Témoignage d’une corde (Chapitre 7)
Récit érotique écrit par Artman [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-06-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Témoignage d’une corde (Chapitre 7)
Témoignage d’une corde (Chapitre 7)
Il était une fois, l’été d’une foi.
En vérité, tous les ingrédients étaient rassemblés. D’abord, le lieu. Cette chambre
mansardée de leur première rencontre, où rien n’avait été changé, les ramenait à leurs
premiers émois. Ensuite, l’atmosphère. Le charme bucolique de ce début d’après-midi
d’été imprégné des senteurs des fleurs ornant la bâtisse venait les ravir à leurs
tracas de la vie pour les immerger dans un bien être insouciant et champêtre. Enfin,
la saveur de la victoire. En se revoyant maintenant, ils revivaient leur rendez-vous
de juin et la joie d’avoir su se comporter publiquement ensemble les submergeait. Il
l’enserra vigoureusement de ses bras. Il aimait sentir ses formes épouser son corps et
elle appréciait la façon virile avec laquelle il l’attachait de ses bras. Ils se
respirèrent silencieusement. Ils s’imprégnaient l’un de l’autre avec intensité. Ils
étaient dans cette phase de recueillement qui, souvent, est le prélude aux plus beaux
dépassements de soi.
D’une voix douce, elle l’invita à s’asseoir dans le fauteuil. Elle se prosterna à ses
pieds, puis en se redressant lentement son buste, elle posa son regard dans le sien.
Alors qu’il allait s’adresser à elle, elle apposa délicatement l’index sur ses lèvres
en lui demandant de l’écouter attentivement. Après lui avoir dit combien elle lui
était redevable de l’éducation qu’il lui dispensait, elle l’assura de son entier
dévouement pour chercher à le satisfaire dans le respect de leurs règles. Les mots ne
se laissaient pas facilement trouver. Elle sut lui expliquer qu’il n’était pas qu’un
agrément plaisant pour elle mais bien un être cher, dont elle ressentait
quotidiennement la présence et la bienfaisance dans ses pensées. Son orgueil de Maître
en fut flatté et son cœur d’homme touché. Avec ses mots simples, elle lui savait gré
de combler sa vie qui aurait pu lui sembler insupportable si elle n’avait la ressource
secrète de leurs rencontres. Ému par cette image quasi angélique de son rôle, il se
promit de rétablir l’équilibre en lui manifestant son côté démoniaque.
La relevant, il lui offrit le privilège de la salle d’eau tandis qu’il aménagea la
pièce principale. Les murs épais les protégeaient de la chaleur et il ferma la fenêtre
qu’il occulta avec le store. La pénombre lui parut suffisante et il nous disposa
alors, nous ses accessoires de prédilection, sur le lit d’appoint. Il plaça les objets
en les inspectant méticuleusement. Il s’assura de la propreté de chacune d’entre-nous
en vérifiant de sa paume qu’aucune écharde n’avait trouvé logement dans les torsades
des brins. Il disposa le crochet et les différentes sphères qui pouvaient s’y visser
en les essuyant d’une lingette antiseptique. Il fit de même avec le byzantin qu’il
replaça dans son sachet de velours. Les pinces furent rangées par taille et il termina
avec le martinet et les sangles de cuir dont il ne put s’empêcher d’humer l’odeur
caractéristique. Une voix presque trop assurée à son goût lui demanda le droit de le
rejoindre.
Notre soumise se présenta habillée de ses seuls sous-vêtements. Il l’a fit s’arrêter
au milieu de la pièce et prit le temps d’observer son corps. Il lui demanda de se
tourner, de lever les bras, d’écarter davantage les jambes. Il la touchait du regard.
Elle aurait voulu que cet instant pris fin au plus vite, qu’il parle davantage mais il
semblait prendre un malin plaisir à la contrarier. Pensant trouver une diversion, elle
lui demanda s’il appréciait ses sous-vêtements. Elle n’obtint comme réponse que
l’ordre de dégrafer son soutien-gorge. Elle cherchait comment le provoquer lorsqu’elle
le vit se lever et prendre la cravache qui était demeurée au fond du sac.
Raisonnablement, elle s’exécuta silencieusement et libéra ses seins généreux aux
larges aréoles. Il s’approcha d’elle et entreprit de laisser l’extrémité de la
cravache glisser sur son corps frais. Il lui fit ainsi relever le menton pour aussitôt
flatter sa poitrine. Il joua avec ses épaules et les bras dont elle ne savait que
faire. A son tour, le dos fut parcouru par la cravache puis par quelques frissons.
Continuant son excursion, celle-ci suivit la courbe de ses fesses pour venir à la
rencontre des cuisses qu’elle dut ouvrir davantage. Dès le premier passage de la fine
langue de cuir sur son sexe habillé du tissus fragile de sa culotte, elle comprit
qu’il entendait la dominer immédiatement. La glissade appuyée débuta au niveau du
périnée et s’arrêta à la naissance des grandes lèvres. D’une pression accrue, il
provoqua l’humidification déraisonnable de son vagin. Comme elle reculait légèrement,
elle reçut le choc d’une frappe énergique de la cravache à l’endroit même où elle
s’appuyait l’instant d’avant. D’une voix douce, il lui demanda de ne pas bouger. Elle
s’abstint de toute plaisanterie en lui offrant un « Oui Maitre » chargé d’émotion. Par
son affirmation respectueuse, elle espérait le conquérir en douceur. Effet manqué, car
il lui expliqua qu’il attendait d’elle davantage de contrôle de son corps et moins de
ses pensées, qu’il voulait connaitre. Il l’interrogea sur son état. La simple
assurance d’un « ça va » monocorde ne pouvait suffire. Il lui demanda si ses lèvres
étaient gonflées, si son vagin s’était humidifié, si son clitoris s’était éveillé.
Gênée, elle lui répondit qu’elle ressentait du désir. « Du désir ? » s’enquit-il «
mais un désir de quoi ? Mon désir est fait de domination et le tien est-il de te
soumettre à moi ? ». Mal assurée elle lui proposa un « Oui, Maître » peu convaincant.
Il alla se saisir d’une cordelette qu’il lui passa avec empressement autour des
poignets. D’une sangle munie d’un mousqueton qui entoura la poutre traversière, il lui
accrocha les mains en hauteur.
D’un mouvement brusque, il descendit sa culotte jusqu’à mi-cuisse et son doigt la
fouilla sans ménagement. Elle voulu fermer les yeux et s’abandonner mais il le lui
interdit, bien qu’il put constater la présence de son envie. Il prit le martinet se
rendit au lavabo et noya les lanières qu’il avait soigneusement tressées en nattes.
Séchant sommairement le martinet dans la serviette, il revint vers elle et entreprit
de donner une couleur plus intense à ce postérieur épargné par le soleil.
Les coups étaient vifs. Il ne la ménageait pas et elle le percevait. Les brins
alourdis par l’eau et le tressage mordaient son épiderme sensible. Dans cette même
chambre, cinq mois auparavant, elle avait douté de sa capacité à la dominer.
Aujourd’hui, si elle n’avait pas le sentiment sécurisant de le connaître, elle
prendrait peur et elle prononcerait le mot fatidique qui arrêterait net leur relation.
Il s’interrompit et d’une main interrogative, il vint caresser la peau rougie dont il
pouvait percevoir la prise de température. Oui, une forme manuelle de thermo-Maître.
Jugeant être mystérieusement parvenu à refroidir ses ardeurs par ce traitement
calorifère, il l’informa qu’il allait à son tour prendre sa douche. Du miroir de la
salle de bain, il la vit se défaire maladroitement de sa culotte.
Rapidement de retour, il libéra notre soumise dont les bras commençaient à devenir
pesants. Il lui accorda un moment de répit en me choisissant pour l’étape suivante.
Il me replia par la moitié et me fit reposer sur son cou. Mes brins passèrent sous ses
aisselles fraichement épilées. Un premier passage comprima la partie supérieure des
seins convoités. Un second les cerna par le dessous, prétexte à ce que sa main les
prenne pour les soulever en favorisant mon passage. Pas sage, il continua de l’être en
sombrant dans le néant de son sillon fessier, après avoir réalisé un nœud d’arrêt
devenant en l’espèce un nœud d’art-raie. Trouvant dommage de clore prématurément ses
orifices par mes brins, il s’empara du rosebud. Négligeant de lui parler de ses
intentions qu’elle avait pourtant devinées, il chercha à faire pénétrer l’accessoire
dans son anus. Rencontrant une première difficulté, il eut recours au gel adéquat pour
favoriser l’intrusion. La seconde tentative se solda par le même échec. Je l’ai senti
un peu décontenancé par cette résistance soudaine. L’index qu’il envoya en émissaire
ne rencontra pas les mêmes difficultés et il décida que le troisième essai devait la
transformer en l’objet de son désir. Pour autant, la porte ne s’ouvrit pas à l’objet,
qui sans forcer, refusait de s’enfoncer. L’assaut fut donc plus rude. Un cri de
douleur s’échappa alors que la pénétration n’était qu’à moitié réalisée. Surpris et
pris sur le fait de sa maladresse, il retira le bijou marqué d’un filet rosé. Il
constata immédiatement la petite déchirure occasionnée par son entêtement et celui du
rosebud sur la chair délicate de son anus. Il avait voulu la dominer plus brutalement
qu’il n’était capable de l’assumer. A sa façon, il était également blessé dans son
fondement de dominant. Elle n’avait rien dit si ce n’est l’expression furtive de la
douleur ressentie mais son silence faisait écho aux reproches qu’il s’adressait. Il me
dénoua et libéra ce corps que j’aurais volontiers serré davantage. Alors qu’elle avait
trouvé le courage d’aller à lui en témoignant de ses sentiments, il n’avait su se
comporter autrement que de manière caricaturale avec elle. Est-ce là son but que
d’appliquer des traitements stéréotypés de domination et d’ignorer lamentablement à
qui il avait à faire ? Croyait-il qu’en négligeant sa soumise, il donnerait un poids
supérieur à sa domination ? Moins pour elle, plus pour lui ? L’arithmétique ne
s’applique pas aux relations humaines qui s’enrichissent par le don. Lui non plus ne
s’était pas appliqué et mon expérience de corde rompue à ce genre de situations
m’aurait permis de le conseiller utilement. J’aurai pu lui rappeler que la domination
la plus efficace respecte l’adage d’une main de fer dans un gant de velours. Un Maître
doit savoir où il veut mener sa soumise. Mais il ne peut choisir le moyen d’atteindre
son but en méconnaissant la personne qui lui fait l’honneur de lui offrir sa
soumission. La véritable qualité du Maître ne réside pas dans sa capacité à manier la
cravache mais dans la pertinence de l’analyse des attentes et des possibilités de sa
soumise. Seul le respect de cette étape permet de choisir le bon passage garantissant
l’atteinte du but fixé. Manifestement, il lui restait des progrès à accomplir. Il en
avait conscience. Cet épisode douloureux lui rappelait un peu brutalement la nécessité
d’être soi en toutes circonstances, même dans celles relevant des activités de
domination.
Reconnaissant sa responsabilité, il informa la soumise des dégâts qu’il lui avait
causé. Ils allèrent ensemble dans la salle d’eau et ils purent s’assurer de la
superficialité de la blessure. D’un air moqueur et indulgent tout à la fois elle
s’enquit, elle qui n’avait pas perdu sa langue, de savoir si le Maître n’avait pas
perdu la main. Il avait effectivement perdu de son savoir-faire, ce qui était dommage,
mais également un peu d’arrogance, ce qui n’était pas forcément un mal.
La concernant, le mal était bénin mais, par précaution ou par sanction, cette partie
limitée de son anatomie fut déclarée hors-jeu jusqu’au terme de leur rencontre. Ils
revinrent dans la pièce pour se retrouver dans un bondage plus sobre.
Il lui masqua ses yeux. La grande corde de sisal prit place autour de son cou et les
brins se croisèrent avec régularité en créant un réseau de mailles qui soulignait les
attributs du sujet. En complément d’objets, quelques ligatures furent ajoutées nouant
tantôt les brins entre eux, tantôt une pince laissée en suspension. Les cuisses furent
atteintes et la corde de sisal s’enroula esthétiquement autour de chacune d’elles. Les
chevilles et les pieds reçurent les derniers tours de corde achevés par un nœud
discret. La barre d’écartèlement trouva naturellement sa place pour maintenir les
jambes grandes ouvertes au moyen de deux petites sangles de cuir qui ornèrent à leur
tour les chevilles. Les mains furent attachées dans le dos et arrimées au maillage
fait par la corde de sisal. Une corde fut lancée autour de la poutre et ancra la
soumise par un passage sous les aisselles et sous les seins avant de repartir
s’accrocher en hauteur. Durant ce travail d’immobilisation, ils n’avaient cessé de
converser à voix basse, presque en chuchotant. Elle lui avait conservé sa confiance.
Il aurait voulu connaître les raisons de sa résistance à l’intrusion du rosebud mais
il préférait éviter ce sujet dans l’immédiat pour retrouver progressivement son
assurance. Plusieurs fois, il lui demanda s’il ne lui faisait pas mal en faisant
coulisser ou en serrant la corde. Elle le rassurait systématiquement et je me suis
demandé si les rôles n’étaient pas inversés. Il se recula et la contempla dans la
pénombre de la chambre. Malgré sa vue ôtée, elle se tenait droite. La corde sillonnait
symétriquement le corps convenablement serré. Ses jambes écartées concentraient le
regard sur son pubis épilé, juste couvert par le voile fin de l’obscurité. Il approcha
la bougie qui fit fuir cette dernière. Elle sentit la chaleur de la flamme l’escalader
par une face qu’elle aurait voulu protéger. Il le comprit en voyant les petits
mouvements du bassin et des chevilles qui ne trompent pas. Il l’informa qu’il allait
maintenant continuer sa captivité par la pose des différentes pinces sur son corps
exposé. Les seins furent mordus par elles. Puis vint le tour des mamelons durcis par
cette manipulation. L’abdomen fut ensuite sollicité. Il observa sa soumise s’offrant
ainsi à lui. Il vit sa tête, inclinée sensiblement vers l’arrière et la droite,
marquée d’un sourire légèrement crispé. De sa main virile, il épousa son pubis
échauffé. L’index dessina son sexe qui s’ouvrit spontanément en lui offrant ses
sécrétions chaudes et lubrifiantes. Le vagin semblait happer ses doigts tandis que son
clitoris les appelait en se gorgeant comme un coq avant qu’il ne chante. Ils furent
tous entendus. Deux doigts de sa main droite s’investirent en elle tandis que l’index
de sa main gauche honora le clitoris en le parcourant en tout sens. Si bien qu’elle en
perdit un peu les siens. Il lui demanda de se contenir et même de se ressaisir,
estimant prématuré le moment de l’abandon. Les dernières pinces vinrent orner les
lèvres intimes et elle se mordit alors les siennes.
La douleur des pincements s’estompa rapidement. Il lui demanda de lui décrire la
sensation ressentie mais les mots lui faisaient défaut. Existaient-ils ? Les cordes et
les pinces l’emportaient dans un état second dont il lui était impossible de le
qualifier d’agréable ou de désagréable. Elle savait uniquement qu’elles contribuaient
à l’emmener au fond d’elle même. Elle se trouvait enfin dans un équilibre étrange où
le temps se ralentissait, où ses sensations changeaient de références, où sa
sensibilité affective s’exacerbait. Elle aurait aimé qu’il la caresse tendrement tout
en ressentant la morsure des pinces. Son corps réclamait cette dualité de traitements
apparemment contradictoires. Sans pouvoir livrer d’explication, elle lui murmura sa
demande d’être caressée.
L’index flatta son clitoris. Il l’appuya puis le caressa en de lents mouvements
circulaires. Il suivit ensuite un trajet fait de lents allers et retours entre
l’entrée du vagin et le sommet du clitoris. Chaque voyage attisait leur envie. Il lui
murmura de garder la maitrise de sa jouissance et lui rappela son obligation d’obtenir
la permission préalablement à son abandon vers l’orgasme. La réponse ne lui paressant
pas assez intelligible, il appliqua quelques solides fessées qui la firent
tressaillir. Par crainte qu’elle ne verse dans une forme d’extase où il perdrait tout
contrôle sur elle, il préféra la libérer lentement. Il défit doucement les pinces puis
la corde avant de lui ôter son masque et de lui proposer à boire.
Constatant qu’elle avait besoin de s’asseoir, il la fit s’allonger sur le lit. Mes
consœurs et moi avons vu qu’elle semblait inquiète lorsqu’il s’approcha d’elle avec le
crochet muni de la large boule qu’il avait récemment acquis. Il me passa dans l’anneau
par un nœud d’alouette et mit mes brins dans le dos de la soumise. Il joua à glisser
la sphère sur son sexe offert. Elle en ressentait le poids imposant sur son clitoris.
Comme une foule sait respectueusement s’écarter pour laisser passage à une autorité
incontestée, elle assistait à l’ouverture solennelle de ses lèvres alors que la boule
la parcourait. Maintenant, la température du métal avait rejoint celle de son corps et
le vagin demeurait ouvert. D’un mouvement assuré, il guida le crochet afin que la
boule la pénètre. Quelques mouvements en translation adaptèrent le vagin à son nouvel
invité. Elle n’avait pas émis le moindre gémissement mais l’état de son sexe attestait
du feu intérieur qui la consumait. Le crochet placé, je pus saisir la soumise de mes
brins. Émergeant des épaules, j’ai cerné ses seins avant d’aller m’arrimer autour de
chacun de ses genoux en emprisonnant ses poignets. Ainsi placée, je maintenais la
soumise dans l’offrande de son sexe car tout mouvement de fermeture de ses cuisses
tirait sur ses seins et aurait cherché à augmenter la pénétration du crochet qui,
déjà, était à son comble. Admirant notre œuvre, mon propriétaire prit le temps de lui
caresser les seins en cherchant à réduire l’empreinte encore visible des pinces. Elle
ferma ses paupières et gouta le plaisir ressenti par ces marques de tendresses.
Nous l’avons vu s’éloigner pour prendre d’autres accessoires que nous avons découvert
à son retour parmi nous. Il s’agissait bien de minou. Quelques gouttes de gel furent
étalées sur le byzantin. De manière virile, il étira les lèvres et attisa son clitoris
par quelques manipulations expertes. Leurs regards se pénétrèrent. On pouvait lire la
profondeur et la crainte dans l’un et la détermination amusée dans l’autre. Il prit le
temps de lui demander si elle était prête. Il l’entendit répondre par l’affirmative
d’une voix fluette. Les lèvres furent regroupées et l’anneau formé de la partie qui
les maintiendrait ensuite vint les enchâsser. Le capuchon du clitoris fut tiré vers
l’arrière et il descendit prestement le byzantin qui prit ses proies en épingle dans
un râle de reddition de la soumise. Au cœur de l’étrier, le clitoris décalotté
montrait toute sa vulnérabilité. Un doigt joueur le stimula : sa sensibilité n’en
était qu’exacerbée. D’une voix suave, il nous expliqua qu’il fallait maintenant
refermer le byzantin sur lui-même. Il étira latéralement les petites lèvres et les
maintint de deux doigts tandis que l’autre main pivota la partie inférieure du bijou
articulé qui se bloqua dans son logement tout en tenant son intimité dans un subtil
pincement. Il lui décrivit son sexe transformé. De son index, il la fit frémir. Son
sexe s’inondait, un filet de ses secrétions suivait la courbe du crochet. Les chairs
roses internes se livraient sous l’influence du byzantin. Le clitoris paraissait plus
pâle et ne pouvait se soustraire aux sollicitations qu’il recevait. Ils en étaient là
de leurs jeux lorsqu’elle trouva la force de lui demander de l’amener vers l’orgasme.
A sa surprise, il accepta spontanément sa demande. Il vint près d’elle, vérifia une
fois encore la bonne tenue du byzantin, et lui offrit le plaisir de le déshabiller de
ses mains attachées. Après qu’elle eut retiré le tee-shirt noir avec son aide, sa main
droite défit la ceinture et déboutonna le pantalon enflé par l’érection. Slip et
pantalon furent vivement abaissés et elle s’enquit de saisir son pénis, manifestement
satisfait de sa libération. D’un ton sans équivoque, il lui ordonna d’achever son
déshabillage. En lui donnant cet ordre, il me saisit d’une main ferme. En me tirant à
lui, comme j’emprisonnais un splendide sein droit, elle comprit qu’elle ne pouvait pas
vraiment discuter la demande qu’il venait de lui faire. Toujours avec sa complicité,
elle put retirer les vêtements de ses jambes. Lui, il manœuvra à l’aveugle le byzantin
qui lâcha sa prise. Il raviva la sensibilité de sa vulve en glissant son pénis sur
elle. Puis, estimant la reprise de sensibilité suffisante, il le remonta à sa bouche
et elle l’honora autant que sa captivité et les tourments que sa main masculine
exerçait sur son clitoris, le lui permettaient.
Elle le happait. Elle aurait voulu disposer de ses mains pour l’attraper mais dans le
même temps, elle appréciait sa captivité qui décuplait son envie. Elle voulait le
mener sur le chemin de l’éjaculation mais il en avait décidé autrement. Il se retira
de sa bouche pour amener son pénis sur le sexe investi par le crochet. Il glissa le
long de la tige d’acier. Un râle profond, un cri presque libérateur s’échappa d’elle.
Son regard se voilât et ses pupilles s’agrandirent aussi. Le passage était acquis et
le gland eut tôt fait de rencontrer la sphère noyée dans la partie supérieure du
vagin, appuyant tout en condamnant l’accès au col de l’utérus. Son érection était
maximale et son pénis raidi semblait vouloir rivaliser avec l’acier du crochet. Il
vivait son bonheur de la posséder ainsi. Elle, comblée comme jamais, éprouvait le
bonheur de se laisser aller sur la pente de l’orgasme après s’être contrôlée si
longtemps. Leurs yeux se rencontrèrent, brillant des mille feux du désir, et ils
comprirent une fois encore la foi qui les unissait l’un à l’autre.
Artman
Avec l’aimable participation de la Dame du Lac pour la relecture, ce récit a été
déposé. Il ne peut faire l’objet d’une utilisation ou d’une reprise, partielle ou
totale, pour une utilisation lucrative ou gracieuse, sans l’accord express de l’auteur
référencé ici sous le pseudonyme d’Artman.
Il était une fois, l’été d’une foi.
En vérité, tous les ingrédients étaient rassemblés. D’abord, le lieu. Cette chambre
mansardée de leur première rencontre, où rien n’avait été changé, les ramenait à leurs
premiers émois. Ensuite, l’atmosphère. Le charme bucolique de ce début d’après-midi
d’été imprégné des senteurs des fleurs ornant la bâtisse venait les ravir à leurs
tracas de la vie pour les immerger dans un bien être insouciant et champêtre. Enfin,
la saveur de la victoire. En se revoyant maintenant, ils revivaient leur rendez-vous
de juin et la joie d’avoir su se comporter publiquement ensemble les submergeait. Il
l’enserra vigoureusement de ses bras. Il aimait sentir ses formes épouser son corps et
elle appréciait la façon virile avec laquelle il l’attachait de ses bras. Ils se
respirèrent silencieusement. Ils s’imprégnaient l’un de l’autre avec intensité. Ils
étaient dans cette phase de recueillement qui, souvent, est le prélude aux plus beaux
dépassements de soi.
D’une voix douce, elle l’invita à s’asseoir dans le fauteuil. Elle se prosterna à ses
pieds, puis en se redressant lentement son buste, elle posa son regard dans le sien.
Alors qu’il allait s’adresser à elle, elle apposa délicatement l’index sur ses lèvres
en lui demandant de l’écouter attentivement. Après lui avoir dit combien elle lui
était redevable de l’éducation qu’il lui dispensait, elle l’assura de son entier
dévouement pour chercher à le satisfaire dans le respect de leurs règles. Les mots ne
se laissaient pas facilement trouver. Elle sut lui expliquer qu’il n’était pas qu’un
agrément plaisant pour elle mais bien un être cher, dont elle ressentait
quotidiennement la présence et la bienfaisance dans ses pensées. Son orgueil de Maître
en fut flatté et son cœur d’homme touché. Avec ses mots simples, elle lui savait gré
de combler sa vie qui aurait pu lui sembler insupportable si elle n’avait la ressource
secrète de leurs rencontres. Ému par cette image quasi angélique de son rôle, il se
promit de rétablir l’équilibre en lui manifestant son côté démoniaque.
La relevant, il lui offrit le privilège de la salle d’eau tandis qu’il aménagea la
pièce principale. Les murs épais les protégeaient de la chaleur et il ferma la fenêtre
qu’il occulta avec le store. La pénombre lui parut suffisante et il nous disposa
alors, nous ses accessoires de prédilection, sur le lit d’appoint. Il plaça les objets
en les inspectant méticuleusement. Il s’assura de la propreté de chacune d’entre-nous
en vérifiant de sa paume qu’aucune écharde n’avait trouvé logement dans les torsades
des brins. Il disposa le crochet et les différentes sphères qui pouvaient s’y visser
en les essuyant d’une lingette antiseptique. Il fit de même avec le byzantin qu’il
replaça dans son sachet de velours. Les pinces furent rangées par taille et il termina
avec le martinet et les sangles de cuir dont il ne put s’empêcher d’humer l’odeur
caractéristique. Une voix presque trop assurée à son goût lui demanda le droit de le
rejoindre.
Notre soumise se présenta habillée de ses seuls sous-vêtements. Il l’a fit s’arrêter
au milieu de la pièce et prit le temps d’observer son corps. Il lui demanda de se
tourner, de lever les bras, d’écarter davantage les jambes. Il la touchait du regard.
Elle aurait voulu que cet instant pris fin au plus vite, qu’il parle davantage mais il
semblait prendre un malin plaisir à la contrarier. Pensant trouver une diversion, elle
lui demanda s’il appréciait ses sous-vêtements. Elle n’obtint comme réponse que
l’ordre de dégrafer son soutien-gorge. Elle cherchait comment le provoquer lorsqu’elle
le vit se lever et prendre la cravache qui était demeurée au fond du sac.
Raisonnablement, elle s’exécuta silencieusement et libéra ses seins généreux aux
larges aréoles. Il s’approcha d’elle et entreprit de laisser l’extrémité de la
cravache glisser sur son corps frais. Il lui fit ainsi relever le menton pour aussitôt
flatter sa poitrine. Il joua avec ses épaules et les bras dont elle ne savait que
faire. A son tour, le dos fut parcouru par la cravache puis par quelques frissons.
Continuant son excursion, celle-ci suivit la courbe de ses fesses pour venir à la
rencontre des cuisses qu’elle dut ouvrir davantage. Dès le premier passage de la fine
langue de cuir sur son sexe habillé du tissus fragile de sa culotte, elle comprit
qu’il entendait la dominer immédiatement. La glissade appuyée débuta au niveau du
périnée et s’arrêta à la naissance des grandes lèvres. D’une pression accrue, il
provoqua l’humidification déraisonnable de son vagin. Comme elle reculait légèrement,
elle reçut le choc d’une frappe énergique de la cravache à l’endroit même où elle
s’appuyait l’instant d’avant. D’une voix douce, il lui demanda de ne pas bouger. Elle
s’abstint de toute plaisanterie en lui offrant un « Oui Maitre » chargé d’émotion. Par
son affirmation respectueuse, elle espérait le conquérir en douceur. Effet manqué, car
il lui expliqua qu’il attendait d’elle davantage de contrôle de son corps et moins de
ses pensées, qu’il voulait connaitre. Il l’interrogea sur son état. La simple
assurance d’un « ça va » monocorde ne pouvait suffire. Il lui demanda si ses lèvres
étaient gonflées, si son vagin s’était humidifié, si son clitoris s’était éveillé.
Gênée, elle lui répondit qu’elle ressentait du désir. « Du désir ? » s’enquit-il «
mais un désir de quoi ? Mon désir est fait de domination et le tien est-il de te
soumettre à moi ? ». Mal assurée elle lui proposa un « Oui, Maître » peu convaincant.
Il alla se saisir d’une cordelette qu’il lui passa avec empressement autour des
poignets. D’une sangle munie d’un mousqueton qui entoura la poutre traversière, il lui
accrocha les mains en hauteur.
D’un mouvement brusque, il descendit sa culotte jusqu’à mi-cuisse et son doigt la
fouilla sans ménagement. Elle voulu fermer les yeux et s’abandonner mais il le lui
interdit, bien qu’il put constater la présence de son envie. Il prit le martinet se
rendit au lavabo et noya les lanières qu’il avait soigneusement tressées en nattes.
Séchant sommairement le martinet dans la serviette, il revint vers elle et entreprit
de donner une couleur plus intense à ce postérieur épargné par le soleil.
Les coups étaient vifs. Il ne la ménageait pas et elle le percevait. Les brins
alourdis par l’eau et le tressage mordaient son épiderme sensible. Dans cette même
chambre, cinq mois auparavant, elle avait douté de sa capacité à la dominer.
Aujourd’hui, si elle n’avait pas le sentiment sécurisant de le connaître, elle
prendrait peur et elle prononcerait le mot fatidique qui arrêterait net leur relation.
Il s’interrompit et d’une main interrogative, il vint caresser la peau rougie dont il
pouvait percevoir la prise de température. Oui, une forme manuelle de thermo-Maître.
Jugeant être mystérieusement parvenu à refroidir ses ardeurs par ce traitement
calorifère, il l’informa qu’il allait à son tour prendre sa douche. Du miroir de la
salle de bain, il la vit se défaire maladroitement de sa culotte.
Rapidement de retour, il libéra notre soumise dont les bras commençaient à devenir
pesants. Il lui accorda un moment de répit en me choisissant pour l’étape suivante.
Il me replia par la moitié et me fit reposer sur son cou. Mes brins passèrent sous ses
aisselles fraichement épilées. Un premier passage comprima la partie supérieure des
seins convoités. Un second les cerna par le dessous, prétexte à ce que sa main les
prenne pour les soulever en favorisant mon passage. Pas sage, il continua de l’être en
sombrant dans le néant de son sillon fessier, après avoir réalisé un nœud d’arrêt
devenant en l’espèce un nœud d’art-raie. Trouvant dommage de clore prématurément ses
orifices par mes brins, il s’empara du rosebud. Négligeant de lui parler de ses
intentions qu’elle avait pourtant devinées, il chercha à faire pénétrer l’accessoire
dans son anus. Rencontrant une première difficulté, il eut recours au gel adéquat pour
favoriser l’intrusion. La seconde tentative se solda par le même échec. Je l’ai senti
un peu décontenancé par cette résistance soudaine. L’index qu’il envoya en émissaire
ne rencontra pas les mêmes difficultés et il décida que le troisième essai devait la
transformer en l’objet de son désir. Pour autant, la porte ne s’ouvrit pas à l’objet,
qui sans forcer, refusait de s’enfoncer. L’assaut fut donc plus rude. Un cri de
douleur s’échappa alors que la pénétration n’était qu’à moitié réalisée. Surpris et
pris sur le fait de sa maladresse, il retira le bijou marqué d’un filet rosé. Il
constata immédiatement la petite déchirure occasionnée par son entêtement et celui du
rosebud sur la chair délicate de son anus. Il avait voulu la dominer plus brutalement
qu’il n’était capable de l’assumer. A sa façon, il était également blessé dans son
fondement de dominant. Elle n’avait rien dit si ce n’est l’expression furtive de la
douleur ressentie mais son silence faisait écho aux reproches qu’il s’adressait. Il me
dénoua et libéra ce corps que j’aurais volontiers serré davantage. Alors qu’elle avait
trouvé le courage d’aller à lui en témoignant de ses sentiments, il n’avait su se
comporter autrement que de manière caricaturale avec elle. Est-ce là son but que
d’appliquer des traitements stéréotypés de domination et d’ignorer lamentablement à
qui il avait à faire ? Croyait-il qu’en négligeant sa soumise, il donnerait un poids
supérieur à sa domination ? Moins pour elle, plus pour lui ? L’arithmétique ne
s’applique pas aux relations humaines qui s’enrichissent par le don. Lui non plus ne
s’était pas appliqué et mon expérience de corde rompue à ce genre de situations
m’aurait permis de le conseiller utilement. J’aurai pu lui rappeler que la domination
la plus efficace respecte l’adage d’une main de fer dans un gant de velours. Un Maître
doit savoir où il veut mener sa soumise. Mais il ne peut choisir le moyen d’atteindre
son but en méconnaissant la personne qui lui fait l’honneur de lui offrir sa
soumission. La véritable qualité du Maître ne réside pas dans sa capacité à manier la
cravache mais dans la pertinence de l’analyse des attentes et des possibilités de sa
soumise. Seul le respect de cette étape permet de choisir le bon passage garantissant
l’atteinte du but fixé. Manifestement, il lui restait des progrès à accomplir. Il en
avait conscience. Cet épisode douloureux lui rappelait un peu brutalement la nécessité
d’être soi en toutes circonstances, même dans celles relevant des activités de
domination.
Reconnaissant sa responsabilité, il informa la soumise des dégâts qu’il lui avait
causé. Ils allèrent ensemble dans la salle d’eau et ils purent s’assurer de la
superficialité de la blessure. D’un air moqueur et indulgent tout à la fois elle
s’enquit, elle qui n’avait pas perdu sa langue, de savoir si le Maître n’avait pas
perdu la main. Il avait effectivement perdu de son savoir-faire, ce qui était dommage,
mais également un peu d’arrogance, ce qui n’était pas forcément un mal.
La concernant, le mal était bénin mais, par précaution ou par sanction, cette partie
limitée de son anatomie fut déclarée hors-jeu jusqu’au terme de leur rencontre. Ils
revinrent dans la pièce pour se retrouver dans un bondage plus sobre.
Il lui masqua ses yeux. La grande corde de sisal prit place autour de son cou et les
brins se croisèrent avec régularité en créant un réseau de mailles qui soulignait les
attributs du sujet. En complément d’objets, quelques ligatures furent ajoutées nouant
tantôt les brins entre eux, tantôt une pince laissée en suspension. Les cuisses furent
atteintes et la corde de sisal s’enroula esthétiquement autour de chacune d’elles. Les
chevilles et les pieds reçurent les derniers tours de corde achevés par un nœud
discret. La barre d’écartèlement trouva naturellement sa place pour maintenir les
jambes grandes ouvertes au moyen de deux petites sangles de cuir qui ornèrent à leur
tour les chevilles. Les mains furent attachées dans le dos et arrimées au maillage
fait par la corde de sisal. Une corde fut lancée autour de la poutre et ancra la
soumise par un passage sous les aisselles et sous les seins avant de repartir
s’accrocher en hauteur. Durant ce travail d’immobilisation, ils n’avaient cessé de
converser à voix basse, presque en chuchotant. Elle lui avait conservé sa confiance.
Il aurait voulu connaître les raisons de sa résistance à l’intrusion du rosebud mais
il préférait éviter ce sujet dans l’immédiat pour retrouver progressivement son
assurance. Plusieurs fois, il lui demanda s’il ne lui faisait pas mal en faisant
coulisser ou en serrant la corde. Elle le rassurait systématiquement et je me suis
demandé si les rôles n’étaient pas inversés. Il se recula et la contempla dans la
pénombre de la chambre. Malgré sa vue ôtée, elle se tenait droite. La corde sillonnait
symétriquement le corps convenablement serré. Ses jambes écartées concentraient le
regard sur son pubis épilé, juste couvert par le voile fin de l’obscurité. Il approcha
la bougie qui fit fuir cette dernière. Elle sentit la chaleur de la flamme l’escalader
par une face qu’elle aurait voulu protéger. Il le comprit en voyant les petits
mouvements du bassin et des chevilles qui ne trompent pas. Il l’informa qu’il allait
maintenant continuer sa captivité par la pose des différentes pinces sur son corps
exposé. Les seins furent mordus par elles. Puis vint le tour des mamelons durcis par
cette manipulation. L’abdomen fut ensuite sollicité. Il observa sa soumise s’offrant
ainsi à lui. Il vit sa tête, inclinée sensiblement vers l’arrière et la droite,
marquée d’un sourire légèrement crispé. De sa main virile, il épousa son pubis
échauffé. L’index dessina son sexe qui s’ouvrit spontanément en lui offrant ses
sécrétions chaudes et lubrifiantes. Le vagin semblait happer ses doigts tandis que son
clitoris les appelait en se gorgeant comme un coq avant qu’il ne chante. Ils furent
tous entendus. Deux doigts de sa main droite s’investirent en elle tandis que l’index
de sa main gauche honora le clitoris en le parcourant en tout sens. Si bien qu’elle en
perdit un peu les siens. Il lui demanda de se contenir et même de se ressaisir,
estimant prématuré le moment de l’abandon. Les dernières pinces vinrent orner les
lèvres intimes et elle se mordit alors les siennes.
La douleur des pincements s’estompa rapidement. Il lui demanda de lui décrire la
sensation ressentie mais les mots lui faisaient défaut. Existaient-ils ? Les cordes et
les pinces l’emportaient dans un état second dont il lui était impossible de le
qualifier d’agréable ou de désagréable. Elle savait uniquement qu’elles contribuaient
à l’emmener au fond d’elle même. Elle se trouvait enfin dans un équilibre étrange où
le temps se ralentissait, où ses sensations changeaient de références, où sa
sensibilité affective s’exacerbait. Elle aurait aimé qu’il la caresse tendrement tout
en ressentant la morsure des pinces. Son corps réclamait cette dualité de traitements
apparemment contradictoires. Sans pouvoir livrer d’explication, elle lui murmura sa
demande d’être caressée.
L’index flatta son clitoris. Il l’appuya puis le caressa en de lents mouvements
circulaires. Il suivit ensuite un trajet fait de lents allers et retours entre
l’entrée du vagin et le sommet du clitoris. Chaque voyage attisait leur envie. Il lui
murmura de garder la maitrise de sa jouissance et lui rappela son obligation d’obtenir
la permission préalablement à son abandon vers l’orgasme. La réponse ne lui paressant
pas assez intelligible, il appliqua quelques solides fessées qui la firent
tressaillir. Par crainte qu’elle ne verse dans une forme d’extase où il perdrait tout
contrôle sur elle, il préféra la libérer lentement. Il défit doucement les pinces puis
la corde avant de lui ôter son masque et de lui proposer à boire.
Constatant qu’elle avait besoin de s’asseoir, il la fit s’allonger sur le lit. Mes
consœurs et moi avons vu qu’elle semblait inquiète lorsqu’il s’approcha d’elle avec le
crochet muni de la large boule qu’il avait récemment acquis. Il me passa dans l’anneau
par un nœud d’alouette et mit mes brins dans le dos de la soumise. Il joua à glisser
la sphère sur son sexe offert. Elle en ressentait le poids imposant sur son clitoris.
Comme une foule sait respectueusement s’écarter pour laisser passage à une autorité
incontestée, elle assistait à l’ouverture solennelle de ses lèvres alors que la boule
la parcourait. Maintenant, la température du métal avait rejoint celle de son corps et
le vagin demeurait ouvert. D’un mouvement assuré, il guida le crochet afin que la
boule la pénètre. Quelques mouvements en translation adaptèrent le vagin à son nouvel
invité. Elle n’avait pas émis le moindre gémissement mais l’état de son sexe attestait
du feu intérieur qui la consumait. Le crochet placé, je pus saisir la soumise de mes
brins. Émergeant des épaules, j’ai cerné ses seins avant d’aller m’arrimer autour de
chacun de ses genoux en emprisonnant ses poignets. Ainsi placée, je maintenais la
soumise dans l’offrande de son sexe car tout mouvement de fermeture de ses cuisses
tirait sur ses seins et aurait cherché à augmenter la pénétration du crochet qui,
déjà, était à son comble. Admirant notre œuvre, mon propriétaire prit le temps de lui
caresser les seins en cherchant à réduire l’empreinte encore visible des pinces. Elle
ferma ses paupières et gouta le plaisir ressenti par ces marques de tendresses.
Nous l’avons vu s’éloigner pour prendre d’autres accessoires que nous avons découvert
à son retour parmi nous. Il s’agissait bien de minou. Quelques gouttes de gel furent
étalées sur le byzantin. De manière virile, il étira les lèvres et attisa son clitoris
par quelques manipulations expertes. Leurs regards se pénétrèrent. On pouvait lire la
profondeur et la crainte dans l’un et la détermination amusée dans l’autre. Il prit le
temps de lui demander si elle était prête. Il l’entendit répondre par l’affirmative
d’une voix fluette. Les lèvres furent regroupées et l’anneau formé de la partie qui
les maintiendrait ensuite vint les enchâsser. Le capuchon du clitoris fut tiré vers
l’arrière et il descendit prestement le byzantin qui prit ses proies en épingle dans
un râle de reddition de la soumise. Au cœur de l’étrier, le clitoris décalotté
montrait toute sa vulnérabilité. Un doigt joueur le stimula : sa sensibilité n’en
était qu’exacerbée. D’une voix suave, il nous expliqua qu’il fallait maintenant
refermer le byzantin sur lui-même. Il étira latéralement les petites lèvres et les
maintint de deux doigts tandis que l’autre main pivota la partie inférieure du bijou
articulé qui se bloqua dans son logement tout en tenant son intimité dans un subtil
pincement. Il lui décrivit son sexe transformé. De son index, il la fit frémir. Son
sexe s’inondait, un filet de ses secrétions suivait la courbe du crochet. Les chairs
roses internes se livraient sous l’influence du byzantin. Le clitoris paraissait plus
pâle et ne pouvait se soustraire aux sollicitations qu’il recevait. Ils en étaient là
de leurs jeux lorsqu’elle trouva la force de lui demander de l’amener vers l’orgasme.
A sa surprise, il accepta spontanément sa demande. Il vint près d’elle, vérifia une
fois encore la bonne tenue du byzantin, et lui offrit le plaisir de le déshabiller de
ses mains attachées. Après qu’elle eut retiré le tee-shirt noir avec son aide, sa main
droite défit la ceinture et déboutonna le pantalon enflé par l’érection. Slip et
pantalon furent vivement abaissés et elle s’enquit de saisir son pénis, manifestement
satisfait de sa libération. D’un ton sans équivoque, il lui ordonna d’achever son
déshabillage. En lui donnant cet ordre, il me saisit d’une main ferme. En me tirant à
lui, comme j’emprisonnais un splendide sein droit, elle comprit qu’elle ne pouvait pas
vraiment discuter la demande qu’il venait de lui faire. Toujours avec sa complicité,
elle put retirer les vêtements de ses jambes. Lui, il manœuvra à l’aveugle le byzantin
qui lâcha sa prise. Il raviva la sensibilité de sa vulve en glissant son pénis sur
elle. Puis, estimant la reprise de sensibilité suffisante, il le remonta à sa bouche
et elle l’honora autant que sa captivité et les tourments que sa main masculine
exerçait sur son clitoris, le lui permettaient.
Elle le happait. Elle aurait voulu disposer de ses mains pour l’attraper mais dans le
même temps, elle appréciait sa captivité qui décuplait son envie. Elle voulait le
mener sur le chemin de l’éjaculation mais il en avait décidé autrement. Il se retira
de sa bouche pour amener son pénis sur le sexe investi par le crochet. Il glissa le
long de la tige d’acier. Un râle profond, un cri presque libérateur s’échappa d’elle.
Son regard se voilât et ses pupilles s’agrandirent aussi. Le passage était acquis et
le gland eut tôt fait de rencontrer la sphère noyée dans la partie supérieure du
vagin, appuyant tout en condamnant l’accès au col de l’utérus. Son érection était
maximale et son pénis raidi semblait vouloir rivaliser avec l’acier du crochet. Il
vivait son bonheur de la posséder ainsi. Elle, comblée comme jamais, éprouvait le
bonheur de se laisser aller sur la pente de l’orgasme après s’être contrôlée si
longtemps. Leurs yeux se rencontrèrent, brillant des mille feux du désir, et ils
comprirent une fois encore la foi qui les unissait l’un à l’autre.
Artman
Avec l’aimable participation de la Dame du Lac pour la relecture, ce récit a été
déposé. Il ne peut faire l’objet d’une utilisation ou d’une reprise, partielle ou
totale, pour une utilisation lucrative ou gracieuse, sans l’accord express de l’auteur
référencé ici sous le pseudonyme d’Artman.
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