Une vengeance qui tourne mal... et bien
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-08-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Une vengeance qui tourne mal... et bien
Quand Sandrine découvrit que son mari la trompait, sa décision fut irrévocable. Elle fit sa valise et alla habiter chez son amie Maud qui, elle aussi, avait connu une infortune conjugale, juste un peu plus jeune qu'elle, à la quarantaine. Sandrine informa sa fille Alexia, vivant en concubinage avec un dénommé Kévin, qui tenta de la dissuader de cette attitude extrémiste à ses yeux. Mais Sandrine resta ferme sur ses bases. Thierry, son mari, ne pouvait pas lui avoir fait cet affront après vingt-cinq ans de mariage : la quitter pour une fille plus jeune qu'elle, lui jeter à la figure qu'elle était une has been, une ménopausée, une asexuée parce qu'elle avait atteint la cinquantaine.
Du reste, cela faisait un moment qu'elle avait des doutes. Thierry ne lui faisait plus l'amour alors qu'il avait toujours été porté sur le sexe... et elle aussi d'ailleurs. La routine s'était installée dans leur couple et s'il avait parfois des gestes de gentillesse envers elle, toute tendresse avait disparu, a fortiori des gestes amoureux.
Pourtant, quand Sandrine se regardait dans la glace, elle ne se trouvait pas si moche. Du moins pour les hommes qui aiment les grandes femmes minces avec son mètre soixante dix sept pieds nus. Evidemment, sa petite poitrine n'avait rien à voir avec celle de Karin Viard, son actrice préférée, mais elle trouvait que ses longues jambes l'apparentaient quelque part à Julia Roberts, autre actrice fétiche. En se retournant, elle trouvait ses fesses bien proportionnées et les mettait en valeur dans des jeans serrés. Quant au visage, ma foi, pas de quoi faire fuir malgré une mâchoire un peu anguleuse encadrée par une coiffure coupée au carré, soigneusement entretenue par des mèches blondes.
Ni belle ni laide mais attractive, se jugeait-elle. Et en aurait-elle douté que les tentatives de séduction de certains clients, dans sa boutique d'opticien où elle était salariée, l'aurait rassurée au moins sur ce point. Des hommes seuls en général, plus très jeunes souvent, qui draguaient par habitude. Elle les congédiait d'un sourire, convaincue qu'elle alimentait leurs fantasmes de la femme inaccessible.
Mais désormais, tout allait changer. Elle allait prouver à son ex (car c'était désormais son ex) qu'il avait fait une grosse erreur en la trompant avec une pulpeuse de vingt ans et quelque, qu'elle connaissait vaguement de vue. Gros nichons, grosses fesses, jambes courtes, tout son contraire. Son amie Maud lui montrait le chemin. "Je n'ai jamais tant baisé que depuis que je me suis fait larguer", lui disait-elle.
Il faut dire que la mésaventure de Maud était un mystère. Un vrai canon, cette commerçante voisine, corps parfait, visage fin faisant dix ans de moins que son âge. Qu'on puisse quitter une femme comme elle rassurait quelque part Sandrine, que la nature avait un peu moins servie. Maud se vengeait en multipliant ses amants et en informait son ex à coups de vidéos et de photos sur son portable. En général au plumard.
- Qu'est-ce que tu attends pour faire la même chose ?", dit Maud à Sandrine.
C'est une idée qui ne lui serait pas venue à l'esprit mais après tout, pourquoi pas ? Le problème, c'est qu'à cinquante balais, elle n'avait pas autant d'atouts dans son jeu que son amie, sans parler du physique. Mais en y réfléchissant, elle trouvait bien un candidat potentiel, à condition qu'il ne se dérobe pas devant l'obstacle.
Ce type, la cinquantaine grisonnante, du genre gonflé et un rien hâbleur, elle l'avait sèchement rembarré le jour où il lui avait dit à l'oreille qu'elle avait "un côté chienne prometteur". Cette réflexion très machiste l'avait heurtée mais elle s'était retenue d'une réaction trop vive par réflexe commercial. En y repensant plus tard, elle s'était étonnée que ce type se soit laissé aller à une telle réflexion, comme s'il l'avait percée à jour. Car oui, elle pouvait bien se l'avouer à elle-même : elle avait bien un "côté chienne", du moins au temps où sa vie sexuelle était active. C'était même ce qui avait séduit Thierry pendant leur jeunesse commune. Il n'avait jamais connu une fille aussi ardente au plumard, transformant celui-ci en chantier au terme de leurs ébats. Avant que leur passion s'étiole, leur sexualité de couple avait été bouillonnante au point de multiplier les expériences. Ils avaient fréquenté des clubs échangistes, baisé devant des voyeurs au cap d'Agde, regardé des vidéos pornos en copulant sur leur canapé, quitté une table de restaurant entre plat du jour et dessert pour s'accoupler dans les toilettes, bref fait des trucs qu'un couple ordinaire aurait jugé totalement immoraux.
Mais tout cela appartenait désormais au passé. Elle s'était "rangée des wagons" comme disait son amie Maud lorsqu'elle se complaisait encore dans la conjugalité devenue traditionnelle. Elle s'était consacrée à sa fille Alexia et à son boulot, retrouvant son mari le soir après avoir préparé le dîner, regardé la télé et dormi sans écarter les cuisses.
*****
Il advint cependant que le type grossier, monsieur William, entra quelques jours plus tard dans le magasin d'optique un jour où le patron Didier était absent et laissé à Sandrine la responsabilité de l'accueil des clients. Lorsqu'elle le vit, elle lui fit un sourire auquel il ne s'attendait pas, vu qu'elle lui présentait un visage plutôt fermé habituellement. Elle regretta sa tenue beaucoup trop sage, jean, chemisier et baskets. Elle faillit lui demander d'attendre pour qu'elle aille ôter son soutif dans l'arrière salle mais c'était trop tard. Elle lui accorda une attention qui le surprit et l'enchanta, l'appelant à tout bout de champ par son nom de famille, bref joua la carte de la séduction où l'homme ne vit qu'une démarche commerciale pour lui faire acheter la monture la plus chère. Mais il s'avéra que ce n'était pas le cas, au contraire. Si bien que l'homme se demanda si celle qu'il appelait par son prénom n'avait pas quelque chose à se faire pardonner dans son comportement antérieur. A moins que ce soit lui-même pour la même raison, tant et si bien que sur une impulsion, il lui proposa d'aller prendre un verre au bistrot du coin après la fermeture de son magasin. Elle accepta.
Auparavant, elle courut chez elle se changer et rafraichir son maquillage. Elle opta pour une robe qu'elle ne mettait plus depuis des lustres, lui arrivant à mi-cuisses ce qui lui faisait des jambes interminables, décolletée jusqu'au milieu du dos et ras du cou devant, sans manches et sans soutif, le tout posé sur des ballerines afin de ne pas paraitre trop grande. Monsieur William apprécia le changement en connaisseur et le lui dit en faisant attention à ne pas paraitre trop cru. Le pot se déroula si bien qu'il se prolongea par un dîner; Raccompagnée chez elle par monsieur William, Sandrine s'interrogea : devait-elle coucher le premier soir ? L'envie lui en était venue car elle n'avait pas vu de bite depuis un bon moment et elle se demandait à quoi pouvait ressemblait celle de monsieur William. Courte ou longue ? Epaisse ou fine ?
Elle réfréna pourtant son envie de baiser. Elle le voulait encore plus chaud surtout pour ce qu'elle allait lui demander. Elle se contenta d'une bise chaste, se masturba dans son lit pour se calmer et attendit que monsieur William se signale, ce qui ne devait tarder puisqu'il devrait prendre livraison de ses nouvelles lunettes une fois les verres posés.
Celle-ci eut lieu trois jours plus tard mais monsieur William l'avait appelée tous les jours intermédiaires. Les échanges téléphoniques s'étaient révélés de plus en plus chauds. Et même fort explicites. Monsieur William, au détour d'un propos grivois, avait promis "vingt centimètres" et Sandrine répliqué "je ne suis pas la fille du quart d'heure".
Tant et si bien qu'après livraison des lunettes juste avant la fermeture du magasin, il n'y eut même pas de pot, encore moins de dîner. Monsieur William raccompagna Sandrine chez elle mais il ne fut cette fois pas congédié au pied de la porte de l'immeuble. Il y eut même une fougueuse embrassade dans l'ascenseur, des mains baladeuses sous une mini-jupe en cuir achetée la veille dans le magasin de Maud avec deux strings et sur une braguette révélant une prometteuse excroissance.
Après avoir fébrilement déverrouillé sa porte, Sandrine entraina monsieur William vers son lit pour la poursuite d'une exploration réciproque suivie de l'expulsion de vêtements dont le string de l'une et le slip de l'autre. Quand ils furent nus et prêts au passage à l'acte, Sandrine stoppa le processus. Elle informa monsieur William, qui demanda à se faire appeler par son prénom, Joseph, et même son surnom, Jo, de son intention de filmer leurs ébats avec son téléphone portable.
- C'est pour faire enrager mon ex mais ne t'inquiète pas, je flouterai ton visage... mais pas ta queue, expliqua-t-elle.
Un peu surpris, Jo accepta néanmoins l'enjeu. Amateur de grandes femmes, il n'allait pas laisser échapper une occasion pareille par un excès de pudeur qui lui ressemblait peu. Il regarda Sandrine installer son portable dans le prolongement du lit sur un support adapté, signe qu'elle avait prémédité ce scénario, ce qui lui donna quand même à penser. Mais il oublia tout quand elle s'allongea au bord du lit et l'invita explicitement à débuter par un cunni, cuisses ouvertes devant l'objectif. Jo ne se fit pas prier car il entrait dans ses principes érotiques de découvrir par la bouche le comportement sexuel de ses conquêtes. La pression des mains sur sa nuque et les gémissements de Sandrine, agitant la tête de droite à gauche, le rassurèrent sur son adhésion. Elle ne se servirait pas seulement de lui par vengeance. Elle baiserait bel et bien.
Il en eut la confirmation quand il la pénétra, dûment capoté après avoir enfilé le latex tendu par les mains de la grande blonde; décidément prévoyante. Ses longues jambes entourèrent son dos, si longues qu'elle parvenait à talonner ses omoplates pendant qu'il procédait à sa première fouille. Bien que, vu sa position, elle ne pouvait pas voir son téléphone, Sandrine imaginait qu'il enregistrait le cul en mouvement de Jo, ses couilles ballottantes, mais aussi pour elle-même ses ongles griffant les fesses velues, ses pieds aux orteils rétractés connectés par pression au coups de boutoir, tout pour bien montrer à son ex qu'elle baisait et qu'elle était heureuse d'être baisée. L'image aurait-elle été insuffisante que le son l'aurait confirmé. Sandrine donnait de la voix pour célébrer son baiseur à coups de "encore encore t'arrête pas oui c'est bon continue" ce qui confirma Jo dans l'idée qu'il était tombé sur un coup en or avec cette grande perche d'opticienne quinquagénaire au corps mince et bandant. Restait à la satisfaire, ce qui ne tombait pas sous le sens vu son appétit.
Après une courte pause bienvenue pour lui, car il sentait son sperme dangereusement approcher de son gland, elle lui demanda à le chevaucher face au téléphone, histoire cette fois de montrer son visage dans le plaisir en même temps que ses circonvolutions fessières, la bite bien enfoncée ou, à l'inverse, très apparente quand elle se mettait brièvement sur ses pieds pour se laisser tomber sèchement dans un claquement de peaux éloquent. Elle poussa le vice jusqu'à s'adresser au voyeur encore imaginaire :
- Ah tu vois comme je baise ? Tu vois comme je prends mon pied ? Ah ça c'est une vraie bite, pas comme la tienne.
Puis après s'être tournée, toujours à califourchon :
- Regarde mon cul comme il remue bien. Ce n'est pas le gros cul de ta pouffiasse qui remue autant.
Jo écoutait sans mot dire cette exaltation verbale qui ne faisait que l'exciter un peu plus. Il avait l'impression que sa queue faisait un mètre de long. En tout cas, elle allait loin, très loin. Il y avait un moment qu'il n'avait pas eu à son bout une partenaire aussi enthousiaste, aussi verbeuse et pour tout dire, particulièrement cochonne. Oui, il l'avait bien cernée, cette vendeuse de lunettes.
Mais le meilleur était encore à venir. Sandrine se détacha dans un bruit mouillé, l'embrassa en lui exprimant clairement : "tu me sers comme un chef" et se mit à quatre pattes devant l'objectif et dit d'une voix forte et assurée :
- Lèche-moi le petit trou et encule-moi.
En général, quand il parvenait à sodomiser une fille, c'était suite à de prudents travaux d'approche qui se voulaient rassurants, et parfois sanctionnés par un échec, vite amendé par une prise classique en levrette. Cette fois, un petit cul bien rond et bien ferme l'invitait sans ambages à une visite approfondie. Lécher un anus ne lui posait aucune difficulté. Il aimait le goût un peu fumé de l'orifice et le sentir s'ouvrir sous sa langue. Après l'avoir abondamment humecté de sa salive, il se positionna contre le dos de Sandrine, qui relevait la tête comme pour fixer son téléphone au moment de l'introduction. Celle-ci s'exécuta d'abord prudemment puis entièrement, provoquant un râle de la sodomisée puis une série de couinements interrompus entre deux claquements de peaux par "il m'encule, il m'encule !" comme s'il fallait à tout prix persuader l'ex de la réalité de cette sodomie.
C'était jouissif pour elle, à l'évidence, mais aussi pour Jo et il dut se concentrer pour ne pas interrompre trop tôt cette royale enculade, le mufle contre le cou de l'opticienne comme s'il la couvrait à la manière d'un chien en rut. Mais il finit par rendre les armes quand elle se mit à tortiller du croupion et qu'elle lâcha un "tes couilles sur ma chatte" qui aurait fait gicler un eunuque. Il resta fiché en elle pendant qu'elle frissonnait, en proie à un orgasme violent. L'image, vérifiée ultérieurement, devait révéler un visage tordu de plaisir, point final d'une vidéo à ne pas montrer aux clients de la boutique d'optique tant il révélait la face animale de l'opticienne en même temps que sa sexualité torride, enfin sortie de sa frustration.
***
Sandrine envoya la vidéo à son ex dès le lendemain, sans commentaire, après l'avoir transmise à Jo pour qu'il vérifie l'engagement d'avoir flouté son visage. Il l'avait mise en garde sur le risque d'une diffusion sur le net mais elle avait balayé l'hypothèse d'un geste :
- Il n'osera jamais montrer sa femme dans cette situation, cela le ferait passer pour cocu.
De fait, il n'osa pas mais il commit l'erreur de montrer la vidéo à sa nouvelle copine pour lui confirmer à quel point son épouse légitime était "une vraie salope". La copine vit le moyen d'enterrer tout retour en arrière de son nouveau mec, dont elle subtilisa le téléphone pour une transmission de la vidéo choc sur son propre portable. Et la diffusa sur un site porno.
Le succès fut celui habituel de ce genre d'ébats d'amateurs, c'est à dire international. Il tarda à venir aux oreilles de Sandrine, même si certains clients mâles la regardaient parfois d'un drôle d'air. C'est son patron qui en fut informé le premier par une cliente qui avait surpris son mari devant l'écran, et qui découvrit la sexualité torride de sa collaboratrice. Même s'il n'était pas bégueule, il était bien obligé de la mettre à pied. Mais le pire pour Sandrine fut la réaction de sa fille Alexia, qui lui manifesta une colère froide. Entendre sa mère dire clairement "lèche moi le petit trou et encule moi" et plus encore "tes couilles sur ma chatte" la fit un temps mourir de honte. Ce qui la consola fut la réaction de son compagnon, que le comportement de sa future belle-mère ravissait :
- Sandrine est bien plus libérée que toi. Tu devrais suivre son exemple au lieu de faire des manières quand je veux t'enculer.
Et c'est ainsi qu'à la longue s'opéra un petit retournement. Sandrine réclama et obtint l'annulation de la vidéo, ce qui incita son patron à la reprendre à son service, même s'il ne la voyait évidemment plus du même oeil. Plus jeune qu'elle de dix ans avec une épouse peu portée sur le sexe, il rêvait de la culbuter dans l'arrière-boutique mais hésitait à passer à l'acte, craignant de casser son rapport hiérarchique favorable.
Les clients ayant vu la vidéo n'osaient pas y faire allusion car c'était la preuve de leur addiction aux sites moralement douteux. Certains se contenteraient de se branler en pensant à elle et ses longues jambes encerclant le dos mâle.
Quant à Alexia, elle fut à la fin des fins la gagnante de l'affaire. Ne voulant pas paraitre moins libérée que sa mère, elle accorda l'accès de son petit trou à son compagnon et accompagna cette positive révélation de propos aussi crus qu'entendus sur la vidéo, pour le bonheur de l'enculeur. Du coup, les relations mère-fille retournèrent au beau fixe, une fois qu'Alexia eut compris la félonie de la copine de son père. Laquelle fut définitivement ostracisée. Alexia en arriva même à admirer sa mère pour son "esprit jeune".
Quant à monsieur William, alias Jo, une fois la période dépressive de Sandrine achevée, il retrouva ses prérogatives et baisa régulièrement la grande blonde, cette fois téléphone éteint. Le cochon avait dévoilé et libéré une cochonne et le nouveau couple vécut une période de grâce. En vivant simplement au présent.
Du reste, cela faisait un moment qu'elle avait des doutes. Thierry ne lui faisait plus l'amour alors qu'il avait toujours été porté sur le sexe... et elle aussi d'ailleurs. La routine s'était installée dans leur couple et s'il avait parfois des gestes de gentillesse envers elle, toute tendresse avait disparu, a fortiori des gestes amoureux.
Pourtant, quand Sandrine se regardait dans la glace, elle ne se trouvait pas si moche. Du moins pour les hommes qui aiment les grandes femmes minces avec son mètre soixante dix sept pieds nus. Evidemment, sa petite poitrine n'avait rien à voir avec celle de Karin Viard, son actrice préférée, mais elle trouvait que ses longues jambes l'apparentaient quelque part à Julia Roberts, autre actrice fétiche. En se retournant, elle trouvait ses fesses bien proportionnées et les mettait en valeur dans des jeans serrés. Quant au visage, ma foi, pas de quoi faire fuir malgré une mâchoire un peu anguleuse encadrée par une coiffure coupée au carré, soigneusement entretenue par des mèches blondes.
Ni belle ni laide mais attractive, se jugeait-elle. Et en aurait-elle douté que les tentatives de séduction de certains clients, dans sa boutique d'opticien où elle était salariée, l'aurait rassurée au moins sur ce point. Des hommes seuls en général, plus très jeunes souvent, qui draguaient par habitude. Elle les congédiait d'un sourire, convaincue qu'elle alimentait leurs fantasmes de la femme inaccessible.
Mais désormais, tout allait changer. Elle allait prouver à son ex (car c'était désormais son ex) qu'il avait fait une grosse erreur en la trompant avec une pulpeuse de vingt ans et quelque, qu'elle connaissait vaguement de vue. Gros nichons, grosses fesses, jambes courtes, tout son contraire. Son amie Maud lui montrait le chemin. "Je n'ai jamais tant baisé que depuis que je me suis fait larguer", lui disait-elle.
Il faut dire que la mésaventure de Maud était un mystère. Un vrai canon, cette commerçante voisine, corps parfait, visage fin faisant dix ans de moins que son âge. Qu'on puisse quitter une femme comme elle rassurait quelque part Sandrine, que la nature avait un peu moins servie. Maud se vengeait en multipliant ses amants et en informait son ex à coups de vidéos et de photos sur son portable. En général au plumard.
- Qu'est-ce que tu attends pour faire la même chose ?", dit Maud à Sandrine.
C'est une idée qui ne lui serait pas venue à l'esprit mais après tout, pourquoi pas ? Le problème, c'est qu'à cinquante balais, elle n'avait pas autant d'atouts dans son jeu que son amie, sans parler du physique. Mais en y réfléchissant, elle trouvait bien un candidat potentiel, à condition qu'il ne se dérobe pas devant l'obstacle.
Ce type, la cinquantaine grisonnante, du genre gonflé et un rien hâbleur, elle l'avait sèchement rembarré le jour où il lui avait dit à l'oreille qu'elle avait "un côté chienne prometteur". Cette réflexion très machiste l'avait heurtée mais elle s'était retenue d'une réaction trop vive par réflexe commercial. En y repensant plus tard, elle s'était étonnée que ce type se soit laissé aller à une telle réflexion, comme s'il l'avait percée à jour. Car oui, elle pouvait bien se l'avouer à elle-même : elle avait bien un "côté chienne", du moins au temps où sa vie sexuelle était active. C'était même ce qui avait séduit Thierry pendant leur jeunesse commune. Il n'avait jamais connu une fille aussi ardente au plumard, transformant celui-ci en chantier au terme de leurs ébats. Avant que leur passion s'étiole, leur sexualité de couple avait été bouillonnante au point de multiplier les expériences. Ils avaient fréquenté des clubs échangistes, baisé devant des voyeurs au cap d'Agde, regardé des vidéos pornos en copulant sur leur canapé, quitté une table de restaurant entre plat du jour et dessert pour s'accoupler dans les toilettes, bref fait des trucs qu'un couple ordinaire aurait jugé totalement immoraux.
Mais tout cela appartenait désormais au passé. Elle s'était "rangée des wagons" comme disait son amie Maud lorsqu'elle se complaisait encore dans la conjugalité devenue traditionnelle. Elle s'était consacrée à sa fille Alexia et à son boulot, retrouvant son mari le soir après avoir préparé le dîner, regardé la télé et dormi sans écarter les cuisses.
*****
Il advint cependant que le type grossier, monsieur William, entra quelques jours plus tard dans le magasin d'optique un jour où le patron Didier était absent et laissé à Sandrine la responsabilité de l'accueil des clients. Lorsqu'elle le vit, elle lui fit un sourire auquel il ne s'attendait pas, vu qu'elle lui présentait un visage plutôt fermé habituellement. Elle regretta sa tenue beaucoup trop sage, jean, chemisier et baskets. Elle faillit lui demander d'attendre pour qu'elle aille ôter son soutif dans l'arrière salle mais c'était trop tard. Elle lui accorda une attention qui le surprit et l'enchanta, l'appelant à tout bout de champ par son nom de famille, bref joua la carte de la séduction où l'homme ne vit qu'une démarche commerciale pour lui faire acheter la monture la plus chère. Mais il s'avéra que ce n'était pas le cas, au contraire. Si bien que l'homme se demanda si celle qu'il appelait par son prénom n'avait pas quelque chose à se faire pardonner dans son comportement antérieur. A moins que ce soit lui-même pour la même raison, tant et si bien que sur une impulsion, il lui proposa d'aller prendre un verre au bistrot du coin après la fermeture de son magasin. Elle accepta.
Auparavant, elle courut chez elle se changer et rafraichir son maquillage. Elle opta pour une robe qu'elle ne mettait plus depuis des lustres, lui arrivant à mi-cuisses ce qui lui faisait des jambes interminables, décolletée jusqu'au milieu du dos et ras du cou devant, sans manches et sans soutif, le tout posé sur des ballerines afin de ne pas paraitre trop grande. Monsieur William apprécia le changement en connaisseur et le lui dit en faisant attention à ne pas paraitre trop cru. Le pot se déroula si bien qu'il se prolongea par un dîner; Raccompagnée chez elle par monsieur William, Sandrine s'interrogea : devait-elle coucher le premier soir ? L'envie lui en était venue car elle n'avait pas vu de bite depuis un bon moment et elle se demandait à quoi pouvait ressemblait celle de monsieur William. Courte ou longue ? Epaisse ou fine ?
Elle réfréna pourtant son envie de baiser. Elle le voulait encore plus chaud surtout pour ce qu'elle allait lui demander. Elle se contenta d'une bise chaste, se masturba dans son lit pour se calmer et attendit que monsieur William se signale, ce qui ne devait tarder puisqu'il devrait prendre livraison de ses nouvelles lunettes une fois les verres posés.
Celle-ci eut lieu trois jours plus tard mais monsieur William l'avait appelée tous les jours intermédiaires. Les échanges téléphoniques s'étaient révélés de plus en plus chauds. Et même fort explicites. Monsieur William, au détour d'un propos grivois, avait promis "vingt centimètres" et Sandrine répliqué "je ne suis pas la fille du quart d'heure".
Tant et si bien qu'après livraison des lunettes juste avant la fermeture du magasin, il n'y eut même pas de pot, encore moins de dîner. Monsieur William raccompagna Sandrine chez elle mais il ne fut cette fois pas congédié au pied de la porte de l'immeuble. Il y eut même une fougueuse embrassade dans l'ascenseur, des mains baladeuses sous une mini-jupe en cuir achetée la veille dans le magasin de Maud avec deux strings et sur une braguette révélant une prometteuse excroissance.
Après avoir fébrilement déverrouillé sa porte, Sandrine entraina monsieur William vers son lit pour la poursuite d'une exploration réciproque suivie de l'expulsion de vêtements dont le string de l'une et le slip de l'autre. Quand ils furent nus et prêts au passage à l'acte, Sandrine stoppa le processus. Elle informa monsieur William, qui demanda à se faire appeler par son prénom, Joseph, et même son surnom, Jo, de son intention de filmer leurs ébats avec son téléphone portable.
- C'est pour faire enrager mon ex mais ne t'inquiète pas, je flouterai ton visage... mais pas ta queue, expliqua-t-elle.
Un peu surpris, Jo accepta néanmoins l'enjeu. Amateur de grandes femmes, il n'allait pas laisser échapper une occasion pareille par un excès de pudeur qui lui ressemblait peu. Il regarda Sandrine installer son portable dans le prolongement du lit sur un support adapté, signe qu'elle avait prémédité ce scénario, ce qui lui donna quand même à penser. Mais il oublia tout quand elle s'allongea au bord du lit et l'invita explicitement à débuter par un cunni, cuisses ouvertes devant l'objectif. Jo ne se fit pas prier car il entrait dans ses principes érotiques de découvrir par la bouche le comportement sexuel de ses conquêtes. La pression des mains sur sa nuque et les gémissements de Sandrine, agitant la tête de droite à gauche, le rassurèrent sur son adhésion. Elle ne se servirait pas seulement de lui par vengeance. Elle baiserait bel et bien.
Il en eut la confirmation quand il la pénétra, dûment capoté après avoir enfilé le latex tendu par les mains de la grande blonde; décidément prévoyante. Ses longues jambes entourèrent son dos, si longues qu'elle parvenait à talonner ses omoplates pendant qu'il procédait à sa première fouille. Bien que, vu sa position, elle ne pouvait pas voir son téléphone, Sandrine imaginait qu'il enregistrait le cul en mouvement de Jo, ses couilles ballottantes, mais aussi pour elle-même ses ongles griffant les fesses velues, ses pieds aux orteils rétractés connectés par pression au coups de boutoir, tout pour bien montrer à son ex qu'elle baisait et qu'elle était heureuse d'être baisée. L'image aurait-elle été insuffisante que le son l'aurait confirmé. Sandrine donnait de la voix pour célébrer son baiseur à coups de "encore encore t'arrête pas oui c'est bon continue" ce qui confirma Jo dans l'idée qu'il était tombé sur un coup en or avec cette grande perche d'opticienne quinquagénaire au corps mince et bandant. Restait à la satisfaire, ce qui ne tombait pas sous le sens vu son appétit.
Après une courte pause bienvenue pour lui, car il sentait son sperme dangereusement approcher de son gland, elle lui demanda à le chevaucher face au téléphone, histoire cette fois de montrer son visage dans le plaisir en même temps que ses circonvolutions fessières, la bite bien enfoncée ou, à l'inverse, très apparente quand elle se mettait brièvement sur ses pieds pour se laisser tomber sèchement dans un claquement de peaux éloquent. Elle poussa le vice jusqu'à s'adresser au voyeur encore imaginaire :
- Ah tu vois comme je baise ? Tu vois comme je prends mon pied ? Ah ça c'est une vraie bite, pas comme la tienne.
Puis après s'être tournée, toujours à califourchon :
- Regarde mon cul comme il remue bien. Ce n'est pas le gros cul de ta pouffiasse qui remue autant.
Jo écoutait sans mot dire cette exaltation verbale qui ne faisait que l'exciter un peu plus. Il avait l'impression que sa queue faisait un mètre de long. En tout cas, elle allait loin, très loin. Il y avait un moment qu'il n'avait pas eu à son bout une partenaire aussi enthousiaste, aussi verbeuse et pour tout dire, particulièrement cochonne. Oui, il l'avait bien cernée, cette vendeuse de lunettes.
Mais le meilleur était encore à venir. Sandrine se détacha dans un bruit mouillé, l'embrassa en lui exprimant clairement : "tu me sers comme un chef" et se mit à quatre pattes devant l'objectif et dit d'une voix forte et assurée :
- Lèche-moi le petit trou et encule-moi.
En général, quand il parvenait à sodomiser une fille, c'était suite à de prudents travaux d'approche qui se voulaient rassurants, et parfois sanctionnés par un échec, vite amendé par une prise classique en levrette. Cette fois, un petit cul bien rond et bien ferme l'invitait sans ambages à une visite approfondie. Lécher un anus ne lui posait aucune difficulté. Il aimait le goût un peu fumé de l'orifice et le sentir s'ouvrir sous sa langue. Après l'avoir abondamment humecté de sa salive, il se positionna contre le dos de Sandrine, qui relevait la tête comme pour fixer son téléphone au moment de l'introduction. Celle-ci s'exécuta d'abord prudemment puis entièrement, provoquant un râle de la sodomisée puis une série de couinements interrompus entre deux claquements de peaux par "il m'encule, il m'encule !" comme s'il fallait à tout prix persuader l'ex de la réalité de cette sodomie.
C'était jouissif pour elle, à l'évidence, mais aussi pour Jo et il dut se concentrer pour ne pas interrompre trop tôt cette royale enculade, le mufle contre le cou de l'opticienne comme s'il la couvrait à la manière d'un chien en rut. Mais il finit par rendre les armes quand elle se mit à tortiller du croupion et qu'elle lâcha un "tes couilles sur ma chatte" qui aurait fait gicler un eunuque. Il resta fiché en elle pendant qu'elle frissonnait, en proie à un orgasme violent. L'image, vérifiée ultérieurement, devait révéler un visage tordu de plaisir, point final d'une vidéo à ne pas montrer aux clients de la boutique d'optique tant il révélait la face animale de l'opticienne en même temps que sa sexualité torride, enfin sortie de sa frustration.
***
Sandrine envoya la vidéo à son ex dès le lendemain, sans commentaire, après l'avoir transmise à Jo pour qu'il vérifie l'engagement d'avoir flouté son visage. Il l'avait mise en garde sur le risque d'une diffusion sur le net mais elle avait balayé l'hypothèse d'un geste :
- Il n'osera jamais montrer sa femme dans cette situation, cela le ferait passer pour cocu.
De fait, il n'osa pas mais il commit l'erreur de montrer la vidéo à sa nouvelle copine pour lui confirmer à quel point son épouse légitime était "une vraie salope". La copine vit le moyen d'enterrer tout retour en arrière de son nouveau mec, dont elle subtilisa le téléphone pour une transmission de la vidéo choc sur son propre portable. Et la diffusa sur un site porno.
Le succès fut celui habituel de ce genre d'ébats d'amateurs, c'est à dire international. Il tarda à venir aux oreilles de Sandrine, même si certains clients mâles la regardaient parfois d'un drôle d'air. C'est son patron qui en fut informé le premier par une cliente qui avait surpris son mari devant l'écran, et qui découvrit la sexualité torride de sa collaboratrice. Même s'il n'était pas bégueule, il était bien obligé de la mettre à pied. Mais le pire pour Sandrine fut la réaction de sa fille Alexia, qui lui manifesta une colère froide. Entendre sa mère dire clairement "lèche moi le petit trou et encule moi" et plus encore "tes couilles sur ma chatte" la fit un temps mourir de honte. Ce qui la consola fut la réaction de son compagnon, que le comportement de sa future belle-mère ravissait :
- Sandrine est bien plus libérée que toi. Tu devrais suivre son exemple au lieu de faire des manières quand je veux t'enculer.
Et c'est ainsi qu'à la longue s'opéra un petit retournement. Sandrine réclama et obtint l'annulation de la vidéo, ce qui incita son patron à la reprendre à son service, même s'il ne la voyait évidemment plus du même oeil. Plus jeune qu'elle de dix ans avec une épouse peu portée sur le sexe, il rêvait de la culbuter dans l'arrière-boutique mais hésitait à passer à l'acte, craignant de casser son rapport hiérarchique favorable.
Les clients ayant vu la vidéo n'osaient pas y faire allusion car c'était la preuve de leur addiction aux sites moralement douteux. Certains se contenteraient de se branler en pensant à elle et ses longues jambes encerclant le dos mâle.
Quant à Alexia, elle fut à la fin des fins la gagnante de l'affaire. Ne voulant pas paraitre moins libérée que sa mère, elle accorda l'accès de son petit trou à son compagnon et accompagna cette positive révélation de propos aussi crus qu'entendus sur la vidéo, pour le bonheur de l'enculeur. Du coup, les relations mère-fille retournèrent au beau fixe, une fois qu'Alexia eut compris la félonie de la copine de son père. Laquelle fut définitivement ostracisée. Alexia en arriva même à admirer sa mère pour son "esprit jeune".
Quant à monsieur William, alias Jo, une fois la période dépressive de Sandrine achevée, il retrouva ses prérogatives et baisa régulièrement la grande blonde, cette fois téléphone éteint. Le cochon avait dévoilé et libéré une cochonne et le nouveau couple vécut une période de grâce. En vivant simplement au présent.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Micky,
Quel bonheur de vous lire à nouveau ! J'adore votre style littéraire toujours ponctué d'une pointe d'humour. Quant à vos personnages, toutes ces femmes matures ordinaires dont le quotidien l'est tout autant et qui, force d'événements, se révèlent être des bêtes de sexe au lit ... J'adooooore ! Merci Merci Merci !
Au plaisir de vous à nouveau, encore et encore !
Quel bonheur de vous lire à nouveau ! J'adore votre style littéraire toujours ponctué d'une pointe d'humour. Quant à vos personnages, toutes ces femmes matures ordinaires dont le quotidien l'est tout autant et qui, force d'événements, se révèlent être des bêtes de sexe au lit ... J'adooooore ! Merci Merci Merci !
Au plaisir de vous à nouveau, encore et encore !
Micky,
c'est toujours un véritable plaisir de découvrir vos magnifiques histoires, sur la vie sexuelle de ces femmes matures.
Comme celle-ci, torride en soin et très bien écrit comme à l'accoutumée, dans laquelle sur fonds de d'adultère et de séparation, une femme prends quelques risques en se vengeant tout en prenant du plaisir avec un autre que son ex mari...
Didier
c'est toujours un véritable plaisir de découvrir vos magnifiques histoires, sur la vie sexuelle de ces femmes matures.
Comme celle-ci, torride en soin et très bien écrit comme à l'accoutumée, dans laquelle sur fonds de d'adultère et de séparation, une femme prends quelques risques en se vengeant tout en prenant du plaisir avec un autre que son ex mari...
Didier
C'est une très belle histoire, bien cochonne et qui se termine bien, chère Micky. J'aime ces préceptes épicuriens, qui invitent à profiter de la vie et à jouir. Et en passant, Sandrine a réglé ses comptes, même au prix de dégâts collatéraux provisoires, j'allais dire secondaires.
Je suis heureuse de ton retour et d'être la première à commenter ton nouveau texte.
Je suis heureuse de ton retour et d'être la première à commenter ton nouveau texte.