« Clémence » (11) : les deux amantes
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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« Clémence » (11) : les deux amantes
Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.
RESUME
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France.
Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour son patron, le pervers Youssef, dont l’épouse lesbienne, Fatima, a initié Clémence aux plaisirs saphiques.
Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. L’accumulation de scandales conduit à la mise à pied de Michel, menacé des plus lourdes sanctions pour une conduite « incompatible » avec ses fonctions.
Clémence est livrée à Youssef qui veut la contraindre à l’épouser. Découvrant qu’elle était déjà enceinte de Zakaria, il congédie son homme de main, qui, craignant la vengeance de Youssef, va solliciter l’aide de Fatima, elle aussi menacée par son mari.
Aude débarque à son tour à Rabat. Pour retrouver sa fille, elle a besoin du soutien de Fatima.
***
Le lendemain matin, Aude pénétra dans le hall lumineux du Sofitel. Elle avait très peu dormi. La nuit entière, elle avait passé en revue son plan, ses arguments, les pièges éventuels de Youssef. Mais à mesure qu’elle avançait vers le bar de l’hôtel, un autre sentiment, plus diffus, la troublait : l’impatience de rencontrer Fatima.
Elle la vit aussitôt. Fatima Al Fassi était assise près de la baie vitrée, un café devant elle, les épaules droites, le regard sombre. Même entourée de ses gardes du corps, elle dégageait une force tranquille, une beauté orgueilleuse qui semblait défier le monde.
Leurs yeux se croisèrent. Ce fut bref, mais violent. Aude sentit un choc intérieur, une vague brûlante qui la fit vaciller : oui Fatima était réellement aussi belle que sur ses photos, voire plus belle et plus mystique encore. Elle se reprit aussitôt, refusant de montrer la moindre faiblesse. Mais au fond d’elle, elle savait : cette femme l’attirait. Elle la posséderait.
Ce qu’elle ne pouvait deviner, c’est que Fatima, au même instant, ressentait exactement la même chose. Cette Française, qu’elle n’avait encore jamais rencontrée, lui imposait une présence qui ébranlait ses défenses. Mais son visage resta impassible. Pas un muscle ne bougea.
Aude s’assit face à elle.
- Madame Al Fassi, dit-elle d’un ton neutre, je vous remercie d’avoir accepté ce rendez-vous.
Fatima haussa à peine un sourcil.
- Vous n’êtes pas là pour les politesses. Mais vous pouvez m’appeler Fatima, je vous écoute.
- Fatima donc. Je suis à la recherche de ma fille Clémence qui a disparu. Je vous sais proche d’elle, très proche même, donc je vous poserai directement et sans détours la question : auriez-vous la moindre idée de l’endroit où elle se trouve ?
Fatima ne répondant pas, Aude insista.
- Avec ce Zakaria, ce voyou dont mon gendre Michel m’a parlé ? Alors vous allez répondre !!! dit Aude en haussant le ton. Je suis certaine que vous savez !
- Elle n’est plus avec lui désormais, mais avec mon mari Youssef, rétorqua sèchement Fatima.
Puis elle ajouta cyniquement :
- Zakaria, ce gigolo, dont s’est épris votre fille, en a fini avec elle et l’a donc, comme prévu, livré à Youssef pour qu'il en fasse sa nouvelle femme.
Aude esquissa un bref sourire, Fatima venant de lui confirmer ce qu'elle pressentait sur le rôle joué par Zakaria.
Aude sortit alors une pochette de cuir de son sac, la posa sur la table et la fit glisser vers elle.
- Votre mari, Youssef, est en train de détruire ma fille. Il se croit intouchable. J’ai de quoi lui rappeler qu’aucun empire n’est éternel. Ici, je détiens le destin de ses sociétés entre mes mains. Youssef a certes de gros moyens et un groupe puissant mais, comme tous les groupes de ce genre, il peut vite sombrer en cas de problèmes de trésorerie. Il s’avère qu’il a demandé à la société d’investissement avec laquelle je travaille ici au Maroc un coup de pouce pour poursuivre ses rêves, et devinez qui va décider de la suite ?
Fatima regardait Aude attentivement mais sans dire un mot. Cette dernière ajouta :
- Mais j’ai besoin de vous, Fatima, pour trois choses : retrouver où il retient ma fille, organiser une entrevue avec lui, et surtout préparer le départ de Clémence du Maroc.
Fatima ne toucha pas la pochette. Elle la regarda avec détachement, puis redressa le menton.
- Pourquoi devrais-je vous aider ? demanda-t-elle froidement. Ce que votre fille vit aujourd’hui… Elle l’a choisi en partie. Et moi, je n’ai rien à y gagner. Sachez que Youssef a engagé contre moi une procédure de divorce, en mettant en avant mon homosexualité et en m’accusant d’adultère. C’est vrai sur le premier point. Je ne m’en suis jamais cachée. Et c’est faux sur le second point, d’autant plus risible que mon prétendu amant serait votre gendre Michel ! Ces deux accusations peuvent me conduire en prison au regard des lois de ce pays !
Aude la fixa, intriguée par ce refus. Ce n’était pas de l’indifférence. Elle percevait dans ses yeux quelque chose de plus profond, plus intime. Elle fronça légèrement les sourcils, puis souffla :
- Ma fille, vous l’aimez, n’est-ce pas ?
Fatima tressaillit imperceptiblement. Mais son silence fut une confirmation. Aude en eut la certitude. Elle se pencha alors, ses coudes posés sur la table, son regard rivé dans celui de Fatima.
- Je vois, non seulement vous l’aimez mais vous êtes en plus en colère contre elle. Je crois en deviner les raisons. Elle vous a déçue et vous a trahie. Vous n’êtes pas la seule, vous savez. Je pense à ce pauvre Michel, dont elle a ruiné la carrière. Quant à moi, ma fille était ma princesse. J’étais fière d’elle. Je n’oublierai jamais ce qu’elle a fait et je ne lui pardonne pas. Elle doit être punie pour ses actes et mériterait que je la laisse entre les mains de Youssef. Je veux pourtant la sortir de là. Pour Michel d’abord, dont la détresse me bouleverse. Et pour sa petite fille, Léa, qui n’a que quelques mois et dont elle ne s’est pourtant jamais souciée.
Aude tendit à Fatima une photo de sa petite fille.
- Elle est adorable, dit Fatima, qui commençait à se détendre.
- Mon épouse, Me Nadine C, et moi, nous l’élevons, avec notre fils, Thierry. Nos deux trésors ont presque le même âge.
Par ces confidences, Aude venait de révéler à son interlocutrice ses préférences sexuelles. Elle poursuivit son entreprise de séduction en montrant à Fatima une photo de son fils.
- Quel merveilleux pays que la France qui permet de vivre librement sa sexualité et d’élever un enfant dans un couple comme le vôtre. Je vous envie, Aude. Votre épouse a beaucoup de chance. Ici, non seulement je ne peux rêver à de tels droits, mais, je le répète, ma sexualité va probablement me conduire en prison. Les juges, qui détestent ma puissante famille, se feront un plaisir d’appliquer le Code Pénal du Royaume.
- Je vous repose donc ma question : vous aimez toujours ma fille ? Alors, aidez-moi ! Et moi je vous aiderai à vous sortir du piège dans lequel vous a précipité votre mari.
L’orgueilleuse Fatima refusa sur le moment de saisir la main tendue par Aude, même si elle savait que la puissante « executive woman » disposait de puissantes relations et de moyens conséquents, lui permettant de l’exfiltrer du Maroc. Elle ne répondit qu’au sujet de Clémence, dont la seule évocation du nom était une blessure pour la belle Marocaine.
- Peu importe, répondit Fatima irritée. J’ai fait de mon mieux avec elle et elle… Il semble qu’elle veut décider d’elle-même. Une gamine gâtée, qui veut tout en même temps : son mari, son amante et son gigolo. Elle est maintenant entre les mains de Youssef, un prédateur de la pire espèce. Grand bien lui fasse !
- Vous croyez la protéger en refusant de m’aider ? Vous croyez que votre silence est une preuve d’amour ? Non. Votre amour vous enferme, Fatima. Mais moi, je peux agir. Je peux la sauver. Et je peux aussi vous offrir quelque chose que Clémence n’a jamais su vous donner.
Un éclair de défi passa dans les yeux de Fatima.
- Vous êtes bien sûre de vous, Madame, dit-elle avec ironie. Vous croyez m’impressionner ?
- Non, répondit Aude d’une voix basse et posée. Je crois vous attirer.
Fatima devint écarlate. Le silence se fit lourd, presque étouffant. Aude glissa lentement sa main sur celle de Fatima, sans la lâcher des yeux.
- Vous désirez ma fille, reprit-elle, mais elle n’est pas là. Alors… Pourquoi ne pas goûter à une vraie femme ?
Fatima inspira brusquement, comme frappée en plein cœur. Elle tenta de retirer sa main, mais Aude resserra la prise.
- Ne faites pas la difficile, continua-t-elle avec un sourire presque cruel. Vous savez que vous en avez envie. Vous brûlez de l’intérieur. Et moi, je peux éteindre ce feu… Ou l’attiser, si vous le souhaitez.
- Vous êtes insolente, gronda Fatima.
- Non, réaliste, répliqua Aude. Réaliste, et plus honnête que vous.
Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres. Aude pencha la tête, ses lèvres effleurant presque celles de Fatima. Cette dernière ferma les yeux une seconde, avant de les rouvrir, déterminée à ne rien céder. Mais son souffle s’était accéléré.
- Vous jouez avec le feu, murmura-t-elle.
- Alors brûlons ensemble, répondit Aude, un éclat de défi dans le regard.
Un instant, le temps s’arrêta. Fatima savait qu’elle devait rompre ce jeu dangereux, mais son corps la trahissait. Ses jambes tremblaient légèrement sous la table. Elle finit par se lever, d’un geste brusque.
- Suivez-moi, dit-elle, la voix rauque.
Sans un mot, Aude se leva à son tour. Leurs regards restèrent accrochés jusqu’à l’ascenseur. Elles se dirigèrent tout aussi vite vers la luxueuse Suite qu’occupait Fatima, située au fond du couloir, au dernier étage de l’hôtel.
***
A peine la porte de la Suite refermée, Aude prit Fatima par le cou et la plaqua contre le mur. S’en suivit un baiser passionné et profond entre les deux femmes. Fatima, capitula très vite et se laissa aller, embrassant son amante à pleine bouche.
- Vu le commencement, dit Aude en se retirant un moment pour reprendre sa respiration, tu peux déjà deviner la suite.
Pour seule réponse, Fatima l’attira à nouveau vers elle pour de longues embrassades. Elles traversèrent toute la suite, laissant tomber leurs vêtements un par un jusqu’au lit. Aude poussa brutalement Fatima sur le lit et se mit entre ses cuisses.
Elle effleura à peine l’intimité de son amante du bout du nez que cette dernière laissa échapper un long gémissement.
- Tu mouilles à vue d’œil, dit Aude en souriant, se délectant de voir Fatima autant excitée.
- Tais-toi, lèche-moi s’il te plaît, j’en ai tellement envie.
Aude, quittant son poste, se leva et vint au-dessus de Fatima.
- Qu’est-ce que… ? Protesta-t-elle frustrée.
Aude posa une main sur sa bouche tout en positionnant son genou sur la chatte de la femme.
- Voilà ce qu’on va faire, reprit Aude, sûre d’elle. Je vais tellement te faire jouir que tu vas t’évanouir. Mais bien sûr j’aurais également ma part. Sans compter que…
Elle s’interrompit un instant et sa main glissa tout le long du corps de la belle marocaine. Elle retira son genou et effleura l’intimité de Fatima du bout des doigts. Cette dernière laissa à nouveau échapper un gémissement pitoyable.
- Et tu vas me promettre de m’aider.
Elle libéra la bouche de son amante.
- Tout ce que tu veux, dit Fatima fiévreusement. Maintenant en piste. J’ai très envie de toi. Tu es encore plus belle que Clémence. Au final, elle n’est qu’une enfant gâtée. Toi, tu es une vraie femme. Une guerrière, comme moi. Tu es celle que j’ai attendue toute ma vie. Je suis à toi !
Aude sourit.
- Sois patiente. Nous avons tout notre temps. Je veux te faire mourir de plaisir !
Aude prit dans chaque main, les seins de Fatima. Aude caressait les seins de la Marocaine, alternant douceur et fermeté. L’intimité de Fatima était trempée, elle avait envie de se soulager en se caressant, mais elle n’osait pas, laissant l’initiative à celle qui était en train de devenir son amante.
Elle ne lui laissait pas un instant de répit. Aude était pour l’instant tout entière tendue vers son objectif : posséder Fatima.
Aude approcha sa bouche du sein gauche de Fatima et ses lèvres prirent possession du téton, en l’aspirant avec volupté. Puis sa langue prit le relais, tournant délicieusement autour de cette pointe terriblement dressée. En même temps, Aude porta sa main sur le sexe de Fatima qui sursauta. Elle n’avait jamais vu l’intimité d’une femme aussi humide. Aude infligea le même traitement au sein droit de Fatima, alors que sa main droite se posait sur la chatte de son amante. Le clitoris de Fatima traduisait, par son érection, son excitation extrême. Il était comme un pénis en miniature. Avec sa connaissance précise des zones sensibles, Aude masturba Fatima tout en continuant, avec sa bouche, de ne laisser aucun répit à ses seins.
Aude introduisit au bon moment dans le vagin de la Marocaine un doigt puis deux, et commença à la fouiller.
Fatima garda les yeux fermés. Elle était dans un autre monde. Elle poussait de petits gémissements plaintifs, marquant la lente et inexorable montée de son plaisir. Elle aurait voulu que ça dure le plus longtemps possible, mais elle savait bien qu’elle ne pourrait bien longtemps refouler l’orgasme qui montait inexorablement en elle.
- Tu aimes ce que je te fais, petite garce ?
- Hmmmmmmm
Fatima secouait la tête, luttant contre la grande vague qui allait la submerger. Sur l’invitation d’Aude, les petits gémissements qu’elle essayait d’avaler, devinrent des petits cris. Le plaisir monta en elle comme un cheval au galop. C’est les doigts d’Aude plantés en elle qu’elle fut submergée par son premier orgasme.
Fatima lança à son amante un regard qui témoignait de sa reconnaissance et de ses désirs :
- Encore ! Continue ma chérie !
- Évidemment que je n’en ai pas fini avec toi !
Aude s’approcha de la chatte de la plantureuse Marocaine. Dès que la langue d’Aude se posa sur le clito des sons de plaisir sortirent de la bouche de Fatima.
Aude, poursuivait inlassablement son cunni, s’occupant du clito de Fatima et pénétrant, le plus loin qu’elle pouvait avec sa langue, le vagin. Fatima était au paradis.
- Je vais te bouffer ta jolie petite chatte trempée.
Fatima caressait avec tendresse les cheveux de sa partenaire et poussait sa tête vers son intimité. Elle savait que son amante n’avait pas l’intention de lâcher prise. Elle aurait seulement voulu qu’elle puisse la fouiller encore bien plus loin avec sa langue merveilleuse. Fatima aurait voulu que ça dure longtemps, mais elle savait que sa résistance faiblissait.
Aude ne lui laissait pas un instant de répit, sa langue était partout. Et ses mains ne restaient pas inactives. Elles caressaient les seins de son amante, pinçaient les tétons. Soudain, Aude passa une main sous les fesses de Fatima et lui entra un doigt dans son anus tout serré.
Cette fois, c’en était trop pour Fatima. Jamais personne ne lui avait fait ça et n’avait exploré cette partie de son intimité. Tous ses barrages étaient en train de céder, un nouvel orgasme était inévitable et il serait dévastateur. De la bouche de Fatima, dont les yeux étaient révulsés, des petits cris, des gémissements montaient en puissance.
Aude, impitoyable, poursuivait son cunni diabolique, parfaitement consciente qu’un tsunami allait sortir de l’intimité de Fatima. Celle-ci serrait sa chatte contre la tête d’Aude, avec une force terrible, presque à l’étouffer.
- Oh Mon Dieu ! Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
De la part de Fatima, ce n’étaient plus des gémissements, pas même des cris, c’était violent. Elle hurlait. Le cœur de Fatima battait très fort. Cela dépassait tout ce qu’elle avait connu jusque-là. C’est ce qu'elle exprimait par ses plaintes, par ses cris, ses tortillements du bassin et ses tétons en érection. Les coups de langue d’Aude étaient magiques, diaboliques. Fatima avait résisté bien plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle avait retardé le plus possible son plaisir. C’était trop de bonheur et tellement fort que sa respiration était coupée, l’air venait à lui manquer. Cette femme allait la faire mourir de plaisir. La délivrance arriva enfin, tout son corps se tendit et elle cria, à plein poumon, son plaisir infini :
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Oh mon Dieu !!!!!
***
Après des moments aussi intenses, les deux amantes eurent besoin d’une pause. Aude prit Fatima dans ses bras et les deux femmes échangèrent un long baiser fougueux. Fatima s’enhardit à caresser le dos et les fesses de sa maîtresse, pensant, sans oser le dire : « que tu es douce ! »
Aude, insatiable, ne voulait pas laisser un long répit à la Marocaine. Elle explora avec un doigt la chatte de Fatima, qui poussa un petit gémissement. Allait-elle à nouveau la doigter, lui branler son clito ?
Aude eut un sourire :
- J’en étais certaine, tu mouilles à nouveau abondamment, ma douce ! Et moi je suis trempée tellement je suis excitée. C’est parfait pour ce que je vais te faire !
- Tu n’as pas encore joui, ma chérie. Je veux aussi m’occuper de toi.
Aude lui répondit, d’un ton qui excluait toute réplique :
- C’est moi qui décide. Tu es désormais à moi et je vais te baiser !
Fatima ne comprenait pas. Aude lui parlait comme un homme l’aurait fait envers une femme qu’il s’apprêtait à prendre. Elle était surprise d’entendre de telles paroles de la part d’Aude, si féminine et si classe.
Cela fit sourire Aude.
- Tu sais ce que c’est une tribade ?
- Oui, une lesbienne. Comme toi et moi.
- Non, moi je suis bi. Tribade vient d’un verbe grec, signifiant « frotter ». As-tu entendu parler des ciseaux ? La célèbre poétesse Sappho, au VIème siècle avant notre ère, pratiquait déjà cela avec ses jolies disciples sur l'île de Lesbos.
Fatima baissa les yeux, n’osant répondre. Bien sûr qu’elle en avait entendu parler, elle l’avait pratiqué quelquefois, avec ses amantes.
- Pour un maximum de jouissance, il est important que les deux partenaires soient bien lubrifiées. Toi et moi nous sommes une combinaison parfaite. Allons sur le lit ma belle !
Fatima se laissait faire, comme dans un rêve érotique et merveilleux. Elle s’allongea sur le lit. Aude vint contre elle et vint loger son entrejambe dans celui de Fatima. Leurs chattes se touchaient et Aude commença à frotter son clitoris contre celui de son amante.
Pour l’une, comme pour l’autre, le contact était intense.
Aude variait les positions pour accroître encore son plaisir et celui de sa partenaire et retarder autant que possible leur orgasme respectif.
Selon les ordres d’Aude, que Fatima, tout à son plaisir qui montait comme un cheval au galop, suivait aveuglément, les deux femmes étaient allongées puis assises l’une en face de l’autre et entrecroisaient leurs jambes comme les lames d’une paire de ciseaux. Leurs chattes se touchaient, se frottaient, se caressaient. Comme elle l’avait annoncé, c’était comme si Aude baisait Fatima.
Quand elles étaient allongées, leurs clitos étaient en feu. Quand elles passaient à la position assise, Aude en profitait pour embrasser et caresser son amante. Aude ne laissait à la Marocaine aucun instant de répit, elle était véritablement en feu et insatiable.
Ce que ressentaient les deux femmes était l’intensité des sensations et la quête d’un plaisir brûlant.
En variant les positions, Aude voulait faire durer autant que possible cette façon d’aimer et de posséder Fatima. Leurs frictions jouissives, leurs va-et-vient plus ou moins contrôlés, leurs gémissements, leur plaisir, emplissaient la chambre. Les traits de leur visage exprimaient la force de ce qu’elles ressentaient. Ce plaisir était si violent, si inouï, qu’il était en même temps presque une souffrance.
- Ça te plait, ma salope ?
Fatima était ailleurs, elle ne pouvait plus parler, concentrant tous ses efforts pour retarder l’échéance, pour prolonger encore un instant ce moment merveilleux.
Aude accéléra encore le rythme, leurs clitos étaient en feu, presque douloureux, malgré l’abondance de leur lubrification.
L’une, comme l’autre, ne pouvaient pourtant tenir indéfiniment. Aude donna le signal de la délivrance. Les deux femmes eurent un orgasme fulgurant et pratiquement en même temps, une vague qui les submergea, un tsunami de plaisir.
Les deux femmes avaient connu un plaisir d’un niveau exceptionnel. Elles restèrent un instant dans les bras l’une de l’autre, brisées, heureuses, comblées.
Les yeux d’Aude exprimaient la fierté de sa science amoureuse et du plaisir qu’elle avait donné à son amante. Les yeux de Fatima étaient voilés par l’intensité de sa jouissance et exprimaient une infinie reconnaissance.
Les deux femmes venaient de faire l’amour pendant deux heures. Aude savait désormais que la belle Fatima était conquise.
***
- Je n’ai jamais… Jamais vécu ça, dit Fatima essoufflée et détendue. Tu m’as emmenée ailleurs, Aude. Tu es… Le meilleur coup de ma vie.
- Fatima, si tu te montres coopérative, ce que nous avons vécu ce matin ne sera pas la dernière fois.
- J’y compte bien. Je ne peux plus me passer de toi, Aude. Tu es celle que j’attendais, sans le savoir.
Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres d’Aude. Elle se redressa à demi, appuya son coude sur l’oreiller et plongea ses yeux dans ceux de Fatima.
- J’en suis ravie. Disons que… Je profite d’une expérience que ma fille n’a pas.
Fatima écarquilla les yeux, surprise par l’audace. Son cœur accéléra, entre trouble et gêne.
- Tu n’as pas peur de me choquer avec ce genre de phrase ?
- Si j’avais peur de te choquer, je ne serais pas dans ce lit. Regarde-moi ma belle… Tu frissonnes encore. J’ai beaucoup de choses à faire et toi aussi, sinon je remettrai volontiers le couvert. La prochaine fois, je me munirai d’un gode. Pour te démonter !
Fatima détourna un instant les yeux, comme pour se protéger. Aude lui saisit doucement le menton et l’obligea à la regarder, après avoir déposé un baiser sur ses lèvres.
- Tu voulais Clémence. Mais tu as trouvé mieux. Moi. La femme qui peut te donner un plaisir infini… Et la force de vaincre ton mari.
- Je pensais que j’aimais Clémence. Oui, aujourd’hui j’ai découvert autre chose. Je veux te suivre, Aude. Je t’aime !
- Tu oublies que je suis mariée.
- Tu as mis le feu en moi, Aude. Tu ne peux pas m’abandonner. Je t’en supplie ! je ferai tout ce que tu veux. J’occuperai la place que tu voudras bien me donner.
Aude observa Fatima. L’orgueilleuse marocaine était transformée. Elle était devenue une femme amoureuse, soumise, prête à tout pour suivre celle dont la rencontre bouleversait sa vie. Aude pensa aussi à Clémence, qu’elle avait voulu punir en la séparant de celle qu’elle aimait. Aude avait aussi séduit Fatima dans cette intention.
- J’aime Nadine. Elle est mon épouse, la mère de notre fils. Toi tu seras mon amante. Je ne peux t’offrir davantage.
- Nadine acceptera-t-elle ma présence ? Elle n’est pas jalouse ?
- Nadine a appris à me connaître. J’ai un point commun avec Clémence : c’est mon incapacité à maîtriser ma libido. Mais, contrairement à ma petite sotte de fille, j’ai appris les leçons de la vie. Oui, Nadine m’aime et nous ne pourrions pas vivre l’une sans l’autre. Hier soir, nous avons longuement parlé. Je ne lui cache rien. Je lui ai dit que je devais te rencontrer et que j’avais envie de toi. Elle sera donc d’accord pour que je te ramène à Paris, où tu seras à ma disposition, à chaque fois que j’en aurais envie de toi. Ça te convient ?
- Pourvu que j’aie une place auprès de toi et que nous fassions l’amour, cela me suffit.
- Tu mesures à quoi tu t’engages ? Moi qui fus pendant 20 ans une épouse soumise aux caprices de mon ex-mari, je suis devenue une dominatrice. Donc, si tu me suis, tu seras à moi et je ferai de toi ce qu’il me plaira. J’ai par exemple envie d’un trio avec toi et Nadine. Si j’en ai envie, je t’offrirai à d’autres, y compris des hommes.
- Je suis lesbienne, Aude. Mes étreintes avec Youssef furent une épreuve. Et je ne parle pas de la comédie que Youssef m’a récemment imposée pour piéger le pauvre Michel.
- Je te ferai connaître le plaisir d’une bonne queue, ma belle. Fais-moi confiance !
Fatima ne protesta pas, Ce qui comptait pour elle était de ne jamais être séparée de celle dont elle était follement tombée amoureuse. Elle savait que la belle quadragénaire n’avait pour sa nouvelle amante qu’une attirance purement sexuelle. Fatima s’en contenterait pour l’instant, tout en ayant pour objectif qu’Aude finisse par partager ses sentiments. Elle était prête à tout donner pour cela.
La belle Marocaine inspira longuement, son regard se perdant dans celui d’Aude. Elle savait qu’elle venait de s’offrir corps et âme, et qu’elle venait aussi de sceller une alliance dangereuse. Mais son désir et sa haine de Youssef s’entremêlaient désormais dans une même évidence.
- Tu es dangereuse, Aude. Dangereuse… Et irrésistible.
- Parfait ! Alors soyons dangereuses ensemble. Montre-moi où il la retient. Amène-moi à Youssef. Et ensemble… Nous le détruirons. Et je te rendrai heureuse !
***
Ce matin, après la soirée qu’elle avait vécue, Clémence se réveilla tard dans le grand lit de la chambre de la villa de Bettana.
Elle était soulagée que Youssef, tout à sa rage de l’aveu qu’elle lui avait fait, à savoir qu’elle était enceinte, n’était pas réapparu. Clémence se doutait que la colère de Youssef était retombée comme la foudre sur Zakaria. Celui-ci paierait ainsi ce que la jeune femme ressentait comme une trahison. Depuis le début de sa relation, Clémence avait ce petit voyou dans la peau. Elle avait fini par se convaincre que, malgré sa brutalité, il tenait à elle. Il n’avait fait que servir de rabatteur pour son patron !
Clémence n’avait pas menti au sujet de son test de grossesse. Au cours de ces dernières semaines, elle avait multiplié les coïts non protégés avec Zakaria, qui, systématiquement, se vidait en elle. Bien sûr, comme l’avait conseillé Fatima et exigé son amant, elle avait poussé Michel à se vider en elle. Il y avait eu aussi ce rapport avec le docteur Daoud. Mais Clémence en était convaincue : Zakaria était le père de cet enfant.
Clémence réfléchit longuement à sa situation. En théorie, elle était libre de ses mouvements. Youssef lui avait dit que, si elle le voulait, elle pouvait quitter librement la maison de Bettana. En réalité, Clémence se sentait totalement prise au piège. Elle n’avait aucune nouvelle de Michel, de Fatima ou encore d’Aude. Les deux premiers n’avaient pas répondu à ses messages, certainement blessés par ses revirements et ses tromperies. Quant à sa mère, leur dernier échange avait été très conflictuel. Alors qu’Aude exigeait qu’elle rompe avec Zakaria, Clémence avait refusé sèchement. La réponse d’Aude avait été brutale : « va au diable, petite garce ! ». Elle savait qu’elle ne pouvait pas davantage compter sur Zakaria, qui n’avait aucun sentiment pour elle et qui, en ce moment, ne devait avoir qu’une seule préoccupation : échapper à la vengeance du terrible Youssef.
Quand il l’avait fait conduire à Bettana, Zakaria avait exigé que Clémence laisse son portable à l’appartement de Michel. Et, comme une idiote, elle avait obéi. Elle était seule, sans recours, sans solutions.
Dans ces conditions, que pouvait-elle devenir, que ce soit au Maroc, ou même en France ? Il lui vint l’idée de rentrer dans le jeu de Youssef, tout en marchandant sa capitulation.
C’est à ce moment que Youssef entra dans la chambre, sûr de lui et dominateur, affichant un sourire carnassier et triomphateur.
- Alors, tu as réfléchi depuis hier soir ? Tu dois décider ! Ou tu acceptes de devenir la nouvelle Madame Al Fassi, ou tu dégages d’ici. Plus personne ne s’intéresse à toi, tu en es consciente ? Ni ton cocu, dont tu as ruiné la carrière et détruit la vie. Ni Fatima, dont je connais l’orgueil et qui ne te pardonnera pas de l’avoir déçue, sans compter qu’elle aura assez à faire pour échapper à la prison qui l’attend pour adultère et homosexualité. Quant à ta mère, selon mes informations, elle est en France et doit avoir assez à faire avec ses affaires. Elle doit également s’occuper de son fils et de ta fille, que tu as abandonnée sans t’en préoccuper.
Même s’il ne connaissait toutes les activités d’Aude, Youssef s’était renseigné sur la mère de Clémence et savait qu’elle était une femme d’affaires à l’emploi du temps bien rempli.
- Tu es un monstre Youssef !
- Je sais ce que je veux et je fais ce qu’il faut pour y parvenir. Dès que je t’ai vu, la première fois, j’ai décidé que tu serais à moi. Choisis ton destin, Clémence ! Si tu quittes cette maison, tu n’as aucune solution, ni ici, ni en France. Tu finiras sur le trottoir ou dans un bordel, ce qui d’ailleurs serait ta place. Alors je t’écoute. Décide ! Maintenant !
Clémence avait le souffle coupé et les larmes aux yeux. Il n’était pas question qu’elle pleure devant ce monstre. Elle était convaincue que ni Michel, ni Fatima, ni Aude, ne pardonneraient jamais, car elle était allée trop loin.
Dans un souffle, baissant les yeux, elle dit à Youssef :
- Je préfère être ta femme plutôt que d’aller à l’aventure. Mais il faut que ce soit à mes conditions.
Youssef éclata d’un rire gras, qui montrait tout son mépris pour cette femme qui s’apprêtait à capituler.
- Tu crois que tu es en capacité de poser des conditions ? C’est ou tu me cèdes, ou tu finiras sur le trottoir. Dommage que je me sois fâché avec Zakaria. Il aurait fait un excellent maquereau pour toi. Dis-moi toujours ce que tu veux.
- Je veux garder cet enfant. Il n’est pas question que j’avorte.
- Et moi, je n’élèverai pas un bâtard conçu par Zakaria. Quand cet enfant naitra, nous l’enverrons à ta mère, elle se débrouillera avec lui. Je veillerai à ce que les suivants soient bien de moi. Tu es d’accord ?
- Oui, dit Clémence, d’une voix imperceptible
- D’autres demandes ? Parle !
- Tu es incapable de me donner le plaisir dont j’ai besoin, Youssef. Je veux pouvoir avoir des amants.
- Tu es vraiment une garce. Avant même d’être mon épouse, tu veux me faire cocu !
- C’est à prendre ou à laisser. Zakaria m’a fait découvrir ma vraie nature et je ne saurais m’en passer. Donne-moi la liberté que tu laissais à Fatima pour qu’elle vive son homosexualité.
- Après tout, pourquoi pas, à partir du moment où c’est moi qui choisirais ceux qui te baisent et le moment, toujours dans le souci de garantir la légitimité de ma descendance. Et j’avoue que j’ai beaucoup aimé le spectacle que tu m’as offert hier soir, quand tu t’es offerte sans retenue à mes invités.
Youssef se débarrassa de ses vêtements. Il ne demandait rien. Il exigeait son dû, affichant une érection qui traduisait son excitation.
- Approche salope. Tu vas te montrer docile, car nous ferons souvent notre devoir conjugal. Il faudra un peu de temps pour officialiser les choses, pour que tu divorces du cocu et moi de la gouine. Je vais faire appel aux meilleurs avocats pour que ça se fasse au plus tôt. Il faudra aussi que tu te convertisses.
Clémence ne répondit pas. Youssef, à cet instant précis, avait gagné sur toute la ligne. Clémence était désormais résignée.
- Vas-y, fais ton affaire !
- Penche-toi pour que ton nouveau mari t’honore comme il se doit !
Terriblement humiliée, révoltée contre sa soumission, Clémence le laissa faire. Elle se dit qu’elle payait comme elle le méritait ses fautes de ces dernières semaines. Au bord des larmes, elle se dit, au plus profond d’elle-même : « Michel, Fatima, maman, je le mérite. Mais pourquoi m’avez-vous abandonnée ? »
Youssef ne fut guère plus performant que lors des deux précédents coïts avec Clémence, se contentant de remplir la chatte de la jeune femme. Il ne se souciait absolument pas du plaisir de Clémence. Une seule chose comptait à ses yeux et faisait jubiler ce pervers : Clémence lui était désormais totalement soumise. Il triomphait sous toute la ligne : Il était débarrassé de Fatima, vengé de sa famille et cette garce de Clémence était désormais à lui !
RESUME
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France.
Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour son patron, le pervers Youssef, dont l’épouse lesbienne, Fatima, a initié Clémence aux plaisirs saphiques.
Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. L’accumulation de scandales conduit à la mise à pied de Michel, menacé des plus lourdes sanctions pour une conduite « incompatible » avec ses fonctions.
Clémence est livrée à Youssef qui veut la contraindre à l’épouser. Découvrant qu’elle était déjà enceinte de Zakaria, il congédie son homme de main, qui, craignant la vengeance de Youssef, va solliciter l’aide de Fatima, elle aussi menacée par son mari.
Aude débarque à son tour à Rabat. Pour retrouver sa fille, elle a besoin du soutien de Fatima.
***
Le lendemain matin, Aude pénétra dans le hall lumineux du Sofitel. Elle avait très peu dormi. La nuit entière, elle avait passé en revue son plan, ses arguments, les pièges éventuels de Youssef. Mais à mesure qu’elle avançait vers le bar de l’hôtel, un autre sentiment, plus diffus, la troublait : l’impatience de rencontrer Fatima.
Elle la vit aussitôt. Fatima Al Fassi était assise près de la baie vitrée, un café devant elle, les épaules droites, le regard sombre. Même entourée de ses gardes du corps, elle dégageait une force tranquille, une beauté orgueilleuse qui semblait défier le monde.
Leurs yeux se croisèrent. Ce fut bref, mais violent. Aude sentit un choc intérieur, une vague brûlante qui la fit vaciller : oui Fatima était réellement aussi belle que sur ses photos, voire plus belle et plus mystique encore. Elle se reprit aussitôt, refusant de montrer la moindre faiblesse. Mais au fond d’elle, elle savait : cette femme l’attirait. Elle la posséderait.
Ce qu’elle ne pouvait deviner, c’est que Fatima, au même instant, ressentait exactement la même chose. Cette Française, qu’elle n’avait encore jamais rencontrée, lui imposait une présence qui ébranlait ses défenses. Mais son visage resta impassible. Pas un muscle ne bougea.
Aude s’assit face à elle.
- Madame Al Fassi, dit-elle d’un ton neutre, je vous remercie d’avoir accepté ce rendez-vous.
Fatima haussa à peine un sourcil.
- Vous n’êtes pas là pour les politesses. Mais vous pouvez m’appeler Fatima, je vous écoute.
- Fatima donc. Je suis à la recherche de ma fille Clémence qui a disparu. Je vous sais proche d’elle, très proche même, donc je vous poserai directement et sans détours la question : auriez-vous la moindre idée de l’endroit où elle se trouve ?
Fatima ne répondant pas, Aude insista.
- Avec ce Zakaria, ce voyou dont mon gendre Michel m’a parlé ? Alors vous allez répondre !!! dit Aude en haussant le ton. Je suis certaine que vous savez !
- Elle n’est plus avec lui désormais, mais avec mon mari Youssef, rétorqua sèchement Fatima.
Puis elle ajouta cyniquement :
- Zakaria, ce gigolo, dont s’est épris votre fille, en a fini avec elle et l’a donc, comme prévu, livré à Youssef pour qu'il en fasse sa nouvelle femme.
Aude esquissa un bref sourire, Fatima venant de lui confirmer ce qu'elle pressentait sur le rôle joué par Zakaria.
Aude sortit alors une pochette de cuir de son sac, la posa sur la table et la fit glisser vers elle.
- Votre mari, Youssef, est en train de détruire ma fille. Il se croit intouchable. J’ai de quoi lui rappeler qu’aucun empire n’est éternel. Ici, je détiens le destin de ses sociétés entre mes mains. Youssef a certes de gros moyens et un groupe puissant mais, comme tous les groupes de ce genre, il peut vite sombrer en cas de problèmes de trésorerie. Il s’avère qu’il a demandé à la société d’investissement avec laquelle je travaille ici au Maroc un coup de pouce pour poursuivre ses rêves, et devinez qui va décider de la suite ?
Fatima regardait Aude attentivement mais sans dire un mot. Cette dernière ajouta :
- Mais j’ai besoin de vous, Fatima, pour trois choses : retrouver où il retient ma fille, organiser une entrevue avec lui, et surtout préparer le départ de Clémence du Maroc.
Fatima ne toucha pas la pochette. Elle la regarda avec détachement, puis redressa le menton.
- Pourquoi devrais-je vous aider ? demanda-t-elle froidement. Ce que votre fille vit aujourd’hui… Elle l’a choisi en partie. Et moi, je n’ai rien à y gagner. Sachez que Youssef a engagé contre moi une procédure de divorce, en mettant en avant mon homosexualité et en m’accusant d’adultère. C’est vrai sur le premier point. Je ne m’en suis jamais cachée. Et c’est faux sur le second point, d’autant plus risible que mon prétendu amant serait votre gendre Michel ! Ces deux accusations peuvent me conduire en prison au regard des lois de ce pays !
Aude la fixa, intriguée par ce refus. Ce n’était pas de l’indifférence. Elle percevait dans ses yeux quelque chose de plus profond, plus intime. Elle fronça légèrement les sourcils, puis souffla :
- Ma fille, vous l’aimez, n’est-ce pas ?
Fatima tressaillit imperceptiblement. Mais son silence fut une confirmation. Aude en eut la certitude. Elle se pencha alors, ses coudes posés sur la table, son regard rivé dans celui de Fatima.
- Je vois, non seulement vous l’aimez mais vous êtes en plus en colère contre elle. Je crois en deviner les raisons. Elle vous a déçue et vous a trahie. Vous n’êtes pas la seule, vous savez. Je pense à ce pauvre Michel, dont elle a ruiné la carrière. Quant à moi, ma fille était ma princesse. J’étais fière d’elle. Je n’oublierai jamais ce qu’elle a fait et je ne lui pardonne pas. Elle doit être punie pour ses actes et mériterait que je la laisse entre les mains de Youssef. Je veux pourtant la sortir de là. Pour Michel d’abord, dont la détresse me bouleverse. Et pour sa petite fille, Léa, qui n’a que quelques mois et dont elle ne s’est pourtant jamais souciée.
Aude tendit à Fatima une photo de sa petite fille.
- Elle est adorable, dit Fatima, qui commençait à se détendre.
- Mon épouse, Me Nadine C, et moi, nous l’élevons, avec notre fils, Thierry. Nos deux trésors ont presque le même âge.
Par ces confidences, Aude venait de révéler à son interlocutrice ses préférences sexuelles. Elle poursuivit son entreprise de séduction en montrant à Fatima une photo de son fils.
- Quel merveilleux pays que la France qui permet de vivre librement sa sexualité et d’élever un enfant dans un couple comme le vôtre. Je vous envie, Aude. Votre épouse a beaucoup de chance. Ici, non seulement je ne peux rêver à de tels droits, mais, je le répète, ma sexualité va probablement me conduire en prison. Les juges, qui détestent ma puissante famille, se feront un plaisir d’appliquer le Code Pénal du Royaume.
- Je vous repose donc ma question : vous aimez toujours ma fille ? Alors, aidez-moi ! Et moi je vous aiderai à vous sortir du piège dans lequel vous a précipité votre mari.
L’orgueilleuse Fatima refusa sur le moment de saisir la main tendue par Aude, même si elle savait que la puissante « executive woman » disposait de puissantes relations et de moyens conséquents, lui permettant de l’exfiltrer du Maroc. Elle ne répondit qu’au sujet de Clémence, dont la seule évocation du nom était une blessure pour la belle Marocaine.
- Peu importe, répondit Fatima irritée. J’ai fait de mon mieux avec elle et elle… Il semble qu’elle veut décider d’elle-même. Une gamine gâtée, qui veut tout en même temps : son mari, son amante et son gigolo. Elle est maintenant entre les mains de Youssef, un prédateur de la pire espèce. Grand bien lui fasse !
- Vous croyez la protéger en refusant de m’aider ? Vous croyez que votre silence est une preuve d’amour ? Non. Votre amour vous enferme, Fatima. Mais moi, je peux agir. Je peux la sauver. Et je peux aussi vous offrir quelque chose que Clémence n’a jamais su vous donner.
Un éclair de défi passa dans les yeux de Fatima.
- Vous êtes bien sûre de vous, Madame, dit-elle avec ironie. Vous croyez m’impressionner ?
- Non, répondit Aude d’une voix basse et posée. Je crois vous attirer.
Fatima devint écarlate. Le silence se fit lourd, presque étouffant. Aude glissa lentement sa main sur celle de Fatima, sans la lâcher des yeux.
- Vous désirez ma fille, reprit-elle, mais elle n’est pas là. Alors… Pourquoi ne pas goûter à une vraie femme ?
Fatima inspira brusquement, comme frappée en plein cœur. Elle tenta de retirer sa main, mais Aude resserra la prise.
- Ne faites pas la difficile, continua-t-elle avec un sourire presque cruel. Vous savez que vous en avez envie. Vous brûlez de l’intérieur. Et moi, je peux éteindre ce feu… Ou l’attiser, si vous le souhaitez.
- Vous êtes insolente, gronda Fatima.
- Non, réaliste, répliqua Aude. Réaliste, et plus honnête que vous.
Leurs visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres. Aude pencha la tête, ses lèvres effleurant presque celles de Fatima. Cette dernière ferma les yeux une seconde, avant de les rouvrir, déterminée à ne rien céder. Mais son souffle s’était accéléré.
- Vous jouez avec le feu, murmura-t-elle.
- Alors brûlons ensemble, répondit Aude, un éclat de défi dans le regard.
Un instant, le temps s’arrêta. Fatima savait qu’elle devait rompre ce jeu dangereux, mais son corps la trahissait. Ses jambes tremblaient légèrement sous la table. Elle finit par se lever, d’un geste brusque.
- Suivez-moi, dit-elle, la voix rauque.
Sans un mot, Aude se leva à son tour. Leurs regards restèrent accrochés jusqu’à l’ascenseur. Elles se dirigèrent tout aussi vite vers la luxueuse Suite qu’occupait Fatima, située au fond du couloir, au dernier étage de l’hôtel.
***
A peine la porte de la Suite refermée, Aude prit Fatima par le cou et la plaqua contre le mur. S’en suivit un baiser passionné et profond entre les deux femmes. Fatima, capitula très vite et se laissa aller, embrassant son amante à pleine bouche.
- Vu le commencement, dit Aude en se retirant un moment pour reprendre sa respiration, tu peux déjà deviner la suite.
Pour seule réponse, Fatima l’attira à nouveau vers elle pour de longues embrassades. Elles traversèrent toute la suite, laissant tomber leurs vêtements un par un jusqu’au lit. Aude poussa brutalement Fatima sur le lit et se mit entre ses cuisses.
Elle effleura à peine l’intimité de son amante du bout du nez que cette dernière laissa échapper un long gémissement.
- Tu mouilles à vue d’œil, dit Aude en souriant, se délectant de voir Fatima autant excitée.
- Tais-toi, lèche-moi s’il te plaît, j’en ai tellement envie.
Aude, quittant son poste, se leva et vint au-dessus de Fatima.
- Qu’est-ce que… ? Protesta-t-elle frustrée.
Aude posa une main sur sa bouche tout en positionnant son genou sur la chatte de la femme.
- Voilà ce qu’on va faire, reprit Aude, sûre d’elle. Je vais tellement te faire jouir que tu vas t’évanouir. Mais bien sûr j’aurais également ma part. Sans compter que…
Elle s’interrompit un instant et sa main glissa tout le long du corps de la belle marocaine. Elle retira son genou et effleura l’intimité de Fatima du bout des doigts. Cette dernière laissa à nouveau échapper un gémissement pitoyable.
- Et tu vas me promettre de m’aider.
Elle libéra la bouche de son amante.
- Tout ce que tu veux, dit Fatima fiévreusement. Maintenant en piste. J’ai très envie de toi. Tu es encore plus belle que Clémence. Au final, elle n’est qu’une enfant gâtée. Toi, tu es une vraie femme. Une guerrière, comme moi. Tu es celle que j’ai attendue toute ma vie. Je suis à toi !
Aude sourit.
- Sois patiente. Nous avons tout notre temps. Je veux te faire mourir de plaisir !
Aude prit dans chaque main, les seins de Fatima. Aude caressait les seins de la Marocaine, alternant douceur et fermeté. L’intimité de Fatima était trempée, elle avait envie de se soulager en se caressant, mais elle n’osait pas, laissant l’initiative à celle qui était en train de devenir son amante.
Elle ne lui laissait pas un instant de répit. Aude était pour l’instant tout entière tendue vers son objectif : posséder Fatima.
Aude approcha sa bouche du sein gauche de Fatima et ses lèvres prirent possession du téton, en l’aspirant avec volupté. Puis sa langue prit le relais, tournant délicieusement autour de cette pointe terriblement dressée. En même temps, Aude porta sa main sur le sexe de Fatima qui sursauta. Elle n’avait jamais vu l’intimité d’une femme aussi humide. Aude infligea le même traitement au sein droit de Fatima, alors que sa main droite se posait sur la chatte de son amante. Le clitoris de Fatima traduisait, par son érection, son excitation extrême. Il était comme un pénis en miniature. Avec sa connaissance précise des zones sensibles, Aude masturba Fatima tout en continuant, avec sa bouche, de ne laisser aucun répit à ses seins.
Aude introduisit au bon moment dans le vagin de la Marocaine un doigt puis deux, et commença à la fouiller.
Fatima garda les yeux fermés. Elle était dans un autre monde. Elle poussait de petits gémissements plaintifs, marquant la lente et inexorable montée de son plaisir. Elle aurait voulu que ça dure le plus longtemps possible, mais elle savait bien qu’elle ne pourrait bien longtemps refouler l’orgasme qui montait inexorablement en elle.
- Tu aimes ce que je te fais, petite garce ?
- Hmmmmmmm
Fatima secouait la tête, luttant contre la grande vague qui allait la submerger. Sur l’invitation d’Aude, les petits gémissements qu’elle essayait d’avaler, devinrent des petits cris. Le plaisir monta en elle comme un cheval au galop. C’est les doigts d’Aude plantés en elle qu’elle fut submergée par son premier orgasme.
Fatima lança à son amante un regard qui témoignait de sa reconnaissance et de ses désirs :
- Encore ! Continue ma chérie !
- Évidemment que je n’en ai pas fini avec toi !
Aude s’approcha de la chatte de la plantureuse Marocaine. Dès que la langue d’Aude se posa sur le clito des sons de plaisir sortirent de la bouche de Fatima.
Aude, poursuivait inlassablement son cunni, s’occupant du clito de Fatima et pénétrant, le plus loin qu’elle pouvait avec sa langue, le vagin. Fatima était au paradis.
- Je vais te bouffer ta jolie petite chatte trempée.
Fatima caressait avec tendresse les cheveux de sa partenaire et poussait sa tête vers son intimité. Elle savait que son amante n’avait pas l’intention de lâcher prise. Elle aurait seulement voulu qu’elle puisse la fouiller encore bien plus loin avec sa langue merveilleuse. Fatima aurait voulu que ça dure longtemps, mais elle savait que sa résistance faiblissait.
Aude ne lui laissait pas un instant de répit, sa langue était partout. Et ses mains ne restaient pas inactives. Elles caressaient les seins de son amante, pinçaient les tétons. Soudain, Aude passa une main sous les fesses de Fatima et lui entra un doigt dans son anus tout serré.
Cette fois, c’en était trop pour Fatima. Jamais personne ne lui avait fait ça et n’avait exploré cette partie de son intimité. Tous ses barrages étaient en train de céder, un nouvel orgasme était inévitable et il serait dévastateur. De la bouche de Fatima, dont les yeux étaient révulsés, des petits cris, des gémissements montaient en puissance.
Aude, impitoyable, poursuivait son cunni diabolique, parfaitement consciente qu’un tsunami allait sortir de l’intimité de Fatima. Celle-ci serrait sa chatte contre la tête d’Aude, avec une force terrible, presque à l’étouffer.
- Oh Mon Dieu ! Ohhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
De la part de Fatima, ce n’étaient plus des gémissements, pas même des cris, c’était violent. Elle hurlait. Le cœur de Fatima battait très fort. Cela dépassait tout ce qu’elle avait connu jusque-là. C’est ce qu'elle exprimait par ses plaintes, par ses cris, ses tortillements du bassin et ses tétons en érection. Les coups de langue d’Aude étaient magiques, diaboliques. Fatima avait résisté bien plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle avait retardé le plus possible son plaisir. C’était trop de bonheur et tellement fort que sa respiration était coupée, l’air venait à lui manquer. Cette femme allait la faire mourir de plaisir. La délivrance arriva enfin, tout son corps se tendit et elle cria, à plein poumon, son plaisir infini :
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Oh mon Dieu !!!!!
***
Après des moments aussi intenses, les deux amantes eurent besoin d’une pause. Aude prit Fatima dans ses bras et les deux femmes échangèrent un long baiser fougueux. Fatima s’enhardit à caresser le dos et les fesses de sa maîtresse, pensant, sans oser le dire : « que tu es douce ! »
Aude, insatiable, ne voulait pas laisser un long répit à la Marocaine. Elle explora avec un doigt la chatte de Fatima, qui poussa un petit gémissement. Allait-elle à nouveau la doigter, lui branler son clito ?
Aude eut un sourire :
- J’en étais certaine, tu mouilles à nouveau abondamment, ma douce ! Et moi je suis trempée tellement je suis excitée. C’est parfait pour ce que je vais te faire !
- Tu n’as pas encore joui, ma chérie. Je veux aussi m’occuper de toi.
Aude lui répondit, d’un ton qui excluait toute réplique :
- C’est moi qui décide. Tu es désormais à moi et je vais te baiser !
Fatima ne comprenait pas. Aude lui parlait comme un homme l’aurait fait envers une femme qu’il s’apprêtait à prendre. Elle était surprise d’entendre de telles paroles de la part d’Aude, si féminine et si classe.
Cela fit sourire Aude.
- Tu sais ce que c’est une tribade ?
- Oui, une lesbienne. Comme toi et moi.
- Non, moi je suis bi. Tribade vient d’un verbe grec, signifiant « frotter ». As-tu entendu parler des ciseaux ? La célèbre poétesse Sappho, au VIème siècle avant notre ère, pratiquait déjà cela avec ses jolies disciples sur l'île de Lesbos.
Fatima baissa les yeux, n’osant répondre. Bien sûr qu’elle en avait entendu parler, elle l’avait pratiqué quelquefois, avec ses amantes.
- Pour un maximum de jouissance, il est important que les deux partenaires soient bien lubrifiées. Toi et moi nous sommes une combinaison parfaite. Allons sur le lit ma belle !
Fatima se laissait faire, comme dans un rêve érotique et merveilleux. Elle s’allongea sur le lit. Aude vint contre elle et vint loger son entrejambe dans celui de Fatima. Leurs chattes se touchaient et Aude commença à frotter son clitoris contre celui de son amante.
Pour l’une, comme pour l’autre, le contact était intense.
Aude variait les positions pour accroître encore son plaisir et celui de sa partenaire et retarder autant que possible leur orgasme respectif.
Selon les ordres d’Aude, que Fatima, tout à son plaisir qui montait comme un cheval au galop, suivait aveuglément, les deux femmes étaient allongées puis assises l’une en face de l’autre et entrecroisaient leurs jambes comme les lames d’une paire de ciseaux. Leurs chattes se touchaient, se frottaient, se caressaient. Comme elle l’avait annoncé, c’était comme si Aude baisait Fatima.
Quand elles étaient allongées, leurs clitos étaient en feu. Quand elles passaient à la position assise, Aude en profitait pour embrasser et caresser son amante. Aude ne laissait à la Marocaine aucun instant de répit, elle était véritablement en feu et insatiable.
Ce que ressentaient les deux femmes était l’intensité des sensations et la quête d’un plaisir brûlant.
En variant les positions, Aude voulait faire durer autant que possible cette façon d’aimer et de posséder Fatima. Leurs frictions jouissives, leurs va-et-vient plus ou moins contrôlés, leurs gémissements, leur plaisir, emplissaient la chambre. Les traits de leur visage exprimaient la force de ce qu’elles ressentaient. Ce plaisir était si violent, si inouï, qu’il était en même temps presque une souffrance.
- Ça te plait, ma salope ?
Fatima était ailleurs, elle ne pouvait plus parler, concentrant tous ses efforts pour retarder l’échéance, pour prolonger encore un instant ce moment merveilleux.
Aude accéléra encore le rythme, leurs clitos étaient en feu, presque douloureux, malgré l’abondance de leur lubrification.
L’une, comme l’autre, ne pouvaient pourtant tenir indéfiniment. Aude donna le signal de la délivrance. Les deux femmes eurent un orgasme fulgurant et pratiquement en même temps, une vague qui les submergea, un tsunami de plaisir.
Les deux femmes avaient connu un plaisir d’un niveau exceptionnel. Elles restèrent un instant dans les bras l’une de l’autre, brisées, heureuses, comblées.
Les yeux d’Aude exprimaient la fierté de sa science amoureuse et du plaisir qu’elle avait donné à son amante. Les yeux de Fatima étaient voilés par l’intensité de sa jouissance et exprimaient une infinie reconnaissance.
Les deux femmes venaient de faire l’amour pendant deux heures. Aude savait désormais que la belle Fatima était conquise.
***
- Je n’ai jamais… Jamais vécu ça, dit Fatima essoufflée et détendue. Tu m’as emmenée ailleurs, Aude. Tu es… Le meilleur coup de ma vie.
- Fatima, si tu te montres coopérative, ce que nous avons vécu ce matin ne sera pas la dernière fois.
- J’y compte bien. Je ne peux plus me passer de toi, Aude. Tu es celle que j’attendais, sans le savoir.
Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres d’Aude. Elle se redressa à demi, appuya son coude sur l’oreiller et plongea ses yeux dans ceux de Fatima.
- J’en suis ravie. Disons que… Je profite d’une expérience que ma fille n’a pas.
Fatima écarquilla les yeux, surprise par l’audace. Son cœur accéléra, entre trouble et gêne.
- Tu n’as pas peur de me choquer avec ce genre de phrase ?
- Si j’avais peur de te choquer, je ne serais pas dans ce lit. Regarde-moi ma belle… Tu frissonnes encore. J’ai beaucoup de choses à faire et toi aussi, sinon je remettrai volontiers le couvert. La prochaine fois, je me munirai d’un gode. Pour te démonter !
Fatima détourna un instant les yeux, comme pour se protéger. Aude lui saisit doucement le menton et l’obligea à la regarder, après avoir déposé un baiser sur ses lèvres.
- Tu voulais Clémence. Mais tu as trouvé mieux. Moi. La femme qui peut te donner un plaisir infini… Et la force de vaincre ton mari.
- Je pensais que j’aimais Clémence. Oui, aujourd’hui j’ai découvert autre chose. Je veux te suivre, Aude. Je t’aime !
- Tu oublies que je suis mariée.
- Tu as mis le feu en moi, Aude. Tu ne peux pas m’abandonner. Je t’en supplie ! je ferai tout ce que tu veux. J’occuperai la place que tu voudras bien me donner.
Aude observa Fatima. L’orgueilleuse marocaine était transformée. Elle était devenue une femme amoureuse, soumise, prête à tout pour suivre celle dont la rencontre bouleversait sa vie. Aude pensa aussi à Clémence, qu’elle avait voulu punir en la séparant de celle qu’elle aimait. Aude avait aussi séduit Fatima dans cette intention.
- J’aime Nadine. Elle est mon épouse, la mère de notre fils. Toi tu seras mon amante. Je ne peux t’offrir davantage.
- Nadine acceptera-t-elle ma présence ? Elle n’est pas jalouse ?
- Nadine a appris à me connaître. J’ai un point commun avec Clémence : c’est mon incapacité à maîtriser ma libido. Mais, contrairement à ma petite sotte de fille, j’ai appris les leçons de la vie. Oui, Nadine m’aime et nous ne pourrions pas vivre l’une sans l’autre. Hier soir, nous avons longuement parlé. Je ne lui cache rien. Je lui ai dit que je devais te rencontrer et que j’avais envie de toi. Elle sera donc d’accord pour que je te ramène à Paris, où tu seras à ma disposition, à chaque fois que j’en aurais envie de toi. Ça te convient ?
- Pourvu que j’aie une place auprès de toi et que nous fassions l’amour, cela me suffit.
- Tu mesures à quoi tu t’engages ? Moi qui fus pendant 20 ans une épouse soumise aux caprices de mon ex-mari, je suis devenue une dominatrice. Donc, si tu me suis, tu seras à moi et je ferai de toi ce qu’il me plaira. J’ai par exemple envie d’un trio avec toi et Nadine. Si j’en ai envie, je t’offrirai à d’autres, y compris des hommes.
- Je suis lesbienne, Aude. Mes étreintes avec Youssef furent une épreuve. Et je ne parle pas de la comédie que Youssef m’a récemment imposée pour piéger le pauvre Michel.
- Je te ferai connaître le plaisir d’une bonne queue, ma belle. Fais-moi confiance !
Fatima ne protesta pas, Ce qui comptait pour elle était de ne jamais être séparée de celle dont elle était follement tombée amoureuse. Elle savait que la belle quadragénaire n’avait pour sa nouvelle amante qu’une attirance purement sexuelle. Fatima s’en contenterait pour l’instant, tout en ayant pour objectif qu’Aude finisse par partager ses sentiments. Elle était prête à tout donner pour cela.
La belle Marocaine inspira longuement, son regard se perdant dans celui d’Aude. Elle savait qu’elle venait de s’offrir corps et âme, et qu’elle venait aussi de sceller une alliance dangereuse. Mais son désir et sa haine de Youssef s’entremêlaient désormais dans une même évidence.
- Tu es dangereuse, Aude. Dangereuse… Et irrésistible.
- Parfait ! Alors soyons dangereuses ensemble. Montre-moi où il la retient. Amène-moi à Youssef. Et ensemble… Nous le détruirons. Et je te rendrai heureuse !
***
Ce matin, après la soirée qu’elle avait vécue, Clémence se réveilla tard dans le grand lit de la chambre de la villa de Bettana.
Elle était soulagée que Youssef, tout à sa rage de l’aveu qu’elle lui avait fait, à savoir qu’elle était enceinte, n’était pas réapparu. Clémence se doutait que la colère de Youssef était retombée comme la foudre sur Zakaria. Celui-ci paierait ainsi ce que la jeune femme ressentait comme une trahison. Depuis le début de sa relation, Clémence avait ce petit voyou dans la peau. Elle avait fini par se convaincre que, malgré sa brutalité, il tenait à elle. Il n’avait fait que servir de rabatteur pour son patron !
Clémence n’avait pas menti au sujet de son test de grossesse. Au cours de ces dernières semaines, elle avait multiplié les coïts non protégés avec Zakaria, qui, systématiquement, se vidait en elle. Bien sûr, comme l’avait conseillé Fatima et exigé son amant, elle avait poussé Michel à se vider en elle. Il y avait eu aussi ce rapport avec le docteur Daoud. Mais Clémence en était convaincue : Zakaria était le père de cet enfant.
Clémence réfléchit longuement à sa situation. En théorie, elle était libre de ses mouvements. Youssef lui avait dit que, si elle le voulait, elle pouvait quitter librement la maison de Bettana. En réalité, Clémence se sentait totalement prise au piège. Elle n’avait aucune nouvelle de Michel, de Fatima ou encore d’Aude. Les deux premiers n’avaient pas répondu à ses messages, certainement blessés par ses revirements et ses tromperies. Quant à sa mère, leur dernier échange avait été très conflictuel. Alors qu’Aude exigeait qu’elle rompe avec Zakaria, Clémence avait refusé sèchement. La réponse d’Aude avait été brutale : « va au diable, petite garce ! ». Elle savait qu’elle ne pouvait pas davantage compter sur Zakaria, qui n’avait aucun sentiment pour elle et qui, en ce moment, ne devait avoir qu’une seule préoccupation : échapper à la vengeance du terrible Youssef.
Quand il l’avait fait conduire à Bettana, Zakaria avait exigé que Clémence laisse son portable à l’appartement de Michel. Et, comme une idiote, elle avait obéi. Elle était seule, sans recours, sans solutions.
Dans ces conditions, que pouvait-elle devenir, que ce soit au Maroc, ou même en France ? Il lui vint l’idée de rentrer dans le jeu de Youssef, tout en marchandant sa capitulation.
C’est à ce moment que Youssef entra dans la chambre, sûr de lui et dominateur, affichant un sourire carnassier et triomphateur.
- Alors, tu as réfléchi depuis hier soir ? Tu dois décider ! Ou tu acceptes de devenir la nouvelle Madame Al Fassi, ou tu dégages d’ici. Plus personne ne s’intéresse à toi, tu en es consciente ? Ni ton cocu, dont tu as ruiné la carrière et détruit la vie. Ni Fatima, dont je connais l’orgueil et qui ne te pardonnera pas de l’avoir déçue, sans compter qu’elle aura assez à faire pour échapper à la prison qui l’attend pour adultère et homosexualité. Quant à ta mère, selon mes informations, elle est en France et doit avoir assez à faire avec ses affaires. Elle doit également s’occuper de son fils et de ta fille, que tu as abandonnée sans t’en préoccuper.
Même s’il ne connaissait toutes les activités d’Aude, Youssef s’était renseigné sur la mère de Clémence et savait qu’elle était une femme d’affaires à l’emploi du temps bien rempli.
- Tu es un monstre Youssef !
- Je sais ce que je veux et je fais ce qu’il faut pour y parvenir. Dès que je t’ai vu, la première fois, j’ai décidé que tu serais à moi. Choisis ton destin, Clémence ! Si tu quittes cette maison, tu n’as aucune solution, ni ici, ni en France. Tu finiras sur le trottoir ou dans un bordel, ce qui d’ailleurs serait ta place. Alors je t’écoute. Décide ! Maintenant !
Clémence avait le souffle coupé et les larmes aux yeux. Il n’était pas question qu’elle pleure devant ce monstre. Elle était convaincue que ni Michel, ni Fatima, ni Aude, ne pardonneraient jamais, car elle était allée trop loin.
Dans un souffle, baissant les yeux, elle dit à Youssef :
- Je préfère être ta femme plutôt que d’aller à l’aventure. Mais il faut que ce soit à mes conditions.
Youssef éclata d’un rire gras, qui montrait tout son mépris pour cette femme qui s’apprêtait à capituler.
- Tu crois que tu es en capacité de poser des conditions ? C’est ou tu me cèdes, ou tu finiras sur le trottoir. Dommage que je me sois fâché avec Zakaria. Il aurait fait un excellent maquereau pour toi. Dis-moi toujours ce que tu veux.
- Je veux garder cet enfant. Il n’est pas question que j’avorte.
- Et moi, je n’élèverai pas un bâtard conçu par Zakaria. Quand cet enfant naitra, nous l’enverrons à ta mère, elle se débrouillera avec lui. Je veillerai à ce que les suivants soient bien de moi. Tu es d’accord ?
- Oui, dit Clémence, d’une voix imperceptible
- D’autres demandes ? Parle !
- Tu es incapable de me donner le plaisir dont j’ai besoin, Youssef. Je veux pouvoir avoir des amants.
- Tu es vraiment une garce. Avant même d’être mon épouse, tu veux me faire cocu !
- C’est à prendre ou à laisser. Zakaria m’a fait découvrir ma vraie nature et je ne saurais m’en passer. Donne-moi la liberté que tu laissais à Fatima pour qu’elle vive son homosexualité.
- Après tout, pourquoi pas, à partir du moment où c’est moi qui choisirais ceux qui te baisent et le moment, toujours dans le souci de garantir la légitimité de ma descendance. Et j’avoue que j’ai beaucoup aimé le spectacle que tu m’as offert hier soir, quand tu t’es offerte sans retenue à mes invités.
Youssef se débarrassa de ses vêtements. Il ne demandait rien. Il exigeait son dû, affichant une érection qui traduisait son excitation.
- Approche salope. Tu vas te montrer docile, car nous ferons souvent notre devoir conjugal. Il faudra un peu de temps pour officialiser les choses, pour que tu divorces du cocu et moi de la gouine. Je vais faire appel aux meilleurs avocats pour que ça se fasse au plus tôt. Il faudra aussi que tu te convertisses.
Clémence ne répondit pas. Youssef, à cet instant précis, avait gagné sur toute la ligne. Clémence était désormais résignée.
- Vas-y, fais ton affaire !
- Penche-toi pour que ton nouveau mari t’honore comme il se doit !
Terriblement humiliée, révoltée contre sa soumission, Clémence le laissa faire. Elle se dit qu’elle payait comme elle le méritait ses fautes de ces dernières semaines. Au bord des larmes, elle se dit, au plus profond d’elle-même : « Michel, Fatima, maman, je le mérite. Mais pourquoi m’avez-vous abandonnée ? »
Youssef ne fut guère plus performant que lors des deux précédents coïts avec Clémence, se contentant de remplir la chatte de la jeune femme. Il ne se souciait absolument pas du plaisir de Clémence. Une seule chose comptait à ses yeux et faisait jubiler ce pervers : Clémence lui était désormais totalement soumise. Il triomphait sous toute la ligne : Il était débarrassé de Fatima, vengé de sa famille et cette garce de Clémence était désormais à lui !
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14 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Deuxième tentative
Hé bien, Une belle et longue histoire que nous livrent mes auteures préférées.
Les novices dans le domaine sexuel devrait s’inspirer et mettre en application les actes et méthodes utilisés. C’est le succès assuré.
Le trio proposé par Aude à Fatima implique Nadine qui elle n’a aucunement donné son accord. Aude connaissant Nadine saura certainement quelles cordes tirer pour avoir son approbation. Je vois ici un certain rapprochement avec la situation actuelle de Olga. Une troisième personne est entrée dans son couple avec la bénédiction de son mari. Une situation où tout le monde semblent très heureux. Personnellement, je n’y vois aucun problème tant et aussi longtemps que tout le monde est heureux et consentants.
Olga, érudit en histoire fait pratiquer à Fatima un méthode ancestral de l’amour saphique. Quelle belle idée de joindre l’agréable pratique à la théorie de l’histoire ancienne.
Comme mentionné antérieurement j’ai bien hâte de lire le traitement qui sera appliquée aux différentes canailles, crapules auxquels Clemence fait face. Il semblerait que je dois attendre un autre chapitre. L’expérience de Aude aura certainement comme conséquence que ces salopiauds seront incapables de se relever, comme vous savez bien que je le préconise.
J’ai lu ici une belle histoire, plus au féminin cette fois, qui livrée par des auteures aux talents exceptionnels nous maintient certainement dans l’émotion désiré par ces auteures. Félicitation à vous deux.
Je suis patient Sarah et Olga j’attends donc la suite avec cette impatience qui bien évidemment devient importante!
Hé bien, Une belle et longue histoire que nous livrent mes auteures préférées.
Les novices dans le domaine sexuel devrait s’inspirer et mettre en application les actes et méthodes utilisés. C’est le succès assuré.
Le trio proposé par Aude à Fatima implique Nadine qui elle n’a aucunement donné son accord. Aude connaissant Nadine saura certainement quelles cordes tirer pour avoir son approbation. Je vois ici un certain rapprochement avec la situation actuelle de Olga. Une troisième personne est entrée dans son couple avec la bénédiction de son mari. Une situation où tout le monde semblent très heureux. Personnellement, je n’y vois aucun problème tant et aussi longtemps que tout le monde est heureux et consentants.
Olga, érudit en histoire fait pratiquer à Fatima un méthode ancestral de l’amour saphique. Quelle belle idée de joindre l’agréable pratique à la théorie de l’histoire ancienne.
Comme mentionné antérieurement j’ai bien hâte de lire le traitement qui sera appliquée aux différentes canailles, crapules auxquels Clemence fait face. Il semblerait que je dois attendre un autre chapitre. L’expérience de Aude aura certainement comme conséquence que ces salopiauds seront incapables de se relever, comme vous savez bien que je le préconise.
J’ai lu ici une belle histoire, plus au féminin cette fois, qui livrée par des auteures aux talents exceptionnels nous maintient certainement dans l’émotion désiré par ces auteures. Félicitation à vous deux.
Je suis patient Sarah et Olga j’attends donc la suite avec cette impatience qui bien évidemment devient importante!
@CLara, merci beaucoup !
@Paul, certains personnages le sont, c'est normal de trouver des chapitres de ce genre.
@Maurice, merci beaucoup pour vos encouragements Maurice.
@Robert, en effet le calvaire se poursuit et elle semble avoir totalement perdu le contrôle.
@Olifougueux, c'est très encourageant merci.
@Didier, bien vu comme toujours et les gens détestables ont tendance a créé de plus en plus d'ennemis, qu'arrive-t-il lorsque ces ennemis s'allient ensemble ? Il est temps que Youssef rende des comptes à son tour.
@Julie, c'est toujours le cas, même dans les scènes hétérosexuelles. Je confirme donc que vous avez raison.
@Jacques du Canada, dommage, le problème se produit de temps à autres malheureusement.
@lectrice anonyme, merci beaucoup.
Sarah T.
@Paul, certains personnages le sont, c'est normal de trouver des chapitres de ce genre.
@Maurice, merci beaucoup pour vos encouragements Maurice.
@Robert, en effet le calvaire se poursuit et elle semble avoir totalement perdu le contrôle.
@Olifougueux, c'est très encourageant merci.
@Didier, bien vu comme toujours et les gens détestables ont tendance a créé de plus en plus d'ennemis, qu'arrive-t-il lorsque ces ennemis s'allient ensemble ? Il est temps que Youssef rende des comptes à son tour.
@Julie, c'est toujours le cas, même dans les scènes hétérosexuelles. Je confirme donc que vous avez raison.
@Jacques du Canada, dommage, le problème se produit de temps à autres malheureusement.
@lectrice anonyme, merci beaucoup.
Sarah T.
C'est torride. J'avoue m'être caressée en lisant ce superbe texte. Bravo les filles!
@ Julie, pour ma part je confirme. je laisserai le soin à Sarah de répondre pour ce qui la concerne.
@ Jacques, si vous souvenez, il m'était arrivé la même mésaventure dans mes réponses aux commentaires sur le chapitre 8 de la série Clémence. HDS a un système de "filtre automatique" qui, quelquefois, sévit de façon intempestive. En plus, il est très difficile d'obtenir une réaction quand on envoie un message de réclamation au gestionnaire du site. D'autres lecteurs, comme Didier ou Dyonisia, m'ont signalé des problèmes similaires. Ce que je fais maintenant, quand j'envoie un texte un peu long, en réponse aux commentaires, je le copie sur Word, de façon à pouvoir le publier à nouveau, sous une autre forme (car identique il subirait le même sort) de façon à ne pas le perdre.
@ Jacques, si vous souvenez, il m'était arrivé la même mésaventure dans mes réponses aux commentaires sur le chapitre 8 de la série Clémence. HDS a un système de "filtre automatique" qui, quelquefois, sévit de façon intempestive. En plus, il est très difficile d'obtenir une réaction quand on envoie un message de réclamation au gestionnaire du site. D'autres lecteurs, comme Didier ou Dyonisia, m'ont signalé des problèmes similaires. Ce que je fais maintenant, quand j'envoie un texte un peu long, en réponse aux commentaires, je le copie sur Word, de façon à pouvoir le publier à nouveau, sous une autre forme (car identique il subirait le même sort) de façon à ne pas le perdre.
J’ai écrit un long commentaire qui était très complaisant que j’ai vu publié sur cette page et qui est maintenant disparu.
J’aimerais bien une explication!
J’aimerais bien une explication!
On sent à la lecture de ce très beau texte que les autrices expriment ici des choses qu'elles ont vécu? N'est-ce pas?
Julie
Julie
Merci à Clara, Maurice, olifougeux;
@ Paul, cette série a décrit des ébats hétéro et saphiques. ce qui compte n'est-il pas de décrire le plaisir?
@ Robert, hélas elle n’avait pas été au bout de sa déchéance.
@ Didier, excellente analyse. le temps est venu, pour Youssef, de payer
@ Paul, cette série a décrit des ébats hétéro et saphiques. ce qui compte n'est-il pas de décrire le plaisir?
@ Robert, hélas elle n’avait pas été au bout de sa déchéance.
@ Didier, excellente analyse. le temps est venu, pour Youssef, de payer
Olga, Sarah,
Je n’ai qu’un seul mot pour qualifier ce chapitre, Sublissime.
Car oui ce récit, nous donnant l’occasion de découvrir un magnifique et torride ébat saphique, marque l’entrée en lice d’Aude dans l’histoire et ce d’une très belle manière.
En effet car, encore plus déterminée et combative que quand on l’avait laissée à la fin de cette saga qui lui était dédiée, Aude également dominatrice désormais, retourne aisément et complètement une Fatima pourtant totalement réticente initialement à l'aider pour secourir sa fille chérie, Clémence.
Ce qui me fait dire sur l’instant que l’expression "Une main de fer dans un gant de velours" prend tout son sens ici.
Cependant aux mêmes moments, se sentant désormais abandonnée de tous, Clémence décide, dans un sentiment de total désespoir de se soumettre complément à la volonté de cet infâme Youssef, après quelques concessions de celui-ci toutefois. Un Youssef qui se révèle être toujours aussi peu performant au lit, mais qui est désormais totalement persuadé d’avoir triomphé.
Je finirai mon propos, rebondissant sur l’excellent commentaire de Jacques du Canada, sur le chapitre 9, en vous disant que j’ai le sentiment, la conviction, que même si pour l’instant Aude n’a peut-être pas sorti ses griffes, cela ne saurait plus tarder. Et que c’est cet immonde Youssef, si triomphant en l’instant, qui va bientôt avoir le déplaisir de le découvrir, et ce à ses dépens…
Didier
Je n’ai qu’un seul mot pour qualifier ce chapitre, Sublissime.
Car oui ce récit, nous donnant l’occasion de découvrir un magnifique et torride ébat saphique, marque l’entrée en lice d’Aude dans l’histoire et ce d’une très belle manière.
En effet car, encore plus déterminée et combative que quand on l’avait laissée à la fin de cette saga qui lui était dédiée, Aude également dominatrice désormais, retourne aisément et complètement une Fatima pourtant totalement réticente initialement à l'aider pour secourir sa fille chérie, Clémence.
Ce qui me fait dire sur l’instant que l’expression "Une main de fer dans un gant de velours" prend tout son sens ici.
Cependant aux mêmes moments, se sentant désormais abandonnée de tous, Clémence décide, dans un sentiment de total désespoir de se soumettre complément à la volonté de cet infâme Youssef, après quelques concessions de celui-ci toutefois. Un Youssef qui se révèle être toujours aussi peu performant au lit, mais qui est désormais totalement persuadé d’avoir triomphé.
Je finirai mon propos, rebondissant sur l’excellent commentaire de Jacques du Canada, sur le chapitre 9, en vous disant que j’ai le sentiment, la conviction, que même si pour l’instant Aude n’a peut-être pas sorti ses griffes, cela ne saurait plus tarder. Et que c’est cet immonde Youssef, si triomphant en l’instant, qui va bientôt avoir le déplaisir de le découvrir, et ce à ses dépens…
Didier
Oups!
"saphiques"
"saphiques"
Moi j'aime beaucoup le récit de ces amours saphique, je ne m'en lasse pas.
Je pensais que Clémence avait touché le fond.
Mais, là elle creuse !
Robert
Mais, là elle creuse !
Robert
Olga et Sarah décrivent merveilleusement toutes les formes de plaisir !
Maurice
Maurice
Encore une histoire de lesbiennes !
Paul
Paul
J’adore !
Clara
Clara
