« Clémence » (5) : Michel

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : « Clémence » (5) : Michel Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-07-2025 dans la catégorie Dans la zone rouge
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« Clémence » (5) : Michel
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Cette série, écrite avec Sarah, parait sur HDS depuis le 27 mai 2025.

RÉSUMÉ

Clémence a épousé Michel, un jeune diplomate, qu’elle a suivi au Maroc, où il a été affecté en tant que membre de la mission culturelle de l’ambassade. Clémence et Michel s’aiment, mais la jeune femme est frustrée sur le plan sexuel.

Elle finit par nouer une liaison adultère avec un jeune Marocain, Zakaria, avec qui elle découvre le plaisir. Elle ignore que son amant joue en fait le rôle de rabatteur pour un couple pervers, Youssef et Fatima.

Fatima a initié Clémence aux plaisirs saphiques. La belle Marocaine est tombée amoureuse de celle qui, au départ, n’était pour elle qu’une proie parmi d’autres. Les deux femmes vivent leur idylle dans la fastueux riad du couple Al Fassi, alors que, sur ordre de Youssef, Zakaria a révélé son infortune à Michel.

***

Clémence n’avait jamais été attirée par les femmes. Elle n’avait jamais eu de véritable amie, y compris au cours de ses études. Beaucoup de ses condisciples étaient jalouses de cette brillante élève, de sa beauté, prenant sa réserve naturelle pour de la froideur.

La jeune femme avait soutenu le couple homosexuel que sa mère, Aude, forme avec Nadine, avant tout parce que, grâce à cela, Aude a trouvé le bonheur et s’est libérée de l’emprise de son bourreau, Daniel. Clémence avait été témoin au mariage d’Aude et de Nadine, mais jamais elle n’aurait imaginé devenir, à son tour, disciple de Sappho.

Clémence se demandait ce qui l’avait amenée à céder aussi facilement aux avances de Fatima, qu’elle voyait au début comme l’amie intime, la confidente, la protectrice, tout ce qu’elle avait toujours recherché. Les événements des derniers jours, son adultère avec Zakaria, avaient bousculé tous ses repères et réveillé sa sensualité, cette soif de plaisir, que Clémence avait toujours tenté de réprimer. Fatima, dans ces moments troublés avait été là, avait soutenu Clémence, avait été sa providence. Clémence avait besoin d’être protégée, rassurée, de se confier, tout ce qu’elle n’arrivait pas faire avec Michel. C’est donc tout naturellement qu’elle s’était laissée aller. Elle ne le regrettait pas : ce qu’elle avait découvert était merveilleux.

Pour Fatima, c’était différent. Elle avait une longue expérience. Dans son milieu et dans la société marocaine, sa sexualité restait un tabou. Elle ne pouvait assumer publiquement ce qu’elle était en réalité : une lesbienne. C’est pourquoi elle avait accepté le projet de ses parents quand ils avaient consenti au mariage avec le richissime Youssef Al Fassi. Fatima était une superbe jeune femme mais ce mariage était un arrangement, entre un parvenu qui apportait sa fortune et une famille proche de la Cour, mais désargentée et soucieuse du devenir de leur fille.

Fatima n’oublierait jamais sa première fois avec Youssef, qui l’avait dépucelée. Il s’était comporté avec son épouse comme il le faisait avec toutes les femmes, en homme brutal et dominateur. Youssef comprit très vite que sa superbe épouse ne prenait aucun plaisir dans ces étreintes conjugales. Un jour, il surprit Fatima en plein ébat avec une jeune servante. Youssef ne fit aucun esclandre. Non seulement il n’était pas question pour lui de renoncer à une union qui l’avait introduit dans la bonne société marocaine, mais il voyait le parti qu’il pouvait tirer de l’homosexualité de son épouse. Ce jour-là, il se déshabilla et baisa l’amante de Fatima, sous les yeux de celle-ci. Ce fut leur premier trio et le début de leur accord. Youssef tolérait la sexualité de sa femme, dès lors que lui était libre de collectionner les maîtresses et, surtout, que Fatima partageait ses amantes avec son mari. C’est sur cette base que Fatima était, pour Youssef, au même titre que Zakaria, l’instrument qui devait permettre que la hautaine épouse du diplomate français devienne sa chose.

Le fait d’être tombée amoureuse de Clémence changeait tout pour Fatima, convaincue d’avoir enfin rencontré celle qu’elle attendait depuis toujours. La belle marocaine se demandait comment sortir la jeune française du piège monté par Youssef. Elle eut peur de tout avouer à son amoureuse, car elle craignait de la perdre. Fatima allait devoir désormais jouer serré. Elle devait veiller sur Clémence, tout en prenant garde de ne pas entrer directement en conflit avec son mari, car elle savait combien il pouvait être dangereux quand il n’avait pas ce qu’il voulait.

***

Allongées l’une contre l’autre, nues et encore haletantes, Clémence et Fatima savouraient une nouvelle journée d’intimité voluptueuse, isolées du monde, de Rabat, de Michel, de Zakaria, de Youssef et même du temps. Depuis leur arrivée au Riad, elles passaient l’essentiel de leur temps à faire l’amour. L’une et l’autre étaient insatiables.

Fatima fit courir ses doigts sur le corps de Clémence, s’attardant sur la courbe douce de sa hanche, avant de glisser sa main vers son ventre encore moite.

- Tu t’améliores, chuchota-t-elle d’une voix rauque et tendre à la fois. Chaque jour, tu sais mieux où poser ta bouche, ta langue… Tes mains. Tu deviens une vraie amante, rouhi.

Clémence tourna la tête vers elle, un demi-sourire flottant sur ses lèvres.

- J’ai une excellente professeure, murmura-t-elle.
- Ce n’est pas que ça, zaynti. Tu as ce feu en toi. Avant, tu le cachais derrière ton rôle de femme parfaite, d’épouse de diplomate bien élevée. Mais maintenant… Tu es en train de renaître.

Elle ponctua ses mots d’un baiser brûlant sur les lèvres de Clémence. Clémence hocha la tête, les joues rougies.

- Je ne sais plus qui je suis, Fatima. Mais avec toi, je n’ai pas peur de le découvrir.

Fatima se redressa et vint s’asseoir à califourchon sur Clémence, lui maintenant les poignets d’une main ferme tout en l’observant de ses yeux sombres.

- Tu es à moi maintenant, souffla-t-elle. Tu es ma femme. Je veux t’aimer, je veux te faire jouir.
- Oui, Fatima. Je t’appartiens ! Je t’aime !

La main de Fatima caressa la gorge de la jeune femme, descendit lentement entre ses seins, jusqu’à frôler son intimité.

- Tu te souviens, le premier soir, comme tu tremblais ? Et regarde-toi, maintenant… Offerte, ouverte, assoiffée.

Clémence frissonna sous cette caresse lente. Elle écartait instinctivement les jambes, son corps ayant appris très vite à répondre à l’appel de Fatima.

- Je ne vais pas te faire jouir tout de suite. Ce serait trop facile, dit celle-ci, dans un murmure joueur. Je vais jouer avec toi et quand tu n’en pourras plus, alors seulement je te donnerai ce que tu veux.

Clémence gémit doucement. Ses poignets toujours tenus, elle se cambra légèrement.

- Oui, ma belle… Fais de moi ce que tu veux.

Fatima se pencha et mordilla doucement le lobe de Clémence, puis descendit lentement, encore plus bas, embrassant sa gorge, ses seins, les savourant tour à tour, en prenant tout son temps. Elle s’attardait sur les mamelons, les pinçait doucement entre ses dents, les suçait jusqu’à les sentir durcir. Clémence se tordait sous elle.

- Regarde-moi, dit Fatima, en relâchant un sein qu’elle venait de torturer de sa langue. Je veux voir ton regard, quand je t’emmène là où personne d’autre ne t’a menée.

Clémence ouvrit les yeux, le souffle court. Elle était incapable de dire un mot. La belle marocaine s’était installée entre les cuisses de son amante et commençait à la lécher tendrement tout en l’observant avec un regard de braise.

- Tu aimes ça, mon amour ?
- J’adore…Ne t’arrête surtout pas. Continue !
- Je n’en ai pas fini de te surprendre hbibti.
- Avec toi, je vis un rêve. Tu es ma princesse des mille et nuits, ma sultane, ma reine. Oh, Fatima !

Fatima se leva devant le regard surpris et presque vexé de Clémence. Elle s’en alla dans une autre chambre et réapparu une minute après. Elle jeta quelques objets sur le lit. Clémence se redressa et mit quelques instants à comprendre ce que Fatima avait ramené : un harnais, deux godes, un petit flacon d’huile, et une longue plume noire.

Clémence fronça les sourcils, un peu surprise.

- Qu’est-ce que… ?

Fatima lui prit le visage entre les mains et l’embrassa longuement.

- C’est un cadeau. Tu m’as dit que tu voulais apprendre, explorer. Tu as soif, je le vois. Alors ce soir, je t’apprends des choses.

Elle la fit s’allonger, puis prit le petit gode noir, fin et recourbé. Elle l’embrassa du bout des lèvres avant d’y verser quelques gouttes d’huile.

- On va commencer doucement. Celui-ci, je l’utiliserai sur toi. Et si tu veux, après, ce sera toi qui l’utiliseras sur moi. Évidemment, nous allons respecter les consignes de Daoud et ne l’utiliser seulement que dans ta jolie chatoune, pas dans ton petit cul encore meurtri !

Clémence, fébrile, hocha la tête. Fatima s’agenouilla entre ses cuisses et la pénétra lentement, tout en lui léchant le clitoris avec une tendresse exquise. Le contraste entre le sexe froid du godemiché et la chaleur de la langue la fit gémir.

- Oh mon amour… Continue… C’est… Intense.

Le plaisir monta en elle comme une vague puissante. Puis, Fatima se redressa et, sans prévenir, changea de position. Elle s’agenouilla à califourchon au-dessus du visage de Clémence, et s’inclina pour lui offrir sa chatte en retour.

- Lèche-moi pendant que je te donne du plaisir, lui souffla-t-elle, déjà haletante.

Clémence ne se fit pas prier. Elle commença directement à donner des coups de langue, faisant de son mieux pour donner un maximum de plaisir à son amante alors que cette dernière poursuivait son double traitement avec le gode et sa langue.

- Voilà, oui… Juste là… Plus vite… Oh Clémence, tu deviens une déesse.

Leurs cris se mêlèrent, dans une fusion parfaite, jusqu’à ce qu’elles s’effondrent côte à côte, essoufflées et ruisselantes de plaisir.

Mais l’instant fut brisé par une vibration. Le téléphone de Clémence, oublié sur la table basse, s’était allumé. Un message. Elle tendit le bras, hésitante. Elle savait que c’était soit Michel soit Zakaria et elle ne se sentait pas d’humeur ni pour répondre à l’un, ni à l’autre.

C’était Zakaria. :

« 24 heures. C’est tout ce que tu as. Soit, tu viens te faire démonter par ton vrai mec, soit tu peux aller jouer ailleurs. T’es pas irremplaçable, salope. Et crois-moi, j’ai d’autres plans si tu me fais attendre. Et d’ailleurs ton cocu est déjà au courant. Je suis allé l’affranchir ! »

Clémence blêmit. Ce qu’elle craignait plus que tout s’était produit : Michel savait désormais. Comment allait-il réagir ? Pire encore : les menaces de Zakaria étaient claires : il était capable de diffuser des photos intimes, les vidéos, les messages et les SMS qu’ils avaient échangés. Non seulement, son mariage était fichu, mais le scandale nuirait gravement à la réputation et à la carrière de Michel. Dans un milieu comme celui de la diplomatie, on détestait les vagues. Clémence avait bafoué Michel, l’homme qu’elle aimait. Elle ne pouvait pas en plus laisser briser sa carrière.

Elle serra le téléphone contre elle, comme si elle venait de recevoir une gifle. Fatima la regarda immédiatement.

- C’est Zakaria ?

Clémence hocha la tête, bouleversée. Elle montra l’écran à Fatima, qui lut le message en silence. Son visage neutre. Elle reposa le téléphone, plus lentement cette fois, puis se leva, nue, pour aller vers la fenêtre.

- Il croit vraiment que tu lui appartiens, dit finalement Fatima avec un ton tout aussi neutre que son visage.

Clémence n’osa pas répondre tout de suite. Elle serrait le téléphone contre sa poitrine, partagée entre peur, honte et ce désir étrange, encore incandescent.

- Il me manque, finit-elle par dire. Pas comme toi, la femme que j’aime… Mais… Son corps, sa queue, sa façon de me prendre… Cela me ronge, Fatima.

Un long silence suivit. Fatima gardait les yeux tournés vers les palmiers immobiles du jardin. Lorsqu’elle parla enfin.

- Je pensais pouvoir te combler seule.

Elle se retourna, nue, magnifique, le regard trouble.

- Je croyais que ce que je t’offrais suffirait à te détourner complètement vers moi. Mais je m’étais trompée. Je ne suis pas fâchée, rouhi, rassure-toi. Je suis juste un peu surprise.

Avant ce moment, Fatima s’apprêtait à faire une proposition qu’elle n’aurait jamais imaginée formuler : qu’elles quittent leurs maris respectifs, pour vivre ensemble leur passion dévorante. Cela ne pouvait s’envisager au Maroc, seulement en France, dans une grande ville comme Paris. Et même loin de Youssef, Fatima craignait sa colère et sa vengeance. C’était une folie, avec une Clémence mère de famille, sans travail ni expérience professionnelle. Mais Fatima en rêvait. Clémence lui avait parlé de sa mère Aude, de son couple saphique avec sa femme Nadine, de leur position sociale. Aude et Nadine les aideraient.

Et voilà que Fatima comprenait que Clémence était sous l’emprise de celui que Youssef avait mis sur la route de la petite Française, ce Zakaria, un fauve, un voyou sans scrupules.

Clémence baissa les yeux.

- Je ne veux pas te blesser…
- Tu ne me blesses pas, coupa doucement Fatima. Tu es libre et j’aime que tu prennes du plaisir. Tu devrais aller le voir dans ce cas. Je crois savoir que Youssef arrive d’une minute à l’autre, je peux lui demander de dire au chauffeur de te ramener à Rabat.

L’évocation de Youssef fit frissonner Clémence. Elle avait beau avoir des sentiments pour Fatima, elle ne ressentait que mépris pour son mari.

- Tu crois que ton mari sait pour nous deux ?
- Ne te préoccupe pas de ça. Youssef ne te demandera rien.

Fatima s’approcha lentement, et s’agenouilla au bord du lit. Elle posa sa main sur la cuisse de Clémence, la regardant droit dans les yeux.

- Va le voir, si tu en ressens le besoin et reviens me voir vite. Va te préparer, l’arrivée de Youssef est sûrement imminente.

Clémence posa sa main sur celle de Fatima.

- Je reviendrai vite.


***

Michel avait tenté, en vain, d’appeler Clémence une dizaine de fois. Chaque tentative tombait sur sa messagerie, ou sur des réponses laconiques de Fatima, l’informant que sa femme « se reposait ».

Depuis l’irruption brutale de ce Zakaria, ce type à l’odeur de violence, Michel ne dormait plus. Il avait refait cent fois la scène dans sa tête, cherché une explication, envisagé des doutes. Mais chaque souvenir, chaque mot de cet inconnu revenait le hanter. Le ton moqueur. L’assurance absolue. Et cette phrase, encore :

« Elle se fait éclater par moi, par un vrai mec. »

Il avait fini par craquer.

Il enfila sa veste et prit sa voiture. L’adresse du Riad de Fatima n’était pas un secret, Youssef avait mentionné l’endroit à plusieurs reprises. Il fallait qu’il en ait le cœur net. Qu’il voie sa femme.

Il conduisit pendant des heures jusqu’à ce qu’il arrive à destination. Le portail du Riad s’ouvrit sur un homme en costume noir, oreillettes apparentes, visage fermé. Il le fixait sans un mot.

- Je viens voir Madame Al Fassi, déclara Michel, le regard résolu.

Il le laissa passer après un bref échange radio. À l’intérieur, tout était silence. Michel avança résolument, s’attendant à rencontrer Fatima mais il ne s’attendait pas à trouver son mari avec elle. Il était debout près de la fenêtre, cigare à la main, son costume sombre impeccablement taillé. Michel, senti instinctivement un malaise s’emparer de lui.

Fatima était assise sur un divan bas, vêtue d’une robe. Elle se leva en voyant Michel, comme si elle ne s’attendait pas à le voir aussi tôt ou aussi effondré.

- Michel… Quelle surprise !
- Où est Clémence ? lança Michel d’une voix sèche, tendue, les poings crispés.

Fatima ne répondit pas. Elle le regardait avec une douceur teintée d’une étrange pitié. Comme on regarde un homme déjà battu. Michel reprit.

- Il se passe des choses que je ne comprends pas, il s’est passé aussi des choses incroyables. Et à chaque fois que j’essaye de joindre ma femme, je tombe sur vous. Je veux des explications. Où est ma femme ? Était-elle ici seulement ?

Mais c’est Youssef qui répondit, sans même tourner la tête, expirant lentement une volute de fumée.

- Si tu penses que tu es cocu, c’est ton problème, je t’interdis de parler à ma femme sur ce ton. Tu veux des explications ? Parle à ta femme, si tu la retrouves. Pas à moi.

Michel fit un pas en avant.

- Elle est ici, n’est-ce pas ? Je veux la voir.

Youssef éclata d’un rire bref.

- Tu crois qu’elle a envie de te voir ? Tu penses qu’elle s’ennuie de ton lit tiède et de tes discours d’ambassade ? Tu crois qu’après avoir goûté à mieux, elle va revenir à la soupe fade ?

Michel rougit, le souffle court.

- Je suis son mari ! s’emporta-t-il. Vous n’avez aucun droit…

Youssef s’approcha lentement, son cigare à la main, son sourire glacial collé au visage.

- Ton nom sur un bout de papier ne fait pas de toi un homme, cocu. Tu n’es qu’un figurant dans sa vie. Un accessoire. Un pantin qui paye les factures. Ta femme a besoin d’intensité. Et toi, tu crois quoi ? Que tu peux débarquer comme ça chez moi quand tu as des problèmes de confiance en toi ?

Michel restait figé. Chaque mot était une gifle. Fatima détourna légèrement le regard, comme gênée.

- Je vous le redemande une dernière fois, articula Michel, la voix brisée. Où est-elle ?

Youssef se retourna vers le garde du corps, toujours impassible dans l’entrée et qui avait escorté Michel.

- Vous avez entendu ? Il commence à m’emmerder. Faites-lui comprendre qu’il n’est pas invité ici.

L’homme s’approcha aussitôt. Michel recula d’un pas, mais n’opposa aucune résistance. Le garde lui attrapa fermement le bras.

- Ne me touchez pas ! Je… Je partirai !
- Il est tard, répondit Youssef avec dédain. Trop tard. Va donc chercher ta femme, diplomate. Mais fais-le en rampant, comme tu as toujours su le faire.

Quelques instants plus tard, Michel était dehors. Jeté sans violence mais sans ménagement, comme un mendiant importun. Il resta là, hébété, devant le portail qui se refermait sur lui. Il n’avait pas trouvé sa femme.

***

Une fois Michel parti, Fatima lui envoya un SMS : « Michel, je suis désolée que mon mari vous ait traité ainsi. Clémence est à Rabat. Dès mon retour dans la capitale, je vous contacterai pour que nous puissions nous voir en toute discrétion. Nous devons parler de Clémence. C’est le moment de prouver que vous l’aimez vraiment. »

Fatima était désormais décidée à se battre pour la femme qu’elle aimait. Elle la voulait. Et pour cela, il lui fallait affronter toutes les contraintes. Zakaria, d’abord, sous l’emprise duquel se trouvait son amoureuse. Quant à Michel, son désarroi lui faisait pitié et elle était convaincue qu’il ne serait pas un obstacle, même s’il fallait se méfier de la colère d’un amoureux transi et humilié. Non, le plus dangereux restait Youssef et sa froide détermination. Pour la première fois depuis leur mariage, elle osa le contrarier :

- Youssef, pardonne-moi, mais je n’ai pas aimé la façon dont tu as traité ce pauvre garçon.
- J’ai traité ce cocu comme il le mérite. Ce type n’est pas un homme, en tout cas pas un vrai. Et mon instinct ne m’a pas trompé, au sujet de cette petite pimbêche. Cette fille, mal baisée, est une petite salope. Zakaria est en train de me la préparer pour en faire une bonne pute et, ensuite, elle sera à moi.

Fatima baissa les yeux. Youssef sentit qu’elle était mal à l’aise. Elle n’osait pas contrarier ouvertement le terrible Youssef.

- Quel est ton problème, Fatima ? Nous étions bien d’accord au sujet de cette petite dinde et ce n’est pas la première femme que nous prenons dans nos filets. Tu as eu ta part, que je sache ! Je n’ai pas réussi à te joindre pendant deux jours, pendant que vous passiez votre temps à vous envoyer en l’air !
- Ce n’est pas ça, Youssef !
- Alors c’est quoi ? Vous vous êtes gouinées comme deux salopes, non ? Réponds !

Youssef la tenait fermement par le bras. Il lui faisait mal et ses yeux lançaient des éclairs. Elle crut qu’il allait la frapper.

- Oui, nous avons fait l’amour pendant des heures et des heures. C’était merveilleux !

Elle osa enfin le dire :

- Je suis tombée amoureuse de Clémence.
- Tu as pris ton pied, tant mieux ! C’est mon tour, maintenant. Tu te doutes que je veux faire de Clémence ma pute et m’amuser avec elle. Mais j’en veux davantage. Elle divorcera de son cocu et j’en ferai ma seconde épouse. Elle est jeune et féconde. Elle portera mes enfants, puisque je ne peux en avoir avec toi. Quant à toi, pas question que je renonce à ta dot et à l’alliance avec ta puissante famille.

Ayant fait de brillantes études de droit, à la prestigieuse université internationale de Rabat, Fatima. Docteure en droit, connaissait parfaitement la législation marocaine, en particulier l'article 12 du Code de la Famille, qui autorise la polygamie, jusqu’à quatre épouses.

- Franchement, Youssef, tu es sérieux ? Si la polygamie est autorisée au Maroc, elle est devenue une pratique ultra minoritaire, surtout dans les villes et dans notre milieu. Selon les statistiques, moins de 1% des mariages sont polygames dans le Royaume.
- Je m’en fiche des statistiques. C’est légal, donc je le ferai. Tu es mon épouse et, pourtant, je ne t’ai pas touchée depuis plus de trois ans, parce que tu n’es qu’une tribade ! Moi j’ai envie d’avoir une vraie épouse, que je peux baiser à chaque fois que j’en ai une envie et qui me donnera des enfants. Pas d’une lesbienne !
- Tu es libre de demander le divorce.
- Pas question ! La polygamie est la solution au problème que tu poses.
- Youssef, je connais mes droits. Le Code de la famille insiste sur l’obligation d'information et le consentement de la première épouse. Et surtout, l'homme qui souhaite contracter un second mariage doit obtenir l'aval du juge de la famille, qui s'assure du respect des conditions légales et de l'information de la première épouse. Et jamais ma famille n’acceptera cette humiliation et tu connais son influence !
- Tu comptes t’opposer à mes projets, sale gouine ? Clémence me donnera des fils. Si tu es gentille, je te laisserai coucher de temps en temps avec ma seconde épouse.

Fatima comprit jusqu’où était prêt à aller Youssef pour briser sa résistance. Elle tint bon, le défiant du regard :

- Clémence et moi nous nous aimons. Je ne te laisserai pas faire ! Elle est à moi, pas à toi !
- Ah, tu crois ça ! Si tu t’opposes à moi, je te briserai. Tout le monde sait, dans les milieux proches de la Cour, pourquoi tu t’es mariée tardivement et que tes parents ont consenti à une mésalliance avec le parvenu que je suis. Personne ne voulait de la riche et belle héritière du clan L, car ton homosexualité est depuis longtemps connue sur la place publique. Moi aussi j’étais au courant, comme le tout Rabat, mais j’y ai consenti. Quel plaisir, quand ton père, qui me méprise, m’a appelé son « fils » ! Je voulais cette alliance prestigieuse et j’étais convaincu de te faire aimer les hommes, car tu es une femme magnifique. Sur ce dernier point je me suis lourdement trompé, je le reconnais. D’où notre petit arrangement, que tu viens de rompre ce soir !
- Youssef, tu es un monstre !
- Plus que tu ne crois ! Puisque tu as fait de brillantes études de droit, tu connais l’article 489 du Code pénal.

Fatima pâlit. Elle savait qu’il ne plaisantait pas. Le code pénal du Maroc criminalise « les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe ». L'homosexualité est punissable de 6 mois à 3 ans d'emprisonnement et d'une amende de 120 à 1.200 dirhams.

- Tu n’oserais pas !
- En es-tu si sûre ? Tu sais bien que j’ai la réputation d’un homme pieux, qui ne ménage pas ses dons pour la religion. Je serai le mari qui a découvert l’impensable, l’homosexualité de son épouse. Et tout le monde applaudirait que j’ai dénoncé ton crime, sans craindre ta puissante famille. Les juges se montreront impitoyables, pour faire un exemple, pour faire mentir l’adage qu’il y a deux poids deux mesures, selon que l’on soit puissant ou misérable. L’opinion exigera la plus grande sévérité et tu seras condamnée au maximum de la peine. J’obtiendrai alors le divorce, sans devoir rembourser la généreuse dot qu’a versée ton père. Tu verras, Fatima, tu seras très bien dans l’un des centres de détention pour femmes, à Oukacha ou à Toulal. Les gardiennes et les codétenues sauront s’occuper de la riche héritière des L. Toi qui aimes les femmes, tu vas adorer ! C’est ça que tu veux ?

Fatima frissonna, ayant lu plusieurs articles sur ces deux prisons, l’une à Meknès et l’autre à proximité de Casablanca. Dans une société marocaine où l’homosexualité reste un tabou, elle savait ce qui l’attendait.

- Tu n’as aucune preuve contre moi, osa-t-elle

Youssef éclata de rire, ce rire gras, vulgaire qui en disait long sur sa personnalité, cynique, amorale, brutale.

- Ma pauvre Fatima ! Je croyais que tu étais intelligente et que tu me connaissais. Je ne laisse jamais rien au hasard. Depuis des années, je monte un dossier au sujet de tes frasques lesbiennes. Sans compter les témoignages de nos domestiques qui expliqueront avoir été tellement choqués par ton comportement indigne, pervers, amoral qu’ils ont pris le risque de te dénoncer auprès de Sidi Youssef.
- Salaud !
- Si ça te soulage de m’insulter, vas-y. Je t’ai prévenue, ne te mets pas en travers de mon chemin. Une dernière chose : n’essaie pas de quitter le Maroc avec ta chérie. J’ai confisqué ton passeport qui était dans notre coffre et je vous ferai surveiller en permanence, toi et elle. Pense à Oukacha et à Toulal. Et maintenant, dégage, je dois téléphoner à Zakaria pour lui donner des instructions, puisque la petite pute doit passer la nuit avec lui.

Fatima sortit et prit sur elle pour conserver sa dignité. Pas question de craquer devant lui. Mais, une fois dans sa chambre, elle s’effondra. Comme elle aurait eu besoin, à ce moment-là, des bras de sa Clémence pour la réconforter ! Elle pensa avec inquiétude à sa chérie, qui s’enfonçait dans le piège de Youssef.

Fatima se reprit rapidement. Quel que soit le risque, y compris le scandale et la prison, jamais elle ne renoncerait à Clémence !

***

Michel rentrait à Rabat, désespéré. Il conduisait très vite, dans la nuit. Plusieurs fois il eut la tentation d’en finir, de rechercher un accident. Il finit par se dire que Clémence lui devait une explication, que se comporter ainsi serait une ultime lâcheté.

Après trois heures et demie de route, il arriva, vers 2h00 du matin, à leur domicile. Clémence n’était pas là, mais elle était passée à l’appartement. Il trouva dans la salle de bain, ses vêtements, qu’elle n’avait pas eu le temps de ranger. Il vit notamment une culotte pleine de sang, sans savoir que cela était la trace de la violente sodomie que Zakaria avait pratiquée sur son épouse.

Elle n’était passée au domicile que pour prendre une douche et se changer, avant de sortir à nouveau.

Il trouva sur le lit une enveloppe, sur laquelle était écrite « Michel ». Il reconnut l’écriture de Clémence.
Si cela était encore nécessaire, les lignes de Clémence levèrent ses derniers doutes :

« Mon chéri,

Je passe la nuit chez Zakaria. Tu sais qui il est mon amant, puisqu’il est passé te voir. Zakaria est désormais mon mâle. Il me baise si bien, avec lui j’ai découvert ce plaisir que je n’ai jamais connu avec toi. Je ne peux plus me passer de lui. Je suis sa femelle, il est mon mâle.

Je suis finalement soulagée que tu saches. J’ai vraiment honte de mon comportement, de m’être conduire comme une salope, mais je ne peux me passer de la queue de Zakaria, qui va me baiser, me remplir, me faire jouir, encore et encore !

Tu as le droit d’être en colère, de demander que nous divorcions, pour refaire ta vie et m’oublier. Et pourtant, que tu me crois ou non, je t’aime toujours. Mes sentiments n’ont pas changé. Simplement, je ne peux me passer de ce que j’ai découvert avec Zakaria.

J’aimerai que tu sois le témoin du plaisir que me donne ce type. Pense à moi et à ce que je suis en train de faire.

Il n’y a pas d’excuses pour le mal que je te fais. Même si tu me rejettes, je t’aimerai toujours.

Je t’embrasse et je reste ta Clémence. »

Michel poussa un long cri de douleur et tomba à genoux. Il froissa le papier et laissa éclater sa colère. Il passa sa rage sur tous les objets, vases, pièces archéologiques, livres, tout ce qu’aimait Clémence. Il brisa la vaisselle, s’acharna sur les meubles. L’appartement était ravagé. Michel hurla, sans se soucier de l’heure et des voisins :

- Salope, chienne, putain ! Je ne veux plus te revoir !

Il pensa au mot que lui avait envoyé à l’occasion de son mariage, Daniel, le père d’Aude, qui, bien entendu, n’avait pas été invité : « Michel, je vous plains sincèrement. Clémence a le même tempérament que sa mère. C’est une petite garce, vicieuse et perverse, qui vous trompera abondamment. Bon courage à vous ! »

Michel avait entendu beaucoup de choses à propos de sa belle-mère, Aude. Clémence s’était contentée de lui dire que son père était « un salaud » et « un bourreau ». La famille de Michel, choquée par le couple lesbien que formaient Aude et Nadine, l’avait mis en garde, sur le mode « telle mère, telle fille ». Esprit ouvert et profondément amoureux, Michel avait balayé tout ça d’un revers de main. Maintenant, il se disait que Daniel, que ses proches, avaient hélas raison !

Demain matin, il contacterait son avocat pour entamer la procédure de divorce, qui serait longue et conflictuelle. Clémence ne devait rien recevoir et surtout pas la garde de leur fille.

Après avoir presque vidé une bouteille de whisky, Michel finit vers 4h00, par se mettre sur le lit, tout habillé.

Il relut alors le message d’Aude. Et soudain, il revit ces lignes : « J’aimerai que tu sois le témoin du plaisir que me donne ce type. Pense à moi et à ce que je suis en train de faire. »

Il se rendit compte qu’il bandait, comme jamais cela ne lui était arrivé.

- Que m’arrive-t-il ? Je deviens fou ou quoi ?

Michel desserra sa ceinture et glissa sa main dans son caleçon. Son sexe était dur, il le caressait lentement.
Oui, il pensait à Clémence et à son amant et cela l’excitait.

- Oh, oui ! Vas-y, salopard. Baise-la, cette pute ! Démonte-la !

Michel retira son pantalon, replongea sa main dans son caleçon. Son gland dépassait maintenant de l'élastique du sous vêtement. Il caressait ses bourses. Quelques gouttes de liquide séminal perlaient de son gland. Michel fermait les yeux et voyait Clémence, à quatre pattes, ce voyou en train de la prend en levrette.

Avec le pouce, Michel étala le liquide sur le bout de son gland tout doucement, tirant au maximum sur mon prépuce. Il était vraiment très dur.

- Oui, je veux voir ça. Je n’aurais jamais pensé qu’elle puisse se prendre un tel engin !

Il déboutonna sa chemise et enleva enfin son caleçon. Ses mains revinrent sur sa queue et ses bourses et il recommença à se branler frénétiquement. Il fit des va et viens, tirant fort sur son prépuce. Il ralentit un peu ses mouvements, s'arrêtant même brièvement.

À distance, il insultait l’épouse adultère, tout en encourageant l’étalon :

- Vas-y continue ! Oh, mon Dieu, combien de fois il t’a niqué cette nuit ? Vas-y, remplis-la !

Au moment de jouir, il s’empara de la nuisette de Clémence et la macula.

Comment pouvait-il être excité d’être cocu ? Il eut honte de s’être laissé aller, puis finit par s’endormir, assommé par les émotions et par l’alcool. Demain matin, il la jetterait dehors, si elle osait reparaître devant lui !

***

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
Clémence agit comme Olga du temps de Rachid en pire.
Elle est d’un égoïsme sans limite et conne comme ce n’est pas permis.
Elle n’a pas retenu la leçon donné par sa mère !!!

Atalante

Magnifique ! Tout simplement...

Alain

Une histoire de mensonge et de tromperie. A cacher son
inconfort et sa frustration sexuelle Clémence trompe tout simplement son mari. A en croire ce récit, tous les hommes trompés ont une belle grosse érection lorsqu’ils s’imaginent leurs femmes en pleine action. Erreur! C’est exactement le contraire. Une perte de
Libido envers leurs conjointes est plus souvent la réalité. Clémence n’est pas tiraillée, sa décision est prise! J’espère qu’elle aura a vivre conséquences à son choix.
Une personne qui aime son conjoint ou conjointe n’agit aucunement de la sorte et elle ne le met devant un fait accompli. Elle ne le menace pas mais elle tente de trouver une solution, avec son conjoint, à son problème.
Clèmence aime mieux sa vie de traîtresse que sa vie de couple. C’est facile de dire «  je t’aime » et de continuer sa vie égocentrique. J’espère que Michel mettra sa décision en application et qu’il s’éloignera avec son enfant de cet entourage malsain.
J’ai un beau gros doute sur la façon dont les auteures se dirigent avec ce récit mais sachez que la fin plaira a une minorité.
Les candaulistes ne représentent qu’une partie infime de la population.

Histoire Erotique
malheureusement, Clémence, malgré fatima, est toujours sous la coupe de Zakaria!
Robert

@ Luc, oui et hélas ce n'est pas fini.
@ Clara, merci!
@ Didier, ta lecture attentive et fine te permet de poser les bonnes questions sur les principaux personnages, qui seront au cœur des prochains chapitres. j'y ajouterai Clémence: saura-t-elle reprendre le contrôle de ses sens ou sa dépendance envers Zakaria va-t-elle encore s'accroitre?
@ Julie, c'est aussi une question centrale. Fatima osera-t-elle affronter le terrible Youssef?
@ Chère lectrice, merci pour ces compliments qui nous droit au coeur!

Histoire Libertine
J'aime beaucoup, vous savez vraiment écrire, mettre le contexte, faire monter l'histoire... Pas juste d'écrire une suite de scène de sexe ou d'insulte. Bravo pour votre talent !!! J'ai hâte de la suite

Histoire Libertine
On découvre davantage dans ce chapitre la personnalité de Fatima. Clémence devait, au départ, être une proie pour elle, qu'elle aurait partagée avec Youssef. Les sentiments de Fatima ont évolué. jusqu'où ira-t-elle dans l'affrontement avec son mari?
Julie

Histoire Erotique
Olga, Sarah,
C'est encore un magnifique chapitre que vous nous avez offert.
Oui car vous nous y faîtes une nouvelle fois une enrichissante présentation de la société marocaine, avec ces focus sur la législation marocaine concernant le code de la famille et les mœurs homosexuels, tout en développant de nouveaux aspects sur la psychologie des différents personnages grâce à diverses présentations et révélations sur chacun.
Et c'est ainsi que l'on retrouve une Clémence, tiraillée entre la découverte des plaisirs du sexe et son amour pour son Michel, mais qui se laisse totalement emportée par ses désirs d'étreintes viriles avec son Mâle Zakaria. On y découvre aussi, les aspirations, les rêves d'une Fatima, véritable lesbienne de longue date, qui se voit totalement piégée par son mari. Sans oublier l'état d'esprit d'un Michel méprisé, humilié et surtout trompé, qui laisse exposer sa colère tout en ayant une masturbation qui se veut candauliste. Mais surtout on y apprend les véritables projets, les véritables desseins de ce méprisant et immonde Youssef qui apparait là vraiment comme le dernier des salauds.
Et pour la suite moult questions me viennent à l'esprit.
Oui que dire Fatima à Michel? Qu'elle désire également Clémence, désormais sa femme, ou juste lui avouer que c'est un piège ourdi par Youssef? Et dans ce cas Michel saura t-il pardonner à Clémence ses écarts de conduite?
Et Youssef qu'entend t-il en disant qu'il veut faire de Clémence sa pute? Veut il en faire publiquement sa maitresse en s'affichant avec elle? Ou la partager avec d'autres pour son bon plaisir comme Daniel le faisait avec Aude?
Ce récit est si captivant, que j'ai hâte désormais de découvrir comment tout cela va bien se terminer, pour Clémence, pour son couple, et pour Fatima bien sûr.
Didier

Histoire Libertine
La scène saphique entre Clémence et Fatima est très belle!
Clara

Histoire Erotique
La descente aux enfers de ce pauvre Michel continue!
Luc



Texte coquin : « Clémence » (5) : Michel
Histoire sexe : Une rose rouge
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