CONTES & LÉGENDES INTERDITS AUX ENFANTS

- Par l'auteur HDS Cyp-Perruche -
Auteur femme.
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Récit libertin : CONTES & LÉGENDES INTERDITS AUX ENFANTS Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-12-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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CONTES & LÉGENDES INTERDITS AUX ENFANTS
EXTRAIT DU ROMAN : du même nom.
Ils vécurent longtemps et jouirent très souvent

introduction :
Oubliez les versions sages. Oubliez les draps tirés jusqu’au menton, les princesses qui rougissent, les héros en collants et les fins heureuses racontées à voix basse dans les chambres d’enfants. Ce livre n’est pas fait pour s’endormir. Il est fait pour vous tenir éveillé, la main qui glisse, la gorge qui brûle, le ventre qui réclame.
Bienvenue dans l’antre des contes détournés. Ici, chaque histoire a été déshabillée, retournée, prise dans le dos, puis réécrite sous la lumière crue du désir. Vous croyez connaître Blanche-Neige ? Attendez de la voir s’ouvrir sous sept paires de mains et sept queues. Vous pensiez que La Belle au bois dormant dormait d’un sommeil paisible ?

Non. Elle rêvait. Et dans ses rêves, on l’écartèle, on la pénètre, on la fait jouir jusqu’à l’oubli.
Cendrillon n’a pas perdu une chaussure. Elle a perdu la tête, au milieu d’un bal orgiaque où le Prince n’est pas seul. Quant à Saint Nicolas… il ne glisse plus de cadeaux dans les souliers, mais il enfonce d’autres choses bien plus profondément dans celles qui l’invitent à entrer. Et Barbe-Bleue ? Il aime les femmes soumises. Mais il aime plus encore celles qui résistent — pour mieux les faire plier.
Dans ces contes et légendes, où vous pourrez découvrir autrement les histoires que l’on raconte sur Tarzan, le Petit Chaperon rouge ou Pinocchio et encore Hansel et Gretel, les femmes prennent ou se donnent. Les hommes tombent ou dominent. Il n’y a plus de règle, plus de pudeur, plus de morale. Juste le corps, les gestes, les souffles, les liquides, les plaintes.
L’abandon, total. Chaque conte est un piège à fantasmes. Une scène qu’on lit d’abord du regard, puis avec les reins. Et quand la dernière page se tournera, il ne restera rien de l’enfant que vous étiez.
Seulement votre peau, moite. Et le besoin de recommencer. Roman érotique Interdit aux moins de 18 ans.


1 — BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT DOIGTS
Le vœu du sang

Il était une fois, dans un royaume figé sous la glace, une reine esseulée au teint pâle, aux doigts fins, qui brodait chaque jour près de la grande fenêtre de sa chambre. La neige s’accumulait sur le rebord de pierre, blanche et silencieuse comme une offrande. Ce matin-là, une piqûre maladroite fit perler trois gouttes de sang sur l’étoffe. Elles tombèrent lentement, une à une, sur la neige. La reine ne cria pas. Elle regarda le rouge s’étendre sur le blanc, fascinée par le contraste. Et dans ce silence glacé, une ombre se glissa dans la pièce. Un homme ? Non. Un mage. Il semblait surgir du gel lui-même. Long manteau bleu nuit, regard fendu d’argent, souffle chaud malgré l’hiver. Il s’inclina à peine, puis murmura :
— Trois gouttes. Trois vœux, si ton désir est pur.
Elle n’hésita pas.
— Je veux un enfant, dit-elle. Une fille. À la peau blanche comme cette neige, aux lèvres rouges comme mon sang… et aux cheveux noirs comme le bois d’ébène.

Le mage ne répondit pas. Il tendit la main. Un portail invisible s’ouvrit dans l’air givré, et derrière lui, le roi des Cendres apparut. C’était un homme à la beauté sombre, tout en muscles dessinés, vêtu d’une cape de fourrure ouverte sur un torse de marbre noir. Ses yeux étaient deux charbons incandescents. Il ne parla pas. Il s’approcha. Son parfum mêlait la résine, le feu et quelque chose d’ancien, de souverain.
La reine ne bougea pas. Une chaleur nouvelle montait dans son ventre, incongrue, sauvage. L’homme s’agenouilla devant elle, effleura sa robe, et sans un mot, la dégrafa lentement, bouton par bouton, jusqu’à ce que le tissu glisse sur ses hanches et tombe au sol. Sa bouche s’attarda sur le creux de son poignet, là où le sang avait coulé, puis remonta le long de son bras nu, jusqu’à son épaule frémissante.
Elle frémit.
— Tu n’auras pas d’enfant, dit-il dans un souffle, si je ne dépose en toi la braise du Nord.
Il la souleva dans ses bras. La reine ne résista pas. Allongée nue sur le lit glacé, elle accueillit son poids, son corps, sa bouche chaude, ses mains immenses. Il la toucha comme on touche une offrande, avec une lenteur solennelle, une ferveur presque religieuse. Chaque baiser ravivait une zone gelée de son corps. Chaque caresse faisait naître une onde nouvelle.

Il entra en elle sans brutalité, mais avec cette puissance lourde des rois qui savent prendre sans demander. Le sexe tendu, épais, chaud, s’enfonça profondément dans ses entrailles. La reine haleta, agrippée à ses épaules, incapable de retenir le gémissement qui monta de sa gorge.
— Encore… supplia-t-elle. Hmm…
Il obéit la baisant longtemps, profondément, sans relâche. Le bruit sourd de leurs corps contre les draps réchauffait la pièce mieux qu’un feu. L’homme accéléra, ses reins claquant contre son bassin, puis ralentit de nouveau, l’obligeant à rester au bord, les cuisses tremblantes, la bouche entrouverte, jusqu’à ce qu’elle supplie à nouveau. Le plaisir gonflait en elle, montant par vagues, irrésistible, brûlant.
Quand il jouit enfin, ce fut un raz-de-marée. Il gémit dans sa gorge, ancré au plus profond, et laissa couler en elle une chaleur telle qu’elle crut se liquéfier. Il ne se retira pas tout de suite. Il resta là, en elle, la tenant contre lui, encore dur, encore vibrant, comme s’il scellait leur pacte par le sperme même de son royaume.
— Tu porteras la fille que tu as souhaitée, dit-il. Et elle portera mon feu.
Puis il disparut comme il était venu. Seul resta le goût du fer, du plaisir, et du souvenir de cette semence abondante qui ruisselait encore entre ses cuisses, tiède et dense, preuve d’une fécondation accomplie. Neuf mois plus tard, Blanche-Neige vint au monde. La peau claire. Les lèvres couleur grenat. Les cheveux noirs comme la nuit.

Mais la reine mourut en la mettant au monde. Et une autre femme prit sa place, belle et froide, obsédée non par l’amour, mais par le reflet de son propre visage. Chaque jour, elle interrogeait son miroir.
— Miroir, mon beau miroir, dis-moi… qui est la plus belle ?
Et chaque jour, le miroir répondait :
— Vous, ma reine.
Jusqu’au jour où Blanche-Neige grandit. Et devint femme. Alors le miroir répondit :
— C’est Blanche-Neige ma reine.
Découvrez la suite dans le roman…

2 — TARZAN, CHEETA ET JANES

Littoral africain — 3 septembre 1912 — fin d’après-midi — naufrage et campement
La mer avait recraché leur petit monde avec la froide indifférence des choses trop grandes pour s’excuser, et Jane Porter, debout sur le sable encore humide, regardait les caisses, les toiles, les fusils, les valises éventrées, tout ce qui avait traversé l’eau par miracle, comme on regarde les restes d’une vie qu’on croyait maîtriser. L’air sentait le sel, le bois mouillé, puis, derrière, une odeur plus lourde, plus verte, plus ancienne, celle de la forêt qui commençait à quelques dizaines de pas seulement, masse compacte, silencieuse, comme une porte qui ne promet rien.
Ils montèrent les tentes à la hâte, à l’instinct, en parlant trop fort pour se rassurer, en riant trop vite pour oublier le choc, avec ce besoin européen d’imposer des lignes droites au chaos. Jane aida, la peau déjà collante sous sa robe claire, les cheveux ramenés en arrière, les gestes précis, sans panique apparente, parce qu’elle avait appris depuis longtemps à ne pas offrir aux hommes la satisfaction de la fragilité. Le chef de l’expédition donnait des ordres, on délimitait un feu, on comptait les vivres, puis la nuit tomba comme une couverture humide, si dense qu’elle semblait peser sur les épaules.

La toile de la tente était, saturée d’air prenant à la gorge, d’odeurs de sueur et de linge humide, et Esmeralda eut l’impression que la nuit s’était couchée sur elle avec une lourdeur presque indécente, ce genre de poids qui finit par rendre le corps nerveux, impatient, plus vrai que les bonnes résolutions. Dehors, le feu craquait encore, on entendait des voix d’hommes, le cliquetis d’une gamelle, un rire trop fort qui se brisait aussitôt, comme si la jungle avait rappelé qu’on n’avait pas le droit de faire trop de bruit ici.
Jane dormait, ou faisait semblant, dans la tente voisine, et Esmeralda se surprit à jalouser cette facilité apparente, parce que la jeune femme pouvait se permettre d’être “au-dessus”, de flotter dans son statut, alors qu’elle, elle, la servante, connaissait la vérité des expéditions, la vérité des nuits, le besoin de se rendre indispensable pour rester en sécurité. Elle avait lavé, rangé, plié, supporté les regards, encaissé les plaisanteries. Elle avait souri quand il fallait, elle avait serré les dents quand c’était mieux. Puis, une fois seule, elle s’était assise sur sa couche, et sa robe lui avait paru d’un coup trop lourde, trop collante, trop civilisée pour ce monde où l’on transpire même dans l’ombre.
La chaleur était tombée comme une chape sur la toile étirée de la tente, rendant l’air moite, de tension sexuelle mal contenue. Esmeralda ne dormait pas. Assise en robe légère sur sa couche, elle dénouait lentement ses tresses, cherchant dans le silence une fraîcheur qu’elle ne trouverait pas. Un bruit, près de l’entrée. Une présence.
Bennett.

Il entra sans préambule, torse nu, chemise ouverte sur des muscles las d’alcool et de soleil. Il n’avait pas le regard de quelqu’un qui demande. Il avait celui de l’homme qui prend. La lueur de la lampe à pétrole découpait son ombre sur le tissu. Esmeralda se leva, le regard droit. Elle savait.
— Ferme la toile, dit-elle.
Il obéit. Le cadenas claqua. L’air lui-même sembla changer. Quand elle se retourna, Bennett était là, tout près, le souffle court. Il avança une main. Elle ne recula pas. D’un geste sec, il empoigna son bras, la fit pivoter contre la paroi. Son autre main agrippa son cou, pas pour l'étrangler, mais pour l’immobiliser. Son sexe dur était déjà contre ses fesses, brûlant. Elle haletait.
Il la déshabilla à demi, arrachant la robe, dévoilant la courbe de ses reins, la cambrure de ses hanches. Esmeralda se mordit la lèvre, le ventre noué, prise d’un frisson qu’elle n’attendait pas. Il la plaqua contre la toile, une main sous sa gorge, l’autre entre ses cuisses.
— T’es humide, murmura-t-il, presque surpris.

Elle ferma les yeux. Elle n’avait pas envie de lui parler. Elle voulait qu’il la baise. Fort. Sans détour. Sans cette politesse hypocrite des hommes qui font semblant d'aimer. Bennett le comprit. Il enfonça deux doigts en elle. Elle étouffa un cri. Il joua avec son plaisir comme on détourne un robinet, accélérant, ralentissant. Elle tremblait. Quand il la retourna pour lui faire
face, elle avait les joues rouges, les yeux brillants, et sa robe déchirée pendait comme une peau inutile. Il la fit s’agenouiller. Elle comprit, ouvrit la bouche, prit sa queue entre ses mains. Chaude, lourde, veinée. Elle l’avala sans douceur, avec une avidité brutale, les lèvres tendues, les yeux humides. Bennett gémit, la main dans ses cheveux. Elle accéléra, le fit gémir plus fort, jusqu’à ce qu’il la repousse d’un coup, prêt à jouir trop vite.
Il la souleva comme une poupée, la jeta sur la couche. Elle était déjà ouverte, offerte. Il la prit d’un seul coup de reins, dur, profond. Elle cria. Il recommença. Encore. Encore. Chaque poussée était une punition, une promesse, un déferlement de sueur et de chair. Esmeralda l’agrippa aux bras, le griffa, le supplia sans mot, gémissant comme une bête. Il la tenait par les hanches, la défonçant sans retenue. Elle jouit en premier, d’un coup, brutalement. Il la suivit dans un grognement, vidant tout en elle, profond, long, en tremblant.

Il resta en elle un instant. Puis se retira, essuya son sexe, remonta son pantalon à moitié. Elle, nue, étalée, ruisselante, les jambes écartées, regardait le plafond, défaite. Esmeralda sourit, un sourire sale. Elle venait d’être traitée comme une chose. Et pourtant, elle avait joui. Et elle savait déjà qu’elle recommencerait. Bennett resta un instant immobile, puis il ouvrit la toile et disparut dans la nuit.
C’est cette première nuit-là que Jane sentit, sans le voir, qu’ils n’étaient pas seuls. Pas une présence humaine, pas une curiosité banale, plutôt une observation patiente, venue d’en haut, là où les regards ne montent jamais, et quand elle quitta le cercle du feu pour rejoindre sa tente, elle eut le réflexe de lever la tête vers la lisière, comme si quelque chose l’appelait. Elle ne vit rien. Elle eut pourtant la certitude étrange d’être devenue, pour quelqu’un, un point de lumière au milieu du noir.

Le lendemain, elle trouva une fleur posée devant l’entrée, une fleur qui n’avait rien à faire là, intacte, fraîche, déposée comme un signe. Elle demanda qui avait fait ça. On haussa les épaules, on plaisanta, on parla d’un singe malin, puis on passa à autre chose. Le jour suivant, ce fut un petit fruit, soigneusement lavé, posé sur une pierre. La fois d’après, un collier grossier tressé avec des fibres, un objet maladroit, mais offert avec une intention si nette qu’elle en eut la gorge serrée. Jane ne croyait pas aux contes, pourtant une partie d’elle se surprit à attendre, chaque matin, ce cadeau muet, comme on attend un regard.
Celui qui l’observait ne se montrait jamais. Il restait à distance, fantôme curieux, ombre entre les branches, présence qui effleurait le camp sans le toucher, puis disparaissait avant qu’on puisse la saisir. Les hommes riaient, minimisaient, faisaient les braves. Jane, elle, dormait moins bien.
Découvrez la suite dans le roman…

3 — CENDRILLON ET LE SOULIER DE CHAIR
Cendres, humiliations et réveils du corps

Il était une fois, dans un royaume où les nobles portaient des gants même pour se masturber, une jeune fille qui sentait la cendre, la sueur et la faim. Elle s’appelait évidemment Cendrillon, mais on ne l’avait pas toujours nommée ainsi. Avant la mort de sa mère, elle était Ella, douce, vive, aimée. Après, elle n'était plus qu'une servante en haillons, le visage noirci, les ongles crasseux, les cheveux ternis de suie.
La marâtre était belle comme le diable, froide comme le marbre, et cruelle comme une femme qui déteste les filles d'une autre. Elle avait deux filles : Javotte et Anastasie. Deux panthères grasses, au rire sec, toujours promptes à gifler, à exiger, à voler ce qu'elles n'avaient pas su désirer.
Cendrillon les observait. Pas seulement leurs cris, leurs caprices. Mais leurs corps. Leurs gestes. La manière dont leurs jupes se froissaient sous les reins, quand elles pensaient être seules. Elle ne ratait rien. Ni les soupirs. Ni les gémissements étouffés. Ni les baisers crachés dans la bouche.

Javotte, l'aînée, aimait le palefrenier. Grand, noir de suie, les avant-bras puissants, les mains rudes comme les sabots qu’il lavait. Il venait le soir, quand tout dormait, et Javotte l’attendait, nue sous son peignoir, déjà moite d’attente. Elle ouvrait la porte en silence, le tirait par la ceinture. Ils n’échangeaient presque rien. Il la plaquait contre le mur, relevait brutalement le tissu, et glissait sa bouche entre ses cuisses sans détour. Il la lapait avec acharnement, la tenant par les fesses, la gorge noyée entre ses lèvres, jusqu'à ce qu’elle jouisse une première fois, tremblante, les jambes fléchies.
Puis il la prenait, debout, brutalement. La queue rigide, brûlante, il la pénétrait d’un coup, la défonçant contre le mur en gémissant. Elle hurlait sans honte, griffait le bois, appelait le foutre. Il venait fort, profond, giclait en elle sans retenue. Il la remplissait. Elle adorait ça. Cendrillon, tapie dans l’escalier, les yeux grands ouverts, les doigts humides, n’en perdait pas une goutte.
Anastasie, la cadette, préférait le vieux maître d'armes. Lèvres sèches, regard dur, voix basse. Il aimait la dominer. L'insulter. La dresser. Elle se mettait à genoux sans qu'on le lui demande, les mains sur les cuisses, le regard fixé sur le parquet. Il tournait autour d’elle comme autour d'une proie, lentement, puis abaissait son pantalon. Sa verge était plus longue que dure, veinée, nerveuse. Il la posait sur ses lèvres. Elle l'avalait d'un coup, la gorge déjà dressée pour le servir.

Puis venait le reste : il la couchait sur le tapis, lui écartait les jambes, entrait en elle lentement, jusqu’à la faire supplier. Il accélérait, lui parlait sale, lui crachait entre les seins, la giflait légèrement. Et quand il sentait qu’elle vibrait, il se retirait et la finissait sur le ventre, en éjaculant entre le sillon mammaire, en plusieurs jets chauds et visqueux, qu’elle étalait sur sa poitrine avant de lécher elle-même ses doigts pleins de sperme, soumise et tremblante.
Cendrillon, chaque soir, se couchait avec ces images imprimées sous les paupières. Elle ne les enviait pas. Elle les observait. Elle les intégrait. Et la nuit, seule, elle explorait ce que son corps voulait, ce que ses mains devinaient, ce que son ventre réclamait.

Chaque jour, Cendrillon lavait leurs jupons, frottait leurs petites culottes, raclait les taches de cyprine sèche dans les draps, sans jamais un merci. Elles parlaient fort, sans honte, de leurs plaisirs. Elles s'enfilaient les palefreniers, les cochers, même le confesseur, paraît-il. Et Cendrillon écoutait. En silence. La peau en feu, les cuisses qui se frôlaient sous la table, le ventre serré.
La nuit, elle dormait près de l’âtre. Sur une paillasse trop courte, avec une couverture grignotée par les souris. Mais parfois, quand tout était silencieux, elle s’autorisait. Pas une fois par semaine. Non. Chaque soir où la solitude était plus douce que la honte. Ce soir-là, elle avait mis de côté une courgette. Pas trop grosse. Glissée sous sa robe, volée dans la cuisine alors que Javotte hurlait sur une servante. Elle l’avait lavée, séchée. Et maintenant, elle l’avait entre les jambes.

Allongée sur le dos, les jambes ouvertes, elle enfonça doucement le légume entre ses lèvres. Lentement d’abord. Juste la pointe. Puis plus profond. Il était frais, un peu glissant. Son autre main pinçait un sein à travers la toile fine. Elle ferma les yeux, s'imaginant à la place de ses demi-sœurs. Avec un homme entre les cuisses. Un vrai. Un qui sentirait le cheval, la force, la faim. Un qui la prendrait sans mot, la bouche pleine, le ventre creux, le sexe dur.
Elle gémit, doucement. Le légume allait et venait. L’autre main glissait sur son ventre, pressait son clito, tournait, descendait. Ses hanches se soulevaient, sa respiration s’accélérait. Les images se brouillaient dans sa tête : le cocher du matin, le forgeron vu au marché, un prince anonyme au regard sombre. Elle s’imaginait prise contre une table, contre un mur, sur une selle. Elle s'imaginait traitée comme une femme.
Elle jouit. D'un coup. Les cuisses tremblantes, la gorge serrée, le dos arqué. Un cri muet étouffé contre sa paume et le légume encore en elle. Quand elle reprit son souffle, elle retira doucement la courgette, la nettoya, la rangea sous la paillasse. Elle avait joui. Elle avait joui seule, sans amour, sans tendresse. Mais ce n'était que le début.
Elle sentait en elle une faim. De chair. De respect. De pouvoir. Un jour, elle se dit, elle aurait bien plus qu'une courgette. Et ce jour-là approchait.

L’entrée de Marianne, la Faiseuse de Corps
La nuit suivante apporta un vent étrange, plus doux que les autres, chargé d’une odeur qui n’existait pas dans cette maison : un parfum d’herbes frottées, de sève chaude et de peau réveillée. Cendrillon, encore couverte de suie, frottait le sol à genoux quand la porte de la cuisine se referma derrière elle avec un souffle presque animal.

Elle se retourna. Une femme se tenait là.
Pas une marraine, pas une tante, pas une figure maternelle. Non. Une femme. Vivante, pulpeuse, les hanches larges comme une promesse, les seins lourds sous une robe de lin sombre, ouverte juste assez pour que l’on comprenne qu’elle n’avait rien de chaste. Ses cheveux noirs retombaient en cascade, ses lèvres étaient rouges, trop rouges pour une visiteuse ordinaire.
— Toi, dit-elle simplement. Lève-toi.
Cendrillon obéit sans réfléchir. La voix de la femme avait un pouvoir. Une autorité qui n’avait rien de cruel, mais tout de l’évidence.
— Je m’appelle Marianne, souffla-t-elle. On m’a appelée pour toi.
— Pour… moi ?
Marianne s’approcha, lente, presque féline, ses doigts glissant sur les meubles, sur les poteries, sur les murs comme si tout lui appartenait déjà. Elle s’arrêta devant Cendrillon, attrapa son menton et leva son visage.
— Tu veux aller au bal du Prince.
Découvrez la suite dans le roman…

Les avis des lecteurs

Ce récit est tiré de mon tout nouveau roman en cours de publication : Contes & Légendes Interdits aux enfants.
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Texte coquin : CONTES & LÉGENDES INTERDITS AUX ENFANTS
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