmement et mon arrivée sur son corps fut vécu comme un véritable soulagement.
Je vins autour de son cou, je dévalai son dos, je glissai entre ses cuisses retrouvant
une chainette que je connaissais bien, je gravis son abdomen, je passai entre ses
seins, je rejoignis la boucle autour du cou, je redescendis directement vers son
pubis, je m’engouffrai en sens inverse au plus près de son sexe mobilisé pour, dans un
nœud digne d’un paquet cadeau, enfin rejoindre les brins dorsaux au niveau de ses
reins. Mon aïeule ceintura alors ses cuisses serrées, m’accordant cette divine
promiscuité avec son sexe. Assis sur une chaise, il mit en tension les cordes et la
métamorphose en violoncelle apparut. De quelques passages d’archet furtifs, mon
propriétaire s’enquit de son état. Elle le ressentait particulièrement bien. Elle
appréciait plus que tout qu’il demeurât ainsi identique à celui qu’elle connaissait
désormais. La présence d’un autre Maître, incontestablement plus expérimenté que lui,
ne le changeait pas. Elle essaya vainement de se prémunir des regards nouveaux qui
pesaient sur elle mais elle ne ressentait aucune panique car elle percevait la
protection sans faille qu’il lui apportait. Accord parfait sur toute la gamme, en dos
facile à mirer en solidaire.

Elle fut libérée trop rapidement à son goût. Il lui était plus facile de trouver
refuge dans le bien-être apporté par mes liens que dans sa nudité absolue. J’entendis
sa prière pour qu’il ne lui retire pas le masque. Il l’accompagna jusqu’à la salle
d’eau où elle put se retrouver avec elle-même quelques instants. Il revint à elle avec
le crochet imposant en lui demandant de remplacer ainsi le rosebud qui siégeait en son
fondement.
La tenant par le crochet, il l’a dirigea sur scène dans sa cécité. Elle senti la
chaise qui lui faisait dos. Elle du s’agenouiller et la corde de sisal parti d’un nœud
tête d’alouette du crochet pour venir aux épaules. Celles-ci furent tirées en arrière
pour rejoindre le dossier de la chaise. La position n’avait rien de confortable. Elle
ne fut pas adoucie après que la corde fut engagée pour cerner ses seins majestueux en
les exhibant sans ménagement. Les brins de la corde épaisse se croisèrent sur son
abdomen avant de venir immobiliser les cuisses écartées sur chaque pied de la chaise.
La contention se poursuivi pour enserrer les chevilles à l’extérieur des pieds du
siège. La ligature réveilla une douleur à une articulation qui fit naitre une demande
de ménagement. Sans surprise, celle-ci fut à cordée. Durant tout ce bondage rude et
exigeant, les mots furent à l’inverse délicats et protecteurs. Elle était face aux
spectateurs, n’ayant que ses mains de libres, ses seins et son pubis plus apparents
que jamais par la cambrure imposée par le passage des cordes. Elle ressentait la
présence massive du crochet enfoncé autant qu’il pouvait l’être et un sentiment de
satisfaction l’envahit alors. Elle savait se donner. Si elle avait accepté sa
proposition dans le but de ne pas le perdre, elle ressentait maintenant qu’elle se
donnait sans condition. Un étonnant mélange de joie, de fierté et d’atteinte d’absolu
qui la grandissait. Elle gagnait et elle savait qu’il lui en saurait gré.
Sa surprise fut totale lorsque la conversation dériva sur des confidences
masturbatoires qu’elle avait pu lui faire. À sa plus grande stupéfaction, il abordait
même des secrets qu’elle lui avait confiés sur une complicité désormais caduque
l’ayant virtuellement liée au spectateur si près d’elle ce soir. Elle n’en crut pas
ses oreilles lorsqu’il lui proposa d’utiliser ses membres supérieurs laissés libres
pour une tâche non moins supérieure puisqu’il s’agissait de s’exhiber en se donnant du
plaisir de manière autonome. Elle espérait se faire suspendre, elle se faisait
surprendre. La différence est plus forte que la modification d’une simple consonne.
Jamais elle ne se serait attendue à pareille trahison, révélée au sommet culminant de
leur relation avec la complicité passive des témoins. Et il voulait qu’elle se renie
au point de se masturber publiquement ? La colère pointait en elle mais elle sut la
contenir. Il lui avait appris son calme et elle décida de le rejoindre sur ce terrain
nouveau pour elle. Aussi tranquillement qu’elle le put, elle lui signifia sans ambages
son refus. Effectivement, il ne se fâcha pas. Il vint au plus près d’elle, la humant
de tous ses sens pour la comprendre mieux. Ses doigts la parcourir et elle ne pouvait
dissimuler son excitation. L’index s’était posé à moins d’un centimètre de son
clitoris et venait déjà vers lui. D’un discret « Maître, ne touchez pas s’il vous
plait » assorti d’un sourire témoignant d’une confiance à toute épreuve, elle obtint
qu’il renonce à son exigence. L’inattendu se poursuivait avantageusement lorsqu’il la
remercia discrètement de son choix.
Les cordes se dénouèrent et les parties endolories se réveillèrent. Le masque enlevé,
la lumière tamisée lui parut trop vive. L’intensité des émotions vécues en si peu de
temps l’éblouissait davantage. Elle aurait tant aimé qu’ils puissent se retrouver
instantanément seuls pour qu’elle lui témoigne enfin de toute sa colère si vaillamment
contenue, qu’elle puisse le battre comme elle en avait tellement envie et qu’elle
puisse noyer instantanément ses rancunes dans un corps à corps fougueux. Elle fut
entourée de ses bras masculins et blottis l’un contre l’autre, elle s’entendit
félicitée pour son comportement avisé. Assis sur les lits rapprochés, les Maîtres
devisèrent sur des prolongements ultérieures possibles à cette première rencontre
mais, ayant compris le caractère confidentiel de ces prévisions, je saurai m’abstenir,
moi, d’une diffusion à tout va de ce genre d’information. Durant cette discussion à
badines rompues (le bâton n’est pas dans leurs goûts), elle se tenait au plus près de
son Maître. Blottie derrière lui, ses jambes et ses bras repliés tentaient de
dissimuler une nudité dont elle avait repris conscience depuis que le loup aveugle lui
avait été ôté. Le crochet était resté en elle et les deux brins de corde de sisal posé
sur ses épaules en rappelaient discrètement la présence saugrenue. La conversation ne
lui parvenait que par bribes, elle l’entendait en bruit de fond sans pouvoir parvenir
au minimum de concentration requis. Son esprit était ailleurs. Elle demeurait noyée
dans les turpitudes qu’il venait de lui imposer et déjà la colère initiale laissait
place à sa reconnaissance. Il avait su l’élever au-dessus de ses préjugés. Soumise,
elle éprouvait une fierté indicible.

Une fois les invités repartis, elle mesura la satisfaction provoquée par son attitude
pleinement responsable et en rien coupable. Elle se livra fougueusement et une fessée
prestement appliquée la fit faire de même. Ils étaient satisfaits de leur première
exhibition. Ils savaient ce qu’ils se devaient mutuellement dans la joie qui les
gagnait. Au cours de leurs ébats, nous ressentions l’intensité de l’éclosion d’un
plaisir longtemps retenu. Eux, ne se retinrent pas et, tardivement, seul le sommeil
eut raison de leur engagement qui gagna leurs rêves hérotiques, aussi héroïques
qu’érotiques.

Le soleil avait du mettre son réveil car il s’était levé de bon heure. Contrairement à
mon propriétaire et à ma proie de prédilection qui demeuraient endormis. J’avais beau
me tirer dessus, aucune cloche ne retenti. Miracle de la transmission de pensée ou
hasard heureux, ils se sont éveillés rapidement. Alors qu’il était dans la salle
d’eau, il contempla le radiateur sèche-serviettes au dessus des toilettes. Nous avons
eu la même idée au même moment mais il sut l’exprimer avant moi. En l’appelant à lui,
il avait déjà élaboré son plan. Il lui introduisit le crochet désinfecté dans le
vagin et entreprit de l’attacher dos au radiateur, les jambes écartées de part et
d’autre de l’assise des toilettes. Je pu donc me lover autour de son cou, de ses
épaules, de ses seins et de son ventre. Une fois encore, les mains restaient libres
mais la course des bras était notablement limitée. Il jugea le moment opportun de se
faire couler un bain, la baignoire jouxtant la soumise érigée en œuvre décorative. Si
elle était métamorphosée en statue, celle-ci n’était pas de marbre. Glissé dans l’eau
confortable du bain, il lui parlait en attisant négligemment le feu de ses parties
génitales. Ses doigts venaient à l’émergence du crochet et passaient de l’acier à la
peau si délicate de ses lèvres qu’ils écartaient doucement. Ils atteignaient le
renflement durci de son clitoris qu’ils flattaient avantageusement. Quelques soupirs,
de nouvelles pérégrinations sur ce sexe mis en appétit et ils retournaient dans l’onde
chaude de la baignoire. Elle ne pouvait ni participer à la conversation (les doigts
réussissant trop bien la diversion de ses pensées) ni s’adonner pleinement à la
jouissance du fait de ces désagréables interruptions répétées. Il aurait voulu qu’elle
se prenne elle-même en charge qu’il n’aurait pas fait autrement… De nouveau, la
conversation érotique exigeait d’elle qu’elle revive la scène de la soirée précédente.
Régulièrement, la main venait vérifier le crochet en l’agitant doucement. L’index
poursuivait en la pénétrant superficiellement et en effectuant une glissade appuyant
négligemment sur le clitoris gonflé par le désir. A peine celui-ci fut-il roulé
qu’elle avait le sentiment de l’être aussi car la main plongeait toute entière … dans
l’eau chaude de la baignoire. Ce bain lui paru durer une éternité et une fois qu’il
fut séché et elle libérée de mes entraves, elle se rua sur lui afin d’obtenir une
revanche qui les mena droit à une extase conjuguée au présent.
Ils avaient adopté la position donnée aux petites cuillères dans un range-couvert.
Placée comme elle sur le côté, il était derrière elle. Elle lui redisait combien sa
forme de domination lui avait parue surprenante au début de leurs rencontres.
Désormais, elle s’épanouissait grâce à lui et elle mesurait le besoin qui la gagnait
désormais : elle se sentait écoutée et comprise mais la fréquence mensuelle des
rencontres lui paraissait vraiment insuffisante.
Elle comprit très vite qu’elle remettait ainsi en cause une des règles qui balisaient
leur parcours. D’un ton ferme portant des mots suaves, il lui rappela qu’elle devait
respecter ses engagements et que par son attitude, elle lui montrait qu’il devait
exercer une domination sans relâche sur elle. Il s’empara d’un petit flacon et lui
appliqua un peu de gel dans son sillon fessier. Elle entendit le bruit d’un
déchirement mais il lui interdit de se tourner vers lui alors qu’il ajustait le
préservatif sur son sexe dans une incontestable érection. D’un geste assuré du genou,
il lui fit fléchir le sien. Prenant son pénis érigé de sa main virile, il le plaça sur
les chairs rosées de son anus. De son autre main libre, il lui saisit les siennes
qu’il regroupa au dessus de la nuque. Elle n’essaya pas de résister. La pression du
pénis aidé par le gel entrouvrit la première porte. Celle-ci fut accrue inexorablement
au moment où il lui annonça qu’il allait la sodomiser pour la première fois ainsi. Il
fit glisser imperceptiblement le gland en direction de la vulve et elle put constater
la pénétration lente mais incontestable de l’intrus dans son fondement. La seconde
porte du sphincter intérieur s’ouvrit sans opposer de résistance et plus rien ne
pouvait contenir la progression du phallus en elle. Aucune douleur n’était venue
sanctionner cette conquête mais elle vivait intensément sa propre soumission. Tenue,
sodomisée, elle devait poursuivre la conversation entamée en s’efforçant de bien
répondre au risque de recevoir quelques claques retentissantes sur ses fesses
envahies. Elle abdiqua rapidement et les caresses qu’elles reçut en contrepartie
génitale lui permirent d’atteindre un orgasme violent. Mérité, n’est-ce pas ?

Artman
Avec l’aimable participation de la Dame du Lac pour la relecture, ce récit a été
déposé. Il ne peut faire l’objet d’une utilisation ou d’une reprise, partielle ou
totale, pour une utilisation lucrative ou gracieuse, sans l’accord express de l’auteur
référencé ici sous le pseudonyme d’Artman.

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