THAÏLANDE - BANGKOK

- Par l'auteur HDS Miss_Sexcret -
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Récit libertin : THAÏLANDE - BANGKOK Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-08-2025 dans la catégorie Pour la première fois
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THAÏLANDE - BANGKOK
THAÏLANDE - BANGKOK


Le dernier matin à Phuket s’était levé dans un silence presque doux. Notre chambre flottait dans une lumière pâle, filtrée par les voiles blancs qui remuaient au vent. On avait dormi à trois, collés les uns aux autres, comme un nid fait de peau salée et de draps humides.

Mali était blottie contre moi, sa jambe passée sur la mienne, sa joue contre mon épaule. Sa respiration lente trahissait un sommeil profond, presque enfantin. Je la regardai un long moment. Je savais que c’était la dernière fois.

Yuri était déjà debout, en caleçon, une tasse de café à la main, penché devant sa valise entrouverte. Il leva les yeux vers moi et me fit un signe de tête. Je hochai doucement en retour. Pas besoin de mots.

Quand Mali se réveilla, elle comprit tout de suite. Elle nous regarda tous les deux, puis baissa les yeux. Je l’attirai doucement contre moi, l’embrassai sur le front, et lui murmurai quelque chose en anglais, très simple :

— Thank you. You were perfect. Beautiful. Real.

Elle sourit, tristement. Se leva sans bruit, nue, silhouette fine baignée de lumière. Elle enfila sa robe sans soutien-gorge, comme toujours, puis s’approcha de Yuri.

Il lui tendit une petite enveloppe en papier kraft.

— This is for you. A thank you. For your time. Your beauty.

Elle le regarda. Ne l’ouvrit pas. Se contenta de poser ses lèvres sur sa joue. Puis, plus fort, sur sa bouche.

Et puis, elle partit.


---

Dans le taxi vers l’aéroport, je restai silencieuse un long moment, les cheveux tirés en chignon, lunettes de soleil sur le nez. Yuri posa sa main sur ma cuisse. Il savait que j’étais émue, même si je ne le montrais pas. Il savait aussi que je ne regrettais rien.

— Elle était spéciale, dit-il simplement.
— Oui.
— Mais ce n’était pas pour plus longtemps.
— Non. C’était… juste assez.


---

Bangkok nous attendait.

Plus bruyante. Plus dense. Plus troublante.

Et dans un coin de ma tête, pendant que l’avion décollait au-dessus de la mer, je repensai à Mali. À Mila. À leurs prénoms si proches. À leurs corps si différents, mais aux regards semblables quand je les tenais contre moi.

Et je me demandai — qui serait la prochaine à allumer ce feu-là en moi.

BANGKOK

À peine descendus de l’avion, la chaleur vous agrippe. Elle ne vous effleure pas — elle vous colle, vous englue, vous pénètre par les pores. Tout est plus dense ici : les odeurs, les bruits, les regards. Le bitume transpire. Les néons vibrent même en plein jour. La ville est une bête, immense et affamée.

Les taxis roses, les tuk-tuks, les scooters vous frôlent sans cesse. Les fils électriques forment des nids noirs au-dessus des rues. Et partout, la vie. Débordante. Fracassante.

On s’était installés dans un petit hôtel au bout de Sukhumvit, pas loin des stations de skytrain, mais assez à l’écart pour dormir au calme — quand on voulait encore dormir.

Les garçons étaient là pour bosser : une série de photos pour une galerie branchée et une marque de fringues à l'esthétique underground. Yuri était absorbé. Isadora était rentré en Angleterre. Mais moi… j’observais.

Je passais mes après-midis à marcher.

Les marchés de nuit, ce sont des labyrinthes vivants. Tout le monde mange dans la rue, assis sur des tabourets en plastique, penchés sur des soupes bouillonnantes, des brochettes de tout ce qui bouge. Je regardais des femmes âgées griller des insectes, des jeunes boire du thé au lait dans des sacs plastiques, des enfants courir entre les stands de nouilles. Ça sentait le gingembre, la friture, la sueur, la sauce poisson, le jasmin et le chien mouillé. Et c’était fascinant.

Mais quand le soleil se couche vraiment, Bangkok se retourne.

Les mêmes rues, les mêmes ruelles, deviennent autres. Les bars s’allument. Les touristes suent déjà dans leur chemise à fleurs. Certains viennent pour voir. D’autres pour acheter. Ils ne s’en cachent pas. Certains ont l'air gênés. D'autres pas du tout.

Des prostituées aux robes courtes et aux talons impossibles les abordent d’un mot. D’un clin d’œil. D’un effleurement. Des ladyboys maquillées à la perfection attendent dans des alcôves, adossées à des piliers de béton, les bras croisés sur leurs faux seins fermes. Elles savent. Elles choisissent autant qu'elles sont choisies.

Et dans l’air… ce parfum étrange du désir rendu légal par le silence.

---

Un soir, après avoir dîné à la terrasse d’un petit restau de rue — du curry rouge, du riz gluant, une bière Chang glacée — je marchais seule avec Yuri dans une ruelle moins bruyante. On s’éloignait du tumulte. Il faisait encore chaud. L’air collait à la peau.

— Tu veux qu’on rentre ? demanda-t-il.

Je secouai la tête.
— Non. J’ai envie de te parler. D’un truc.

Il tourna la tête vers moi, légèrement inquiet.

Je pris une grande inspiration.

— Cette nuit, à Phuket. Toi et Callum. Quand je vous ai vus… ensemble. Je ne m’attendais pas à ça. Vraiment pas.

Il ne dit rien.

— Mais tu veux savoir le pire ? Ce n’est pas ça qui m’a troublée. Ce qui m’a retournée, c’est à quel point… ça m’a excitée.

Yuri s’arrêta.

— Tu étais magnifique, lui ai-je dit. Beau. Précis. Sensuel. J’ai vu ton plaisir. J’ai vu celui de Callum. Et j’ai eu envie d’être prise entre vous deux. Ou juste de vous regarder encore. Plus longtemps. Jusqu’à ce que je craque.

Il me fixa, les yeux plus sombres.

— Je ne suis pas gay, tu sais.

— Je sais. Et je m’en fous. Ce n’est pas une question de cases. Ce que j’ai vu, c’était… brut. Vrai. Un désir qui déborde. Et je crois que j’ai envie d’en voir plus.

Un silence. Chargé. Puis il me prit la nuque et m’embrassa longuement, sa langue chaude, sa main ferme dans mon dos.

— Toi aussi, t’es plus dangereuse que tu le crois, souffla-t-il.

BANGKOK, TROISIÈME SOIR

L’hôtel était chic, sans être clinquant. Marbre blond, hauts plafonds, climatisation impeccable, silence moelleux. Un peu impersonnel, mais reposant après les excès de Phuket. Yuri passait ses journées entre castings, shootings et retouches. Moi, je traînais. J’observais. Et je sympathisais avec les gens.

À la réception, il y avait une jeune femme, toujours parfaitement coiffée, en chemisier ivoire ajusté, jupe crayon, petite montre dorée au poignet. Un sourire doux, une voix posée. Un anglais impeccable.

Elle s’appelait Nim. Elle avait un visage de porcelaine : petit nez droit, lèvres charnues, yeux en amande légèrement maquillés. Son cou était long, ses mains très fines. Elle portait des escarpins beiges, et ses jambes croisées derrière le comptoir semblaient tout droit sorties d’une publicité pour Chanel.

Chaque jour, elle m’accueillait avec une petite remarque : un compliment sur ma robe, un conseil discret pour éviter les attrape-touristes, un bon plan massage.

Et puis, au fil des jours, un jeu s’était installé. Un frôlement. Un sourire un peu plus long. Un clin d’œil. Je la trouvais fascinante. Délicate. Différente.

Yuri la remarqua aussi.

— Elle te plais, m’avait-il soufflé à l’oreille en sortant de l’ascenseur.

— J'avoue, elle me trouble.

— Tu veux jouer ?

J’avais haussé les épaules. Mais l’idée avait planté sa graine.

Le cinquième soir, je descendis en robe noire satinée, presque transparente sous la lumière du hall. Yuri me suivait de près. Nim était seule derrière le comptoir.

Elle leva les yeux, et son sourire fut différent.

— Vous êtes… superbe ce soir.

Sa voix était toujours aussi douce. Je m’approchai du comptoir, mes mains posées à plat sur le marbre froid. Elle ne bougea pas. Son regard glissa lentement sur mon corps.

Yuri prit les clés. Puis me regarda.

— On monte ?
— Tu nous rejoindrais ? Prendre un verre ?demandai-je doucement à Nim.

Elle cligna des yeux. Juste un instant. Légèrement surprise. Puis elle hocha la tête et son magnifique sourire illumina la réception.

— Dans quinze minutes. Quand ma collègue prend le relais.

---

Un léger coup frappé à la porte. Un souffle suspendu.

Yuri et moi nous étions déjà prêts — ou presque. Nus sous des draps légers, les corps encore tièdes de nos caresses lentes. J'avais noué une robe de chambre fluide autour de moi, mais j'avais gardé mes talons. Pour le style. Pour le pouvoir.

Yuri ouvrit. Nim entra.

Toujours aussi parfaite. Silhouette fine, jupe droite, blouse blanche légèrement entrouverte sur une gorge délicate. Ses cheveux noirs, lisses, encadraient son visage de porcelaine. Elle tenait une petite pochette beige dans une main, son sac sur l’épaule. Un parfum discret flottait derrière elle, entre poudre, fleur blanche et savon doux.

Je lui tendis la main. Elle me la prit, doucement, et je la fis entrer plus profondément dans la chambre. Elle marchait sans bruit, comme si elle glissait. Son regard était plus intense qu’à la réception. Plus présent.

Je m’approchai d’elle, posai mes mains sur sa taille, puis glissai lentement les doigts vers sa nuque. Elle ferma les yeux. Je l’embrassai, doucement. Ses lèvres étaient pulpeuses, délicates. Et sa manière d’embrasser était soignée, presque appliquée.

Elle répondit à mon baiser. Son souffle s’accélérait légèrement. Yuri nous regardait, fasciné.

Je fis glisser sa veste. Puis sa jupe.

Et là… mon regard descendit.

Sous les dentelles fines, la culotte noire était bombée. Pas tendue. Pas provocante. Juste… présente. Discrètement, mais clairement.

Je m’écartai d’un pas, mon cœur battant plus vite.

Je regardai Yuri, un peu interdite. Puis revins à Nim. Je posai une main sur son ventre. Elle était figée. Ses joues prenaient une couleur rosée.

Je glissai un doigt sur l’élastique de sa culotte. Elle frissonna. Je la tirai doucement vers moi.

Et puis je le vis. Ou plutôt, je le sentis avant même de le voir en entier. Sa verge, fine, bien dessinée, soigneusement dissimulée — jusqu’à maintenant.

Je me redressai lentement, mes yeux plantés dans les siens.

Un silence.

Puis je souris. Légèrement.

— Yuri… dis-je lentement, sans la lâcher du regard, je crois qu’on va avoir une très… très bonne surprise ce soir.

Yuri se rapprocha. Il vit. Et il sourit à son tour. Mais plus bas. Plus lentement. Comme quelqu’un qui encaisse une vérité… et la trouve excitante.

Nim était confuse, un peu pâle.

— I… I thought you knew, souffla-t-elle.
— Non, chuchotai-je. Mais maintenant, je sais.

Je lui pris la main, l’attirai près du lit.

— Et je veux… apprendre tout ce que je ne savais pas encore sur toi.

Elle me regarda. Son trouble se dissolvait lentement dans une sorte de soulagement ému. Et quelque chose de plus profond aussi : le plaisir d’être vue. Entièrement.

Nim se tenait debout au pied du lit, la lumière chaude effleurant sa peau claire, son visage légèrement baissé. Sa blouse à moitié ouverte, sa jupe descendue jusqu’aux chevilles, ses jambes fines encore gainées dans des talons beiges trop sages pour ce qui allait suivre.
Il ne lui restait qu’un mince sous-vêtement noir, presque transparent, qui dessinait délicatement la courbe de ses hanches.

Je m’approchai d’elle, lentement. Yuri me suivait, silencieux.

Je posai mes mains sur ses épaules. Elle frissonna sous mes doigts. Je les fis glisser sur ses bras, sa taille, sa hanche. Sa peau était incroyablement douce, presque tiède. Elle respirait plus fort maintenant, mais ne bougeait pas.

— Tu es vraiment très belle, soufflai-je.

Elle leva les yeux vers moi. Il y avait dans son regard une émotion confuse : pudeur, peur, espoir… et un trouble presque douloureux.

— Je ne savais pas si vous… saviez, murmura-t-elle. Je pensais que oui. Et puis… j’ai eu peur, tout à l’heure.

— Ce n’est pas un problème, dit Yuri doucement. On voit qui tu es. Et ce qu’on voit… c’est beau.

Je passai mes doigts sous l’élastique de sa culotte, lentement, en la regardant dans les yeux. Elle ne dit rien. Je la fis descendre doucement, la laissant glisser le long de ses cuisses, jusqu’à ses chevilles. Elle leva un pied, puis l’autre. Et là… elle se tenait nue devant nous.

Et il y avait son sexe. Une verge fine, tendue, vivante. Une douceur inattendue. Une surprise troublante.

Je ne fis aucun geste brusque. Je la regardai, puis m’agenouillai lentement devant elle. Mon visage à la hauteur de son ventre.

— Tu es magnifique. Entièrement.

Derrière elle, Yuri s’approcha. Il posa ses mains sur sa taille, caressa sa nuque, puis déposa un baiser sur son épaule nue. Nim se cambra légèrement, fermant les yeux.

— Je peux te toucher ? demanda-t-elle, d’une voix à peine audible.

— Bien sûr, répondis-je. Viens.

Elle s’avança, glissa ses mains sur ma robe de chambre. Elle la défit doucement, sans hâte. Les pans s’ouvrirent. Elle effleura mes seins du bout des doigts, curieuse, presque religieuse. Puis descendit jusqu’à mon ventre, caressant ma peau, m’effleurant entre les cuisses.

— Tu es si chaude… si vivante, murmura-t-elle.

Je frissonnai.

Yuri embrassait maintenant la ligne de son dos. Il passa ses mains sur sa poitrine, la caressa comme on apprend un corps, sans hâte. Je pris Nim dans mes bras. Nos seins se frôlaient, nos hanches se touchaient. Je sentais sa verge contre mon ventre, chaude, tendre.

Je passai une main entre ses cuisses, puis sur son sexe. Elle sursauta, puis soupira, basculant la tête contre Yuri.

— Personne ne m’a jamais regardée comme ça… touchée comme ça. Comme une vraie femme.

Je la pris par le menton. L’embrassai.

— Tu es une femme. Et ce soir… on va te le montrer comme personne ne l’a fait.

Elle ferma les yeux. Se laissa porter. Et je sentis tout son corps s’abandonner entre nos mains.

Nim se tenait devant nous, dans la lumière chaude et tamisée de la chambre. Droite, presque solennelle.
Elle nous fixait, droite, tendue. Il y avait dans ses yeux un éclat presque enfantin. De la peur, du désir… et l’espoir qu’on ne s’éloigne pas.

Je m’approchai d’elle doucement, comme si j’allais apprivoiser une créature sauvage. Je posai mes mains sur sa taille, la sentis frémir sous mes doigts. Yuri, derrière moi, ne disait rien. Il observait. Je sentais son regard aussi surpris qu’attiré.

Je fis glisser lentement la blouse sur ses épaules. Elle retomba, révélant une poitrine fine, des seins presque androgynes, à peine marqués mais réels. Je les effleurai du bout des doigts. Nim soupira.

— Tu es belle, murmurai-je, sincèrement.

Je posai mes lèvres sur sa clavicule, y laissai glisser ma langue, sentant les battements de son cœur sous ma bouche. Mon ventre pressait contre le sien. Et là… je la sentis.

Sa verge.

Dure. Vive. Brûlante. Presque féminine dans sa finesse, mais absolument là. Elle appuyait contre mon bas-ventre. Je restai un instant immobile, surprise. Mon regard croisa celui de Yuri, qui fixait la scène sans bouger. Il ne fronça pas les sourcils. Il ne détourna pas les yeux.

Il restait là, simplement, à regarder le désir prendre une autre forme.

Je me baissai lentement. Un genou au sol.

Nim me regardait. Les lèvres entrouvertes. Les joues rouges.

Je posai mes deux mains sur ses hanches. Puis, très doucement, j’embrassai le bout de sa verge. C’était chaud, lisse, vivant. Elle trembla tout entière. Un gémissement s’échappa de sa bouche.

Je la pris dans ma bouche, lentement. Un peu. Puis plus. Ma langue glissait en spirale. Mes lèvres enserraient la base. Je suçais doucement, comme on goûte quelque chose de précieux, de fragile, de nouveau.

Elle se cambra légèrement. Ses mains tremblaient contre ses cuisses.

Derrière moi, je sentis Yuri s’approcher. Torse nu. Je le sentais presque contre mon dos. Sa main se posa sur ma nuque, tendrement. Il me caressa les cheveux. Puis, je me tournai vers lui, la bouche encore humide.

— Tu veux essayer ?

Un long silence.

Il s’agenouilla à côté de moi. Observa un instant la verge de Nim, l’effleura. Puis la saisit doucement. Elle tressaillit, le regarda, haletante. Et sans mot, il la prit dans sa bouche.

Lentement. D’abord hésitant, presque curieux. Puis plus franc, plus profond. Il s’appliquait. Il la léchait avec soin. Il suçait sans gêne. Nim ferma les yeux, les mains dans ses cheveux. Son bassin bougeait lentement, dans un va-et-vient timide.

Je caressai sa poitrine. Je l’embrassai sur la bouche, pendant que Yuri la goûtait. Et moi, je regardais mon homme offrir du plaisir à cette femme à verge, avec calme, avec désir.

Il n’y avait plus de catégories.

Juste trois corps. Trois souffles. Trois feux.

Et la certitude que cette nuit, nous n’avions plus rien à prouver. Seulement à sentir.




Nim était allongée sur le lit, la tête renversée, ses cuisses légèrement entrouvertes, son torse fin frémissant encore de nos baisers. Son sexe, dressé, luisait de salive et de désir, vibrant presque au rythme de sa respiration. Yuri s’était glissé derrière elle, ses mains glissant lentement sur sa taille, ses hanches, sa nuque.

Je regardais, assise à côté, le cœur battant.

Yuri s’était placé derrière Nim, à genoux, ses mains sur ses hanches. Elle se cambra sous lui, offerte, tremblante. Je la regardais, allongée sur le dos, la tête tournée vers moi, les lèvres entrouvertes, ses yeux brillants d’un mélange d’appréhension et de pur désir.

Quand Yuri s’enfonça lentement en elle, je vis tout son corps frémir, ses cuisses se tendre, ses doigts agripper les draps. Il la pénétra avec précaution, mais fermement, la tenant serrée contre lui, son torse plaqué à son dos.

Et pendant qu’il s’enfonçait, il glissa sa main autour de sa verge. Il la saisit doucement, la fit glisser de la base au gland, lentement. Comme s’il s’agissait de la sienne. Il la masturbait pendant qu’il la baisait. Un geste fluide, assuré, pleinement assumé.

Je vis ses doigts entourer le sexe de Nim, le faire briller de son jus, jouer avec son frein, presser sa base pendant que ses reins poussaient en elle. Nim haletait, incapable de parler, de penser. Son corps était envahi — par Yuri derrière, par moi devant, mes mains sur ses seins, ma bouche contre son cou.

— Elle est si dure… souffla-t-il contre son oreille.
— Tu l’aimes, hein ? dis-je, le regard planté dans le sien.
— Oui. Putain oui. Elle est parfaite, et un cul si étroit.

Il accéléra. Son bassin claquait doucement contre elle. Et sa main allait et venait toujours autour de sa verge, la rendant presque plus raide encore. Nim était au bord de l’explosion.

Et moi… j’étais fascinée par cette image : Yuri, masculin, viril, maître de lui, tenant cette verge étrangère dans sa main comme la sienne, l’intégrant pleinement à son plaisir.

Je m’approchai, embrassai Nim dans le cou pendant qu’il la prenait, mes doigts effleurant ses seins, sa bouche, son ventre qui ondulait à chaque coup de reins.

Puis Yuri se retira, lentement, laissant Nim tremblante, le souffle court. Elle s’allongea à nouveau sur le lit, me regarda, tendit les bras. Je m’approchai, nue, le corps vibrant. Je m’agenouillai au-dessus d’elle, l’embrassai longuement, puis me laissai tomber en arrière, les jambes écartées.

— Viens.

Nim se plaça entre mes cuisses, ses mains sur mes hanches. Je la sentis s’approcher, son sexe glisser contre mon pubis, puis doucement… s’enfoncer en moi.

Ma bouche s’ouvrit sans son. La sensation était différente. Son sexe n’était pas aussi large que celui de Yuri, mais plus fin, plus pointu… plus précis. Elle me remplissait avec une lenteur délicieuse, me faisant ressentir chaque millimètre. Mon vagin se refermait autour d’elle, l’avalait doucement. Je sentais mes parois s’adapter, s’étirer, se tendre.

Nim gémissait. Moi aussi.

Elle me baisait avec des mouvements courts, bien rythmés, son bassin frappant doucement contre le mien, ses mains me maintenant écartée, offerte. Je contractais mes muscles pour la sentir plus fort. J’étais moite, brûlante, trempée.

Je m’étais allongée sur le ventre, la peau moite, le corps encore vibrant. Yuri s’était étendu un instant sur le côté, haletant, les yeux mi-clos. Nim, elle, restait droite à genoux, sa main encore brillante de ma salive, sa poitrine fine se soulevant vite.

Je me sentais ouverte, offerte, prête à tout. Et curieuse. Surtout curieuse.

Nim vint s’agenouiller à côté de moi. Je tournai légèrement la tête. Nos regards se croisèrent. Il y avait en elle une douceur féline, une tendresse joueuse, presque enfantine. Et quelque chose dans ses gestes… m’électrisait.

Elle se pencha, embrassa le creux de mes reins. Puis plus bas. Plus bas encore.

Sa langue glissa lentement entre mes fesses, d’abord timidement, puis avec plus d’assurance. Je me cambrai légèrement, surprise par la précision de ce contact. C’était chaud, humide, incroyablement doux. Elle léchait autour de mon petit trou avec une lenteur exquise, comme si elle voulait mémoriser chaque réaction de mon corps.

Mes mains agrippèrent les draps. J’entendais Yuri respirer plus fort, à côté, mais je n’ouvris pas les yeux. Je voulais tout sentir.

Puis vinrent ses doigts.

Un seul, au départ. Fin, glissé lentement, avec patience. Je me détendis, m’ouvris. Il entra doucement, accompagné d’un souffle chaud sur ma peau. Puis un deuxième, dans un mouvement tournant, précis, qui me fit haleter.

— C’est bon ? murmura-t-elle, la voix tremblante.

— Oui… continue.

Et elle le fit.

Quand elle jugea que j’étais prête, elle se plaça derrière moi. Je la sentis se rapprocher, sa main sur ma hanche. Sa verge effleurait maintenant mon intimité, comme une promesse, chaude, raide, curieuse.

Je pris une grande inspiration. Elle avança lentement, guidée par ses mains, par mes soupirs, par l’élan que nous partagions. Et puis… elle entra.

Un frisson me parcourut l’échine.

Elle me pénétra avec douceur, avec attention, sans forcer. Elle m’écoutait. Mon souffle. Mes mouvements. Mon corps s’adaptait, lentement. Elle bougeait en moi par petites pressions, profondes, tenues, savoureuses.

Ma bouche s’ouvrait à chaque poussée. Mon ventre se contractait. Je n’étais plus que nerfs, chaleur, sensations.

Derrière moi, Nim s’abandonnait à son propre plaisir. Elle gémissait doucement, entre les dents. Sa verge coulait doucement en moi, rythmée, précise, incroyablement intime. Et moi, je la prenais. Pleinement. Totalement.

C’était doux. Étrange. Fort. Et étonnamment… juste.
Je n’étais plus qu’un souffle, une onde, un ventre ouvert.

Nim me possédait lentement, par derrière, son corps léger contre mes reins, ses mains fermes sur mes hanches. Sa verge entrait et sortait de moi avec une précision presque musicale. Pas de brutalité, juste une force douce, régulière, qui me faisait onduler, fondre, me perdre.

Je sentais son souffle haletant, sa peau chaude contre la mienne.

Puis… un changement.

Yuri s’approcha derrière elle. J’ouvris à peine les yeux, et ce que je vis me coupa la respiration : lui, debout, nu, puissant, se plaçant contre Nim, collé à elle, une main sur sa hanche, l’autre sur sa nuque.

Elle tourna à peine la tête, comme pour lui dire oui, sans mots.

Et je sentis.

Le rythme de Nim changea. Se tendit. S’alourdit. Sa respiration devint plus rapide, plus coupée. Elle poussait toujours en moi, mais son bassin tremblait à chaque mouvement. Elle était prise à son tour, guidée, tenue, traversée.

Et cette idée me fit presque jouir à elle seule.

Nous étions une chaîne. Moi, à genoux, offerte à Nim, sentant chaque pulsation de son plaisir en moi. Elle, tendue entre nous deux, remplie par Yuri, son corps mince cédant sous la puissance de ses coups de reins. Yuri, concentré, précis, grognant à chaque va-et-vient.

Je pouvais sentir à travers Nim. Chaque fois qu’il poussait en elle, son sexe pressait plus fort en moi, sa main serrait plus fort mes hanches. Nos souffles se répondaient. Nos gémissements se superposaient. Nos corps formaient un seul battement, une mécanique humaine et brûlante.

J’étais trempée. Vibrante. Je sentais mes muscles se contracter autour d’elle, ma gorge sèche, mes yeux brouillés. Nim criait, haletait, retenait à peine ses vagues de plaisir.

Et moi… j’étais au centre de tout.

Je jouis, contractée, la bouche ouverte, le souffle coupé, mon corps secoué de spasmes incontrôlables.

Et eux ne s’arrêtaient pas.

Je me renversai lentement, les jambes encore tremblantes, et me glissai sous Nim, cherchant
Ses tétons tout dressés, puis son ventre et je remontais où descendais le long de son corps.

Elle me suivit sans réfléchir, ses cuisses de part et d’autre de ma tête, son corps mince vibrant au-dessus du mien.

Yuri, derrière elle, continuait. Il la tenait par les hanches, ses reins claquant contre elle avec une lenteur plus puissante, plus affirmée. Je voyais son ventre dur se tendre à chaque coup de bassin. Elle gémissait, la bouche entrouverte, les yeux mi-clos.

Et moi… je n’avais jamais eu une vue aussi excitante.

Entre mes cuisses, son sexe glissait encore lentement, luisant de mon plaisir. Mais mon regard était happé plus haut : le va-et-vient de Yuri en elle, les ondulations de sa taille, la tension de son ventre, son dos cambré. Je voyais leurs deux corps se heurter, se pénétrer, se répondre. J'entendais leurs souffles, je sentais chaque mouvement se répercuter dans le matelas.

Alors, sans réfléchir, j’attirai la queue de Nim à moi. Je l’embrassai, sucais ses couilles doucement.

Ma bouche trouva son sexe, encore gonflé, tendu, vibrant de tout ce qu’elle vivait entre nous. Je la pris dans ma bouche, lentement, profondément. Sa peau avait le goût de chaleur et de sel. Je l’avalai avec douceur, avec envie, avec la sensation de l’avoir toujours attendue.

Et là, je sentis tout son corps basculer.

Elle se tendit contre Yuri, sa nuque basculée en arrière, ses mains agrippant mes cheveux, son bassin tremblant. Un râle long, étouffé. Et elle jouit.

Un jaillissement fort, soudain, incontrôlable. Dans ma bouche. Au fond de ma gorge. Je l’avalai sans hésiter, submergée autant par la surprise que par l’intensité de ce qu’elle me donnait. J’avais les yeux clos, le souffle court, mais je n’en perdais rien.



Yuri grognait, les mains enfoncées dans ses hanches, sa verge claquant encore quelques fois, puissantes, rythmées, jusqu’à ce que lui aussi se tende, se retire et jouisse en haletant.

La première goutte toucha Nim dans le sillon de ses fesses, chaude, épaisse. Puis une autre, sur sa chute de rein. Et enfin une coulée plus vive, plus inattendue — sur mon front, mon nez, mes lèvres, dans mes cheveux. Je sursautai légèrement, surprise, mais pas une seconde je ne voulus m’effacer.

J’étais là pour tout recevoir. Je l’avais voulu.

Autour de moi, les corps se posèrent lentement.

Nim s’affaissa doucement contre moi, sa peau brûlante plaquée à la mienne. Son souffle résonnait dans mon ventre, saccadé, presque fragile. Elle posa sa tête sur ma chatte. Yuri se laissa tomber à côté de nous, un bras replié sur les yeux, le torse encore soulevé de spasmes résiduels.

Personne ne parlait.

On flottait dans une sorte de silence épais, moelleux, où seuls les cœurs battaient encore fort.

Puis Nim se redressa.

Elle me regarda, ses cheveux noirs collés par la sueur, son visage rougi, ses lèvres gonflées.

— Tu vas bien ? murmura-t-elle, d’une voix rauque.

Je souris, les yeux mi-clos.

— Je crois que je n’ai jamais été aussi bien.

Alors elle se pencha lentement, passa ses doigts sur mon front, ma tempe, le long de ma joue. Elle ramassa la trace chaude que Yuri avait laissée, l’étira du bout de l’ongle… et l’essuya doucement avec ses lèvres. Puis avec sa langue. Comme on efface un mot précieux, sans vouloir vraiment qu’il disparaisse.

Elle descendit plus bas, léchant doucement le bas de mon ventre, puis entre mes cuisses, là où elle-même avait été en moi, là où j’étais encore moite, offerte, tremblante. Elle me nettoyait… mais c’était plus que ça.

C’était un soin. Une révérence. Une forme d’amour.

Je caressai ses cheveux, ses épaules. Yuri se redressa un peu, se pencha à son tour, embrassa sa nuque.

Il n’y avait plus rien à expliquer.

Seulement cette vérité : nous venions de vivre quelque chose que personne ne pouvait nommer.

Et c’était parfait comme ça.




(à suivre)
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