Un trio singulier
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un trio singulier
Depuis sa puberté, Ronald fantasmait sur sa voisine Magali. Divorcée et âgé d'une quarantaine d'années, cette petite femme menue, bien proportionnée, à la voix grave, fréquentait régulièrement sa maison en raison de sa proximité avec sa mère, tant géographique qu'affective. Pourquoi cette fascination pour une femme que d'aucuns auraient jugé ordinaire ? Allez comprendre les raisons d'un fantasme. Son jeu de jambes, lorsqu'elle était assise, le fascinait et il tentait toujours subrepticement d'apercevoir son slip, alimentant ainsi ses masturbations nocturnes au même titre que ses petits seins souvent libres sous ses corsages. Au fil des années, il s'enhardit. Il avait ouvert le vasistas dans son grenier et, monté sur une chaise, obtenu une vue plongeante sur le balcon de sa voisine. Il faillit en tomber ce jour d'été où il la découvrit en train de bronzer nue, recto verso, lunettes de soleil sur le nez. Son petit cul bien rond, ses pointes de seins érigées, son pubis épais et même un jour sa main entre ses cuisses pour se donner du plaisir en prenant le soleil, tout le bouleversa. Encore puceau à dix-huit ans, il rêvait que Magali fût son initiatrice.
Mais elle n'avait évidemment rien à faire de ce jeune homme inexpérimenté. Ronald découvrit qu'un homme venait régulièrement lui rendre visite dans la journée. Il ne s'attardait pas mais restait suffisamment longtemps pour que Ronald devine qu'il venait faire l'amour à sa voisine. Alors germa dans sa tête un projet insensé. Accéder au jardin de Magali était aisé mais il fallait pouvoir grimper à l'étage, et plus particulièrement à la chambre, pour tenter d'observer le couple en pleine action, puisque tel était son but. Il savait que l'homme arrivait à date et heures fixes. Le jour où il entra au domicile de Magali, Ronald, pris d'une impulsion irrésistible, escalada la clôture séparant les deux maisons et grimpa le long de la gouttière jusqu'à la fenêtre de la chambre, providentiellement entrouverte. La position était particulièrement inconfortable, heureusement invisible de la rue, mais offrait une vue imprenable sur l'intérieur.
Comme il l'avait conjecturé, le couple était nu sur le lit. Il en était encore au stade des préliminaires, Magali pompant le pénis bien érigé de son amant. Puis elle s'empala sur lui et, chignon défait, fit aller et venir son petit cul en gémissant d'extase. De son perchoir, Ronald ressentait une furieuse envie de saisir son sexe pour le branler mais il aurait alors risqué la chute et ce qu'il voyait était trop beau pour interrompre ce spectacle érotique.
Puis l'homme renversa Magali sur le dos avec aisance et lui infligea de vigoureux coups de boutoir tandis qu'elle se prenait les pieds pour en accentuer l'effet. Ronald se projetait dans l'homme, dans son fessier poilu en mouvement, l'écoutant dire "tu l'aime ma bite, hein ?" et l'autre répondre "oui oui t'arrête pas..."
Quand il la retourna à nouveau pour la prendre par derrière, Ronald fut contraint d'interrompre sa vision car Magali se trouva le visage face à la fenêtre. Il glissa malgré tout un oeil prudent, suffisant pour découvrir le rictus de plaisir de sa voisine et entendre le "floc floc" du choc des peaux et des sexes. Mais quand l'homme lui dit "je vais t'enculer maintenant", Ronald en fut tellement chahuté qu'il remua un peu trop sur la gouttière, qui céda. La chute fut violente et surtout bruyante. A moitié assommé, souffrant terriblement de son épaule, il aperçut dans un semi brouillard le visage de Magali penché à la fenêtre, découvrant le désastre. Sommairement rhabillée, elle descendit à son secours et lui dit :
- Mais qu'est-ce que tu as fait, espèce de petit con ? Sale petit voyeur à la noix. Et qu'est-ce que je vais dire à ta mère ? Où as-tu mal ?
Ronald montra son épaule, tellement humilié qu'il avait encore plus mal à son amour propre qu'à son corps. Magali appela les pompiers et Ronald fut transporté à l'hôpital, accompagné par sa voisine, sa mère étant absente ce jour là. Il en revint le bras en écharpe, n'ayant pas de facture mais une simple disjonction acromio-claviculaire et des bleus au dos. La pelouse avait amorti le choc. Il inventa une chute de vélo dont Magali avait été témoin, celle-ci ayant choisi de ne pas dénoncer le voyeur à condition qu'il ne recommence pas. Elle le connaissait depuis tellement longtemps qu'elle ne voulut pas l'accabler. Il ne monta plus jamais sur la chaise dans le grenier et évita de croiser sa voisine. Puis il quitta le domicile familial, entreprit des études dans une ville éloignée, fut dépucelé par une copine, trouva un boulot et ne réapparut que de manière épisodique au domicile familial, jetant juste un oeil sur la maison que Magali habitait toujours.
Dix années s'écoulèrent. Ronald était désormais un solide gaillard connaissant le succès auprès des femmes. Il n'avait plus besoin de jouer les voyeurs. Il revenait de temps à autre rendre visite à sa mère et c'est à une de ces occasions qu'il croisa Magali. Il trouva qu'elle avait bien vieilli. Ses cheveux châtains comportaient quelques filets blancs, elle avait pris quelques rondeurs et son visage quelques rides mais elle avait conservé une peau diaphane, un corps de quadragénaire et cette voix un peu rauque qui l'émouvait encore. Elle le complimenta pour sa bonne mine et il lui renvoya l'amabilité en lui disant qu'elle n'avait pas changé.
- Tu exagères un peu, je vais avoir 60 ans l'an prochain.
- Tu ne les fais pas. Tu es toujours aussi sexy, crut-il bon de lui dire.
Mais rien ne lui faisait plus plaisir que t'entendre ce compliment de ce beau jeune homme, le même qui l'avait vue nue et en train de faire l'amour dans une vie antérieure. Non seulement elle ne lui en voulait plus mais elle conservait un souvenir ému de l'incident, que la remarque de Ronald sur son côté sexy lui remettait en mémoire. Aussi l'invita-t-elle à prendre un café dès le lendemain.
Il la retrouva vêtue d'un caleçon en coton tellement moulant qu'il séparait nettement les deux globes fessiers et un débardeur soulignant la rondeur intacte de ses seins. Cette vision déclencha aussitôt dans son bas-ventre un début de raideur qui le renvoyait à son adolescence.
Consciente de l'effet produit, qu'elle avait d'ailleurs recherché, elle virevoltait dans son salon tout en l'interrogeant sur sa vie. Il l'informa qu'il exerçait la profession de consultant et n'avait pas d'attache de couple. Elle lui répondit qu'elle vivait pleinement sa situation de retraitée, pratiquait l'exercice physique quotidien, consommait des compléments alimentaires et veillait à la qualité de sa nourriture pour "rester en forme", précisa-t-elle. Il lui demanda si elle avait un "ami" comme autrefois :
- J'ai beaucoup de copains et de copines, éluda-t-elle.
"Je suis sûr qu'elle baise toujours", pensa-t-il, considérant qu'un corps aussi plein de vitalité ne pouvait pas réduire son exutoire à une salle de gym.
Ils évoquèrent en riant l'incident du voyeurisme qui avait entrainé une complicité entre eux :
- Tu étais un sacré petit cochon, gloussa-t-elle.
- Je fantasmais à mort sur toi. J'aurais tant aimé que ce soit toi qui m'enlève ma virginité.
- J'aurais eu de gros problème avec ta mère. Et puis, les ados, ce n'était vraiment pas ma tasse de thé.
- Tu bronzes toujours à poil sur ton balcon ?
- Bien sûr. Mais ne va pas recommencer à jouer les voyeurs, hein ? D'ailleurs, j'ai une proposition à te faire. J'envisageais d'aller à la plage demain. Et si tu m'accompagnais, si tu n'as rien d'autre à faire bien sûr.
- Ben... je n'ai pas de maillot.
- Pas grave. C'est une plage naturiste. Comme tu m'as déjà vue à poil, tu ne seras pas surpris, hein ? A moins que tu ne veuilles pas que je découvre ton petit oiseau...
Il lui répondit que, tout en étant pas adepte du bronzage intégral comme elle, il aimait se baigner nu. Et il accepta de l'accompagner.
Il la retrouva à sa voiture après avoir informé sa mère de son escapade. Elle ne fit pas de commentaire mais il comprit à son attitude que cette virée ne l'enchantait pas. Elle se méfiait de la liberté de moeurs de sa voisine. Magali était vêtue d'une mini robe à dos nu découvrant largement ses fines cuisses bronzées dans la position de conductrice. Il se demanda si elle portait un slip dessous et cette interrogation le tarabusta pendant une bonne partie du trajet, d'une heure environ.
A la plage, il se sentit un peu humilié par sa peau claire dans cet univers de dermes cuivrés ou chocolatés. Il admira le bronzage intégral de Magali et se concentra pour ne pas bander. Après l'installation, elle le fit allonger pour l'enduire de crème protectrice. Lorsqu'elle lui pommada les fesses en s'y attardant, frôlant les couilles, il fut heureux de pouvoir dissimuler son érection. Mais il ne savait pas qu'il se produisait dans son vagin une humidité à l'égale de son excitation. Puis elle l'entraina vers un petit groupe de plagistes habitués des lieux et naturistes fervents. Il était composé d'hommes et de femmes dans leur maturité plus ou moins avancée. Ronald tranchait dans l'élément masculin, moins par la peau claire que par les organes génitaux. Sa queue ferme, légèrement recourbée et ses bourses bien rondes et bien pleines n'avaient rien à voir avec les pénis flappis et les couilles pendantes des quelques mâles présents dans le groupe, ce que leurs épouses ou compagnes (sans parler de Magali) eurent tôt fait de remarquer derrière leurs lunettes de soleil. L'une d'elles vint parler à l'oreille de Magali :
- Il te baise, ce beau mec ?
- Pas encore mais j'y travaille, répondit-elle sur le même ton.
En écoutant les échanges du petit groupe tout en les dévisageant, Ronald se demanda s'il n'avait pas autour de lui des libertins. Leurs tatouages (en particulier ceux des dames sur leur sacrum, il avait entendu dire que c'était le signe distinctif des libertines, comme une invite), leurs propos grivois, quelques allusions à des rencontres passées émoustillant les épouses et compagnes conduisaient le nouveau venu à cette interprétation. Et par voie de conséquence, il se demanda si Magali n'en faisait pas aussi partie. Cette impression fut confirmée un peu plus tard, alors qu'il avait rejoint sa serviette en compagnie de sa voisine. Le couple le plus jeune du groupe, un type velu légèrement bedonnant et une femme rondelette à cheveux teints en rouge, une serviette à la main, leur lancèrent en se dirigeant vers le sous-bois derrière la plage :
- On vous laisse, on a une urgence.
L'homme étant en semi érection, Ronald ne fut pas long à comprendre que le couple partait forniquer. Magali le lui confirma en lui disant :
- Leur truc, c'est de baiser devant des voyeurs. Laurence (le prénom de la dame) va les ameuter avec ses cris d'extase. Tu veux aller les voir ?
- Non merci, je n'en suis plus là.
Cette allusion à l'incident de son adolescence le vexa un peu, elle le vit et le rassura :
- Mais non, je plaisante. Allez viens, on va se baigner.
Le contact de l'eau sur sa peau nue provoqua un moment de volupté que Ronald savoura. D'autant plus que Magali le frôlait sans pour autant l'enlacer comme d'autres couples proches, visiblement au stade précoïtal. Puis ils rejoignirent leur serviette et virent les deux fornicateurs revenir main dans la main de leurs ébats :
- Alors, c'était bien ? demanda Magali.
- Génial. J'ai pris un pied énorme, répondit Laurence en se léchant les lèvres.
Ce contexte très particulier installa dans l'esprit de Ronald un fort besoin de rapport sexuel. Mais il se sentait incapable d'entrainer Magali dans le sous-bois, en admettant qu'elle en ressentit elle aussi le désir. Cependant, quand elle lui proposa, à l'issue de leur séance de plage, de venir partager avec elle son dîner, il ne résista pas. Pour une fois, sa mère se passerait de sa compagnie, que cela lui plaise ou non qu'il dine avec la voisine. Arrivée à son domicile, celle-ci proposa à Ronald de prendre une douche pour se laver du sable et du sel, ce qu'il fit. Il la croisa nue en direction de la salle de bains et elle en ressortit vêtue, si on peut dire, d'un léger peignoir. Alors, elle lui lança, un petit sourire en coin :
- On baise maintenant ou après dîner ?
Ronald fut décontenancé par cette proposition directe. C'était la première fois qu'une femme (et quelle femme !) lui faisait ce type d'invite. Il considérait que c'était le rôle de l'homme. Mais quand Magali s'avança vers lui, peignoir ouvert, et se colla à son corps en lui tendant ses lèvres, l'adolescent qui avait tant fantasmé sur cette voisine se réveilla du passé et se transforma en mâle en rut. Non seulement il répondit à son baiser mais il la souleva avec aisance et la déposa sur la table de son salon, sous ses éclats de rire, plongeant son museau entre ses cuisses après avoir tiré une chaise pour la déguster à son aise. Elle roucoulait sous ses coups de langue, heureuse de plaire encore à un homme de moitié son âge qui la faisait sentir femme et même femelle. Elle pressa sa nuque pour le maintenir dans son activité linguale, jusqu'au moment où il se redressa, le virage barbouillé de son jus. Il voulut la pénétrer là, sur la table, mais elle le retint en contenant son pénis tendu dans sa main :
- Non, attends, pas tout de suite, on a tout le temps, et je dois me préparer un peu. Tu es très gros, très dur et je suis un peu rouillée. Il faut que je mettre un peu de crème pour qu'on prenne du plaisir tous les deux.
Le volume de Ronald n'avait en effet pas grand chose à voir avec celui de ses amants habituels, un peu mous, moins envahissants, moins pénétrants. Elle fila dans la salle de bains pour s'enduire le vagin et l'anus de ce gel protecteur et retrouva Ronald dans le salon. Elle le fit asseoir à son tour sur la table pour lui pomper le dard et rouler ses testicules dans sa bouche avec une conviction et un savoir-faire promesses d'un somptueux coït. Il devait absolument être à la hauteur de cet appétit et il va sans dire qu'il avait totalement occulté l'âge de sa partenaire.
Après l'avoir bien sucé, elle l'entraina vers son lit "plus confortable", sortit un préservatif de sa table de nuit et l'en coiffa, puis l'entraina entre ses cuisses en lui recommandant "d'y aller doucement au début". Il obéit à sa consigne en scrutant son visage qui, d'un peu douloureux, devint rayonnant quand il s'enfonça franchement. Il eut alors affaire à un corps mouvant, participatif et exultant sous ses assauts de plus en plus virils :
- Ne me ménage pas, secoue moi, je ne suis pas en sucre, lui dit-elle entre deux halètements.
De fait, elle se révélait le contraire d'une "planche à pain" qu'il avait parfois déploré dans ses conquêtes. Elle baisait et le lui faisait savoir par des propos de plus en plus crus à mesure que son extase progressait. Très souple, elle plaça ses mollets sur ses épaules, recherchant une pénétration profonde qui la fit gargouiller jusqu'à l'explosion de son orgasme. Il se retira juste à temps pour ne pas éjaculer. Elle lui donnait tant de plaisir qu'il voulait durer.
Quand elle reprit ses esprits, elle considéra son érection intacte et embrassa amoureusement son gland.
- Tu as encore envie de moi. Tu es un amant magnifique, lui dit-elle, avant de se mettre à quatre pattes et réclamer une levrette.
Cette fois, il prit son temps, dosa ses aller et retours, s'immobilisant même pour la laisser venir le chercher à coups de fesses. Jusqu'au moment où elle lui souffla :
- Et si tu m'enculais maintenant ? Tu ne risque pas de tomber de la gouttière...
Cette allusion à son voyeurisme, quand il avait vu son amant entreprendre de la sodomiser, ce qui l'avait tellement bouleversé qu'il en avait chuté de son fragile piédestal, le ramena à son fantasme d'adolescent. Elle réclama de "bien la préparer", ce qu'il fit en engageant index puis pouce dans son anus crémeux. Et il s'enfonça. Par petits coups puis totalement, massivement. Elle plongea son visage sur le drap du lit qu'elle cramponna en étouffant ses cris. Lui faisait-il mal ? Il eut la réponse car elle roula des hanches et releva la tête pour crier un "oh ouiiiii" qui lui arracha son sperme du fond de ses testicules. Il s'effondra sur elle et son pénis se dégonfla peu à peu, la capote remplie d'un jus épais. Puis elle courut dans la salle de bains soulager son rectum surmené et en revint souriante, le visage un peu marqué par l'intensité de leurs ébats.
- Tu m'as tuée, ce n'est plus de mon âge tout ça, rigola-t-elle en l'embrassant.
C'était désormais l'heure de dîner, qu'ils avaient zappé. Elle sortit deux pizzas du congélateur et ils devisèrent sur le présent, le passé mais pas de l'avenir. Ils étaient restés nus. Elle lui demanda s'il voulait rentrer "chez sa mère" ou rester dormir avec elle. La réponse tombait sous le sens. Il n'était plus un adolescent. Ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre et au petit matin, elle le réveilla d'une bonne pipe avant de le chevaucher, sans capote cette fois, prenant son plaisir en ondulant jusqu'à ce qu'il la bascule en arrière pour de vigoureux coups de reins sur fond de ses cris d'extase. Et voilà, il avait baisé sa voisine. Quinze ans plus tard...
******
Ils échangèrent par textos les jours suivants alors qu'il était revenu au boulot. "J'ai du mal à me remettre de notre petite séance, je marche en canard" lui écrivit-elle. Mais elle ajoutait : "je t'attends du pied ferme le week-end prochain. Il va faire beau, on retournera à la plage".
Il la retrouva au jour dit à son domicile, en vue de cette escapade. Mais une surprise l'attendait. Magali était flanquée d'une jeune femme qu'elle présenta comme sa nièce Camille :
- Cela ne te dérange pas qu'elle vienne avec nous ?
Non, ça ne le dérangeait pas. Il la trouva ressemblante avec sa tante : même corps menu et bien proportionné, même sourire, la peau veloutée de ses 28 ans (il apprit son âge plus tard), cheveux longs et raides qu'elle rassemblait en chignon à l'occasion, comme Magali. Dans la voiture, il apprit qu'elle était en rupture avec son compagnon et pleine de ressenti "envers les hommes". Il se sentit un peu visé car il n'avait pas toujours été chevaleresque dans la fin de ses histoires.
A la plage, il découvrit son corps nu, qu'elle dévoila sans complexe et sans gêne. Contrairement à sa tante, elle avait le pubis épilé. Il lui trouva un côté poupée, à l'exception d'un cul bombé très femelle. Pendant qu'elle bronzait, Magali et lui marchèrent sur la plage :
- Alors, comment tu la trouve, ma nièce, lui demanda-t-elle.
- Très mignonne. Je ne comprends pas qu'un mec puisse laisser tomber une fille comme ça.
- Je ne te le fais pas dire. Donc, elle te plait ?
- Ben... oui, il faudrait être difficile pour dire le contraire, mais où-veux tu en venir ?
- Ecoute, je vais être franche. Nous deux, c'était génial. Tu as eu ce que tu voulais et moi aussi en un sens, mais tu es trop viril, trop puissant pour que je puisse encaisser des rapports fréquents. Je n'ai plus trente ans, hélas. En revanche, Camille est en pleine forme. Il lui faut du sexe pour se remettre de sa rupture. Débrouille-toi pour la baiser.
- Mais... tu crois vraiment qu'elle serait d'accord ?
- Bien sûr que oui, si tu sais t'y prendre. Elle te trouve mignon. Et si elle a accepté de se montrer nue devant toi, c'est pour te mettre en appétit. Il faut juste ne pas trop la brusquer.
Ronald considéra dès lors la situation sous un autre angle. Il fit la conversation à la jeune femme, l'accompagna dans l'eau, marcha avec elle sur le sable pendant que Magali retrouvait ses copains. Elle lui raconta sa vie d'agente immobilière, mais aussi confia ses malheurs privés qu'il écouta d'une oreille bienveillante, tout en jetant un oeil sur ce petit cul bombé et bien fendu, véritable appel à la bite. Derrière ses lunettes de soleil, elle n'était pas non plus insensible au copieux appareil génital de son accompagnateur. Le soleil, la mer, les chairs nues exposées, la présence à leurs côtés du couple exhibitionniste évoquant avec force détails leurs ébats récents dans les dunes devant les voyeurs, tout incitait à la fête des corps. Et quand l'heure du retour arriva pour le trio, puis de la séparation, Camille proposa à Ronald de venir chez elle partager ses sushis. Magali adressa un clin d'oeil à son voisin, en forme de validation. Et Ronald franchit le seuil de l'appartement de la jeune femme.
Au début de leur soirée, il crut avoir affaire à une simple copine de circonstance. Rien ne laissait transparaitre de sa part une intention sexuelle, en particulier sa tenue, pantacourt et tee shirt. Elle préparait les sushis commandés par internet en discutant de choses et d'autres. Au cours du repas, le rosé qu'elle avait sorti de son frigo sembla cependant la dérider. Elle l'écoutait l'oeil brillant et la bouche humide. Elle finit par lui poser la question inévitable :
- Tu n'as pas de copine ?
- Euh non, pas en ce moment.
- C'est pour ça que tu baises ma tante ?
- Ah... euh... oui enfin, c'est vrai, mais c'était un vieux fantasme d'ado.
- Tu as un faible pour les femmes mûres, on dirait.
- Non, pas spécialement, ta tante est un cas à part.
- Vous allez continuer à coucher ensemble ?
- Je n'en sais rien, sans doute pas. Elle me l'a fait comprendre. C'était un coup d'une nuit.
- Mais quelle nuit, hein ? Tu l'as vraiment fait jouir, elle me l'a dit.
- Je vois qu'elle ne te cache pas grand chose, ta tante.
- Non, en effet, et elle veut que je couche avec toi.
- Ah ? Ah bon ?
- Ne fais pas l'idiot. Tu le sais très bien.
- Bon, et alors ? C'est grave docteur ?
- Tu as de la chance. J'ai justement très envie de baiser ce soir. Avec toi.
Ronald reste bouche bée devant cette invite manifeste, dit sur un ton badin entre deux verres de rosé et deux bouchées de sushis. La nièce tenait décidément de sa tante. Elle avait dit "baiser", pas faire l'amour, la distinction avait de l'importance. Elle ne voulait pas d'une nouvelle liaison. Elle voulait du cul. Elle se leva de table, s'étira, faisant saillir ses seins, et lui dit avec un parfait naturel :
- Alors, on y va ?
Elle le conduisit à sa chambre où elle se déshabilla prestement. Il connaissait son corps mais la voir nue dans cette chambre était plus stimulant qu'à la plage. Il bandait. Elle défit la ceinture de son pantalon pour en extraire son pénis et eut ce commentaire :
- Mmmhh. Tatie ne m'a pas menti. Tu bandes comme un cheval. Et ça tombe bien, j'aime les grands formats.
Et assise sur le lit de saisir son membre entre deux doigts pour le porter à sa bouche.
"Elle suce bien mais pas aussi bien que sa tante", se dit Ronald, qui avait conservé de la pipe de Magali un souvenir ému. Question d'expérience sans doute.
En revanche, quand il la rejoignit sur le lit, dûment capoté par Camille elle-même (elle conservait le latex dans sa table de nuit, signe d'une vie sexuelle un peu agitée), il comprit vite qu'il avait affaire à un appétit dans la lignée de la tante. Sa petite minette se révéla souple et accueillante à son engin qui fut rapidement englouti. Ce fut donc un coït mouvementé, bruyant, inventif qui malmena le plumard de la nièce comme il avait malmené celui de la tante. Camille était de ces filles voraces pour qui le sexe est comme un repas pantagruélique plus que gastronomique. Ce corps menu, presque gracile; devenait volcanique sous l'effet de la bite. Elle en redemandait, l'implorait de durer, remuait tellement sous lui qu'il devait affirmer son emprise pour délivrer ses coups de boutoir. Même en levrette, elle agitait son cul si vite qu'il devait la tenir fermement par les hanches pour ne pas la perdre. Il ne fut pas surpris quand elle lui demanda de "l'enculer après avoir mis la langue". Il fendit avec délectation le fessier rond et bombé mais quand elle glissa une main entre ses jambes pour aller en même temps lui presser les couilles, il fut incapable de se retenir davantage. Il se libéra de sa tension en remplissant la capote et elle se retourna, le visage étonné :
- Déjà ? J'avais encore envie, moi...
- Désolé, mais tu es irrésistible, un coup en or massif, lui répondit-il, un peu marri.
Il resta dormir avec elle, ce dont elle lui fut reconnaissante. Elle le récompensa en le réveillant d'une pipe à 4h du matin et en le chevauchant pour atteindre l'orgasme dont il l'avait privée quelques heures plus tôt. Ils passèrent la journée suivante ensemble, rendirent visite à Magali qui se montra enchantée de leur aventure, et tous deux se séparèrent pour revenir à leurs activités professionnelles, dans deux villes différentes.
******
Ce fut le début d'une liaison particulière reposant essentiellement sur le sexe. Après s'être bien chauffés par textos durant la semaine, ils se retrouvaient le week-end pour des accouplements tumultueux, passionnés et fréquents. Camille vouait un culte au pénis de Ronald, lequel adorait le corps velouté et délicatement charnu de sa jeune maitresse. A peine se retrouvaient-ils chez l'un ou chez l'autre que les vêtements volaient dans l'appartement et les deux sexes joints clapotaient dans la joie des retrouvailles. A l'époque, ni l'un ni l'autre ne pensaient aller plus loin que cette torride histoire de cul qui les enchantaient. De même, ni l'un ni l'autre ne pensaient aller voir ailleurs que dans cette relation tant ils jouissaient de leurs ébats.
Il y eut cependant une exception singulière. Magali les avaient invité dans sa maison de campagne avec piscine pour quelques jours de vacances. A force de les voir ou les entendra baiser, de les regarder évoluer nus comme elle-même, aux abords de la piscine comme à l'intérieur de la maison, la tante avait fini par être dans le besoin. Un après-midi que les deux jeunes s'apprêtaient à une sieste crapuleuse, elle les rejoignit dans sa tenue habituelle, à savoir la nudité intégrale. La nièce comprit qu'elle devait faire quelques concessions, d'autant qu'elle connaissait l'histoire entre son amant et sa tante. Elle regarda dans le lit Ronald préparer l'hôtesse avec sa délicatesse habituelle non sans avoir auparavant demandé la validation de sa compagne. Quand enfin il pénétra la tante, la nièce découvrit son tempérament volcanique, ses mots crus, son inventivité sexuelle, révélant une face pour elle inconnue. Mais elle apprécia, une fois que Magali eut joui (bruyamment), que son amant conserve son sperme pour l'honorer à son tour avec une endurance et une virilité qui la confirma dans l'idée qu'elle était liée à un mâle d'exception.
Ce trio connut un autre épisode, cette fois à l'intérieur de la piscine, pour un double coït aquatique qui les combla de satisfaction érotique. Tante et nièce, s'il en était besoin, accentuèrent leur complicité après ces vacances, au point que la seconde assura la première qu'en cas de nécessité, elle ne voyait pas d'inconvénient à ce qu'elle fasse appel aux "services" de son boy friend, sachant qu'ils relèveraient de toute manière de l'exception.
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Les relations de couple restent imprévisibles. Tout laissait supposer que la passion sexuelle ayant fini par retomber, Ronald et Camille seraient repartis vivre une autre aventure. Si de fait leur frénésie baissa d'un cran (sans pour autant être absente), leurs liens affectifs se renforcèrent avec le temps. Si bien qu'un an plus tard, Magali devenait le témoin de mariage de sa nièce avec Ronald. Evidemment, lors de la cérémonie, les invités étaient loin de s'imaginer que les trois s'étaient retrouvés la veille dans le même lit. Magali avait beau avoir atteint la soixantaine, elle renvoyait toujours la balle avec ardeur à son désormais neveu par alliance, sous l'oeil bienveillant et même excité de sa nièce. "Baiser est mon élixir de jouvence", se justifiait la tante. Camille n'y voyait aucune rivalité, jusqu'au moment où, le temps passant, Magali finit par rendre les armes pour devenir une "tata" bien comme il faut. Encore qu'elle continuât à fréquenter la plage naturiste et à se baigner nue dans sa piscine avec nièce et neveu, mais sans coït aquatique. N'empêche : quand elle entendait Camille et Ronald faire l'amour la nuit venue, la nostalgie d'un temps enfui l'envahissait.
Mais elle n'avait évidemment rien à faire de ce jeune homme inexpérimenté. Ronald découvrit qu'un homme venait régulièrement lui rendre visite dans la journée. Il ne s'attardait pas mais restait suffisamment longtemps pour que Ronald devine qu'il venait faire l'amour à sa voisine. Alors germa dans sa tête un projet insensé. Accéder au jardin de Magali était aisé mais il fallait pouvoir grimper à l'étage, et plus particulièrement à la chambre, pour tenter d'observer le couple en pleine action, puisque tel était son but. Il savait que l'homme arrivait à date et heures fixes. Le jour où il entra au domicile de Magali, Ronald, pris d'une impulsion irrésistible, escalada la clôture séparant les deux maisons et grimpa le long de la gouttière jusqu'à la fenêtre de la chambre, providentiellement entrouverte. La position était particulièrement inconfortable, heureusement invisible de la rue, mais offrait une vue imprenable sur l'intérieur.
Comme il l'avait conjecturé, le couple était nu sur le lit. Il en était encore au stade des préliminaires, Magali pompant le pénis bien érigé de son amant. Puis elle s'empala sur lui et, chignon défait, fit aller et venir son petit cul en gémissant d'extase. De son perchoir, Ronald ressentait une furieuse envie de saisir son sexe pour le branler mais il aurait alors risqué la chute et ce qu'il voyait était trop beau pour interrompre ce spectacle érotique.
Puis l'homme renversa Magali sur le dos avec aisance et lui infligea de vigoureux coups de boutoir tandis qu'elle se prenait les pieds pour en accentuer l'effet. Ronald se projetait dans l'homme, dans son fessier poilu en mouvement, l'écoutant dire "tu l'aime ma bite, hein ?" et l'autre répondre "oui oui t'arrête pas..."
Quand il la retourna à nouveau pour la prendre par derrière, Ronald fut contraint d'interrompre sa vision car Magali se trouva le visage face à la fenêtre. Il glissa malgré tout un oeil prudent, suffisant pour découvrir le rictus de plaisir de sa voisine et entendre le "floc floc" du choc des peaux et des sexes. Mais quand l'homme lui dit "je vais t'enculer maintenant", Ronald en fut tellement chahuté qu'il remua un peu trop sur la gouttière, qui céda. La chute fut violente et surtout bruyante. A moitié assommé, souffrant terriblement de son épaule, il aperçut dans un semi brouillard le visage de Magali penché à la fenêtre, découvrant le désastre. Sommairement rhabillée, elle descendit à son secours et lui dit :
- Mais qu'est-ce que tu as fait, espèce de petit con ? Sale petit voyeur à la noix. Et qu'est-ce que je vais dire à ta mère ? Où as-tu mal ?
Ronald montra son épaule, tellement humilié qu'il avait encore plus mal à son amour propre qu'à son corps. Magali appela les pompiers et Ronald fut transporté à l'hôpital, accompagné par sa voisine, sa mère étant absente ce jour là. Il en revint le bras en écharpe, n'ayant pas de facture mais une simple disjonction acromio-claviculaire et des bleus au dos. La pelouse avait amorti le choc. Il inventa une chute de vélo dont Magali avait été témoin, celle-ci ayant choisi de ne pas dénoncer le voyeur à condition qu'il ne recommence pas. Elle le connaissait depuis tellement longtemps qu'elle ne voulut pas l'accabler. Il ne monta plus jamais sur la chaise dans le grenier et évita de croiser sa voisine. Puis il quitta le domicile familial, entreprit des études dans une ville éloignée, fut dépucelé par une copine, trouva un boulot et ne réapparut que de manière épisodique au domicile familial, jetant juste un oeil sur la maison que Magali habitait toujours.
Dix années s'écoulèrent. Ronald était désormais un solide gaillard connaissant le succès auprès des femmes. Il n'avait plus besoin de jouer les voyeurs. Il revenait de temps à autre rendre visite à sa mère et c'est à une de ces occasions qu'il croisa Magali. Il trouva qu'elle avait bien vieilli. Ses cheveux châtains comportaient quelques filets blancs, elle avait pris quelques rondeurs et son visage quelques rides mais elle avait conservé une peau diaphane, un corps de quadragénaire et cette voix un peu rauque qui l'émouvait encore. Elle le complimenta pour sa bonne mine et il lui renvoya l'amabilité en lui disant qu'elle n'avait pas changé.
- Tu exagères un peu, je vais avoir 60 ans l'an prochain.
- Tu ne les fais pas. Tu es toujours aussi sexy, crut-il bon de lui dire.
Mais rien ne lui faisait plus plaisir que t'entendre ce compliment de ce beau jeune homme, le même qui l'avait vue nue et en train de faire l'amour dans une vie antérieure. Non seulement elle ne lui en voulait plus mais elle conservait un souvenir ému de l'incident, que la remarque de Ronald sur son côté sexy lui remettait en mémoire. Aussi l'invita-t-elle à prendre un café dès le lendemain.
Il la retrouva vêtue d'un caleçon en coton tellement moulant qu'il séparait nettement les deux globes fessiers et un débardeur soulignant la rondeur intacte de ses seins. Cette vision déclencha aussitôt dans son bas-ventre un début de raideur qui le renvoyait à son adolescence.
Consciente de l'effet produit, qu'elle avait d'ailleurs recherché, elle virevoltait dans son salon tout en l'interrogeant sur sa vie. Il l'informa qu'il exerçait la profession de consultant et n'avait pas d'attache de couple. Elle lui répondit qu'elle vivait pleinement sa situation de retraitée, pratiquait l'exercice physique quotidien, consommait des compléments alimentaires et veillait à la qualité de sa nourriture pour "rester en forme", précisa-t-elle. Il lui demanda si elle avait un "ami" comme autrefois :
- J'ai beaucoup de copains et de copines, éluda-t-elle.
"Je suis sûr qu'elle baise toujours", pensa-t-il, considérant qu'un corps aussi plein de vitalité ne pouvait pas réduire son exutoire à une salle de gym.
Ils évoquèrent en riant l'incident du voyeurisme qui avait entrainé une complicité entre eux :
- Tu étais un sacré petit cochon, gloussa-t-elle.
- Je fantasmais à mort sur toi. J'aurais tant aimé que ce soit toi qui m'enlève ma virginité.
- J'aurais eu de gros problème avec ta mère. Et puis, les ados, ce n'était vraiment pas ma tasse de thé.
- Tu bronzes toujours à poil sur ton balcon ?
- Bien sûr. Mais ne va pas recommencer à jouer les voyeurs, hein ? D'ailleurs, j'ai une proposition à te faire. J'envisageais d'aller à la plage demain. Et si tu m'accompagnais, si tu n'as rien d'autre à faire bien sûr.
- Ben... je n'ai pas de maillot.
- Pas grave. C'est une plage naturiste. Comme tu m'as déjà vue à poil, tu ne seras pas surpris, hein ? A moins que tu ne veuilles pas que je découvre ton petit oiseau...
Il lui répondit que, tout en étant pas adepte du bronzage intégral comme elle, il aimait se baigner nu. Et il accepta de l'accompagner.
Il la retrouva à sa voiture après avoir informé sa mère de son escapade. Elle ne fit pas de commentaire mais il comprit à son attitude que cette virée ne l'enchantait pas. Elle se méfiait de la liberté de moeurs de sa voisine. Magali était vêtue d'une mini robe à dos nu découvrant largement ses fines cuisses bronzées dans la position de conductrice. Il se demanda si elle portait un slip dessous et cette interrogation le tarabusta pendant une bonne partie du trajet, d'une heure environ.
A la plage, il se sentit un peu humilié par sa peau claire dans cet univers de dermes cuivrés ou chocolatés. Il admira le bronzage intégral de Magali et se concentra pour ne pas bander. Après l'installation, elle le fit allonger pour l'enduire de crème protectrice. Lorsqu'elle lui pommada les fesses en s'y attardant, frôlant les couilles, il fut heureux de pouvoir dissimuler son érection. Mais il ne savait pas qu'il se produisait dans son vagin une humidité à l'égale de son excitation. Puis elle l'entraina vers un petit groupe de plagistes habitués des lieux et naturistes fervents. Il était composé d'hommes et de femmes dans leur maturité plus ou moins avancée. Ronald tranchait dans l'élément masculin, moins par la peau claire que par les organes génitaux. Sa queue ferme, légèrement recourbée et ses bourses bien rondes et bien pleines n'avaient rien à voir avec les pénis flappis et les couilles pendantes des quelques mâles présents dans le groupe, ce que leurs épouses ou compagnes (sans parler de Magali) eurent tôt fait de remarquer derrière leurs lunettes de soleil. L'une d'elles vint parler à l'oreille de Magali :
- Il te baise, ce beau mec ?
- Pas encore mais j'y travaille, répondit-elle sur le même ton.
En écoutant les échanges du petit groupe tout en les dévisageant, Ronald se demanda s'il n'avait pas autour de lui des libertins. Leurs tatouages (en particulier ceux des dames sur leur sacrum, il avait entendu dire que c'était le signe distinctif des libertines, comme une invite), leurs propos grivois, quelques allusions à des rencontres passées émoustillant les épouses et compagnes conduisaient le nouveau venu à cette interprétation. Et par voie de conséquence, il se demanda si Magali n'en faisait pas aussi partie. Cette impression fut confirmée un peu plus tard, alors qu'il avait rejoint sa serviette en compagnie de sa voisine. Le couple le plus jeune du groupe, un type velu légèrement bedonnant et une femme rondelette à cheveux teints en rouge, une serviette à la main, leur lancèrent en se dirigeant vers le sous-bois derrière la plage :
- On vous laisse, on a une urgence.
L'homme étant en semi érection, Ronald ne fut pas long à comprendre que le couple partait forniquer. Magali le lui confirma en lui disant :
- Leur truc, c'est de baiser devant des voyeurs. Laurence (le prénom de la dame) va les ameuter avec ses cris d'extase. Tu veux aller les voir ?
- Non merci, je n'en suis plus là.
Cette allusion à l'incident de son adolescence le vexa un peu, elle le vit et le rassura :
- Mais non, je plaisante. Allez viens, on va se baigner.
Le contact de l'eau sur sa peau nue provoqua un moment de volupté que Ronald savoura. D'autant plus que Magali le frôlait sans pour autant l'enlacer comme d'autres couples proches, visiblement au stade précoïtal. Puis ils rejoignirent leur serviette et virent les deux fornicateurs revenir main dans la main de leurs ébats :
- Alors, c'était bien ? demanda Magali.
- Génial. J'ai pris un pied énorme, répondit Laurence en se léchant les lèvres.
Ce contexte très particulier installa dans l'esprit de Ronald un fort besoin de rapport sexuel. Mais il se sentait incapable d'entrainer Magali dans le sous-bois, en admettant qu'elle en ressentit elle aussi le désir. Cependant, quand elle lui proposa, à l'issue de leur séance de plage, de venir partager avec elle son dîner, il ne résista pas. Pour une fois, sa mère se passerait de sa compagnie, que cela lui plaise ou non qu'il dine avec la voisine. Arrivée à son domicile, celle-ci proposa à Ronald de prendre une douche pour se laver du sable et du sel, ce qu'il fit. Il la croisa nue en direction de la salle de bains et elle en ressortit vêtue, si on peut dire, d'un léger peignoir. Alors, elle lui lança, un petit sourire en coin :
- On baise maintenant ou après dîner ?
Ronald fut décontenancé par cette proposition directe. C'était la première fois qu'une femme (et quelle femme !) lui faisait ce type d'invite. Il considérait que c'était le rôle de l'homme. Mais quand Magali s'avança vers lui, peignoir ouvert, et se colla à son corps en lui tendant ses lèvres, l'adolescent qui avait tant fantasmé sur cette voisine se réveilla du passé et se transforma en mâle en rut. Non seulement il répondit à son baiser mais il la souleva avec aisance et la déposa sur la table de son salon, sous ses éclats de rire, plongeant son museau entre ses cuisses après avoir tiré une chaise pour la déguster à son aise. Elle roucoulait sous ses coups de langue, heureuse de plaire encore à un homme de moitié son âge qui la faisait sentir femme et même femelle. Elle pressa sa nuque pour le maintenir dans son activité linguale, jusqu'au moment où il se redressa, le virage barbouillé de son jus. Il voulut la pénétrer là, sur la table, mais elle le retint en contenant son pénis tendu dans sa main :
- Non, attends, pas tout de suite, on a tout le temps, et je dois me préparer un peu. Tu es très gros, très dur et je suis un peu rouillée. Il faut que je mettre un peu de crème pour qu'on prenne du plaisir tous les deux.
Le volume de Ronald n'avait en effet pas grand chose à voir avec celui de ses amants habituels, un peu mous, moins envahissants, moins pénétrants. Elle fila dans la salle de bains pour s'enduire le vagin et l'anus de ce gel protecteur et retrouva Ronald dans le salon. Elle le fit asseoir à son tour sur la table pour lui pomper le dard et rouler ses testicules dans sa bouche avec une conviction et un savoir-faire promesses d'un somptueux coït. Il devait absolument être à la hauteur de cet appétit et il va sans dire qu'il avait totalement occulté l'âge de sa partenaire.
Après l'avoir bien sucé, elle l'entraina vers son lit "plus confortable", sortit un préservatif de sa table de nuit et l'en coiffa, puis l'entraina entre ses cuisses en lui recommandant "d'y aller doucement au début". Il obéit à sa consigne en scrutant son visage qui, d'un peu douloureux, devint rayonnant quand il s'enfonça franchement. Il eut alors affaire à un corps mouvant, participatif et exultant sous ses assauts de plus en plus virils :
- Ne me ménage pas, secoue moi, je ne suis pas en sucre, lui dit-elle entre deux halètements.
De fait, elle se révélait le contraire d'une "planche à pain" qu'il avait parfois déploré dans ses conquêtes. Elle baisait et le lui faisait savoir par des propos de plus en plus crus à mesure que son extase progressait. Très souple, elle plaça ses mollets sur ses épaules, recherchant une pénétration profonde qui la fit gargouiller jusqu'à l'explosion de son orgasme. Il se retira juste à temps pour ne pas éjaculer. Elle lui donnait tant de plaisir qu'il voulait durer.
Quand elle reprit ses esprits, elle considéra son érection intacte et embrassa amoureusement son gland.
- Tu as encore envie de moi. Tu es un amant magnifique, lui dit-elle, avant de se mettre à quatre pattes et réclamer une levrette.
Cette fois, il prit son temps, dosa ses aller et retours, s'immobilisant même pour la laisser venir le chercher à coups de fesses. Jusqu'au moment où elle lui souffla :
- Et si tu m'enculais maintenant ? Tu ne risque pas de tomber de la gouttière...
Cette allusion à son voyeurisme, quand il avait vu son amant entreprendre de la sodomiser, ce qui l'avait tellement bouleversé qu'il en avait chuté de son fragile piédestal, le ramena à son fantasme d'adolescent. Elle réclama de "bien la préparer", ce qu'il fit en engageant index puis pouce dans son anus crémeux. Et il s'enfonça. Par petits coups puis totalement, massivement. Elle plongea son visage sur le drap du lit qu'elle cramponna en étouffant ses cris. Lui faisait-il mal ? Il eut la réponse car elle roula des hanches et releva la tête pour crier un "oh ouiiiii" qui lui arracha son sperme du fond de ses testicules. Il s'effondra sur elle et son pénis se dégonfla peu à peu, la capote remplie d'un jus épais. Puis elle courut dans la salle de bains soulager son rectum surmené et en revint souriante, le visage un peu marqué par l'intensité de leurs ébats.
- Tu m'as tuée, ce n'est plus de mon âge tout ça, rigola-t-elle en l'embrassant.
C'était désormais l'heure de dîner, qu'ils avaient zappé. Elle sortit deux pizzas du congélateur et ils devisèrent sur le présent, le passé mais pas de l'avenir. Ils étaient restés nus. Elle lui demanda s'il voulait rentrer "chez sa mère" ou rester dormir avec elle. La réponse tombait sous le sens. Il n'était plus un adolescent. Ils s'endormirent dans les bras l'un de l'autre et au petit matin, elle le réveilla d'une bonne pipe avant de le chevaucher, sans capote cette fois, prenant son plaisir en ondulant jusqu'à ce qu'il la bascule en arrière pour de vigoureux coups de reins sur fond de ses cris d'extase. Et voilà, il avait baisé sa voisine. Quinze ans plus tard...
******
Ils échangèrent par textos les jours suivants alors qu'il était revenu au boulot. "J'ai du mal à me remettre de notre petite séance, je marche en canard" lui écrivit-elle. Mais elle ajoutait : "je t'attends du pied ferme le week-end prochain. Il va faire beau, on retournera à la plage".
Il la retrouva au jour dit à son domicile, en vue de cette escapade. Mais une surprise l'attendait. Magali était flanquée d'une jeune femme qu'elle présenta comme sa nièce Camille :
- Cela ne te dérange pas qu'elle vienne avec nous ?
Non, ça ne le dérangeait pas. Il la trouva ressemblante avec sa tante : même corps menu et bien proportionné, même sourire, la peau veloutée de ses 28 ans (il apprit son âge plus tard), cheveux longs et raides qu'elle rassemblait en chignon à l'occasion, comme Magali. Dans la voiture, il apprit qu'elle était en rupture avec son compagnon et pleine de ressenti "envers les hommes". Il se sentit un peu visé car il n'avait pas toujours été chevaleresque dans la fin de ses histoires.
A la plage, il découvrit son corps nu, qu'elle dévoila sans complexe et sans gêne. Contrairement à sa tante, elle avait le pubis épilé. Il lui trouva un côté poupée, à l'exception d'un cul bombé très femelle. Pendant qu'elle bronzait, Magali et lui marchèrent sur la plage :
- Alors, comment tu la trouve, ma nièce, lui demanda-t-elle.
- Très mignonne. Je ne comprends pas qu'un mec puisse laisser tomber une fille comme ça.
- Je ne te le fais pas dire. Donc, elle te plait ?
- Ben... oui, il faudrait être difficile pour dire le contraire, mais où-veux tu en venir ?
- Ecoute, je vais être franche. Nous deux, c'était génial. Tu as eu ce que tu voulais et moi aussi en un sens, mais tu es trop viril, trop puissant pour que je puisse encaisser des rapports fréquents. Je n'ai plus trente ans, hélas. En revanche, Camille est en pleine forme. Il lui faut du sexe pour se remettre de sa rupture. Débrouille-toi pour la baiser.
- Mais... tu crois vraiment qu'elle serait d'accord ?
- Bien sûr que oui, si tu sais t'y prendre. Elle te trouve mignon. Et si elle a accepté de se montrer nue devant toi, c'est pour te mettre en appétit. Il faut juste ne pas trop la brusquer.
Ronald considéra dès lors la situation sous un autre angle. Il fit la conversation à la jeune femme, l'accompagna dans l'eau, marcha avec elle sur le sable pendant que Magali retrouvait ses copains. Elle lui raconta sa vie d'agente immobilière, mais aussi confia ses malheurs privés qu'il écouta d'une oreille bienveillante, tout en jetant un oeil sur ce petit cul bombé et bien fendu, véritable appel à la bite. Derrière ses lunettes de soleil, elle n'était pas non plus insensible au copieux appareil génital de son accompagnateur. Le soleil, la mer, les chairs nues exposées, la présence à leurs côtés du couple exhibitionniste évoquant avec force détails leurs ébats récents dans les dunes devant les voyeurs, tout incitait à la fête des corps. Et quand l'heure du retour arriva pour le trio, puis de la séparation, Camille proposa à Ronald de venir chez elle partager ses sushis. Magali adressa un clin d'oeil à son voisin, en forme de validation. Et Ronald franchit le seuil de l'appartement de la jeune femme.
Au début de leur soirée, il crut avoir affaire à une simple copine de circonstance. Rien ne laissait transparaitre de sa part une intention sexuelle, en particulier sa tenue, pantacourt et tee shirt. Elle préparait les sushis commandés par internet en discutant de choses et d'autres. Au cours du repas, le rosé qu'elle avait sorti de son frigo sembla cependant la dérider. Elle l'écoutait l'oeil brillant et la bouche humide. Elle finit par lui poser la question inévitable :
- Tu n'as pas de copine ?
- Euh non, pas en ce moment.
- C'est pour ça que tu baises ma tante ?
- Ah... euh... oui enfin, c'est vrai, mais c'était un vieux fantasme d'ado.
- Tu as un faible pour les femmes mûres, on dirait.
- Non, pas spécialement, ta tante est un cas à part.
- Vous allez continuer à coucher ensemble ?
- Je n'en sais rien, sans doute pas. Elle me l'a fait comprendre. C'était un coup d'une nuit.
- Mais quelle nuit, hein ? Tu l'as vraiment fait jouir, elle me l'a dit.
- Je vois qu'elle ne te cache pas grand chose, ta tante.
- Non, en effet, et elle veut que je couche avec toi.
- Ah ? Ah bon ?
- Ne fais pas l'idiot. Tu le sais très bien.
- Bon, et alors ? C'est grave docteur ?
- Tu as de la chance. J'ai justement très envie de baiser ce soir. Avec toi.
Ronald reste bouche bée devant cette invite manifeste, dit sur un ton badin entre deux verres de rosé et deux bouchées de sushis. La nièce tenait décidément de sa tante. Elle avait dit "baiser", pas faire l'amour, la distinction avait de l'importance. Elle ne voulait pas d'une nouvelle liaison. Elle voulait du cul. Elle se leva de table, s'étira, faisant saillir ses seins, et lui dit avec un parfait naturel :
- Alors, on y va ?
Elle le conduisit à sa chambre où elle se déshabilla prestement. Il connaissait son corps mais la voir nue dans cette chambre était plus stimulant qu'à la plage. Il bandait. Elle défit la ceinture de son pantalon pour en extraire son pénis et eut ce commentaire :
- Mmmhh. Tatie ne m'a pas menti. Tu bandes comme un cheval. Et ça tombe bien, j'aime les grands formats.
Et assise sur le lit de saisir son membre entre deux doigts pour le porter à sa bouche.
"Elle suce bien mais pas aussi bien que sa tante", se dit Ronald, qui avait conservé de la pipe de Magali un souvenir ému. Question d'expérience sans doute.
En revanche, quand il la rejoignit sur le lit, dûment capoté par Camille elle-même (elle conservait le latex dans sa table de nuit, signe d'une vie sexuelle un peu agitée), il comprit vite qu'il avait affaire à un appétit dans la lignée de la tante. Sa petite minette se révéla souple et accueillante à son engin qui fut rapidement englouti. Ce fut donc un coït mouvementé, bruyant, inventif qui malmena le plumard de la nièce comme il avait malmené celui de la tante. Camille était de ces filles voraces pour qui le sexe est comme un repas pantagruélique plus que gastronomique. Ce corps menu, presque gracile; devenait volcanique sous l'effet de la bite. Elle en redemandait, l'implorait de durer, remuait tellement sous lui qu'il devait affirmer son emprise pour délivrer ses coups de boutoir. Même en levrette, elle agitait son cul si vite qu'il devait la tenir fermement par les hanches pour ne pas la perdre. Il ne fut pas surpris quand elle lui demanda de "l'enculer après avoir mis la langue". Il fendit avec délectation le fessier rond et bombé mais quand elle glissa une main entre ses jambes pour aller en même temps lui presser les couilles, il fut incapable de se retenir davantage. Il se libéra de sa tension en remplissant la capote et elle se retourna, le visage étonné :
- Déjà ? J'avais encore envie, moi...
- Désolé, mais tu es irrésistible, un coup en or massif, lui répondit-il, un peu marri.
Il resta dormir avec elle, ce dont elle lui fut reconnaissante. Elle le récompensa en le réveillant d'une pipe à 4h du matin et en le chevauchant pour atteindre l'orgasme dont il l'avait privée quelques heures plus tôt. Ils passèrent la journée suivante ensemble, rendirent visite à Magali qui se montra enchantée de leur aventure, et tous deux se séparèrent pour revenir à leurs activités professionnelles, dans deux villes différentes.
******
Ce fut le début d'une liaison particulière reposant essentiellement sur le sexe. Après s'être bien chauffés par textos durant la semaine, ils se retrouvaient le week-end pour des accouplements tumultueux, passionnés et fréquents. Camille vouait un culte au pénis de Ronald, lequel adorait le corps velouté et délicatement charnu de sa jeune maitresse. A peine se retrouvaient-ils chez l'un ou chez l'autre que les vêtements volaient dans l'appartement et les deux sexes joints clapotaient dans la joie des retrouvailles. A l'époque, ni l'un ni l'autre ne pensaient aller plus loin que cette torride histoire de cul qui les enchantaient. De même, ni l'un ni l'autre ne pensaient aller voir ailleurs que dans cette relation tant ils jouissaient de leurs ébats.
Il y eut cependant une exception singulière. Magali les avaient invité dans sa maison de campagne avec piscine pour quelques jours de vacances. A force de les voir ou les entendra baiser, de les regarder évoluer nus comme elle-même, aux abords de la piscine comme à l'intérieur de la maison, la tante avait fini par être dans le besoin. Un après-midi que les deux jeunes s'apprêtaient à une sieste crapuleuse, elle les rejoignit dans sa tenue habituelle, à savoir la nudité intégrale. La nièce comprit qu'elle devait faire quelques concessions, d'autant qu'elle connaissait l'histoire entre son amant et sa tante. Elle regarda dans le lit Ronald préparer l'hôtesse avec sa délicatesse habituelle non sans avoir auparavant demandé la validation de sa compagne. Quand enfin il pénétra la tante, la nièce découvrit son tempérament volcanique, ses mots crus, son inventivité sexuelle, révélant une face pour elle inconnue. Mais elle apprécia, une fois que Magali eut joui (bruyamment), que son amant conserve son sperme pour l'honorer à son tour avec une endurance et une virilité qui la confirma dans l'idée qu'elle était liée à un mâle d'exception.
Ce trio connut un autre épisode, cette fois à l'intérieur de la piscine, pour un double coït aquatique qui les combla de satisfaction érotique. Tante et nièce, s'il en était besoin, accentuèrent leur complicité après ces vacances, au point que la seconde assura la première qu'en cas de nécessité, elle ne voyait pas d'inconvénient à ce qu'elle fasse appel aux "services" de son boy friend, sachant qu'ils relèveraient de toute manière de l'exception.
******
Les relations de couple restent imprévisibles. Tout laissait supposer que la passion sexuelle ayant fini par retomber, Ronald et Camille seraient repartis vivre une autre aventure. Si de fait leur frénésie baissa d'un cran (sans pour autant être absente), leurs liens affectifs se renforcèrent avec le temps. Si bien qu'un an plus tard, Magali devenait le témoin de mariage de sa nièce avec Ronald. Evidemment, lors de la cérémonie, les invités étaient loin de s'imaginer que les trois s'étaient retrouvés la veille dans le même lit. Magali avait beau avoir atteint la soixantaine, elle renvoyait toujours la balle avec ardeur à son désormais neveu par alliance, sous l'oeil bienveillant et même excité de sa nièce. "Baiser est mon élixir de jouvence", se justifiait la tante. Camille n'y voyait aucune rivalité, jusqu'au moment où, le temps passant, Magali finit par rendre les armes pour devenir une "tata" bien comme il faut. Encore qu'elle continuât à fréquenter la plage naturiste et à se baigner nue dans sa piscine avec nièce et neveu, mais sans coït aquatique. N'empêche : quand elle entendait Camille et Ronald faire l'amour la nuit venue, la nostalgie d'un temps enfui l'envahissait.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Excellent texte, Micky. Quel dommage de ne plus pouvoir noter, sinon ce serait 20, ça va de soit!
Voilà un "éloge des femmes mures" digne du livre de Stephen Vinzinczey" sur lequel j'ai publié une chronique.
Respect pour Magali, qui assume pleinement et qui en plus n'est pas égoiste. On se plait à imaginer que ce beau trio aura encore l'occasion de se faire plaisir.
Voilà un "éloge des femmes mures" digne du livre de Stephen Vinzinczey" sur lequel j'ai publié une chronique.
Respect pour Magali, qui assume pleinement et qui en plus n'est pas égoiste. On se plait à imaginer que ce beau trio aura encore l'occasion de se faire plaisir.
Micky,
quel plaisir que de lire cette histoire magnifique qui nous permet de découvrir cette femme mure, libre dans ses amours, et qui sait se faire entremetteuse pour la bonne cause.
Comme quoi il n'y a pas d'âge pour le sexe...
Comme d'habitude c'est très bien écrit et amené et surtout torride en soi.
Didier
quel plaisir que de lire cette histoire magnifique qui nous permet de découvrir cette femme mure, libre dans ses amours, et qui sait se faire entremetteuse pour la bonne cause.
Comme quoi il n'y a pas d'âge pour le sexe...
Comme d'habitude c'est très bien écrit et amené et surtout torride en soi.
Didier