Virginie et le photographe, partie 4. - histoire érotique

En rentrant chez elle, Virginie trouva qu’elle y avait peut-être été un peu fort avec le photographe. Dans la salle de bain, Bob la remarqua pensive et durant tout le repas aussi :
- « Quelque chose ne va pas ? Tu ne dis rien » demanda Bob.

Virginie songeait à ses rapports avec le photographe, mi-heureuse mi-malheureuse. Le shooting photo décuplait en effet ses désirs et ses envies. Mais impossible, pour elle, d’en parler à Bob. Impossible également d’aller plus loin avec le photographe. La belle se cherchait. Avec le shooting photo, elle se sentait redevenir femme. Virginie avait envie de plaire et de séduire. Sa vie avec Bob sans l’ennuyer ne lui suffisait pas. La belle voulait vibrer plus haut et plus fort et jusqu’à atteindre le firmament.


Le samedi suivant, Virginie retourna donc à la boutique pour aller chercher ses photos. Elle avait signé un contrat avec le photographe qui couvrait ses droits et les conditions de réutilisation. En arrivant, elle commença par s’excuser pour la dernière fois à cause de son attitude qu’elle jugeait trop cavalière. Le photographe lui répondit que ce n’était rien et qu’il n’était pas nécessaire de renouer le dialogue sur le sujet.

- « Je suis confuse. J’ai voulu vous charmer », précisa la belle.
- « Ecoutez, en tant que professionnel, je ne peux me permettre d’avoir des relations non conventionnelles avec une cliente, en particulier en studio photo. Cela est formellement interdit ! » précisa l’homme. « En revanche, vous êtes une très belle femme », je vous le confirme.

Virginie n’obtint pas totalement ce qu’elle voulait. Savait-elle seulement ce qu’elle voulait et ce qu’elle cherchait réellement ?

Néanmoins, elle se contenta de ce que l’homme lui dit : qu’elle était une très belle femme et que s’il n’avait pas été photographe, il aurait eu très certainement entre elle et lui une relation torride de sexe et de délectation.

Virginie était en effet du genre à aimer les compliments Et, si Bob était avenant autrefois en la matière, le temps fit que ce dernier délaissa son œuvre caritative auprès de sa dulcinée. Virginie eut tôt l’impression qu’elle était délaissée par son chéri. Sans forcément chercher à aller voir ailleurs, elle aimait qu’on dise d’elle qu’elle était belle, jolie et pleine de bonnes manières. La belle s’habillait chic pour les occasions et les sorties qu’elle faisait également sans Bob. Elle se parfumait, se maquillait ; toujours sans outrance pour juste être désirable sans être vulgaire. Bruno en avait fait les frais. A moins que ce ne fut l’inverse : Dans la voiture de l’auto-école, l’homme sauta la belle autant que la belle se fit sauter par lui.


Par la suite, Virginie ne revit plus le photographe. Leur histoire s’arrêta à une simple photographie de seins nus, dans l’appart parisien qui servait de studio photo.

La belle imagina les caresses et les baisers de l’homme dans son cou puis sur ses seins. Elle imagina comme être tenue par la violence du point de non-retour en se disant « non, je ne peux pas ! je ne peux pas faire ça ! Ce n’est pas moi. C’est lui qui m’oppresse et qui me veux. Comment puis-je y résister ? »
Dans l’appartement studio, la belle s’était en effet dévêtue devant l’homme laissant tomber sa nuisette sur ses hanches, assise nonchalamment au pied du lit. Dans son instinct de femme, elle avait vu l’homme se jeter sur elle pour empoigner et dévorer ce sein qu’elle lui offrait en regard. L’homme embrassa l’un des deux seins puis l’autre. Les tétons de la belle se mirent à durcir que l’homme banda aussitôt.

La belle répondit « Non ! » langoureusement. Mais son corps et son esprit disaient « Oui ! » puis « Oui, encore ! ».

Dans son élan, Virginie ferma les yeux. Elle voyait l’homme s’installer debout devant elle assise sur le parquet du salon et contre les boiseries du mur qui était derrière elle. Intimidée, elle regarda l’homme qui la dominait, en levant la tête pour croiser son regard.

- « Suce ! » lui dit-il.

Virginie fit un signe « Non » de la tête, espérant bien au fond d’elle-même que l’homme comprenne que tout cela n’était qu’un jeu et qu’elle n’attendait au juste qu’une seule chose : qu’il le lui la mette bien profondément, sans demander, pour ne pas avoir à se justifier devant Bob.

C’était ainsi, effectivement, que Virginie vivait sa sexualité. Un mélange d’érotisme, de passion, d’émotions, d’interdits peut-être, et aussi de « non-dits ». Car, la belle voulait qu’on la comprenne sans qu’elle ait besoin de dire les choses. Bob ne vit pas le changement de sa dulcinée : il l’imaginait encore comme la petite fleur bleue qu’il avait connue.

A suivre