« Clémence » (7) : le jardin des roses »
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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« Clémence » (7) : le jardin des roses »
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Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.
RÉSUMÉ
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France.
Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour un couple pervers, Youssef et Fatima. Cette dernière a initié Clémence aux plaisirs saphiques.
Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. Zakaria est venu au domicile du couple où il a baisé la jeune femme devant son mari, autant excité qu’humilié. Michel ne réussit pas à reprendre la situation en mains. Il va tenter d’obtenir l’aide de Fatima, alors que Clémence a rendez-vous chez le docteur Daoud, afin de vérifier si elle est guérie de la blessure que lui avait infligée Zakaria lors d’une sodomie particulièrement brutale.
***
Youssef se doutait que Michel contacterait Fatima pour tenter d’obtenir son soutien.
Depuis leur dernière et vive altercation, Fatima n’était plus libre de ses mouvements. Les hommes de main de Youssef la surveillaient étroitement.
Youssef avait donné des instructions précises à Fatima au sujet du lieu du rendez-vous avec le jeune diplomate.
- J’ai fait ce que tu m’as demandé, Youssef. Pauvre Michel, il va se fourrer dans la gueule du loup. Ce bar est un lieu où on croise le tout Rabat, dont beaucoup de diplomates et d’expatriés. La hiérarchie de l’ambassade sera très vite au courant.
- C’est ce que je veux. Je veux me débarrasser de lui pour avoir totalement Clémence sous ma coupe.
- Ce malheureux n’est pourtant guère une gêne pour tes plans. Tu es un monstre, Youssef.
- Appelle ça comme tu veux. Je veux cette femme. Totalement !
- Il y a autre chose, qui m’inquiète encore davantage. C’est le rôle que tu me demandes de jouer.
- Cela fait partie de mes plans. Tu vas te montrer très gentille envers Michel. Une chambre sera réservée pour vous au Sofitel, au nom de Michel B.
- Youssef, ce que tu me demandes est incroyable. Tu veux que je me comporte comme si j’étais la maitresse de Michel ! Tu sais très bien que je n’aime que les femmes.
- Ce sera l’occasion de changer ta réputation !
- Il y a quelques jours, tu menaçais de saisir le Procureur du Roi au nom de l’article 489 qui réprime l’homosexualité. Et maintenant, tu veux que je me comporte publiquement en épouse adultère ! Tu me prends pour une imbécile, Youssef. Tu me fais passer en quelque sorte de Charybde en Scylla puisque cette fois je tomberai sous le coup de l’article 493 du Code Pénal.
Juriste de formation, Fatima savait parfaitement que, sur plainte du conjoint, l’adultère pouvait être sanctionné d’une peine de prison ferme d’un à deux ans. Les réformes envisagées pour abroger ou assouplir ces sanctions n’avaient jamais abouti.
- Voyons, ma chérie, que vas-tu imaginer ? Tu sais combien mon alliance avec ta famille est importante pour moi. La seule chose que je veux est de me débarrasser de cet imbécile de B. Un adultère avec une femme de la haute société marocaine, ajouté au fait qu’il accueille sous son toit l’amant de sa femme, sera le coup de grâce.
- Et si je refuse ?
- Dans ce cas, si tu ne veux pas m’aider, je me verrai contraint d’activer ma plainte auprès du Procureur du Roi au sujet de ton homosexualité. Tu ne me laisserais pas le choix !
Fatima devint très pâle. Youssef la tenait, d’autant qu’il lui avait « confisqué » son passeport, ce qui l’empêchait de quitter le Maroc. Elle ne pouvait même pas faire appel à la protection de sa famille. Certes, ses parents savent que leur fille est homosexuelle. Mais, dès lors que le scandale deviendra public, ils ne feront rien pour elle. Ils la renieront.
Fatima n’avait guère le choix : elle devait jouer le jeu que lui imposait Youssef.
- Je ferai tout ce que tu veux, Youssef. Mais faut-il vraiment que je couche avec Michel ? Excuse-moi, mais rien que d’y penser, j’ai la nausée.
- Ce que moi comme toi savons des performances de ce Monsieur, à travers les confidences de la petite pute et des comptes-rendus de Zakaria, font que ce zammel ne devrait pas te faire grand mal.
Youssef eut un sourire mauvais. En réalité, il ne voulait pas que se débarrasser de Michel. Il voulait aussi faire tomber Fatima. Il imaginait avec gourmandise sa revanche face aux parents de son épouse, si condescendants, si méprisants envers leur gendre, qu’ils appelaient le parvenu. Même si, pour parvenir à ce résultat, il devrait passer pour un cocu. Il saurait jouer le registre du pieu Musulman, victime d’une perverse, lesbienne et adultère. Les juges infligeraient la peine maximale à Fatima, d’autant que sa puissante famille était détestée. Le cruel Youssef imaginait avec gourmandise ce que subirait Fatima dans une prison de femmes.
Avant que Fatima ne quitte la riche demeure des Al Fassi, Youssef veilla à sa tenue. Il exigea qu’elle soit très maquillée et qu’elle porte une robe très décolletée, qui met en valeur son opulente poitrine.
- Tu ne trouves pas que ça fait un peu beaucoup ?
- Allons ma chérie ! Il faut que le scénario soit crédible. Tu vas retrouver ton amant pour qu’il t’envoie en l’air. Il est normal que tu sois en chaleur.
Fatima lui lança un regard noir. Elle se sentit humiliée, transformée ainsi en putain.
Youssef lui mit une tape sur les fesses.
- Hum, je ne veux pas te mettre en retard. Mais comme tu es, tu me fais bander. Le Français va jouir dans son slip quand il te verra !
***
Pendant ce temps, Clémence arrivait devant l’hôpital, maquillée, habillée comme pour un rendez-vous galant, une robe moulante soulignant ses fesses encore sensibles. La douleur s’était apaisée, mais elle voulait s’en assurer. Et, surtout, elle savait que ce rendez-vous n’était pas qu’un contrôle médical. Elle frissonnait à cette idée. Michel l’avait, une fois de plus, une fois de trop, frustrée. Clémence était en feu. Elle n’avait qu’une envie : baiser. Et le viril Docteur Daoud ferait l’affaire.
Le gastro-entérologue l’attendait. Blouse blanche entrouverte sur un torse viril, sourire tranquille et regard sûr de lui. Il se leva à son entrée.
- Ravi de te revoir. Depuis ton appel, j’ai du mal à contenir mon enthousiasme, fit-il en lançant un regard rapide à la bosse sur son entrejambe.
Elle esquissa un sourire poli.
- Bonjour, Docteur. Merci de me recevoir si rapidement.
- C’est un plaisir… Médical, bien sûr.
Il referma la porte derrière elle, lentement.
- Allonge-toi. Je dois examiner la cicatrisation, comme convenu.
Clémence grimpa sur la table, souleva sa robe sans attendre les instructions. Elle portait une culotte noire plus décorative que fonctionnelle. Le Docteur eut un bref silence, puis enfila des gants.
- Tu n’as pas froid, j’espère ? interrogea-t-il avec un sourire en coin.
- Non.
Il fit glisser la culotte sur ses cuisses. Elle ne bougea pas. Il l’écarta doucement, l’examina avec attention.
- La déchirure est bien cicatrisée. Aucun signe d’inflammation. Le tissu est encore un peu sensible… Mais tout à fait apte à reprendre ses fonctions. Intensément, si besoin.
Clémence sentait déjà son souffle s’accélérer.
- Tu as encore mal parfois ? demanda-t-il en effleurant son intimité du bout du gant.
- Non… Enfin… Je ne sais pas. Je n’ai pas encore essayé.
Il se redressa.
- Maintenant, passons aux choses sérieuses. Je sais que tu es une salope qui veut se faire baiser. Tu veux que je te baise n’est-ce pas ?
Clémence se raidit. Ses joues s’enflammèrent. Elle hocha lentement la tête, les yeux humides.
- Oui… Je dois vous remercier.
- Tu es une femme bien docile, n’est-ce pas ?
Elle murmura :
- Oui, Monsieur…
- Tu vas me sucer d’abord. Longuement. Et ensuite, je te prendrai comme tu en rêves.
Il défit sa ceinture, sans quitter Clémence des yeux. Son sexe était déjà dur, dressé à mi-hauteur.
- À genoux.
Elle obéit. Elle approcha son visage, déposa un baiser sur le gland, puis glissa lentement ses lèvres autour de lui. Au bout de quelques secondes, elle le suçait déjà avidement.
- Regarde-moi, petite pétasse. Garde les yeux levés. Je veux lire ta soumission dans ton regard.
Elle le fixa. Sa bouche glissait, sa salive coulait un peu sur son menton. Le Docteur gémit doucement, une main dans ses cheveux, dirigeant ses mouvements, ralentissant parfois pour prolonger le supplice.
- Tu suces mieux que certaines putes professionnelles… Quelle petite dépravée. Ton mari doit souffrir d’avoir une telle traînée à la maison.
Clémence sentit sa chatte s’humidifier encore plus. Elle aimait cette sensation de n’être qu’un instrument de plaisir. Et l’évocation de son mari décupla son excitation.
- Debout. Tourne-toi. Penche-toi sur le bureau.
Elle obéit à nouveau, offrant ses fesses nues. Le Docteur s’approcha, posa sa main sur sa hanche, guida son pénis à l’entrée de sa chatte béante et mouillée.
- Détends-toi. Tu vas adorer.
Il s’enfonça brutalement en elle, sans la ménager. Et sans lui donner le temps de s’habituer, il commença à la pilonner brutalement. Elle gémit, mais ne bougea pas.
- Voilà… Comme ça. Tu es parfaite. Une bonne putain !
Il entama ses va-et-vient, la maintenant fermement contre le bureau. Clémence, les ongles plantés dans le bois, haletait. Dans son extase, elle imaginait Michel devant elle, en train de se masturber, en regardant le spectacle. A cette image, un orgasme la traversa comme un ouragan.
- Tu sais que tu es une chienne ? Tu en veux encore ? demanda-t-il, sans cesser de la prendre.
Elle hoqueta :
- Oui, baise-moi encore. ENCORE.
- Tu es fière d’être une épouse infidèle ?
- Mon mari ne me satisfait pas. Oh oui, baise-moi plus fort !
Elle pensa à Michel. Elle aurait tellement aimé qu’il soit présent, ou au moins, qu’il suive ses ébats au téléphone.
Le Docteur accéléra, jusqu’à venir violemment en elle. Il grogna, jouit profondément, puis se retira lentement, la main toujours sur sa hanche.
Comme Zakaria l’avait fait, Daoud ne s’était pas « encombré » d’un préservatif. Il ne lui avait pas demandé son accord pour se vider en elle. Totalement soumise à son plaisir, Clémence assumait le risque que cela impliquait, en particulier se retrouver enceinte d’un de ses amants.
Pleine de la semence de ce nouvel amant, Clémence se redressa péniblement, remonta sa robe, sans dire le moindre mot. Elle avait obtenu ce qu’elle était venue chercher : du plaisir !
- Tu peux te rhabiller, murmura-t-il. Tout est en ordre maintenant, tu peux aller te faire casser le cul comme tu veux.
Clémence remit sa culotte, se recoiffa rapidement face au miroir.
- Merci… Docteur.
- Ce n’est qu’un début, ma chérie. Tu repasseras quand tu veux.
Elle sortit du cabinet, les jambes encore flageolantes. Zakaria allait être fier d’elle. Michel, lui, allait sombrer un peu plus. Elle n’était plus vraiment sûre de ce qu’elle ressentait. Mais ce qu’elle savait, c’est qu’elle en voulait encore.
Elle eut envie de téléphoner à Michel. Quand il décrocha, Clémence comprit qu’il était en voiture.
- Mon chéri, je sors de mon rendez-vous chez le docteur Daoud. Tout va bien.
- Ta blessure est guérie ?
- Oui, c’est bien cicatrisé.
Elle hésita un instant, puis ajouta :
- Zakaria va pouvoir me sodomiser ce soir. Devant toi. Je suis certaine que tu vas adorer le voir enculer ta femme, mon petit cochon. Ça t’excite, n’est-ce pas ?
Michel et Clémence étaient devenus complices dans les débauches de la jeune femme.
- C’est vrai. Rien que d’y penser, je bande. J’ai très envie de voir ce voyou te casser le cul.
- Nous allons avoir une nuit très chaude, tous les trois.
- Dis-moi, Clémence. Daoud t’a baisé ?
- Bien sûr. C’était en quelque sorte le prix de la consultation. J’en avais très envie, tu sais, surtout après ce qui s’est passé avec toi sous la douche.
- Pardon, ma chérie. Une fois de plus, je n’ai pas été à la hauteur.
- Ne t’inquiète pas pour ça, puisque tu acceptes que d’autres me baisent, comme j’en ai besoin. Et surtout, parce que tu prends plaisir à assister à mes ébats. Je veux te demander pardon pour mes propos et mon attitude de tout à l’heure. J’étais terriblement frustrée mais je ne pensais pas ce que je t’ai dit.
- Tu sais bien que, de ta part, j’accepte tout. C’était bien, avec Daoud ?
- Très bien ! Il ne me manquait qu’une chose : ta présence. Ce soir, tu vas adorer ce que Zakaria va me faire.
- Je suis impatient. L’appartement est en ordre et j’ai commandé une collation chez un traiteur.
- Tu es exceptionnel. Même si c’est à ma façon, je t’aime. Mais dis-moi, où vas-tu ? Tu ne m’avais pas dit que tu sortais.
- J’ai un rendez-vous. Je t’expliquerai.
- Pas avec une femme, j’espère ?
- Pourquoi, tu es jalouse ?
- Tu es à moi, Michel ! Tu m’accordes une totale liberté sexuelle, mais il n’est pas question de réciprocité, tu entends !
Clémence changea de ton. Sa voix exprimait une certaine colère. Alors qu’elle s’accordait toutes les libertés, elle affirmait clairement que Michel était à elle et à personne d’autre.
- Voyons, chérie, que vas-tu imaginer ? il n’y a que toi qui m’intéresse. Où vas-tu maintenant ?
- J’ai rendez-vous avec Zakaria.
- Chez lui ? Tu as encore envie de…
Michel n’osa pas terminer sa phrase. Mais Clémence comprit.
- J’ai toujours envie de Zakaria ! Non, il veut que j’attende ce soir, en ta présence, pour que je sois en chaleur. Nous avons rendez-vous Avenue Fal Ould Oumeir, dans le quartier de l’Agdal, pour nous promener.
- Bonne promenade, ma chérie.
Michel raccrocha, n’osant pas recommander à Clémence la discrétion, car ce secteur est devenu le nouveau centre-ville de la capitale marocaine. Ce quartier, très fréquenté par les expatriés, comprend de nombreux commerces, cafés et restaurants branchés, pubs, lounges, enseignes internationales.
***
Fatima sirotait un thé au « jardin des roses », le bar du Sofitel, les yeux dissimulés derrière de larges lunettes de soleil.
Lorsque Michel s’approcha, elle se leva. Le jeune diplomate la dévisagea, stupéfait de l’apparence de la belle Madame Al-Fassi. Visiblement troublé, il scrutait le visage de cette femme avec laquelle, quelques semaines plus tôt, il avait échangé des banalités au détour d’un cocktail. Aujourd’hui, elle le regardait d’une façon qui le mettait mal à l’aise.
- Bonjour Michel.
- Bonjour Madame Al Fassi. Merci d’avoir accepté de me rencontrer aussi rapidement.
- On va se tutoyer, si tu veux bien ? Appelle-moi Fatima. Je savais que tu allais m’appeler, au sujet de Clémence. C’est une constante chez les hommes blessés. Quand la douleur devient plus forte que la fierté, ils cherchent des alliés. Même là où ils n’auraient jamais pensé en trouver.
Michel était figé, paralysé par l’attitude de Fatima. Déjà émoustillé par la conversation qu’il venait d’avoir avec Clémence, il ne pouvait détacher son regard du décolleté plongeant de la plantureuse Marocaine. Malgré lui, il bandait.
Fatima s’approcha et, sans crier gare, embrassa Michel sur la bouche.
- Mais Fatima, que faites-vous ? Vous êtes connue et moi aussi. Il y a là-bas un collègue de l’ambassade qui ne nous quitte pas des yeux.
- Je t’ai déjà dit de me tutoyer !
Elle le prit par la main, le fit asseoir à ses côtés et, dans le même mouvement, posa sa main sur sa cuisse.
- Fatima, ne crains-tu pas le scandale ? Je ne suis pas expert de ces questions, mais je sais que la législation marocaine est très sévère en matière d’adultère. En ce qui me concerne, il n’en n’est pas question. Je suis fidèle à mon épouse.
Fatima éclata de rire.
- Tu es adorable, Michel, surtout quand on sait que, non seulement, Clémence a un amant, un petit voyou qui s’appelle Zakaria, mais qu’elle a vraiment le feu au derrière. Mon ami, le docteur Daoud m’a appelée tout à l’heure et m’a dit qu’elle était venue le consulter et qu’ensuite, elle s’était livrée à lui. Et toi, tu te gênes ?
- Je sais ce que fait Clémence. Je l’accepte parce que je l’aime. Les choses vont trop loin avec ce Zakaria. Je suis venu demander ton aide, car je sais que Clémence et toi, vous êtes devenues très proches. Mais tu ne m’as pas répondu : tu ne crains donc pas qu’on te voit avec un autre homme, toi, une femme mariée ?
- Je n’ai pas peur, mon cher. Youssef et moi, nous sommes un couple très libre. Il ne se prive pas et moi non plus. Tu as raison, la loi marocaine sur l’adultère est très sévère, mais ne peut être déclenchée que sur plainte du conjoint. Et je te répète que Youssef et moi, nous avons nos arrangements. Sans oublier que j’appartiens à une famille très puissante.
- Je suis venu pour parler de Clémence. Rien d’autre. Je ne suis pas ici pour philosopher. Ni pour te juger. Nous avons un problème commun. Il s’appelle Zakaria.
Fatima eut un léger sourire.
- Zakaria est un accident. Une erreur de casting qui prend trop de place dans le scénario.
- Ce n’est pas une erreur. C’est un prédateur. Et tu le sais.
Un silence tendu s’installa. Fatima se redressa dans son fauteuil.
- Clémence est tombée dans son piège. Mais ne t’y trompe pas, Michel. Elle l’a voulu.
- Tu ne m’apprends rien. Je l’ai vu de mes propres yeux.
- Et ça t’a excité ?
La phrase tomba, sèche. Il blêmit.
- Pardon ?
- Je pense qu’une partie de toi avait besoin de savoir qu’elle jouissait autant dans les bras d’un autre.
Michel avait les poings fermés, mais ne réagit pas. Elle ajouta, plus doucement :
- Moi aussi, je l’ai vue jouir. Mais pas comme une spectatrice. Comme une amante.
Il baissa les yeux, tendu.
- Voilà. On y vient. Tu ne veux pas sauver Clémence. Tu veux seulement la reprendre.
Fatima sourit, un peu triste.
- Je ne l’ai jamais eue pour la reprendre. Ce qu’on a partagé, elle et moi, ce n’était pas un plan. C’était… Une évidence. Et tu sais, Michel. Elle a besoin d’être aimée. Tendrement.
Lentement. Sensuellement. Et ce n’est ni toi, ni Zakaria qui puisse lui donner ça.
- C’est toi, peut-être ? siffla-t-il. Tu crois que coucher avec elle fait de toi sa sauveuse ?
- Non. Mais je suis la seule à ne pas vouloir la briser. La seule qui ne l’humilie pas. Je ne veux pas la dominer. Je veux la retenir avant qu’elle ne disparaisse entièrement dans ce qu’il fait d’elle.
Michel se redressa, raide.
- Et tu crois que je vais t’aider à l’enlever à Zakaria, pour qu’elle devienne ta chose ?
Elle fronça les sourcils.
- Je ne veux pas qu’elle m’appartienne. Je veux qu’elle redevienne elle-même. Toi, tu veux la garder en vitrine. Zakaria la veut à genoux. Moi, je veux la voir debout.
- Non, tu la veux pour toi.
Fatima serra la mâchoire. Pour la première fois, son calme vacilla.
- Et toi ? Que veux-tu, Michel ? Une épouse rangée ? Une mère modèle ? Elle ne l’a jamais été. Elle a toujours été fêlée. C’est ce qui la rend belle. Mais tu as fermé les yeux. Tu l’as épousée comme on adopte un animal blessé. En espérant qu’il devienne docile. Elle ne l’est pas. Elle ne le sera jamais.
Michel n’en pouvait plus. Sa voix se brisa.
- Et malgré ça… Je l’aime. Tu comprends ? Je l’aime même quand elle me détruit. Je l’aime même quand elle me traite comme un chien. Tu peux appeler ça de la faiblesse, du masochisme, je m’en fous. Mais c’est réel. Et toi… Tu me parles d’amour ? Toi ? Tu veux seulement me convaincre de l’aider à fuir Zakaria… Pour mieux l’enfermer dans ton lit.
Fatima ne répondit pas tout de suite. Elle baissa brièvement les yeux, puis dit d’un ton lent :
- Peut-être. Peut-être que je la veux égoïstement.
Michel se leva lentement, s’apprêtant à partir. Il posa les mains sur la table et resta silencieux un long moment.
- Un instant ! Je ne suis pas venue ici que pour parler de Clémence. Oui, toi comme moi, nous la voulons pour nous. Je l’aime, Michel, comme je n’ai jamais aimé personne jusqu’à présent. Ce sera à elle de décider qui elle suivra. Nous devons nous allier pour la protéger, pour la libérer de ce fauve et d’autres dangers qui la menacent. Pour que nous soyons alliés, il y a un prix à payer, Michel.
- Il n’en n’est pas question. Je ne trahirai jamais Clémence, quoiqu’elle fasse de son côté.
- Tu sais que tu es encore plus séduisant dans ce rôle du mari fidèle d’une épouse adultère ?
- Nous allons en rester là, Fatima.
Fatima tendit alors son ultime piège à Michel.
- Je ne t’ai pas menti quand je t’ai dit que j’aime Clémence. Ce que je ne t’ai pas dit est, qu’au départ, je me suis rapprochée d’elle pour obtenir ce que je veux depuis la première fois où je t’ai vu : toi !
- Je ne te crois pas ! Tout le monde connaît ta réputation !
- On t’a dit que j’étais lesbienne, n’est-ce pas ? Je suis bisexuelle. Tu es bel homme, Michel. J’ai envie de toi. Je te veux.
Fatima avait de plus en plus honte du rôle que l’obligeait à jouer Youssef. Michel, quant à lui, se sentait pris dans une toile d’araignée. Il ne bougeait plus. Il ne voulait pas, mais il était comme paralysé.
Fatima pensa aux menaces de Youssef à son encontre. Elle savait qu’il ne plaisantait pas. Il lui fallait donc aller au bout, quelle que soit sa répulsion pour ce qu’elle s’apprêtait à faire.
Elle posa sa main sur le pantalon de Michel, caressant son intimité.
- Je vois que je ne te suis pas indifférente. Allez, viens. J’ai réservé une chambre dans cet hôtel.
Dans sa tête, Michel se dit qu’il devait fuir. Immédiatement. Fatima le leva de son siège, le prit dans ses bras, se serra contre lui et l’embrassa fougueusement, sans se soucier le moins du monde de s’afficher.
La tête de Michel disait non, mais son corps céda à la tentation. Il répondit au baiser de Fatima.
Un peu comme un automate, il se laissa entraîner vers la chambre. Il ne prit aucune initiative. C’est Fatima qui, dès leur entrée dans la pièce, le déshabilla et le poussa vers le lit. Michel n’était en rien forcé, mais il fut passif, se laissant faire. Fatima, qui n’avait pas touché un homme depuis des années, se fit violence. Elle pratiqua une brève fellation sur le jeune Français, pour s’assurer que son érection soit suffisante. Elle s’empala sur lui, et, après quelques va-et-vient, Michel éjacula en elle.
C’est à ce moment que l’on frappa violemment à la porte :
- Police, ouvrez !
Fatima comprit que Youssef l’avait totalement manipulée. Jamais, il ne lui avait parlé de cette intervention des forces de l’ordre. Elle savait ce que cela signifiait : un cas de flagrant délit, dressé par un officier de police judiciaire. Il n’y avait nul doute. Les amants étaient nus et, de la vulve de l’épouse adultère s’écoulait la semence de son amant.
- Tu m’as piégé, Fatima, hurla Michel, qui se réveillait d’un cauchemar.
- Que tu me crois ou non, j’ignorais qu’il irait jusque-là ! Maintenant, cesse de geindre. Tu es un homme. Je ne t’ai pas violé !
Puis s’adressant aux policiers, Fatima retrouva sa superbe :
- J’imagine que vous allez nous conduire au commissariat. Vous me laisserez me rhabiller et contacter mon avocat, lequel ne manquera pas de prévenir mon ami, votre ministre.
- Calmez-vous, Madame. Et remerciez votre mari, Monsieur Al Fassi, pour sa grande mansuétude. Comme le lui permet l’article 492 du Code Pénal, sa plainte n’est pas dirigée contre vous, seulement contre votre amant. Compte tenu de votre rang, je viendrai recueillir votre disposition ultérieurement, en toute discrétion.
- Je ne suis pas son amant ! Fatima, dis-leur la vérité. Que tout cela a été monté pour me nuire.
- Que puis-je leur dire, sauf la vérité, mon chéri ? Que tu es mon amant depuis des semaines.
- Salope !
- Calmez-vous, Monsieur ! Vous allez nous suivre sans faire d’histoires.
- Je suis protégé par mon statut diplomatique.
Michel exhiba sa carte professionnelle. Cela lui évitait une arrestation immédiate, mais le mettait, vis-à-vis de sa hiérarchie, dans une situation impossible, au regard des proportions qu’allait inévitablement prendre ce scandale. En quelques jours, il avait perdu sa femme et sa carrière elle-même était menacée.
***
Ce qu’ignorait Michel est que Zakaria, de son côté, avait tout fait pour saper la réputation du jeune diplomate. Il avait passé une bonne partie de l’après-midi avec Clémence dans le quartier de l’Agdal. Les amants se promenaient, se tenant par la main, ou en étant enlacés. Zakaria s’attardait sur les terrasses, embrassant ostensiblement Clémence ou encore posant sa main sur la cuisse ou les fesses de la jeune femme.
Celle-ci, ne percevant pas son jeu pervers, le mit plusieurs fois en garde :
- Mon chéri, nous sommes dans un quartier très fréquenté par les expatriés. Si des gens qui nous connaissent, Michel ou moi, nous voient ensemble, non seulement ça va jaser, mais ce sera très mauvais pour la carrière de Michel. Il occupe des fonctions qui exigent de la tenue, de la discrétion. Et surtout pas de scandale.
- Je m’en fous de la carrière du cocu ! T’as honte de moi ou quoi ?
- Pas du tout !
- T’es à moi ou non ?
- Oui Zakaria, je suis à toi.
- Alors, tu la fermes et tu me laisses faire. Sinon, je te largue et tu demanderas à ton cocu de te satisfaire.
À ce moment-là, Clémence reçut un appel de Fatima, qui mettait en œuvre la dernière phase du plan diabolique de Youssef ;
- Bonsoir rouhi. Tu es seule ?
- Je suis avec Zakaria. Nous nous promenons en amoureux, Avenue Fal Ould Oumeir ;
- Tu me manques, ma belle. Tu fais bien de cocufier Michel comme il le mérite. Il a fait une chose terrible. Je n’ose pas te le dire, de peur de ta colère, envers moi.
- Que s’est-il passé, Fatima ? Dis-moi tout !
- Voilà, Michel avait demandé à me rencontrer, pour parler de toi, de ce qui se passe avec Zakaria.
- Je m’en doutais. Et alors ?
- Et bien, il m’a joué le grand jeu. Il m’a conduit dans une chambre et, là, il a voulu me baiser.
- J’ai du mal à te croire, Fatima. J’ai du mal à imaginer Michel faire ça et, surtout, je suis bien placée pour savoir que tu n’aimes que les femmes.
- Justement ! Si ça peut te rassurer, il a été aussi nul que tu me l’avais dit. Peut-être voulait-il se venger de ton infidélité et te rendre jalouse. Je ne te mens pas, ma chérie. Il y a eu un constat de police.
- Merci de m’avoir prévenu. Je te contacte demain pour qu’on se voie.
Zakaria avait écouté la conversation. Il eut un sourire sadique. Car Clémence était furieuse. Clémence n’était pas partageuse. Elle considérait que Michel, comme Fatima, lui appartenaient. Elle était jalouse et possessive, malgré les libertés qu’elle s’accordait.
- C’est Michel ! Ce salopard a couché avec une autre femme. Il va le payer très cher. Fais en sorte qu’il se souvienne longtemps de la nuit prochaine.
- Tu peux compter sur moi. Dis donc, jalouse comme tu es, tu tiens encore à lui. Et tu ne manques pas d’air, vu les cornes que tu lui fais porter !
- Moi j’ai le droit, puisqu’il ne m’apporte pas le plaisir auquel j’ai droit. Lui non ! Il est à moi !
Avant de rentrer au domicile du jeune couple, Zakaria insista pour que les amants prennent un dernier verre dans un lounge réputé, l’Ambre Bar. Et ce qui devait arriver se produisit. La jeune femme entendit :
- Clémence ! coucou.
- Oh, Anne-Marie, je ne t’avais pas vu, excuse-moi.
- Ce n’est pas grave. Tu me présentes ? Bonjour Monsieur, je suis Anne-Marie. Mon mari est un collègue de Michel.
Clémence était toute rouge, ne sachant quelle attitude adopter, alors que Zakaria avait ostensiblement posé sa main sur les fesses de la jeune femme.
- Euh…Oui, bien sûr. Je te présente…Zakaria.
Clémence aurait aimé rentrer dans un trou de souris.
- Enchanté, répondit avec malice Anne-Marie. Vous êtes un ami de Clémence ?
- Pas un ami. Je suis son amant. Je suis son mâle. Et nous allons rentrer à son domicile pour que je la baise devant son cocu !
- Oh !
Zakaria prit la main de Clémence et l’entraîna vers la sortie.
- Tu es fou ! Cette punaise va en faire des gorges chaudes. Je ne veux pas faire de mal à Michel, nuire à sa carrière.
- Faudrait savoir ce que tu veux, salope. Tu as dit qu’il devait payer. C’est ce que j’ai fait.
Zakaria s’isola un bref instant pour faire un compte-rendu à son commanditaire. Youssef était content de lui, car, outre cet incident final avec cette Anne-Marie, le jeune Marocain, très observateur, avait remarqué que d’autres expatriés connaissaient Clémence et Michel. Nul doute que, dès le lendemain, tout cela ne remonte à l’ambassade.
Youssef se frotta les mains, en s’adressant à Fatima, redevenue, contrainte et forcée, sa complice.
- Je serai bientôt débarrassé du petit Français. Je vais bientôt pouvoir récupérer la fille.
- J’ai honte du rôle abject que tu m’as fait jouer.
- Je suis bon prince, ne me le fais pas regretter. N’oublie pas que j’ai désormais deux motifs pour t’envoyer en prison : tu es une gouine et tu es une épouse adultère.
***
Quand Clémence et Zakaria arrivèrent à l’appartement des B, Michel n’était pas encore rentré. Abattu, désespéré, mesurant la gravité de ce qui s’était passé, il ne savait quelle conduite tenir. Il finit par chasser les idées noires qui l’avaient envahi et se décida à rentrer chez lui.
Zakaria et Clémence ne l’avaient pas attendu pour avaler la collation qu’il avait commandée, ne lui laissant rien ou presque. Il entendit des cris de plaisir en provenance de la chambre. Les amants ne l’avaient pas attendu non plus pour commencer leurs ébats. Michel était partagé par deux envies contradictoires, la fuite pour échapper à l’humiliation qui l’attendait et le besoin qu’il avait d’être le témoin de la jouissance de Clémence.
C’est cette dernière envie qui l’emporta, une fois de plus.
Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.
RÉSUMÉ
Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade de France.
Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour un couple pervers, Youssef et Fatima. Cette dernière a initié Clémence aux plaisirs saphiques.
Les choses vont toujours plus loin, échappant au contrôle tant de Michel que de Clémence. Zakaria est venu au domicile du couple où il a baisé la jeune femme devant son mari, autant excité qu’humilié. Michel ne réussit pas à reprendre la situation en mains. Il va tenter d’obtenir l’aide de Fatima, alors que Clémence a rendez-vous chez le docteur Daoud, afin de vérifier si elle est guérie de la blessure que lui avait infligée Zakaria lors d’une sodomie particulièrement brutale.
***
Youssef se doutait que Michel contacterait Fatima pour tenter d’obtenir son soutien.
Depuis leur dernière et vive altercation, Fatima n’était plus libre de ses mouvements. Les hommes de main de Youssef la surveillaient étroitement.
Youssef avait donné des instructions précises à Fatima au sujet du lieu du rendez-vous avec le jeune diplomate.
- J’ai fait ce que tu m’as demandé, Youssef. Pauvre Michel, il va se fourrer dans la gueule du loup. Ce bar est un lieu où on croise le tout Rabat, dont beaucoup de diplomates et d’expatriés. La hiérarchie de l’ambassade sera très vite au courant.
- C’est ce que je veux. Je veux me débarrasser de lui pour avoir totalement Clémence sous ma coupe.
- Ce malheureux n’est pourtant guère une gêne pour tes plans. Tu es un monstre, Youssef.
- Appelle ça comme tu veux. Je veux cette femme. Totalement !
- Il y a autre chose, qui m’inquiète encore davantage. C’est le rôle que tu me demandes de jouer.
- Cela fait partie de mes plans. Tu vas te montrer très gentille envers Michel. Une chambre sera réservée pour vous au Sofitel, au nom de Michel B.
- Youssef, ce que tu me demandes est incroyable. Tu veux que je me comporte comme si j’étais la maitresse de Michel ! Tu sais très bien que je n’aime que les femmes.
- Ce sera l’occasion de changer ta réputation !
- Il y a quelques jours, tu menaçais de saisir le Procureur du Roi au nom de l’article 489 qui réprime l’homosexualité. Et maintenant, tu veux que je me comporte publiquement en épouse adultère ! Tu me prends pour une imbécile, Youssef. Tu me fais passer en quelque sorte de Charybde en Scylla puisque cette fois je tomberai sous le coup de l’article 493 du Code Pénal.
Juriste de formation, Fatima savait parfaitement que, sur plainte du conjoint, l’adultère pouvait être sanctionné d’une peine de prison ferme d’un à deux ans. Les réformes envisagées pour abroger ou assouplir ces sanctions n’avaient jamais abouti.
- Voyons, ma chérie, que vas-tu imaginer ? Tu sais combien mon alliance avec ta famille est importante pour moi. La seule chose que je veux est de me débarrasser de cet imbécile de B. Un adultère avec une femme de la haute société marocaine, ajouté au fait qu’il accueille sous son toit l’amant de sa femme, sera le coup de grâce.
- Et si je refuse ?
- Dans ce cas, si tu ne veux pas m’aider, je me verrai contraint d’activer ma plainte auprès du Procureur du Roi au sujet de ton homosexualité. Tu ne me laisserais pas le choix !
Fatima devint très pâle. Youssef la tenait, d’autant qu’il lui avait « confisqué » son passeport, ce qui l’empêchait de quitter le Maroc. Elle ne pouvait même pas faire appel à la protection de sa famille. Certes, ses parents savent que leur fille est homosexuelle. Mais, dès lors que le scandale deviendra public, ils ne feront rien pour elle. Ils la renieront.
Fatima n’avait guère le choix : elle devait jouer le jeu que lui imposait Youssef.
- Je ferai tout ce que tu veux, Youssef. Mais faut-il vraiment que je couche avec Michel ? Excuse-moi, mais rien que d’y penser, j’ai la nausée.
- Ce que moi comme toi savons des performances de ce Monsieur, à travers les confidences de la petite pute et des comptes-rendus de Zakaria, font que ce zammel ne devrait pas te faire grand mal.
Youssef eut un sourire mauvais. En réalité, il ne voulait pas que se débarrasser de Michel. Il voulait aussi faire tomber Fatima. Il imaginait avec gourmandise sa revanche face aux parents de son épouse, si condescendants, si méprisants envers leur gendre, qu’ils appelaient le parvenu. Même si, pour parvenir à ce résultat, il devrait passer pour un cocu. Il saurait jouer le registre du pieu Musulman, victime d’une perverse, lesbienne et adultère. Les juges infligeraient la peine maximale à Fatima, d’autant que sa puissante famille était détestée. Le cruel Youssef imaginait avec gourmandise ce que subirait Fatima dans une prison de femmes.
Avant que Fatima ne quitte la riche demeure des Al Fassi, Youssef veilla à sa tenue. Il exigea qu’elle soit très maquillée et qu’elle porte une robe très décolletée, qui met en valeur son opulente poitrine.
- Tu ne trouves pas que ça fait un peu beaucoup ?
- Allons ma chérie ! Il faut que le scénario soit crédible. Tu vas retrouver ton amant pour qu’il t’envoie en l’air. Il est normal que tu sois en chaleur.
Fatima lui lança un regard noir. Elle se sentit humiliée, transformée ainsi en putain.
Youssef lui mit une tape sur les fesses.
- Hum, je ne veux pas te mettre en retard. Mais comme tu es, tu me fais bander. Le Français va jouir dans son slip quand il te verra !
***
Pendant ce temps, Clémence arrivait devant l’hôpital, maquillée, habillée comme pour un rendez-vous galant, une robe moulante soulignant ses fesses encore sensibles. La douleur s’était apaisée, mais elle voulait s’en assurer. Et, surtout, elle savait que ce rendez-vous n’était pas qu’un contrôle médical. Elle frissonnait à cette idée. Michel l’avait, une fois de plus, une fois de trop, frustrée. Clémence était en feu. Elle n’avait qu’une envie : baiser. Et le viril Docteur Daoud ferait l’affaire.
Le gastro-entérologue l’attendait. Blouse blanche entrouverte sur un torse viril, sourire tranquille et regard sûr de lui. Il se leva à son entrée.
- Ravi de te revoir. Depuis ton appel, j’ai du mal à contenir mon enthousiasme, fit-il en lançant un regard rapide à la bosse sur son entrejambe.
Elle esquissa un sourire poli.
- Bonjour, Docteur. Merci de me recevoir si rapidement.
- C’est un plaisir… Médical, bien sûr.
Il referma la porte derrière elle, lentement.
- Allonge-toi. Je dois examiner la cicatrisation, comme convenu.
Clémence grimpa sur la table, souleva sa robe sans attendre les instructions. Elle portait une culotte noire plus décorative que fonctionnelle. Le Docteur eut un bref silence, puis enfila des gants.
- Tu n’as pas froid, j’espère ? interrogea-t-il avec un sourire en coin.
- Non.
Il fit glisser la culotte sur ses cuisses. Elle ne bougea pas. Il l’écarta doucement, l’examina avec attention.
- La déchirure est bien cicatrisée. Aucun signe d’inflammation. Le tissu est encore un peu sensible… Mais tout à fait apte à reprendre ses fonctions. Intensément, si besoin.
Clémence sentait déjà son souffle s’accélérer.
- Tu as encore mal parfois ? demanda-t-il en effleurant son intimité du bout du gant.
- Non… Enfin… Je ne sais pas. Je n’ai pas encore essayé.
Il se redressa.
- Maintenant, passons aux choses sérieuses. Je sais que tu es une salope qui veut se faire baiser. Tu veux que je te baise n’est-ce pas ?
Clémence se raidit. Ses joues s’enflammèrent. Elle hocha lentement la tête, les yeux humides.
- Oui… Je dois vous remercier.
- Tu es une femme bien docile, n’est-ce pas ?
Elle murmura :
- Oui, Monsieur…
- Tu vas me sucer d’abord. Longuement. Et ensuite, je te prendrai comme tu en rêves.
Il défit sa ceinture, sans quitter Clémence des yeux. Son sexe était déjà dur, dressé à mi-hauteur.
- À genoux.
Elle obéit. Elle approcha son visage, déposa un baiser sur le gland, puis glissa lentement ses lèvres autour de lui. Au bout de quelques secondes, elle le suçait déjà avidement.
- Regarde-moi, petite pétasse. Garde les yeux levés. Je veux lire ta soumission dans ton regard.
Elle le fixa. Sa bouche glissait, sa salive coulait un peu sur son menton. Le Docteur gémit doucement, une main dans ses cheveux, dirigeant ses mouvements, ralentissant parfois pour prolonger le supplice.
- Tu suces mieux que certaines putes professionnelles… Quelle petite dépravée. Ton mari doit souffrir d’avoir une telle traînée à la maison.
Clémence sentit sa chatte s’humidifier encore plus. Elle aimait cette sensation de n’être qu’un instrument de plaisir. Et l’évocation de son mari décupla son excitation.
- Debout. Tourne-toi. Penche-toi sur le bureau.
Elle obéit à nouveau, offrant ses fesses nues. Le Docteur s’approcha, posa sa main sur sa hanche, guida son pénis à l’entrée de sa chatte béante et mouillée.
- Détends-toi. Tu vas adorer.
Il s’enfonça brutalement en elle, sans la ménager. Et sans lui donner le temps de s’habituer, il commença à la pilonner brutalement. Elle gémit, mais ne bougea pas.
- Voilà… Comme ça. Tu es parfaite. Une bonne putain !
Il entama ses va-et-vient, la maintenant fermement contre le bureau. Clémence, les ongles plantés dans le bois, haletait. Dans son extase, elle imaginait Michel devant elle, en train de se masturber, en regardant le spectacle. A cette image, un orgasme la traversa comme un ouragan.
- Tu sais que tu es une chienne ? Tu en veux encore ? demanda-t-il, sans cesser de la prendre.
Elle hoqueta :
- Oui, baise-moi encore. ENCORE.
- Tu es fière d’être une épouse infidèle ?
- Mon mari ne me satisfait pas. Oh oui, baise-moi plus fort !
Elle pensa à Michel. Elle aurait tellement aimé qu’il soit présent, ou au moins, qu’il suive ses ébats au téléphone.
Le Docteur accéléra, jusqu’à venir violemment en elle. Il grogna, jouit profondément, puis se retira lentement, la main toujours sur sa hanche.
Comme Zakaria l’avait fait, Daoud ne s’était pas « encombré » d’un préservatif. Il ne lui avait pas demandé son accord pour se vider en elle. Totalement soumise à son plaisir, Clémence assumait le risque que cela impliquait, en particulier se retrouver enceinte d’un de ses amants.
Pleine de la semence de ce nouvel amant, Clémence se redressa péniblement, remonta sa robe, sans dire le moindre mot. Elle avait obtenu ce qu’elle était venue chercher : du plaisir !
- Tu peux te rhabiller, murmura-t-il. Tout est en ordre maintenant, tu peux aller te faire casser le cul comme tu veux.
Clémence remit sa culotte, se recoiffa rapidement face au miroir.
- Merci… Docteur.
- Ce n’est qu’un début, ma chérie. Tu repasseras quand tu veux.
Elle sortit du cabinet, les jambes encore flageolantes. Zakaria allait être fier d’elle. Michel, lui, allait sombrer un peu plus. Elle n’était plus vraiment sûre de ce qu’elle ressentait. Mais ce qu’elle savait, c’est qu’elle en voulait encore.
Elle eut envie de téléphoner à Michel. Quand il décrocha, Clémence comprit qu’il était en voiture.
- Mon chéri, je sors de mon rendez-vous chez le docteur Daoud. Tout va bien.
- Ta blessure est guérie ?
- Oui, c’est bien cicatrisé.
Elle hésita un instant, puis ajouta :
- Zakaria va pouvoir me sodomiser ce soir. Devant toi. Je suis certaine que tu vas adorer le voir enculer ta femme, mon petit cochon. Ça t’excite, n’est-ce pas ?
Michel et Clémence étaient devenus complices dans les débauches de la jeune femme.
- C’est vrai. Rien que d’y penser, je bande. J’ai très envie de voir ce voyou te casser le cul.
- Nous allons avoir une nuit très chaude, tous les trois.
- Dis-moi, Clémence. Daoud t’a baisé ?
- Bien sûr. C’était en quelque sorte le prix de la consultation. J’en avais très envie, tu sais, surtout après ce qui s’est passé avec toi sous la douche.
- Pardon, ma chérie. Une fois de plus, je n’ai pas été à la hauteur.
- Ne t’inquiète pas pour ça, puisque tu acceptes que d’autres me baisent, comme j’en ai besoin. Et surtout, parce que tu prends plaisir à assister à mes ébats. Je veux te demander pardon pour mes propos et mon attitude de tout à l’heure. J’étais terriblement frustrée mais je ne pensais pas ce que je t’ai dit.
- Tu sais bien que, de ta part, j’accepte tout. C’était bien, avec Daoud ?
- Très bien ! Il ne me manquait qu’une chose : ta présence. Ce soir, tu vas adorer ce que Zakaria va me faire.
- Je suis impatient. L’appartement est en ordre et j’ai commandé une collation chez un traiteur.
- Tu es exceptionnel. Même si c’est à ma façon, je t’aime. Mais dis-moi, où vas-tu ? Tu ne m’avais pas dit que tu sortais.
- J’ai un rendez-vous. Je t’expliquerai.
- Pas avec une femme, j’espère ?
- Pourquoi, tu es jalouse ?
- Tu es à moi, Michel ! Tu m’accordes une totale liberté sexuelle, mais il n’est pas question de réciprocité, tu entends !
Clémence changea de ton. Sa voix exprimait une certaine colère. Alors qu’elle s’accordait toutes les libertés, elle affirmait clairement que Michel était à elle et à personne d’autre.
- Voyons, chérie, que vas-tu imaginer ? il n’y a que toi qui m’intéresse. Où vas-tu maintenant ?
- J’ai rendez-vous avec Zakaria.
- Chez lui ? Tu as encore envie de…
Michel n’osa pas terminer sa phrase. Mais Clémence comprit.
- J’ai toujours envie de Zakaria ! Non, il veut que j’attende ce soir, en ta présence, pour que je sois en chaleur. Nous avons rendez-vous Avenue Fal Ould Oumeir, dans le quartier de l’Agdal, pour nous promener.
- Bonne promenade, ma chérie.
Michel raccrocha, n’osant pas recommander à Clémence la discrétion, car ce secteur est devenu le nouveau centre-ville de la capitale marocaine. Ce quartier, très fréquenté par les expatriés, comprend de nombreux commerces, cafés et restaurants branchés, pubs, lounges, enseignes internationales.
***
Fatima sirotait un thé au « jardin des roses », le bar du Sofitel, les yeux dissimulés derrière de larges lunettes de soleil.
Lorsque Michel s’approcha, elle se leva. Le jeune diplomate la dévisagea, stupéfait de l’apparence de la belle Madame Al-Fassi. Visiblement troublé, il scrutait le visage de cette femme avec laquelle, quelques semaines plus tôt, il avait échangé des banalités au détour d’un cocktail. Aujourd’hui, elle le regardait d’une façon qui le mettait mal à l’aise.
- Bonjour Michel.
- Bonjour Madame Al Fassi. Merci d’avoir accepté de me rencontrer aussi rapidement.
- On va se tutoyer, si tu veux bien ? Appelle-moi Fatima. Je savais que tu allais m’appeler, au sujet de Clémence. C’est une constante chez les hommes blessés. Quand la douleur devient plus forte que la fierté, ils cherchent des alliés. Même là où ils n’auraient jamais pensé en trouver.
Michel était figé, paralysé par l’attitude de Fatima. Déjà émoustillé par la conversation qu’il venait d’avoir avec Clémence, il ne pouvait détacher son regard du décolleté plongeant de la plantureuse Marocaine. Malgré lui, il bandait.
Fatima s’approcha et, sans crier gare, embrassa Michel sur la bouche.
- Mais Fatima, que faites-vous ? Vous êtes connue et moi aussi. Il y a là-bas un collègue de l’ambassade qui ne nous quitte pas des yeux.
- Je t’ai déjà dit de me tutoyer !
Elle le prit par la main, le fit asseoir à ses côtés et, dans le même mouvement, posa sa main sur sa cuisse.
- Fatima, ne crains-tu pas le scandale ? Je ne suis pas expert de ces questions, mais je sais que la législation marocaine est très sévère en matière d’adultère. En ce qui me concerne, il n’en n’est pas question. Je suis fidèle à mon épouse.
Fatima éclata de rire.
- Tu es adorable, Michel, surtout quand on sait que, non seulement, Clémence a un amant, un petit voyou qui s’appelle Zakaria, mais qu’elle a vraiment le feu au derrière. Mon ami, le docteur Daoud m’a appelée tout à l’heure et m’a dit qu’elle était venue le consulter et qu’ensuite, elle s’était livrée à lui. Et toi, tu te gênes ?
- Je sais ce que fait Clémence. Je l’accepte parce que je l’aime. Les choses vont trop loin avec ce Zakaria. Je suis venu demander ton aide, car je sais que Clémence et toi, vous êtes devenues très proches. Mais tu ne m’as pas répondu : tu ne crains donc pas qu’on te voit avec un autre homme, toi, une femme mariée ?
- Je n’ai pas peur, mon cher. Youssef et moi, nous sommes un couple très libre. Il ne se prive pas et moi non plus. Tu as raison, la loi marocaine sur l’adultère est très sévère, mais ne peut être déclenchée que sur plainte du conjoint. Et je te répète que Youssef et moi, nous avons nos arrangements. Sans oublier que j’appartiens à une famille très puissante.
- Je suis venu pour parler de Clémence. Rien d’autre. Je ne suis pas ici pour philosopher. Ni pour te juger. Nous avons un problème commun. Il s’appelle Zakaria.
Fatima eut un léger sourire.
- Zakaria est un accident. Une erreur de casting qui prend trop de place dans le scénario.
- Ce n’est pas une erreur. C’est un prédateur. Et tu le sais.
Un silence tendu s’installa. Fatima se redressa dans son fauteuil.
- Clémence est tombée dans son piège. Mais ne t’y trompe pas, Michel. Elle l’a voulu.
- Tu ne m’apprends rien. Je l’ai vu de mes propres yeux.
- Et ça t’a excité ?
La phrase tomba, sèche. Il blêmit.
- Pardon ?
- Je pense qu’une partie de toi avait besoin de savoir qu’elle jouissait autant dans les bras d’un autre.
Michel avait les poings fermés, mais ne réagit pas. Elle ajouta, plus doucement :
- Moi aussi, je l’ai vue jouir. Mais pas comme une spectatrice. Comme une amante.
Il baissa les yeux, tendu.
- Voilà. On y vient. Tu ne veux pas sauver Clémence. Tu veux seulement la reprendre.
Fatima sourit, un peu triste.
- Je ne l’ai jamais eue pour la reprendre. Ce qu’on a partagé, elle et moi, ce n’était pas un plan. C’était… Une évidence. Et tu sais, Michel. Elle a besoin d’être aimée. Tendrement.
Lentement. Sensuellement. Et ce n’est ni toi, ni Zakaria qui puisse lui donner ça.
- C’est toi, peut-être ? siffla-t-il. Tu crois que coucher avec elle fait de toi sa sauveuse ?
- Non. Mais je suis la seule à ne pas vouloir la briser. La seule qui ne l’humilie pas. Je ne veux pas la dominer. Je veux la retenir avant qu’elle ne disparaisse entièrement dans ce qu’il fait d’elle.
Michel se redressa, raide.
- Et tu crois que je vais t’aider à l’enlever à Zakaria, pour qu’elle devienne ta chose ?
Elle fronça les sourcils.
- Je ne veux pas qu’elle m’appartienne. Je veux qu’elle redevienne elle-même. Toi, tu veux la garder en vitrine. Zakaria la veut à genoux. Moi, je veux la voir debout.
- Non, tu la veux pour toi.
Fatima serra la mâchoire. Pour la première fois, son calme vacilla.
- Et toi ? Que veux-tu, Michel ? Une épouse rangée ? Une mère modèle ? Elle ne l’a jamais été. Elle a toujours été fêlée. C’est ce qui la rend belle. Mais tu as fermé les yeux. Tu l’as épousée comme on adopte un animal blessé. En espérant qu’il devienne docile. Elle ne l’est pas. Elle ne le sera jamais.
Michel n’en pouvait plus. Sa voix se brisa.
- Et malgré ça… Je l’aime. Tu comprends ? Je l’aime même quand elle me détruit. Je l’aime même quand elle me traite comme un chien. Tu peux appeler ça de la faiblesse, du masochisme, je m’en fous. Mais c’est réel. Et toi… Tu me parles d’amour ? Toi ? Tu veux seulement me convaincre de l’aider à fuir Zakaria… Pour mieux l’enfermer dans ton lit.
Fatima ne répondit pas tout de suite. Elle baissa brièvement les yeux, puis dit d’un ton lent :
- Peut-être. Peut-être que je la veux égoïstement.
Michel se leva lentement, s’apprêtant à partir. Il posa les mains sur la table et resta silencieux un long moment.
- Un instant ! Je ne suis pas venue ici que pour parler de Clémence. Oui, toi comme moi, nous la voulons pour nous. Je l’aime, Michel, comme je n’ai jamais aimé personne jusqu’à présent. Ce sera à elle de décider qui elle suivra. Nous devons nous allier pour la protéger, pour la libérer de ce fauve et d’autres dangers qui la menacent. Pour que nous soyons alliés, il y a un prix à payer, Michel.
- Il n’en n’est pas question. Je ne trahirai jamais Clémence, quoiqu’elle fasse de son côté.
- Tu sais que tu es encore plus séduisant dans ce rôle du mari fidèle d’une épouse adultère ?
- Nous allons en rester là, Fatima.
Fatima tendit alors son ultime piège à Michel.
- Je ne t’ai pas menti quand je t’ai dit que j’aime Clémence. Ce que je ne t’ai pas dit est, qu’au départ, je me suis rapprochée d’elle pour obtenir ce que je veux depuis la première fois où je t’ai vu : toi !
- Je ne te crois pas ! Tout le monde connaît ta réputation !
- On t’a dit que j’étais lesbienne, n’est-ce pas ? Je suis bisexuelle. Tu es bel homme, Michel. J’ai envie de toi. Je te veux.
Fatima avait de plus en plus honte du rôle que l’obligeait à jouer Youssef. Michel, quant à lui, se sentait pris dans une toile d’araignée. Il ne bougeait plus. Il ne voulait pas, mais il était comme paralysé.
Fatima pensa aux menaces de Youssef à son encontre. Elle savait qu’il ne plaisantait pas. Il lui fallait donc aller au bout, quelle que soit sa répulsion pour ce qu’elle s’apprêtait à faire.
Elle posa sa main sur le pantalon de Michel, caressant son intimité.
- Je vois que je ne te suis pas indifférente. Allez, viens. J’ai réservé une chambre dans cet hôtel.
Dans sa tête, Michel se dit qu’il devait fuir. Immédiatement. Fatima le leva de son siège, le prit dans ses bras, se serra contre lui et l’embrassa fougueusement, sans se soucier le moins du monde de s’afficher.
La tête de Michel disait non, mais son corps céda à la tentation. Il répondit au baiser de Fatima.
Un peu comme un automate, il se laissa entraîner vers la chambre. Il ne prit aucune initiative. C’est Fatima qui, dès leur entrée dans la pièce, le déshabilla et le poussa vers le lit. Michel n’était en rien forcé, mais il fut passif, se laissant faire. Fatima, qui n’avait pas touché un homme depuis des années, se fit violence. Elle pratiqua une brève fellation sur le jeune Français, pour s’assurer que son érection soit suffisante. Elle s’empala sur lui, et, après quelques va-et-vient, Michel éjacula en elle.
C’est à ce moment que l’on frappa violemment à la porte :
- Police, ouvrez !
Fatima comprit que Youssef l’avait totalement manipulée. Jamais, il ne lui avait parlé de cette intervention des forces de l’ordre. Elle savait ce que cela signifiait : un cas de flagrant délit, dressé par un officier de police judiciaire. Il n’y avait nul doute. Les amants étaient nus et, de la vulve de l’épouse adultère s’écoulait la semence de son amant.
- Tu m’as piégé, Fatima, hurla Michel, qui se réveillait d’un cauchemar.
- Que tu me crois ou non, j’ignorais qu’il irait jusque-là ! Maintenant, cesse de geindre. Tu es un homme. Je ne t’ai pas violé !
Puis s’adressant aux policiers, Fatima retrouva sa superbe :
- J’imagine que vous allez nous conduire au commissariat. Vous me laisserez me rhabiller et contacter mon avocat, lequel ne manquera pas de prévenir mon ami, votre ministre.
- Calmez-vous, Madame. Et remerciez votre mari, Monsieur Al Fassi, pour sa grande mansuétude. Comme le lui permet l’article 492 du Code Pénal, sa plainte n’est pas dirigée contre vous, seulement contre votre amant. Compte tenu de votre rang, je viendrai recueillir votre disposition ultérieurement, en toute discrétion.
- Je ne suis pas son amant ! Fatima, dis-leur la vérité. Que tout cela a été monté pour me nuire.
- Que puis-je leur dire, sauf la vérité, mon chéri ? Que tu es mon amant depuis des semaines.
- Salope !
- Calmez-vous, Monsieur ! Vous allez nous suivre sans faire d’histoires.
- Je suis protégé par mon statut diplomatique.
Michel exhiba sa carte professionnelle. Cela lui évitait une arrestation immédiate, mais le mettait, vis-à-vis de sa hiérarchie, dans une situation impossible, au regard des proportions qu’allait inévitablement prendre ce scandale. En quelques jours, il avait perdu sa femme et sa carrière elle-même était menacée.
***
Ce qu’ignorait Michel est que Zakaria, de son côté, avait tout fait pour saper la réputation du jeune diplomate. Il avait passé une bonne partie de l’après-midi avec Clémence dans le quartier de l’Agdal. Les amants se promenaient, se tenant par la main, ou en étant enlacés. Zakaria s’attardait sur les terrasses, embrassant ostensiblement Clémence ou encore posant sa main sur la cuisse ou les fesses de la jeune femme.
Celle-ci, ne percevant pas son jeu pervers, le mit plusieurs fois en garde :
- Mon chéri, nous sommes dans un quartier très fréquenté par les expatriés. Si des gens qui nous connaissent, Michel ou moi, nous voient ensemble, non seulement ça va jaser, mais ce sera très mauvais pour la carrière de Michel. Il occupe des fonctions qui exigent de la tenue, de la discrétion. Et surtout pas de scandale.
- Je m’en fous de la carrière du cocu ! T’as honte de moi ou quoi ?
- Pas du tout !
- T’es à moi ou non ?
- Oui Zakaria, je suis à toi.
- Alors, tu la fermes et tu me laisses faire. Sinon, je te largue et tu demanderas à ton cocu de te satisfaire.
À ce moment-là, Clémence reçut un appel de Fatima, qui mettait en œuvre la dernière phase du plan diabolique de Youssef ;
- Bonsoir rouhi. Tu es seule ?
- Je suis avec Zakaria. Nous nous promenons en amoureux, Avenue Fal Ould Oumeir ;
- Tu me manques, ma belle. Tu fais bien de cocufier Michel comme il le mérite. Il a fait une chose terrible. Je n’ose pas te le dire, de peur de ta colère, envers moi.
- Que s’est-il passé, Fatima ? Dis-moi tout !
- Voilà, Michel avait demandé à me rencontrer, pour parler de toi, de ce qui se passe avec Zakaria.
- Je m’en doutais. Et alors ?
- Et bien, il m’a joué le grand jeu. Il m’a conduit dans une chambre et, là, il a voulu me baiser.
- J’ai du mal à te croire, Fatima. J’ai du mal à imaginer Michel faire ça et, surtout, je suis bien placée pour savoir que tu n’aimes que les femmes.
- Justement ! Si ça peut te rassurer, il a été aussi nul que tu me l’avais dit. Peut-être voulait-il se venger de ton infidélité et te rendre jalouse. Je ne te mens pas, ma chérie. Il y a eu un constat de police.
- Merci de m’avoir prévenu. Je te contacte demain pour qu’on se voie.
Zakaria avait écouté la conversation. Il eut un sourire sadique. Car Clémence était furieuse. Clémence n’était pas partageuse. Elle considérait que Michel, comme Fatima, lui appartenaient. Elle était jalouse et possessive, malgré les libertés qu’elle s’accordait.
- C’est Michel ! Ce salopard a couché avec une autre femme. Il va le payer très cher. Fais en sorte qu’il se souvienne longtemps de la nuit prochaine.
- Tu peux compter sur moi. Dis donc, jalouse comme tu es, tu tiens encore à lui. Et tu ne manques pas d’air, vu les cornes que tu lui fais porter !
- Moi j’ai le droit, puisqu’il ne m’apporte pas le plaisir auquel j’ai droit. Lui non ! Il est à moi !
Avant de rentrer au domicile du jeune couple, Zakaria insista pour que les amants prennent un dernier verre dans un lounge réputé, l’Ambre Bar. Et ce qui devait arriver se produisit. La jeune femme entendit :
- Clémence ! coucou.
- Oh, Anne-Marie, je ne t’avais pas vu, excuse-moi.
- Ce n’est pas grave. Tu me présentes ? Bonjour Monsieur, je suis Anne-Marie. Mon mari est un collègue de Michel.
Clémence était toute rouge, ne sachant quelle attitude adopter, alors que Zakaria avait ostensiblement posé sa main sur les fesses de la jeune femme.
- Euh…Oui, bien sûr. Je te présente…Zakaria.
Clémence aurait aimé rentrer dans un trou de souris.
- Enchanté, répondit avec malice Anne-Marie. Vous êtes un ami de Clémence ?
- Pas un ami. Je suis son amant. Je suis son mâle. Et nous allons rentrer à son domicile pour que je la baise devant son cocu !
- Oh !
Zakaria prit la main de Clémence et l’entraîna vers la sortie.
- Tu es fou ! Cette punaise va en faire des gorges chaudes. Je ne veux pas faire de mal à Michel, nuire à sa carrière.
- Faudrait savoir ce que tu veux, salope. Tu as dit qu’il devait payer. C’est ce que j’ai fait.
Zakaria s’isola un bref instant pour faire un compte-rendu à son commanditaire. Youssef était content de lui, car, outre cet incident final avec cette Anne-Marie, le jeune Marocain, très observateur, avait remarqué que d’autres expatriés connaissaient Clémence et Michel. Nul doute que, dès le lendemain, tout cela ne remonte à l’ambassade.
Youssef se frotta les mains, en s’adressant à Fatima, redevenue, contrainte et forcée, sa complice.
- Je serai bientôt débarrassé du petit Français. Je vais bientôt pouvoir récupérer la fille.
- J’ai honte du rôle abject que tu m’as fait jouer.
- Je suis bon prince, ne me le fais pas regretter. N’oublie pas que j’ai désormais deux motifs pour t’envoyer en prison : tu es une gouine et tu es une épouse adultère.
***
Quand Clémence et Zakaria arrivèrent à l’appartement des B, Michel n’était pas encore rentré. Abattu, désespéré, mesurant la gravité de ce qui s’était passé, il ne savait quelle conduite tenir. Il finit par chasser les idées noires qui l’avaient envahi et se décida à rentrer chez lui.
Zakaria et Clémence ne l’avaient pas attendu pour avaler la collation qu’il avait commandée, ne lui laissant rien ou presque. Il entendit des cris de plaisir en provenance de la chambre. Les amants ne l’avaient pas attendu non plus pour commencer leurs ébats. Michel était partagé par deux envies contradictoires, la fuite pour échapper à l’humiliation qui l’attendait et le besoin qu’il avait d’être le témoin de la jouissance de Clémence.
C’est cette dernière envie qui l’emporta, une fois de plus.
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34 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@Dyonisia, comme l'a dit Olga, cet "univers" de plaisirs et de sexualité débordante vient rarement avec l'éthique. Contrairement à ce que peuvent penser les gens, glisser dans ces excès et dans ces plaisirs interdits est d'une facilité déroutante. Trouver la porte de sortie en revanche est d'une difficulté incroyable.
Sarah T.
Sarah T.
Je suis absente une semaine et n'aurai pas la possibilité de répondre aux commentaires sur les publications avant mon retour dimanche en 8. J'ai néanmoins envoyé à HDS le chapitre 8 de la série Clémence. Si ce texte était en ligne avant mon retour, Sarah répondra aux commentaires.
A bientôt
A bientôt
@ Dyonisia, tu as raison de souligner l'absence de morale, dans un tel récit et sur un site d'histoires érotiques; Oui ce que vivent les protagonistes et d'abord Clémence et Michel, c'est l'enfet, au sens de Dante, dont la "Divine Comédie" est aussi une allégorie de la progression de l'âme à travers le péché (l'enfer), la pénitence (le purgatoire) et la rédemption (le paradis), la dernière étant la fin heureuse promise dans le titre. En sera-t-il de même pour ce jeune couple?
Bien sûr également que les masculinistes pourraient se complaire de la soumission de Clémence à Zakaria ou au Docteur Daoud. Sa quête de la liberté l'a conduit à une totale soumission. saura-t-elle s'en extraire?
Oui, ma muse, nous avons tous et toutes de sombres pulsions qui peuvent nous amener aux pires excès; L'important étant de parvenir à s'en libérer et à les maitriser. Ce sont ces lourdes conséquences de l'hypersexualité féminine que nous avons voulu présenter dans ce récit.
Merci enfin pour cette référence pertinente au grand Georges Brassens. Depuis Homère, on oppose la fidèle Pénélope, qui résista aux "prétendants" et la belle Hélène, cette "salope" qui suivit son amant Paris et provoqua la guerre de Troie. Nous avons en effet en nous une part de Pénélope et une part d'Hélène
Bien sûr également que les masculinistes pourraient se complaire de la soumission de Clémence à Zakaria ou au Docteur Daoud. Sa quête de la liberté l'a conduit à une totale soumission. saura-t-elle s'en extraire?
Oui, ma muse, nous avons tous et toutes de sombres pulsions qui peuvent nous amener aux pires excès; L'important étant de parvenir à s'en libérer et à les maitriser. Ce sont ces lourdes conséquences de l'hypersexualité féminine que nous avons voulu présenter dans ce récit.
Merci enfin pour cette référence pertinente au grand Georges Brassens. Depuis Homère, on oppose la fidèle Pénélope, qui résista aux "prétendants" et la belle Hélène, cette "salope" qui suivit son amant Paris et provoqua la guerre de Troie. Nous avons en effet en nous une part de Pénélope et une part d'Hélène
Laissez tout espoir de morale, vous qui entrez dans ce récit.
L'expression vous dit quelque chose ? En effet c'est l'enfer, pour Michel, c'est évident, mais pour Clémence aussi, ainsi que, déjà, pour Fatima, et pour les autres protagonistes sans doute également, même si pour l'instant ils semblent triompher.
Mais diable que cet enfer est bien amené ! Il a de quoi ravir tous les suprémacistes mâles qui se régaleront de la "visite médicale", comme tous les misogynes qui y retrouveront le poncif bien connu : "les femmes, toutes des salopes, sauf ma mère et..." Eh non ! Ici, ils ne pourront ajouter "et ma femme", lol !
Quant à nous, douces et honnêtes Filles d'Eve, que nous apportent ces chapitres ? De l'effroi, du mépris, de la réprobation ? Croyez-vous ! Ils nous rappellent tout simplement que sommeillent en nous bien de sombres pulsions et de coupables envies de succomber à la tentation. Si j'osais encore plagier un autre poète, je dirais que si nous sommes sincères dans nos introspections nombre de Pénélope passeront illico pour de fieffées salopes. :)
L'expression vous dit quelque chose ? En effet c'est l'enfer, pour Michel, c'est évident, mais pour Clémence aussi, ainsi que, déjà, pour Fatima, et pour les autres protagonistes sans doute également, même si pour l'instant ils semblent triompher.
Mais diable que cet enfer est bien amené ! Il a de quoi ravir tous les suprémacistes mâles qui se régaleront de la "visite médicale", comme tous les misogynes qui y retrouveront le poncif bien connu : "les femmes, toutes des salopes, sauf ma mère et..." Eh non ! Ici, ils ne pourront ajouter "et ma femme", lol !
Quant à nous, douces et honnêtes Filles d'Eve, que nous apportent ces chapitres ? De l'effroi, du mépris, de la réprobation ? Croyez-vous ! Ils nous rappellent tout simplement que sommeillent en nous bien de sombres pulsions et de coupables envies de succomber à la tentation. Si j'osais encore plagier un autre poète, je dirais que si nous sommes sincères dans nos introspections nombre de Pénélope passeront illico pour de fieffées salopes. :)
@ YJ, le chapitre 8 est prêt. Je vais essayer de l'envoyer juste avant mon départ en fin de semaine, de façon à ce qu'il ne paraisse pas en mon absence (une semaine) afin de pouvoir répondre aux commentaires. Si ça se produisait cependant, Sarah ne manquerait pas de répondre.
@Olga @Sarah balancez la suite on a hâte
YJ
NB : moi connaître une Clémence au Maroc je dirais pas non. Quoique ...
YJ
NB : moi connaître une Clémence au Maroc je dirais pas non. Quoique ...
@Olga, avec plaisir ma chère !
@Steph et JP, merci pour la recommandation.
@PP06, il est clair qu'à ce niveau, ni Clémence ni son mari ne comprennent encore ce qu'ils vivent ni ce qu'ils ressentent. Il est donc normal de ne pas imaginer de fin heureuse à ce niveau, je vous remercie cependant pour votre commentaire et vos encouragements.
@YJ, c'est vrai et la situation risque d'empirer encore.
@Angré, les gens comme Youssef finissent généralement par payer le prix de leurs actions. Espérons que ça sera le cas aussi dans ce récit.
Sarah T.
@Steph et JP, merci pour la recommandation.
@PP06, il est clair qu'à ce niveau, ni Clémence ni son mari ne comprennent encore ce qu'ils vivent ni ce qu'ils ressentent. Il est donc normal de ne pas imaginer de fin heureuse à ce niveau, je vous remercie cependant pour votre commentaire et vos encouragements.
@YJ, c'est vrai et la situation risque d'empirer encore.
@Angré, les gens comme Youssef finissent généralement par payer le prix de leurs actions. Espérons que ça sera le cas aussi dans ce récit.
Sarah T.
@ André, nous sommes d'accord pour Youssef, qui ne perd rien pour attendre! Michel n'était pas l'homme de la situation, comme je l'ai expliqué en réponse à YJ. Mais Youssef finira par payer!
@ YJ, Michel est un brave type, paralysé (aveuglé même) par son amour inconditionnel pour Clémence. Il est une victime idéale pour Youssef et son homme de main, Zakaria. Mais en effet, pour ces deux-là, la roue finira par tourner;
@ YJ, Michel est un brave type, paralysé (aveuglé même) par son amour inconditionnel pour Clémence. Il est une victime idéale pour Youssef et son homme de main, Zakaria. Mais en effet, pour ces deux-là, la roue finira par tourner;
Pas de chance le michel on dirait qu'il l'a cherché
@youssef et zakaria la roue tourne 🤞
YJ
@youssef et zakaria la roue tourne 🤞
YJ
Je suis d'accord avec YJ. Ce salopard de Youssef mériterait d'être cocufié comme il faut. Sans compter que ça aurait été une revanche pour Michel et une leçon pour cette petite garce de Clémence.
André
André
@ Steph et JP, exact. Quant à ce film, si je trouve assez d'éléments, il pourrait faire l'objet d'une chronique cinématographique
@ PP06, tu as bien défini Clémence et Michel. Et vu comment ils s'enfoncent, on n'entrevoit pas d'issue heureuse. Il y aura encore bien des épreuves, mais aussi des événements inattendus, des interventions, des retournements qui apporteront la lumière au bout du tunnel
@ YJ, il est vrai que l'abominable Youssef aurait mérité d'être "vraiment" cocu. Mais, depuis le début de l'histoire, nous insistons sur les inhibitions de Michel, ses piètres performances dans l'intimité avec Clémence. Oui, le jeune diplomate est vraiment très mal. Il y aura encore des rebondissements.
@ PP06, tu as bien défini Clémence et Michel. Et vu comment ils s'enfoncent, on n'entrevoit pas d'issue heureuse. Il y aura encore bien des épreuves, mais aussi des événements inattendus, des interventions, des retournements qui apporteront la lumière au bout du tunnel
@ YJ, il est vrai que l'abominable Youssef aurait mérité d'être "vraiment" cocu. Mais, depuis le début de l'histoire, nous insistons sur les inhibitions de Michel, ses piètres performances dans l'intimité avec Clémence. Oui, le jeune diplomate est vraiment très mal. Il y aura encore des rebondissements.
Déçu ... Vous auriez pu laisser Michel aller au bout avec fatima
Mais bon le bout il y est déja ... au bout du rouleau
YJ
Mais bon le bout il y est déja ... au bout du rouleau
YJ
Plus le méchant est mauvais, plus l'histoire est bonne. Là il est vraiment méchant. L'histoire est palpitante, jusqu'où vont-ils aller ?
Mais l'héroïne est vraiment trop naïve, trop insouciante et Michel, son mari, n'est pas crédible en amoureux transis qui accepte tout. Ils disent s'aimer, mais on n'y croit pas, dommage.
Il va être renvoyé du consulat, elle deviendra la pute de son amant...
Comment imaginer qu'à la fin ils vont pouvoir se retrouver pour filer le parfait amour !
Enfin, j'attends la suite avec impatience.
Mais l'héroïne est vraiment trop naïve, trop insouciante et Michel, son mari, n'est pas crédible en amoureux transis qui accepte tout. Ils disent s'aimer, mais on n'y croit pas, dommage.
Il va être renvoyé du consulat, elle deviendra la pute de son amant...
Comment imaginer qu'à la fin ils vont pouvoir se retrouver pour filer le parfait amour !
Enfin, j'attends la suite avec impatience.
@ Olga, oui Clémence et Michel vivent une forme très particulière de candaulisme, ce qu'on appelle du "cuckolding", où le mari est humilié par l'épouse et son amant. A ce sujet, nous te recommandons un film de Jonathan Butler de 2009, "The cuckhold" (2009)
Steph et JP
Steph et JP
@ Henri, oui, Michel est dans une position très difficile.
@ Sarah, un grand merci pour tes réponses à chacun des commentaires de nos lecteurs et lectrices
@ lecteur anonyme, évidemment que cette histoire s'inspire de notre vécu, même s'il y a des différences. Je suis d'accord avec vous au sujet du candaulisme. ce que vivent Clémence et Michel est une forme très particulière de candaulisme.
@ Sarah, un grand merci pour tes réponses à chacun des commentaires de nos lecteurs et lectrices
@ lecteur anonyme, évidemment que cette histoire s'inspire de notre vécu, même s'il y a des différences. Je suis d'accord avec vous au sujet du candaulisme. ce que vivent Clémence et Michel est une forme très particulière de candaulisme.
Il y a dans cette histoire du Olga et du Philippe dans leur période la plus sombre (Rachid et Hassan) avant de se retrouver (nouveau contrat candauliste). Candauliste ne veut pas dire soumis,ni sans réaction,même si l'amour freine parfois (peur de perdre )
@La Chipie, l'ivresse sexuelle peut faire la tête (et les principes) de beaucoup de personnes. Il est vraiment que le couple soit en train de traverser une tempête mais il y a toujours une chance de sauver les choses.
@Robert, merci beaucoup !
@Alain Dex, votre commentaire ne peut que nous encourager à nous dépasser encore plus pour vous offrir que des récits de qualité.
@Juie, disons qu'elle est à la fois victime de son mari et de ses propres sentiments qui créent une contradiction en elle.
@Jacques du Canada, pas forcément, il se pourrait que les évènements futurs vous surprennent.
@Maurice, c'est le pire.
@Radia, vous avez bien cerné les personnes. Zakaria est un petit voyou sans esprit, Youssef est un "gangster" qui fait des plans et ceux qui gravitent autour de lui ne sont que des outils pour arriver à ses fins.
@Didier, vous êtes un excellent observateur et analyste comme d'habitude, cependant les choses risquent encore d'empirer un moment avant de commencer à s'améliorer.
@Nico, le plaisir sort parfois de la confusion et de la souffrance croyez moi, mais comme Olga et moi aimons les histoires qui finissent bien, la suite ne devrait pas trop vous déranger.
@Norbert, tout à fait oui !
@Rachel, bien vu, la suite vous apportera des réponses.
@Micky, haha bien dit !
@Alicia, bien observé, il est vrai qu'il est difficile de contrôler ce genre de choses quand le jeu auquel on joue est totalement dépourvu de règles.
@Henri, c'est bien vu, vous avez bien compris la personnalité de Clémence.
Sarah T.
@Robert, merci beaucoup !
@Alain Dex, votre commentaire ne peut que nous encourager à nous dépasser encore plus pour vous offrir que des récits de qualité.
@Juie, disons qu'elle est à la fois victime de son mari et de ses propres sentiments qui créent une contradiction en elle.
@Jacques du Canada, pas forcément, il se pourrait que les évènements futurs vous surprennent.
@Maurice, c'est le pire.
@Radia, vous avez bien cerné les personnes. Zakaria est un petit voyou sans esprit, Youssef est un "gangster" qui fait des plans et ceux qui gravitent autour de lui ne sont que des outils pour arriver à ses fins.
@Didier, vous êtes un excellent observateur et analyste comme d'habitude, cependant les choses risquent encore d'empirer un moment avant de commencer à s'améliorer.
@Nico, le plaisir sort parfois de la confusion et de la souffrance croyez moi, mais comme Olga et moi aimons les histoires qui finissent bien, la suite ne devrait pas trop vous déranger.
@Norbert, tout à fait oui !
@Rachel, bien vu, la suite vous apportera des réponses.
@Micky, haha bien dit !
@Alicia, bien observé, il est vrai qu'il est difficile de contrôler ce genre de choses quand le jeu auquel on joue est totalement dépourvu de règles.
@Henri, c'est bien vu, vous avez bien compris la personnalité de Clémence.
Sarah T.
Je crains le pire pour Michel. d'abord, parce que Clémence va lui faire payer son "infidélité" Et aussi les conséquences, sur son avenir professionnel, de cet "adultère" et du comportement de Clémence
Henri
Henri
@ La chipie, sur le plan moral d'un point de vue rationnel , je suis entièrement d'accord. Mais ni Clémence, ni Michel ne se placent de ce point de vue. Sont-ils pour autant totalement responsables ou se laissent-ils gouverner, l'une par son hypersexualité, l'autre par son amour inconditionnel pour Clémence?
@ Robert, merci!
@ Alain Dex, merci beaucoup! Pour la suite, elle est déjà écrite, mais nous l'enverrons plus tard à HDS, du fait de mon absence une semaine à compter du 21 septembre. Nous ne voudrions pas que le texte paraisse juste à ce moment.
@ lecteur anonyme, oui, en tout cas au sens étymologique du terme!
@ Julie, Sarah donnera son point de vue. Pour moi, Fatima est une victime, sous l'emprise du terrible Youssef. Sur elle pèsent de graves menaces, liées à son homosexualité.
@ Jacques, nous avons souvent échangé sur ces sujets. Je connais et respecte votre point de vue. Par expérience, je sais que représente une telle histoire, la rencontre explosive entre l'hypersexualité d'une femme et le candaulisme d'un mari. C'est un constat, qui ne les exonère en rien.
@ Radia, merci pour tes 2 commentaires. Tu as raison: Zakaria n'est que l'instrument de Youssef. Par définition, tu connais bien le cadre où se situe cette histoire. S’agissant de Clémence, c’est sans doute une combinaison des trois explications que tu avances : frustration, nymphomanie et traumatismes de son enfance. Tu soulignes aussi à juste titre la perversité de Zakaria. Certes il est poussé par son commanditaire, mais il y chez lui un vrai sadisme. A travers Clémence, c’est Michel, sa réputation, son honneur, sa carrière, qu’il veut détruire. Quant à Michel, oui, il est la victime, paralysé par son amour inconditionnel pour son épouse. Il est aussi coupable, par faiblesse. Quant à Fatima, elle est complice et va piège Michel. Elle le fait par contrainte, mais, elle aussi, ne veut-elle pas Clémence ? Je termine dans ma réponde en étant totalement d’accord sur la dangerosité de soumettre à un amant, surtout quand il s’agit d’un prédateur. J’ai connu une telle situation. Elle s’avère très dangereuse pour un couple.
@ Didier, tes craintes, issues d’une lecture fine et attentive de l’histoire, risquent hélas de se confirmer : menaces sur la pérennité du jeune couple, carrière de Michel compromise, perversité sans limites de Youssef. En ce qui concerne la législation marocaine sur l’adultère, nous avons voulu souligner le hiatus croissant entre la législation et une société, des mœurs, qui changent.
@ Nico, merci. Nous comprenons cette réaction. Pour tirer des conclusions définitives, nous vous recommandons de lire la suite. Il y aura encore des moments durs, mais au final, nous n’aimons pas les histoires qui finissent mal et où les méchants l’emportent et où dominent instincts et mauvais sentiments.
@ Norbert, c’est à craindre en effet !
@ Rachel, peut-être, emportée par son addiction, ne pense-t-elle pas aux conséquences ?
@ Micky, merci beaucoup pour ce commentaire très pertinent. Ce docteur n’a aucune déontologie. S’il n’a pas fait la « vérification » que tu suggérais, c’est sans doute parce qu’il est persuadé d’avoir d’autres occasions.
@ Alicia, bonne remarque. De ce point de vue, le monstrueux et si calculateur Youssef n’a pas assuré ses arrières. Nous verrons plus tard que cela aura des conséquences !
@ Robert, merci!
@ Alain Dex, merci beaucoup! Pour la suite, elle est déjà écrite, mais nous l'enverrons plus tard à HDS, du fait de mon absence une semaine à compter du 21 septembre. Nous ne voudrions pas que le texte paraisse juste à ce moment.
@ lecteur anonyme, oui, en tout cas au sens étymologique du terme!
@ Julie, Sarah donnera son point de vue. Pour moi, Fatima est une victime, sous l'emprise du terrible Youssef. Sur elle pèsent de graves menaces, liées à son homosexualité.
@ Jacques, nous avons souvent échangé sur ces sujets. Je connais et respecte votre point de vue. Par expérience, je sais que représente une telle histoire, la rencontre explosive entre l'hypersexualité d'une femme et le candaulisme d'un mari. C'est un constat, qui ne les exonère en rien.
@ Radia, merci pour tes 2 commentaires. Tu as raison: Zakaria n'est que l'instrument de Youssef. Par définition, tu connais bien le cadre où se situe cette histoire. S’agissant de Clémence, c’est sans doute une combinaison des trois explications que tu avances : frustration, nymphomanie et traumatismes de son enfance. Tu soulignes aussi à juste titre la perversité de Zakaria. Certes il est poussé par son commanditaire, mais il y chez lui un vrai sadisme. A travers Clémence, c’est Michel, sa réputation, son honneur, sa carrière, qu’il veut détruire. Quant à Michel, oui, il est la victime, paralysé par son amour inconditionnel pour son épouse. Il est aussi coupable, par faiblesse. Quant à Fatima, elle est complice et va piège Michel. Elle le fait par contrainte, mais, elle aussi, ne veut-elle pas Clémence ? Je termine dans ma réponde en étant totalement d’accord sur la dangerosité de soumettre à un amant, surtout quand il s’agit d’un prédateur. J’ai connu une telle situation. Elle s’avère très dangereuse pour un couple.
@ Didier, tes craintes, issues d’une lecture fine et attentive de l’histoire, risquent hélas de se confirmer : menaces sur la pérennité du jeune couple, carrière de Michel compromise, perversité sans limites de Youssef. En ce qui concerne la législation marocaine sur l’adultère, nous avons voulu souligner le hiatus croissant entre la législation et une société, des mœurs, qui changent.
@ Nico, merci. Nous comprenons cette réaction. Pour tirer des conclusions définitives, nous vous recommandons de lire la suite. Il y aura encore des moments durs, mais au final, nous n’aimons pas les histoires qui finissent mal et où les méchants l’emportent et où dominent instincts et mauvais sentiments.
@ Norbert, c’est à craindre en effet !
@ Rachel, peut-être, emportée par son addiction, ne pense-t-elle pas aux conséquences ?
@ Micky, merci beaucoup pour ce commentaire très pertinent. Ce docteur n’a aucune déontologie. S’il n’a pas fait la « vérification » que tu suggérais, c’est sans doute parce qu’il est persuadé d’avoir d’autres occasions.
@ Alicia, bonne remarque. De ce point de vue, le monstrueux et si calculateur Youssef n’a pas assuré ses arrières. Nous verrons plus tard que cela aura des conséquences !
@ Rachel
Il me semble que Youssef veut Clémence pour qu’elle lui donne des enfants
Or elle pourrait déjà être enceinte de Zakaria, de Daoud sans oublier Michel !
Alicia
Il me semble que Youssef veut Clémence pour qu’elle lui donne des enfants
Or elle pourrait déjà être enceinte de Zakaria, de Daoud sans oublier Michel !
Alicia
Je ne rentrerai pas dans le débat des personnalités des uns et des autres, salopes, pas salopes etc. D'autres l'ont déjà fait. Moi, ce qui m'a amusée, c'est la scène avec le gastro. Dans l'enfance, on jouait au docteur. Là, ce n'est plus du jeu, c'est du concret et même très concret ! Juste surprise que le gastro-entérologue n'ait pas tenté d'entrer dans le rectum de Clémence, en professionnel...
Clémence se fait déjà baiser (et remplir!) par Zakaria. Outre le danger inhérent à cette absence de protection, elle va finir par tomber enceinte! elle doit penser que Michel assumera cette paternité!
Rachel
Rachel
Le piège machiavélique de Youssef se referme sur le couple. Le désastre s'annonce pour Michel
Norbert
Norbert
Chère Olga
Désoler de l'erreur et de confondre entre Youssef et Zakaria dans mon premier commentaire
Zakaria la fin n'est qu'un instrument pour Zakaria de faciliter ses plans
Merci encore
Radiajounoun
Désoler de l'erreur et de confondre entre Youssef et Zakaria dans mon premier commentaire
Zakaria la fin n'est qu'un instrument pour Zakaria de faciliter ses plans
Merci encore
Radiajounoun
Je partage totalement les conclusions de la chipie.
Un épisode triste pour la confiance dans un couple...
Cela dit toujours très bien écrit et captivant.
Je ne sais pas si j' aurais envie de lire la suite, car ici je recherche du plaisir, au moins de l' humanité.
Nico
Un épisode triste pour la confiance dans un couple...
Cela dit toujours très bien écrit et captivant.
Je ne sais pas si j' aurais envie de lire la suite, car ici je recherche du plaisir, au moins de l' humanité.
Nico
Sarah, Olga,
Un grand merci pour ce chapitre, comme je les aime, et dont tout est dit ou presque dans le titre.
En effet avec un tel titre si évocateur on pressent, on se doute, avant même de lire le texte, que Michel va se faire piéger lors de cette rencontre tant espérée avec Fatima, au "jardin des roses". Une entrevue qui au final cependant s’avère être plutôt un double piège. Oui, car à bien y regarder, avec l’intervention de la police Fatima est aussi victime de l’infame stratagème de son machiavélique et salaud de mari, Youssef. Et ce, pendant que Clémence, après avoir été auscultée puis baisée par Daoud, profite de son après-midi pour une "inoffensive" balade imposée par Zakaria dans les lieux les plus en vue de la capitale. Et sans le savoir notre belle et naïve héroïne est ainsi et aussi tombée dans cet autre piège ourdi par Youssef. J'ai bien peur qu’avec tout cela, la réputation du couple soit totalement ruinée et que l’avenir de la carrière de Michel et de son couple soient définitivement compromis.
J’ajouterais qu’en plus de la présentation du déroulement de ces pièges, cet excellent chapitre confirme aussi le candaulisme de Michel, la totale soumission de Clémence face aux "Males", sans oublier aussi son excessive jalousie, que je qualifierai de possessive envers son Michel, mais surtout l’immense perversité et infamie d’un Youssef, prêt à se débarrasser de son épouse Fatima pour obtenir ce qu’il désire le plus, Clémence…
Je finirais enfin mon propos afin de vous remercier également pour ces intéressants et enrichissants focus concernant la législation marocaine sur l’adultère.
C’est encore un magnifique récit que vous avez réalisé.
Didier
Un grand merci pour ce chapitre, comme je les aime, et dont tout est dit ou presque dans le titre.
En effet avec un tel titre si évocateur on pressent, on se doute, avant même de lire le texte, que Michel va se faire piéger lors de cette rencontre tant espérée avec Fatima, au "jardin des roses". Une entrevue qui au final cependant s’avère être plutôt un double piège. Oui, car à bien y regarder, avec l’intervention de la police Fatima est aussi victime de l’infame stratagème de son machiavélique et salaud de mari, Youssef. Et ce, pendant que Clémence, après avoir été auscultée puis baisée par Daoud, profite de son après-midi pour une "inoffensive" balade imposée par Zakaria dans les lieux les plus en vue de la capitale. Et sans le savoir notre belle et naïve héroïne est ainsi et aussi tombée dans cet autre piège ourdi par Youssef. J'ai bien peur qu’avec tout cela, la réputation du couple soit totalement ruinée et que l’avenir de la carrière de Michel et de son couple soient définitivement compromis.
J’ajouterais qu’en plus de la présentation du déroulement de ces pièges, cet excellent chapitre confirme aussi le candaulisme de Michel, la totale soumission de Clémence face aux "Males", sans oublier aussi son excessive jalousie, que je qualifierai de possessive envers son Michel, mais surtout l’immense perversité et infamie d’un Youssef, prêt à se débarrasser de son épouse Fatima pour obtenir ce qu’il désire le plus, Clémence…
Je finirais enfin mon propos afin de vous remercier également pour ces intéressants et enrichissants focus concernant la législation marocaine sur l’adultère.
C’est encore un magnifique récit que vous avez réalisé.
Didier
Bonjour et merci pour cette série
On peut dire que les fantasmes et fétiches vont détruire ce couple
Qu'est-ce qui se passe avec Clémence???
Qu'elle est le mobile qui pousse une jeune épouse a détruire tout son monde et celui de son mari??
Pour pouvoir comprendre l'état d'esprit de cette femme faut voir qu'elles sont les causes qui pousse une femme a tout abandonner juste pour devenir un réceptacle pour des prédateurs et des macros
Est ce la frustration et le Monque de sexe ou le plaisir sadique de dominé et prends les commandes au foyer conjugale ?
Ou une j'y nymphomanie incontrôlable
Ou juste un complexe suite a ses souvenirs des actes de sa mère???
je pense que la dernière option et la valable dans son cas
Parce que les autres options même si elles existent dans son cas rien ne l'empêche de vivre son sexualité et jouir de sa liberté son détruire sa vie et celle de son mari
Normalement clémence n'a pas besoin de Zakaria pour ses aventures elle peut avoir n'importe qui
Alors pourquoi Zakaria ??
A mon avis Zakaria est une horrible personne abusant de ses pouvoirs jouissance des malheurs qu'il afflige aux autre un vrais sadique et c'est ce qui le rend très dangereux
Si clémence n'était pas mariée est ce que Zakaria va faire de ce qu'il a fait pour l'avoir??
Je crois pas
La gloire de Zakaria et sa plus grande jouissance c'est de détruire Michel juste par sadisme
Michel victime de son impuissance de satisfaire sa femme,son amour pour le cocufiage et sa soumission par amour a clémence
Mais ça ne fait pas de lui juste une proie pour un prédateur
Michel et aussi coupable de Zakaria
Michel au lieu de protéger sa femme il a perdue par faiblesse
Si Michel a pris les rênes du couple et c'est lui qui dirige les rencontres de sa femme ainsi il assure le plaisir de sa femme son plaisir de voyeurisme et être protégé tout les deux
Reste fatima est elle une prédatrice ou simplement une autre Victime
Dans le récit on vois qu'elle fait tout pour aider son mari a détruire le couple et aussi on vois qu'elle fait ça pousser par le chantage de Zakaria
Et on comprend bien qu'elle a des remords pour Michel
Maintenant malgré tout le bordel qui engloutie son monde Michel suis encore des désirs et ses envies de voyeur
Donc dans cette histoire il y'a pas d'innocent tout le monde et coupable
Chère Olga chère Sarra
Bravos cette histoire vaut vraiment la peine d'être suivie
C'est une histoire chaude et une grande leçon pour les jeunes épouses qui risquent de vivre de telle aventure
Je crois que le plus dangereux dans les relations glamour et caundoliste c'est
quand la femme deviennent soumise à un ou des amants leurs données le droits de d'ériger sa vie conjugal
Pour moi je crois que d'être soit dominante envers l'amant ou être à pied d'égalité
Ça reste juste mon avis
A bien tôt chères Olga Sarra
R
On peut dire que les fantasmes et fétiches vont détruire ce couple
Qu'est-ce qui se passe avec Clémence???
Qu'elle est le mobile qui pousse une jeune épouse a détruire tout son monde et celui de son mari??
Pour pouvoir comprendre l'état d'esprit de cette femme faut voir qu'elles sont les causes qui pousse une femme a tout abandonner juste pour devenir un réceptacle pour des prédateurs et des macros
Est ce la frustration et le Monque de sexe ou le plaisir sadique de dominé et prends les commandes au foyer conjugale ?
Ou une j'y nymphomanie incontrôlable
Ou juste un complexe suite a ses souvenirs des actes de sa mère???
je pense que la dernière option et la valable dans son cas
Parce que les autres options même si elles existent dans son cas rien ne l'empêche de vivre son sexualité et jouir de sa liberté son détruire sa vie et celle de son mari
Normalement clémence n'a pas besoin de Zakaria pour ses aventures elle peut avoir n'importe qui
Alors pourquoi Zakaria ??
A mon avis Zakaria est une horrible personne abusant de ses pouvoirs jouissance des malheurs qu'il afflige aux autre un vrais sadique et c'est ce qui le rend très dangereux
Si clémence n'était pas mariée est ce que Zakaria va faire de ce qu'il a fait pour l'avoir??
Je crois pas
La gloire de Zakaria et sa plus grande jouissance c'est de détruire Michel juste par sadisme
Michel victime de son impuissance de satisfaire sa femme,son amour pour le cocufiage et sa soumission par amour a clémence
Mais ça ne fait pas de lui juste une proie pour un prédateur
Michel et aussi coupable de Zakaria
Michel au lieu de protéger sa femme il a perdue par faiblesse
Si Michel a pris les rênes du couple et c'est lui qui dirige les rencontres de sa femme ainsi il assure le plaisir de sa femme son plaisir de voyeurisme et être protégé tout les deux
Reste fatima est elle une prédatrice ou simplement une autre Victime
Dans le récit on vois qu'elle fait tout pour aider son mari a détruire le couple et aussi on vois qu'elle fait ça pousser par le chantage de Zakaria
Et on comprend bien qu'elle a des remords pour Michel
Maintenant malgré tout le bordel qui engloutie son monde Michel suis encore des désirs et ses envies de voyeur
Donc dans cette histoire il y'a pas d'innocent tout le monde et coupable
Chère Olga chère Sarra
Bravos cette histoire vaut vraiment la peine d'être suivie
C'est une histoire chaude et une grande leçon pour les jeunes épouses qui risquent de vivre de telle aventure
Je crois que le plus dangereux dans les relations glamour et caundoliste c'est
quand la femme deviennent soumise à un ou des amants leurs données le droits de d'ériger sa vie conjugal
Pour moi je crois que d'être soit dominante envers l'amant ou être à pied d'égalité
Ça reste juste mon avis
A bien tôt chères Olga Sarra
R
Youssef est vraiment une ordure!
Maurice
Maurice
“ Une épouse rangée ? Une mère modèle ? Elle ne l’a jamais été. Elle a toujours été fêlée“
Voilà, tout est dit
Je reprendrais l’avion vers le continent laissant à Clémence le temps de se réveiller.
Une fois réveillée, elle aura les idées claires pour signer le divorce.
Voilà, tout est dit
Je reprendrais l’avion vers le continent laissant à Clémence le temps de se réveiller.
Une fois réveillée, elle aura les idées claires pour signer le divorce.
Je suis partagée au sujet de la personnalité de Fatima. Victime de Youssef ou monstre pervers?
Julie
Julie
Clémence est quand même une fieffée salope!
Certains prétendent que la perfection n'est pas de ce monde... Et bien si ! Car ce récit est parfait, vraiment parfait ! Il est merveilleux ! J'espère vivement une suite prochaine le plus rapidement possible et dans la même ligne narrative ! Merci pour le partage...
Alain Dex
Alain Dex
Je l'attendais avec impatience. Je ne suis pas déçu. Bravo, Mesdames
Robert
Robert
Et encore 1 fois il perd ses couilles en route dans 1 pays où la loi est gère comme ça arrange les puissants. 😔
Alors qu’il aurait pu faire 1 scandale à Clémence quitte à se faire massacrer à coups de poings par l’autre CASOS de merde qu’est Zakaria.
Mais au moins Clémence aurait ouvert les yeux.
La fidélité est 1 concept on s’engage à ne pas tromper autrui , mais on s’engage aussi à protéger sa moitié (homme ou femme) de toute agression interne ( famille) ou externe ( étranger ) mais aussi à se protéger soi même.
Là ce n’est pas 1 agression au sens littéral du terme mais tout ce que je retiens Michel a été infidèle il n’a pas su protéger sa femme et donc son couple.
C’est 1 épisode triste qui fait remonter de vieux souvenirs comme celui de l’infidélité. 😔
La chipie
Alors qu’il aurait pu faire 1 scandale à Clémence quitte à se faire massacrer à coups de poings par l’autre CASOS de merde qu’est Zakaria.
Mais au moins Clémence aurait ouvert les yeux.
La fidélité est 1 concept on s’engage à ne pas tromper autrui , mais on s’engage aussi à protéger sa moitié (homme ou femme) de toute agression interne ( famille) ou externe ( étranger ) mais aussi à se protéger soi même.
Là ce n’est pas 1 agression au sens littéral du terme mais tout ce que je retiens Michel a été infidèle il n’a pas su protéger sa femme et donc son couple.
C’est 1 épisode triste qui fait remonter de vieux souvenirs comme celui de l’infidélité. 😔
La chipie
