« Clémence » (8) : la déchéance

Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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« Clémence » (8) : la déchéance
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Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.
RESUME
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France.
Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour un couple pervers, Youssef et Fatima. Cette dernière a initié Clémence aux plaisirs saphiques.
Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. Zakaria est venu au domicile du couple où il a baisé la jeune femme devant son mari, autant excité qu’humilié.
En rencontrant Fatima, pour tenter d’obtenir son aide, Michel tombe dans un piège diabolique tendu par Youssef. Il est désormais accusé d’adultère, alors que Zakaria s’installe à demeure chez le jeune couple.
***
Avant même de pénétrer dans son appartement, Michel entendit les cris de Clémence derrière la porte. Ce n’étaient pas de simples gémissements mais de véritables hurlements de plaisir. Dans cet immeuble mal insonorisé, les voisins devaient en prendre plein les oreilles !
Malgré l’excitation qu’il ressentait, il sentit son cœur se serrer, une sueur froide couler le long de sa nuque. Il hésita une seconde à faire demi-tour mais il poussa la porte.
Les amants n’étaient pas dans la chambre, comme il l'avait d'abord pensé, mais dans le salon, qui baignait dans une lumière tamisée. L’odeur de sexe flottait dans l’air comme un parfum de scandale.
Zakaria était assis sur le canapé, les jambes écartées, torse nu, l’air satisfait et dominateur. Et Clémence le chevauchait, les mains posées sur son torse, les yeux fermés et la bouche ouverte. Son bassin montait et descendait avec une frénésie insoutenable. Ses cheveux collaient à son front, ses seins bondissaient à chaque mouvement, et ses cuisses frappaient contre les hanches de son amant.
Michel resta figé. Il ne bougea pas. Il observa les amants pendant de longues minutes, incapable de détourner le regard, hagard, dépourvu de toute volonté propre. Et, pourtant, dans son pantalon, une érection naissait, lente et douloureuse, comme une honte vivante. Le spectacle était torride. Le visage de Clémence était marqué par le plaisir inouï qu’elle ressentait.
Clémence finit par le voir. Elle entrouvrit les yeux. Un sourire passa sur ses lèvres, comme si la scène prenait une saveur nouvelle. Elle ne s’arrêta pas pour autant. Elle accéléra même, poussée par le plaisir de l'exhibition, mais aussi furieuse contre Michel, car elle était convaincue qu’il la trompait avec Fatima.
Elle en rajouta même, avec l’objectif de se venger de ce qu’elle considérait comme une trahison, sans penser un instant au fait que c’était elle, qui, la première, avait trompé son mari.
- Oh, mon chéri. Que c’est bon ! Vas-y plus fort ! N’arrête surtout pas. Je suis à toi ! Je suis ta femme !
Zakaria, lui aussi, avait remarqué Michel. Dans un premier temps, il ne dit rien, se contentant de croiser son regard avec une expression mêlée de moquerie et de triomphe. Puis, au moment où son souffle se fit plus court, il laissa échapper un grognement, repoussa violemment Clémence en arrière, et se leva.
Cela faisait une heure déjà qu’il baisait Clémence et il l’avait déjà remplie plusieurs fois de sa semence abondante. Force de la nature, aidé par la bouche de sa maitresse, il retrouvait rapidement, à chaque fois, tous ses moyens et remettait le couvert, comblant la jeune femme, devenue insatiable.
Sa queue dure luisait des secrétions de son amante. Il s’approcha de Clémence, qui s’agenouilla immédiatement, docile, les lèvres entrouvertes et la langue sortie. Zakaria se branla quelques secondes devant son visage, puis jouit. En un râle, il aspergea son visage de plusieurs puissantes giclées de sperme chaud.
Clémence gémit doucement, tendant le visage pour recevoir cette puissante éjaculation faciale. Le sperme coulait lentement sur sa joue, sa lèvre, sa bouche, son menton. C’est alors que Zakaria tourna la tête vers Michel.
- Viens ici, cocu.
Michel ne bougea pas. Il ne comprenait plus rien.
- J’ai dit : viens. Regarde ta femme, sale cocu. Elle est belle comme ça, hein ? Couverte de foutre. Va l’embrasser. Et nettoie-la bien. Avec ta langue.
Michel fit un pas. Il s’agenouilla à côté de Clémence, dont le regard brillait d’une étrange lueur.
- Vas-y, mon amour… murmura-t-elle. Fais ce qu’il dit. Je veux sentir ta langue sur moi.
Michel approcha. Son cœur battait à tout rompre. Il sentit le sperme de Zakaria dégouliner sur le visage de sa femme. Et, sans réfléchir davantage, il posa ses lèvres sur sa joue, puis sur sa bouche, l’embrassa lentement, recueillant le mélange de salive et de semence, nettoyant sa peau. Il lécha chaque parcelle, chaque perle visqueuse avec docilité. Il ne savait plus ce qu’il ressentait.
Zakaria, debout, le regardait faire avec un sourire carnassier. Il alluma une cigarette et souffla lentement la fumée.
- T’es vraiment une petite salope, Michel. Mais t’as trouvé ta place.
Michel ne répondit pas, toujours agenouillé au sol, le visage baigné de sueur et de honte, les lèvres encore humides de sperme. Son regard fuyant n’osait plus croiser celui de Zakaria, encore moins celui de Clémence.
Zakaria tira une dernière bouffée de sa cigarette, l’écrasa avec nonchalance, puis se tourna vers Michel avec un rictus amusé.
- J’espère que t’as apprécié ton premier repas, diplomate… Parce que la collation que t’avais commandée ? On s’est pas gênés. Y reste que des miettes. Même ton frigo, je l’ai vidé pendant que je la baisais contre la table de la cuisine.
Michel ne répondit pas davantage. Il ne savait pas quoi dire. Son estomac était noué. Son esprit, engourdi. Mais Zakaria n’en avait pas fini.
- Allez, ma chienne, dit-il en s’adressant à Clémence. Mets-toi à quatre pattes. J’ai encore envie de te baiser, moi.
Clémence obéit. Elle se positionna lentement, les genoux bien écartés, le dos cambré, les fesses bien hautes. Elle tourna la tête vers son mari, un sourire narquois au coin des lèvres.
- Regarde bien, Michel. Regarde comment je m’offre à lui. C’est ça, une vraie femme. Pas une poupée frigide. Ça t’excite, n’est-ce pas ?
Zakaria s’agenouilla derrière elle, saisit fermement ses hanches, et la pénétra d’un coup sec, brutal. Clémence gémit fort, puis se mit à haleter comme une chienne en chaleur, prise au rythme imposé par son amant.
- Tu sais, le cocu… murmura Zakaria en accélérant ses va-et-vient, ce qui me fait le plus bander, c’est pas seulement de la baiser comme ça. C’est de savoir que je l’ai promenée toute la journée comme ma propriété. Main dans la main, collée contre moi, devant tout le monde. Elle s’accrochait à mon bras comme une petite traînée amoureuse. Je ne cessais de la peloter, de lui rouler des pelles. A haute voix, je lui promettais que j’allais la démonter. Je parlais de son mari, Michel B, le cocu.
Clémence gémit plus fort, le souffle haché.
- Oui… Dis-lui tout… Qu’il sache à quel point je suis désormais à toi…
Zakaria sourit, un rire rauque au fond de la gorge.
- On s’est arrêtés dans un lounge. Et là, tu sais pas quoi ? On tombe sur Anne-Marie. Tu vois ? La petite femme coincée du collègue de ton ambassade. Elle a reconnu Clémence… Et moi, je me suis pas gêné. Je lui ai dit, droit dans les yeux, que j’étais l’amant de ta femme. Que je la baisais. Et que toi, Michel, t’étais là à nous mater. Comme un bon petit chien dressé.
Michel serra les poings. Son visage était cramoisi. Il avait l’impression d’étouffer.
Clémence ajouta, haletante.
- Tout le monde le sait maintenant… Tu es cocu…. Et c’est bien fait pour toi, ça t’apprendra à me tromper.
- Clémence, je…
Le cœur de Michel s’accéléra tout d’un coup. Il n’avait pas envisagé un seul instant que Clémence puisse déjà être au courant de ce qui s’était passé au Sofitel. Il tenta de se justifier. Mais sa voix se brisa. Il n’avait plus de force. La seule chose qu’il trouva à dire, d’une voix tremblante :
- Ce que j’ai fait avec Fatima… Ce n’était pas…
- Ferme ta gueule, cocu ! coupa Zakaria d’un ton sec.
Il asséna un coup de reins encore plus violent qui arracha un cri de plaisir à Clémence.
- Tu te crois encore en position de t’expliquer, sale enculé ? Tu crois qu’elle t’appartient encore ? Hein ? C’est avec moi qu’elle aime baiser maintenant. C’est mon nom qu’elle crie quand elle jouit.
Clémence appuya ses paroles, la voix brisée par le plaisir :
- Oui… C’est lui… C’est lui que je veux, pas toi…Je suis sa femme.
Michel ferma les yeux. Tout en lui hurlait. Son cœur, son corps, son orgueil. Mais il ne fit rien. Il resta là, agenouillé, tremblant, l’âme en lambeaux, le sexe encore dur dans son pantalon.
Zakaria accéléra encore. Il gémissait à son tour, grognant, jouissant de cette domination autant physique que psychologique. Il se pencha sur Clémence, l’agrippa par les cheveux et grogna :
- Tu sais, cocu, avec les doses que je lui ai mises, je suis certain de l’avoir engrossée ! Dis-lui, salope. Dis-lui à qui t’appartiens maintenant !
Clémence hoqueta entre deux râles :
- À toi… Je suis à toi…
Michel ne savait même plus s’il avait mal ou s’il jouissait de cette douleur. Zakaria n’avait pas terminé. Il n’avait jamais terminé tant qu’il sentait que Michel pouvait encore descendre d’un cran. Il s’installa à nouveau sur le canapé, nonchalamment, comme s’il reprenait sa place naturelle dans le décor de cet appartement qui n’était pas le sien mais dont il faisait sa scène.
- Viens ici, ma salope.
Elle s’approcha, le visage rougi, la peau couverte de sueur. Zakaria l’attrapa par la taille et la fit s’asseoir à l’envers sur lui, dos contre son torse, les jambes écartées. Il la guida sans ménagement. Michel vit alors, horrifié et fasciné, que Zakaria la pénétrait à nouveau, cette fois dans son cul, dans cette intimité qu’elle lui avait toujours refusée.
Le râle de Clémence ne fit qu’augmenter encore plus l’excitation de Michel, qui, sans s’en rendre compte, mit une main sur sa bosse douloureuse. Elle se pencha en avant, prenant appui sur ses genoux, la nuque rejetée en arrière contre l’épaule de Zakaria.
- Tu vois ça, cocu ? demanda Zakaria. Elle t’a toujours refusé ça non ? Elle disait toujours que jamais elle ne le ferait. Et maintenant regarde-la. C’est devenu sa pratique préférée.
Clémence hocha la tête, haletante.
- C’est vrai, mon amour… Tu me l’as fait aimer. Lui, je ne voulais pas lui donner ça…
Michel fixait la scène. Il était rouge de honte. Mais en même temps, son souffle devenait plus rapide, plus haché. Zakaria le vit.
- T’es en train de bander, hein ? Tu veux encore t’approcher ? Viens ici.
Michel obéit. À quatre pattes, il s’approcha du canapé, le regard fuyant, la bouche entrouverte, tremblant.
- Là… Mets-toi entre ses jambes. Tu vois ce qu’il te reste à faire.
Michel baissa la tête. Il approcha sa bouche et se mit à lécher lentement la chatte de sa femme, encore pleine du sperme de son amant, alors que celle-ci était en train d’être enculée profondément à quelques centimètres de lui. Clémence gémissait plus fort, entre deux halètements de plaisir.
- Oh oui… C’est bon… Continue mon chéri… C’est comme ça que je te veux… Docile. À genoux. Pendant qu’un vrai homme me prend.
Michel, les mains agrippées au rebord du canapé, se laissait aller à un mouvement presque frénétique, entre sa langue et la main qu’il avait glissée dans son pantalon.
Zakaria fronça légèrement les sourcils.
- T’es trop à l’aise, là… Y a un truc que tu me caches.
Il ralentit, se pencha légèrement en avant, et dans un geste brusque, retira sa queue de Clémence, puis l’approcha du visage de Michel, qui était à quelques centimètres à peine. Ce dernier n’hésita pas. Il ouvrit la bouche.
Zakaria eut un instant de silence. Il n’avait même pas eu besoin d’insister. Michel suçait avec une ferveur étrange. Ses yeux étaient mi-clos. Il semblait s’abandonner totalement, comme s’il n’avait plus de volonté propre.
Clémence, penchée en avant, haletait de surprise et d’excitation.
- Tu vois, mon chéri… Tu te découvres enfin… C’est beau, non ? Cette soumission… Cette vérité que tu cachais, mon petit pédé.
Zakaria, lui, riait doucement.
- Je le savais. Y avait un truc. T’es pire que je le pensais. Et tu sais quoi ? Je vais t’écraser encore plus.
Il accentua son mouvement, tenant Michel par les cheveux, le regard fixé sur Clémence.
- T’as vu ton mari, ma chienne ? Il lèche, il suce…
Michel, au bord de l’explosion, ne savait plus s’il était réellement en train de sucer l’homme qui l’avait humilié et lui avait volé sa femme ou s’il était dans un cauchemar.
Zakaria, toujours assis comme un roi, les cuisses écartées, la respiration ralentie par l’orgasme qu’il contenait encore, regardait Michel à ses pieds.
- Ma salope… Viens. Aide ton pauvre mari.
Elle comprit immédiatement. Elle se glissa à côté de Michel, caressa son visage, puis se tourna vers Zakaria, avec un regard brûlant d’un mélange d’adoration et de perversion.
- On va te donner tout ce que tu veux.
Ils étaient là, tous les deux, à genoux devant lui. La scène était indécente. Le couple marié était soumis ensemble au même amant. Ils se partageaient Zakaria, leurs gestes se coordonnaient, leurs regards parfois se croisaient. Michel léchait, suçait, Clémence guidait ses gestes, chuchotant des mots doux à son oreille.
- Voilà… Comme ça. C’est bon. Vous êtes parfaits, tous les deux. L’un parce qu’il est une traînée, l’autre parce qu’elle l’a toujours su.
Zakaria ferma les yeux un instant, savourant les sensations. Puis il les rouvrit. C’est là que Michel le vit. Son cœur fit un bond. Zakaria tenait son téléphone. Discrètement, mais pas tant que ça. L’écran était bien allumé. La caméra pointée vers eux.
Michel s’immobilisa un instant, ses lèvres encore humides. Il balbutia :
- Tu... Tu filmes ?
Zakaria eut un sourire froid. Il releva légèrement l’appareil, braquant l’objectif un peu plus bas.
- Bien sûr. Tu crois que j’allais garder ce chef-d’œuvre rien que pour moi ? Ce sera une œuvre d’art. Et puis… Tout le monde doit voir ça. Voir ce que j’ai fait de toi.
Il approcha son visage du téléphone, et ajouta à voix haute, comme pour le micro :
- Regardez-moi ce diplomate français… Pas seulement cocu. À genoux, en train de me sucer, avec sa femme.
Michel sentit une décharge le traverser. Une part de lui voulait fuir, hurler, arracher ce téléphone des mains de Zakaria, tout effacer, tout nier. Mais une autre part, plus profonde, plus obscure, frémissait. Son sexe était douloureusement tendu. Il haletait.
Il était excité. Plus que jamais. Zakaria le vit, et rit.
- T’en as la trique, hein ? Tu bandes. T’es même en train de te branler comme un ado. C’est ça, ton kink ? Être humilié devant le monde entier ? T’as envie qu’ils te voient, qu’ils sachent ?
Clémence regardait Michel, et ce qu’elle y vit la fit sourire avec une cruauté douce.
- Il aime ça, Zakaria. Regarde-le… Il est plus vivant là, à tes pieds, que dans tout notre mariage. C’est ça, mon petit mari ? T’es mon petit soumis maintenant ? Dis-le.
Michel hocha lentement la tête. Il avait les yeux brillants, la bouche entrouverte, la voix brisée :
- Oui… Je suis… Votre soumis…
- Dis-le à la caméra, insista Zakaria, la voix moqueuse.
Michel tourna lentement les yeux vers l’écran.
- Je suis un mari cocu… Et un soumis… J’appartiens à Clémence… Et à Zakaria.
***
Le lundi matin qui suivit ce terrible week-end, lorsque Michel se rendit à son bureau, il fut immédiatement convoqué par le Premier Conseiller, en charge du personnel et de l’administration de la Représentation française.
- B, venez immédiatement dans mon bureau !
En gagnant le bureau où devait se dérouler l’entretien, Michel dut affronter un silence de mort de la part de ses collègues. Aucun ne l’avait salué. Certains semblaient gênés, baissant les yeux mais d’autres affichaient un sourire méprisant ou un regard réprobateur. Beaucoup n’étaient pas mécontents de la chute d’un jeune diplomate dont la carrière s’annonçait si prometteuse.
Dans ce monde feutré, les comportements étaient souvent sournois autant que les jalousies étaient vives. Tous les moyens étaient bons pour écarter un rival réel ou potentiel.
Le Premier Conseiller reçut Michel en présence de son collègue en charge des services culturels, pour lesquels Michel travaillait. Ni l’un, ni l’autre, ne saluèrent Michel. Ils ne l’invitèrent même pas à s’asseoir.
- B, on ne va pas tourner autour du pot. Vous savez pourquoi vous êtes convoqué. Vous connaissez le statut de la Fonction Publique et tout particulièrement le statut spécial des diplomates : l’administration peut engager une procédure disciplinaire à l’encontre de l’un de ses agents si elle considère que son comportement dans la sphère privée porte atteinte à l’image ou l’honneur de sa profession et donc s’avérer incompatible avec l’exercice d’une fonction publique.
- Oui, Monsieur, dit Michel en baissant les yeux.
Il s’y attendait, mais pas à ce que cela soit si rapide. Il ignorait que Youssef avait fait diligence du côté des autorités marocaines. Au cours du week-end, des témoignages de collègues étaient également remontés à la hiérarchie, à l’initiative de l’époux d’Anne-Marie, laquelle avait immédiatement informé son mari de sa rencontre avec Clémence et Zakaria, dans le quartier de l’Abgal. Un autre collègue de Michel avait également été témoin de la rencontre de Michel et de Fatima au « Jardin des roses ». Et, dernier clou sur le cercueil : la terrible vidéo prise par Zakaria avait largement circulé.
- B, est-il besoin que je vous dresse la liste de ce qui vous est reproché ? Le scandale est immense, il est remonté jusqu’au ministre qui est fou furieux, à la suite d’un appel de son homologue marocain. L’adultère constitue un délit au Maroc, vous le savez. La justice marocaine a transmis une plainte contre vous. Il nous a été demandé une certaine discrétion, car les Al Fassi sont des personnalités très connues au Maroc. S’ajoutent à tout cela votre vie privée et le comportement de votre épouse, qui s’affiche avec son amant, un petit voyou du quartier de Takkadoum, que vous hébergez chez vous. Je ne parle même pas des plaintes des voisins. Et enfin, il y a cette vidéo abjecte, à vomir, et qui a circulé sur les réseaux sociaux. Vous comprendrez que la cause est entendue et que vous n’êtes digne ni de conserver vos fonctions actuelles, ni de rester dans la Fonction Publique ! Monsieur l’Ambassadeur et le Ministre souhaitent que la sanction soit exemplaire et rapide.
Le conseiller culturel en remit une couche :
- Je suis terriblement déçu, B, car vous êtes un collaborateur compétent, brillant et efficace. En quelques semaines, vous venez de briser votre carrière. Quel gâchis ! Que votre femme prenne un amant, cela relevait de la vie privée, tant que cela restait discret. Vous avez dépassé toutes les limites ! Je n’imaginais pas que vous étiez aussi pervers !
Il revenait au Premier Conseiller de conclure l’exécution en règle du jeune diplomate :
- Vous serez convoqué prochainement devant un Conseil de discipline, en vue de votre révocation. En attendant, le Ministre, sur proposition de l’Ambassadeur, a décidé votre suspension immédiate à titre conservatoire. Nous nous sommes engagés vis-à-vis des autorités marocaines à ce que vous quittiez le Maroc dans les meilleurs délais. En contrepartie, pour éviter que tout cela ne soit sur la place publique, l’administration royale ne vous déclarera pas « persona non grata ». Pour que les choses soient en ordre, je vous demande de signer ce document qui atteste que je vous ai remis l’arrêté de notification de votre suspension.
Le Conseiller culturel intervint :
- Monsieur le Premier Conseiller, pour la bonne règle, nous devrions permettre à B de pouvoir formuler des observations.
- Oui, je sais : les fameux droits de la défense ! Vous avez beaucoup de chance, B, d’être protégé par votre statut de diplomate. Quand la police marocaine vous a surpris en plein adultère avec Mme Al Fassi, vous auriez dû vous retrouver en garde en vue, avant d’être poursuivi. Je vous rappelle ce que prévoit l’article 493 du Code Pénal marocain au sujet de l’adultère : un à deux ans de prison ferme. Alors B, depuis le début de cet entretien, vous êtes silencieux. Qu’avez-vous à dire pour vous défendre ?
- Je sais, Messieurs, que ce qui figure dans votre dossier est accablant. Je ne suis surpris, ni par cet entretien, ni par les mesures que vous notifiez à mon encontre. Je tiens cependant à nier mon adultère avec Mme Al Fassi, dont la réputation est connue à Rabat.
- Monsieur B, ce n’est pas en accablant votre maîtresse, en mettant en avant sa vie privée et ses préférences sexuelles, que vous arrangerez votre situation.
- Fatima, pardon, Madame Al-Fassi n’est pas ma maîtresse !
- Arrêtez de mentir, B ! J’ai dans le dossier un rapport accablant de la police marocaine. Je vous en lis un extrait, particulièrement édifiant : « Au moment de notre irruption dans la chambre, les deux amants étaient nus et venaient manifestement de copuler. Monsieur B avait éjaculé dans le vagin de Mme Al Fassi, qui a reconnu entretenir avec lui, depuis des semaines, une relation adultère. » Il y a aussi la déposition ultérieure de Mme Al Fassi, qui a confirmé ses dires. Vous ne pouviez pas vous trouver dans une situation pire, car la famille de Mme Al Fassi est très proche du Palais.
Michel se tut. Les apparences étaient contre lui. Il accepta de signer le document qui reconnaissait que son arrêté de mise à pied immédiate lui avait été remis. Sans rien ajouter, il sortit de ce bureau où sa hiérarchie l’avait condamné, en attendant que l’instance disciplinaire n’officialise la fin de sa carrière.
Michel rassembla ses affaires personnelles et quitta la chancellerie, dans un silence de mort, sous le regard réprobateur de ses collègues, tous persuadés qu’il était une brebis galeuse, qui portait atteinte à la réputation de l’institution.
Michel était désespéré, atteignant cette fois le fond du gouffre. En peu de temps, il avait tout perdu, à commencer par sa carrière. Il était passé du Capitole à la Roche Tarpéienne. Mais le pire pour lui était d’avoir perdu l’être qu’il aimait le plus au monde, sa Clémence, désormais totalement sous la coupe de ce petit voyou. Un sentiment de vide, de sidération, d’humiliation, accablait le jeune homme. Non seulement il ne s’était pas battu, mais il avait contribué, par son comportement, à sa chute.
Quand il revint chez lui, il fut soulagé que Zakaria soit absent, pour vaquer à ses « affaires », en fait à ses trafics de petit voyou. Il évitait ainsi de le voir se réjouir de sa déchéance.
Clémence était là, mais se préparait à sortir à son tour. À son état d’abattement, elle comprit qu’il se passait quelque chose de grave. Jamais il n’était revenu du travail en milieu de matinée. Il avait l’air effondré, avec un visage d’une pâleur effrayante.
- Tu sors chérie ?
- Ça se voit, non ? je vais chez ta maîtresse, ajouta-t-elle avec un regard dur. Je suis pressée. Ne me mets pas en retard !
- Clémence, il faut que nous parlions. Je t’en supplie. Je sais que les apparences sont contre moi. Je me suis fait piéger. Je te jure que Fatima n’est pas ma maîtresse !
- C’est elle qui m’a raconté ce qui s’est passé au Sofitel. Comment as-tu pu me faire ça ? Et en plus tu me mens !
Michel n’eut pas la force de répondre à Clémence, comme il aurait dû, qu’elle ne manquait pas d’air, elle qui le trompait sans vergogne et qui s’affichait avec son amant. De quel droit osait-elle lui faire des reproches ? Michel avait compris que, si Clémence était aussi furieuse de sa prétendue liaison avec Fatima, c’est bien parce que, malgré son comportement, elle tenait à lui. Comme un noyé, le jeune homme se raccrochait au moindre espoir pour tenter de sauver son couple, qui semblait pourtant en état de mort clinique.
- Je ne comprends pas l’attitude de Fatima et le rôle qu’elle joue. Tu es bien placée pour savoir qu’elle n’aime que les femmes. Tout Rabat sait qu’elle est lesbienne !
- C’est ce que je croyais aussi. A-t-elle cédé à ton charme, car, mon chéri, tu es bel homme. Ou a-t-elle voulu me rendre jalouse ? Sur ce point, elle a réussi ! Rappelle-toi que je ne partage pas ! Même si je te fais cocu, tu es mon mari. Et Fatima est ma femme. Je l’aime, figure-toi ! Elle m’avait juré fidélité, me disant que son mari ne la touchait plus depuis des années. Et toi, tu te permets de la baiser ! Ce qui s’est passé hier soir avec Zakaria a été ta première punition. Je lui avais demandé de me venger de ta trahison. Il est vrai qu’il n’y a pas besoin de le pousser beaucoup. Et comme en plus tu aimes ça ! Ce soir, tu seras servi. Zakaria ne se contente pas de s’occuper des jolies expatriées ou des touristes. Il m’a dit qu’il apprécie aussi les culs bien serrés des Européens. Et manifestement, le tien l’intéresse beaucoup. Il ne m’a pas demandé mon avis, mais je suis d’accord et l’idée qu’il te casse le cul m’excite beaucoup. Je suis certaine que tu aimeras ça !
Michel eut comme un vertige. Ainsi sa descente aux enfers se poursuivait. Zakaria avait parfaitement compris ce que Michel refoulait depuis tant d’années. Et il savait qu’il n’aurait pas la force de dire non.
La seule chose qui le préoccupait pourtant était Clémence. Il osa alors un aveu qui était pour lui une nouvelle humiliation.
- Chérie, comment pourrais-je prendre une maîtresse alors que j’ai été incapable de te satisfaire, depuis que nous sommes ensemble ?
- C’est vrai, et pourtant ! Fatima m’a dit que tu avais été nul, ce qui n’est pour moi qu’une confirmation. Bon, maintenant ça suffit. Fatima m’attend et j’ai très envie d’elle. Michel, si tu es là ce soir, ça voudra dire que tu consens à ce que veut Zakaria. J’ai voulu te prévenir.
- Je te remercie de l’avoir fait. Je veux, si tu m’acceptes, rester à tes côtés, quel que soit le prix à payer !
- Tu es décidément très spécial. Bon, maintenant j’y vais ! Je suis très en retard.
- Attends, Clémence. Il y a autre chose. Et c’est très grave !
Michel raconta alors, dans un souffle, ce qu’il s’était passé le matin à l’ambassade, ce qui lui était reproché et le dossier qui l’accablait. Il termina en annonçant sa suspension immédiate, dans l’attente d’une procédure disciplinaire. Et par ce qui se profilait : une révocation.
Clémence écouta en silence. Ses mains étaient crispées. Elle était soudain écrasée par le poids de sa responsabilité dans cette catastrophe. Quand Michel eut fini, il lui dit :
- Je n’ai plus envie de me battre. J’ai tout perdu. Le pire, pour moi, c’est de t’avoir perdu toi. Le reste, à côté, n’a aucune importance. Ma vie est fichue.
Clémence était bouleversée. Enfin, ses yeux s’ouvraient. Elle mesurait l’amour sans limites que Michel avait pour elle.
- Mon chéri, quand tu es rentré tout à l’heure, pourquoi tu ne m’as pas immédiatement parlé de ça ?
- Tout simplement parce que je ne veux pas de ta pitié !
- Même si ça peut paraître incongru avec tout ce qu’il s’est passé, je ne te laisserai jamais tomber. Ce que je ressens pour toi, ce n’est pas de la pitié. C’est…
Elle n’osait pas le dire, baissant les yeux, honteuse, consciente du mal qu’elle avait fait à cet homme pour qui elle passait avant toute chose. Alors, elle se dirigea vers Michel, le prit dans ses bras et tendit ses lèvres. Leur baiser fut long et profond, mêlé de larmes que ni lui, ni elle, ne retinrent.
- Je t’aime, Michel. À ma façon. Je suis un monstre, une égoïste, qui n’a pas pensé qu’à soi.
Clémence se mit à genoux. Michel voulut relever Clémence.
- Laisse-moi aller au bout, Michel, s’il te plait. Je n’ai pas voulu cela. Mais ma conduite est à l’origine de cette catastrophe ! Je te demande pardon, pour ce que j’ai fait et ce que j’ai dit. Sache surtout, je le répète, que jamais je ne t’abandonnerai. Je veux que tu te battes. Je vais parler à Fatima pour qu’elle me dise la vérité.
- Ne te fais pas d’illusions. Fatima ne changera pas de version, même si elle le voulait. Car non seulement Al-Fassi déposerait plainte contre elle pour adultère, ce qu’il n’a pas fait pour l’instant, à ma connaissance. Mais surtout, elle serait poursuivie pour avoir fait un faux témoignage. La justice marocaine ne plaisante pas avec ça. Elle serait inculpée pour outrage.
- Pendant que je suis avec Fatima, contacte ma mère. À cause de ses fonctions, elle connaît beaucoup de monde. Il y a aussi le fait que ma belle-mère, Nadine, est devenue avocate auprès du Conseil d’État et qu’elle une spécialiste reconnue du contentieux de la Fonction Publique.
- Je ferai cela. Tu me redonnes un peu d’espoir.
- Une dernière question : ton retour en France est prévu pour quand ?
- Je n’ai pas encore la date. Une semaine, peut-être 10 jours. Tu rentreras avec moi, chérie ?
Clémence ne répondit pas, se contentant de déposer un baiser sur les lèvres de Michel. Clémence en voulait terriblement à Zakaria et à Fatima pour le mal qu’ils avaient fait à Michel. Mais elle savait aussi qu’elle ne pouvait se passer ni de l’un, ni de l’autre. Elle ignorait surtout que le piège de Youssef allait se refermer sur elle.
Michel aussi comprit que son épouse n’était pas libérée de ses démons. Elle était encore et toujours prisonnière de ses sens.
***
Alors que Clémence descendait pour prendre un taxi afin d’aller au domicile de Fatima, Michel prit son téléphone pour appeler Aude. Il lui expliqua la situation, sans rien cacher, y compris au sujet de la conduite de Clémence et de son propre comportement.
- Je suis dans une situation désespérée, n’est-ce pas Aude ?
Pour la première fois, lui, si réservé, appelait sa belle-mère par son prénom.
- Il aurait fallu me prévenir beaucoup plus tôt, y compris de vos problèmes de couple. Je n’imaginais pas que Clémence était frustrée à ce point, qu’elle avait de tels besoins qui n’étaient pas satisfaits. Elle aurait dû m’en parler. J’ai connu la même situation et j’en ai, moi aussi terriblement souffert. Ce Zakaria se sert de l’hypersexualité de Clémence, comme mon ex-mari, Daniel, a exploité mon addiction. Quand une femme est dans une telle situation, elle perd toute retenue, tout contrôle. Ça n’excuse pas le comportement de Clémence, ça l’explique.
Par Clémence, Michel connaissait l’hypersexualité d’Aude. Clémence souffrait de la même addiction, exacerbée à cause de l’incapacité de Michel à la satisfaire. Elle était mûre pour tomber dans les griffes d’un prédateur comme Zakaria.
- Ce qui m’incite à me battre, alors que je baissais les bras, est que Clémence, à sa façon, m’aime toujours. Et c’est tout ce qui compte pour moi. Qu’elle baise avec qui elle veut, du moment qu’elle m’aime !
- Nous verrons plus tard comment retrouver un équilibre qui donne satisfaction à Clémence tout en préservant votre couple. L’urgent pour le moment est de vous sortir de cette situation, surtout toi ! Et sache que, quand on se bat, rien n’est désespéré.
Aude se rappelait ce passé pas si lointain où Daniel avait piégé Nadine, au point que la carrière et même la liberté de celle-ci étaient menacées. Les deux femmes avaient alors réussi à retourner la situation et à sauver leur couple.
Pour la première fois également, Aude tutoyait son gendre. Dès leur première rencontre, elle avait eu immédiatement de l’affection pour ce garçon, qui était en adoration devant sa Clémence. Elle avait aussi deviné ses fragilités, même si elle n’imaginait pas jusqu’où cela pouvait aller et les conséquences qui en résulteraient.
Aude confirma que, bien entendu, Nadine assumerait la défense de Michel. Elle l’appellerait rapidement, afin de contester l’arrêté de suspension immédiate du jeune diplomate.
- Je vais aussi envoyer un message à Clémence, pour lui expliquer qu’il est urgent que tu te tiennes loin de ce Zakaria.
- Je ne veux pas quitter Clémence. Je ne peux pas me passer d’elle.
- Tu ne comprends pas que ce petit voyou est dangereux ?
- Oui, il est même toxique. Mais il faudrait convaincre Clémence de le quitter également.
- Ne te fais pas d’illusions. Elle est encore et toujours sous son emprise. Je te rappelle qu’il m’a fallu 20 ans pour quitter Daniel.
- Oh !
- Ne t’inquiète pas, il ne faudra pas tout ce temps. Je suis d’ailleurs convaincue que, derrière ce Zakaria, il y a quelqu’un d’autre. En attendant, tu vas faire ce que je te dis !
- Oui, Madame !
- Oui, Aude. Je vais prendre mes dispositions pour venir le plus rapidement possible à Rabat. Nous avons ici une succursale que je vais opportunément contrôler. Ça me servira de couverture.
Son combat contre Daniel avait profondément changé Aude, elle qui avait été longtemps une épouse soumise. Sa lutte contre un prédateur en avait fait une guerrière. Et elle s’apprêtait à repartir au combat pour sauver Michel et Clémence.
***
Deux heures plus tard, Aude reçut un appel de Nadine. Sa chérie était triomphante.
- Je viens de passer au crible le dossier de Michel. En théorie, c’est accablant, car un diplomate a une obligation particulière en matière de discrétion et de dignité dans sa vie privée. Mais le Quai d’Orsay et l’Ambassade, pressés par le l’entourage du Roi et du Président, ont confondu vitesse et précipitation. Aucune règle de forme n’a été respectée et en particulier les droits de la défense. J’ai introduit une demande de sursis à exécution. La procédure actuelle va être annulée !
- Bravo, ma chérie ! Tu es la meilleure et c’est pour ça que je t’aime. De mon côté j’ai activé des détectives au Maroc. Ils ont été très efficaces, me fournissant de précieuses informations. D’abord, ce Zakaria n’est pas qu’une petite frappe. Il travaille dans une société de sécurité appartenant au groupe de Youssef Al Fassi. Ils m’ont également confirmé que Fatima Al Fassi est lesbienne et que son mariage avec Youssef est une union de convenance. Alors c’est impossible que Michel ait pu être son amant.
- Tu es très forte, toi aussi.
- Dans deux jours, je pars pour Rabat. Je prends cette affaire en mains. J’ai devant moi la photo de Fatima. Une très jolie femme ! Je suis impatiente de la rencontrer. Tu n’es pas jalouse, j’espère, ma chérie ?
- Si, beaucoup ! Mais puisqu’il s’agit de sauver nos enfants, tous les moyens pour y parvenir seront bons, mon amour.
***
Clémence était arrivée chez Fatima. Celle-ci lui avait téléphoné en début de matinée. La belle marocaine lui avait vivement reproché de n’avoir pas trouvé un moment pour que les amantes se retrouvent.
Fatima l’avait convoquée, en lui promettant du plaisir, mais aussi de la punir « comme tu le mérites, petite garce ». Cette double promesse avait mis le feu chez Clémence, qui avait autant besoin de la queue de Zakaria que des étreintes saphiques de son amante marocaine.
***
Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.
RESUME
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France.
Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour un couple pervers, Youssef et Fatima. Cette dernière a initié Clémence aux plaisirs saphiques.
Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. Zakaria est venu au domicile du couple où il a baisé la jeune femme devant son mari, autant excité qu’humilié.
En rencontrant Fatima, pour tenter d’obtenir son aide, Michel tombe dans un piège diabolique tendu par Youssef. Il est désormais accusé d’adultère, alors que Zakaria s’installe à demeure chez le jeune couple.
***
Avant même de pénétrer dans son appartement, Michel entendit les cris de Clémence derrière la porte. Ce n’étaient pas de simples gémissements mais de véritables hurlements de plaisir. Dans cet immeuble mal insonorisé, les voisins devaient en prendre plein les oreilles !
Malgré l’excitation qu’il ressentait, il sentit son cœur se serrer, une sueur froide couler le long de sa nuque. Il hésita une seconde à faire demi-tour mais il poussa la porte.
Les amants n’étaient pas dans la chambre, comme il l'avait d'abord pensé, mais dans le salon, qui baignait dans une lumière tamisée. L’odeur de sexe flottait dans l’air comme un parfum de scandale.
Zakaria était assis sur le canapé, les jambes écartées, torse nu, l’air satisfait et dominateur. Et Clémence le chevauchait, les mains posées sur son torse, les yeux fermés et la bouche ouverte. Son bassin montait et descendait avec une frénésie insoutenable. Ses cheveux collaient à son front, ses seins bondissaient à chaque mouvement, et ses cuisses frappaient contre les hanches de son amant.
Michel resta figé. Il ne bougea pas. Il observa les amants pendant de longues minutes, incapable de détourner le regard, hagard, dépourvu de toute volonté propre. Et, pourtant, dans son pantalon, une érection naissait, lente et douloureuse, comme une honte vivante. Le spectacle était torride. Le visage de Clémence était marqué par le plaisir inouï qu’elle ressentait.
Clémence finit par le voir. Elle entrouvrit les yeux. Un sourire passa sur ses lèvres, comme si la scène prenait une saveur nouvelle. Elle ne s’arrêta pas pour autant. Elle accéléra même, poussée par le plaisir de l'exhibition, mais aussi furieuse contre Michel, car elle était convaincue qu’il la trompait avec Fatima.
Elle en rajouta même, avec l’objectif de se venger de ce qu’elle considérait comme une trahison, sans penser un instant au fait que c’était elle, qui, la première, avait trompé son mari.
- Oh, mon chéri. Que c’est bon ! Vas-y plus fort ! N’arrête surtout pas. Je suis à toi ! Je suis ta femme !
Zakaria, lui aussi, avait remarqué Michel. Dans un premier temps, il ne dit rien, se contentant de croiser son regard avec une expression mêlée de moquerie et de triomphe. Puis, au moment où son souffle se fit plus court, il laissa échapper un grognement, repoussa violemment Clémence en arrière, et se leva.
Cela faisait une heure déjà qu’il baisait Clémence et il l’avait déjà remplie plusieurs fois de sa semence abondante. Force de la nature, aidé par la bouche de sa maitresse, il retrouvait rapidement, à chaque fois, tous ses moyens et remettait le couvert, comblant la jeune femme, devenue insatiable.
Sa queue dure luisait des secrétions de son amante. Il s’approcha de Clémence, qui s’agenouilla immédiatement, docile, les lèvres entrouvertes et la langue sortie. Zakaria se branla quelques secondes devant son visage, puis jouit. En un râle, il aspergea son visage de plusieurs puissantes giclées de sperme chaud.
Clémence gémit doucement, tendant le visage pour recevoir cette puissante éjaculation faciale. Le sperme coulait lentement sur sa joue, sa lèvre, sa bouche, son menton. C’est alors que Zakaria tourna la tête vers Michel.
- Viens ici, cocu.
Michel ne bougea pas. Il ne comprenait plus rien.
- J’ai dit : viens. Regarde ta femme, sale cocu. Elle est belle comme ça, hein ? Couverte de foutre. Va l’embrasser. Et nettoie-la bien. Avec ta langue.
Michel fit un pas. Il s’agenouilla à côté de Clémence, dont le regard brillait d’une étrange lueur.
- Vas-y, mon amour… murmura-t-elle. Fais ce qu’il dit. Je veux sentir ta langue sur moi.
Michel approcha. Son cœur battait à tout rompre. Il sentit le sperme de Zakaria dégouliner sur le visage de sa femme. Et, sans réfléchir davantage, il posa ses lèvres sur sa joue, puis sur sa bouche, l’embrassa lentement, recueillant le mélange de salive et de semence, nettoyant sa peau. Il lécha chaque parcelle, chaque perle visqueuse avec docilité. Il ne savait plus ce qu’il ressentait.
Zakaria, debout, le regardait faire avec un sourire carnassier. Il alluma une cigarette et souffla lentement la fumée.
- T’es vraiment une petite salope, Michel. Mais t’as trouvé ta place.
Michel ne répondit pas, toujours agenouillé au sol, le visage baigné de sueur et de honte, les lèvres encore humides de sperme. Son regard fuyant n’osait plus croiser celui de Zakaria, encore moins celui de Clémence.
Zakaria tira une dernière bouffée de sa cigarette, l’écrasa avec nonchalance, puis se tourna vers Michel avec un rictus amusé.
- J’espère que t’as apprécié ton premier repas, diplomate… Parce que la collation que t’avais commandée ? On s’est pas gênés. Y reste que des miettes. Même ton frigo, je l’ai vidé pendant que je la baisais contre la table de la cuisine.
Michel ne répondit pas davantage. Il ne savait pas quoi dire. Son estomac était noué. Son esprit, engourdi. Mais Zakaria n’en avait pas fini.
- Allez, ma chienne, dit-il en s’adressant à Clémence. Mets-toi à quatre pattes. J’ai encore envie de te baiser, moi.
Clémence obéit. Elle se positionna lentement, les genoux bien écartés, le dos cambré, les fesses bien hautes. Elle tourna la tête vers son mari, un sourire narquois au coin des lèvres.
- Regarde bien, Michel. Regarde comment je m’offre à lui. C’est ça, une vraie femme. Pas une poupée frigide. Ça t’excite, n’est-ce pas ?
Zakaria s’agenouilla derrière elle, saisit fermement ses hanches, et la pénétra d’un coup sec, brutal. Clémence gémit fort, puis se mit à haleter comme une chienne en chaleur, prise au rythme imposé par son amant.
- Tu sais, le cocu… murmura Zakaria en accélérant ses va-et-vient, ce qui me fait le plus bander, c’est pas seulement de la baiser comme ça. C’est de savoir que je l’ai promenée toute la journée comme ma propriété. Main dans la main, collée contre moi, devant tout le monde. Elle s’accrochait à mon bras comme une petite traînée amoureuse. Je ne cessais de la peloter, de lui rouler des pelles. A haute voix, je lui promettais que j’allais la démonter. Je parlais de son mari, Michel B, le cocu.
Clémence gémit plus fort, le souffle haché.
- Oui… Dis-lui tout… Qu’il sache à quel point je suis désormais à toi…
Zakaria sourit, un rire rauque au fond de la gorge.
- On s’est arrêtés dans un lounge. Et là, tu sais pas quoi ? On tombe sur Anne-Marie. Tu vois ? La petite femme coincée du collègue de ton ambassade. Elle a reconnu Clémence… Et moi, je me suis pas gêné. Je lui ai dit, droit dans les yeux, que j’étais l’amant de ta femme. Que je la baisais. Et que toi, Michel, t’étais là à nous mater. Comme un bon petit chien dressé.
Michel serra les poings. Son visage était cramoisi. Il avait l’impression d’étouffer.
Clémence ajouta, haletante.
- Tout le monde le sait maintenant… Tu es cocu…. Et c’est bien fait pour toi, ça t’apprendra à me tromper.
- Clémence, je…
Le cœur de Michel s’accéléra tout d’un coup. Il n’avait pas envisagé un seul instant que Clémence puisse déjà être au courant de ce qui s’était passé au Sofitel. Il tenta de se justifier. Mais sa voix se brisa. Il n’avait plus de force. La seule chose qu’il trouva à dire, d’une voix tremblante :
- Ce que j’ai fait avec Fatima… Ce n’était pas…
- Ferme ta gueule, cocu ! coupa Zakaria d’un ton sec.
Il asséna un coup de reins encore plus violent qui arracha un cri de plaisir à Clémence.
- Tu te crois encore en position de t’expliquer, sale enculé ? Tu crois qu’elle t’appartient encore ? Hein ? C’est avec moi qu’elle aime baiser maintenant. C’est mon nom qu’elle crie quand elle jouit.
Clémence appuya ses paroles, la voix brisée par le plaisir :
- Oui… C’est lui… C’est lui que je veux, pas toi…Je suis sa femme.
Michel ferma les yeux. Tout en lui hurlait. Son cœur, son corps, son orgueil. Mais il ne fit rien. Il resta là, agenouillé, tremblant, l’âme en lambeaux, le sexe encore dur dans son pantalon.
Zakaria accéléra encore. Il gémissait à son tour, grognant, jouissant de cette domination autant physique que psychologique. Il se pencha sur Clémence, l’agrippa par les cheveux et grogna :
- Tu sais, cocu, avec les doses que je lui ai mises, je suis certain de l’avoir engrossée ! Dis-lui, salope. Dis-lui à qui t’appartiens maintenant !
Clémence hoqueta entre deux râles :
- À toi… Je suis à toi…
Michel ne savait même plus s’il avait mal ou s’il jouissait de cette douleur. Zakaria n’avait pas terminé. Il n’avait jamais terminé tant qu’il sentait que Michel pouvait encore descendre d’un cran. Il s’installa à nouveau sur le canapé, nonchalamment, comme s’il reprenait sa place naturelle dans le décor de cet appartement qui n’était pas le sien mais dont il faisait sa scène.
- Viens ici, ma salope.
Elle s’approcha, le visage rougi, la peau couverte de sueur. Zakaria l’attrapa par la taille et la fit s’asseoir à l’envers sur lui, dos contre son torse, les jambes écartées. Il la guida sans ménagement. Michel vit alors, horrifié et fasciné, que Zakaria la pénétrait à nouveau, cette fois dans son cul, dans cette intimité qu’elle lui avait toujours refusée.
Le râle de Clémence ne fit qu’augmenter encore plus l’excitation de Michel, qui, sans s’en rendre compte, mit une main sur sa bosse douloureuse. Elle se pencha en avant, prenant appui sur ses genoux, la nuque rejetée en arrière contre l’épaule de Zakaria.
- Tu vois ça, cocu ? demanda Zakaria. Elle t’a toujours refusé ça non ? Elle disait toujours que jamais elle ne le ferait. Et maintenant regarde-la. C’est devenu sa pratique préférée.
Clémence hocha la tête, haletante.
- C’est vrai, mon amour… Tu me l’as fait aimer. Lui, je ne voulais pas lui donner ça…
Michel fixait la scène. Il était rouge de honte. Mais en même temps, son souffle devenait plus rapide, plus haché. Zakaria le vit.
- T’es en train de bander, hein ? Tu veux encore t’approcher ? Viens ici.
Michel obéit. À quatre pattes, il s’approcha du canapé, le regard fuyant, la bouche entrouverte, tremblant.
- Là… Mets-toi entre ses jambes. Tu vois ce qu’il te reste à faire.
Michel baissa la tête. Il approcha sa bouche et se mit à lécher lentement la chatte de sa femme, encore pleine du sperme de son amant, alors que celle-ci était en train d’être enculée profondément à quelques centimètres de lui. Clémence gémissait plus fort, entre deux halètements de plaisir.
- Oh oui… C’est bon… Continue mon chéri… C’est comme ça que je te veux… Docile. À genoux. Pendant qu’un vrai homme me prend.
Michel, les mains agrippées au rebord du canapé, se laissait aller à un mouvement presque frénétique, entre sa langue et la main qu’il avait glissée dans son pantalon.
Zakaria fronça légèrement les sourcils.
- T’es trop à l’aise, là… Y a un truc que tu me caches.
Il ralentit, se pencha légèrement en avant, et dans un geste brusque, retira sa queue de Clémence, puis l’approcha du visage de Michel, qui était à quelques centimètres à peine. Ce dernier n’hésita pas. Il ouvrit la bouche.
Zakaria eut un instant de silence. Il n’avait même pas eu besoin d’insister. Michel suçait avec une ferveur étrange. Ses yeux étaient mi-clos. Il semblait s’abandonner totalement, comme s’il n’avait plus de volonté propre.
Clémence, penchée en avant, haletait de surprise et d’excitation.
- Tu vois, mon chéri… Tu te découvres enfin… C’est beau, non ? Cette soumission… Cette vérité que tu cachais, mon petit pédé.
Zakaria, lui, riait doucement.
- Je le savais. Y avait un truc. T’es pire que je le pensais. Et tu sais quoi ? Je vais t’écraser encore plus.
Il accentua son mouvement, tenant Michel par les cheveux, le regard fixé sur Clémence.
- T’as vu ton mari, ma chienne ? Il lèche, il suce…
Michel, au bord de l’explosion, ne savait plus s’il était réellement en train de sucer l’homme qui l’avait humilié et lui avait volé sa femme ou s’il était dans un cauchemar.
Zakaria, toujours assis comme un roi, les cuisses écartées, la respiration ralentie par l’orgasme qu’il contenait encore, regardait Michel à ses pieds.
- Ma salope… Viens. Aide ton pauvre mari.
Elle comprit immédiatement. Elle se glissa à côté de Michel, caressa son visage, puis se tourna vers Zakaria, avec un regard brûlant d’un mélange d’adoration et de perversion.
- On va te donner tout ce que tu veux.
Ils étaient là, tous les deux, à genoux devant lui. La scène était indécente. Le couple marié était soumis ensemble au même amant. Ils se partageaient Zakaria, leurs gestes se coordonnaient, leurs regards parfois se croisaient. Michel léchait, suçait, Clémence guidait ses gestes, chuchotant des mots doux à son oreille.
- Voilà… Comme ça. C’est bon. Vous êtes parfaits, tous les deux. L’un parce qu’il est une traînée, l’autre parce qu’elle l’a toujours su.
Zakaria ferma les yeux un instant, savourant les sensations. Puis il les rouvrit. C’est là que Michel le vit. Son cœur fit un bond. Zakaria tenait son téléphone. Discrètement, mais pas tant que ça. L’écran était bien allumé. La caméra pointée vers eux.
Michel s’immobilisa un instant, ses lèvres encore humides. Il balbutia :
- Tu... Tu filmes ?
Zakaria eut un sourire froid. Il releva légèrement l’appareil, braquant l’objectif un peu plus bas.
- Bien sûr. Tu crois que j’allais garder ce chef-d’œuvre rien que pour moi ? Ce sera une œuvre d’art. Et puis… Tout le monde doit voir ça. Voir ce que j’ai fait de toi.
Il approcha son visage du téléphone, et ajouta à voix haute, comme pour le micro :
- Regardez-moi ce diplomate français… Pas seulement cocu. À genoux, en train de me sucer, avec sa femme.
Michel sentit une décharge le traverser. Une part de lui voulait fuir, hurler, arracher ce téléphone des mains de Zakaria, tout effacer, tout nier. Mais une autre part, plus profonde, plus obscure, frémissait. Son sexe était douloureusement tendu. Il haletait.
Il était excité. Plus que jamais. Zakaria le vit, et rit.
- T’en as la trique, hein ? Tu bandes. T’es même en train de te branler comme un ado. C’est ça, ton kink ? Être humilié devant le monde entier ? T’as envie qu’ils te voient, qu’ils sachent ?
Clémence regardait Michel, et ce qu’elle y vit la fit sourire avec une cruauté douce.
- Il aime ça, Zakaria. Regarde-le… Il est plus vivant là, à tes pieds, que dans tout notre mariage. C’est ça, mon petit mari ? T’es mon petit soumis maintenant ? Dis-le.
Michel hocha lentement la tête. Il avait les yeux brillants, la bouche entrouverte, la voix brisée :
- Oui… Je suis… Votre soumis…
- Dis-le à la caméra, insista Zakaria, la voix moqueuse.
Michel tourna lentement les yeux vers l’écran.
- Je suis un mari cocu… Et un soumis… J’appartiens à Clémence… Et à Zakaria.
***
Le lundi matin qui suivit ce terrible week-end, lorsque Michel se rendit à son bureau, il fut immédiatement convoqué par le Premier Conseiller, en charge du personnel et de l’administration de la Représentation française.
- B, venez immédiatement dans mon bureau !
En gagnant le bureau où devait se dérouler l’entretien, Michel dut affronter un silence de mort de la part de ses collègues. Aucun ne l’avait salué. Certains semblaient gênés, baissant les yeux mais d’autres affichaient un sourire méprisant ou un regard réprobateur. Beaucoup n’étaient pas mécontents de la chute d’un jeune diplomate dont la carrière s’annonçait si prometteuse.
Dans ce monde feutré, les comportements étaient souvent sournois autant que les jalousies étaient vives. Tous les moyens étaient bons pour écarter un rival réel ou potentiel.
Le Premier Conseiller reçut Michel en présence de son collègue en charge des services culturels, pour lesquels Michel travaillait. Ni l’un, ni l’autre, ne saluèrent Michel. Ils ne l’invitèrent même pas à s’asseoir.
- B, on ne va pas tourner autour du pot. Vous savez pourquoi vous êtes convoqué. Vous connaissez le statut de la Fonction Publique et tout particulièrement le statut spécial des diplomates : l’administration peut engager une procédure disciplinaire à l’encontre de l’un de ses agents si elle considère que son comportement dans la sphère privée porte atteinte à l’image ou l’honneur de sa profession et donc s’avérer incompatible avec l’exercice d’une fonction publique.
- Oui, Monsieur, dit Michel en baissant les yeux.
Il s’y attendait, mais pas à ce que cela soit si rapide. Il ignorait que Youssef avait fait diligence du côté des autorités marocaines. Au cours du week-end, des témoignages de collègues étaient également remontés à la hiérarchie, à l’initiative de l’époux d’Anne-Marie, laquelle avait immédiatement informé son mari de sa rencontre avec Clémence et Zakaria, dans le quartier de l’Abgal. Un autre collègue de Michel avait également été témoin de la rencontre de Michel et de Fatima au « Jardin des roses ». Et, dernier clou sur le cercueil : la terrible vidéo prise par Zakaria avait largement circulé.
- B, est-il besoin que je vous dresse la liste de ce qui vous est reproché ? Le scandale est immense, il est remonté jusqu’au ministre qui est fou furieux, à la suite d’un appel de son homologue marocain. L’adultère constitue un délit au Maroc, vous le savez. La justice marocaine a transmis une plainte contre vous. Il nous a été demandé une certaine discrétion, car les Al Fassi sont des personnalités très connues au Maroc. S’ajoutent à tout cela votre vie privée et le comportement de votre épouse, qui s’affiche avec son amant, un petit voyou du quartier de Takkadoum, que vous hébergez chez vous. Je ne parle même pas des plaintes des voisins. Et enfin, il y a cette vidéo abjecte, à vomir, et qui a circulé sur les réseaux sociaux. Vous comprendrez que la cause est entendue et que vous n’êtes digne ni de conserver vos fonctions actuelles, ni de rester dans la Fonction Publique ! Monsieur l’Ambassadeur et le Ministre souhaitent que la sanction soit exemplaire et rapide.
Le conseiller culturel en remit une couche :
- Je suis terriblement déçu, B, car vous êtes un collaborateur compétent, brillant et efficace. En quelques semaines, vous venez de briser votre carrière. Quel gâchis ! Que votre femme prenne un amant, cela relevait de la vie privée, tant que cela restait discret. Vous avez dépassé toutes les limites ! Je n’imaginais pas que vous étiez aussi pervers !
Il revenait au Premier Conseiller de conclure l’exécution en règle du jeune diplomate :
- Vous serez convoqué prochainement devant un Conseil de discipline, en vue de votre révocation. En attendant, le Ministre, sur proposition de l’Ambassadeur, a décidé votre suspension immédiate à titre conservatoire. Nous nous sommes engagés vis-à-vis des autorités marocaines à ce que vous quittiez le Maroc dans les meilleurs délais. En contrepartie, pour éviter que tout cela ne soit sur la place publique, l’administration royale ne vous déclarera pas « persona non grata ». Pour que les choses soient en ordre, je vous demande de signer ce document qui atteste que je vous ai remis l’arrêté de notification de votre suspension.
Le Conseiller culturel intervint :
- Monsieur le Premier Conseiller, pour la bonne règle, nous devrions permettre à B de pouvoir formuler des observations.
- Oui, je sais : les fameux droits de la défense ! Vous avez beaucoup de chance, B, d’être protégé par votre statut de diplomate. Quand la police marocaine vous a surpris en plein adultère avec Mme Al Fassi, vous auriez dû vous retrouver en garde en vue, avant d’être poursuivi. Je vous rappelle ce que prévoit l’article 493 du Code Pénal marocain au sujet de l’adultère : un à deux ans de prison ferme. Alors B, depuis le début de cet entretien, vous êtes silencieux. Qu’avez-vous à dire pour vous défendre ?
- Je sais, Messieurs, que ce qui figure dans votre dossier est accablant. Je ne suis surpris, ni par cet entretien, ni par les mesures que vous notifiez à mon encontre. Je tiens cependant à nier mon adultère avec Mme Al Fassi, dont la réputation est connue à Rabat.
- Monsieur B, ce n’est pas en accablant votre maîtresse, en mettant en avant sa vie privée et ses préférences sexuelles, que vous arrangerez votre situation.
- Fatima, pardon, Madame Al-Fassi n’est pas ma maîtresse !
- Arrêtez de mentir, B ! J’ai dans le dossier un rapport accablant de la police marocaine. Je vous en lis un extrait, particulièrement édifiant : « Au moment de notre irruption dans la chambre, les deux amants étaient nus et venaient manifestement de copuler. Monsieur B avait éjaculé dans le vagin de Mme Al Fassi, qui a reconnu entretenir avec lui, depuis des semaines, une relation adultère. » Il y a aussi la déposition ultérieure de Mme Al Fassi, qui a confirmé ses dires. Vous ne pouviez pas vous trouver dans une situation pire, car la famille de Mme Al Fassi est très proche du Palais.
Michel se tut. Les apparences étaient contre lui. Il accepta de signer le document qui reconnaissait que son arrêté de mise à pied immédiate lui avait été remis. Sans rien ajouter, il sortit de ce bureau où sa hiérarchie l’avait condamné, en attendant que l’instance disciplinaire n’officialise la fin de sa carrière.
Michel rassembla ses affaires personnelles et quitta la chancellerie, dans un silence de mort, sous le regard réprobateur de ses collègues, tous persuadés qu’il était une brebis galeuse, qui portait atteinte à la réputation de l’institution.
Michel était désespéré, atteignant cette fois le fond du gouffre. En peu de temps, il avait tout perdu, à commencer par sa carrière. Il était passé du Capitole à la Roche Tarpéienne. Mais le pire pour lui était d’avoir perdu l’être qu’il aimait le plus au monde, sa Clémence, désormais totalement sous la coupe de ce petit voyou. Un sentiment de vide, de sidération, d’humiliation, accablait le jeune homme. Non seulement il ne s’était pas battu, mais il avait contribué, par son comportement, à sa chute.
Quand il revint chez lui, il fut soulagé que Zakaria soit absent, pour vaquer à ses « affaires », en fait à ses trafics de petit voyou. Il évitait ainsi de le voir se réjouir de sa déchéance.
Clémence était là, mais se préparait à sortir à son tour. À son état d’abattement, elle comprit qu’il se passait quelque chose de grave. Jamais il n’était revenu du travail en milieu de matinée. Il avait l’air effondré, avec un visage d’une pâleur effrayante.
- Tu sors chérie ?
- Ça se voit, non ? je vais chez ta maîtresse, ajouta-t-elle avec un regard dur. Je suis pressée. Ne me mets pas en retard !
- Clémence, il faut que nous parlions. Je t’en supplie. Je sais que les apparences sont contre moi. Je me suis fait piéger. Je te jure que Fatima n’est pas ma maîtresse !
- C’est elle qui m’a raconté ce qui s’est passé au Sofitel. Comment as-tu pu me faire ça ? Et en plus tu me mens !
Michel n’eut pas la force de répondre à Clémence, comme il aurait dû, qu’elle ne manquait pas d’air, elle qui le trompait sans vergogne et qui s’affichait avec son amant. De quel droit osait-elle lui faire des reproches ? Michel avait compris que, si Clémence était aussi furieuse de sa prétendue liaison avec Fatima, c’est bien parce que, malgré son comportement, elle tenait à lui. Comme un noyé, le jeune homme se raccrochait au moindre espoir pour tenter de sauver son couple, qui semblait pourtant en état de mort clinique.
- Je ne comprends pas l’attitude de Fatima et le rôle qu’elle joue. Tu es bien placée pour savoir qu’elle n’aime que les femmes. Tout Rabat sait qu’elle est lesbienne !
- C’est ce que je croyais aussi. A-t-elle cédé à ton charme, car, mon chéri, tu es bel homme. Ou a-t-elle voulu me rendre jalouse ? Sur ce point, elle a réussi ! Rappelle-toi que je ne partage pas ! Même si je te fais cocu, tu es mon mari. Et Fatima est ma femme. Je l’aime, figure-toi ! Elle m’avait juré fidélité, me disant que son mari ne la touchait plus depuis des années. Et toi, tu te permets de la baiser ! Ce qui s’est passé hier soir avec Zakaria a été ta première punition. Je lui avais demandé de me venger de ta trahison. Il est vrai qu’il n’y a pas besoin de le pousser beaucoup. Et comme en plus tu aimes ça ! Ce soir, tu seras servi. Zakaria ne se contente pas de s’occuper des jolies expatriées ou des touristes. Il m’a dit qu’il apprécie aussi les culs bien serrés des Européens. Et manifestement, le tien l’intéresse beaucoup. Il ne m’a pas demandé mon avis, mais je suis d’accord et l’idée qu’il te casse le cul m’excite beaucoup. Je suis certaine que tu aimeras ça !
Michel eut comme un vertige. Ainsi sa descente aux enfers se poursuivait. Zakaria avait parfaitement compris ce que Michel refoulait depuis tant d’années. Et il savait qu’il n’aurait pas la force de dire non.
La seule chose qui le préoccupait pourtant était Clémence. Il osa alors un aveu qui était pour lui une nouvelle humiliation.
- Chérie, comment pourrais-je prendre une maîtresse alors que j’ai été incapable de te satisfaire, depuis que nous sommes ensemble ?
- C’est vrai, et pourtant ! Fatima m’a dit que tu avais été nul, ce qui n’est pour moi qu’une confirmation. Bon, maintenant ça suffit. Fatima m’attend et j’ai très envie d’elle. Michel, si tu es là ce soir, ça voudra dire que tu consens à ce que veut Zakaria. J’ai voulu te prévenir.
- Je te remercie de l’avoir fait. Je veux, si tu m’acceptes, rester à tes côtés, quel que soit le prix à payer !
- Tu es décidément très spécial. Bon, maintenant j’y vais ! Je suis très en retard.
- Attends, Clémence. Il y a autre chose. Et c’est très grave !
Michel raconta alors, dans un souffle, ce qu’il s’était passé le matin à l’ambassade, ce qui lui était reproché et le dossier qui l’accablait. Il termina en annonçant sa suspension immédiate, dans l’attente d’une procédure disciplinaire. Et par ce qui se profilait : une révocation.
Clémence écouta en silence. Ses mains étaient crispées. Elle était soudain écrasée par le poids de sa responsabilité dans cette catastrophe. Quand Michel eut fini, il lui dit :
- Je n’ai plus envie de me battre. J’ai tout perdu. Le pire, pour moi, c’est de t’avoir perdu toi. Le reste, à côté, n’a aucune importance. Ma vie est fichue.
Clémence était bouleversée. Enfin, ses yeux s’ouvraient. Elle mesurait l’amour sans limites que Michel avait pour elle.
- Mon chéri, quand tu es rentré tout à l’heure, pourquoi tu ne m’as pas immédiatement parlé de ça ?
- Tout simplement parce que je ne veux pas de ta pitié !
- Même si ça peut paraître incongru avec tout ce qu’il s’est passé, je ne te laisserai jamais tomber. Ce que je ressens pour toi, ce n’est pas de la pitié. C’est…
Elle n’osait pas le dire, baissant les yeux, honteuse, consciente du mal qu’elle avait fait à cet homme pour qui elle passait avant toute chose. Alors, elle se dirigea vers Michel, le prit dans ses bras et tendit ses lèvres. Leur baiser fut long et profond, mêlé de larmes que ni lui, ni elle, ne retinrent.
- Je t’aime, Michel. À ma façon. Je suis un monstre, une égoïste, qui n’a pas pensé qu’à soi.
Clémence se mit à genoux. Michel voulut relever Clémence.
- Laisse-moi aller au bout, Michel, s’il te plait. Je n’ai pas voulu cela. Mais ma conduite est à l’origine de cette catastrophe ! Je te demande pardon, pour ce que j’ai fait et ce que j’ai dit. Sache surtout, je le répète, que jamais je ne t’abandonnerai. Je veux que tu te battes. Je vais parler à Fatima pour qu’elle me dise la vérité.
- Ne te fais pas d’illusions. Fatima ne changera pas de version, même si elle le voulait. Car non seulement Al-Fassi déposerait plainte contre elle pour adultère, ce qu’il n’a pas fait pour l’instant, à ma connaissance. Mais surtout, elle serait poursuivie pour avoir fait un faux témoignage. La justice marocaine ne plaisante pas avec ça. Elle serait inculpée pour outrage.
- Pendant que je suis avec Fatima, contacte ma mère. À cause de ses fonctions, elle connaît beaucoup de monde. Il y a aussi le fait que ma belle-mère, Nadine, est devenue avocate auprès du Conseil d’État et qu’elle une spécialiste reconnue du contentieux de la Fonction Publique.
- Je ferai cela. Tu me redonnes un peu d’espoir.
- Une dernière question : ton retour en France est prévu pour quand ?
- Je n’ai pas encore la date. Une semaine, peut-être 10 jours. Tu rentreras avec moi, chérie ?
Clémence ne répondit pas, se contentant de déposer un baiser sur les lèvres de Michel. Clémence en voulait terriblement à Zakaria et à Fatima pour le mal qu’ils avaient fait à Michel. Mais elle savait aussi qu’elle ne pouvait se passer ni de l’un, ni de l’autre. Elle ignorait surtout que le piège de Youssef allait se refermer sur elle.
Michel aussi comprit que son épouse n’était pas libérée de ses démons. Elle était encore et toujours prisonnière de ses sens.
***
Alors que Clémence descendait pour prendre un taxi afin d’aller au domicile de Fatima, Michel prit son téléphone pour appeler Aude. Il lui expliqua la situation, sans rien cacher, y compris au sujet de la conduite de Clémence et de son propre comportement.
- Je suis dans une situation désespérée, n’est-ce pas Aude ?
Pour la première fois, lui, si réservé, appelait sa belle-mère par son prénom.
- Il aurait fallu me prévenir beaucoup plus tôt, y compris de vos problèmes de couple. Je n’imaginais pas que Clémence était frustrée à ce point, qu’elle avait de tels besoins qui n’étaient pas satisfaits. Elle aurait dû m’en parler. J’ai connu la même situation et j’en ai, moi aussi terriblement souffert. Ce Zakaria se sert de l’hypersexualité de Clémence, comme mon ex-mari, Daniel, a exploité mon addiction. Quand une femme est dans une telle situation, elle perd toute retenue, tout contrôle. Ça n’excuse pas le comportement de Clémence, ça l’explique.
Par Clémence, Michel connaissait l’hypersexualité d’Aude. Clémence souffrait de la même addiction, exacerbée à cause de l’incapacité de Michel à la satisfaire. Elle était mûre pour tomber dans les griffes d’un prédateur comme Zakaria.
- Ce qui m’incite à me battre, alors que je baissais les bras, est que Clémence, à sa façon, m’aime toujours. Et c’est tout ce qui compte pour moi. Qu’elle baise avec qui elle veut, du moment qu’elle m’aime !
- Nous verrons plus tard comment retrouver un équilibre qui donne satisfaction à Clémence tout en préservant votre couple. L’urgent pour le moment est de vous sortir de cette situation, surtout toi ! Et sache que, quand on se bat, rien n’est désespéré.
Aude se rappelait ce passé pas si lointain où Daniel avait piégé Nadine, au point que la carrière et même la liberté de celle-ci étaient menacées. Les deux femmes avaient alors réussi à retourner la situation et à sauver leur couple.
Pour la première fois également, Aude tutoyait son gendre. Dès leur première rencontre, elle avait eu immédiatement de l’affection pour ce garçon, qui était en adoration devant sa Clémence. Elle avait aussi deviné ses fragilités, même si elle n’imaginait pas jusqu’où cela pouvait aller et les conséquences qui en résulteraient.
Aude confirma que, bien entendu, Nadine assumerait la défense de Michel. Elle l’appellerait rapidement, afin de contester l’arrêté de suspension immédiate du jeune diplomate.
- Je vais aussi envoyer un message à Clémence, pour lui expliquer qu’il est urgent que tu te tiennes loin de ce Zakaria.
- Je ne veux pas quitter Clémence. Je ne peux pas me passer d’elle.
- Tu ne comprends pas que ce petit voyou est dangereux ?
- Oui, il est même toxique. Mais il faudrait convaincre Clémence de le quitter également.
- Ne te fais pas d’illusions. Elle est encore et toujours sous son emprise. Je te rappelle qu’il m’a fallu 20 ans pour quitter Daniel.
- Oh !
- Ne t’inquiète pas, il ne faudra pas tout ce temps. Je suis d’ailleurs convaincue que, derrière ce Zakaria, il y a quelqu’un d’autre. En attendant, tu vas faire ce que je te dis !
- Oui, Madame !
- Oui, Aude. Je vais prendre mes dispositions pour venir le plus rapidement possible à Rabat. Nous avons ici une succursale que je vais opportunément contrôler. Ça me servira de couverture.
Son combat contre Daniel avait profondément changé Aude, elle qui avait été longtemps une épouse soumise. Sa lutte contre un prédateur en avait fait une guerrière. Et elle s’apprêtait à repartir au combat pour sauver Michel et Clémence.
***
Deux heures plus tard, Aude reçut un appel de Nadine. Sa chérie était triomphante.
- Je viens de passer au crible le dossier de Michel. En théorie, c’est accablant, car un diplomate a une obligation particulière en matière de discrétion et de dignité dans sa vie privée. Mais le Quai d’Orsay et l’Ambassade, pressés par le l’entourage du Roi et du Président, ont confondu vitesse et précipitation. Aucune règle de forme n’a été respectée et en particulier les droits de la défense. J’ai introduit une demande de sursis à exécution. La procédure actuelle va être annulée !
- Bravo, ma chérie ! Tu es la meilleure et c’est pour ça que je t’aime. De mon côté j’ai activé des détectives au Maroc. Ils ont été très efficaces, me fournissant de précieuses informations. D’abord, ce Zakaria n’est pas qu’une petite frappe. Il travaille dans une société de sécurité appartenant au groupe de Youssef Al Fassi. Ils m’ont également confirmé que Fatima Al Fassi est lesbienne et que son mariage avec Youssef est une union de convenance. Alors c’est impossible que Michel ait pu être son amant.
- Tu es très forte, toi aussi.
- Dans deux jours, je pars pour Rabat. Je prends cette affaire en mains. J’ai devant moi la photo de Fatima. Une très jolie femme ! Je suis impatiente de la rencontrer. Tu n’es pas jalouse, j’espère, ma chérie ?
- Si, beaucoup ! Mais puisqu’il s’agit de sauver nos enfants, tous les moyens pour y parvenir seront bons, mon amour.
***
Clémence était arrivée chez Fatima. Celle-ci lui avait téléphoné en début de matinée. La belle marocaine lui avait vivement reproché de n’avoir pas trouvé un moment pour que les amantes se retrouvent.
Fatima l’avait convoquée, en lui promettant du plaisir, mais aussi de la punir « comme tu le mérites, petite garce ». Cette double promesse avait mis le feu chez Clémence, qui avait autant besoin de la queue de Zakaria que des étreintes saphiques de son amante marocaine.
***
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Olga, Sarah,
Avec ce torride mais cruel chapitre, Michel tombe de Charybde et Scylla
Oui ce pauvre Michel, qui de retour de sa dramatique rencontre avec Fatima, se doit de contempler les ébats offerts par sa Clémence et son amant Zakaria. Des étreintes qui se voudraient candaulistes mais qui sont prétexte à de nouvelles humiliations de la part de cet infame Zakaria, épaulé sur le coup par une Clémence très revancharde au regard de "l’adultère" de son mari, et dont le point d’orgue est la soumission totale d’un Michel, complètement dépassé, prodiguant une fellation au perfide Zakaria, tout en étant filmé par celui-ci.
Seulement toutes les dérives de Clémence, tous ces derniers évènements, dont cette déplorable rencontre aux jardins des roses ont une incidence sur la carrière du diplomate, et pour conséquence la convocation et la mise à pied d’un Michel totalement désabusé. Désespéré, ce qui lui importe le plus désormais c’est de pouvoir à l’avenir conserver l’amour de sa Clémence qui, sur l‘instant pressée de retrouver Fatima, lui conseille d’appeler sa mère Aude après lui avoir annoncé que Zakaria lui a réservé une soirée spéciale entre hommes.
Et c’est donc un Michel déterminé qui contacte une Aude, tout autant stupéfaite que réaliste sur la situation, mais surtout décidée, avec l’aide de Nadine, de se battre afin de sauver sa fille, son gendre, leur couple…
Il semblerait donc qu’avec ce chapitre la messe soit désormais dite pour Michel. J’ai néanmoins le sentiment qu’avec l’entrée en lice du couple Aude Nadine la situation va s’améliorer, va changer, se retourner, et ce même si reste encore plein de zones d’ombres et d’interrogations sur l'avenir immédiat du couple.
Didier
Avec ce torride mais cruel chapitre, Michel tombe de Charybde et Scylla
Oui ce pauvre Michel, qui de retour de sa dramatique rencontre avec Fatima, se doit de contempler les ébats offerts par sa Clémence et son amant Zakaria. Des étreintes qui se voudraient candaulistes mais qui sont prétexte à de nouvelles humiliations de la part de cet infame Zakaria, épaulé sur le coup par une Clémence très revancharde au regard de "l’adultère" de son mari, et dont le point d’orgue est la soumission totale d’un Michel, complètement dépassé, prodiguant une fellation au perfide Zakaria, tout en étant filmé par celui-ci.
Seulement toutes les dérives de Clémence, tous ces derniers évènements, dont cette déplorable rencontre aux jardins des roses ont une incidence sur la carrière du diplomate, et pour conséquence la convocation et la mise à pied d’un Michel totalement désabusé. Désespéré, ce qui lui importe le plus désormais c’est de pouvoir à l’avenir conserver l’amour de sa Clémence qui, sur l‘instant pressée de retrouver Fatima, lui conseille d’appeler sa mère Aude après lui avoir annoncé que Zakaria lui a réservé une soirée spéciale entre hommes.
Et c’est donc un Michel déterminé qui contacte une Aude, tout autant stupéfaite que réaliste sur la situation, mais surtout décidée, avec l’aide de Nadine, de se battre afin de sauver sa fille, son gendre, leur couple…
Il semblerait donc qu’avec ce chapitre la messe soit désormais dite pour Michel. J’ai néanmoins le sentiment qu’avec l’entrée en lice du couple Aude Nadine la situation va s’améliorer, va changer, se retourner, et ce même si reste encore plein de zones d’ombres et d’interrogations sur l'avenir immédiat du couple.
Didier
Bon... Le début du récit m'a particulièrement dépité... Clémence reste une garce et on se dirigeait vers une énième histoire de cocu candauliste soumis et humilié (même si c'était déjà bien le cas avant...)
Mais la fin me donne enfin espoir : clémence ouvre enfin un peu les yeux et commence à mesurer l'étendue des dégâts qu'elle a causé (de par ses frasques avec Zakaria et fatima mais aussi par son comportement odieux envers Michel) , puis commence à faire timidement amende honorable. Et puis surtout, il y a l'intervention d'Aude et de Nadine. Serait-ce enfin la bascule dans ce récit ?
W
Mais la fin me donne enfin espoir : clémence ouvre enfin un peu les yeux et commence à mesurer l'étendue des dégâts qu'elle a causé (de par ses frasques avec Zakaria et fatima mais aussi par son comportement odieux envers Michel) , puis commence à faire timidement amende honorable. Et puis surtout, il y a l'intervention d'Aude et de Nadine. Serait-ce enfin la bascule dans ce récit ?
W

