« Clémence (6) : Candaulisme »

Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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« Clémence (6) : Candaulisme »
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Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.
RESUME
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France. Clémence et Michel s’aiment, mais la jeune femme est frustrée sur le plan sexuel.
Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour un couple pervers, Youssef et Fatima.
Fatima a initié Clémence aux plaisirs saphiques. La belle Marocaine est tombée amoureuse de celle qui, au départ, n’était pour elle qu’une proie parmi d’autres. Les deux femmes vivent leur idylle dans le fastueux Riad du couple Al Fassi, alors que, sur ordre de Youssef, Zakaria a révélé son infortune à Michel. Clémence ne peut se passer de Zakaria. Elle le rejoint pour passer la nuit avec lui.
***
Clémence ne reparut pas au petit matin. La veille, elle avait quitté l’appartement conjugal sans se retourner, laissant sur le lit une lettre aussi crue que déchirante. Ce n’était pas un adieu, mais un abandon. Elle s’était donnée à Zakaria dans les mots, comme elle s’apprêtait à le faire avec son corps. Elle était bien consciente que le billet laissé à Michel était lâche et cruel. Depuis la veille, avec l’irruption de Zakaria à leur domicile, Michel savait. Ce qu’elle avait écrit, elle ne se voyait pas le lui dire en face. Au moins, aurait-il confirmation de l’adultère de Clémence. Il saurait également où elle se trouve, car, elle le connaissait bien, son Michel, il devait se consommer d’inquiétude.
Elle chassa ses remords et ne pensa plus qu’à ce qu’elle allait faire cette nuit. Elle marcha dans la ville comme dans un rêve. Zakaria l’attendait. Torse nu, une bière à la main, les nerfs à vif. À peine la porte ouverte, il la vit, figée sur le seuil, et sa colère éclata aussitôt, brutale et sans retenue.
- Tu te fous de ma gueule, salope ? T’as disparu pendant plusieurs putains de journées. Pas un message. Rien. Tu crois que je vais laisser passer ça ?
Il avança vers elle à grands pas, la saisit par l’avant-bras avec une force qui lui arracha un frisson. Il n’y avait pas de place chez ce type pour la douceur, pas même pour la mise en scène. C’était la fureur, brute, animale, comme toujours avec lui.
- J’t’ai dit quoi, hein ? Tu crois que t’es qui, pour m’ignorer ? T’es rien sans moi. T’es ma salope. Et j’te jure, la prochaine fois que tu me fais un coup pareil, je t’éclate.
Il l’avait poussée contre le mur, son visage collé au sien, son souffle chargé d’alcool et de rage.
- Tu réponds pas, maintenant ? Tu baisses la tête comme une chienne, c’est ça que t’es ?
Clémence ne dit rien. Elle aurait pu s’excuser, chercher une justification, mais elle savait que ça n’aurait servi à rien. Elle inspira lentement, ferma les yeux. Et lorsqu’elle les rouvrit, elle hocha simplement la tête.
- Dis-le. Dis ce que t’es.
- Je suis… Ta salope.
Un sourire mauvais se dessina sur le visage de Zakaria. Il recula d’un pas, la dévisageant de haut en bas. Elle portait encore une robe légère, presque transparente. Il la fit pivoter d’un geste brusque, l’agrippa par les hanches et la jeta littéralement sur le lit. Elle y tomba de tout son long, le souffle coupé. Il défit son pantalon, s’agenouilla derrière elle, releva brutalement sa robe et arracha sa culotte sans un mot.
Il la pénétra brutalement, sans prévenir, l’une de ses mains sur sa nuque, l’autre plaquée sur ses reins pour l’immobiliser.
- Tu veux que je te punisse, hein ? C’est pour ça que t’es revenue comme une chienne en chaleur ? Tu veux que je te démonte ?
Il commença à lui donner des coups de reins secs, puissants, ininterrompus. Clémence gémissait, sa joue collée au drap, incapable de penser, uniquement capable de ressentir.
- Oui… Je le veux…
- Parle plus fort ! J’entends rien, salope !
- Oui ! Je veux que tu me punisses ! Je veux que tu me fasses mal !
Il grogna, enfonçant encore plus profondément sa queue en elle, lui arrachant de grands cris.
- Prends ça, traînée, je vais te faire bien hurler moi.
Il continua ainsi pendant un long quart d’heure, la pilonnant alors qu’elle était à quatre pattes devant lui. Il finit par lâcher un gros râle et des giclées de sperme inondèrent la chatte de Clémence. L’épouse adultère tremblait de plaisir.
Zakaria, soulagé, s’affala à côté de Clémence, sans un regard pour elle. Cette dernière se leva, les genoux tremblants, et se dirigea vers la salle de bains puis, soudainement, s’arrêta.
- Je lui ai laissé une lettre. À Michel.
Zakaria redressa la tête.
- Une lettre ? Quel genre de lettre ?
Elle ne comprenait elle-même pas pourquoi elle avait abordé le sujet mais elle continua.
- Une lettre pour lui dire que tu es mon mâle… Que je suis ta femelle. Que je ne peux plus me passer de ta queue. Que je t’appartiens.
Un éclair de stupéfaction traversa le regard de Zakaria, puis son excitation remonta aussitôt. Il se redressa, se leva du lit en grommelant, attrapa Clémence par les cheveux et la fit s’agenouiller devant lui.
- Putain, t’as fait ça ? Tu lui as dit tout ça, à ce diplomate de merde ? T’es encore plus vicieuse que j’croyais…
Il tendit sa verge déjà regonflée vers sa bouche.
- Alors tu vas me remercier, comme une vraie salope. Ouvre.
Elle s’exécuta sans hésitation, le regard brillant. Il lui attrapa le menton, dirigea ses mouvements, la forçant à l’avaler jusqu’à la gorge.
- Voilà… Comme ça. Pense à lui pendant que tu me suces. Pense à lui qui lit ta lettre, pendant que t’as ma queue au fond de la gorge.
Elle ne pouvait pas répondre, mais elle ressentait une étrange excitation à l’idée que Michel puisse l’observer dans cet état. Zakaria la libéra juste assez pour qu’elle reprenne son souffle.
- Dis-le. Dis à qui t’appartiens.
- À toi… Je suis ta salope… Ton jouet… Ta chose…
- Et qu’est-ce que tu veux, là, tout de suite ?
Elle rougit, le souffle court.
- Ta queue. Encore.
Il la renversa d’un geste furieux, la plaqua sur le ventre, écarta ses cuisses une nouvelle fois.
- Alors prépare-toi. J’aurais voulu t’enculer, mais on va attendre le feu vert du médecin. Je vais te baiser toute la nuit. Je vais te remplir, encore et encore. Te féconder ! Tu es d’accord ?
- Bien sûr, mon chéri. Je suis à toi, désormais.
- Viens sur moi, maintenant ! C’est toi qui vas faire le travail : tu vas t’empaler sur moi.
Zakaria était une force de la nature. Il bandait à nouveau. Il s’allongea sur le dos. La jeune femme se mit à quatre pattes sur lui. Elle déposa ses lèvres sur les siennes et saisit sa monstrueuse queue, qu’elle se mit à branler. Elle frotta durant un instant le gland arrondi contre sa vulve avant de s’asseoir sur le braquemart et de l’accueillir à nouveau dans son ventre. Elle posa ses mains sur les pectoraux du mâle puis, de sa hanche souple, elle chevaucha son amant.
Les mains fermes de celui-ci claquèrent à plusieurs reprises les fesses rondes de la jeune Française.
Clémence se remit à quatre pattes. Zakaria s’agenouilla derrière elle.
- Tu préfères comme ça, ma salope ? Moi aussi ! C’est plus brutal, plus animal. Je te possède totalement.
Oui, c’était devenu la position préférée de Clémence, parce qu’elle permettait au pénis de son amant de pénétrer profondément dans son intimité et de ressentir contre ses épaules, contre ses reins, à travers les étreintes de leurs mains, l’excitation folle qui les gouvernait.
Les claquements du pubis de Zakaria contre les fesses de Clémence s’accélérèrent. D’une main, il saisit l’épaule de la jeune femme et, de l’autre, sa cheville. Tous leurs muscles se bandèrent. Ensemble ils crièrent quand l’amant se figea dans le vagin de l’épouse infidèle.
Toute la nuit, Zakaria besogna Clémence, recommençant dès qu’il reprenait des forces, aidé par la bouche de la Française, devenue experte des fellations. Clémence était grisée, n’en n’ayant jamais assez. Cette nuit-là, elle ne pensa plus à Michel, seulement à son plaisir. Ce n’est qu’au petit matin que les amants s’endormirent, épuisés, enfin repus.
***
Le lendemain était un samedi. Michel émergea d’un sommeil lourd et sans repos. Les rideaux tirés laissaient filtrer une lumière qui agressait ses tempes. La bouteille de whisky gisait à moitié vide au sol, et tout autour de lui, l’appartement portait encore les traces de la tempête de la veille. Mais c’était en lui que le désordre était le plus profond.
Il s’assit lentement au bord du lit, nu, le visage dans les mains. Sa bouche était pâteuse, sa gorge sèche, ses paupières lourdes. Il avait la gueule de bois. Mais le plus insupportable restait cette sensation de honte, collante, rampante, indélébile. Ce n’était pas seulement la trahison de Clémence, ni même l’humiliation infligée par Youssef, qui le rongeaient.
C’était ce qu’il avait fait ensuite. Ce moment absurde, où, seul dans le noir, après avoir lu cette lettre atroce, il s’était masturbé en pensant à elle. À sa femme. Baisée par un autre. Par ce voyou.
Il n’arrivait pas à comprendre comment cela avait pu l’exciter. Était-ce la douleur ? La colère ? La jalousie ? Il se sentait sale, lâche, complice de sa propre humiliation. Il n’avait ni la force de sortir, ni même celle de se laver. Il passa la matinée assis dans le silence, scrutant l’écran de son téléphone. Mais Clémence ne se manifestait pas.
Il ne savait plus vraiment ce qu’il espérait. La revoir ? Lui hurler dessus ? L’implorer ? Il savait qu’il ne pourrait pas la regarder dans les yeux sans ressentir à nouveau cette pulsion étrange, ce mélange toxique de désir, de rage et de défaite.
Elle n’arriva qu’en début d’après-midi. Il reconnut le bruit de la serrure, puis celui des talons de Clémence. Et un autre son. Une voix grave. Un rire.
Par réflexe, il remit le pantalon de son pyjama. Il se leva, son cœur battait à tout rompre. Il s’attendait à la voir seule. Peut-être repentante, peut-être honteuse, peut-être effondrée Ce qu’il vit, lorsqu’il ouvrit la porte du salon, le figea.
Clémence était là. Et Zakaria se tenait juste derrière elle, un bras autour de sa taille, un sourire carnassier aux lèvres, le regard insolent. Il était là, dans leur salon, comme s’il était chez lui.
Michel blêmit. Son souffle se coupa. Il eut l’impression qu’on lui avait arraché les entrailles. Un instant, il crut qu’il allait s’effondrer.
Zakaria, lui, n’eut pas besoin de saluer. Il s’installa sur le canapé, fit signe à Clémence de s’asseoir sur ses genoux. Ce qu’elle fit sans hésiter. Elle ne regardait même pas Michel.
- Alors, le cocu, t’as bien dormi ? lança Zakaria avec un ton moqueur. T’as pas trop pleuré ?
Michel ne répondit pas. Il resta là, debout, figé.
- Vu que maintenant y a plus de secrets entre nous, j’vais pas tourner autour du pot, continua Zakaria, en caressant nonchalamment la cuisse de Clémence. Je l’ai baisée toute la nuit. Toute la nuit. Elle en redemandait. Elle criait mon nom, elle voulait que je la prenne encore, encore et encore. Tu n’imagines même pas ce que je lui ai fait. Non seulement elle t’a fait cocu, mais ce ne serait pas étonnant, avec les doses que je lui ai mises, que je l’ai engrossée. Normal, c’est ma femme désormais ! Quant à toi, t’assumeras !
Michel serra les poings. Il sentait son cœur battre dans sa gorge. Il aurait voulu hurler, frapper, faire taire cette voix. Mais il n’y avait rien à faire. Il était pétrifié. Il savait bien qu’en cas de bagarre, il n’aurait pas la moindre chance contre Zakaria.
- Et tu sais ce qu’elle m’a dit pendant que je la baisais ? poursuivit Zakaria, avec un rire plus cruel encore. Qu’elle voulait plus de ta queue molle, maintenant qu’elle avait goûté à un vrai mec. Un mâle. Que t’étais juste là pour signer des papiers, payer les factures, et pleurer quand elle s’absente.
Michel sentit un vertige le prendre. Il tituba légèrement, recula d’un pas.
- Et tu sais ce qu’on va faire maintenant ? demanda Zakaria. On va le refaire. Juste ici. Devant toi. Dans le lit conjugal. Et tu vas adorer ton nouveau rôle de cocu, tu pourras sûrement te soulager pendant que tu verras ta femme se faire malmener devant toi.
Michel ouvrit la bouche, sans qu’aucun mot n’en sorte.
- T’as pas à bouger. T’as juste à regarder. C’est tout ce que tu peux faire. Regarder comment un vrai mec donne du plaisir à ta femme.
Il se leva lentement, fit glisser la robe de Clémence le long de ses cuisses. Cette dernière ne protesta pas et se laissa faire. Elle ne comprenait pas ce qu’elle ressentait à ce moment-là. Elle ne voulait pas humilier Michel, ni lui faire du mal, mais l’aspect érotique de la situation l’excitait comme jamais. Elle aurait aimé que ça plaise aussi à Michel, mais elle était loin de se douter de ce qui était arrivé à son mari la veille au soir, après qu’il ait lu la lettre.
Michel, lui, reculait à nouveau, pas à pas, le souffle court. Il n’avait pas la force de crier. Ni celle de se battre. Il ne savait même plus ce qu’il ressentait. Tout en lui s’effondrait.
Zakaria avait fait tomber la robe de Clémence avec une lenteur cruelle, exposant son corps nu. Il ne la caressait pas, il la montrait comme un trophée.
- Tu reconnais ce corps, cocu ? Elle est superbe, non ? Tu l’as eu, toi aussi, hein ? Mais sûrement pas comme moi.
Il fit tourner Clémence face à Michel, et d’un geste brusque, l’obligea à écarter les jambes. Elle obéit, la tête baissée, mais les joues en feu.
- Regarde-la bien. Regarde ta femme. Elle est trempée. Tu vois ça ? C’est pas pour toi. C’est pour moi. Je fais désormais d’elle ce que je veux.
Zakaria la fit avancer vers la chambre. Le lit conjugal était encore défait de la nuit précédente. Il s’en fichait. Il la poussa doucement, la plaqua contre le matelas, et s’allongea sur elle. Déjà, il se glissait entre ses cuisses, déjà il la pénétrait, sans attendre, sans prévenir. Elle poussa un cri. Comme un somnambule, Michel avait suivi sa femme et son amant silencieusement dans la chambre, totalement hypnotisé.
- Regarde-moi baiser ta femme dans ton lit, cocu, dit Zakaria avec un regard mauvais. Regarde cette pute qui couine, je vais la remplir de foutre, cette salope, comme je l’ai fait toute la nuit et toute la matinée. Tu vois, j’ai encore de la ressource. Je suis le mâle qu’il faut à ta salope !
Clémence gémissait, le souffle court, les jambes enroulées autour des hanches de son amant. Michel, debout, regardait, partagé entre la détresse et une envie qui se créait dans son pantalon, qu’il ne pouvait maîtriser. Il aurait pu détourner les yeux ou partir. Mais il ne le fit pas.
Zakaria mit Clémence à quatre pattes sur le lit devant son mari et repris ses assauts brutaux.
- Tu vois comment je baise ta femme ? murmura Zakaria entre deux râles. C’est pas une dame, ta femme. C’est une chienne. Une vraie. Elle aime être traitée comme ça. C’est ce qu’elle est. Une putain.
Il tira Clémence par les cheveux, la redressant. Elle haletait, le dos cambré, les seins dressés, les yeux mi-clos.
- Montre-lui, salope. Montre-lui qui est ton mâle.
- C’est toi mon mâle, Zakaria. Prends-moi devant mon mari. Ça m’excite !
- Regarde, cocu, le plaisir monter sur le visage de ta pute.
Debout derrière les deux amants, Michel bandait fortement dans son pantalon. Devant lui, un puissant corps était allongé sur le ventre de sa femme, les deux jambes verticales de son épouse suspendues en l’air, pendant que Zakaria pilonnait l’épouse infidèle. Michel, paralysé, vit la main gauche de Clémence sur le dos de son amant, son annulaire fin arborant son alliance, pendant que le vagin en dessous, aux prises avec une verge virile, transgressait allègrement son serment de fidélité.
Malgré lui, Michel était fasciné par l’endurance de Zakaria. Le visage de Clémence, qui enchaînait les orgasmes, exprimait un plaisir qui ressemblait presque à de la souffrance. Cela faisait presque une vingtaine de minutes qu’il observait cet homme satisfaire son épouse. À la place de l’amant, il aurait depuis longtemps éjaculé. Son regard se figea sur l’épicentre de l’union du couple adultérin : une mousse blanche recouvrait le contour du vagin de Clémence et suintait un peu plus abondamment le long du pénis chaque fois qu’il se perdait dans les entrailles de sa femme.
Elle commença à onduler lentement, prenant appui sur les cuisses de Zakaria. Elle allait et venait, se pénétrant elle-même, ses gémissements se mêlant à ceux de son amant.
- Oh oh ! Dit soudainement Zakaria, sans arrêter de baiser Clémence. Le cocu est tout excité, dis-donc !
À ce moment précis, Clémence comme Michel lui-même s’aperçurent de la bosse qui déformait le pantalon de ce dernier. Michel aurait voulu que la terre s’ouvre sous lui, il était doublement humilié. Zakaria, pervers et cruel, interrompit le coït, se leva et avança vers lui.
- Nous allons bien nous amuser.
Il prit par Michel par les épaules.
- Hé, cria ce dernier comme s’il venait de se réveiller. Ne me touche pas.
- Calme-toi, sinon je vais devoir te calmer moi-même, menaça Zakaria. Ne t’inquiète pas, tu vas adorer ce que je prévois pour toi.
Terrifié et humilié, Michel se laissa guider. Zakaria le poussa sur le dos.
- Hé toi, hurla-t-il à Clémence, viens au-dessus de ton cocu de mari.
Clémence ne comprit pas tout de suite. Zakaria la prit par le bras et la positionna à quatre pattes au-dessus de son mari, en position de soixante-neuf. Clémence avait la chatte au-dessus du visage de Michel, qui tremblait littéralement. L’intimité de la jeune femme laissait couler ce que son amant avait répandu en elle, toute la nuit, au cours de leurs longues heures de coït. Malgré la nausée que provoquait l’odeur de l’intimité de l’épouse adultère, Michel ne bougea pas. Ce qui se passait l’engloutissait lentement.
Zakaria regarda Michel de haut, un sourire au coin des lèvres.
- Allonge-toi bien. Je t’ai bien placé. Tu vas regarder jusqu’au bout.
Il vint à son tour derrière Clémence et la pénétra à nouveau, d’un coup sec. Le spectacle qui s’offrait à Michel était à la fois excitant et humiliant. Les couilles de l’homme qui baisait sa femme s’agitaient à quelques centimètres de son nez.
- Tu peux te toucher cocu, ça me plait que tu sois excité par le fait que je baise ta femme de cette manière.
Presque les larmes aux yeux, Michel glissa sa main sous son pyjama short. Son sexe était déjà très dur, il commença à se masturber convulsivement.
- Attends, ce n’est pas fini, ajouta Zakaria, je veux que tu la lèches pendant que je la nique. Immédiatement !
Ivre d’excitation à son tour, Michel, surmontant sa répulsion, sortit sa langue et commença péniblement à lécher sa femme alors, qu’à un centimètre de sa langue, la queue monstrueuse de Zakaria faisait des va-et-vient dans l’intimité de Clémence. Cette dernière en était à son énième orgasme et voir son mari se masturber et la lécher, alors qu’elle se faisait prendre par Zakaria, était pour elle le summum de l’extase.
Assez rapidement, emporté lui-même par l’excitation et par la perversion de la situation, Zakaria râla très fort et envoya de puissantes giclées de sperme dans la chatte de Clémence. Exprès, il se retira prématurément et une partie de sa semence dégoulina, pour s’écraser sur le visage de Michel qui, sans s’en rendre compte, jouit presque instantanément.
- Voilà, tu es un bon cocu, dit Zakaria en s’essuyant le front d’un revers de main. Maintenant nettoie-lui bien la chatte.
Obéissant, réagissant comme un automate, Michel s’agenouilla et se mit à laper ce mélange de cyprine de sa femme et de sperme de son amant. Clémence caressa tendrement les cheveux courts et châtains de son mari, alors qu’il saisissait entre ses lèvres tièdes son clitoris.
Sa langue suçait le clitoris avec insistance. Conscient de ses insuffisances, Michel était devenu, au cours des derniers mois, un spécialiste du cunnilingus. Il savait y faire ! Comme Clémence se tortillait de plus en plus, il la tint par les hanches pour entrer encore plus profondément sa langue !
- Oh Zakaria, mon chéri, quelle bonne idée tu as eue. Michel est nul avec sa queue, mais très doué avec sa langue. C’est presque aussi bon qu’avec Fatima.
Clémence avait lâché une confidence, qui n’échappa pas à Zakaria. La réputation de la femme de son patron était connue. Ça ne le surprenait pas.
Michel, quant à lui, se concentrait sur le plaisir de sa chérie. Il lapait son épouse avec désir et celle-ci ne pouvait se retenir de gémir. Sa langue se perdait entre ses lèvres et revenait à son clitoris. Pour Clémence, c’était exquis.
Clémence avait la chatte qui mouillait beaucoup. Elle sentait couler entre ses cuisses sa cyprine et le sperme de son amant. En même temps, Michel ne s’étant pas rasé depuis des jours, elle sentait son menton la piquer, ce qui ne faisait qu’accentuer la pression sur sa chatte si sensible.
- Oh Michel, oui ! N’arrête pas ! Ta langue est divine, mon chéri. Bouffe-moi la chatte ! Suce mon clito. Nettoie-moi bien !
Son clitoris était gonflé et tendre. Elle frissonnait, alors que la langue faisait des cercles. Ses lèvres intimes étaient trempées de désir, elles se séparaient facilement lorsque la langue de Michel s’enfonçait en elle.
Saisissant à nouveau les cheveux de son mari, elle se comporta en dominatrice, poussant la tête contre sa chatte. Michel pouvait à peine respirer, mais il était au paradis en train de laper la chatte de sa chérie, alors qu’elle se frottait les hanches. Michel ne pensait plus aux humiliations qu’il avait subies. Il était fier de montrer que, lui aussi, pouvait faire jouir sa Clémence.
La langue remontait et descendait de plus en plus vite, oscillait entre le clitoris et la chatte, la pénétrait, relâchait la pression pour accentuer l’instant d’après. Clémence haletait de plus en plus vite, de plus en plus fort et, très vite, elle sentit monter le feu en elle et laissa éclater sa jouissance.
Michel se releva d’entre les cuisses de Clémence, le visage barbouillé, rouge, mais heureux de ce qu’il avait déclenché. Clémence le prit dans les bras et l’embrassa longuement.
- Jamais tu ne m’as fait jouir aussi fort, mon chéri. Je suis fière de toi.
Zakaria jeta un regard mauvais en direction du couple. Il n’avait pas imaginé que Michel puisse, à son tour, faire jouir la jeune femme.
- On va remettre les choses au point, toi le cocu et toi, la salope. Cette pute est désormais à moi et je la baise à chaque fois que j’en ai envie. D’ailleurs désormais, c’est moi qui occuperai le lit conjugal. Je vais m’installer chez vous. T’en dis quoi, cocu ?
Michel pensa que la présence à leur domicile de ce voyou finirait par se savoir et serait préjudiciable à sa carrière. Il n’osa pas, une fois de plus, s’y opposer.
- Je ferai ce que veut Clémence. Je ne veux que son bonheur et son plaisir.
- Comme c’est beau d’être amoureux et soumis comme ça. Et toi, ma salope, tu veux quoi ?
- Je suis à toi. Je ne peux me passer de toi. Tu es mon homme et je veux que tu me baises aussi souvent que possible.
- Tu seras comblée. Comme en plus, ça plait au cocu, il pourra en prendre plein la vue et plein les oreilles. J’ai des choses à faire. Je reviendrai certainement ce soir pour faire mon devoir conjugal. En mon absence, remettez de l’ordre dans cet appartement. Une dernière chose, ma salope : prends rapidement rendez-vous avec ce Docteur Daoud, afin qu’il confirme que tout est OK avec ton cul. J’ai très envie de te casser le cul. Avoue devant Michel que ça te manque aussi !
- Oui, j’en ai envie aussi. Je te rappelle juste que la consultation du Docteur a un prix, dit Clémence, rouge de honte.
- Pour être clair, il veut te niquer ! Ça me va. Daoud est un médecin très connu et un ami de mon patron.
Michel eut un sursaut.
- J’admets qu’elle ait un amant, qui lui donne ce plaisir que je ne sais pas lui apporter, mais pas qu’elle soit traitée ainsi, comme un objet. Clémence n’est pas une putain qu’on se prête.
- Et ben si, figure-toi. Si ça ne te va pas, tu ne la verras plus. OK ?
- Clémence, c’est ça que tu veux ?
- Michel, je te le répète une dernière fois. Je suis à Zakaria. Il fait de moi ce qu’il veut.
***
Zakaria s’en alla, pour s’occuper de ses petits trafics de voyou et d’abord rendre compte à son patron. Le jeune homme s’installa à une terrasse et appela Youssef.
- Sidi Youssef. Les choses se sont passées plus vite et sont allés plus loin que nous l’imaginions au départ.
Zakaria raconta tout à Youssef, dans le moindre détail, y compris son installation chez Michel et Clémence et le fait qu’il occupait désormais le lit conjugal.
Il n’avait pas choisi au hasard ce café d’un quartier très fréquenté par les expatriés. Il parlait fort, ne se contentait pas de dire « Michel » et « Clémence », parlant souvent de « B », le nom de famille du jeune diplomate. Cela faisait partie du plan de Youssef : ruiner la réputation et la carrière de Michel, avant de récupérer Clémence pour lui.
- Je suis très fier de toi, Zakaria. Je savais que je pouvais compter sur toi et que tu serais l’homme de la situation. J’avoue cependant que je ne m’attendais pas à ce que B soit une telle fiotte, Ibn el haram ! (« Bâtard »). Quant à la petite ahyra (« garce »), je ne pensais pas que c’était une telle kahba !
- Vous me direz, Sidi Youssef, quand vous voulez que je vous amène la B, pour que vous en disposiez. Elle est à vous !
- Bien sûr qu’elle est à moi, mais je vais te laisser t’amuser encore un peu avec elle. Je veux notamment que tu te montres avec elle dans les endroits fréquentés par les expatriés, afin que la réputation du cocu soit bien établie.
- Vous pouvez compter sur moi ! Il y a une dernière chose Monsieur, dont je voulais vous parler, si vous permettez.
- Je t’écoute !
- Il s’agit de Sayidati Fatima. La petite salope a parlé de ses relations avec elle. Je voulais vous prévenir.
Youssef laissa éclater sa colère :
- Ne t’occupe pas de ça. Ce n’est pas ton affaire ! Contente-toi de faire ce que je te demande. Mes affaires familiales ne regardent que moi !
- Pardonnez-moi, Sidi Youssef. Je ne voulais pas vous manquer de respect, ni à Madame. Je vous obéirai, comme je l’ai toujours fait. Je vais continuer à m’occuper de cette petite pute et à ruiner la réputation du cocu. Ensuite, vous me direz quand vous voulez disposer de Clémence.
***
Après le départ de Zakaria, Michel et Clémence se retrouvèrent seuls. Aucun des deux ne prononçait un mot. Assis sur le lit, ils étaient prostrés, assommés par ce qui venait de se passer, remplis de honte et incapables même de se regarder.
Cela dura un moment, qui leur sembla interminable, avant qu’enfin Clémence ne prenne l’initiative, afin de sortir de leur état de choc. Elle prit la main de Michel et la serra très fort. Le fait qu’il ne la repousse pas l’encouragea à enfin s’exprimer. Sa voix était faible.
Elle baissait les yeux. Elle n’osait toujours pas regarder Michel.
- Mon chéri, si tu m’autorises à toujours t’appeler ainsi. Je te demande pardon, même si je suis inexcusable. Je ne voulais pas ça, te tromper, te bafouer, encore moins t’humilier. Si tu savais comme j’ai honte ! Tu dois me croire.
Clémence se leva, puis se mit à genoux devant Michel, posant sa tête sur les genoux de son mari. Les larmes lui coulaient. Elle regrettait mais ce qui s’était passé était désormais indélébile.
Il ne répondit pas, ne fit pas un geste, lui aussi paralysé par des sentiments contradictoires : la honte, la colère, mais aussi l’amour qu’il continuait à ressentir pour la femme de sa vie.
- Tu as tous les droits, Michel. Notamment celui de me chasser de ta vie. Je ne te mérite pas. Je suis une mauvaise femme, qui a le diable au corps. Quand je suis avec Zakaria, il peut faire de moi ce qu’il veut. Je ne pense plus qu’à une chose, au plaisir qu’il va me donner. Je n’ai plus qu’une envie : qu’il me baise !
Elle était prête à tout accepter de la part de Michel : cris, injures, rupture. Tout, plutôt que son silence.
Il posa alors la main sur sa tête, caressant tendrement ses cheveux :
- Oui, ma chérie, ce que tu as fait est pire que si tu m’avais enfoncé un couteau dans le cœur. Mais je suis aussi responsable que toi et même davantage. Je t’aime comme un fou et je n’ai pas su te rendre heureuse, te donner ce plaisir dont tu as tant besoin. Ce voyou a compris qu’en te donnant cela, il aurait une emprise totale sur toi. Il y a pire, encore. Je n’ai pas su te protéger de ce prédateur, réagir comme un mari et un homme aurait dû le faire, quitte à ce qu’il me casse la gueule. Mais surtout…
La voix de Michel se brisa. Il avait honte de lui-même, mais il devait aller au bout, avoir cette conversation que l’un et l’autre n’avaient su tenir depuis leur mariage. Les silences et les non-dits avaient conduit à ce qui était un véritable tsunami destructeur pour leur couple. Il poursuivit, dans un souffle.
- Il y a ce que j’ai fait hier soir, en lisant ta lettre. J’ai d’abord été en colère, puis je me suis branlé en t’imaginant avec lui. On croirait que ce monstre a deviné mes faiblesses, comme il avait su exploiter les tiennes. Il en a profité pour nous humilier, nous dominer. Je l’avoue, Clémence. Quand il t’a baisée devant moi, j’ai été excité comme jamais de ma vie, pas par vice, mais simplement parce que j’étais heureux qu’enfin, tu connaisses ce plaisir que je suis incapable de te donner. Tu es belle, Clémence, mais tu es encore plus magnifique quand tu jouis. Et après tout cela, je t’aime encore plus fort, si c’est possible.
- Tu es un homme merveilleux, Michel, malgré tes faiblesses. Tu es tout le contraire de Daniel, mon père. Tu es le prince charmant dont je rêvais quand j’étais petite. Tu es le père de notre enfant. J’ai tout gâché. Je suis une mauvaise mère, une mauvaise femme. Je suis toxique pour toi. Je ne veux pas ruiner ta réputation, ta carrière. Tu devrais m’oublier !
Michel se leva et poussa un cri :
- Jamais, Clémence ! Tu entends, jamais ! Je veux rester auprès de toi, à la place que tu voudras bien me donner. Donne-moi le droit de t’aimer !
Michel prit Clémence par la main et la releva. Il la regarda longuement, avant de prendre ses lèvres, pour un long baiser. Clémence voulait continuer cette discussion où, enfin, ils se disaient tout ce qu’ils n’avaient pas su exprimer jusqu’à présent.
- Zakaria est un fauve, un prédateur, qui fait de moi ce qu’il veut. Je crains qu’il te fasse beaucoup de mal.
- Ce qui est important pour moi est de rester près de toi.
- Il faut aussi que tu saches que ma frustration ne date pas de notre rencontre.
Clémence expliqua alors à Michel son passé, comment elle avait souffert de la façon dont sa mère était traitée, cette scène terrible, qu’elle avait surprise, où Daniel livrait Aude à d’autres hommes. Elle lui parla aussi de ses masturbations compulsives, de l’incident qu’elle avait connu à la fin du lycée, de ces désirs honteux, enfouis au fond d’elle-même, qu’elle avait toujours voulu repousser et qui étaient ressortis, comme une éruption volcanique, lorsqu’elle avait croisé la route de Zakaria.
Cette confession, elle n’avait jamais osé la faire à quiconque, pas même à sa mère, Aude. Alors que depuis plusieurs jours, elle le trompait abondamment, que son amant et elle l’avaient humilié, jamais la jeune femme ne s’était sentie aussi proche de Michel.
C’est alors que Clémence prit une initiative surprenante :
- Mon chéri, nous sommes tous les deux dans un état épouvantable. Nous sentons très mauvais. Si nous prenions une douche ?
- Ensemble ?
- Bien sûr. Cette douche à l’italienne est bien assez grande pour nous deux. Viens !
Une fois dans la salle de bains, Clémence ne put résister à son envie : couvrir la bouche de son mari de ses lèvres.
- Laisse-moi te laver. Laisse-toi faire ! Je vais être ta servante le temps d'une douche.
Michel appuya les mains contre le mur alors que l’eau coulait sur les corps. Clémence posa les lèvres sur le dos de son mari. Elles descendirent jusqu'au creux de ses reins. Michel ne bougeait toujours pas. L’eau coulait sur son dos. Clémence posa ses mains sur les épaules de son mari.
- Aucune partie de ton corps ne va être oublié, mon amour !
Elle fit glisser ses mains légères du haut de son dos au bas de ses reins. Elle se fit très sensuelle. Le dos de Michel était couvert de mousse. Quand son épouse passa sur ses fesses, les mouvements se firent plus lents. Elle passa alors délicatement son doigt couvert de mousse entre les fesses de Michel. Elle entendit sa respiration s'accélérer. Elle mit ensuite une main sur sa queue et caressa les couilles. Même si ça n’avait rien à avoir avec l’engin de Zakaria, jamais Clémence n’avait vu Michel bander autant.
Clémence remonta le long de la jambe. Sa main vint à nouveau caresser l’anus. De son autre main, elle effleura la queue pendant que son majeur pénétra le fondement de son mari
- Oh, tu es diabolique ! Oui, mets-moi ton doigt.
- Tu sais que tu as un joli cul, mon amour. Tu aimes ça ?
- Oui beaucoup ! Continue !
Avec une certaine perversité, Clémence se mit à imaginer Zakaria sodomiser Michel.
- Retourne-toi !
Clémence était fière de l’effet produit sur Michel et de la résistance inhabituelle de celui-ci. Un léger filet coulait sur le gland. Clémence se pencha, le bout de sa langue lécha la queue juste avant qu'une de ses mains passe délicatement dessus. Elle fit de légers va et vient sur le pénis, continua à le caresser, alors que la respiration de l’homme s'accélérait.
Clémence ne put s’empêcher de penser alors à Zakaria. Jamais il ne l’aurait laissé faire ce genre de choses. En mâle dominant, c’est lui qui l’aurait possédée, avec la force, la violence qui le caractérisait.
Michel voulut reprendre les choses en mains. À son tour, il poussa Clémence contre le mur, la couvrit de baisers et de caresses, avant de se mettre à genoux, pour la faire, une nouvelle fois, jouir avec sa langue.
Mais Clémence en voulait davantage : être prise.
- Chéri, ta langue, tes caresses, tes baisers, c’est bien, mais j’ai besoin d’une queue, maintenant ! J’ai envie que tu me prennes. Que tu me montres que tu es un homme, un vrai. Baise-moi !
Elle se mit en levrette, pour qu’il la prenne. Michel, trop excité, ne put faire mieux que d’habitude, laissant Clémence frustrée et en colère, suite à son éjaculation précoce, après seulement quelques coups de reins qui ne lui firent aucun effet, car désormais elle était habituée aux saillies de Zakaria.
Elle ne lui laissa pas le temps de s’excuser. Furieuse, elle mit son peignoir, sortit de la salle de bains, en l’apostrophant :
- Tu es nul ! J’ai bien fait de te faire cocu et de trouver un mâle !
Ces propos, elle les tenait sous le coup de la frustration et de la colère. Elle était déçue. Elle avait un instant cru, en vain, à un déclic chez Michel.
Clémence regretta aussitôt sa cruauté. Michel ne méritait pas d’être traité aussi mal. Et malgré tout ce qu’il s’était passé ces derniers temps, Clémence continuait à aimer son mari. Elle n’envisageait pas un instant de le quitter. Seulement, désormais, d’autres, à commencer par Zakaria, s’occuperaient de lui assurer ce plaisir que Michel était incapable de lui prodiguer.
Pleine de remords, la jeune femme s’apprêtait à s’excuser auprès de son mari. Et soudain, elle se dit : « je le ferai plus tard. Que ça lui serve de leçon. »
Elle se prépara pour sortir. Mais avant, elle lui ordonna :
- Commande-moi un taxi pour l’hôpital universitaire Cheikh Zaid.
Puis elle téléphona, devant lui. D’abord, au Docteur Daoud :
- Bonjour Docteur. C’est Clémence B. Je vous appelle, comme convenu. Êtes-vous disponible, aujourd’hui après-midi, pour vérifier que ma blessure est guérie ?
Clémence mit le haut-parleur, pour que Michel entende :
- Nous allons vérifier cela ensemble, ma chère ! Viens, mais, cette fois, je veux davantage qu’une pipe !
- Avec plaisir, Docteur !
Quand elle raccrocha, Michel l’interrogea :
- Clémence, tu ne vas quand même pas ? Avec ce Docteur ? Zakaria ne te suffit donc pas ?
- J’ai l’autorisation de Zakaria. Je ne vais pas me gêner. Le Docteur va m’apaiser, puisque tu as été incapable de le faire !
Pleine de contradictions, Clémence oubliait ses remords et venait de blesser à nouveau Michel. Elle ne vit pas que le visage de celui-ci était figé, que ses yeux brillaient. Michel ne voulait pas montrer combien il était touché. Il se dit : « Elle a raison. Une fois de plus, je n’ai pas été à la hauteur. Oui, je mérite qu’elle aille voir ailleurs. »
Puis elle téléphona à Zakaria, pour lui demander s’il venait chez eux ce soir. Elle l’informa qu’elle avait rendez-vous avec le docteur Daoud.
- Excellente idée, ma salope. Comme ça je pourrai te casser le cul devant le cocu !
Avant de sortir, Clémence dit sèchement à Michel :
- J’aimerai que cet appartement soit en ordre et le lit changé pour ce soir, quand mon homme sera là !
Pressée, elle claqua la porte, sans un regard pour son mari.
Michel était sous le choc. Il avait tenté de reprendre la situation en mains, mais il avait piteusement échoué. Clémence lui échappait de plus en plus et le cantonnait désormais au rôle de mari cocu et complaisant.
Michel réfléchit et se souvint de la proposition de Fatima. Il composa son numéro. Il tomba sur Youssef, qui se montra courtois, une fois n’est pas coutume. Il lui dit que son épouse n’était pas disponible, mais qu’elle le rappellerait dans une dizaine de minutes.
- Madame Al Fassi, je prenais contact avec vous, comme nous en étions convenus.
- Mon cher Michel, je vous ai déjà dit de m’appeler Fatima. J’allais vous téléphoner, pour prendre de vos nouvelles et de celles de Clémence. Cette petite ingrate ne répond pas à mes messages.
- Pouvons-nous nous voir cette après-midi ? C’est urgent. Ce qu’il se passe est très grave.
Fatima lui donna rendez-vous trois heures plus tard au Sofitel, au « Jardin des roses », à quelques pas du palais royal. Ce n’était pas l’endroit le plus discret, mais Michel était demandeur. Il se hâta, avant de se changer, de remettre l’appartement en ordre, après la tempête de la nuit précédente.
Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.
RESUME
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France. Clémence et Michel s’aiment, mais la jeune femme est frustrée sur le plan sexuel.
Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour un couple pervers, Youssef et Fatima.
Fatima a initié Clémence aux plaisirs saphiques. La belle Marocaine est tombée amoureuse de celle qui, au départ, n’était pour elle qu’une proie parmi d’autres. Les deux femmes vivent leur idylle dans le fastueux Riad du couple Al Fassi, alors que, sur ordre de Youssef, Zakaria a révélé son infortune à Michel. Clémence ne peut se passer de Zakaria. Elle le rejoint pour passer la nuit avec lui.
***
Clémence ne reparut pas au petit matin. La veille, elle avait quitté l’appartement conjugal sans se retourner, laissant sur le lit une lettre aussi crue que déchirante. Ce n’était pas un adieu, mais un abandon. Elle s’était donnée à Zakaria dans les mots, comme elle s’apprêtait à le faire avec son corps. Elle était bien consciente que le billet laissé à Michel était lâche et cruel. Depuis la veille, avec l’irruption de Zakaria à leur domicile, Michel savait. Ce qu’elle avait écrit, elle ne se voyait pas le lui dire en face. Au moins, aurait-il confirmation de l’adultère de Clémence. Il saurait également où elle se trouve, car, elle le connaissait bien, son Michel, il devait se consommer d’inquiétude.
Elle chassa ses remords et ne pensa plus qu’à ce qu’elle allait faire cette nuit. Elle marcha dans la ville comme dans un rêve. Zakaria l’attendait. Torse nu, une bière à la main, les nerfs à vif. À peine la porte ouverte, il la vit, figée sur le seuil, et sa colère éclata aussitôt, brutale et sans retenue.
- Tu te fous de ma gueule, salope ? T’as disparu pendant plusieurs putains de journées. Pas un message. Rien. Tu crois que je vais laisser passer ça ?
Il avança vers elle à grands pas, la saisit par l’avant-bras avec une force qui lui arracha un frisson. Il n’y avait pas de place chez ce type pour la douceur, pas même pour la mise en scène. C’était la fureur, brute, animale, comme toujours avec lui.
- J’t’ai dit quoi, hein ? Tu crois que t’es qui, pour m’ignorer ? T’es rien sans moi. T’es ma salope. Et j’te jure, la prochaine fois que tu me fais un coup pareil, je t’éclate.
Il l’avait poussée contre le mur, son visage collé au sien, son souffle chargé d’alcool et de rage.
- Tu réponds pas, maintenant ? Tu baisses la tête comme une chienne, c’est ça que t’es ?
Clémence ne dit rien. Elle aurait pu s’excuser, chercher une justification, mais elle savait que ça n’aurait servi à rien. Elle inspira lentement, ferma les yeux. Et lorsqu’elle les rouvrit, elle hocha simplement la tête.
- Dis-le. Dis ce que t’es.
- Je suis… Ta salope.
Un sourire mauvais se dessina sur le visage de Zakaria. Il recula d’un pas, la dévisageant de haut en bas. Elle portait encore une robe légère, presque transparente. Il la fit pivoter d’un geste brusque, l’agrippa par les hanches et la jeta littéralement sur le lit. Elle y tomba de tout son long, le souffle coupé. Il défit son pantalon, s’agenouilla derrière elle, releva brutalement sa robe et arracha sa culotte sans un mot.
Il la pénétra brutalement, sans prévenir, l’une de ses mains sur sa nuque, l’autre plaquée sur ses reins pour l’immobiliser.
- Tu veux que je te punisse, hein ? C’est pour ça que t’es revenue comme une chienne en chaleur ? Tu veux que je te démonte ?
Il commença à lui donner des coups de reins secs, puissants, ininterrompus. Clémence gémissait, sa joue collée au drap, incapable de penser, uniquement capable de ressentir.
- Oui… Je le veux…
- Parle plus fort ! J’entends rien, salope !
- Oui ! Je veux que tu me punisses ! Je veux que tu me fasses mal !
Il grogna, enfonçant encore plus profondément sa queue en elle, lui arrachant de grands cris.
- Prends ça, traînée, je vais te faire bien hurler moi.
Il continua ainsi pendant un long quart d’heure, la pilonnant alors qu’elle était à quatre pattes devant lui. Il finit par lâcher un gros râle et des giclées de sperme inondèrent la chatte de Clémence. L’épouse adultère tremblait de plaisir.
Zakaria, soulagé, s’affala à côté de Clémence, sans un regard pour elle. Cette dernière se leva, les genoux tremblants, et se dirigea vers la salle de bains puis, soudainement, s’arrêta.
- Je lui ai laissé une lettre. À Michel.
Zakaria redressa la tête.
- Une lettre ? Quel genre de lettre ?
Elle ne comprenait elle-même pas pourquoi elle avait abordé le sujet mais elle continua.
- Une lettre pour lui dire que tu es mon mâle… Que je suis ta femelle. Que je ne peux plus me passer de ta queue. Que je t’appartiens.
Un éclair de stupéfaction traversa le regard de Zakaria, puis son excitation remonta aussitôt. Il se redressa, se leva du lit en grommelant, attrapa Clémence par les cheveux et la fit s’agenouiller devant lui.
- Putain, t’as fait ça ? Tu lui as dit tout ça, à ce diplomate de merde ? T’es encore plus vicieuse que j’croyais…
Il tendit sa verge déjà regonflée vers sa bouche.
- Alors tu vas me remercier, comme une vraie salope. Ouvre.
Elle s’exécuta sans hésitation, le regard brillant. Il lui attrapa le menton, dirigea ses mouvements, la forçant à l’avaler jusqu’à la gorge.
- Voilà… Comme ça. Pense à lui pendant que tu me suces. Pense à lui qui lit ta lettre, pendant que t’as ma queue au fond de la gorge.
Elle ne pouvait pas répondre, mais elle ressentait une étrange excitation à l’idée que Michel puisse l’observer dans cet état. Zakaria la libéra juste assez pour qu’elle reprenne son souffle.
- Dis-le. Dis à qui t’appartiens.
- À toi… Je suis ta salope… Ton jouet… Ta chose…
- Et qu’est-ce que tu veux, là, tout de suite ?
Elle rougit, le souffle court.
- Ta queue. Encore.
Il la renversa d’un geste furieux, la plaqua sur le ventre, écarta ses cuisses une nouvelle fois.
- Alors prépare-toi. J’aurais voulu t’enculer, mais on va attendre le feu vert du médecin. Je vais te baiser toute la nuit. Je vais te remplir, encore et encore. Te féconder ! Tu es d’accord ?
- Bien sûr, mon chéri. Je suis à toi, désormais.
- Viens sur moi, maintenant ! C’est toi qui vas faire le travail : tu vas t’empaler sur moi.
Zakaria était une force de la nature. Il bandait à nouveau. Il s’allongea sur le dos. La jeune femme se mit à quatre pattes sur lui. Elle déposa ses lèvres sur les siennes et saisit sa monstrueuse queue, qu’elle se mit à branler. Elle frotta durant un instant le gland arrondi contre sa vulve avant de s’asseoir sur le braquemart et de l’accueillir à nouveau dans son ventre. Elle posa ses mains sur les pectoraux du mâle puis, de sa hanche souple, elle chevaucha son amant.
Les mains fermes de celui-ci claquèrent à plusieurs reprises les fesses rondes de la jeune Française.
Clémence se remit à quatre pattes. Zakaria s’agenouilla derrière elle.
- Tu préfères comme ça, ma salope ? Moi aussi ! C’est plus brutal, plus animal. Je te possède totalement.
Oui, c’était devenu la position préférée de Clémence, parce qu’elle permettait au pénis de son amant de pénétrer profondément dans son intimité et de ressentir contre ses épaules, contre ses reins, à travers les étreintes de leurs mains, l’excitation folle qui les gouvernait.
Les claquements du pubis de Zakaria contre les fesses de Clémence s’accélérèrent. D’une main, il saisit l’épaule de la jeune femme et, de l’autre, sa cheville. Tous leurs muscles se bandèrent. Ensemble ils crièrent quand l’amant se figea dans le vagin de l’épouse infidèle.
Toute la nuit, Zakaria besogna Clémence, recommençant dès qu’il reprenait des forces, aidé par la bouche de la Française, devenue experte des fellations. Clémence était grisée, n’en n’ayant jamais assez. Cette nuit-là, elle ne pensa plus à Michel, seulement à son plaisir. Ce n’est qu’au petit matin que les amants s’endormirent, épuisés, enfin repus.
***
Le lendemain était un samedi. Michel émergea d’un sommeil lourd et sans repos. Les rideaux tirés laissaient filtrer une lumière qui agressait ses tempes. La bouteille de whisky gisait à moitié vide au sol, et tout autour de lui, l’appartement portait encore les traces de la tempête de la veille. Mais c’était en lui que le désordre était le plus profond.
Il s’assit lentement au bord du lit, nu, le visage dans les mains. Sa bouche était pâteuse, sa gorge sèche, ses paupières lourdes. Il avait la gueule de bois. Mais le plus insupportable restait cette sensation de honte, collante, rampante, indélébile. Ce n’était pas seulement la trahison de Clémence, ni même l’humiliation infligée par Youssef, qui le rongeaient.
C’était ce qu’il avait fait ensuite. Ce moment absurde, où, seul dans le noir, après avoir lu cette lettre atroce, il s’était masturbé en pensant à elle. À sa femme. Baisée par un autre. Par ce voyou.
Il n’arrivait pas à comprendre comment cela avait pu l’exciter. Était-ce la douleur ? La colère ? La jalousie ? Il se sentait sale, lâche, complice de sa propre humiliation. Il n’avait ni la force de sortir, ni même celle de se laver. Il passa la matinée assis dans le silence, scrutant l’écran de son téléphone. Mais Clémence ne se manifestait pas.
Il ne savait plus vraiment ce qu’il espérait. La revoir ? Lui hurler dessus ? L’implorer ? Il savait qu’il ne pourrait pas la regarder dans les yeux sans ressentir à nouveau cette pulsion étrange, ce mélange toxique de désir, de rage et de défaite.
Elle n’arriva qu’en début d’après-midi. Il reconnut le bruit de la serrure, puis celui des talons de Clémence. Et un autre son. Une voix grave. Un rire.
Par réflexe, il remit le pantalon de son pyjama. Il se leva, son cœur battait à tout rompre. Il s’attendait à la voir seule. Peut-être repentante, peut-être honteuse, peut-être effondrée Ce qu’il vit, lorsqu’il ouvrit la porte du salon, le figea.
Clémence était là. Et Zakaria se tenait juste derrière elle, un bras autour de sa taille, un sourire carnassier aux lèvres, le regard insolent. Il était là, dans leur salon, comme s’il était chez lui.
Michel blêmit. Son souffle se coupa. Il eut l’impression qu’on lui avait arraché les entrailles. Un instant, il crut qu’il allait s’effondrer.
Zakaria, lui, n’eut pas besoin de saluer. Il s’installa sur le canapé, fit signe à Clémence de s’asseoir sur ses genoux. Ce qu’elle fit sans hésiter. Elle ne regardait même pas Michel.
- Alors, le cocu, t’as bien dormi ? lança Zakaria avec un ton moqueur. T’as pas trop pleuré ?
Michel ne répondit pas. Il resta là, debout, figé.
- Vu que maintenant y a plus de secrets entre nous, j’vais pas tourner autour du pot, continua Zakaria, en caressant nonchalamment la cuisse de Clémence. Je l’ai baisée toute la nuit. Toute la nuit. Elle en redemandait. Elle criait mon nom, elle voulait que je la prenne encore, encore et encore. Tu n’imagines même pas ce que je lui ai fait. Non seulement elle t’a fait cocu, mais ce ne serait pas étonnant, avec les doses que je lui ai mises, que je l’ai engrossée. Normal, c’est ma femme désormais ! Quant à toi, t’assumeras !
Michel serra les poings. Il sentait son cœur battre dans sa gorge. Il aurait voulu hurler, frapper, faire taire cette voix. Mais il n’y avait rien à faire. Il était pétrifié. Il savait bien qu’en cas de bagarre, il n’aurait pas la moindre chance contre Zakaria.
- Et tu sais ce qu’elle m’a dit pendant que je la baisais ? poursuivit Zakaria, avec un rire plus cruel encore. Qu’elle voulait plus de ta queue molle, maintenant qu’elle avait goûté à un vrai mec. Un mâle. Que t’étais juste là pour signer des papiers, payer les factures, et pleurer quand elle s’absente.
Michel sentit un vertige le prendre. Il tituba légèrement, recula d’un pas.
- Et tu sais ce qu’on va faire maintenant ? demanda Zakaria. On va le refaire. Juste ici. Devant toi. Dans le lit conjugal. Et tu vas adorer ton nouveau rôle de cocu, tu pourras sûrement te soulager pendant que tu verras ta femme se faire malmener devant toi.
Michel ouvrit la bouche, sans qu’aucun mot n’en sorte.
- T’as pas à bouger. T’as juste à regarder. C’est tout ce que tu peux faire. Regarder comment un vrai mec donne du plaisir à ta femme.
Il se leva lentement, fit glisser la robe de Clémence le long de ses cuisses. Cette dernière ne protesta pas et se laissa faire. Elle ne comprenait pas ce qu’elle ressentait à ce moment-là. Elle ne voulait pas humilier Michel, ni lui faire du mal, mais l’aspect érotique de la situation l’excitait comme jamais. Elle aurait aimé que ça plaise aussi à Michel, mais elle était loin de se douter de ce qui était arrivé à son mari la veille au soir, après qu’il ait lu la lettre.
Michel, lui, reculait à nouveau, pas à pas, le souffle court. Il n’avait pas la force de crier. Ni celle de se battre. Il ne savait même plus ce qu’il ressentait. Tout en lui s’effondrait.
Zakaria avait fait tomber la robe de Clémence avec une lenteur cruelle, exposant son corps nu. Il ne la caressait pas, il la montrait comme un trophée.
- Tu reconnais ce corps, cocu ? Elle est superbe, non ? Tu l’as eu, toi aussi, hein ? Mais sûrement pas comme moi.
Il fit tourner Clémence face à Michel, et d’un geste brusque, l’obligea à écarter les jambes. Elle obéit, la tête baissée, mais les joues en feu.
- Regarde-la bien. Regarde ta femme. Elle est trempée. Tu vois ça ? C’est pas pour toi. C’est pour moi. Je fais désormais d’elle ce que je veux.
Zakaria la fit avancer vers la chambre. Le lit conjugal était encore défait de la nuit précédente. Il s’en fichait. Il la poussa doucement, la plaqua contre le matelas, et s’allongea sur elle. Déjà, il se glissait entre ses cuisses, déjà il la pénétrait, sans attendre, sans prévenir. Elle poussa un cri. Comme un somnambule, Michel avait suivi sa femme et son amant silencieusement dans la chambre, totalement hypnotisé.
- Regarde-moi baiser ta femme dans ton lit, cocu, dit Zakaria avec un regard mauvais. Regarde cette pute qui couine, je vais la remplir de foutre, cette salope, comme je l’ai fait toute la nuit et toute la matinée. Tu vois, j’ai encore de la ressource. Je suis le mâle qu’il faut à ta salope !
Clémence gémissait, le souffle court, les jambes enroulées autour des hanches de son amant. Michel, debout, regardait, partagé entre la détresse et une envie qui se créait dans son pantalon, qu’il ne pouvait maîtriser. Il aurait pu détourner les yeux ou partir. Mais il ne le fit pas.
Zakaria mit Clémence à quatre pattes sur le lit devant son mari et repris ses assauts brutaux.
- Tu vois comment je baise ta femme ? murmura Zakaria entre deux râles. C’est pas une dame, ta femme. C’est une chienne. Une vraie. Elle aime être traitée comme ça. C’est ce qu’elle est. Une putain.
Il tira Clémence par les cheveux, la redressant. Elle haletait, le dos cambré, les seins dressés, les yeux mi-clos.
- Montre-lui, salope. Montre-lui qui est ton mâle.
- C’est toi mon mâle, Zakaria. Prends-moi devant mon mari. Ça m’excite !
- Regarde, cocu, le plaisir monter sur le visage de ta pute.
Debout derrière les deux amants, Michel bandait fortement dans son pantalon. Devant lui, un puissant corps était allongé sur le ventre de sa femme, les deux jambes verticales de son épouse suspendues en l’air, pendant que Zakaria pilonnait l’épouse infidèle. Michel, paralysé, vit la main gauche de Clémence sur le dos de son amant, son annulaire fin arborant son alliance, pendant que le vagin en dessous, aux prises avec une verge virile, transgressait allègrement son serment de fidélité.
Malgré lui, Michel était fasciné par l’endurance de Zakaria. Le visage de Clémence, qui enchaînait les orgasmes, exprimait un plaisir qui ressemblait presque à de la souffrance. Cela faisait presque une vingtaine de minutes qu’il observait cet homme satisfaire son épouse. À la place de l’amant, il aurait depuis longtemps éjaculé. Son regard se figea sur l’épicentre de l’union du couple adultérin : une mousse blanche recouvrait le contour du vagin de Clémence et suintait un peu plus abondamment le long du pénis chaque fois qu’il se perdait dans les entrailles de sa femme.
Elle commença à onduler lentement, prenant appui sur les cuisses de Zakaria. Elle allait et venait, se pénétrant elle-même, ses gémissements se mêlant à ceux de son amant.
- Oh oh ! Dit soudainement Zakaria, sans arrêter de baiser Clémence. Le cocu est tout excité, dis-donc !
À ce moment précis, Clémence comme Michel lui-même s’aperçurent de la bosse qui déformait le pantalon de ce dernier. Michel aurait voulu que la terre s’ouvre sous lui, il était doublement humilié. Zakaria, pervers et cruel, interrompit le coït, se leva et avança vers lui.
- Nous allons bien nous amuser.
Il prit par Michel par les épaules.
- Hé, cria ce dernier comme s’il venait de se réveiller. Ne me touche pas.
- Calme-toi, sinon je vais devoir te calmer moi-même, menaça Zakaria. Ne t’inquiète pas, tu vas adorer ce que je prévois pour toi.
Terrifié et humilié, Michel se laissa guider. Zakaria le poussa sur le dos.
- Hé toi, hurla-t-il à Clémence, viens au-dessus de ton cocu de mari.
Clémence ne comprit pas tout de suite. Zakaria la prit par le bras et la positionna à quatre pattes au-dessus de son mari, en position de soixante-neuf. Clémence avait la chatte au-dessus du visage de Michel, qui tremblait littéralement. L’intimité de la jeune femme laissait couler ce que son amant avait répandu en elle, toute la nuit, au cours de leurs longues heures de coït. Malgré la nausée que provoquait l’odeur de l’intimité de l’épouse adultère, Michel ne bougea pas. Ce qui se passait l’engloutissait lentement.
Zakaria regarda Michel de haut, un sourire au coin des lèvres.
- Allonge-toi bien. Je t’ai bien placé. Tu vas regarder jusqu’au bout.
Il vint à son tour derrière Clémence et la pénétra à nouveau, d’un coup sec. Le spectacle qui s’offrait à Michel était à la fois excitant et humiliant. Les couilles de l’homme qui baisait sa femme s’agitaient à quelques centimètres de son nez.
- Tu peux te toucher cocu, ça me plait que tu sois excité par le fait que je baise ta femme de cette manière.
Presque les larmes aux yeux, Michel glissa sa main sous son pyjama short. Son sexe était déjà très dur, il commença à se masturber convulsivement.
- Attends, ce n’est pas fini, ajouta Zakaria, je veux que tu la lèches pendant que je la nique. Immédiatement !
Ivre d’excitation à son tour, Michel, surmontant sa répulsion, sortit sa langue et commença péniblement à lécher sa femme alors, qu’à un centimètre de sa langue, la queue monstrueuse de Zakaria faisait des va-et-vient dans l’intimité de Clémence. Cette dernière en était à son énième orgasme et voir son mari se masturber et la lécher, alors qu’elle se faisait prendre par Zakaria, était pour elle le summum de l’extase.
Assez rapidement, emporté lui-même par l’excitation et par la perversion de la situation, Zakaria râla très fort et envoya de puissantes giclées de sperme dans la chatte de Clémence. Exprès, il se retira prématurément et une partie de sa semence dégoulina, pour s’écraser sur le visage de Michel qui, sans s’en rendre compte, jouit presque instantanément.
- Voilà, tu es un bon cocu, dit Zakaria en s’essuyant le front d’un revers de main. Maintenant nettoie-lui bien la chatte.
Obéissant, réagissant comme un automate, Michel s’agenouilla et se mit à laper ce mélange de cyprine de sa femme et de sperme de son amant. Clémence caressa tendrement les cheveux courts et châtains de son mari, alors qu’il saisissait entre ses lèvres tièdes son clitoris.
Sa langue suçait le clitoris avec insistance. Conscient de ses insuffisances, Michel était devenu, au cours des derniers mois, un spécialiste du cunnilingus. Il savait y faire ! Comme Clémence se tortillait de plus en plus, il la tint par les hanches pour entrer encore plus profondément sa langue !
- Oh Zakaria, mon chéri, quelle bonne idée tu as eue. Michel est nul avec sa queue, mais très doué avec sa langue. C’est presque aussi bon qu’avec Fatima.
Clémence avait lâché une confidence, qui n’échappa pas à Zakaria. La réputation de la femme de son patron était connue. Ça ne le surprenait pas.
Michel, quant à lui, se concentrait sur le plaisir de sa chérie. Il lapait son épouse avec désir et celle-ci ne pouvait se retenir de gémir. Sa langue se perdait entre ses lèvres et revenait à son clitoris. Pour Clémence, c’était exquis.
Clémence avait la chatte qui mouillait beaucoup. Elle sentait couler entre ses cuisses sa cyprine et le sperme de son amant. En même temps, Michel ne s’étant pas rasé depuis des jours, elle sentait son menton la piquer, ce qui ne faisait qu’accentuer la pression sur sa chatte si sensible.
- Oh Michel, oui ! N’arrête pas ! Ta langue est divine, mon chéri. Bouffe-moi la chatte ! Suce mon clito. Nettoie-moi bien !
Son clitoris était gonflé et tendre. Elle frissonnait, alors que la langue faisait des cercles. Ses lèvres intimes étaient trempées de désir, elles se séparaient facilement lorsque la langue de Michel s’enfonçait en elle.
Saisissant à nouveau les cheveux de son mari, elle se comporta en dominatrice, poussant la tête contre sa chatte. Michel pouvait à peine respirer, mais il était au paradis en train de laper la chatte de sa chérie, alors qu’elle se frottait les hanches. Michel ne pensait plus aux humiliations qu’il avait subies. Il était fier de montrer que, lui aussi, pouvait faire jouir sa Clémence.
La langue remontait et descendait de plus en plus vite, oscillait entre le clitoris et la chatte, la pénétrait, relâchait la pression pour accentuer l’instant d’après. Clémence haletait de plus en plus vite, de plus en plus fort et, très vite, elle sentit monter le feu en elle et laissa éclater sa jouissance.
Michel se releva d’entre les cuisses de Clémence, le visage barbouillé, rouge, mais heureux de ce qu’il avait déclenché. Clémence le prit dans les bras et l’embrassa longuement.
- Jamais tu ne m’as fait jouir aussi fort, mon chéri. Je suis fière de toi.
Zakaria jeta un regard mauvais en direction du couple. Il n’avait pas imaginé que Michel puisse, à son tour, faire jouir la jeune femme.
- On va remettre les choses au point, toi le cocu et toi, la salope. Cette pute est désormais à moi et je la baise à chaque fois que j’en ai envie. D’ailleurs désormais, c’est moi qui occuperai le lit conjugal. Je vais m’installer chez vous. T’en dis quoi, cocu ?
Michel pensa que la présence à leur domicile de ce voyou finirait par se savoir et serait préjudiciable à sa carrière. Il n’osa pas, une fois de plus, s’y opposer.
- Je ferai ce que veut Clémence. Je ne veux que son bonheur et son plaisir.
- Comme c’est beau d’être amoureux et soumis comme ça. Et toi, ma salope, tu veux quoi ?
- Je suis à toi. Je ne peux me passer de toi. Tu es mon homme et je veux que tu me baises aussi souvent que possible.
- Tu seras comblée. Comme en plus, ça plait au cocu, il pourra en prendre plein la vue et plein les oreilles. J’ai des choses à faire. Je reviendrai certainement ce soir pour faire mon devoir conjugal. En mon absence, remettez de l’ordre dans cet appartement. Une dernière chose, ma salope : prends rapidement rendez-vous avec ce Docteur Daoud, afin qu’il confirme que tout est OK avec ton cul. J’ai très envie de te casser le cul. Avoue devant Michel que ça te manque aussi !
- Oui, j’en ai envie aussi. Je te rappelle juste que la consultation du Docteur a un prix, dit Clémence, rouge de honte.
- Pour être clair, il veut te niquer ! Ça me va. Daoud est un médecin très connu et un ami de mon patron.
Michel eut un sursaut.
- J’admets qu’elle ait un amant, qui lui donne ce plaisir que je ne sais pas lui apporter, mais pas qu’elle soit traitée ainsi, comme un objet. Clémence n’est pas une putain qu’on se prête.
- Et ben si, figure-toi. Si ça ne te va pas, tu ne la verras plus. OK ?
- Clémence, c’est ça que tu veux ?
- Michel, je te le répète une dernière fois. Je suis à Zakaria. Il fait de moi ce qu’il veut.
***
Zakaria s’en alla, pour s’occuper de ses petits trafics de voyou et d’abord rendre compte à son patron. Le jeune homme s’installa à une terrasse et appela Youssef.
- Sidi Youssef. Les choses se sont passées plus vite et sont allés plus loin que nous l’imaginions au départ.
Zakaria raconta tout à Youssef, dans le moindre détail, y compris son installation chez Michel et Clémence et le fait qu’il occupait désormais le lit conjugal.
Il n’avait pas choisi au hasard ce café d’un quartier très fréquenté par les expatriés. Il parlait fort, ne se contentait pas de dire « Michel » et « Clémence », parlant souvent de « B », le nom de famille du jeune diplomate. Cela faisait partie du plan de Youssef : ruiner la réputation et la carrière de Michel, avant de récupérer Clémence pour lui.
- Je suis très fier de toi, Zakaria. Je savais que je pouvais compter sur toi et que tu serais l’homme de la situation. J’avoue cependant que je ne m’attendais pas à ce que B soit une telle fiotte, Ibn el haram ! (« Bâtard »). Quant à la petite ahyra (« garce »), je ne pensais pas que c’était une telle kahba !
- Vous me direz, Sidi Youssef, quand vous voulez que je vous amène la B, pour que vous en disposiez. Elle est à vous !
- Bien sûr qu’elle est à moi, mais je vais te laisser t’amuser encore un peu avec elle. Je veux notamment que tu te montres avec elle dans les endroits fréquentés par les expatriés, afin que la réputation du cocu soit bien établie.
- Vous pouvez compter sur moi ! Il y a une dernière chose Monsieur, dont je voulais vous parler, si vous permettez.
- Je t’écoute !
- Il s’agit de Sayidati Fatima. La petite salope a parlé de ses relations avec elle. Je voulais vous prévenir.
Youssef laissa éclater sa colère :
- Ne t’occupe pas de ça. Ce n’est pas ton affaire ! Contente-toi de faire ce que je te demande. Mes affaires familiales ne regardent que moi !
- Pardonnez-moi, Sidi Youssef. Je ne voulais pas vous manquer de respect, ni à Madame. Je vous obéirai, comme je l’ai toujours fait. Je vais continuer à m’occuper de cette petite pute et à ruiner la réputation du cocu. Ensuite, vous me direz quand vous voulez disposer de Clémence.
***
Après le départ de Zakaria, Michel et Clémence se retrouvèrent seuls. Aucun des deux ne prononçait un mot. Assis sur le lit, ils étaient prostrés, assommés par ce qui venait de se passer, remplis de honte et incapables même de se regarder.
Cela dura un moment, qui leur sembla interminable, avant qu’enfin Clémence ne prenne l’initiative, afin de sortir de leur état de choc. Elle prit la main de Michel et la serra très fort. Le fait qu’il ne la repousse pas l’encouragea à enfin s’exprimer. Sa voix était faible.
Elle baissait les yeux. Elle n’osait toujours pas regarder Michel.
- Mon chéri, si tu m’autorises à toujours t’appeler ainsi. Je te demande pardon, même si je suis inexcusable. Je ne voulais pas ça, te tromper, te bafouer, encore moins t’humilier. Si tu savais comme j’ai honte ! Tu dois me croire.
Clémence se leva, puis se mit à genoux devant Michel, posant sa tête sur les genoux de son mari. Les larmes lui coulaient. Elle regrettait mais ce qui s’était passé était désormais indélébile.
Il ne répondit pas, ne fit pas un geste, lui aussi paralysé par des sentiments contradictoires : la honte, la colère, mais aussi l’amour qu’il continuait à ressentir pour la femme de sa vie.
- Tu as tous les droits, Michel. Notamment celui de me chasser de ta vie. Je ne te mérite pas. Je suis une mauvaise femme, qui a le diable au corps. Quand je suis avec Zakaria, il peut faire de moi ce qu’il veut. Je ne pense plus qu’à une chose, au plaisir qu’il va me donner. Je n’ai plus qu’une envie : qu’il me baise !
Elle était prête à tout accepter de la part de Michel : cris, injures, rupture. Tout, plutôt que son silence.
Il posa alors la main sur sa tête, caressant tendrement ses cheveux :
- Oui, ma chérie, ce que tu as fait est pire que si tu m’avais enfoncé un couteau dans le cœur. Mais je suis aussi responsable que toi et même davantage. Je t’aime comme un fou et je n’ai pas su te rendre heureuse, te donner ce plaisir dont tu as tant besoin. Ce voyou a compris qu’en te donnant cela, il aurait une emprise totale sur toi. Il y a pire, encore. Je n’ai pas su te protéger de ce prédateur, réagir comme un mari et un homme aurait dû le faire, quitte à ce qu’il me casse la gueule. Mais surtout…
La voix de Michel se brisa. Il avait honte de lui-même, mais il devait aller au bout, avoir cette conversation que l’un et l’autre n’avaient su tenir depuis leur mariage. Les silences et les non-dits avaient conduit à ce qui était un véritable tsunami destructeur pour leur couple. Il poursuivit, dans un souffle.
- Il y a ce que j’ai fait hier soir, en lisant ta lettre. J’ai d’abord été en colère, puis je me suis branlé en t’imaginant avec lui. On croirait que ce monstre a deviné mes faiblesses, comme il avait su exploiter les tiennes. Il en a profité pour nous humilier, nous dominer. Je l’avoue, Clémence. Quand il t’a baisée devant moi, j’ai été excité comme jamais de ma vie, pas par vice, mais simplement parce que j’étais heureux qu’enfin, tu connaisses ce plaisir que je suis incapable de te donner. Tu es belle, Clémence, mais tu es encore plus magnifique quand tu jouis. Et après tout cela, je t’aime encore plus fort, si c’est possible.
- Tu es un homme merveilleux, Michel, malgré tes faiblesses. Tu es tout le contraire de Daniel, mon père. Tu es le prince charmant dont je rêvais quand j’étais petite. Tu es le père de notre enfant. J’ai tout gâché. Je suis une mauvaise mère, une mauvaise femme. Je suis toxique pour toi. Je ne veux pas ruiner ta réputation, ta carrière. Tu devrais m’oublier !
Michel se leva et poussa un cri :
- Jamais, Clémence ! Tu entends, jamais ! Je veux rester auprès de toi, à la place que tu voudras bien me donner. Donne-moi le droit de t’aimer !
Michel prit Clémence par la main et la releva. Il la regarda longuement, avant de prendre ses lèvres, pour un long baiser. Clémence voulait continuer cette discussion où, enfin, ils se disaient tout ce qu’ils n’avaient pas su exprimer jusqu’à présent.
- Zakaria est un fauve, un prédateur, qui fait de moi ce qu’il veut. Je crains qu’il te fasse beaucoup de mal.
- Ce qui est important pour moi est de rester près de toi.
- Il faut aussi que tu saches que ma frustration ne date pas de notre rencontre.
Clémence expliqua alors à Michel son passé, comment elle avait souffert de la façon dont sa mère était traitée, cette scène terrible, qu’elle avait surprise, où Daniel livrait Aude à d’autres hommes. Elle lui parla aussi de ses masturbations compulsives, de l’incident qu’elle avait connu à la fin du lycée, de ces désirs honteux, enfouis au fond d’elle-même, qu’elle avait toujours voulu repousser et qui étaient ressortis, comme une éruption volcanique, lorsqu’elle avait croisé la route de Zakaria.
Cette confession, elle n’avait jamais osé la faire à quiconque, pas même à sa mère, Aude. Alors que depuis plusieurs jours, elle le trompait abondamment, que son amant et elle l’avaient humilié, jamais la jeune femme ne s’était sentie aussi proche de Michel.
C’est alors que Clémence prit une initiative surprenante :
- Mon chéri, nous sommes tous les deux dans un état épouvantable. Nous sentons très mauvais. Si nous prenions une douche ?
- Ensemble ?
- Bien sûr. Cette douche à l’italienne est bien assez grande pour nous deux. Viens !
Une fois dans la salle de bains, Clémence ne put résister à son envie : couvrir la bouche de son mari de ses lèvres.
- Laisse-moi te laver. Laisse-toi faire ! Je vais être ta servante le temps d'une douche.
Michel appuya les mains contre le mur alors que l’eau coulait sur les corps. Clémence posa les lèvres sur le dos de son mari. Elles descendirent jusqu'au creux de ses reins. Michel ne bougeait toujours pas. L’eau coulait sur son dos. Clémence posa ses mains sur les épaules de son mari.
- Aucune partie de ton corps ne va être oublié, mon amour !
Elle fit glisser ses mains légères du haut de son dos au bas de ses reins. Elle se fit très sensuelle. Le dos de Michel était couvert de mousse. Quand son épouse passa sur ses fesses, les mouvements se firent plus lents. Elle passa alors délicatement son doigt couvert de mousse entre les fesses de Michel. Elle entendit sa respiration s'accélérer. Elle mit ensuite une main sur sa queue et caressa les couilles. Même si ça n’avait rien à avoir avec l’engin de Zakaria, jamais Clémence n’avait vu Michel bander autant.
Clémence remonta le long de la jambe. Sa main vint à nouveau caresser l’anus. De son autre main, elle effleura la queue pendant que son majeur pénétra le fondement de son mari
- Oh, tu es diabolique ! Oui, mets-moi ton doigt.
- Tu sais que tu as un joli cul, mon amour. Tu aimes ça ?
- Oui beaucoup ! Continue !
Avec une certaine perversité, Clémence se mit à imaginer Zakaria sodomiser Michel.
- Retourne-toi !
Clémence était fière de l’effet produit sur Michel et de la résistance inhabituelle de celui-ci. Un léger filet coulait sur le gland. Clémence se pencha, le bout de sa langue lécha la queue juste avant qu'une de ses mains passe délicatement dessus. Elle fit de légers va et vient sur le pénis, continua à le caresser, alors que la respiration de l’homme s'accélérait.
Clémence ne put s’empêcher de penser alors à Zakaria. Jamais il ne l’aurait laissé faire ce genre de choses. En mâle dominant, c’est lui qui l’aurait possédée, avec la force, la violence qui le caractérisait.
Michel voulut reprendre les choses en mains. À son tour, il poussa Clémence contre le mur, la couvrit de baisers et de caresses, avant de se mettre à genoux, pour la faire, une nouvelle fois, jouir avec sa langue.
Mais Clémence en voulait davantage : être prise.
- Chéri, ta langue, tes caresses, tes baisers, c’est bien, mais j’ai besoin d’une queue, maintenant ! J’ai envie que tu me prennes. Que tu me montres que tu es un homme, un vrai. Baise-moi !
Elle se mit en levrette, pour qu’il la prenne. Michel, trop excité, ne put faire mieux que d’habitude, laissant Clémence frustrée et en colère, suite à son éjaculation précoce, après seulement quelques coups de reins qui ne lui firent aucun effet, car désormais elle était habituée aux saillies de Zakaria.
Elle ne lui laissa pas le temps de s’excuser. Furieuse, elle mit son peignoir, sortit de la salle de bains, en l’apostrophant :
- Tu es nul ! J’ai bien fait de te faire cocu et de trouver un mâle !
Ces propos, elle les tenait sous le coup de la frustration et de la colère. Elle était déçue. Elle avait un instant cru, en vain, à un déclic chez Michel.
Clémence regretta aussitôt sa cruauté. Michel ne méritait pas d’être traité aussi mal. Et malgré tout ce qu’il s’était passé ces derniers temps, Clémence continuait à aimer son mari. Elle n’envisageait pas un instant de le quitter. Seulement, désormais, d’autres, à commencer par Zakaria, s’occuperaient de lui assurer ce plaisir que Michel était incapable de lui prodiguer.
Pleine de remords, la jeune femme s’apprêtait à s’excuser auprès de son mari. Et soudain, elle se dit : « je le ferai plus tard. Que ça lui serve de leçon. »
Elle se prépara pour sortir. Mais avant, elle lui ordonna :
- Commande-moi un taxi pour l’hôpital universitaire Cheikh Zaid.
Puis elle téléphona, devant lui. D’abord, au Docteur Daoud :
- Bonjour Docteur. C’est Clémence B. Je vous appelle, comme convenu. Êtes-vous disponible, aujourd’hui après-midi, pour vérifier que ma blessure est guérie ?
Clémence mit le haut-parleur, pour que Michel entende :
- Nous allons vérifier cela ensemble, ma chère ! Viens, mais, cette fois, je veux davantage qu’une pipe !
- Avec plaisir, Docteur !
Quand elle raccrocha, Michel l’interrogea :
- Clémence, tu ne vas quand même pas ? Avec ce Docteur ? Zakaria ne te suffit donc pas ?
- J’ai l’autorisation de Zakaria. Je ne vais pas me gêner. Le Docteur va m’apaiser, puisque tu as été incapable de le faire !
Pleine de contradictions, Clémence oubliait ses remords et venait de blesser à nouveau Michel. Elle ne vit pas que le visage de celui-ci était figé, que ses yeux brillaient. Michel ne voulait pas montrer combien il était touché. Il se dit : « Elle a raison. Une fois de plus, je n’ai pas été à la hauteur. Oui, je mérite qu’elle aille voir ailleurs. »
Puis elle téléphona à Zakaria, pour lui demander s’il venait chez eux ce soir. Elle l’informa qu’elle avait rendez-vous avec le docteur Daoud.
- Excellente idée, ma salope. Comme ça je pourrai te casser le cul devant le cocu !
Avant de sortir, Clémence dit sèchement à Michel :
- J’aimerai que cet appartement soit en ordre et le lit changé pour ce soir, quand mon homme sera là !
Pressée, elle claqua la porte, sans un regard pour son mari.
Michel était sous le choc. Il avait tenté de reprendre la situation en mains, mais il avait piteusement échoué. Clémence lui échappait de plus en plus et le cantonnait désormais au rôle de mari cocu et complaisant.
Michel réfléchit et se souvint de la proposition de Fatima. Il composa son numéro. Il tomba sur Youssef, qui se montra courtois, une fois n’est pas coutume. Il lui dit que son épouse n’était pas disponible, mais qu’elle le rappellerait dans une dizaine de minutes.
- Madame Al Fassi, je prenais contact avec vous, comme nous en étions convenus.
- Mon cher Michel, je vous ai déjà dit de m’appeler Fatima. J’allais vous téléphoner, pour prendre de vos nouvelles et de celles de Clémence. Cette petite ingrate ne répond pas à mes messages.
- Pouvons-nous nous voir cette après-midi ? C’est urgent. Ce qu’il se passe est très grave.
Fatima lui donna rendez-vous trois heures plus tard au Sofitel, au « Jardin des roses », à quelques pas du palais royal. Ce n’était pas l’endroit le plus discret, mais Michel était demandeur. Il se hâta, avant de se changer, de remettre l’appartement en ordre, après la tempête de la nuit précédente.
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13 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Pour avoir lu la série, il m'avait semblé que Youssef voulait Clémence, en particulier pour que celle-ci lui donne des enfants. Sait-il que Zakaria ne prend aucune précaution?
Charlène
Charlène
Michel aime Clémence. La quitter n’est pas une option pour lui
Il a tenté de reprendre la main mais a échoué, hélas!
La situation s’annonce de plus en plus compliquée pour lui
Je garde l’espoir que l’amour finira par l’emporter sur le sexe bestial
Robert
Il a tenté de reprendre la main mais a échoué, hélas!
La situation s’annonce de plus en plus compliquée pour lui
Je garde l’espoir que l’amour finira par l’emporter sur le sexe bestial
Robert
Ni Clémence, ni Michel ne sont évidemment exempts de tout reproche. Mais, dans cette histoire, s'il fallait cibler certains personnages, il faudrait plutôt s'en prendre à un vrai salaud, Youssef, à son instrument, cette petite frappe de Zakaria. je suis plus hésitant concernant le personnage de Fatima, qui, d'une certaine façon, est entre les mains de Youssef, dans une société qui condamne sa sexualité.
Norbert
Norbert
@ Atalante, qu'il y ait beaucoup d'Olga dans le personnage de Clémence, c'est une évidence. Comme Clémence, elle ne sait pas résister à l'appel du plaisir.
Stéph
Stéph
Je suis d'accord avec Didier et André. ce que je retiens dans ce texte de fiction, c'est le talent des auteures, qui savent nous captiver par la qualité de leur écriture, la description des personnages et de leur caractère et nous proposer une véritable intrigue,, tout à fait crédible.
Julie
Julie
C'est en tout cas un récit où les scènes de sexe sont particulièrement torrides!
Bravo aux auteures!
André
Bravo aux auteures!
André
Très belle suite toujours bien écrite avec du sexe bestial ou Clémence se fait baisée comme une salope en réalité c’est son hyper sexualité qui la gouverne et l’amour doux et apaisant de Michel qui se complaît à devenir candauliste. Il contacte Fatima pour essayer de reprendre pied alors que sa femme baise avec le docteur. La déchéance du couple est entamée et la carrière de Michel va exploser. Fatime va peut être l’aider ou l’enfoncer. On attend avec impatience la suite. Daniel
Désolé Didier, mais je ne vois aucune once de regrets ni de remords vis à vis de Michel...déjà son courrier était cruel et humiliant.... Là, au contraire, elle le rabaisse et l'humilie encore plus.. elle n'a aucun respect pour lui. Elle pense avec son cul... Cette femme est détestable.
Quant à Fatima, je la laisse dans le camp des "méchants". Elle n'agit que pour son seul intérêt.
Quant à Fatima, je la laisse dans le camp des "méchants". Elle n'agit que pour son seul intérêt.
@ atalante, l'attitude de Clémence fait qu'elle mérite d'être jugée sévèrement, je suis d'accord. Mais que penser de Michel et de son candaulisme honteux?
Maurice
Maurice
Olga, Sarah,
C’est encore là un magnifique chapitre, où sexe, domination et humiliations y sont prédominants, et où l'histoire prend une tournure inattendue avec le candaulisme de Michel, et la fuite en avant de Clémence.
En effet, on y retrouve dans des étreintes bestiales une Clémence entièrement soumise à son amant Zakaria lors d’une longue et insatiable nuit de sexe. Une nuit que celui-ci s’empresse de raconter dès le lendemain, à un Michel encore perturbé, retourné par sa propre nuit et surtout surpris de les retrouver tous deux chez lui. Un Michel qui se voit être encore plus humilié quand Zakaria lui démontre sa parfaite domination d’une Clémence lui étant totalement soumise, en la baisant devant lui, son mari qui se découvre là l’âme d’un candauliste. Une découverte le plaçant aussitôt lui aussi sous la domination d’un Zakaria qui l’humilie encore plus, en lui imposant une pratique sexuelle quelque peu "dégradante"
Toutefois Michel fou amoureux de Clémence réussit à sa manière à la faire jouir, rendant ainsi Zakaria "furieux" et très dominateur, car il leur annonce son installation à demeure afin de pouvoir s’occuper de sa soumise comme il se doit. Une Clémence qui, étant pleine de remord de par son attitude, confirme à Michel l’aimer toujours autant, mais qui ne peut s’empêcher cependant de l’humilier en le laissant seul pour, avec l’accord de son amant manipulateur, aller se libérer de sa frustration momentanée auprès de Daoud.
C'est toutefois l’"électrochoc" qu'il faut à Michel pour commencer enfin à réagir en contactant Fatima afin d’évoquer avec elle la situation de son couple. Une rencontre qui me ramène toujours aux mêmes questions. Cette rencontre permettra-t-elle à Michel de sauver son couple ? Ou à l’inverse le détruira-t-il ? Oui que Fatima va-t-elle dire à Michel ? Lui avouer que c’est un piège ourdi par Youssef et que Zakaria en est l’instrument, ou se taire à ce sujet car elle aussi désire également Clémence, désormais sa femme ?
Qui Michel trouveras-t-il en Fatima au final, une alliée ou une ennemie ???
Didier
C’est encore là un magnifique chapitre, où sexe, domination et humiliations y sont prédominants, et où l'histoire prend une tournure inattendue avec le candaulisme de Michel, et la fuite en avant de Clémence.
En effet, on y retrouve dans des étreintes bestiales une Clémence entièrement soumise à son amant Zakaria lors d’une longue et insatiable nuit de sexe. Une nuit que celui-ci s’empresse de raconter dès le lendemain, à un Michel encore perturbé, retourné par sa propre nuit et surtout surpris de les retrouver tous deux chez lui. Un Michel qui se voit être encore plus humilié quand Zakaria lui démontre sa parfaite domination d’une Clémence lui étant totalement soumise, en la baisant devant lui, son mari qui se découvre là l’âme d’un candauliste. Une découverte le plaçant aussitôt lui aussi sous la domination d’un Zakaria qui l’humilie encore plus, en lui imposant une pratique sexuelle quelque peu "dégradante"
Toutefois Michel fou amoureux de Clémence réussit à sa manière à la faire jouir, rendant ainsi Zakaria "furieux" et très dominateur, car il leur annonce son installation à demeure afin de pouvoir s’occuper de sa soumise comme il se doit. Une Clémence qui, étant pleine de remord de par son attitude, confirme à Michel l’aimer toujours autant, mais qui ne peut s’empêcher cependant de l’humilier en le laissant seul pour, avec l’accord de son amant manipulateur, aller se libérer de sa frustration momentanée auprès de Daoud.
C'est toutefois l’"électrochoc" qu'il faut à Michel pour commencer enfin à réagir en contactant Fatima afin d’évoquer avec elle la situation de son couple. Une rencontre qui me ramène toujours aux mêmes questions. Cette rencontre permettra-t-elle à Michel de sauver son couple ? Ou à l’inverse le détruira-t-il ? Oui que Fatima va-t-elle dire à Michel ? Lui avouer que c’est un piège ourdi par Youssef et que Zakaria en est l’instrument, ou se taire à ce sujet car elle aussi désire également Clémence, désormais sa femme ?
Qui Michel trouveras-t-il en Fatima au final, une alliée ou une ennemie ???
Didier
Cette histoire reflète le passif d’Olga T. Je n’ai pas lu le témoignage de Sarah
A 1 moment donné faut savoir porter ses couilles. Le mari aurait dû se barer.
Surtout qu’elle a traité son mari comme 1 merde.
Clémence ça lui aurait fait les pieds. Il faut arrêter de lui trouver des excuses. 😤
Bref.
J’attends de savoir comment Michel va sortir de ce merdier. 😔
Atalante.
A 1 moment donné faut savoir porter ses couilles. Le mari aurait dû se barer.
Surtout qu’elle a traité son mari comme 1 merde.
Clémence ça lui aurait fait les pieds. Il faut arrêter de lui trouver des excuses. 😤
Bref.
J’attends de savoir comment Michel va sortir de ce merdier. 😔
Atalante.
Décidément, cette clémence est pitoyable... Pauvre Michel...
On sentait bien qu'il y avait du candaulisme chez Michel. Il est assumé désormais
Luc
Luc

