« Clémence » (10) : Bettana
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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« Clémence » (10) : Bettana
Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.
RESUME
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France.
Depuis des semaines, elle a découvert le plaisir avec un jeune Marocain, Zakaria. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour son patron, le pervers, Youssef. Fatima, l’épouse de celui-ci, a initié Clémence aux plaisirs saphiques.
Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. L’accumulation de scandales a conduit à la mise à pied de Michel, menacé des plus lourdes sanctions pour une conduite « incompatible » avec ses fonctions.
Zakaria conduit Clémence chez Youssef, dans une villa discrète de Bettana, banlieue résidentielle de Rabat. Youssef annonce, en présence de quelques proches, triés sur le volet, que Clémence deviendra son épouse, alors qu’il a engagé une procédure de divorce contre Fatima, accusée devant la justice marocaine d’adultère et d’homosexualité.
Ni Michel, ni Fatima, ni Aude, sa mère, qui a annoncé sa prochaine venue au Maroc, ne savent où se trouve Clémence.
***
Youssef s’était installé sur son large fauteuil en cuir, jambes écartées, torse droit. Son regard dévorait Clémence, nue devant lui, caftan tombé à ses pieds. Elle ne tremblait pas, pas cette fois. Elle était en feu. En feu de rage et d’humiliation, tout en ressentant un trouble qu’elle refusait encore de nommer.
- Approche, ordonna-t-il. Je ne t’oblige à rien. Je n’ai pas l’intention de te contraindre, encore moins de te violer. Si tu veux partir, tu peux regagner Rabat, mais à pied, si c’est ce que tu veux.
Youssef était sûr de lui. Grâce à Zakaria, Clémence était désormais seule, en son pouvoir. Consciente de sa situation, la jeune femme lui obéit, lentement. Quand elle arriva à ses genoux, il posa une main ferme sur sa nuque.
- À genoux, salope.
Elle hésita une fraction de seconde, puis plia, avec une docilité froide, presque théâtrale.
- Très bien… Voilà ce que tu es, désormais. Une épouse soumise. Une chienne obéissante.
Il se caressa lentement, provocateur, triomphant. Clémence le regardait avec une expression indescriptible. Il écarta les pans de son pantalon, exposant son sexe avec une fierté obscène.
- Regarde-le. C’est lui ton nouveau maître. Il va t’apprendre la loyauté.
Le sexe de Youssef était correct mais n’avait rien d’impressionnant, surtout comparé à celui de Zakaria. Clémence se résigna. C’était pour elle une manière de se punir car elle mesurait jusqu’où son comportement l’avait conduit.
- Voilà… Tu vas me tailler une pipe. Il parait que tu es une experte ! Serre bien les lèvres autour de la hampe. Lèche le gland. Oui ! C’est ça… Continue… râla-t-il.
De plus en plus excité, Youssef se leva de son fauteuil, tout en gardant sa queue au fond de la gorge de Clémence, lui imposant un rythme effréné, alors que cette dernière tentait de son mieux de suivre la cadence et de reprendre son souffle.
- Oh oui c’est ça, tu es une bonne chienne. Zakaria n’a pas exagéré ta réputation. À partir de maintenant, je suis ton mari, tu m’appartiens. Et tu vas commencer tout de suite, tu vas m’appeler mon chéri.
Horrifiée par ce qu’elle venait d’entendre, elle se dégagea de l’emprise de Youssef.
- Quoi ? Haleta-t-elle. Pas même en rêves, jamais je ne…
La gifle arriva très vite. Clémence mit quelques secondes à comprendre que Youssef venait de la frapper. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux mais se força à ne pas pleurer, pour ne pas être encore plus humiliée.
- Un peu que tu vas m’appeler mon chéri, beugla Youssef, et ça ne sera que le début.
Il s’enfonça à nouveau dans sa bouche, la baisant aussi vite qu’il pouvait, l’inondant d’insultes.
- Ah… Ah… Je vais t’apprendre le respect moi, petite pute… Ah… Prends ça… Tu vas me faire honneur devant mes amis… Garce… Je suis ton mari… Tu es ma chose… Chienne !
Il finit par se retirer soudainement de la bouche de la jeune femme. Clémence était essoufflée et un long filet de bave accompagna son geste. Il l’obligea à se lever.
- Debout !
Ce que ressentait Clémence n’était pas ce qu’elle subissait habituellement avec Zakaria. Ce n’était pas une douleur excitante. Youssef ne cherchait qu’à lui imposer sa domination.
À peine sur ses jambes, Youssef la prit par les bras et la jeta sur le fauteuil, là où il était assis précédemment. Elle sentit son souffle se couper quand elle atterrit, assise.
- Tu te souviens de notre première rencontre, lors de cette réception à l’ambassade ? lui dit-il avec un regard mauvais.
Oui, Clémence s’en rappelait parfaitement. Elle avait instinctivement détesté ce personnage arrogant et grossier. Elle se souvenait de son regard obscène. Il avait même osé poser une main sur les fesses de l’épouse du jeune diplomate. Pour éviter un scandale et pour ne pas nuire à Michel, Clémence s’était retenue de gifler ce malotru.
- Tu m’avais traité de rustre. Ce jour-là, je me suis promis que tu serais à moi. Tu fais moins la fière aujourd’hui. Aller écarte les jambes pour ton nouveau mari !
Les larmes aux yeux mais résignée, Clémence s’exécuta. Youssef prit place entre ses jambes. Depuis la veille, à cause de l’attitude de Zakaria, Clémence l’hypersexuelle était vraiment en manque. Alors, se dit-elle, celui-là ou un autre ! Pourvu qu’elle soit enfin baisée.
- Tu vas adorer ça, je vais te faire hurler, moi.
Il s’enfonça en elle, en lâchant un grand râle et il commença à la pilonner. Malgré sa haine du personnage, Clémence, une fois de plus, céda à ses pulsions, appréciant presque le traitement que lui faisait subir Youssef.
- Tu aimes ça finalement, ricana Youssef, tu es bien une salope. Tu vas adorer être ma femme.
Clémence voulut protester mais Youssef la prit par le cou et l’embrassa à pleine bouche.
Très vite, le souffle de son assaillant s’accéléra. Trop vite. Il s’arqua, haleta, perdit le contrôle. Il tenta de se retenir, d’imposer une cadence, de ralentir le rythme, mais c’était trop tard. Un râle lui échappa. Et l’instant d’après, il lâcha la bouche de la femme et sa queue se mit à se contracter envoyant plusieurs giclées de sperme dans l’intimité de Clémence
Cette dernière se redressa lentement et le fixa avec un air moqueur.
- Déjà ? murmura-t-elle, faussement naïve. C’était… Rapide.
Youssef, encore haletant, ouvrit les yeux. Il crut voir un sourire moqueur au coin des lèvres de la jeune femme.
- Tu as la chatte d’une salope mais ne t’inquiète pas, je n’en ai pas fini avec toi. Et entre temps, tu as intérêt à surveiller tes paroles, petite garce. Commence donc par baisser les yeux face à ton maître !
Clémence ne se laissa pas intimider. Elle se releva, le corps nu.
- Tu parles comme un conquérant, Youssef. Mais tu viens de te comporter comme un adolescent. Tu crois me dominer ? Tu t’es à peine introduit que c’était déjà fini.
Il s’approcha d’elle, menaçant. Elle ne recula pas.
- Ne t’avise pas de me provoquer.
- Trop tard. C’est fait. Tu veux que je te dise ? Je préférais encore Michel. Au moins, lui, il tenait plus de dix secondes.
Youssef envoya un regard mauvais à Clémence. Celle-ci n’en avait pas fini :
- Et Fatima ? Tu la jettes comme une moins que rien ? Elle t’effraie, hein ? C’est une guerrière, une femme forte. Elle te dépasse. Je l’aime, alors que toi, je te méprise. Tu préfères t’en prendre à moi, plus facile à contrôler. Tu sais quoi ? Tu te trompes.
Il l’a pris violemment par le bras, menaçant. Elle ne baissa pas les yeux.
- Tu veux jouer avec moi, petite traînée ?
- Je ne joue pas. Je t’annonce une vérité : tu peux me forcer à me déshabiller, m’imposer ta présence. Mais tu ne m’auras jamais vraiment. Pas toi.
Youssef s’arrêta net. Elle lisait dans ses yeux la fureur d’un homme blessé dans son orgueil. C’était son point faible : il ne supportait pas qu’on lui tienne tête.
- Tu veux me posséder ? Commence par apprendre à me satisfaire.
Clémence se redressa lentement, le souffle court. Un filet de salive perlait à la commissure de ses lèvres, qu’elle essuya du dos de sa main, sans quitter Youssef du regard.
- Tu crois que tu me fais peur ? Tu n’es qu’un lâche. Tu m’amuses…
Les murmures se levèrent autour d’eux. Les invités avaient suspendu leur respiration. Personne ne parlait. Tous attendaient la suite.
Youssef, écarlate de rage et d’humiliation, fit un pas en avant. Clémence ne bougea pas et continua à le défier.
- Tu veux m’humilier ? Vas-y. Humilie-moi. Fais ce que tu veux. Mais sache une chose, Youssef : jamais je ne serai à toi.
Youssef se tourna vers ses invités, sa voix tranchante :
- Elle veut se donner en spectacle ? Très bien. Ce soir, vous pouvez en disposer. Tous. Tour à tour ou ensemble. Faites d’elle ce que vous voulez. Qu’elle apprenne qu’elle est sa place.
Un murmure d’excitation et de stupeur parcourut l’assemblée. Il prit Clémence par le bras et la poussa brutalement au milieu des invités.
- Vas-y salope, tu vas en avoir pour ton grade maintenant.
Elle s’avança au centre du salon, nue. Les hommes, Zakaria en tête, se levèrent un par un pour encercler Clémence. Des mains baladeuses commencèrent à parcourir son corps.
***
A part Daoud et Zakaria, Clémence ne connaissait aucun de ces dix hommes.
Zakaria lui avait fait prendre conscience de son hypersexualité. Ce soir, ce serait son premier gang bang. Clémence allait s’y soumettre, non parce qu’elle y était contrainte, mais parce qu’elle avait envie de cette expérience extrême. Elle était en feu.
C’était une façon d’éteindre l’insupportable frustration qui la consumait depuis la veille au soir, quand Zakaria l’avait laissé seule alors qu’elle avait terriblement envie de lui. Ce qui venait de se passer avec Youssef avait encore accru son manque. Youssef pensait, à tort, la punir. Elle allait lui montrer de quoi elle est capable.
Sur un signal de son patron, Zakaria prit Clémence par la main. Les hommes, qui s’étaient déshabillés, l’entourèrent, des sifflets admiratifs, des applaudissements, mais aussi des quolibets fusèrent. Ils la mangeaient des yeux, alors que son regard se portait à la hauteur des entre jambes pour scruter les érections prometteuses. À cet instant, Clémence ne pensa plus qu’au plaisir qu’elle allait enfin connaître et dont elle avait tant besoin.
Zakaria installa alors Clémence au sol, sur un épais tapi.
Un premier homme s’approcha et se mit au-dessus de Clémence, en 69, la bite à hauteur de sa bouche tandis que les jambes de la jeune femme se retrouvaient sur ses épaules. Sans perdre de temps il se mit à lui brouter le minou, sa langue épaisse fouillant le vagin mouillé, rempli de la semence de Youssef.
Ce 69 fit frissonner Clémence de plaisir. Elle sentit que le cercle se rapprochait. Les autres attendaient leur tour. Sa vulve et son clito étaient aspirés, ce premier amant ne perdait pas une goutte de sa cyprine. Soudain son lécheur se cabra : elle reçut dans sa gorge une puissante rasade de sperme.
Il lui en fallait évidemment davantage.
- Je n'en peux plus d’attendre, déclara Clémence. Il me faut une bite maintenant. J’en veux une qui soit bien longue et bien dure. Baisez-moi ! Tous ! Qu’attendez-vous,
Ce fut elle qui choisit le premier qui allait la prendre. S’adressant à l’un des hommes :
- Allonge-toi ! Je vais m’empaler sur ta queue !
Ce qui fut fait instantanément. Clémence commença à chevaucher son amant, imprimant aussitôt un rythme d'enfer, levant les bras, positionnant sa croupe bien en arrière, avec des mouvements de va et vient impressionnants. Elle se mit à crier, avant de jouir :
- Ouiiiii ! Vas-y mon salaud ! Explose ! Ouiii ! Je sens ta queue, énorme, c'est bon ! Oh ouiiii ! Tu jouis aussi, je sens ton sperme brûlant se déverser dans ma chatte. Oh, que c'est bon ! Encore !
Le suivant imposa à Clémence une gorge profonde.
Elle l'avala goulûment. Elle lui léchait les couilles puis donnait des petits coups de dents sur la bite qu'elle avalait à nouveau. L’homme la tenait toujours par la tête ou plutôt désormais par les cheveux. Il lui imposait le rythme qui lui convenait.
- Respire par le nez, ordonna le mâle, alors que Clémence commençait à avoir des hauts le cœur.
La vitesse du va et vient annonçait une puissante éjaculation.
- Avale tout, petite putain ! Nettoie-moi bien avec ta langue.
Clémence, docile, obéit.
Des mains vinrent alors l’agripper de partout. Combien étaient-ils ? Elle ne savait pas. Clémence n’était jamais allée aussi loin, bien décidée à en profiter au maximum ;
Youssef s’était installé sur son fauteuil et avait sorti sa queue, qu’il caressait. Il n’avait jamais assisté à un tel spectacle. Ses yeux étaient exorbités. Clémence ne comprenait pas ce qu’il disait dans sa langue, mais elle se doutait qu’il encourageait ses amis à la traiter comme la dernière des putains, tout en couvrant la jeune femme d’injures.
Clémence, sans interrompre la partouze dont elle était l’objet, défiait Youssef du regard et par ses mots :
- Ça te plait, Youssef, dit-elle avec ironie. Tu n’as encore rien vu. Puisque tu me veux, je vais faire de toi le mari le plus cocu du Maroc.
- Je te soumettrai, kelba ! Allez-y les amis ! Ne vous gênez pas, ne la ménagez pas ! Démontez-la, puisqu’elle aime ça ! Faites-la gueuler !
- On va lui apprendre à vous respecter, Sidi Youssef, répondit Zakaria.
Clémence se retrouva à l’horizontale. On lui écarta les cuisses, une queue de bonne taille chercha l’entrée de son vagin et la trouva, tandis qu’une autre verge força sa bouche. D’autres mains caressaient ses seins. On la soutint, on la fit tourner, empalée comme un agneau sur le tournebroche.
Très vite des giclées de foutre fusèrent sur son corps. Sa chatte et sa bouche furent aussi arrosées. Clémence était couverte de sperme. On ne lui laissait aucun répit. Dès qu’un homme avait joui, un autre le remplaçait.
Sans que ses pieds touchent le sol, un homme de grande taille la prit alors dans ses bras et la pénétra. D’instinct, elle s’accrocha à son cou. Avec son gros calibre, il rythmait la cadence, en la laissant retomber sur ses couilles à son gré.
Soudain Clémence ressentit sur son cul une caresse. C’était une autre bite qui cherchait à s’introduire. Clémence subit alors sa première double vaginale, qui lui donna l’impression qu’elle allait s’ouvrir en deux. Clémence cria, de douleur d’abord, puis de plaisir. Des bruits obscènes et mouillés se firent entendre. Quand ils se retirèrent après l’avoir remplie, la chatte de Clémence était béante, obscène.
Zakaria attendait son tour. Clémence l’interpella :
- Viens mon chéri. Viens me prendre. Je t’attends depuis hier soir. Montre à ton maître que je suis à toi, pas à lui !
Youssef lui jeta alors un regard noir, furieux et jaloux. Zakaria ne voulait pas susciter la colère du redoutable Youssef. Alors, il se leva, sortit sa monstrueuse queue en érection et prit Clémence non par la chatte, comme elle l’aurait voulu, mais par le petit trou, d'un seul coup, à sec. Avec brutalité.
Surprise, Clémence cria sa douleur. Son amant ramonait violemment son espace intime, comme il l’avait fait la première fois où il l’avait enculée. Avec ses mains, il la tenait par les hanches et l'amenait à lui autant que de besoin puis l'éjectait aussitôt. Il la sodomisait avec une force impressionnante.
Zakaria prit les autres à témoin :
- Regardez les amis, elle se fait démonter le cul comme la dernière des putes ne l'imaginerait même pas. Et je peux vous dire qu’elle aime ça !
Clémence criait toujours, de douleur à coup sûr, mais aussi de plaisir. Elle encourageait Zakaria.
- Vas-y ! Vas-y ! Défonce-moi ! Casse-moi le cul ! Ah oui j'aime ça.
Deux autres hommes exigèrent que Clémence les branle. Elle obtempéra. Un troisième pénétra Clémence par la bouche, s’en servant comme si c'était un sexe.
Youssef commentait :
- C’est bien, Zakaria ! Casse-lui le cul, à cette chienne. C’est une vraie nympho, avide de queue et avec une bouche à sucer des bites.
Zakaria se répandit dans le fondement de Clémence. Les deux autres éjaculèrent en même temps et leur sperme s'accumula sur sa poitrine. L’homme auquel elle prodiguait une fellation, n'en pouvait plus et explosa lui aussi, balançant des giclées sur son visage.
Après cela, Clémence, ivre de sexe, devenue passive, ne compta plus, jusqu’à ce que les hommes, repus, l’abandonnent, épuisée.
Youssef ordonna alors à ses domestiques :
- Elle en a enfin assez. Occupez-vous d’elle. Qu’elle soit lavée et conduite à la chambre.
S’adressant à ses invités :
- Merci mes amis d’avoir donné une bonne leçon à cette kahba ! La nuit n’est pas terminée pour elle ! Ce soir, je vais la féconder. Et quand elle sera prête, je vous inviterai à notre mariage.
***
Clémence fut conduite à l’étage pour être lavée et « préparée » pour sa première nuit « conjugale ».
Allongée dans ce lit immense, dans cette chambre qu’on lui avait désignée comme étant la sienne, elle ne savait plus ce qu’elle ressentait. Ayant rompu simultanément avec Michel, Fatima et sa mère Aude, elle se sentait seule et abandonnée.
Son corps était fatigué mais elle se sentait comblée sur le plan sexuel. Elle n’était pas heureuse et ne ressentait pas de peur non plus. Son esprit était figé et plein de visages défilaient, plein de visages de gens qu’elle aimait. Michel, Fatima, sa mère. Elle n’arrivait pas à trouver de l’ordre dans ses émotions.
On l’avait lavée comme on nettoie une statue. On l’avait peignée, séchée, couchée. Sans lui demander son avis. Elle n’avait pas résisté. Plus assez de forces. Ni de volonté. Elle avait fermé les yeux, et tenté d’oublier.
Mais la porte s’ouvrit.
Youssef entra, vêtu d’un peignoir sombre entrouvert. Il portait encore l’odeur de l’alcool et celle des cigares. Il referma la porte sans un mot. Sa silhouette, large, se dessina dans la lumière faible. Il ne se précipita pas. Il savait qu’il avait le temps. Il était chez lui. Il venait pour ce qu’il considérait comme son dû.
Clémence se redressa sur un coude, méfiante, nue sous les draps. Elle sentit sa gorge se serrer. Elle avait envisagé que Youssef allait tenter de la séquestrer, mais elle n’imagina pas un seul instant que cette chambre était en réalité la chambre conjugale.
- Tu pourrais frapper, au moins, murmura-t-elle.
Youssef rit, un rire bas, dédaigneux.
- Frapper ? Tu crois que je suis ici en visite ? Tu es dans mon lit, Clémence. Tu es désormais ma femme Ou tu l’as déjà oublié ? Je te le répète. Je ne te force pas. Tu n’as qu’un mot à dire et je te jette dehors, nue, comme la putain que tu es !
Elle serra les dents.
- Je ne suis pas ta femme. Tu n’es rien pour moi.
Il s’approcha du lit lentement, s’assit au bord du matelas, tout près d’elle. Son regard se promenait sur son corps, qu’elle s'efforçait de couvrir du drap.
- Et toi, tu es une salope en cavale. Une bourgeoise salie, ruinée, à qui plus personne ne viendra en aide. Même pas ce pauvre Michel.
Le nom de son mari la fit tressaillir. Youssef le vit. Il appuya.
- Michel… Tu crois qu’il est loin d’ici ? Qu’il est en sécurité ? Clémence, j’ai des amis partout. Dans les aéroports. Dans les hôtels. Si je décide de le faire… Disparaître…
Il ne termina pas la phrase. Il n’en avait pas besoin.
Clémence le fixa, glacée par la menace qu’il venait de formuler. Elle voulait hurler. Mais elle n’avait plus de voix. Plus de force. Juste une peur lancinante qui lui vrillait le ventre. Elle savait que Youssef ne plaisantait pas.
- Tu n’oserais pas…Ne lui fais pas de mal ! Je t’en supplie !
Youssef se pencha, colla ses lèvres à son oreille.
- Tu veux parier ? On peut commencer par une oreille, ou un doigt.
- Qu’est-ce que tu veux ? souffla-t-elle.
Il posa la main sur sa cuisse, doucement. Comme un amant. Comme un voleur.
- Ce qui m’est dû. Ton obéissance. Ton corps. Ton… Respect.
- Tu n’auras jamais mon respect, Youssef.
Il sourit.
- Alors contente-toi de bien jouer ton rôle. Et tout ira bien.
Elle ferma les yeux. Un instant. Long. Quand elle les rouvrit, il s’était allongé à côté d’elle. Le drap ne les séparait plus. Son torse touchait son épaule nue.
- Dis-le, ordonna-t-il. Appelle-moi comme il se doit.
Elle tourna la tête, croisa son regard. Ce regard de prédateur repu, mais avide encore.
- Je t’en prie…
- Dis-le, Clémence.
Elle retint sa respiration. Et finit par murmurer :
- … mon chéri.
Clémence comprenait que rien n’arrêtait cet homme. Alors, si sa docilité pouvait préserver son Michel, à qui elle avait déjà fait tant de mal.
Youssef inspira lentement, satisfait. Il se pencha sur elle, l’embrassa dans le cou. Elle ne répondit pas, mais ne se déroba pas non plus. Son corps, trahi par la fatigue et la peur, s’était figé dans une forme étrange d’acceptation passive.
Ses mains descendirent lentement sur sa poitrine, ses hanches, puis entre ses cuisses. Elle ne l’aida pas, mais ne résista pas. Elle n’en avait plus la force. Ni l’envie. Il s’enfonça en elle d’un seul mouvement, rude, possessif.
Il la posséda lourdement, sans tendresse. Son plaisir à lui était brut. Le deuxième rapport ne dura guère plus que le premier. À peine deux minutes et il commença à nouveau à se vider en elle, en laissant échapper un gros râle. Sans un mot, il l’enserra contre lui, la gorge contre sa nuque.
- Voilà, souffla-t-il. Maintenant, tu es vraiment à moi.
Clémence ne répondit pas. Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle les ravala.
Elle regarda Youssef avec un profond mépris.
- Ce sera suffisant pour ce soir, j’espère !
- Certainement pas ! Tu vas me tailler une pipe pour que je bande à nouveau. Je veux te baiser encore et encore. Ce soir, je veux t’engrosser. Non seulement tu seras mon épouse, mais aussi la mère de mes enfants. Que j’ai enfin ce que je ne pouvais pas avoir avec la gouine.
Clémence éclata de rire.
- Qu’est-ce qui te fait rire, petite garce ?
- Que tu prétendes me faire un enfant.
- Tu as prouvé que tu es fertile, puisque tu as fait un gosse avec le cocu. Et je compte bien t’engrosser !
- Justement, c’est ce qui m’amuse. Trop tard, Youssef. Je suis déjà enceinte !
- Quoi ! Tu racontes des histoires !
- J’ai fait un test de grossesse hier, car j’étais en retard pour mes règles. Il n’y a aucun doute.
- Je t’obligerai à avorter ! Il est de qui ? Du cocu ?
- Je n’ai aucun doute au sujet du père. C’est Zakaria. Ça va faire presque deux mois qu’il est devenu mon amant. Tu as joué avec le feu, Youssef
- Quoi ! Ce salaud va me le payer !
Clémence venait d’abattre une des dernières cartes qui lui restait : opposer Youssef et Zakaria.
Youssef remit son peignoir et sortit de la chambre, en fureur.
***
Il était tard. Zakaria ne dormait pas, cherchant parmi les Européennes qu’il avait récemment rencontrées laquelle serait sa prochaine proie, maintenant que Clémence avait été livrée à Youssef.
Il fut surpris de voir sur son écran un appel du patron. D’habitude, il n’appelait jamais aussi tard. Il aurait dû être occupé avec Clémence. Zakaria se dit que ça devait être grave et qu’il avait intérêt à répondre. Mal lui en prit. Il n’eut pas le temps de parler. Youssef le couvrit d’injures, lui hurla dessus.
- Tu t’es foutu de ma gueule, weld zinka. Tu as mis Clémence enceinte !
- Mais Sidi Youssef, vous m’aviez dit que je pouvais faire avec elle tout ce que je voulais. J’ai fait la même chose avec d’autres putes françaises.
- Je pensais que tu étais intelligent, Zakaria, alors que tu n’es qu’un petit voyou. Clémence n’est pas comme tes proies habituelles. Je veux en faire mon épouse et la mère de mes enfants.
- Mais Sidi Youssef, ce n’est pas grave. Il suffira qu’elle avorte.
- Ne me prends pas pour un imbécile. C’est elle qui s’est fait un plaisir de me le dire. Tu pensais que je ne le saurais pas. Tu voulais me faire assumer un bâtard ! Tu vas me le payer cher ! Weld el kahba !
- Promis patron ! Je ne savais pas qu’elle est en cloque. Elle ne m’a rien dit.
- Tu es viré Zakaria ! Je te conseille de quitter Rabat au plus vite. J’ai un dossier, que je vais transmettre à la police, au sujet de tes petits trafics, de tes misérables combines de petit voyou, de trafiquant, de proxénète.
- Ne faites pas ça, Sidi Youssef. Je sais beaucoup de choses, à commencer au sujet de la putain française.
- Tu oses me menacer, sale chien ! Essaie et je chargerai mes hommes de main de s’occuper de toi. Ils te feront bouffer tes couilles.
Zakaria tenta de se reprendre.
- Excusez-moi, Sidi Youssef. Je ne vous trahirai pas. Je ne suis pas fou.
- Tu as intérêt. Je te conseille de disparaître, de retourner dans ta montagne et que je n’entende plus jamais parler de toi !
Youssef, furieux, raccrocha brutalement. Demain, il chargerait ses hommes de confiance de faire taire Zakaria, définitivement. Il ne pouvait faire confiance à ce garçon. La police conclurait à un règlement de comptes.
Zakaria n’avait jamais eu peur de rien ni de personne. Ce soir, il était livide, la sueur froide coulait de son front. Il avait perdu son emploi et son protecteur. Mais c’était plus grave. Il connaissait Youssef Al Fassi. Il ne menaçait jamais en vain.
Que faire ? Aller dénoncer Youssef à la police n’était pas une solution, car celui-ci y avait noué trop de complicités. Prévenir Michel ? Il ne savait pas où il se trouvait et ne faisait pas confiance à celui qu’il avait tant humilié.
Zakaria ne vit qu’une option : Fatima. Certes, celle-ci était dans une situation très délicate, devant faire face aux accusations d’adultère et d’homosexualité, qui pesaient contre elle et avec lesquelles la justice chérifienne ne plaisante pas. Mais sa famille était puissante et Fatima était une battante, la seule capable de s’opposer à Al Fassi.
A la grande surprise de Zakaria, Fatima répondit à son appel.
- Pardonnez-moi, Lalla Fatima, mais il faut que je vous rencontre tout de suite. Il se passe des choses très graves. Je ne veux pas parler au téléphone. Je crains que nous soyons sous écoute.
- Je suis au Sofitel, depuis que j’ai reçu la notification des plaintes de Youssef contre moi.
Zakaria se présenta à l’accueil de l’hôtel. La réception le conduisit au bar du rez-de-chaussée, désert à une heure si tardive. Il y avait seulement deux hommes, à une distance respectable, qui ne perdaient pas de vue Fatima.
- Ne pourrions-nous pas aller dans votre chambre, Lalla Fatima, de façon à éviter toute oreille indiscrète ?
- Pas question. Je ne veux pas recevoir dans ma suite un homme comme toi. Je n’ai pas envie qu’on m’accuse d’un autre adultère, dit-elle en souriant.
- Vous êtes une très belle femme, mais vous ne risquez rien. Je sais bien que vous n’aimez pas les hommes. Je dis cela à cause de ces deux individus qui nous observent.
- Ce sont des gardes du corps, placés ici, par mes parents, pour ma protection. Nous savons de quoi Youssef est capable ! Je t’écoute.
Zakaria dit à Fatima tout ce qu’il savait, sans rien cacher, en particulier le rôle qu’il avait joué pour piéger Clémence et la livrer à Youssef, ainsi que l’endroit où la jeune Française se trouvait.
Fatima, pour la première fois depuis plusieurs jours, eut un sourire. En faisant peur au petit voyou, Youssef avait commis une faute majeure.
- Très bien. Tu as bien fait de venir me voir. Tu vas te cacher et ne réapparaître que quand je te le dirai. Car en effet, Youssef va certainement envoyer ses sbires, dès demain matin, s’occuper de toi pour te faire taire définitivement.
- Vous allez réussir à vous opposer à Sidi Youssef ?
- Youssef a eu le tort de vouloir me détruire. Je vais m’occuper de lui, crois-moi !
Il était temps pour Fatima de se reposer, puisque demain matin, elle devait rencontrer Aude L. Elle avait entendu parler de cette femme, réputée dans le monde de la finance, qui l’avait appelée la veille, pour lui dire qu’elle était la mère de Clémence et lui annoncer sa venue à Rabat.
Fatima pensa à Clémence. Elle lui en voulait terriblement de l’avoir, il y a deux jours, une fois de plus, quittée pour rejoindre Zakaria. Michel avait téléphoné à Fatima pour savoir où était Clémence. Elle n’avait pas menti alors au jeune diplomate en lui disant qu’elle n’en n’avait aucune idée, ajoutant « qu’elle aille au diable, cette garce ! » Maintenant elle savait et ça changeait tout. Elle pensait qu’il faudrait agir sans, pour le moment, faire appel à la police, compte tenu des relations de Youssef.
***
Aude venait d’arriver à Rabat. Elle descendit à l’hôtel où se trouvait déjà Michel. Aude trouva son gendre complètement effondré. Il lui apprit que Clémence avait disparu. Il avait appelé Fatima, qui lui avait dit ne rien savoir. Malgré les humiliations subies de la part de Zakaria, il avait tenté en vain de joindre le petit voyou, qui ne lui avait pas répondu.
En désespoir de cause, Michel s’était rendu à la police. L’inspecteur lui avait ri au nez.
- Monsieur B, puisque vous insistez, je peux vous dire que, vues vos fonctions passées à l’ambassade, les autorités nous avaient demandé de nous intéresser à vous et à votre épouse. Le moins qu’on puisse dire est que votre femme a le feu au derrière. Elle doit être avec un amant ou même une amante, en train de s’envoyer en l’air. Votre épouse est majeure, la loi marocaine qui réprime l’adultère ne s’applique pas à elle, ressortissante étrangère. Alors, ce qu’elle fait ne nous concerne pas !
Aude vit combien son gendre était désespéré.
- Malgré tout ce qu’elle t’a fait, tu l’aimes toujours, ta Clémence ! Nous allons la retrouver, ne t’inquiète pas. Laisse-moi faire et fais-moi confiance. Demain je rencontre Fatima Al Fassi, qui, tu ne l’ignores pas, était l’amante de ton épouse. Dans la situation où se trouve Fatima, je me fais fort de la convaincre de nous aider. Et je suis prête à utiliser tous les moyens pour cela.
Aude avait demandé à ses équipes marocaines de lui faire parvenir un dossier sur chacun des protagonistes. Elle se garda bien de dire à son gendre qu’elle avait trouvé très à son goût la plantureuse Mme Al Fassi. Pour la première fois depuis qu’elle avait épousé Nadine, Aude se sentait troublée, le mot était faible, par une autre femme.
Aude refusa catégoriquement que Michel se joigne à elle pour rencontrer Fatima.
- Tu es fou ? Il n’en n’est pas question. Même si je sais que ce n’est pas vrai, n’oublie pas que Fatima est accusée d’adultère avec toi.
***
RESUME
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France.
Depuis des semaines, elle a découvert le plaisir avec un jeune Marocain, Zakaria. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour son patron, le pervers, Youssef. Fatima, l’épouse de celui-ci, a initié Clémence aux plaisirs saphiques.
Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. L’accumulation de scandales a conduit à la mise à pied de Michel, menacé des plus lourdes sanctions pour une conduite « incompatible » avec ses fonctions.
Zakaria conduit Clémence chez Youssef, dans une villa discrète de Bettana, banlieue résidentielle de Rabat. Youssef annonce, en présence de quelques proches, triés sur le volet, que Clémence deviendra son épouse, alors qu’il a engagé une procédure de divorce contre Fatima, accusée devant la justice marocaine d’adultère et d’homosexualité.
Ni Michel, ni Fatima, ni Aude, sa mère, qui a annoncé sa prochaine venue au Maroc, ne savent où se trouve Clémence.
***
Youssef s’était installé sur son large fauteuil en cuir, jambes écartées, torse droit. Son regard dévorait Clémence, nue devant lui, caftan tombé à ses pieds. Elle ne tremblait pas, pas cette fois. Elle était en feu. En feu de rage et d’humiliation, tout en ressentant un trouble qu’elle refusait encore de nommer.
- Approche, ordonna-t-il. Je ne t’oblige à rien. Je n’ai pas l’intention de te contraindre, encore moins de te violer. Si tu veux partir, tu peux regagner Rabat, mais à pied, si c’est ce que tu veux.
Youssef était sûr de lui. Grâce à Zakaria, Clémence était désormais seule, en son pouvoir. Consciente de sa situation, la jeune femme lui obéit, lentement. Quand elle arriva à ses genoux, il posa une main ferme sur sa nuque.
- À genoux, salope.
Elle hésita une fraction de seconde, puis plia, avec une docilité froide, presque théâtrale.
- Très bien… Voilà ce que tu es, désormais. Une épouse soumise. Une chienne obéissante.
Il se caressa lentement, provocateur, triomphant. Clémence le regardait avec une expression indescriptible. Il écarta les pans de son pantalon, exposant son sexe avec une fierté obscène.
- Regarde-le. C’est lui ton nouveau maître. Il va t’apprendre la loyauté.
Le sexe de Youssef était correct mais n’avait rien d’impressionnant, surtout comparé à celui de Zakaria. Clémence se résigna. C’était pour elle une manière de se punir car elle mesurait jusqu’où son comportement l’avait conduit.
- Voilà… Tu vas me tailler une pipe. Il parait que tu es une experte ! Serre bien les lèvres autour de la hampe. Lèche le gland. Oui ! C’est ça… Continue… râla-t-il.
De plus en plus excité, Youssef se leva de son fauteuil, tout en gardant sa queue au fond de la gorge de Clémence, lui imposant un rythme effréné, alors que cette dernière tentait de son mieux de suivre la cadence et de reprendre son souffle.
- Oh oui c’est ça, tu es une bonne chienne. Zakaria n’a pas exagéré ta réputation. À partir de maintenant, je suis ton mari, tu m’appartiens. Et tu vas commencer tout de suite, tu vas m’appeler mon chéri.
Horrifiée par ce qu’elle venait d’entendre, elle se dégagea de l’emprise de Youssef.
- Quoi ? Haleta-t-elle. Pas même en rêves, jamais je ne…
La gifle arriva très vite. Clémence mit quelques secondes à comprendre que Youssef venait de la frapper. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux mais se força à ne pas pleurer, pour ne pas être encore plus humiliée.
- Un peu que tu vas m’appeler mon chéri, beugla Youssef, et ça ne sera que le début.
Il s’enfonça à nouveau dans sa bouche, la baisant aussi vite qu’il pouvait, l’inondant d’insultes.
- Ah… Ah… Je vais t’apprendre le respect moi, petite pute… Ah… Prends ça… Tu vas me faire honneur devant mes amis… Garce… Je suis ton mari… Tu es ma chose… Chienne !
Il finit par se retirer soudainement de la bouche de la jeune femme. Clémence était essoufflée et un long filet de bave accompagna son geste. Il l’obligea à se lever.
- Debout !
Ce que ressentait Clémence n’était pas ce qu’elle subissait habituellement avec Zakaria. Ce n’était pas une douleur excitante. Youssef ne cherchait qu’à lui imposer sa domination.
À peine sur ses jambes, Youssef la prit par les bras et la jeta sur le fauteuil, là où il était assis précédemment. Elle sentit son souffle se couper quand elle atterrit, assise.
- Tu te souviens de notre première rencontre, lors de cette réception à l’ambassade ? lui dit-il avec un regard mauvais.
Oui, Clémence s’en rappelait parfaitement. Elle avait instinctivement détesté ce personnage arrogant et grossier. Elle se souvenait de son regard obscène. Il avait même osé poser une main sur les fesses de l’épouse du jeune diplomate. Pour éviter un scandale et pour ne pas nuire à Michel, Clémence s’était retenue de gifler ce malotru.
- Tu m’avais traité de rustre. Ce jour-là, je me suis promis que tu serais à moi. Tu fais moins la fière aujourd’hui. Aller écarte les jambes pour ton nouveau mari !
Les larmes aux yeux mais résignée, Clémence s’exécuta. Youssef prit place entre ses jambes. Depuis la veille, à cause de l’attitude de Zakaria, Clémence l’hypersexuelle était vraiment en manque. Alors, se dit-elle, celui-là ou un autre ! Pourvu qu’elle soit enfin baisée.
- Tu vas adorer ça, je vais te faire hurler, moi.
Il s’enfonça en elle, en lâchant un grand râle et il commença à la pilonner. Malgré sa haine du personnage, Clémence, une fois de plus, céda à ses pulsions, appréciant presque le traitement que lui faisait subir Youssef.
- Tu aimes ça finalement, ricana Youssef, tu es bien une salope. Tu vas adorer être ma femme.
Clémence voulut protester mais Youssef la prit par le cou et l’embrassa à pleine bouche.
Très vite, le souffle de son assaillant s’accéléra. Trop vite. Il s’arqua, haleta, perdit le contrôle. Il tenta de se retenir, d’imposer une cadence, de ralentir le rythme, mais c’était trop tard. Un râle lui échappa. Et l’instant d’après, il lâcha la bouche de la femme et sa queue se mit à se contracter envoyant plusieurs giclées de sperme dans l’intimité de Clémence
Cette dernière se redressa lentement et le fixa avec un air moqueur.
- Déjà ? murmura-t-elle, faussement naïve. C’était… Rapide.
Youssef, encore haletant, ouvrit les yeux. Il crut voir un sourire moqueur au coin des lèvres de la jeune femme.
- Tu as la chatte d’une salope mais ne t’inquiète pas, je n’en ai pas fini avec toi. Et entre temps, tu as intérêt à surveiller tes paroles, petite garce. Commence donc par baisser les yeux face à ton maître !
Clémence ne se laissa pas intimider. Elle se releva, le corps nu.
- Tu parles comme un conquérant, Youssef. Mais tu viens de te comporter comme un adolescent. Tu crois me dominer ? Tu t’es à peine introduit que c’était déjà fini.
Il s’approcha d’elle, menaçant. Elle ne recula pas.
- Ne t’avise pas de me provoquer.
- Trop tard. C’est fait. Tu veux que je te dise ? Je préférais encore Michel. Au moins, lui, il tenait plus de dix secondes.
Youssef envoya un regard mauvais à Clémence. Celle-ci n’en avait pas fini :
- Et Fatima ? Tu la jettes comme une moins que rien ? Elle t’effraie, hein ? C’est une guerrière, une femme forte. Elle te dépasse. Je l’aime, alors que toi, je te méprise. Tu préfères t’en prendre à moi, plus facile à contrôler. Tu sais quoi ? Tu te trompes.
Il l’a pris violemment par le bras, menaçant. Elle ne baissa pas les yeux.
- Tu veux jouer avec moi, petite traînée ?
- Je ne joue pas. Je t’annonce une vérité : tu peux me forcer à me déshabiller, m’imposer ta présence. Mais tu ne m’auras jamais vraiment. Pas toi.
Youssef s’arrêta net. Elle lisait dans ses yeux la fureur d’un homme blessé dans son orgueil. C’était son point faible : il ne supportait pas qu’on lui tienne tête.
- Tu veux me posséder ? Commence par apprendre à me satisfaire.
Clémence se redressa lentement, le souffle court. Un filet de salive perlait à la commissure de ses lèvres, qu’elle essuya du dos de sa main, sans quitter Youssef du regard.
- Tu crois que tu me fais peur ? Tu n’es qu’un lâche. Tu m’amuses…
Les murmures se levèrent autour d’eux. Les invités avaient suspendu leur respiration. Personne ne parlait. Tous attendaient la suite.
Youssef, écarlate de rage et d’humiliation, fit un pas en avant. Clémence ne bougea pas et continua à le défier.
- Tu veux m’humilier ? Vas-y. Humilie-moi. Fais ce que tu veux. Mais sache une chose, Youssef : jamais je ne serai à toi.
Youssef se tourna vers ses invités, sa voix tranchante :
- Elle veut se donner en spectacle ? Très bien. Ce soir, vous pouvez en disposer. Tous. Tour à tour ou ensemble. Faites d’elle ce que vous voulez. Qu’elle apprenne qu’elle est sa place.
Un murmure d’excitation et de stupeur parcourut l’assemblée. Il prit Clémence par le bras et la poussa brutalement au milieu des invités.
- Vas-y salope, tu vas en avoir pour ton grade maintenant.
Elle s’avança au centre du salon, nue. Les hommes, Zakaria en tête, se levèrent un par un pour encercler Clémence. Des mains baladeuses commencèrent à parcourir son corps.
***
A part Daoud et Zakaria, Clémence ne connaissait aucun de ces dix hommes.
Zakaria lui avait fait prendre conscience de son hypersexualité. Ce soir, ce serait son premier gang bang. Clémence allait s’y soumettre, non parce qu’elle y était contrainte, mais parce qu’elle avait envie de cette expérience extrême. Elle était en feu.
C’était une façon d’éteindre l’insupportable frustration qui la consumait depuis la veille au soir, quand Zakaria l’avait laissé seule alors qu’elle avait terriblement envie de lui. Ce qui venait de se passer avec Youssef avait encore accru son manque. Youssef pensait, à tort, la punir. Elle allait lui montrer de quoi elle est capable.
Sur un signal de son patron, Zakaria prit Clémence par la main. Les hommes, qui s’étaient déshabillés, l’entourèrent, des sifflets admiratifs, des applaudissements, mais aussi des quolibets fusèrent. Ils la mangeaient des yeux, alors que son regard se portait à la hauteur des entre jambes pour scruter les érections prometteuses. À cet instant, Clémence ne pensa plus qu’au plaisir qu’elle allait enfin connaître et dont elle avait tant besoin.
Zakaria installa alors Clémence au sol, sur un épais tapi.
Un premier homme s’approcha et se mit au-dessus de Clémence, en 69, la bite à hauteur de sa bouche tandis que les jambes de la jeune femme se retrouvaient sur ses épaules. Sans perdre de temps il se mit à lui brouter le minou, sa langue épaisse fouillant le vagin mouillé, rempli de la semence de Youssef.
Ce 69 fit frissonner Clémence de plaisir. Elle sentit que le cercle se rapprochait. Les autres attendaient leur tour. Sa vulve et son clito étaient aspirés, ce premier amant ne perdait pas une goutte de sa cyprine. Soudain son lécheur se cabra : elle reçut dans sa gorge une puissante rasade de sperme.
Il lui en fallait évidemment davantage.
- Je n'en peux plus d’attendre, déclara Clémence. Il me faut une bite maintenant. J’en veux une qui soit bien longue et bien dure. Baisez-moi ! Tous ! Qu’attendez-vous,
Ce fut elle qui choisit le premier qui allait la prendre. S’adressant à l’un des hommes :
- Allonge-toi ! Je vais m’empaler sur ta queue !
Ce qui fut fait instantanément. Clémence commença à chevaucher son amant, imprimant aussitôt un rythme d'enfer, levant les bras, positionnant sa croupe bien en arrière, avec des mouvements de va et vient impressionnants. Elle se mit à crier, avant de jouir :
- Ouiiiii ! Vas-y mon salaud ! Explose ! Ouiii ! Je sens ta queue, énorme, c'est bon ! Oh ouiiii ! Tu jouis aussi, je sens ton sperme brûlant se déverser dans ma chatte. Oh, que c'est bon ! Encore !
Le suivant imposa à Clémence une gorge profonde.
Elle l'avala goulûment. Elle lui léchait les couilles puis donnait des petits coups de dents sur la bite qu'elle avalait à nouveau. L’homme la tenait toujours par la tête ou plutôt désormais par les cheveux. Il lui imposait le rythme qui lui convenait.
- Respire par le nez, ordonna le mâle, alors que Clémence commençait à avoir des hauts le cœur.
La vitesse du va et vient annonçait une puissante éjaculation.
- Avale tout, petite putain ! Nettoie-moi bien avec ta langue.
Clémence, docile, obéit.
Des mains vinrent alors l’agripper de partout. Combien étaient-ils ? Elle ne savait pas. Clémence n’était jamais allée aussi loin, bien décidée à en profiter au maximum ;
Youssef s’était installé sur son fauteuil et avait sorti sa queue, qu’il caressait. Il n’avait jamais assisté à un tel spectacle. Ses yeux étaient exorbités. Clémence ne comprenait pas ce qu’il disait dans sa langue, mais elle se doutait qu’il encourageait ses amis à la traiter comme la dernière des putains, tout en couvrant la jeune femme d’injures.
Clémence, sans interrompre la partouze dont elle était l’objet, défiait Youssef du regard et par ses mots :
- Ça te plait, Youssef, dit-elle avec ironie. Tu n’as encore rien vu. Puisque tu me veux, je vais faire de toi le mari le plus cocu du Maroc.
- Je te soumettrai, kelba ! Allez-y les amis ! Ne vous gênez pas, ne la ménagez pas ! Démontez-la, puisqu’elle aime ça ! Faites-la gueuler !
- On va lui apprendre à vous respecter, Sidi Youssef, répondit Zakaria.
Clémence se retrouva à l’horizontale. On lui écarta les cuisses, une queue de bonne taille chercha l’entrée de son vagin et la trouva, tandis qu’une autre verge força sa bouche. D’autres mains caressaient ses seins. On la soutint, on la fit tourner, empalée comme un agneau sur le tournebroche.
Très vite des giclées de foutre fusèrent sur son corps. Sa chatte et sa bouche furent aussi arrosées. Clémence était couverte de sperme. On ne lui laissait aucun répit. Dès qu’un homme avait joui, un autre le remplaçait.
Sans que ses pieds touchent le sol, un homme de grande taille la prit alors dans ses bras et la pénétra. D’instinct, elle s’accrocha à son cou. Avec son gros calibre, il rythmait la cadence, en la laissant retomber sur ses couilles à son gré.
Soudain Clémence ressentit sur son cul une caresse. C’était une autre bite qui cherchait à s’introduire. Clémence subit alors sa première double vaginale, qui lui donna l’impression qu’elle allait s’ouvrir en deux. Clémence cria, de douleur d’abord, puis de plaisir. Des bruits obscènes et mouillés se firent entendre. Quand ils se retirèrent après l’avoir remplie, la chatte de Clémence était béante, obscène.
Zakaria attendait son tour. Clémence l’interpella :
- Viens mon chéri. Viens me prendre. Je t’attends depuis hier soir. Montre à ton maître que je suis à toi, pas à lui !
Youssef lui jeta alors un regard noir, furieux et jaloux. Zakaria ne voulait pas susciter la colère du redoutable Youssef. Alors, il se leva, sortit sa monstrueuse queue en érection et prit Clémence non par la chatte, comme elle l’aurait voulu, mais par le petit trou, d'un seul coup, à sec. Avec brutalité.
Surprise, Clémence cria sa douleur. Son amant ramonait violemment son espace intime, comme il l’avait fait la première fois où il l’avait enculée. Avec ses mains, il la tenait par les hanches et l'amenait à lui autant que de besoin puis l'éjectait aussitôt. Il la sodomisait avec une force impressionnante.
Zakaria prit les autres à témoin :
- Regardez les amis, elle se fait démonter le cul comme la dernière des putes ne l'imaginerait même pas. Et je peux vous dire qu’elle aime ça !
Clémence criait toujours, de douleur à coup sûr, mais aussi de plaisir. Elle encourageait Zakaria.
- Vas-y ! Vas-y ! Défonce-moi ! Casse-moi le cul ! Ah oui j'aime ça.
Deux autres hommes exigèrent que Clémence les branle. Elle obtempéra. Un troisième pénétra Clémence par la bouche, s’en servant comme si c'était un sexe.
Youssef commentait :
- C’est bien, Zakaria ! Casse-lui le cul, à cette chienne. C’est une vraie nympho, avide de queue et avec une bouche à sucer des bites.
Zakaria se répandit dans le fondement de Clémence. Les deux autres éjaculèrent en même temps et leur sperme s'accumula sur sa poitrine. L’homme auquel elle prodiguait une fellation, n'en pouvait plus et explosa lui aussi, balançant des giclées sur son visage.
Après cela, Clémence, ivre de sexe, devenue passive, ne compta plus, jusqu’à ce que les hommes, repus, l’abandonnent, épuisée.
Youssef ordonna alors à ses domestiques :
- Elle en a enfin assez. Occupez-vous d’elle. Qu’elle soit lavée et conduite à la chambre.
S’adressant à ses invités :
- Merci mes amis d’avoir donné une bonne leçon à cette kahba ! La nuit n’est pas terminée pour elle ! Ce soir, je vais la féconder. Et quand elle sera prête, je vous inviterai à notre mariage.
***
Clémence fut conduite à l’étage pour être lavée et « préparée » pour sa première nuit « conjugale ».
Allongée dans ce lit immense, dans cette chambre qu’on lui avait désignée comme étant la sienne, elle ne savait plus ce qu’elle ressentait. Ayant rompu simultanément avec Michel, Fatima et sa mère Aude, elle se sentait seule et abandonnée.
Son corps était fatigué mais elle se sentait comblée sur le plan sexuel. Elle n’était pas heureuse et ne ressentait pas de peur non plus. Son esprit était figé et plein de visages défilaient, plein de visages de gens qu’elle aimait. Michel, Fatima, sa mère. Elle n’arrivait pas à trouver de l’ordre dans ses émotions.
On l’avait lavée comme on nettoie une statue. On l’avait peignée, séchée, couchée. Sans lui demander son avis. Elle n’avait pas résisté. Plus assez de forces. Ni de volonté. Elle avait fermé les yeux, et tenté d’oublier.
Mais la porte s’ouvrit.
Youssef entra, vêtu d’un peignoir sombre entrouvert. Il portait encore l’odeur de l’alcool et celle des cigares. Il referma la porte sans un mot. Sa silhouette, large, se dessina dans la lumière faible. Il ne se précipita pas. Il savait qu’il avait le temps. Il était chez lui. Il venait pour ce qu’il considérait comme son dû.
Clémence se redressa sur un coude, méfiante, nue sous les draps. Elle sentit sa gorge se serrer. Elle avait envisagé que Youssef allait tenter de la séquestrer, mais elle n’imagina pas un seul instant que cette chambre était en réalité la chambre conjugale.
- Tu pourrais frapper, au moins, murmura-t-elle.
Youssef rit, un rire bas, dédaigneux.
- Frapper ? Tu crois que je suis ici en visite ? Tu es dans mon lit, Clémence. Tu es désormais ma femme Ou tu l’as déjà oublié ? Je te le répète. Je ne te force pas. Tu n’as qu’un mot à dire et je te jette dehors, nue, comme la putain que tu es !
Elle serra les dents.
- Je ne suis pas ta femme. Tu n’es rien pour moi.
Il s’approcha du lit lentement, s’assit au bord du matelas, tout près d’elle. Son regard se promenait sur son corps, qu’elle s'efforçait de couvrir du drap.
- Et toi, tu es une salope en cavale. Une bourgeoise salie, ruinée, à qui plus personne ne viendra en aide. Même pas ce pauvre Michel.
Le nom de son mari la fit tressaillir. Youssef le vit. Il appuya.
- Michel… Tu crois qu’il est loin d’ici ? Qu’il est en sécurité ? Clémence, j’ai des amis partout. Dans les aéroports. Dans les hôtels. Si je décide de le faire… Disparaître…
Il ne termina pas la phrase. Il n’en avait pas besoin.
Clémence le fixa, glacée par la menace qu’il venait de formuler. Elle voulait hurler. Mais elle n’avait plus de voix. Plus de force. Juste une peur lancinante qui lui vrillait le ventre. Elle savait que Youssef ne plaisantait pas.
- Tu n’oserais pas…Ne lui fais pas de mal ! Je t’en supplie !
Youssef se pencha, colla ses lèvres à son oreille.
- Tu veux parier ? On peut commencer par une oreille, ou un doigt.
- Qu’est-ce que tu veux ? souffla-t-elle.
Il posa la main sur sa cuisse, doucement. Comme un amant. Comme un voleur.
- Ce qui m’est dû. Ton obéissance. Ton corps. Ton… Respect.
- Tu n’auras jamais mon respect, Youssef.
Il sourit.
- Alors contente-toi de bien jouer ton rôle. Et tout ira bien.
Elle ferma les yeux. Un instant. Long. Quand elle les rouvrit, il s’était allongé à côté d’elle. Le drap ne les séparait plus. Son torse touchait son épaule nue.
- Dis-le, ordonna-t-il. Appelle-moi comme il se doit.
Elle tourna la tête, croisa son regard. Ce regard de prédateur repu, mais avide encore.
- Je t’en prie…
- Dis-le, Clémence.
Elle retint sa respiration. Et finit par murmurer :
- … mon chéri.
Clémence comprenait que rien n’arrêtait cet homme. Alors, si sa docilité pouvait préserver son Michel, à qui elle avait déjà fait tant de mal.
Youssef inspira lentement, satisfait. Il se pencha sur elle, l’embrassa dans le cou. Elle ne répondit pas, mais ne se déroba pas non plus. Son corps, trahi par la fatigue et la peur, s’était figé dans une forme étrange d’acceptation passive.
Ses mains descendirent lentement sur sa poitrine, ses hanches, puis entre ses cuisses. Elle ne l’aida pas, mais ne résista pas. Elle n’en avait plus la force. Ni l’envie. Il s’enfonça en elle d’un seul mouvement, rude, possessif.
Il la posséda lourdement, sans tendresse. Son plaisir à lui était brut. Le deuxième rapport ne dura guère plus que le premier. À peine deux minutes et il commença à nouveau à se vider en elle, en laissant échapper un gros râle. Sans un mot, il l’enserra contre lui, la gorge contre sa nuque.
- Voilà, souffla-t-il. Maintenant, tu es vraiment à moi.
Clémence ne répondit pas. Les larmes lui montaient aux yeux, mais elle les ravala.
Elle regarda Youssef avec un profond mépris.
- Ce sera suffisant pour ce soir, j’espère !
- Certainement pas ! Tu vas me tailler une pipe pour que je bande à nouveau. Je veux te baiser encore et encore. Ce soir, je veux t’engrosser. Non seulement tu seras mon épouse, mais aussi la mère de mes enfants. Que j’ai enfin ce que je ne pouvais pas avoir avec la gouine.
Clémence éclata de rire.
- Qu’est-ce qui te fait rire, petite garce ?
- Que tu prétendes me faire un enfant.
- Tu as prouvé que tu es fertile, puisque tu as fait un gosse avec le cocu. Et je compte bien t’engrosser !
- Justement, c’est ce qui m’amuse. Trop tard, Youssef. Je suis déjà enceinte !
- Quoi ! Tu racontes des histoires !
- J’ai fait un test de grossesse hier, car j’étais en retard pour mes règles. Il n’y a aucun doute.
- Je t’obligerai à avorter ! Il est de qui ? Du cocu ?
- Je n’ai aucun doute au sujet du père. C’est Zakaria. Ça va faire presque deux mois qu’il est devenu mon amant. Tu as joué avec le feu, Youssef
- Quoi ! Ce salaud va me le payer !
Clémence venait d’abattre une des dernières cartes qui lui restait : opposer Youssef et Zakaria.
Youssef remit son peignoir et sortit de la chambre, en fureur.
***
Il était tard. Zakaria ne dormait pas, cherchant parmi les Européennes qu’il avait récemment rencontrées laquelle serait sa prochaine proie, maintenant que Clémence avait été livrée à Youssef.
Il fut surpris de voir sur son écran un appel du patron. D’habitude, il n’appelait jamais aussi tard. Il aurait dû être occupé avec Clémence. Zakaria se dit que ça devait être grave et qu’il avait intérêt à répondre. Mal lui en prit. Il n’eut pas le temps de parler. Youssef le couvrit d’injures, lui hurla dessus.
- Tu t’es foutu de ma gueule, weld zinka. Tu as mis Clémence enceinte !
- Mais Sidi Youssef, vous m’aviez dit que je pouvais faire avec elle tout ce que je voulais. J’ai fait la même chose avec d’autres putes françaises.
- Je pensais que tu étais intelligent, Zakaria, alors que tu n’es qu’un petit voyou. Clémence n’est pas comme tes proies habituelles. Je veux en faire mon épouse et la mère de mes enfants.
- Mais Sidi Youssef, ce n’est pas grave. Il suffira qu’elle avorte.
- Ne me prends pas pour un imbécile. C’est elle qui s’est fait un plaisir de me le dire. Tu pensais que je ne le saurais pas. Tu voulais me faire assumer un bâtard ! Tu vas me le payer cher ! Weld el kahba !
- Promis patron ! Je ne savais pas qu’elle est en cloque. Elle ne m’a rien dit.
- Tu es viré Zakaria ! Je te conseille de quitter Rabat au plus vite. J’ai un dossier, que je vais transmettre à la police, au sujet de tes petits trafics, de tes misérables combines de petit voyou, de trafiquant, de proxénète.
- Ne faites pas ça, Sidi Youssef. Je sais beaucoup de choses, à commencer au sujet de la putain française.
- Tu oses me menacer, sale chien ! Essaie et je chargerai mes hommes de main de s’occuper de toi. Ils te feront bouffer tes couilles.
Zakaria tenta de se reprendre.
- Excusez-moi, Sidi Youssef. Je ne vous trahirai pas. Je ne suis pas fou.
- Tu as intérêt. Je te conseille de disparaître, de retourner dans ta montagne et que je n’entende plus jamais parler de toi !
Youssef, furieux, raccrocha brutalement. Demain, il chargerait ses hommes de confiance de faire taire Zakaria, définitivement. Il ne pouvait faire confiance à ce garçon. La police conclurait à un règlement de comptes.
Zakaria n’avait jamais eu peur de rien ni de personne. Ce soir, il était livide, la sueur froide coulait de son front. Il avait perdu son emploi et son protecteur. Mais c’était plus grave. Il connaissait Youssef Al Fassi. Il ne menaçait jamais en vain.
Que faire ? Aller dénoncer Youssef à la police n’était pas une solution, car celui-ci y avait noué trop de complicités. Prévenir Michel ? Il ne savait pas où il se trouvait et ne faisait pas confiance à celui qu’il avait tant humilié.
Zakaria ne vit qu’une option : Fatima. Certes, celle-ci était dans une situation très délicate, devant faire face aux accusations d’adultère et d’homosexualité, qui pesaient contre elle et avec lesquelles la justice chérifienne ne plaisante pas. Mais sa famille était puissante et Fatima était une battante, la seule capable de s’opposer à Al Fassi.
A la grande surprise de Zakaria, Fatima répondit à son appel.
- Pardonnez-moi, Lalla Fatima, mais il faut que je vous rencontre tout de suite. Il se passe des choses très graves. Je ne veux pas parler au téléphone. Je crains que nous soyons sous écoute.
- Je suis au Sofitel, depuis que j’ai reçu la notification des plaintes de Youssef contre moi.
Zakaria se présenta à l’accueil de l’hôtel. La réception le conduisit au bar du rez-de-chaussée, désert à une heure si tardive. Il y avait seulement deux hommes, à une distance respectable, qui ne perdaient pas de vue Fatima.
- Ne pourrions-nous pas aller dans votre chambre, Lalla Fatima, de façon à éviter toute oreille indiscrète ?
- Pas question. Je ne veux pas recevoir dans ma suite un homme comme toi. Je n’ai pas envie qu’on m’accuse d’un autre adultère, dit-elle en souriant.
- Vous êtes une très belle femme, mais vous ne risquez rien. Je sais bien que vous n’aimez pas les hommes. Je dis cela à cause de ces deux individus qui nous observent.
- Ce sont des gardes du corps, placés ici, par mes parents, pour ma protection. Nous savons de quoi Youssef est capable ! Je t’écoute.
Zakaria dit à Fatima tout ce qu’il savait, sans rien cacher, en particulier le rôle qu’il avait joué pour piéger Clémence et la livrer à Youssef, ainsi que l’endroit où la jeune Française se trouvait.
Fatima, pour la première fois depuis plusieurs jours, eut un sourire. En faisant peur au petit voyou, Youssef avait commis une faute majeure.
- Très bien. Tu as bien fait de venir me voir. Tu vas te cacher et ne réapparaître que quand je te le dirai. Car en effet, Youssef va certainement envoyer ses sbires, dès demain matin, s’occuper de toi pour te faire taire définitivement.
- Vous allez réussir à vous opposer à Sidi Youssef ?
- Youssef a eu le tort de vouloir me détruire. Je vais m’occuper de lui, crois-moi !
Il était temps pour Fatima de se reposer, puisque demain matin, elle devait rencontrer Aude L. Elle avait entendu parler de cette femme, réputée dans le monde de la finance, qui l’avait appelée la veille, pour lui dire qu’elle était la mère de Clémence et lui annoncer sa venue à Rabat.
Fatima pensa à Clémence. Elle lui en voulait terriblement de l’avoir, il y a deux jours, une fois de plus, quittée pour rejoindre Zakaria. Michel avait téléphoné à Fatima pour savoir où était Clémence. Elle n’avait pas menti alors au jeune diplomate en lui disant qu’elle n’en n’avait aucune idée, ajoutant « qu’elle aille au diable, cette garce ! » Maintenant elle savait et ça changeait tout. Elle pensait qu’il faudrait agir sans, pour le moment, faire appel à la police, compte tenu des relations de Youssef.
***
Aude venait d’arriver à Rabat. Elle descendit à l’hôtel où se trouvait déjà Michel. Aude trouva son gendre complètement effondré. Il lui apprit que Clémence avait disparu. Il avait appelé Fatima, qui lui avait dit ne rien savoir. Malgré les humiliations subies de la part de Zakaria, il avait tenté en vain de joindre le petit voyou, qui ne lui avait pas répondu.
En désespoir de cause, Michel s’était rendu à la police. L’inspecteur lui avait ri au nez.
- Monsieur B, puisque vous insistez, je peux vous dire que, vues vos fonctions passées à l’ambassade, les autorités nous avaient demandé de nous intéresser à vous et à votre épouse. Le moins qu’on puisse dire est que votre femme a le feu au derrière. Elle doit être avec un amant ou même une amante, en train de s’envoyer en l’air. Votre épouse est majeure, la loi marocaine qui réprime l’adultère ne s’applique pas à elle, ressortissante étrangère. Alors, ce qu’elle fait ne nous concerne pas !
Aude vit combien son gendre était désespéré.
- Malgré tout ce qu’elle t’a fait, tu l’aimes toujours, ta Clémence ! Nous allons la retrouver, ne t’inquiète pas. Laisse-moi faire et fais-moi confiance. Demain je rencontre Fatima Al Fassi, qui, tu ne l’ignores pas, était l’amante de ton épouse. Dans la situation où se trouve Fatima, je me fais fort de la convaincre de nous aider. Et je suis prête à utiliser tous les moyens pour cela.
Aude avait demandé à ses équipes marocaines de lui faire parvenir un dossier sur chacun des protagonistes. Elle se garda bien de dire à son gendre qu’elle avait trouvé très à son goût la plantureuse Mme Al Fassi. Pour la première fois depuis qu’elle avait épousé Nadine, Aude se sentait troublée, le mot était faible, par une autre femme.
Aude refusa catégoriquement que Michel se joigne à elle pour rencontrer Fatima.
- Tu es fou ? Il n’en n’est pas question. Même si je sais que ce n’est pas vrai, n’oublie pas que Fatima est accusée d’adultère avec toi.
***
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8 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
La rupture entre Youssef et Zakaria est un basculement dans l’histoire
Pour moi c’est toujours aussi bien écrit !
J’attends la suite avec impatience
Norbert
J’attends la suite avec impatience
Norbert
Un récit torride de gang bang
On sent qu’il y a du vécu chez les autrices!
On sent qu’il y a du vécu chez les autrices!
On sent une nette différence dans l’attitude de Clemence avec Youssef d’une part et le gang bang d’autre part
Henri
Henri
Sarah, Olga,
C'est un magnifique travail d'écriture que vous avez réalisé avec ce récit à la fois très torride, très dur, limite "violent" parfois, mais aussi enfin, sur sa fin, plein d'espoir pour la suite.
Oui c'est un excellent chapitre, même si on y retrouve au départ une Clémence désormais seule, ayant rompu avec tout ceux qu’elle aime, et trahie par un amant, se révélant être finalement à la solde de l’ignoble et machiavélique Youssef, cet homme qui la rebute tant. Une Clémence, qui pourtant se donne à lui. Et ce, chose surprenante, sans véritable contrainte, seulement pour se punir de ce tempérament, de cette addiction, qui l’a mené à se retrouver ainsi à la merci de cet immonde personnage. Un tempérament que surtout elle ne peut contrôler, qu’elle ne peut maîtriser, même là en cet instant "tragique", déchéance ultime…
Cependant par la suite, face à cet infâme Youssef, Clémence sait se montrer en femme forte et déterminée, en lui tenant tête, et en refusant de lui dire "mon chéri" tout le long de la soirée. Mais aussi provocatrice, méprisante au regard de la prestation sexuelle de celui-ci, qui humilié la livre donc en pâture à ses amis, pour un gang bang où elle se laisse dominer, emporter, par ses envies de découverte et de jouissance. Une Clémence qui toutefois dans l'intimité de la chambre finit par céder à Youssef sous la menace qui pèse sur Michel, démontrant là encore tout l'amour inconditionnel qu'elle porte à son mari.
Clémence y apparaît surtout habile, en semant les graines de la discorde entre Youssef et Zakaria, en interpellant son amant par un "mon chéri" lors de la pluralité, puis en annonçant à Youssef qu'elle est enceinte de Zakaria. La conséquence immédiate en est que, désormais menacé de mort, Zakaria va se réfugier auprès d’une Fatima, elle-même sous la protection de sa famille, qui est déterminée dorénavant à entreprendre un combat, une lutte contre Youssef, pour elle mais aussi pour Clémence. Et cela commence tout d'abord dès le lendemain par une rencontre avec une Aude nouvellement arrivée et qui ne semble pas insensible à sa plastique.
Pour conclure, je tiens donc à vous remercier pour ce superbe chapitre que je qualifierai "de bascule" et dont le final m’a immédiatement fait penser à cette citation de Winston Churchill : “Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais, c'est peut-être la fin du commencement.”…
Didier
C'est un magnifique travail d'écriture que vous avez réalisé avec ce récit à la fois très torride, très dur, limite "violent" parfois, mais aussi enfin, sur sa fin, plein d'espoir pour la suite.
Oui c'est un excellent chapitre, même si on y retrouve au départ une Clémence désormais seule, ayant rompu avec tout ceux qu’elle aime, et trahie par un amant, se révélant être finalement à la solde de l’ignoble et machiavélique Youssef, cet homme qui la rebute tant. Une Clémence, qui pourtant se donne à lui. Et ce, chose surprenante, sans véritable contrainte, seulement pour se punir de ce tempérament, de cette addiction, qui l’a mené à se retrouver ainsi à la merci de cet immonde personnage. Un tempérament que surtout elle ne peut contrôler, qu’elle ne peut maîtriser, même là en cet instant "tragique", déchéance ultime…
Cependant par la suite, face à cet infâme Youssef, Clémence sait se montrer en femme forte et déterminée, en lui tenant tête, et en refusant de lui dire "mon chéri" tout le long de la soirée. Mais aussi provocatrice, méprisante au regard de la prestation sexuelle de celui-ci, qui humilié la livre donc en pâture à ses amis, pour un gang bang où elle se laisse dominer, emporter, par ses envies de découverte et de jouissance. Une Clémence qui toutefois dans l'intimité de la chambre finit par céder à Youssef sous la menace qui pèse sur Michel, démontrant là encore tout l'amour inconditionnel qu'elle porte à son mari.
Clémence y apparaît surtout habile, en semant les graines de la discorde entre Youssef et Zakaria, en interpellant son amant par un "mon chéri" lors de la pluralité, puis en annonçant à Youssef qu'elle est enceinte de Zakaria. La conséquence immédiate en est que, désormais menacé de mort, Zakaria va se réfugier auprès d’une Fatima, elle-même sous la protection de sa famille, qui est déterminée dorénavant à entreprendre un combat, une lutte contre Youssef, pour elle mais aussi pour Clémence. Et cela commence tout d'abord dès le lendemain par une rencontre avec une Aude nouvellement arrivée et qui ne semble pas insensible à sa plastique.
Pour conclure, je tiens donc à vous remercier pour ce superbe chapitre que je qualifierai "de bascule" et dont le final m’a immédiatement fait penser à cette citation de Winston Churchill : “Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais, c'est peut-être la fin du commencement.”…
Didier
Même si la situation de Clémence est délicate, le texte confirme qu’elle est consentante
Et c’est ce qui m’interroge
Clara
Et c’est ce qui m’interroge
Clara
Pour moi c’est sans appel : Clémence est une salope!
Quel respect de la femme... On oublie le consentement ?
Pute ? elle n'est pas vénale.
Chienne ? elle n'aboie pas.
Seuls les pervers impuissants peuvent se régaler avec une histoire aussi sordide.
Pute ? elle n'est pas vénale.
Chienne ? elle n'aboie pas.
Seuls les pervers impuissants peuvent se régaler avec une histoire aussi sordide.
