« Clémence » (12) : La chute

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : « Clémence » (12) : La chute Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-12-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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« Clémence » (12) : La chute
Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.

RESUME

Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’Ambassade de France.

Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour son patron, le pervers Youssef, dont l’épouse lesbienne, Fatima, a initié Clémence aux plaisirs saphiques.

Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. L’accumulation de scandales conduit à la mise à pied de Michel, menacé des plus lourdes sanctions pour une conduite « incompatible » avec ses fonctions.

Clémence est livrée à Youssef qui veut la contraindre à l’épouser. Découvrant qu’elle était déjà enceinte de Zakaria, il congédie son homme de main, qui, craignant la vengeance de Youssef, va solliciter l’aide de Fatima, elle aussi menacée par son mari.

Aude, la mère de Clémence, débarque à son tour à Rabat. Elle vient de rencontrer Fatima, qui est tombée, après des étreintes torrides, totalement sous la coupe de la belle quadragénaire. Aude va maintenant affronter Youssef.


***

Youssef Al Fassi pénétra dans le hall de sa tour d’affaires comme un monarque qui entre dans son palais. Les portes vitrées s’écartaient devant lui avec la même déférence que ses employés, qui s’inclinaient, d’un seul mouvement, têtes baissées, épaules crispées. Il aimait ce silence qui suivait toujours son entrée, ce mélange de crainte et de servilité qui l’accompagnait, où qu’il aille.

Il ne salua personne. Ce privilège était réservé aux puissants, pas à ceux qui travaillaient pour lui.

Il traversa le hall, entouré de ses gardes du corps, un léger sourire froid au coin des lèvres. Il se savait respecté et craint.

Arrivé à l’ascenseur privatif, l’employé lui ouvrit la porte sans un mot. Quelques secondes plus tard, il atteignait le dernier étage, celui où seuls les dirigeants avaient accès. Dès qu’il entra dans son immense bureau, sa secrétaire se précipita.
- Monsieur, votre café.

Elle déposa la tasse sur son bureau avec la grâce docile qu’il exigeait. Youssef la détailla de haut en bas sans la moindre discrétion. Ses yeux glissèrent sur ses hanches, puis sur son chemisier légèrement ouvert, et il eut un sourire lent, carnassier. Cela faisait longtemps qu’il la voulait. Elle résistait encore, mais il savait que ce n’était qu’une question de jours.
Les autres avaient, toutes, fini par céder. Celles qui refusaient, il les écrasait. Personne n’osait porter plainte contre lui. Trop d’influence, d’argent et de peur.

Sa secrétaire balbutia quelques mots, mal à l’aise, puis recula. Avant même qu’il ne porte son café à ses lèvres, on frappa.
- Monsieur, dit son assistant, vous avez une réunion urgente avec la représentante du fonds d’investissement français.
- Aujourd’hui ? ricana Youssef. Impossible. C’est prévu dans plusieurs semaines.
- Ils viennent de confirmer. Ils sont dans nos locaux. Salle de conférence 1.

Une ombre de méfiance passa dans son regard. Quelque chose clochait. Mais quoi ? Il haussa les épaules, pensant qu’il se trompait sûrement. Sans se presser, affichant son assurance habituelle, il se dirigea vers la salle de réunion.

Il ouvrit la porte. La salle était vide, une femme seule se tenait debout, tournant le dos à la porte. Au bruit de la porte, elle se retourna lentement.

Elle se tenait debout, immobile, dos droit, vêtue d’un tailleur sombre qui soulignait la puissance calme de sa silhouette. Quand elle se tourna vers lui, Youssef sentit quelque chose qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps : une infime secousse, un trouble qu’il ne sut définir. Il ne la connaissait pas. Mais il fut frappé, malgré lui, par sa beauté.

Aude ne prit même pas la peine de lui tendre la main. Elle désigna simplement la chaise en face d’elle, d’un geste calme, presque impersonnel.
- Bonjour Monsieur Al Fassi. Vous êtes en retard pour notre rendez-vous, asseyez-vous s’il vous plaît.

Un ordre formulé comme une banalité. Youssef ressentit une crispation dans la poitrine. On ne lui parlait pas ainsi. Jamais. Et pourtant, il obéit. Parce qu’il savait que la survie de son empire dépendait de cette femme qu’il voyait pour la première fois.

Aude s’assit, croisa les jambes, ouvrit son dossier et s’exprima d’une voix parfaitement neutre :
- Je suis Aude L, dirigeante du fonds d’investissement que vous avez sollicité. Nous devions initialement nous rencontrer dans quelques semaines, mais j’ai souhaité avancer nos échanges, les délais étant serrés pour la restructuration de certains de nos portefeuilles.

Elle parlait comme si Youssef n’était qu’un dossier parmi d’autres. Comme si son nom, sa fortune, son réseau n’étaient que des détails négligeables.

Youssef força un sourire.
- C’est un honneur de vous recevoir, Madame. Je suis ravi que nos discussions commencent plus tôt que prévu. Mon groupe est prêt à collaborer avec vous.
- Je n’en doute pas, répondit Aude sans relever la tête.

Il tenta de reprendre l’avantage :
- Vous savez, Madame, les dynamiques économiques du Royaume nécessitent parfois une compréhension locale. Nous sommes des acteurs incontournables. Travailler avec moi, c’est travailler avec le Maroc lui-même.

Aude leva enfin les yeux vers lui. Son regard glacial le mit encore plus mal à l’aise.
- J’ai une compréhension très précise du Maroc, Monsieur Al Fassi. Et croyez-moi, je ne suis impressionnée ni par les titres ni par les décorations.

Un silence. Il essaya de se redresser.
- Je suis un homme qui a construit un empire en partant de rien, dit-il.
- Oui, confirma Aude. Et c’est précisément ce qui m’intéresse : comprendre comment on construit un empire… Et comment il peut s’effondrer.

Il eut un léger frisson. Aude lui passa le dossier.
- Voici les premiers éléments de notre analyse. Comptabilité agressive, dépendance excessive au crédit à court terme, flux suspects avec des sociétés-écrans dans des paradis fiscaux… Le tout couplé à une culture interne qui soulève de sérieuses questions.

Youssef blêmit.
- Ce… Ce sont des interprétations, balbutia-t-il. Mes conseillers…
- Votre réputation vous précède, coupa Aude d’une voix nette. Corruption. Népotisme. Pots-de-vin.

Des accusations récurrentes.
Elle referma le dossier.
- Pour être transparente avec vous, Monsieur Al Fassi, il est très peu probable que j’accède à votre demande d’investissement.

Youssef sentit le sol se dérober sous ses pieds. Une goutte de sueur glissa le long de sa tempe.
- Pardon… ? Répéta-t-il, avec un ton presque étouffé.

Il n’entendait plus que les battements de son propre cœur. Aude poursuivit comme si elle annonçait une météo défavorable :
- Notre entreprise ne s’associe pas à des groupes dont les pratiques pourraient nuire à notre réputation. Vous comprendrez qu’en l’état, votre entreprise représente pour nous un risque majeur.

Il essaya de dénouer sa cravate. Lui, le grand Youssef Al Fassi, se sentit vaciller. Elle était en train de l’exécuter. De défaire couche après couche la carapace qu’il avait bâtie. Dans un sursaut destiné à sauver ce qui pouvait l’être, il tenta une diversion.

Il prit un ton mielleux, presque charmeur, celui qu’il utilisait pour manipuler ses proies.
- Madame L, peut-être que ce rapport ne vous a pas présenté le tableau complet de la situation. Permettez-moi de vous inviter à dîner ce soir. Je pourrais vous faire découvrir la ville, mes projets personnels, ce que je bâtis pour l’avenir… Cela pourrait vous aider à revoir votre position. Je… Je serais honoré de vous accompagner.

Il posa sa main sur la table, se voulant élégant. Mais elle tremblait légèrement.
Aude ne répondit pas. Elle le regarda simplement, comme on observe un insecte intéressant, mais insignifiant. Lui, se sentait de plus en plus mal.

Aude se leva sans prévenir.
La chaise glissa légèrement sur le sol, rompant le silence épais de la salle. Youssef sursauta, surpris par la soudaineté du mouvement. Il n’eut pas le temps de dire un mot qu’Aude contournait déjà la table de conférence.

Elle vint s’asseoir à côté de lui, très près, trop près pour que ce soit anodin, mais ses gestes, son visage, tout en elle disait que ce n’était pas un rapprochement de séduction. Elle planta son regard dans le sien.

Youssef sentit une sueur glacée lui couler le long de l’échine.
- Je ne veux ni dîner avec vous, ni admirer vos projets, ni découvrir la ville, dit-elle d’une voix basse, parfaitement maîtrisée. Je ne veux rien de vous, Youssef.

Il déglutit. Ce nom dans sa bouche avait la précision d’une lame.
- Mais nous pouvons nous arranger.

Il sentit ses poumons se remplir d’air, presque un soulagement. Un terrain connu. Il s’y voyait de nouveau, en contrôle, maître du jeu. Il commença à reprendre des couleurs.
C’est alors qu’Aude lâcha la bombe.
- Je suis la mère de Clémence.

Le monde bascula pour Youssef. Elle avait prononcé cette phrase comme une sentence. Youssef blêmit instantanément, plus violemment encore que quelques minutes plus tôt. Il ouvrit la bouche, mais aucun son n’en sortit. Puis, dans un souffle étranglé :
- Vo… Votre fille ? Clé… Clémence… Vo… vous…

Il bégayait. Le grand Youssef Al Fassi, souverain absolu dans son propre royaume, bégayait comme un enfant puni. Aude ne le quitta pas des yeux.
- Oui. Et je suis venue la récupérer.

Il sentit le sol, encore une fois, se dérober sous lui. Son cœur battait trop vite.
Il chercha l’air comme si la pièce s’était soudain rétrécie autour de lui.

Aude poursuivit, implacable :
- Votre empire dépend de ma décision. Et vous le savez. Votre trésorerie, vos créanciers, vos projets immobiliers… Tout s’effondrera sans l’investissement que vous attendez. Et moi, j’ai tout en main.

Elle approcha légèrement son visage du sien. Par domination pure.
- Vous êtes un homme méprisable, Youssef. Pour cette raison, je vous ai eu très vite.
Vous vous croyez intouchable. Mais vous êtes si prévisible. Arrogant. Vulnérable à votre propre vice.

Youssef ouvrit les yeux, paniqué, comme s’il venait de comprendre qu’un piège se refermait autour de lui.
- Com… Comment… ?

Aude sourit.
- C’est Fatima, votre épouse, la « gouine » que vous méprisez tant, qui m’a donné les documents prouvant vos affaires de corruption, vos pots-de-vin, vos combines. Elle m’a tout donné.

Il plaqua une main sur la table, pour ne pas perdre l’équilibre. Fatima. Sa femme qu’il méprisait, qu’il pensait tenir comme un esclave.
Aude continua, implacable :
- C’est elle aussi qui a convaincu votre secrétaire d’avancer le rendez-vous. Très facile, d’ailleurs. Une secrétaire humiliée… Ça finit toujours par parler. Vous récoltez ce que vous semez.

Les lèvres de Youssef tremblaient. Pour la première fois depuis des années, il était réellement terrifié.
- Maintenant, voici vos options :

Elle leva un doigt, lentement.
- Première option : vous libérez immédiatement Clémence, vous lui rendez ses documents, vous restituez également son passeport à Fatima, et vous organisez leur départ immédiat vers la France. Quant à votre actuelle secrétaire, elle est embauchée dans notre filiale marocaine. Je vous recommande vivement de la laisser tranquille.

Elle leva un second doigt.
- Deuxième option : vous gardez votre petit règne de terreur. Vos menaces. Vos mensonges.
Mais vous savez parfaitement ce qu’il adviendra, votre empire s’effondrera sur vous. Littéralement. Comme un château de cartes.

Un silence écrasant s’abattit sur la salle.
Aude se redressa, parfaitement calme, tandis que Youssef ressemblait à un homme au bord de l’évanouissement, les yeux écarquillés, la respiration saccadée, le visage blanc comme de la craie.
- Vous avez jusqu’à ce soir, Youssef. Pas une minute de plus.

Elle posa sa main sur son épaule.
- Et croyez-moi… Je ne bluffe jamais.

***

À peine sortie du bâtiment, Aude décrocha son téléphone et composa le numéro de Nadine. La ligne sonna à peine deux fois.
- Nadine ?
- Je t’écoute, mon amour. Comment s’est passée la réunion ?

Aude laissa échapper un souffle amusé, un rire court, victorieux, presque félin.
- Tu n’imagines pas. Je viens de renverser un empire.
Et elle lui raconta tout, sans rien omettre. Ni les manipulations. Ni l’origine des documents. Ni le piège tendu. Ni Fatima.

Il y eut un petit silence au bout du fil, mais jamais un reproche. Nadine et Aude s’aiment, mais cette dernière ne peut être fidèle.
- Cette femme… Fatima… Elle semble fascinante, dit finalement Nadine.
- Elle l’est. Je pense qu’elle pourrait beaucoup te plaire. J’ai très envie de vous voir ensemble, tu sais !
- J’aimerais la rencontrer dans ce cas.
- Tu la rencontreras, répondit Aude, la voix chaude mais ferme. Plus vite que tu ne le crois.

Nadine rit doucement.
- Je n’en doute pas. Reviens vite. Et ramène-les. Toutes les deux.
Elle raccrocha, inspira profondément, puis monta dans un taxi en direction du Sofitel.

***

Fatima était dans la suite où Aude l’avait laissée un peu plus tôt. Elle n’avait pas bougé.
Assise au bord du lit, les mains jointes, les yeux perdus dans le vide. Inquiète, Fatima était convaincue que Youssef était tout puissant, que nul ne pouvait s’opposer à lui.

Quand Aude entra, Fatima se leva d’un bond, les yeux brillants d’angoisse.
- Alors ? Souffla-t-elle.

Aude se pencha sur elle et l’embrassa. Ensuite, elle lui raconta tout. Le rendez-vous. La panique de Youssef. La défaite totale de cet homme tant redouté.

Les larmes de Fatima coulèrent avant même qu’elle ne s’en rende compte.
- Je… Je ne peux pas y croire, Aude… Il va vraiment… Me laisser partir ?

Sa voix tremblait. Ses mains aussi.
- Il est à terre. Il va payer tout ce qu’il a fait subir à tant de gens, à commencer à toi et à Michel.
- Et à Clémence, souffla Fatima.
- Clémence est la première responsable de ce qui lui est arrivée. Je ne lui pardonne pas son comportement.

Aude s’approcha de la belle Marocaine, passa un bras autour d’elle et la serra contre elle.
Fatima se blottit immédiatement dans ses bras, comme si son corps n’avait plus de force pour rester debout seule.
- Tu es certaine, Aude ? Il est si puissant, si pervers. Il est le diable en personne. Tu sais, il est capable de tout.
- Je ne sais pas encore, répondit Aude doucement. Mais il n’a pas le choix. Ce que je lui ai montré… Ce que tu m’as donné… Il sait qu’il est mort s’il résiste.

Fatima enfouit son visage contre le cou d’Aude.
Pour la première fois, Aude sentit son amante trembler contre elle.
- Et si… Et si… Il change d’avis ? Et s’il se venge ? J’ai peur, pour moi. Et surtout pour toi. Il est dangereux.
- Il ne le fera rien, répondit Aude.
- Tu en es sûre ?
- Absolument. Ton cauchemar est fini, ma belle.

Sa main glissa dans les cheveux de Fatima. Aude la caressa avec beaucoup de douceur, prenant soin d’elle comme elle l’aurait fait avec un animal blessé.
- Pendant les prochaines heures, tu ne fais rien. Tu restes près de moi. Ta vie va changer à partir d’aujourd’hui.

Fatima ferma les yeux. Il n’y avait plus de désir. Plus de feu. Juste une femme brisée qui attendait d’être enfin libre.

***

Youssef ne tarda pas.
Une heure plus tard, le téléphone d’Aude vibra. Elle décrocha sans un mot. La voix de Youssef était méconnaissable. Vaincue.
- Madame L.

Un silence. Puis :
- J’ai… Compris. J’accepte votre deal.

Implacable, Aude ne manifesta aucune satisfaction. Juste une froide neutralité.
- Bien.
- Je… Je laisse partir Fatima et Clémence. Aujourd’hui. Demain au plus tard. Leur passeport… Euh… Je le… Je vais…

Il balbutia. Chaque mot était une humiliation.
- Vous n’aurez pas mon accord, coupa Aude, tant qu’elles ne seront pas en France. Pas au Maroc. Pas en transit. En France. Et en sécurité. J’exige que vous vous chargiez d’organiser le vol de Clémence pour la France. Fatima, je m’en charge. Elle ne me quitte plus désormais. Faites-moi seulement porter son passeport.

Un silence pesant. On entendait presque la respiration saccadée de Youssef au bout du fil.
- D’accord… Dit-il enfin, à contrecœur.
- Parfait, répondit Aude.
- Ce sera fait… Très vite.

Aude raccrocha sans un merci.
Elle se tourna vers Fatima, toujours blottie contre elle.
- C’est en marche, dit-elle simplement.
- Je… Je n’arrive pas à y croire, murmura Fatima.
- Tu es libre.
- Et Clémence ?
- Elle aussi.

Fatima ferma les yeux. Un sanglot silencieux lui échappa. Aude la serra un peu plus fort. Les deux femmes échangèrent un long baiser.
- C’est fini, Fatima. Tu es à moi maintenant ! Profitons de cette journée. J’ai encore envie de toi. Regarde ce que j’ai avec moi. Je me le suis procuré pour toi, ma coquine.
Aude exhiba un gode-ceinture monstrueux. Aude, en un tour de main, se débarrassa de ses vêtements et se harnacha, bien décidée à baiser sa maîtresse.

Fatima, qui, jusqu’à présent, avait été systématiquement active avec ses amantes, se découvrait totalement soumise aux désirs de la belle quadragénaire dominatrice. La plantureuse Marocaine frissonna. Elle ressentait un mélange d’excitation et de peur. Ne risquait-elle pas d’être blessée avec un tel engin ? Oubliant son orgueil, Fatima était prête à tout pour satisfaire cette femme dont elle était devenue follement amoureuse.
- Je ferai tout ce dont tu as envie, ma chérie. Si tu veux me baiser avec cet engin, vas-y !
- Je vais te démonter, te faire hurler, ma belle salope. Tu es désormais là pour mon plaisir et celui de Nadine. Tu as compris ?
- Oui mon amour !
La Marocaine tendit sa croupe, attendant l’assaut de son amante.

Aude se positionna au-dessus de Fatima, la bite factice à l’entrée de son sexe, le gland touchant sa vulve. Aude maîtrisa son envie de défoncer brutalement la Marocaine. Contrairement à Aude, devenue bisexuelle grâce à Nadine et qui, en tant qu’hypersexuelle, adorait les mâles bien pourvus, Fatima était une lesbienne exclusive, dont les seules et décevantes expériences avec les hommes se résumaient à Youssef, au début de leur mariage, sans qu’il soit besoin de mentionner la mascarade que fut son bref et récent coït avec Michel.

Ce que voulait Aude, c’était faire aimer ça à sa soumise, avec l’idée perverse, une fois en France, de partager sa maîtresse avec des étalons. Elle songea à Barnabé et à Momo, ses amants réguliers ;
- Tourne-toi. Mets-toi sur le dos et mets tes jambes sur mes épaules. Je veux que tu sois face à moi, pour que je puisse voir le plaisir déformer ton joli visage, pour que je puisse t’embrasser et m’occuper de tes superbes nibards.

Aude poussa d’abord le gode doucement dans la chatte de Fatima. Excitée par la seule présence de cette femme qui affolait ses sens, Fatima était excitée comme jamais, sa chatte était déjà béante et trempée.

Le gode entra lentement dans le vagin. Aude savait parfaitement comment s’y prendre pour affoler le clito de son amante. Très vite, la poitrine de Fatima se souleva au rythme de sa respiration haletante, ce qui encouragea Aude à accélérer.

Fermant les yeux, la Marocaine poussa un imperceptible « oui », qui exprimait le plaisir qui montait en elle. Lorsque le monstrueux pal fut rentré à fond dans la chatte, Aude commença à faire des va-et-vient, d’abord lentement puis de plus en plus rapidement. Fatima se caressait les seins en se cambrant.
- Je savais que je te ferai aimer ça. Tu verras, c’est encore meilleur avec une vraie queue ! Je te ferai aimer les hommes !
- Oh oui. Vas-y ! Plus fort ! Défonce-moi !

Aude y allait à fond. Fatima gémissait de plus en plus fort et ses seins remuaient et tressautaient violemment sous les coups de reins de sa maîtresse.

Pour Aude, ce fut une sensation extraordinaire de pénétrer Fatima ainsi. Ses gémissements qui devenaient à présent des cris de plaisir l’excitaient encore plus. Elle la baisait comme un mec l’aurait fait, donnant de violents coups de hanche.

Aude se lâchait complètement, en pilonnant à grands coups de gode la chatte trempée de sa partenaire. Pour Aude c’était une sensation bizarre, d’être à la place d’un mec. Fatima, que chevauchait une Aude complètement déchaînée, suppliait son amante de la baiser violement. Aude, regardant le gode aller et venir en Fatima, prenait énormément de plaisir à prendre sauvagement la plantureuse Marocaine, découvrant une facette insoupçonnée de sa personnalité. Soumise pendant de nombreuses années à son ex-mari, Daniel, Aude se découvrait dominatrice.

Prise au jeu, Aude traita son amante de salope, lui tirant les cheveux. Leurs seins ballottaient sous la chevauchée.
- OUIIIIIIIIIIIIIIIIII, mon amour ! Aude, j’aime comment tu me parles. Je suis une chienne. Baise-moi comme une chienne.

Aude pilonna encore Fatima pendant de longues minutes, la faisant jouir comme une folle. Aude poursuivit à un rythme soutenu, sans laisser le moindre répit à Fatima qui enchaînait les orgasmes.

Aude, à qui cette situation plaisait, continua à besogner son amante jusqu’à épuisement.
Le plaisir montant rapidement en elle, Fatima eut un tremblement et hurla de plaisir en jouissant une dernière fois, avec une violence qu’elle n’avait jamais connue. Épuisée, Aude retira enfin la bite factice du sexe béant de Fatima, encore tremblante.

Les deux femmes s’écroulèrent dans le lit, après un long et fougueux baiser.
Lorsqu’elles reprirent leurs esprits, Fatima se lova amoureusement dans les bras de son amante.
- Aude, c’était incroyable, merveilleux ! C’était si fort. Tu vas me tuer si tu continues !
- Ta vie va changer, ma belle. Tu pourras enfin assumer pleinement ta sexualité. La seule chose que j’exige est ta totale disponibilité pour mon plaisir et celui de mon épouse, Nadine.
- Je te l’ai dit, Aude. Je ferai tout ce que tu me demandes. Je suis à toi ! Je t’aime.
- J’y compte bien, ma chère Fatima. Tu es désormais ma soumise. Nadine et moi, nous veillerons à ton plaisir.
- Puis-je te demander une chose, Aude ?
- Bien sûr !
- Quelles seront désormais mes relations avec Clémence ?
- Après ce que tu viens de connaître avec moi, tu penses encore à ma fille ?
- Je ne peux te mentir. J’étais tombée amoureuse de Clémence.
- Oublie-la ! Clémence, de mon point de vue, mérite d’être punie, à cause de son comportement inacceptable. Cela veut dire qu’il n’est pas question qu’elle continue à avoir des relations avec toi, comme d’ailleurs avec ce pauvre Michel.

Fatima fut stupéfaite de la dureté d’Aude. Pour avoir déçue sa mère, Clémence allait donc en payer le prix.

Aude vit le trouble de Fatima.
- Que les choses soient claires, Fatima. Je ne te demande pas ton avis, seulement de m’obéir et d’être toujours disponible pour Nadine et moi.
- C’est clair, mon amour. Je ferai tout ce que tu veux, pourvu que tu me donnes une place à tes côtés. Depuis que j’ai découvert mon homosexualité, je n’ai jamais désiré autant une femme que toi.
- Tu ne seras pas déçue ma belle. Le plaisir sera désormais au centre de ta vie.
Fatima se lova dans les bras de sa maîtresse, lui offrant ses lèvres pour un long baiser. À voix basse, elle quémanda :
- J’ai encore envie, Aude ! S’il-te plait !
- Tu es insatiable, ma belle. Heureusement, à Paris, il y aura Nadine. Toute seule, je ne serais pas capable de répondre à tes besoins !

***

Youssef, avant de regagner la villa de Bettana, avait organisé le voyage retour de Clémence. Il rentra tard, furieux et humilié. Clémence était déjà dans la chambre, installée sur le grand lit, nue, résignée à son sort, attendant comme un mauvais moment à passer que Youssef vienne accomplir ce qu’il appelait son « devoir conjugal ».

Quand elle le vit entrer dans la chambre, elle comprit à sa tête qu’il s’était passé quelque chose. Elle fit comme si de rien n’était.
- Tu as eu une longue journée, mon chéri, lui dit-elle en se forçant à prendre un accent de soumission et de sincérité. Viens me rejoindre ! Je vais te faire oublier tes soucis ! J’ai envie, tu sais, minauda-t-elle.

Youssef la dévisagea avec un profond mépris : cette Clémence n’était décidément pas de la même trempe que sa terrible mère. Il réalisa qu’il avait tout perdu parce qu’il avait voulu posséder cette fille.

Youssef comptait, avant de sortir de la chambre, annoncer à Clémence son retour à Paris dès le lendemain matin. Il se ravisa et n’en fit rien. Il exprima à voix haute ce qu’il avait en tête.
- Après tout, pourquoi ne pas en profiter une dernière fois ?

Clémence ne comprit pas ce que Youssef voulait dire.
Sa relation avec Zakaria lui avait révélé l’ampleur de son addiction sexuelle, qu’elle avait longtemps tentée de contenir et que, désormais, elle ne contrôlait plus.

Toute la journée, elle avait harcelé le personnel masculin de la villa, en commençant par le majordome qui était venu lui porter son petit-déjeuner. Elle l’avait reçu en affichant sa nudité. L’homme baissait le regard mais ne pouvait maîtriser son érection. Quand il s’approcha du lit pour poser le plateau, elle en profita pour poser la main sur la bosse qui déformait son pantalon. Le malheureux faillit reverser le plateau, qu’il réussit à poser, avant de s’éloigner et de s’enfuir, comme s’il avait vu le diable en personne.

Plus tard, Clémence recommença le même jeu avec le maître d’hôtel qui la supplia de ne pas faire ça. Quand elle lui demanda si elle ne lui plaisait pas, il répondit : « Madame, vous êtes magnifique. Mais j’ai trop peur de la réaction de Sidi Youssef. Je ne veux pas subir le sort de Zakaria. ». Clémence eut beau lui dire que « Monsieur ne serait au courant de rien », le personnel de Youssef avait bien trop peur de leur patron pour jouer à ça.

À la fin de la journée, Clémence avait dû se résoudre à se soulager toute seule. Cela ne lui suffisait évidemment pas. C’est pour cela qu’à son retour, Youssef la trouva déjà à la chambre
Il se débarrassa de son pantalon et de son caleçon, affichant une érection comme il n’en n’avait pas eu depuis longtemps. Il avait bandé toute la journée en pensant à Aude, cette superbe quadra qui l’avait humilié. Il pensa qu’avec une femme comme Aude, il aurait conquis le monde. À défaut de la mère, inaccessible, il avait pour un soir encore, à sa disposition, la fille.
- Approche, salope ! Et commence par me sucer. Je vais baiser ta bouche ! Tu vas me faire ce que tu faisais avec Zakaria : une gorge profonde. Il m’a tout raconté.

Clémence, résignée, lui obéit. Elle se dit qu’avec Youssef ce serait rapide et frustrant. Elle savait qu’il était incapable d’apaiser le feu qui la consommait.

Clémence s’assit au bord du lit et demanda à Youssef de se mettre debout devant elle. Elle prit sa queue d’une main et ouvrit très grand la bouche. Youssef fit pénétrer l’engin jusque dans la gorge. Elle fit faire à sa tête un mouvement de recul jusqu’à ce que le sexe sortît totalement et lui fit refaire le chemin inverse.

Youssef entama un mouvement de va-et-vient dans sa bouche grandement ouverte, en le faisant totalement sortir et en le réintroduisant jusqu’au fond de la gorge, pour ressortir totalement. Et ainsi de suite. Dès le début, Youssef n’y alla ni lentement, ni en douceur, ne craignant pas de lui faire mal ou de l’étouffer.

Il fit aller et venir la tête de la jeune femme sur son sexe en force et de plus en plus rapidement. Fermant les yeux, Youssef imagina que c’est à Aude qu’il infligeait ce traitement et cela le fit bander comme jamais.

Youssef se mit à enfoncer sa queue de plus en plus fort et de plus en plus profondément dans la gorge de Clémence. Elle avait gardé la bouche grandement ouverte et les dents écartées de manière à ne pas le mordre. Il la tenait par les cheveux, avec un geste de brute qui accroissait encore son excitation. Il fit faire à son membre de longs mouvements de va-et-vient. Il sortait l’engin de sa bouche pour laisser Clémence reprendre son souffle un instant, en prenant bien garde à ce que le gland reste au niveau des lèvres ouvertes pour les empêcher de se refermer, puis le replongeait brusquement jusqu’au fond de sa gorge en tirant avec force sur les cheveux.
Les yeux de Clémence se remplissaient de larmes, qui descendaient en abondance le long de ses joues. Son nez coulait chaque fois que le gland atteignait et dépassait la glotte. Des flots de salive coulaient de sa bouche chaque fois que la queue en sortait.

Bien qu’habituée à cette pratique extrême avec Zakaria, Clémence était sur le point de vomir, parce que le sexe allait trop loin dans sa gorge. Youssef ressortait quelques instants et attendait qu’elle reprenne son souffle pour repartir à l’assaut de cette bouche si chaude et si accueillante.
- Zakaria avait raison. C’est bon de te baiser comme cela !

In extremis, Youssef se retint de se vider dans la gorge de Clémence. Sans lui laisser le temps de reprendre son souffle, il lui intima l’ordre de se mettre à quatre pattes sur le lit et de tendre sa croupe.

Trop excité par ce qu’il venait de faire, Youssef se mit à éjaculer dans le vagin de la jeune femme, en moins d’une minute.

Celle-ci laissa éclater sa frustration et sa colère, surtout après ce qu’il venait de lui faire.
- Tu es vraiment nul, Youssef. Tu es incapable de faire jouir une femme !
Youssef, furieux, eut envie de la gifler, puis se ravisa :
- Ah je suis nul ! Tu te souviendras de cette nuit. Reste sur ce lit. Tu vas être servie !
Youssef appuya sur un bouton et, immédiatement, apparut Ali, son garde du corps et chauffeur.
Ali était un géant, une force de la nature.
- Vous m’avez demandé Sidi Youssef ? Oh excusez-moi, je ne savais pas que vous étiez avec Madame.

Clémence voulut se couvrir du drap, honteuse d’être ainsi exhibée. Youssef tira sur le drap, pour exposer le corps nu au regard de son homme de main.
- N’appelle pas cette kahba « Madame », tu veux ! Elle n’est qu’une petite garce. Dis-moi, combien y-a-t-il d’hommes en ce moment à la Villa, en plus de toi ?
- Il y a le majordome, Tariq, le maitre d’hôtel, Hamza. Le cuisinier, Bilal et ses aides, Nour et Majid. Sans oublier les deux jardiniers, Imane et Amine.
- Ça fait au total huit hommes. Ça devrait lui suffire. Fais-les venir ici. Dépêche-toi.
Pendant qu’Ali se hâtait de rassembler les hommes de la maison, Youssef s’adressa à Clémence ;
- Demain matin tu as une place réservée sur un avion pour Paris.
- Je ne comprends pas !
- Tu n’as pas à comprendre. C’est comme ça ! Voici ton passeport et ton téléphone. Mais avant, je vais te faire un cadeau d’adieu.

Ali fit diligence et revint à la chambre moins de dix minutes plus tard, accompagné du personnel masculin de la Villa. Certains d’entre eux n’étaient jamais entrés dans les appartements privés du patron.

Clémence reconnut immédiatement la plupart de ces hommes qu’elle avait harcelés toute la journée et qui, par peur de Youssef, avaient résisté à ses avances. Elle comprit immédiatement. Youssef pensait la forcer et l’humilier. En réalité, en la livrant à ses employés, il répondait aux désirs inassouvis de Clémence.
- Mes amis, vous êtes à mon service depuis plusieurs années, pour la plupart d’entre vous. Je veux vous faire un beau cadeau. Cette salope est à vous, jusqu’au petit matin.
- Mais, Sidi Youssef, osa Tariq, Lalla Clémence est désormais votre femme. N’avez-vous pas chassé Zakaria à cause d’elle ?
- Je ne vous demande pas de réfléchir, mais de m’obéir. Et mon ordre est de baiser cette chienne par tous les trous, de la démonter, de la faire hurler de plaisir.
Clémence s’adressa à ces hommes, levant ainsi leurs dernières hésitations :
- Puisque Monsieur Al Fassi vous y autorise, qu’attendez-vous ? Ne perdons pas de temps ! J’ai très envie moi aussi. Quant à toi, Youssef, installe-toi dans ce fauteuil. Je suis certaine que ça va beaucoup te plaire !

Ali fut le premier à honorer la jeune femme. Les autres se succédèrent pendant des heures, individuellement ou en groupe. Clémence ne savait plus, au petit matin, combien d’orgasmes elle avait connus au cours de cette nuit de tous les excès, tout cela sous le regard de Youssef, qui découvrait le candaulisme.

La partouze se termina par un bukkake, au terme duquel Clémence fut comme noyée, sous des couches de foutre. Les hommes se mirent d'accord pour éjaculer en même temps. Tous visèrent sa bouche qu’elle dut garder ouverte. Les yeux fermés, elle sentait les rafales de sperme atterrir partout sur son visage.

Youssef, regardant sa montre, siffla la fin de cette longue nuit qui fut, pour Clémence, celle de tous les excès.
- Tu es inépuisable ! Jamais je n’aurais imaginé que tu subisses sans discontinuer les assauts de tant d’homme. Il est temps de te rendre à l’aéroport. Habille-toi ! Ali va te conduire.
- Il faut que je prenne d’abord une douche. Je suis dans un état épouvantable. Tes hommes m’ont rempli. Je suis couverte de foutre.
- Tu n’as plus le temps. Et ça me plait que tu voyages ainsi !

Youssef sortit, sans un mot, ni un regard. Clémence se sentit libérée, mesurant en même temps combien sa récente capitulation et son comportement de cette nuit étaient une lâcheté sans nom.

Au cours du trajet vers Salé, l’aéroport international de Rabat, elle nettoya comme elle put son visage, mais elle sentait que le sperme coulait de sa chatte et de son anus. Elle prit son téléphone et essaya en vain de joindre Aude, Fatima et Michel. Aucun ne lui répondit. Clémence eut une impression de vide et d’abandon. Elle se résigna à envoyer un texto à Aude :
- Maman, réponds-moi s’il te plait ! C’est toi qui es intervenue pour me libérer de Youssef, n’est-ce pas ?

En retour, elle reçut un « oui », dont la sécheresse la blessa.
- Pourquoi refuses-tu de me parler ? Que me reproches-tu ?
- Tu oses me demander ! Nous en parlerons plus tard, à Paris. Nadine t’attendra à l’aéroport. Tu suivras ses instructions.

Le ton du message excluait toute réplique. Clémence mesurait la colère froide de sa mère. Elle frissonna, en se demandant ce qui l’attendait.

***

À Charles de Gaulle, Nadine l’attendait. Clémence se précipita dans les bras de sa belle-mère, mais celle-ci, suivant les instructions d’Aude, la tint à distance et se montra d’une très grande froideur.
- Mon Dieu, d’où sors-tu ? Dans quel état es-tu ? Tu sens la putain ! Voici les clés d’un petit appartement à Paris. Un chauffeur va t’y déposer. Tu attendras là-bas les instructions d’Aude.

Clémence était stupéfaite. Nadine avait toujours été chaleureuse, affectueuse, tendre, envers la fille de sa chérie. Jamais, elle ne s’était comportée ainsi.
Clémence se résigna et s’apprêtait à suivre le chauffeur qui l’attendait.
Alors que sa belle-fille s’éloignait, Nadine prit son téléphone et appela Aude :
- Mon amour, c’est fait. Elle est là.
- Nadine, passe-moi maman.
- Elle ne veut pas te parler !
- Je t’en supplie ! Pitié ! Je veux lui parler !
- Ce sera quand Aude l’aura décidé. D’ici là, je te conseille de faire profil bas !

À l’autre bout du fil, elle entendit Aude :
- Je te rappelle plus tard ma chérie. Je prends le prochain vol pour Paris, avec Fatima et Michel. J’ai reçu de ce cher Youssef une vidéo sur les débauches de Clémence la nuit dernière.

En entendant cette conversation, Clémence eut un choc. Quelles étaient les intentions de sa mère ? Elle comprit qu’Aude était très en colère contre elle. Bercée d’illusions, convaincue de se faire pardonner, elle se dit qu’il fallait laisser passer l’orage, persuadée que, dès qu’elle aurait pu parler à sa mère, elle redeviendrait sa princesse.

Aude, ayant raccroché, composa un autre numéro, au Maroc cette fois.
- Mon cher maître, ma fille est en France. Vous pouvez remettre au Procureur du Roi le dossier que nous avons préparé au sujet d’Al Fassi.
- Ce sera fait Mme L. Avec ce que contient ce dossier, Al Fassi va passer de nombreuses années derrière les barreaux pour corruption, fraude fiscale et malversations diverses.

Aude s’approcha de Fatima, qui n’avait rien manqué de la conversation.
- Je t’avais dit que je le mettrai à genoux. Youssef ne fera plus jamais de mal à personne.
- Tu es terrible, Aude. Pourtant, tu lui avais promis !
- Que vaut une promesse envers un sale type comme Youssef ? Aurais-tu déjà oublié qu’il voulait t’envoyer en prison ?
- Je le hais depuis si longtemps. Je te serai éternellement reconnaissante de m’avoir enfin débarrassée de ce monstre.
- Prépare-toi pour ta nouvelle vie, ma belle !
- Et Clémence ?
- Je t’ai déjà dit de ne plus te soucier d’elle. Je m’en occuperai en temps utile. Crois-moi, elle sera punie, comme elle le mérite !

***

Les avis des lecteurs

Les auteures ont enchaîné les scènes chocs dans ce 12eme chapitre. On prendrait presque pitié de ce pauvre (lol) Youssef dans son affrontement avec Aude...
Le gang bang de Clémence ne peut que ravir les aficionados du genre. Et la baise à laquelle Aude soumet Fatima, waouh ! Les mâles qui pensent qu'une gouine n'est qu'une femme qui ne sait pas ce qu'est une bonne bite doivent sans doute adorer. Mais ils se trompent, ça c'est sûr.
Quant au voyage de retour de Clémence, ses cheveux collés et le reste odorant lui ont probablement permis d'avoir de la place dans l'avion, ou d'être très entourée, c'est selon :)
Évidemment, un 13eme chapitre s'impose, non seulement parce que le scénario le réclame mais aussi, voire surtout, pour que nous puissions continuer à nous délecter du style, de l'intrigue et des attachantes protagonistes de cette série.

Un de mes plus fidèles lecteurs, Didier, m'a signalé avoir été une nouvelle fois victime du système automatique de filtre des commentaires par HDS, qui a bloqué son commentaire. Il va le signaler à l'administrateur mais je crains que cela ne prenne beaucoup de temps avant d'avoir une réponse et une correction.
J'en suis vraiment désolée pour lui!

@ olifougeux, un grand merci. La qualité de l'écriture et un scénario, pour nous c'est indispensable!
Je serai absente pour pratiquement deux semaines. c'est Sarah qui prend le relais pour répondre aux commentaires

On entend si souvent l´argument benêt, mièvre, hypocrite ou parfois les trois en même temps, dans des bouches hostiles, honteuses ou féministes qui soulignent le manque total d'histoire dans les films de cul !
Ce qui est ma foi vrai dans la plupart des gonzos d'aujourd'hui, qu'à la lecture de votre œuvre, je me dit qu'un scénario pareil rapporterait toutes les palmes à un réalisateur courageux et aussi talentueux que vous.

@ Jacques du Canada, un grand merci pour ce commentaire très complet et pertinent. Vous avez parfaitement décrit ce qui attend Youssef.
Il reste plusieurs points à clarifier avant de mettre un point final à cette série:
- que va devenir Clémence, contre laquelle Aude est furieuse et qui veut la punir? Comme l'a souligné PP06, elle doit se faire soigner. Est-elle réellement enceinte? Et Jacques a raison de souligner qu'Aude reste une mère qui doit surmonter sa colère et qui n'oublie pas tous les sacrifices qu'elle avait consenties pour sa fille.
- comment Fatima va-t-elle trouver sa place dans le couple entre Aude et Nadine?
- quel sort pour Zakaria, qui fut le cruel instrument de Youssef?
Et n'oublions pas Michel, le mari de Clémence, grande victime de cette histoire.

@ PP, merci Patrick. Youssef méritait cette punition. Quel sera maintenant le sort de Clémence?
@ Maurice, oui il a eu ce qu'il méritait
@ Robert, elle est devenue impitoyable. Une vraie guerrière!
@ Elsa, les auteures étaient aussi émoustillées en écrivant ces scènes.
@ Paul, @ Steph et Thierry, merci
@ Julie, est-elle totalement responsable de sa conduite?

Oui, le châtiment est à la hauteur de mes espérances. La prison permettra à Youssef de vivre d’autres aventures sexuelles mais dans une catégorie différente. Probablement qu’il se fera agrandir l’anus et deviendra la petite femelle d’un grand nombre de prisonniers très attentionnés à son égard. Il jouera dans la cour des hommes maintenant, le jeu pourrait être un peu plus difficile.
Qu’arrive t’il avec le subordonné de Youssef par qui tout les malheurs sont arrivés?

J’ai l’impression que Clémence va passer un mauvais quart d’heure mais s’il y a quelqu’un qui peut la comprendre, c’est bien sa mère qui elle a passé aussi de difficiles moments avec son prédateur et ex-mari.

On connaît tous l’amour inconditionnel qu’une mère développe avec ses enfants. Je ne pense pas que Clemence en face exception.

L’introduction de Fatima à l’intérieur du couple Aude-Nadine est facile, Nadia est très compréhensive! Aude semble vouloir développer une relation de contrôle et de soumission avec Fatima pourtant c’est le genre de relation qu’elle n’aimait pas avec Michel son ….ex. Probablement que son contrôle et sa soumission seront plus douces et jouissives que ce qu’elle a vécu. Quoiqu’il en soit nous avons tous nos façons différentes de voir la vie.

Je trouve ce récit très bien écrit. J’ai particulièrement aimé la séance dans la salle de conférence où Youssef se fait aligner bien comme il faut par Aude. Les mots et termes utilisés démontrent une bonne connaissance du milieu financier par les auteures.

Vous n’avez pas perdu votre place mes chères dames, vous détenez toujours la première place dans mon répertoire des écrivaines de tous les sites de lecture que mes yeux se déposent.

Félicitations à vous deux.

Histoire Coquine
Bravo Olga et Sarah !
Steph et Thierry

Histoire Libertine
Clémence s'enfonce. Elle est devenue totalement nympho
Julie

Histoire Erotique
Même si je préfère les textes autobiographiques d'Olga, j'ai bien aimé ce chapitre, très chaud et plus "équilibré que le précédent, qui était presqu'uniquement lesbien. la scène de partouze comme celle de la gorge profonde sont mémorables
Paul

Histoire Libertine
Waouh, j'adore la scène entre Aude et Fatima. J'avoue que je me suis touchée quand je l'ai lue
Elsa

Histoire Erotique
On retrouve une Aude transformée. Rien à voir avec l'épouse soumise de la première série que vous aviez écrite ensemble.
Robert

Histoire Erotique
enfin, l'abominable Youssef a trouvé à qui parler!
Maurice

Le méchant est puni comme il se doit.
Clémence va devoir faire profil bas... et se soigner.

Merci Olga et Sarah pour ce récit plein de rebondissements.



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