« Josy » Épisode 24 : La petite salope au « Paradise-Club »
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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« Josy » Épisode 24 : La petite salope au « Paradise-Club »
Enfin le grand jour était arrivé. Le samedi 9 avril 1977 après plus de quatorze mois de travaux, « Le Paradise-Club » ouvrait ses portes au public pour la première fois. Ce fut une énorme réussite, nous avions prévu de tirer la cloison amovible afin de réduire la salle. Cependant à minuit, nous étions dans l’obligation de la retirer. Avec la guinguette, il n’y avait plus une seule place sur les deux parkings, alors que je pensais qu’ils étaient suffisamment grands. Les voitures étaient garées en file indiennes sur les bas-côtés de la route nationale. À l’intérieur, c’était de la folie.
Le disc-jockey que Jean-Lou choisit d’embauché fut à la hauteur de l’événement. Nous avions scrupuleusement épluché toutes les candidatures de notre nouveau personnel. Les cinq serveurs dont deux femmes, derrière cet immense comptoir, se connaissaient pour la plupart et étaient de vrais professionnels. J’avais également accepté de prendre mon demi-frère Gérald qui désirait se faire de l’argent de poche. Quant aux quatre videurs, de vraies armoires à glace, deux se trouvaient sur le trottoir devant la porte cochère entièrement refaite à neuf et deux à l’intérieur, à la caisse avant de rentrer dans la salle de la discothèque.
Mon père « Bebel » avait tenu à venir, malgré la présence de certains types de la bande de Guerville aux bois, nous n’avions eu aucune bagarre à déplorer. Étant donné que nous avions ouvert le samedi du week-end Pascal, nous avions également ouvert le dimanche de Pâques. Là encore, la salle était comble, tout c’était super bien passé. Pendant toute la semaine, j’avais appréhendé ces deux nuits, je fus tellement tendue ce week-end-là, entre la guinguette et surtout la boite de nuit, que cela m’avait littéralement épuisée. J’avais dormi jusqu’à 17 heures en faisant presque le tour du cadran. Je sus que désormais, j’allais vivre principalement la nuit et dormir une bonne partie de la journée.
Notre succès était dû en grande partie à notre situation géographique. Situés à 35 km de la ville en pleine campagne, nous avions deux sortes de clientèle. La première, provenant du secteur plutôt agricole où nous nous trouvions, des jeunes sans histoires désirant trouver l’âme sœur, recherchant autre chose que les bals populaires. La seconde, plutôt des jeunes bourgeois venant de la ville, fuyant les voyous de la banlieue résidant dans les cages à lapins, ces grands ensembles où les violences urbaines étaient monnaies courantes entre les bandes en place et les jeunes d'origine maghrébine, se disputant les différents territoires avec vols, trafics de drogue et prostitution.
Ça ne gênait pas nos clients que le prix d’entrée soit plus élevé que les bals populaires qui se faisaient rares, ils bénéficiaient en plus d’une consommation gratuite et se sentait beaucoup plus en sécurité, avec notre service d’ordre et les camionnettes de gendarmerie tournant en boucle jusqu’à la fermeture. Je n’avais jamais connu une telle recette. Michel le comptable m’annonça que nous faisions dix fois la bascule, malgré les frais. Loyer dérisoire, le personnel en extras et l’achat des boissons, le bénéfice était énorme, en ouvrant uniquement le samedi et la veille d’un jour férié.
Avec près de deux cent bouteilles de whisky et autres alcools, nos cinquante fûts de bière, le tout écoulés chaque mois, notre fournisseur était aux anges. Il n’y avait pas que lui qui se frottait les mains, le responsable de l’agence bancaire était aux petits soins avec moi, sans que j’aie à le sucer, il m’avait fait obtenir un prêt avec des intérêts plus qu’avantageux lorsque j’avais acheté, un an plus tard, une belle villa à Beauville sur Drèze où résidait ma mère. En effet, ça ne s’était pas arrêté là, lorsqu’un soir j’avais rencontré le patron du « Whisky-Club » une discothèque en centre-ville, celui-ci m’expliqua qu’il avait tenté d’ouvrir jusqu’à 2 heures du matin, les soirs de la semaine, et l’essai était plutôt concluant, la recette n’était pas celle d’un samedi-soir, mais n’était pas négligeable.
Ce fut Jean-Lou qui me présenta le propriétaire de la discothèque du centre-ville. Nous avions rencontré Marco dans le cabinet d’avocat de son père et en galant émigré italien, ce bel homme m’avait gentiment invité à passer dans son club le soir-même. L’ayant trouvé très attirant, malgré son fort égo, Françoise n’étant pas disponible, je m’étais présenté seule ce soir de juin 77. Le « Whisky-Club » avait une surface représentant le tiers du « Paradise-Club », cependant faisant le plein tous les week-end, nous ne nous considérions pas comme concurrents. Ce qui avait facilité notre rapprochement, nous avions beaucoup parlé affaire ce soir-là.
Néanmoins plus le temps passait, le champagne aidant, plus j’avais envie de coucher avec lui. N’étant pas très entreprenant avec moi, je pensais que je ne l’attirais pas, j’avais donc essayé de tenter une approche directe, afin d’en être sûre et ce fut à cet instant que je compris qu’il était homo comme mon chéri : « Je suis étonné que Jean-Lou ne t’en ait pas parlé. Mais attends, j’ai une surprise pour toi. » Il s’installa à côté de moi et sortit de sa poche un joint qu’il alluma et me tendit cette cigarette conique. Je n’avais jamais fumé de tabac et encore moins de résine de cannabis et ce n’était pas ce soir que j’allais commencer. Je l’avais quitté quelques instants plus tard, frustrée mais en bons amis.
Même la petite salope que j’étais, je n’étais pas parvenue à mes fins, je dus avoir recours cette nuit-là, à la masturbation. Malgré tout, mes rencontres furent toujours bénéfiques pour moi, là encore ce ne fut pas une exception. Pendant notre discussion professionnelle avec Marco, ayant trois campings à moins de 15 km de la discothèque, sur la Drèze, celui-ci me donna l’idée d’ouvrir tous les soirs pendant les congés d’été. J’avais donc suivi ses conseils et après avoir fait de la publicité auprès des estivants, le « Paradise-Club » en salle réduite, tourna à plein régime tout l’été jusqu’à deux, voire trois heures du matin suivant la clientèle encore présente dans la salle et au bar.
À la rentrée en septembre 77, Nous avions donc, nous aussi, essayé, d’ouvrir la discothèque, les vendredi-soirs en réduisant la salle, grâce à notre cloison mobile. Là encore, si le résultat ne fut pas exceptionnel au début, en trois ans, nous avions augmenté considérablement les bénéfices. J’avais dû racheter le terrain voisin à l’agriculteur afin d’en faire un parking. Mon petit bas de laine, s’était transformé en coffre-fort. Ne me couchant pas avant l’aube, afin d’éviter le bruit qui m’empêchait de dormir, j’avais abandonné mon appartement au-dessus du restaurant.
Dans ma belle et grande villa, j’avais installé mes bureaux dans l’immense sous-sol aménagé. Si avec Jean-Lou nous nous aimions toujours, il ne me faisait pas plus souvent l’amour pour autant. Au contraire, il ne me contentait plus qu’une fois par semaine au grand maximum. Ma relation avec Patrice le nouveau Maire s’étant interrompu après les élections et celle avec Bruno, le dernier en date, commençant à s’estomper, après une petite année, la chasse à l’amant idéal, lors de mes fortes pulsions sexuelles, était toujours d’actualité.
Depuis l’ouverture du « Paradise-Club », à 27 ans, je ne me sentais plus une jeune fille, étant devenue une femme d’affaire, je me devais de me comporter comme telle. Adieu mes petites jupettes ou mes robes légères portées raz les fesses. J’avais les moyens de renouveler toute ma garde-robe. Je m’étais habituée à me vêtir avec classe, en portant des tenues classiques restant toutefois très sexy. Avec Jean-Lou, rien n’avait changé, il aimait de temps en temps choisir pour moi, mes amants occasionnels et nous nous en amusions toujours autant. Et lorsqu’il me mettait au défi, j’adorais jouer le jeu en enfilant mon costume de « Super Petite Salope. »
Un an plus tard en mai 78, peu après avoir emménager dans ma nouvelle villa, l’intérieur ne me correspondant pas, je désirais refaire toute la déco. En ce qui concernait la peinture et les papiers peints, n’ayant pas été déçue lors de la réfection de l’étable, j’avais bien l’intention de choisir, pour ces travaux d’intérieur, la même entreprise, celle d’Alain mon ex amant. Dans une discussion avec mon chéri, il me dit que deux ans auparavant, Philippe le beau petit apprenti travaillant aux finitions, n’avait d’yeux que pour moi : « Jean-Lou ! Il est mignon mais ce garçon n’a que 18 ans. » Je me trompais, depuis il avait mûri et devait avoir une vingtaine d’année à présent, m’avait signalé mon chéri.
J’avais donc accepté le défi, autant que je pouvais me souvenir de Philippe, mis à part qu’il était très beau garçon, il était très respectueux, gentil, sans culot, ni curiosité excessive, peut-être un peu timide, cependant il me fallait ce genre d’ouvrier afin que je puisse lui faire confiance, étant donné qu’il serait souvent seul à mon domicile. Lorsque j’avais appelé Alain, lui demandant un employé avec ce genre de qualités tout en étant méticuleux et compétent, je lui avais soulevé l’idée de Jean-Lou qui avait pensé à Philippe. Il me répondit qu’il allait justement me le proposer : « Il est jeune mais tu seras très contente de lui. En plus il est autonome, c’est l’idéal pour toi comme pour moi. »
Après l’acceptation du devis, avec Alain nous avions convenu d’un rendez le lundi soir à 18 heures. Je lui avais demandé si Philippe pouvait se joindre à nous, afin qu’il prenne connaissance des lieux et du choix des divers coloris et qu’il puisse faire ses commandes. Je ne savais pas si son patron s’était douté de quelque chose, mais ce soir-là, lorsque j’ouvris la porte et que je m’aperçus que Philippe se présentait seul, avec tout son petit matériel de présentation, je fus agréablement surprise. Il avait changé, non seulement il était toujours aussi beau garçon, mais il était devenu un homme à part entière avec sa légère timidité il me dit :— Mon patron s’excuse, il est retenu chez un client. J’espère que cela ne vous dérange pas si je viens seul.
Cela ne me dérangeait nullement, au contraire, j’avais presqu’envie de lui faire une drague en bonne et due forme, dès ce soir. Néanmoins, il ne m’en laissa pas l’occasion, refusant même le verre que je lui avais proposé de prendre, avant de commencer. Le connaissant déjà, je le tutoyais : « Tu es pressé ? Quelqu’un t’attend ? Une petite amie, peut-être ? Il m’avait souri timidement, fut un peu gêné et avait légèrement rougi, se demandant si je blaguais ou pas. Puis, en grand professionnel, il fit le tour du sous-sol et de toutes les pièces du RDC en prenant quelques notes sur le plan qu’il avait dans les mains. Ce qui ne l’avait pas empêché de m’observer du coin de l’œil pendant toute la visite.
Jean-Lou avait entièrement raison, ce jeune homme m’admirait, me désirait, cela ne faisait aucun doute. Cependant, il devait se dire que j’étais pour lui, simple ouvrier peintre, une femme inaccessible. S’il avait connu mes réelles intentions, il m’aurait sauté dessus à la première occasion. Nous nous étions installés côte à côte sur la table de la salle à manger afin de définir les papiers peints et les coloris de peinture parmi ses catalogues et ses diverses planchettes de coloris. Philippe avait du goût, je le laissais me conseiller et lui souriais tout en lui touchant sa main ou son genou avec ma jambe proche de la sienne.
En fin de compte, je l’avais bien chauffé, sans aller plus loin car il me plaisait beaucoup. À ce petit jeu, j’en avais mouillé ma petite culotte de soie, je regrettais de l’avoir laissé partir. Seulement, je n’avais pas voulu être trop directe en lui montrant trop rapidement mon désir de coucher avec lui. Je voulais plutôt le faire languir, et qu’il ait l’envie folle de me posséder tout en continuant à me respecter. J’aurais aimé qu’il fasse le premier pas et pour cela, j’étais bien décidée à l’aider. Après avoir pris l’apéritif, ce qu’il avait accepté cette fois, je lui tendis une clé avant que l’on se quitte, l’ayant averti que les matins je risquais d’être encore au lit lorsqu’il arrivait : « N’hésite surtout pas, fais comme chez-toi. »
Le lendemain matin, à 7h45 il ouvrit la porte mais avant de monter son matériel, il frappa à la porte m’indiquant sa venue. Je l’avais entendu mais je ne m’étais pas levée, il était encore trop tôt pour moi. Une demi-heure plus tard en me levant, je choisis le peignoir approprié, style sexy assez court, en soie blanche et dentelle, porté avec une ceinture à la taille, laissant deviner, par la grande échancrure, une partie de ma poitrine. Puis je m’étais dirigée vers lui : « Bonjour Philippe ! Tu prends le café avec moi ? » Lui demandais-je après lui avoir fait la bise.
Cela faisait trois jours que j’allumais Philippe comme je le pouvais ce fus à peu près le même rituel. Soit dans mes déshabillés, soit en sortant de la salle de bain en petite tenue, soit avec de petites allusions, sans que celui-ci ne lève le petit doigt. Lorsque je partais vers 10 heures pour ne revenir que vers 16h30, je me demandais dans quel état d’excitation, il était. Je l’imaginais bandant comme un cerf en train de se masturber, en pensant à moi. C’était un peu le but du jeu. Le soir nous en parlions avec Jean-Lou qui me donnait quelques idées pour le lendemain.
C’était la première fois qu’un homme me résistait aussi longtemps. Il faut dire pour sa défense qu’il était encore bien jeune et ne devait pas avoir une énorme expérience avec les femmes. A la fin de la journée du jeudi, il était prêt à partir, mais semblait pourtant, ne pas vouloir quitter la maison. Lorsqu’il se décida d’ouvrir la porte, je lui fis la bise en conservant le plus longtemps possible, le contact de mes lèvres sur ses joues et j’avais posé mes mains sur ses épaules, puis les avaient descendues lentement le long de ses bras, pour finir sur ses mains.
Je l’avais senti, il réagissait bien à ma façon de faire, il attendait sans doute à ce que je l’invite à rester. Cependant, c’était peut-être encore trop tôt : « Attendons demain. » Pensais-je. Avant de descendre l’escalier, déçu, je suppose, Philippe avait pris un peu plus d’assurance avec moi. Alors qu’il m’appelait toujours Madame. Comme je lui avais demandé, dès le premier jour. En me quittant, il me dit : « À demain Josy. Passez une bonne nuit. » C’était bon signe, il était prêt. Quand le soir, j’en avais parlé à Jean-Lou, n’ayant rien à faire d’urgent de la matinée du lendemain, il m’avait fixé comme objectif d’agir dès la première heure.
Le vendredi matin, sachant qu’il venait à la maison à 7h45 précise, je m’étais levée avant qu’il arrive. Je portais pour l’occasion un petit shorty en dentelle, au-dessus duquel, j’avais enfilé un peignoir kimono sexy en Satin rose très court, à fausse fourrure aux manches, dont j’avais volontairement oublié de fermer la ceinture, laissant ainsi ma jolie poitrine à l’air libre. Je me sentais magnifique et j’espérais surtout que cela puisse le décider d’agir. Je n’avais trouvé que cette façon pour le débrider complètement. J’étais installée à la cuisine buvant mon café en toute décontraction, assise sur une chaise, les jambes reposant sur celle d’à côté.
Comme tous les matins, voulant mettre son déjeuner au frigo, en se présentant devant la porte de la cuisine, il se retrouva face à moi dans cette tenue plus que dénudée. Le jeune homme s’arrêta net, son sac à la main, en me fixant et m’admirant en écarquillant les yeux : « Mais Philippe, que fais-tu là à cette heure ? » Dis-je d’un air surpris, en me redressant et en essayant tant bien que mal, de refermer ma petite lingerie fine : « Bah ! Il est déjà huit heures moins le quart. Excuse-moi Josy, j’aurais dû frapper à la porte. » De mieux en mieux, pensais-je, il m’avait tutoyé : « Installe-toi et buvons le café ensemble. » Mine de rien, je me levai et lui servit sa tasse.
Assise en face de lui, je posai ma main sur le sienne, en lui disant que j’étais comme beaucoup de femmes, très curieuse et que j’aimerais qu’il me parle un peu de lui. Je posais des questions et il y répondait timidement, ou faisait un signe de tête. Sa mère était partie de la maison lorsque Philippe avait 16 ans, suite à cela il avait arrêté l’école pour devenir peintre, il vivait avec son père qui étant routier ne revenait que le week-end. Il avait une petite amie qui étudiait à Lyon, cependant il ne la voyait plus depuis. En discutant ainsi, j’avais pris ce garçon en sympathie, je sentais que cela lui faisait du bien de se confier un peu. J’en profitai pour aller plus loin.
J’avais donc enchainé : « Parle-moi de ton amie, comment était-elle ? » À partir de cet instant, il se libéra un peu : « Rien à voir avec vous Josy. » J’étais sur la bonne voie, je continuai : « Ah Oui ? Pourquoi dis-tu ça ? Comment me trouves-tu ? » Il mit un peu petit moment avant de me répondre : « Magnifique ! bien trop jolie pour moi. En plus, je ne savais pas que vous étiez aussi sympa, franchement. » Je reposai ma main sur la sienne et lui répondit : « Merci ! Tu verras, tu vas vite retrouver une copine, tu es si beau toi aussi ? » Avant d’enchainer : « Tu avais déjà coucher avec elle ? »
Il baissa la tête, replongea son regard dans mon immense décolleté une énième fois, en cherchant ses mots : « Bien sûr ! Qu’est-ce tu crois ! Dit-il vexé. Je dois travailler. » Il se leva rapidement et se dirigea dans la pièce servant à entreposer son matériel pour se changer. Je venais de faire une gaffe et ne savais plus très bien comment rattraper mon erreur. Je n’avais pas attendu et étais allée le rejoindre. Il se trouvait torse nu et en slip, tenant sa combinaison à la main, lorsque je fis mon apparition dans la pièce : « Excuse-moi Philippe si je t’ai fâché, je n’aurais jamais dû te poser cette question. »
La suite de l’histoire samedi. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
Le disc-jockey que Jean-Lou choisit d’embauché fut à la hauteur de l’événement. Nous avions scrupuleusement épluché toutes les candidatures de notre nouveau personnel. Les cinq serveurs dont deux femmes, derrière cet immense comptoir, se connaissaient pour la plupart et étaient de vrais professionnels. J’avais également accepté de prendre mon demi-frère Gérald qui désirait se faire de l’argent de poche. Quant aux quatre videurs, de vraies armoires à glace, deux se trouvaient sur le trottoir devant la porte cochère entièrement refaite à neuf et deux à l’intérieur, à la caisse avant de rentrer dans la salle de la discothèque.
Mon père « Bebel » avait tenu à venir, malgré la présence de certains types de la bande de Guerville aux bois, nous n’avions eu aucune bagarre à déplorer. Étant donné que nous avions ouvert le samedi du week-end Pascal, nous avions également ouvert le dimanche de Pâques. Là encore, la salle était comble, tout c’était super bien passé. Pendant toute la semaine, j’avais appréhendé ces deux nuits, je fus tellement tendue ce week-end-là, entre la guinguette et surtout la boite de nuit, que cela m’avait littéralement épuisée. J’avais dormi jusqu’à 17 heures en faisant presque le tour du cadran. Je sus que désormais, j’allais vivre principalement la nuit et dormir une bonne partie de la journée.
Notre succès était dû en grande partie à notre situation géographique. Situés à 35 km de la ville en pleine campagne, nous avions deux sortes de clientèle. La première, provenant du secteur plutôt agricole où nous nous trouvions, des jeunes sans histoires désirant trouver l’âme sœur, recherchant autre chose que les bals populaires. La seconde, plutôt des jeunes bourgeois venant de la ville, fuyant les voyous de la banlieue résidant dans les cages à lapins, ces grands ensembles où les violences urbaines étaient monnaies courantes entre les bandes en place et les jeunes d'origine maghrébine, se disputant les différents territoires avec vols, trafics de drogue et prostitution.
Ça ne gênait pas nos clients que le prix d’entrée soit plus élevé que les bals populaires qui se faisaient rares, ils bénéficiaient en plus d’une consommation gratuite et se sentait beaucoup plus en sécurité, avec notre service d’ordre et les camionnettes de gendarmerie tournant en boucle jusqu’à la fermeture. Je n’avais jamais connu une telle recette. Michel le comptable m’annonça que nous faisions dix fois la bascule, malgré les frais. Loyer dérisoire, le personnel en extras et l’achat des boissons, le bénéfice était énorme, en ouvrant uniquement le samedi et la veille d’un jour férié.
Avec près de deux cent bouteilles de whisky et autres alcools, nos cinquante fûts de bière, le tout écoulés chaque mois, notre fournisseur était aux anges. Il n’y avait pas que lui qui se frottait les mains, le responsable de l’agence bancaire était aux petits soins avec moi, sans que j’aie à le sucer, il m’avait fait obtenir un prêt avec des intérêts plus qu’avantageux lorsque j’avais acheté, un an plus tard, une belle villa à Beauville sur Drèze où résidait ma mère. En effet, ça ne s’était pas arrêté là, lorsqu’un soir j’avais rencontré le patron du « Whisky-Club » une discothèque en centre-ville, celui-ci m’expliqua qu’il avait tenté d’ouvrir jusqu’à 2 heures du matin, les soirs de la semaine, et l’essai était plutôt concluant, la recette n’était pas celle d’un samedi-soir, mais n’était pas négligeable.
Ce fut Jean-Lou qui me présenta le propriétaire de la discothèque du centre-ville. Nous avions rencontré Marco dans le cabinet d’avocat de son père et en galant émigré italien, ce bel homme m’avait gentiment invité à passer dans son club le soir-même. L’ayant trouvé très attirant, malgré son fort égo, Françoise n’étant pas disponible, je m’étais présenté seule ce soir de juin 77. Le « Whisky-Club » avait une surface représentant le tiers du « Paradise-Club », cependant faisant le plein tous les week-end, nous ne nous considérions pas comme concurrents. Ce qui avait facilité notre rapprochement, nous avions beaucoup parlé affaire ce soir-là.
Néanmoins plus le temps passait, le champagne aidant, plus j’avais envie de coucher avec lui. N’étant pas très entreprenant avec moi, je pensais que je ne l’attirais pas, j’avais donc essayé de tenter une approche directe, afin d’en être sûre et ce fut à cet instant que je compris qu’il était homo comme mon chéri : « Je suis étonné que Jean-Lou ne t’en ait pas parlé. Mais attends, j’ai une surprise pour toi. » Il s’installa à côté de moi et sortit de sa poche un joint qu’il alluma et me tendit cette cigarette conique. Je n’avais jamais fumé de tabac et encore moins de résine de cannabis et ce n’était pas ce soir que j’allais commencer. Je l’avais quitté quelques instants plus tard, frustrée mais en bons amis.
Même la petite salope que j’étais, je n’étais pas parvenue à mes fins, je dus avoir recours cette nuit-là, à la masturbation. Malgré tout, mes rencontres furent toujours bénéfiques pour moi, là encore ce ne fut pas une exception. Pendant notre discussion professionnelle avec Marco, ayant trois campings à moins de 15 km de la discothèque, sur la Drèze, celui-ci me donna l’idée d’ouvrir tous les soirs pendant les congés d’été. J’avais donc suivi ses conseils et après avoir fait de la publicité auprès des estivants, le « Paradise-Club » en salle réduite, tourna à plein régime tout l’été jusqu’à deux, voire trois heures du matin suivant la clientèle encore présente dans la salle et au bar.
À la rentrée en septembre 77, Nous avions donc, nous aussi, essayé, d’ouvrir la discothèque, les vendredi-soirs en réduisant la salle, grâce à notre cloison mobile. Là encore, si le résultat ne fut pas exceptionnel au début, en trois ans, nous avions augmenté considérablement les bénéfices. J’avais dû racheter le terrain voisin à l’agriculteur afin d’en faire un parking. Mon petit bas de laine, s’était transformé en coffre-fort. Ne me couchant pas avant l’aube, afin d’éviter le bruit qui m’empêchait de dormir, j’avais abandonné mon appartement au-dessus du restaurant.
Dans ma belle et grande villa, j’avais installé mes bureaux dans l’immense sous-sol aménagé. Si avec Jean-Lou nous nous aimions toujours, il ne me faisait pas plus souvent l’amour pour autant. Au contraire, il ne me contentait plus qu’une fois par semaine au grand maximum. Ma relation avec Patrice le nouveau Maire s’étant interrompu après les élections et celle avec Bruno, le dernier en date, commençant à s’estomper, après une petite année, la chasse à l’amant idéal, lors de mes fortes pulsions sexuelles, était toujours d’actualité.
Depuis l’ouverture du « Paradise-Club », à 27 ans, je ne me sentais plus une jeune fille, étant devenue une femme d’affaire, je me devais de me comporter comme telle. Adieu mes petites jupettes ou mes robes légères portées raz les fesses. J’avais les moyens de renouveler toute ma garde-robe. Je m’étais habituée à me vêtir avec classe, en portant des tenues classiques restant toutefois très sexy. Avec Jean-Lou, rien n’avait changé, il aimait de temps en temps choisir pour moi, mes amants occasionnels et nous nous en amusions toujours autant. Et lorsqu’il me mettait au défi, j’adorais jouer le jeu en enfilant mon costume de « Super Petite Salope. »
Un an plus tard en mai 78, peu après avoir emménager dans ma nouvelle villa, l’intérieur ne me correspondant pas, je désirais refaire toute la déco. En ce qui concernait la peinture et les papiers peints, n’ayant pas été déçue lors de la réfection de l’étable, j’avais bien l’intention de choisir, pour ces travaux d’intérieur, la même entreprise, celle d’Alain mon ex amant. Dans une discussion avec mon chéri, il me dit que deux ans auparavant, Philippe le beau petit apprenti travaillant aux finitions, n’avait d’yeux que pour moi : « Jean-Lou ! Il est mignon mais ce garçon n’a que 18 ans. » Je me trompais, depuis il avait mûri et devait avoir une vingtaine d’année à présent, m’avait signalé mon chéri.
J’avais donc accepté le défi, autant que je pouvais me souvenir de Philippe, mis à part qu’il était très beau garçon, il était très respectueux, gentil, sans culot, ni curiosité excessive, peut-être un peu timide, cependant il me fallait ce genre d’ouvrier afin que je puisse lui faire confiance, étant donné qu’il serait souvent seul à mon domicile. Lorsque j’avais appelé Alain, lui demandant un employé avec ce genre de qualités tout en étant méticuleux et compétent, je lui avais soulevé l’idée de Jean-Lou qui avait pensé à Philippe. Il me répondit qu’il allait justement me le proposer : « Il est jeune mais tu seras très contente de lui. En plus il est autonome, c’est l’idéal pour toi comme pour moi. »
Après l’acceptation du devis, avec Alain nous avions convenu d’un rendez le lundi soir à 18 heures. Je lui avais demandé si Philippe pouvait se joindre à nous, afin qu’il prenne connaissance des lieux et du choix des divers coloris et qu’il puisse faire ses commandes. Je ne savais pas si son patron s’était douté de quelque chose, mais ce soir-là, lorsque j’ouvris la porte et que je m’aperçus que Philippe se présentait seul, avec tout son petit matériel de présentation, je fus agréablement surprise. Il avait changé, non seulement il était toujours aussi beau garçon, mais il était devenu un homme à part entière avec sa légère timidité il me dit :— Mon patron s’excuse, il est retenu chez un client. J’espère que cela ne vous dérange pas si je viens seul.
Cela ne me dérangeait nullement, au contraire, j’avais presqu’envie de lui faire une drague en bonne et due forme, dès ce soir. Néanmoins, il ne m’en laissa pas l’occasion, refusant même le verre que je lui avais proposé de prendre, avant de commencer. Le connaissant déjà, je le tutoyais : « Tu es pressé ? Quelqu’un t’attend ? Une petite amie, peut-être ? Il m’avait souri timidement, fut un peu gêné et avait légèrement rougi, se demandant si je blaguais ou pas. Puis, en grand professionnel, il fit le tour du sous-sol et de toutes les pièces du RDC en prenant quelques notes sur le plan qu’il avait dans les mains. Ce qui ne l’avait pas empêché de m’observer du coin de l’œil pendant toute la visite.
Jean-Lou avait entièrement raison, ce jeune homme m’admirait, me désirait, cela ne faisait aucun doute. Cependant, il devait se dire que j’étais pour lui, simple ouvrier peintre, une femme inaccessible. S’il avait connu mes réelles intentions, il m’aurait sauté dessus à la première occasion. Nous nous étions installés côte à côte sur la table de la salle à manger afin de définir les papiers peints et les coloris de peinture parmi ses catalogues et ses diverses planchettes de coloris. Philippe avait du goût, je le laissais me conseiller et lui souriais tout en lui touchant sa main ou son genou avec ma jambe proche de la sienne.
En fin de compte, je l’avais bien chauffé, sans aller plus loin car il me plaisait beaucoup. À ce petit jeu, j’en avais mouillé ma petite culotte de soie, je regrettais de l’avoir laissé partir. Seulement, je n’avais pas voulu être trop directe en lui montrant trop rapidement mon désir de coucher avec lui. Je voulais plutôt le faire languir, et qu’il ait l’envie folle de me posséder tout en continuant à me respecter. J’aurais aimé qu’il fasse le premier pas et pour cela, j’étais bien décidée à l’aider. Après avoir pris l’apéritif, ce qu’il avait accepté cette fois, je lui tendis une clé avant que l’on se quitte, l’ayant averti que les matins je risquais d’être encore au lit lorsqu’il arrivait : « N’hésite surtout pas, fais comme chez-toi. »
Le lendemain matin, à 7h45 il ouvrit la porte mais avant de monter son matériel, il frappa à la porte m’indiquant sa venue. Je l’avais entendu mais je ne m’étais pas levée, il était encore trop tôt pour moi. Une demi-heure plus tard en me levant, je choisis le peignoir approprié, style sexy assez court, en soie blanche et dentelle, porté avec une ceinture à la taille, laissant deviner, par la grande échancrure, une partie de ma poitrine. Puis je m’étais dirigée vers lui : « Bonjour Philippe ! Tu prends le café avec moi ? » Lui demandais-je après lui avoir fait la bise.
Cela faisait trois jours que j’allumais Philippe comme je le pouvais ce fus à peu près le même rituel. Soit dans mes déshabillés, soit en sortant de la salle de bain en petite tenue, soit avec de petites allusions, sans que celui-ci ne lève le petit doigt. Lorsque je partais vers 10 heures pour ne revenir que vers 16h30, je me demandais dans quel état d’excitation, il était. Je l’imaginais bandant comme un cerf en train de se masturber, en pensant à moi. C’était un peu le but du jeu. Le soir nous en parlions avec Jean-Lou qui me donnait quelques idées pour le lendemain.
C’était la première fois qu’un homme me résistait aussi longtemps. Il faut dire pour sa défense qu’il était encore bien jeune et ne devait pas avoir une énorme expérience avec les femmes. A la fin de la journée du jeudi, il était prêt à partir, mais semblait pourtant, ne pas vouloir quitter la maison. Lorsqu’il se décida d’ouvrir la porte, je lui fis la bise en conservant le plus longtemps possible, le contact de mes lèvres sur ses joues et j’avais posé mes mains sur ses épaules, puis les avaient descendues lentement le long de ses bras, pour finir sur ses mains.
Je l’avais senti, il réagissait bien à ma façon de faire, il attendait sans doute à ce que je l’invite à rester. Cependant, c’était peut-être encore trop tôt : « Attendons demain. » Pensais-je. Avant de descendre l’escalier, déçu, je suppose, Philippe avait pris un peu plus d’assurance avec moi. Alors qu’il m’appelait toujours Madame. Comme je lui avais demandé, dès le premier jour. En me quittant, il me dit : « À demain Josy. Passez une bonne nuit. » C’était bon signe, il était prêt. Quand le soir, j’en avais parlé à Jean-Lou, n’ayant rien à faire d’urgent de la matinée du lendemain, il m’avait fixé comme objectif d’agir dès la première heure.
Le vendredi matin, sachant qu’il venait à la maison à 7h45 précise, je m’étais levée avant qu’il arrive. Je portais pour l’occasion un petit shorty en dentelle, au-dessus duquel, j’avais enfilé un peignoir kimono sexy en Satin rose très court, à fausse fourrure aux manches, dont j’avais volontairement oublié de fermer la ceinture, laissant ainsi ma jolie poitrine à l’air libre. Je me sentais magnifique et j’espérais surtout que cela puisse le décider d’agir. Je n’avais trouvé que cette façon pour le débrider complètement. J’étais installée à la cuisine buvant mon café en toute décontraction, assise sur une chaise, les jambes reposant sur celle d’à côté.
Comme tous les matins, voulant mettre son déjeuner au frigo, en se présentant devant la porte de la cuisine, il se retrouva face à moi dans cette tenue plus que dénudée. Le jeune homme s’arrêta net, son sac à la main, en me fixant et m’admirant en écarquillant les yeux : « Mais Philippe, que fais-tu là à cette heure ? » Dis-je d’un air surpris, en me redressant et en essayant tant bien que mal, de refermer ma petite lingerie fine : « Bah ! Il est déjà huit heures moins le quart. Excuse-moi Josy, j’aurais dû frapper à la porte. » De mieux en mieux, pensais-je, il m’avait tutoyé : « Installe-toi et buvons le café ensemble. » Mine de rien, je me levai et lui servit sa tasse.
Assise en face de lui, je posai ma main sur le sienne, en lui disant que j’étais comme beaucoup de femmes, très curieuse et que j’aimerais qu’il me parle un peu de lui. Je posais des questions et il y répondait timidement, ou faisait un signe de tête. Sa mère était partie de la maison lorsque Philippe avait 16 ans, suite à cela il avait arrêté l’école pour devenir peintre, il vivait avec son père qui étant routier ne revenait que le week-end. Il avait une petite amie qui étudiait à Lyon, cependant il ne la voyait plus depuis. En discutant ainsi, j’avais pris ce garçon en sympathie, je sentais que cela lui faisait du bien de se confier un peu. J’en profitai pour aller plus loin.
J’avais donc enchainé : « Parle-moi de ton amie, comment était-elle ? » À partir de cet instant, il se libéra un peu : « Rien à voir avec vous Josy. » J’étais sur la bonne voie, je continuai : « Ah Oui ? Pourquoi dis-tu ça ? Comment me trouves-tu ? » Il mit un peu petit moment avant de me répondre : « Magnifique ! bien trop jolie pour moi. En plus, je ne savais pas que vous étiez aussi sympa, franchement. » Je reposai ma main sur la sienne et lui répondit : « Merci ! Tu verras, tu vas vite retrouver une copine, tu es si beau toi aussi ? » Avant d’enchainer : « Tu avais déjà coucher avec elle ? »
Il baissa la tête, replongea son regard dans mon immense décolleté une énième fois, en cherchant ses mots : « Bien sûr ! Qu’est-ce tu crois ! Dit-il vexé. Je dois travailler. » Il se leva rapidement et se dirigea dans la pièce servant à entreposer son matériel pour se changer. Je venais de faire une gaffe et ne savais plus très bien comment rattraper mon erreur. Je n’avais pas attendu et étais allée le rejoindre. Il se trouvait torse nu et en slip, tenant sa combinaison à la main, lorsque je fis mon apparition dans la pièce : « Excuse-moi Philippe si je t’ai fâché, je n’aurais jamais dû te poser cette question. »
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