Virginie Escort (partie 2)

- Par l'auteur HDS Bob-et-Annie -
Auteur couple.
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Récit libertin : Virginie Escort (partie 2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-11-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Virginie Escort (partie 2)
Quelques jours après son entretien avec Charles, Virginie reçut chez elle par un transporteur privé une enveloppe en papier kraft. C’était une lettre des services de Charles qui lui indiquait le jour le lieu et l’heure où elle devait se rendre dans le cadre de son contrat. La jeune femme trouva l’attitude de Charles un peu présomptueuse et aurait préféré une remise en mains propres. « Si Bob était tombé dessus… » songea-t-elle.

Dans le courrier, il était indiqué que la rencontre devait se passer dans un grand hôtel parisien, un de ses fameux palaces que le monde entier nous envie. L’hôtel avait son entrée sur l’une des plus belles places de Paris. Virginie fut séduite par l’idée. Toute sa vie, elle avait rêvé de se rendre dans un lieu aussi magique. La belle avait enfin ce qu’elle attendait depuis toujours.


La rencontre devait se tenir le vendredi en huit. Au rendez-vous, elle ne connaissait pas le nom de son client et était destinée à ne pas le connaitre. L’homme paraissait néanmoins à visage découvert. C’était un cadre supérieur, peut-être un directeur financier. Virginie ne savait pas vraiment qui il était et ne cherchait pas à en savoir plus. Cela ne la regardait pas. Sa mission était de détendre l’homme dans une atmosphère féérique et sereine, pleine de convivialité et de charme.

Quand Virginie arriva à l’hôtel, l’homme était à table dans un salon en pleine conversation avec deux hommes qui semblaient de la même trempe que lui. Virginie s’approcha et le reconnut parce qu’elle avait mémorisé une photo de lui. L’homme fit un signe à la belle et l’invita à s’approcher.

A l’abord du salon, Virginie salua l’homme d’une coupe de champagne qu’un serveur venait de lui servir. La belle s’était vêtue pour l’occasion d’une robe soignée et mondaine. Charles en avait financé l’achat pour ne rien laisser au hasard.

Dans le salon, Virginie se présenta à l’homme dont elle ne connaissait le nom.

- « Appelez-moi Monsieur Henry. Cela ira très bien » avait dit l’homme. « Je vous présente Valentin et Shandernagor. Shandernagor est Indien. Sa famille est l’une des plus influentes de son pays, mais nous ne sommes pas là pour parler de cela, n’est-ce pas ? Valentin est mon second. Il sera un jour mon successeur. Si tout se passe bien pour lui. »
Virginie, qui était aussi perspicace qu’une femme méfiante, eut l’impression d’avoir affaire à un groupe d’hommes mafieux.

- « Ne vous inquiétez pas ! » renchérit l’homme. « Nous allons passer une très belle soirée. Si nous passions à table. J’ai une faim de loup moi, pas vous ? »
L’homme parlait beaucoup et Virginie ne savait pas à qui elle avait affaire. La jeune femme était en effet incommodée par temps de paroles et par tant d’assurance. A côté, l’Indien, qui portait un turban, avait l’air si sérieux qu’en aucun cas Virginie y décela un seul sourire. L’homme avait vingt ans de moins que Monsieur Henry, qui fêtait par la même occasion son soixantième anniversaire.

En regardant Monsieur Henry, Virginie trouva en dépit de son âge qu’il ressemblait à Georges Clooney. « Il est plutôt bel homme ! » songea-t-elle. « Cela ne devrait pas être trop difficile de coucher avec lui ».


Le troisième homme, celui qui s’appelait Valentin, était sans doute le plus jeune des trois. Virginie lui donna trente ans. Il lui paraissait être de bonne famille et portait un costard cravate de jeune cadre dynamique. Monsieur Henry avait dit qu’il serait son successeur. L’homme avait l’air d’avoir toutes les qualités requises bien que paraissant un peu réservé.

Durant le diner, la conversation coupa court sur des sujets qui ne concernaient de près ou de loin la vie des trois hommes à table : Monsieur Henry voulait parler des femmes en général puis des femmes dans le monde, de leur émancipation, et de leur rôle dans la société civile. Monsieur Henry était l’homme qui lançait les sujets de conversation. Les deux autres approuvèrent tous ses choix et semblaient s’incliner devant lui comme s’il était le maitre absolu.

Virginie se rendit compte assez rapidement que les deux hommes étaient volontiers muselés par l’autorité de Monsieur Henry. La belle avait en ce sens, une lucidité que les femmes ont en général au détriment des hommes. Sans fléchir, elle soutint toutes les conversations du vieux monsieur, tantôt en approuvant ses choix, tantôt en les réfutant. La belle n’avait effectivement pas peur de défendre son point de vue ou son opinion. Si monsieur Henry n’était pas d’accord, il n’avait bien qu’à se tenir. L’homme, au gré de la conversation, réalisa que la belle avait beaucoup de caractère.


Le repas dura plus de deux heures. L’atmosphère n’était pas des plus détendues pour la jeune femme qui cherchait encore quelques sympathies ou faiblesses joviales chez ses hôtes. Monsieur Henry proposa de rejoindre les chambres. L’homme se leva de table. Virginie et les deux autres hommes furent invités à en faire de même. La belle s’inquiéta d’un fait :
- « Rassurez-moi, dit la belle à Monsieur Henry, ils ne viennent pas avec nous »- « Si ! » s’exclama fort Monsieur Henry. « Ils viennent avec nous. Vous ne saviez pas ? »
Virginie eut un sursaut de frayeur à l’écoute de cette nouvelle.

- « Mais non, je plaisante ! » ajouta le vieux monsieur. Virginie poussa un « Ouf ! » de soulagement. Monsieur Henry l’invita à passer devant en direction des ascenseurs. L’homme, malicieux, regarda la croupe de la jeune femme. Il fit signe discrètement à ses deux complices d’en faire autant.

- « Messieurs, leur chuchota-t-il, ce soir, nous allons nous amuser ! »
A suivre

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Texte coquin : Virginie Escort (partie 2)
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