Virginie Escort (partie 1)

- Par l'auteur HDS Bob-et-Annie -
Auteur couple.
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Récit libertin : Virginie Escort (partie 1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-11-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Virginie Escort (partie 1)
Virginie Escort

En rentrant chez elle après sa discussion avec Didier le photographe, au parc Monceau, Virginie s’installa sur son ordi et consulta quelques sites d’Escort en ligne pour voir ce que les femmes proposaient et surtout combien gagnaient-elles. Sa recherche se concentra sur les escort-girls indépendantes, sur Paris. Pour Virginie, il n’était pas question en effet de passer à l’acte sans être, un minimum, avertie.

En consultant les quelques sites d’escortes indépendantes, la belle fut séduite par les nombreuses photos qu’elle y découvrait. « Ces femmes sont toutes simplement jolies. Je comprends que ces messieurs ont envie d’elles » songea Virginie.

En poursuivant sa navigation, elle s’intéressa aux annonces et à leurs descriptifs. La belle y découvrit tout un vocabulaire qu’elle ne connaissait pas : CIM pour cum in mouth (éjaculations dans la bouche, en français), COB, DFK, GFE, etc. La belle trouvait cela trop technique pour en être charmée. Elle préféra voir les photos de ces femmes. « C’est vrai qu’elles sont vraiment belles ! » ajouta-t-elle dans ses pensées.

En regardant les photos, Virginie se dit néanmoins que tout cela n’était pas un truc pour elle. Coucher avec un homme qu’elle aimait et qui l’attirait était une chose, coucher avec un inconnu (qui plus est, pour de l’argent) en était une autre. L’aventure cependant la séduisit volontiers et lui parut de plus en plus attirante. Virginie aimait en effet les défis et celui-ci devenait le sien. Elle avoua même que cela la fit fantasmer.


Dans l’attente de son prochain rendez-vous avec Didier, La belle repensa à la conversation qu’elle eut tenu avec ce dernier :
- « Tu es la seule à pourvoir faire cela. Je t’en prie, fais-le pour moi, fais-le pour nous. En plus, c’est très bien payé », lui avait dit Didier.

Dans sa discussion, Virginie n’avait pas questionné Didier sur la rémunération. Elle n’y avait même pas songé tellement sa réponse était « Non, je ne ferai pas ça ! » Sur Internet, elle chercha à voir les tarifs que les femmes pratiquaient et fut surprise du montant que certaines d’elles affichaient. Virginie fit le calcul dans sa tête : « je peux gagner en nuit plus que ce que je gagne en un mois ! ». Bien sûr, tout cela n’était pas moral et puis il fallait oser. La belle se dit néanmoins que c’était pour un soir, une nuit seulement. « Pourquoi ne pas tenter l’aventure ; juste une fois » conclut-elle. « Puis, cela est excitant. Bob n’en saura rien. »
Virginie songea ensuite aux dernières paroles de Didier : « Fais-le pour moi, fais-le pour nous ! » avait dit l’homme.

Virginie eut vécu, en effet, une relation quasi-amoureuse avec Didier qui ne dura pas plus d’une quinzaine de jours mais qui fut particulièrement intense. Bob n’avait jamais été au courant de cette relation jusqu’au jour où il trouva une lettre du photographe prise dans le lot des lettres secrètes de Virginie. Cette lettre provenait du tiroir secret du secrétaire de la belle (voir le récit correspondant). L’homme, par déontologie, s’était en effet refusé de voir Virginie durant ses heures de travail. L’interdiction cependant ne portait pas sur la vie privée. C’est ainsi qu’à plusieurs reprises, il invita la belle dans les plus beaux restaurants de Paris (ce que Bob ne faisait pas). Un jour, il avait même réussi à convaincre Virginie de venir avec lui tout un week-end au bord de la mer, à Deauville plus exactement. Virginie devait prétexter une excuse auprès de Bob pour son absence, ce qu’elle fit sans trop de difficultés.


A Deauville, l’homme profita de la belle à moins que ce ne fut l’inverse. Le couple descendit dans un hôtel cinq étoiles situé près de la plage. Un grand nombre de célébrité séjournèrent dans l’hôtel. Didier y avait réservé une chambre à l’occasion du Festival du cinéma américain. Son métier de photographe professionnel lui ouvrit quelques portes.


Mais, pour en revenir à ce jour où Virginie se demanda si elle faisait bien de devenir l’Escort d’un soir, elle se dit finalement qu’elle pouvait bien faire cela pour Didier en remerciement de toutes ses invitations dans les endroits les plus chics de la capitale et pour le séjour que ce dernier lui avait offert à Deauville.

Le lendemain de son entretien avec Didier au parc Monceau, Virginie se rendit donc au rendez-vous. Le métro la déposa au pied même du parc qui s’ouvrit à elle par une grande grille de fer forgé. On dit que c’était là une des anciennes portes de Paris, comme il en était tout autant pour Montmartre, Belleville, Passy ou Grenelle.

En s’approchant près du banc sur lequel elle s’était retrouvée la veille au soir, Virginie réalisa que c’était le banc où elle et Bob avaient passés plusieurs heures de leur vie à s’aimer quand ils étaient étudiants autrefois. Pour Virginie, c’était il y a bien longtemps mais la vérité était que cela ne faisait pas que quelques années, deux ou trois ans tout au plus.


Didier, curieusement n’était pas encore arrivée au rendez-vous. Virginie arriva effectivement avec quelques minutes d’avance. En arrivant, l’homme vit la jeune femme assise sur le banc. Virginie ne remarqua pas la venue de Didier. L’homme s’avança silencieusement par derrière pour ne pas effrayer la belle ou plutôt pour la surprendre :
- « Bouh ! » fit Didier dans le but de faire sursauter Virginie.

La belle tressaillit et lâcha un « Ah ! » de surprise :
- « Tu m’as fait peur, bougre d’andouille ! Ça t’amuse ? » protesta Virginie.
- « Oui parfaitement. Ça marche toujours avec les jolies filles ! » répondit Didier.
- « Parlons sérieusement s’il te plait ! » répondit Virginie. « Je ne suis pas venue ici pour écouter tes flatteries. »- « Tout à fait, mais c’est à moi de t’écouter. »- « C’est vrai, tu marques un point », consentit Virginie.
- « Alors ? » insista Didier.

Virginie laissa un temps de silence avant de répondre.

- « Alors ? » répéta Didier.
- « C’est Ok ! » répondit la belle.

Didier fit un bond de joie :
- « Oui ! Super c’est génial ! », s’exclama Didier.
- « Hey ! Chut ! Doucement ! Tu veux ameuter tout le quartier ou quoi ? » répondit Virginie.
- « Non, mais tu ne te rends pas compte du bien que cela me fait. Tu me retires une épingle du pied ; je dois beaucoup d’argent à Charles. Avec ça, je crois, j’en suis sûr, il va annuler ma dette. »
Virginie aimait plus que tout rendre service aux gens qu’elle aimait où qu’elle avait aimés. C’était là l’un de ses rares défauts. Sa gentillesse dépassait de loin celle que l’on pouvait trouver en d’autres femmes. Sans s’y méprendre, nombreux sont ceux qui en abusèrent. Didier, peut-être était de ces gens qui ne comprenaient pas leur bonheur. Virginie avait peur de se faire avoir une fois de plus. « Ah quoi bon ! se dit-elle. Je suis comme ça »
- « Pourvu que ça marche ! » ajouta Didier.
- « Pourvu que ça marche ! » répéta Virginie. « Oui, car moi, je ne le ferai pas deux fois de suite. »- « J’ai bien compris ! » ajouta Didier.
- « Quand-est ce que tu me présente Charles ? » demanda Virginie.
- « Ah oui, c’est vrai. J’oubliais. Je… »- « Tu es vraiment tête en l’air ! » ajouta la belle.
- « Je l’appelle tout de suite. Si je ne peux pas le joindre, je lui laisse un message. » précisa Didier.


Didier s’éloigna un instant de Virginie pour appeler Charles avec son téléphone portable. La belle souriait à Didier parce qu’elle le trouvait systématiquement drôle quand il était comme ça : fougueux, tête en l’air. Virginie aimait en Didier sa jovialité et sa spontanéité. Elle retrouvait en lui ce qu’il y avait autrefois chez Bob et que ce dernier avait perdu au cours du temps.

- « C’est bon. Il est d’accord. Il veut te voir ce soir à 21 heures. »- « Ce soir à 21 heures ? », s’exclama Virginie avec stupeur.
- « Oui ce soir à 21 heures » soutint Didier.
- « Mais ce soir à 21 heures, je suis avec Bob. Je vais lui dire quoi moi ? Que je pars me faire sauter ? »- « Non, ça c’est moi qui lui dirais », ajouta Didier en plaisantant.
- « Arrête, ce n’est pas drôle. Sois un peu mature. Je ne peux vraiment pas y aller ce soir. »- « Ecoute, Charles est un homme très important. Il est conseiller départemental. Il est toujours overbooké. Avec lui, c’est ce soir ou jamais. En plus, il n’aime pas être contrarié. S’il te plait, fais-le pour moi » supplia Didier en se mettant à genoux devant Virginie.
- « C’est Non ! Tu le rappelles et tu lui dis que je ne peux pas. Qu’il trouve un autre créneau ! »- « Demain après-midi, je peux me libérer » ajouta Virginie.

Didier voyant qu’il n’avait pas le choix avec Virginie, rappela Charles à contre-cœur. L’homme crut que son histoire allait capoter. En annonçant à Charles que Virginie n’était pas disponible ce soir, il crut sa dernière chance perdue à tout jamais. Charles décrocha. Didier lui annonça le quiproquo.

- « Ok. Pas de problème ! » répondit Charles. « Ok pour demain ! »
Didier n’en revenait pas et n’en attendait pas tant.

- « Ma parole, je ne sais pas ce que tu lui as fait mais il est d’accord pour demain après-midi. Tu as une chance de dingue. » ajouta Didier à Virginie.
- « C’est toi qui as une chance de dingue, je te rappelle. Tu as été bienheureux de me trouver sur ta route » dit Virginie.


Le lendemain après-midi, Bob travaillait et ne rentrait pas avant 19 heures. Virginie avait tout l’après-midi pour elle. Une voiture avec chauffeur vint la chercher au pied de son domicile, à Vincennes, pour l’emmener chez monsieur le conseiller départemental. La belle avait revêtu une longue robe noire sans manches, fendue sur le devant. Elle emmena avec elle un petit sac à main qui allait bien avec la couleur de sa robe.

Après plusieurs dizaines de minutes de route, la voiture arriva à Saint-Cloud et entra dans une grande propriété avec parc à l’anglaise. Virginie se dit que l’homme devait effectivement être bien riche pour avoir une si belle demeure tout près de Paris. Virginie apprit par le chauffeur que l’homme était marié à une avocate et que la propriété était une propriété de famille.

Arrivé devant la maison, le chauffeur coupa le moteur du véhicule et ouvrit la porte à Virginie qui n’en espérait pas tant. La belle fut flattée par tant d’élégance et de bonnes manières. Elle remercia l’homme par un joli sourire.

Aussitôt qu’elle descendit du véhicule, la jeune femme aperçut Charles qui se tenait debout devant l’entrée de sa maison.

- « Vous devez êtes Virginie ? » questionna l’homme. « Vous permettez que je vous appelle Virginie ? »
Virginie le regarda en le dévisageant quelque peu du regard :
- « Vous avez commencé à le faire sans me le demander. La bienséance aurait voulu que vous posiez votre deuxième question avant la première. C’est peut-être trop vous demander ».

L’homme observa à ses dépens que la belle n’avait rien d’une seule plastique sans cervelle. De cela, il fut admirablement surpris car c’était avant tout ce qu’il recherchait : une femme belle, qui n’ait pas froids aux yeux mais capable aussi de tenir une conversation.

Virginie avait compris, avant d’arriver, qu’elle ne venait pas là pour jouir d’une quelconque prise de position sociale mais véritablement pour y passer un casting. L’homme recherchait une femme belle, délicieuse, voluptueuse. Il était prêt à y mettre le prix pourvu qu’il obtînt ce qu’il voulait. Son client était un homme riche et exigent qui devait financer une partie des travaux d’un grand projet intercommunal. L’homme ne devait pas rater son coup. En convoquant Virginie, il voulait être sûr d’avoir affaire à la bonne personne. Il avait, pour cela, convier l’un de ses plus fidèles amis, un avocat qui travaillait autrefois avec sa femme. Les deux hommes devaient interroger la jeune femme sur ses prestations, ses disponibilités, sa répartie. Tout ou presque était passé au peigne fin. Ils lui demandèrent si elle avait quelques expériences en la matière. La belle ne se démit d’aucunes émotions et répondit avec la plus grande expérience. Elle répondit sans férir qu’elle n’avait à ce jour jamais fait cela pour de l’argent, ce qui réconforta les deux hommes car ce fut aussi là ce qu’il cherchait : une jeune femme sans antécédents, vierge de toutes formes d’activités vénales.

Virginie réussit son entretien avec un grand succès. Les deux hommes l’embauchèrent officiellement et lui firent même signer un contrat qui devait rester secret entre elle et eux. Virginie avait conservé une copie du contrat avec ses lettres. Bob le retrouvera quelques mois plus tard, au grand désespoir de la dulcinée.


Le contrat fixait les obligations de la belle, ses droits, ses recours en cas de litiges et le montant de sa prestation. Virginie ne savait si un tel document était légal. L’avocat lui jura qu’il n’y avait rien de plus légal. Virginie profita de la présence des deux hommes pour leur demander où devait-elle rencontrer sa cible. Charles lui répondit qu’elle aurait toutes les informations voulues en temps et en heures.

A suivre.

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