Histoire des libertines (121) : Hortense Schneider et la fête impériale.

Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire des libertines (121) : Hortense Schneider et la fête impériale.
AVERTISSEMENT :
Je poursuis ma série de publications consacrées aux grandes courtisanes du XIXe siècle.
Catherine Jeanne Schneider, dite Hortense Schneider (1833-1920), cantatrice et courtisane, connut un immense succès sous le Second Empire. Elle fut l’une des femmes galantes les plus convoitées du Second Empire, une grande horizontale et une cantatrice talentueuse, qui pourrait incarner, à elle seule, la folle gaieté des années impériales.
***
Fille d'un tailleur alsacien, installé à Bordeaux, Hortense commença à chanter dès l'âge de trois ans (1836), monta sur scène à douze (1845), tout en prenant des leçons de chant, puis se joignit à une petite troupe de province, au théâtre d'Agen.
Elle s'installa à Paris en 1855. C'est à cette époque qu'elle abandonna son prénom originel, pour celui d’Hortense, qui était celui de la mère de l'empereur.
LA BELLE HORTENSE, COQUELUCHE DES TETES COURONNEES
Elle devint la maîtresse du chanteur Jean Berthelier (1828-1888), qui la présenta au compositeur Jacques Offenbach (1819-1880). Celui-ci l'engagea immédiatement aux Bouffes-Parisiens. Offenbach comprit qu’il avait trouvé sa muse, son interprète idéale. La critique fut unanime sur la qualité de sa voix et l’évidence de sa beauté, qui lui permit de tenir les premiers rôles dans le monde de la galanterie et, forte de son statut de diva, d’y pratiquer les tarifs les plus élevés.
Offenbach et Hortense furent-ils amants ? Les avis sont partagés mais il semblerait que non.
En 1858, de sa liaison avec le Ludovic de Gramont, duc de Caderousse (1835-1865) naît un fils, André.
En 1864, elle tient le rôle principal dans « La Belle Hélène. » Depuis ses premiers succès, elle devient une des stars de la scène musicale française. Elle a des exigences financières importantes et est notoirement capricieuse, mais Offenbach est persuadé qu'aucune autre chanteuse ne peut l'égaler dans le rôle d'Hélène. Il est vrai qu’Hortense Schneider, en belle Hélène, était à peine voilée sur scène.
L'année suivante, le duc de Gramont-Caderousse meurt, lui léguant une partie de sa fortune afin de subvenir aux besoins de leur fils.
En 1867 La « Grande-duchesse de Gérolstein » est écrite pour l'Exposition universelle. Hortense Schneider y obtint un triomphe, et toutes les têtes couronnées du monde se pressèrent dans sa loge : l'empereur Napoléon III, le tsar Alexandre II de Russie, mais aussi le Khédive d'Égypte, Ismaïl Pacha (1830-1895), avec qui elle entretint une liaison.
L’apogée du Second Empire fut aussi celui d’Hortense.
La beauté et le talent de l'actrice firent de La Grande-duchesse de Gérolstein le clou de l'Exposition.
L'année suivante, elle passa quelques mois en Égypte auprès du Khédive, toujours épris d'elle. Il la reçut comme une reine à Alexandrie, où elle rencontra aussi l’empereur d’Éthiopie, qui lui proposa de l’épouser. Elle refusa le Négus et quitta à regret le Khédive. La liaison de la cantatrice avec le Khédive d'Égypte, son préféré, lui valut les titres de « La matrone des Fez » et de « La Vénus qu'Ali Pige ».
Le chanteur Paulus (1845-1908) dit d’Hortense Schneider : « Sa cour était aussi suivie que celle des Tuileries… et plus amusante. Les souverains, en visite à Paris, s'empressaient d'y accourir, aussitôt les hommages officiels rendus et venaient quêter, de la belle étoile, un sourire… et le reste. Or, comme le cœur était aussi hospitalier que la maison »
Sa rivale, la comédienne Léa Silly, l'avait surnommé ironiquement « le Passage des Princes ».
Dans sa loge en effet, se pressèrent le Grand-duc Constantin, le Vieux Roi de Bavière, les rois du Portugal, de Grèce, de Suède, de Belgique, d’Espagne, le Comte de Flandre, et d'autres princes ou altesses. On prêta à Hortense Schneider une relation avec le Prince de Galles, « Bertie », le futur Edouard VII d’Angleterre et grand libertin.
LA FIN DE LA FETE IMPERIALE
Célèbre grâce à Napoléon III, Offenbach fut immanquablement associé à l'ancien régime. On le surnomma « l'oiseau moqueur du Second Empire ». Lorsque l'empire s'effondra à la suite de la victoire écrasante de la Prusse à Sedan (1870), la musique d'Offenbach tomba en disgrâce.
Pendant la guerre de 1870, Hortense fut infirmière puis s’installa à Fécamp, pour échapper à une campagne de dénigrement sur ses prétendues « origines allemandes ».
Après la chute de l’empire, la carrière d'Hortense, qui a près de quarante ans, décline en France. Toujours appréciée à l'étranger, elle est invitée par les cours d'Europe qui dépensent des fortunes pour la faire venir, notamment en Russie.
Elle se retira définitivement après la mort d'Offenbach en 1880 pour se consacrer à son fils.
Elle poursuivit aussi sa « carrière de courtisane, en disant oui à Gambetta et non à Thiers, à qui elle dit : « Mais enfin, Monsieur Thiers, vous avez eu trois femmes, cela devrait suffire à un homme de votre taille. »
En 1881, âgée de quarante-huit ans, elle épousa un Italien de dix ans son cadet, qui se prétend « comte de Bionne » mais qui, en réalité, n'avait aucun titre et qui était sans doute plus motivé par la fortune de l'actrice que par l'amour. La séparation eut lieu très peu de temps après le mariage. Elle gardera cependant la particule.
La grande duchesse de Gérolstein n’est plus. Hortense rompt avec son passé scandaleux, prenant soin de son fils handicapé, vivant entre son hôtel particulier de l’avenue de Versailles et sa maison de Fécamp.
Elle meurt à Paris en 1920, quelques mois après son fils, Georges André.
***
Hortense était, nous dit Joëlle Chevet, « une femme champagne, blonde, pétillante, mousseuse, rieuse, capricieuse, coléreuse, bagarreuse, hargneuse, généreuse, avaricieuse » !
Contrairement à la plupart des courtisanes, à l’exception de la Belle Otéro, Hortense se définit d’abord comme une comédienne, une grande artiste, une véritable professionnelle du spectacle.
Elle collectionna les amants et ne croyait pas se prostituer en recevant hommages et somptueux cadeaux. Elle ne professait pas la haine des hommes que l’on retrouve chez Liane de Pougy, Emilienne d’Alençon ou Caroline Otéro.
Hortense Schneider fut la figure emblématique de la vie de fêtes et de plaisirs, de la « fête impériale ».
***
REFERENCES
Je renvoie aux chapitres consacrés à Hortense Schneider dans les deux ouvrages suivants :
- Joëlle Chevé, « Les grandes courtisanes » (First, 2012)
- Catherine Authier : Femmes d'exception, femmes d'influence - Une histoire des courtisanes au XIXe siècle (Armand Colin, 2015)
Plusieurs biographies furent consacrées à cette diva du Second Empire :
• Denyse Vautrin, « Mimi Bamboche ou la Jeunesse d'Hortense Schneider », (Denoël, 1979)
• Claude Dufresne : « La divine scandaleuse. Hortense Schneider » (Perrin, 1993)
• Jean-Paul Bonami, « La Diva d'Offenbach. Hortense Schneider (1833–1920) », (Romillat, 2004)
Sur le net, outre l’article Wikipedia, qui a inspiré cette chronique, je signale également le lien suivant : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/schneider_hortense/schneider_hortense.htm
Je poursuis ma série de publications consacrées aux grandes courtisanes du XIXe siècle.
Catherine Jeanne Schneider, dite Hortense Schneider (1833-1920), cantatrice et courtisane, connut un immense succès sous le Second Empire. Elle fut l’une des femmes galantes les plus convoitées du Second Empire, une grande horizontale et une cantatrice talentueuse, qui pourrait incarner, à elle seule, la folle gaieté des années impériales.
***
Fille d'un tailleur alsacien, installé à Bordeaux, Hortense commença à chanter dès l'âge de trois ans (1836), monta sur scène à douze (1845), tout en prenant des leçons de chant, puis se joignit à une petite troupe de province, au théâtre d'Agen.
Elle s'installa à Paris en 1855. C'est à cette époque qu'elle abandonna son prénom originel, pour celui d’Hortense, qui était celui de la mère de l'empereur.
LA BELLE HORTENSE, COQUELUCHE DES TETES COURONNEES
Elle devint la maîtresse du chanteur Jean Berthelier (1828-1888), qui la présenta au compositeur Jacques Offenbach (1819-1880). Celui-ci l'engagea immédiatement aux Bouffes-Parisiens. Offenbach comprit qu’il avait trouvé sa muse, son interprète idéale. La critique fut unanime sur la qualité de sa voix et l’évidence de sa beauté, qui lui permit de tenir les premiers rôles dans le monde de la galanterie et, forte de son statut de diva, d’y pratiquer les tarifs les plus élevés.
Offenbach et Hortense furent-ils amants ? Les avis sont partagés mais il semblerait que non.
En 1858, de sa liaison avec le Ludovic de Gramont, duc de Caderousse (1835-1865) naît un fils, André.
En 1864, elle tient le rôle principal dans « La Belle Hélène. » Depuis ses premiers succès, elle devient une des stars de la scène musicale française. Elle a des exigences financières importantes et est notoirement capricieuse, mais Offenbach est persuadé qu'aucune autre chanteuse ne peut l'égaler dans le rôle d'Hélène. Il est vrai qu’Hortense Schneider, en belle Hélène, était à peine voilée sur scène.
L'année suivante, le duc de Gramont-Caderousse meurt, lui léguant une partie de sa fortune afin de subvenir aux besoins de leur fils.
En 1867 La « Grande-duchesse de Gérolstein » est écrite pour l'Exposition universelle. Hortense Schneider y obtint un triomphe, et toutes les têtes couronnées du monde se pressèrent dans sa loge : l'empereur Napoléon III, le tsar Alexandre II de Russie, mais aussi le Khédive d'Égypte, Ismaïl Pacha (1830-1895), avec qui elle entretint une liaison.
L’apogée du Second Empire fut aussi celui d’Hortense.
La beauté et le talent de l'actrice firent de La Grande-duchesse de Gérolstein le clou de l'Exposition.
L'année suivante, elle passa quelques mois en Égypte auprès du Khédive, toujours épris d'elle. Il la reçut comme une reine à Alexandrie, où elle rencontra aussi l’empereur d’Éthiopie, qui lui proposa de l’épouser. Elle refusa le Négus et quitta à regret le Khédive. La liaison de la cantatrice avec le Khédive d'Égypte, son préféré, lui valut les titres de « La matrone des Fez » et de « La Vénus qu'Ali Pige ».
Le chanteur Paulus (1845-1908) dit d’Hortense Schneider : « Sa cour était aussi suivie que celle des Tuileries… et plus amusante. Les souverains, en visite à Paris, s'empressaient d'y accourir, aussitôt les hommages officiels rendus et venaient quêter, de la belle étoile, un sourire… et le reste. Or, comme le cœur était aussi hospitalier que la maison »
Sa rivale, la comédienne Léa Silly, l'avait surnommé ironiquement « le Passage des Princes ».
Dans sa loge en effet, se pressèrent le Grand-duc Constantin, le Vieux Roi de Bavière, les rois du Portugal, de Grèce, de Suède, de Belgique, d’Espagne, le Comte de Flandre, et d'autres princes ou altesses. On prêta à Hortense Schneider une relation avec le Prince de Galles, « Bertie », le futur Edouard VII d’Angleterre et grand libertin.
LA FIN DE LA FETE IMPERIALE
Célèbre grâce à Napoléon III, Offenbach fut immanquablement associé à l'ancien régime. On le surnomma « l'oiseau moqueur du Second Empire ». Lorsque l'empire s'effondra à la suite de la victoire écrasante de la Prusse à Sedan (1870), la musique d'Offenbach tomba en disgrâce.
Pendant la guerre de 1870, Hortense fut infirmière puis s’installa à Fécamp, pour échapper à une campagne de dénigrement sur ses prétendues « origines allemandes ».
Après la chute de l’empire, la carrière d'Hortense, qui a près de quarante ans, décline en France. Toujours appréciée à l'étranger, elle est invitée par les cours d'Europe qui dépensent des fortunes pour la faire venir, notamment en Russie.
Elle se retira définitivement après la mort d'Offenbach en 1880 pour se consacrer à son fils.
Elle poursuivit aussi sa « carrière de courtisane, en disant oui à Gambetta et non à Thiers, à qui elle dit : « Mais enfin, Monsieur Thiers, vous avez eu trois femmes, cela devrait suffire à un homme de votre taille. »
En 1881, âgée de quarante-huit ans, elle épousa un Italien de dix ans son cadet, qui se prétend « comte de Bionne » mais qui, en réalité, n'avait aucun titre et qui était sans doute plus motivé par la fortune de l'actrice que par l'amour. La séparation eut lieu très peu de temps après le mariage. Elle gardera cependant la particule.
La grande duchesse de Gérolstein n’est plus. Hortense rompt avec son passé scandaleux, prenant soin de son fils handicapé, vivant entre son hôtel particulier de l’avenue de Versailles et sa maison de Fécamp.
Elle meurt à Paris en 1920, quelques mois après son fils, Georges André.
***
Hortense était, nous dit Joëlle Chevet, « une femme champagne, blonde, pétillante, mousseuse, rieuse, capricieuse, coléreuse, bagarreuse, hargneuse, généreuse, avaricieuse » !
Contrairement à la plupart des courtisanes, à l’exception de la Belle Otéro, Hortense se définit d’abord comme une comédienne, une grande artiste, une véritable professionnelle du spectacle.
Elle collectionna les amants et ne croyait pas se prostituer en recevant hommages et somptueux cadeaux. Elle ne professait pas la haine des hommes que l’on retrouve chez Liane de Pougy, Emilienne d’Alençon ou Caroline Otéro.
Hortense Schneider fut la figure emblématique de la vie de fêtes et de plaisirs, de la « fête impériale ».
***
REFERENCES
Je renvoie aux chapitres consacrés à Hortense Schneider dans les deux ouvrages suivants :
- Joëlle Chevé, « Les grandes courtisanes » (First, 2012)
- Catherine Authier : Femmes d'exception, femmes d'influence - Une histoire des courtisanes au XIXe siècle (Armand Colin, 2015)
Plusieurs biographies furent consacrées à cette diva du Second Empire :
• Denyse Vautrin, « Mimi Bamboche ou la Jeunesse d'Hortense Schneider », (Denoël, 1979)
• Claude Dufresne : « La divine scandaleuse. Hortense Schneider » (Perrin, 1993)
• Jean-Paul Bonami, « La Diva d'Offenbach. Hortense Schneider (1833–1920) », (Romillat, 2004)
Sur le net, outre l’article Wikipedia, qui a inspiré cette chronique, je signale également le lien suivant : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/schneider_hortense/schneider_hortense.htm
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8 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Quelque soit l'époque, le sujet du libertinage est une des plus croustillante façon de visiter l'Histoire.,
Merci Olga
Merci Olga
Hortense Schneider restera « la belle Helene ». , à l’origine de la Guerre de Troie
Robert
Robert
Tu es décidément intarissable au sujet des courtisanes du Second Empire!
Maurice
Maurice
@ Julie, elle en est même le meilleur symbole
@ Didier, elle était en effet une vraie comédienne, une vraie artiste, avant d'être une courtisane
@ Paul , patience ça vient
@ Laeti, merci, j'adore écrire ces chroniques, où j'exprime ma passion de l'histoire
@ Didier, elle était en effet une vraie comédienne, une vraie artiste, avant d'être une courtisane
@ Paul , patience ça vient
@ Laeti, merci, j'adore écrire ces chroniques, où j'exprime ma passion de l'histoire
Je ne vais pas tourner autour du pot, je suis fan de cette série historique.
J’aime histoire avec un H majuscule et aussi la petite, celle dont on parle moins. On ne est en plein dedans.
Laeti
J’aime histoire avec un H majuscule et aussi la petite, celle dont on parle moins. On ne est en plein dedans.
Laeti
C'est intéressant, mais j'aurais préféré la suite de Clémence
Paul
Paul
Olga,
Grâce à cette belle chronique, bien dans la lignée des précédentes, je découvre avec cette Catherine Jeanne Schneider, une nouvelle courtisane qui comme beaucoup m’étais jusqu’ici totalement inconnue elle aussi. Le second empire fût donc pour elle aussi une période d’âge d’or.
Cependant contrairement à d’autres, son déclin fût plutôt lié à celui de son mentor le compositeur Jacques Offenbach. Oui car, chose étonnante pour l’époque, Hortense Schneider était véritablement considérée avant tout comme une artiste de renom, même si cela ne l’empêcha pas d’être aussi une courtisane très prisée au regard de ses diverses aventures avec l’aristocratie européenne entre-autre...
Je te remercie une fois encore d’avoir partagé ainsi tes connaissances dans ce magnifique écrit.
Didier
Grâce à cette belle chronique, bien dans la lignée des précédentes, je découvre avec cette Catherine Jeanne Schneider, une nouvelle courtisane qui comme beaucoup m’étais jusqu’ici totalement inconnue elle aussi. Le second empire fût donc pour elle aussi une période d’âge d’or.
Cependant contrairement à d’autres, son déclin fût plutôt lié à celui de son mentor le compositeur Jacques Offenbach. Oui car, chose étonnante pour l’époque, Hortense Schneider était véritablement considérée avant tout comme une artiste de renom, même si cela ne l’empêcha pas d’être aussi une courtisane très prisée au regard de ses diverses aventures avec l’aristocratie européenne entre-autre...
Je te remercie une fois encore d’avoir partagé ainsi tes connaissances dans ce magnifique écrit.
Didier
Hortense Schneider symbolise bien en effet la « fête impériale »
Julie
Julie

