La Cougar et le puceau. Épisiode 3

Récit érotique écrit par Cyp-Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
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La Cougar et le puceau. Épisiode 3
Lara ! La provocatrice…
Quand Paul H., écrivain reconnu dont les romans s’alignaient sur les tables des libraires, décidait de s’isoler pour écrire, il choisissait toujours le même lieu : une villa blanche nichée dans un repli tranquille du Var. Agnès, la gouvernante, et son mari Bernard, étaient là toute l’année, veillant sur la maison comme sur un secret précieux. Le jardin, les volets, les murs baignés de sel et de lumière : tout respirait la quiétude bourgeoise et la chaleur estivale.
Bastien venait d’avoir dix-huit ans quand sa tante lui annonça que le patron acceptait qu’il travaille avec eux pour l’été. Il ne connaissait pas encore la propriété, mais il avait déjà vu la photo. — Cette année, ton oncle avait dit, il ne vient pas avec sa femme… mais avec son assistante littéraire. Quelqu’un de très important. Et dans son regard s’était glissé ce sourire gêné, un peu attendri, qu’ont les hommes quand ils parlent d’un autre tombé amoureux après cinquante ans.
Elle s’appelait Lara.
La photo datait du mois de mai. Prise lors du long week-end de l’Ascension. Trente-six ans, peut-être. Un visage clair, des yeux trop perçants pour ne pas être dangereux, une silhouette longue, féline, sculptée avec soin ou par miracle. Ses cheveux châtain doré flottaient autour de ses épaules comme un voile prêt à tomber. Mais ce qui frappait le plus… c’était son regard. Un regard qui fixait l’objectif sans trembler, comme si elle possédait le photographe au moment même où elle s’offrait à sa focale. Bastien l’avait regardée longtemps. Il s’était surpris à ressentir quelque chose d’étrange… un frisson vertical, discret, mais tenace. Et il avait compris.
La villa était telle qu’on la décrivait : façade blanche, terrasse brûlante, piscine d’un bleu transparent, et les stores qui grincent dans la chaleur du midi. Paul avait choisi la chambre du fond, à l’étage. Lara, celle d’amis, un peu plus près de la bibliothèque. Bastien, lui, dormait en bas, dans une pièce fraîche ouverte sur la piscine, à quelques pas du jardin.
Et puis, une semaine plus tard, elle était là.
Lara.
Elle était descendue de la voiture comme d’un rêve. Une robe d’été, fluide, à peine posée sur ses hanches. Des lunettes de soleil, des sandales fines, et ce port de tête qui ne demandait pas l’approbation. Bastien s’était précipité, comme on lui avait demandé, pour porter ses valises. Il avait à peine relevé les yeux quand elle s’était tournée vers lui.
Et ce qu’il vit, à ce moment précis, resta imprimé dans sa chair.
Ses hanches, dessinées sous la toile légère. Ses jambes dorées, longues, pleines de promesses muettes. Et ce sourire à peine esquissé, entre amusement et provocation.
Elle ne portait pas de soutien-gorge. Il le vit. Il le sut. Et une chaleur montante, sourde, lui comprima aussitôt le ventre.
Il comprit qu’il allait passer tout son été à lutter contre son propre corps. Ses journées à tenter de ne pas bander. Et ses nuits… à perdre. La chaleur de l’après-midi s’était abattue sur la villa comme une chape moite. Le moindre souffle d’air semblait s’alourdir avant de mourir sur la peau. Toutes les fenêtres étaient grandes ouvertes, les volets tirés à mi-hauteur, comme des paupières mi-closes sur un désir qui ne dit pas son nom. Bastien errait pieds nus, torse nu, un verre d’eau à la main, l’allure nonchalante des garçons qu’on surprend à rêver sans le dire. Il ne parlait pas, mais son corps disait tout. Le silence, le trouble, l’effort de ne pas regarder.
Moi, j’étais sortie de la chambre avec cette lassitude heureuse que la fatigue laisse parfois après l’écriture. Paul et moi avions travaillé sans relâche tout l’après-midi. Une relecture, quelques corrections, puis cette idée de se rafraîchir avant l’apéritif. Je n’avais pas réfléchi longtemps.
J’avais enfilé un string noir, minuscule, presque transparent une fois mouillé, et rien d’autre. Ni haut, ni paréo, ni prétexte. J’étais descendue vers la piscine, nue à part ce petit triangle de tissu qui ne couvrait que l’indispensable, et encore… à peine.
Paul m’avait suivie. Il n’avait rien dit. Il ne dit jamais rien, Paul. Il observe, il note, il classe. Il n’a plus la fougue du regard brut. Mais Bastien…
Lui, il voyait.
Il préparait la table à l’ombre, une planche de charcuterie à la main, quelques verres alignés, une bouteille fraîche coincée sous le bras. Et quand il a levé les yeux… j’ai senti l’impact.
Je suis sortie de l’eau lentement, volontairement. Mes cheveux collés à la nuque. Mes seins ruisselants. Les gouttes glissaient entre eux comme des promesses silencieuses. Le string s’était plaqué contre mon sexe. On aurait dit un tatouage humide. Il en devinait la forme, le relief, les contours. Il n’a rien dit.
Mais ses yeux ont tout crié.
Je suis passée près de lui, nue presque entièrement, mes pieds mouillés laissant des empreintes sur les dalles brûlantes. Je me suis penchée vers la table, à peine, pour attraper un verre, laissant mes fesses se tendre juste devant lui.
Je savais exactement ce que je faisais.
L’apéritif a commencé doucement. Paul parlait de son prochain roman. Bastien servait les verres, un peu trop précautionneux, un peu rouge. Je faisais semblant d’écouter. En réalité, je n’avais qu’un seul objectif : le faire trembler sans jamais le toucher. Jusqu’au moment précis où je déciderais de le faire.
Et ce moment est arrivé. Vers la fin de l’apéritif, alors qu’Agnès et Bernard s’activaient en cuisine, quand Paul s’est levé pour aller chercher un autre bloc de glaçons. Je suis restée seule à table avec Bastien. Il ne bougeait plus. Son verre à la main, le regard fuyant, le souffle discret. Je me suis rapprochée. Très près. Assise presque contre lui sur la banquette basse. Mes cuisses nues frôlaient son short. Ma peau humide l’embrassait presque à travers le tissu.
— Tu vas finir par t’habituer à me voir comme ça, non ? ai-je soufflé, voix douce, presque complice.
Il a esquissé un sourire, sans répondre. Ses joues étaient rouges. Son cou tendu. Il transpirait.
Alors j’ai posé simplement ma main..naturellement sur son short, à plat, sans caresse. Juste là, à l’endroit où son sexe tendait le tissu de manière bien trop visible, tout en le regardant droit dans les yeux, et en maintenant ma paume en place.
— Il fait chaud, non ? Très chaud…
Il n’a rien dit. Il n’a même pas respiré. Ses cuisses se sont tendues. Ses doigts ont crispé son verre. Il n’osait pas bouger, ni fuir, ni répondre.
Je sentais le cœur de sa queue battre sous mes doigts. Je n’ai pas bougé la main. Je ne l’ai pas frotté. Je ne l’ai pas pressé. Mais ma chaleur s’est mêlée à la sienne. Et dans ce silence pesant, chargé, presque obscène… j’ai souri.
Puis j’ai retiré la main, lentement, comme on retire une plume posée sur une mèche de cheveux.
Paul est revenu. L’instant s’est évaporé. Mais pas l’érection de Bastien. Et encore moins la tension. Ce soir-là, le jeune garçon a dû se masturber trois fois. Et moi, je me suis endormie nue, la main entre les cuisses… en me souvenant de la forme exacte de son sexe sous ma paume. Le soir venu, c’est en passant devant ma chambre que Bastien s’arrêta. La porte était entrouverte. Et là, dans l’ombre tiède, il me vit.Je ne portais rien, sauf ma peau. Mes cheveux remontés en chignon lâche, la nuque offerte, les seins libres. Mes fesses roulaient naturellement sous mes pas. Je n’avais pas fermé la porte de la chambre car je devinais qu’il viendrait m’observer ou plutôt, nous mater en train de baiser.
J’attendais Paul, qui sortait de la douche, le torse nu. Il me regarda avec ce calme un peu usé des hommes qui ne posent plus de questions. Il vint me coucher près de moi, contre moi, puis je suis montée sur lui. Mes seins frôlèrent sa poitrine. Il glissa une main sur mes hanches, et j’écartai les jambes sans un mot.
Il me pénétra d’un seul mouvement. Pas brutal. Pas tendre non plus. Juste… direct. Comme un droit qu’il exerçait, et que j’avais accepté.
Je m’arquai sous lui, le souffle court, les yeux clos. Mes cuisses se tendaient à chaque va-et-vient. Je l’entourais, je l’accueillais, je me laissais prendre. Et pendant qu’il poussait lentement en moi, je tournai la tête vers l’ombre du couloir.
Je sentis la présence de Bastien. Il était là. Je n’avais pas besoin de le voir. Je savais. Il s’était approché sans bruit. Il nous matait.
Je cambrai davantage mon dos, laissai mes seins rouler contre le drap. Je soulevai le bassin avec plus d’ampleur. Mon ventre palpitait sous les coups de reins lents et profonds de Paul. Mais mon esprit, lui, n’était plus là.
Je pensais à ce regard. À sa verge sûrement tendue sous son short. À sa main peut-être crispée, déjà glissée dans son caleçon.
Je me savais offerte à deux hommes, mais je ne donnais qu’à un seul ce que l’autre ne pourrait que voler des yeux. Et j’aimais ça. J’adorais même…
Paul accéléra un peu. Il m’agrippa les hanches. Il murmurait mon prénom à demi-voix. Moi, je laissai mes gémissements s’échapper, volontairement plus forts, plus longs. Je m’entendais soupirer, haleter, supplier presque. Je voulais que Bastien entende. Je voulais qu’il bande encore plus.
Je savais ce que mon corps provoquait. Mes seins ballotés, mon ventre luisant, mes cuisses qui claquaient doucement contre les siennes. Je savais que mes gémissements lui donnaient une érection douloureuse. Et j’ai joui.
Longtemps. Profondément. Les yeux à demi-ouverts, fixés vers ce coin sombre où il se tenait sûrement, tremblant, tendu, excité au point d’en perdre la tête. Et je me suis offerte encore un peu plus. J’ai crié. J’ai gémi pour deux.
Quand Paul s’est vidé en moi, il s’est affaissé, ruisselant, heureux. Moi, je suis restée là. J’ai ouvert les cuisses un peu plus, les jambes encore engourdies. Mon corps exposé, mon ventre encore tendu de plaisir. Et je n’ai rien dit.
Je voulais qu’il me voie ainsi, le sperme de l’écrivain ruisselant sur mes cuisses.
Je voulais qu’il garde cette image pour la nuit. Pour ses doigts. Pour sa main. Pour sa prochaine éjaculation solitaire.
Je ne sais pas combien de temps il est resté là, dans l’ombre. Peut-être une minute. Peut-être dix. Mais je sais qu’il ne m’oubliera pas. Et moi, je sais que ce n’était qu’un début.
Histoire écrite par Cyp-Perruche (alias Perruche).
Quand Paul H., écrivain reconnu dont les romans s’alignaient sur les tables des libraires, décidait de s’isoler pour écrire, il choisissait toujours le même lieu : une villa blanche nichée dans un repli tranquille du Var. Agnès, la gouvernante, et son mari Bernard, étaient là toute l’année, veillant sur la maison comme sur un secret précieux. Le jardin, les volets, les murs baignés de sel et de lumière : tout respirait la quiétude bourgeoise et la chaleur estivale.
Bastien venait d’avoir dix-huit ans quand sa tante lui annonça que le patron acceptait qu’il travaille avec eux pour l’été. Il ne connaissait pas encore la propriété, mais il avait déjà vu la photo. — Cette année, ton oncle avait dit, il ne vient pas avec sa femme… mais avec son assistante littéraire. Quelqu’un de très important. Et dans son regard s’était glissé ce sourire gêné, un peu attendri, qu’ont les hommes quand ils parlent d’un autre tombé amoureux après cinquante ans.
Elle s’appelait Lara.
La photo datait du mois de mai. Prise lors du long week-end de l’Ascension. Trente-six ans, peut-être. Un visage clair, des yeux trop perçants pour ne pas être dangereux, une silhouette longue, féline, sculptée avec soin ou par miracle. Ses cheveux châtain doré flottaient autour de ses épaules comme un voile prêt à tomber. Mais ce qui frappait le plus… c’était son regard. Un regard qui fixait l’objectif sans trembler, comme si elle possédait le photographe au moment même où elle s’offrait à sa focale. Bastien l’avait regardée longtemps. Il s’était surpris à ressentir quelque chose d’étrange… un frisson vertical, discret, mais tenace. Et il avait compris.
La villa était telle qu’on la décrivait : façade blanche, terrasse brûlante, piscine d’un bleu transparent, et les stores qui grincent dans la chaleur du midi. Paul avait choisi la chambre du fond, à l’étage. Lara, celle d’amis, un peu plus près de la bibliothèque. Bastien, lui, dormait en bas, dans une pièce fraîche ouverte sur la piscine, à quelques pas du jardin.
Et puis, une semaine plus tard, elle était là.
Lara.
Elle était descendue de la voiture comme d’un rêve. Une robe d’été, fluide, à peine posée sur ses hanches. Des lunettes de soleil, des sandales fines, et ce port de tête qui ne demandait pas l’approbation. Bastien s’était précipité, comme on lui avait demandé, pour porter ses valises. Il avait à peine relevé les yeux quand elle s’était tournée vers lui.
Et ce qu’il vit, à ce moment précis, resta imprimé dans sa chair.
Ses hanches, dessinées sous la toile légère. Ses jambes dorées, longues, pleines de promesses muettes. Et ce sourire à peine esquissé, entre amusement et provocation.
Elle ne portait pas de soutien-gorge. Il le vit. Il le sut. Et une chaleur montante, sourde, lui comprima aussitôt le ventre.
Il comprit qu’il allait passer tout son été à lutter contre son propre corps. Ses journées à tenter de ne pas bander. Et ses nuits… à perdre. La chaleur de l’après-midi s’était abattue sur la villa comme une chape moite. Le moindre souffle d’air semblait s’alourdir avant de mourir sur la peau. Toutes les fenêtres étaient grandes ouvertes, les volets tirés à mi-hauteur, comme des paupières mi-closes sur un désir qui ne dit pas son nom. Bastien errait pieds nus, torse nu, un verre d’eau à la main, l’allure nonchalante des garçons qu’on surprend à rêver sans le dire. Il ne parlait pas, mais son corps disait tout. Le silence, le trouble, l’effort de ne pas regarder.
Moi, j’étais sortie de la chambre avec cette lassitude heureuse que la fatigue laisse parfois après l’écriture. Paul et moi avions travaillé sans relâche tout l’après-midi. Une relecture, quelques corrections, puis cette idée de se rafraîchir avant l’apéritif. Je n’avais pas réfléchi longtemps.
J’avais enfilé un string noir, minuscule, presque transparent une fois mouillé, et rien d’autre. Ni haut, ni paréo, ni prétexte. J’étais descendue vers la piscine, nue à part ce petit triangle de tissu qui ne couvrait que l’indispensable, et encore… à peine.
Paul m’avait suivie. Il n’avait rien dit. Il ne dit jamais rien, Paul. Il observe, il note, il classe. Il n’a plus la fougue du regard brut. Mais Bastien…
Lui, il voyait.
Il préparait la table à l’ombre, une planche de charcuterie à la main, quelques verres alignés, une bouteille fraîche coincée sous le bras. Et quand il a levé les yeux… j’ai senti l’impact.
Je suis sortie de l’eau lentement, volontairement. Mes cheveux collés à la nuque. Mes seins ruisselants. Les gouttes glissaient entre eux comme des promesses silencieuses. Le string s’était plaqué contre mon sexe. On aurait dit un tatouage humide. Il en devinait la forme, le relief, les contours. Il n’a rien dit.
Mais ses yeux ont tout crié.
Je suis passée près de lui, nue presque entièrement, mes pieds mouillés laissant des empreintes sur les dalles brûlantes. Je me suis penchée vers la table, à peine, pour attraper un verre, laissant mes fesses se tendre juste devant lui.
Je savais exactement ce que je faisais.
L’apéritif a commencé doucement. Paul parlait de son prochain roman. Bastien servait les verres, un peu trop précautionneux, un peu rouge. Je faisais semblant d’écouter. En réalité, je n’avais qu’un seul objectif : le faire trembler sans jamais le toucher. Jusqu’au moment précis où je déciderais de le faire.
Et ce moment est arrivé. Vers la fin de l’apéritif, alors qu’Agnès et Bernard s’activaient en cuisine, quand Paul s’est levé pour aller chercher un autre bloc de glaçons. Je suis restée seule à table avec Bastien. Il ne bougeait plus. Son verre à la main, le regard fuyant, le souffle discret. Je me suis rapprochée. Très près. Assise presque contre lui sur la banquette basse. Mes cuisses nues frôlaient son short. Ma peau humide l’embrassait presque à travers le tissu.
— Tu vas finir par t’habituer à me voir comme ça, non ? ai-je soufflé, voix douce, presque complice.
Il a esquissé un sourire, sans répondre. Ses joues étaient rouges. Son cou tendu. Il transpirait.
Alors j’ai posé simplement ma main..naturellement sur son short, à plat, sans caresse. Juste là, à l’endroit où son sexe tendait le tissu de manière bien trop visible, tout en le regardant droit dans les yeux, et en maintenant ma paume en place.
— Il fait chaud, non ? Très chaud…
Il n’a rien dit. Il n’a même pas respiré. Ses cuisses se sont tendues. Ses doigts ont crispé son verre. Il n’osait pas bouger, ni fuir, ni répondre.
Je sentais le cœur de sa queue battre sous mes doigts. Je n’ai pas bougé la main. Je ne l’ai pas frotté. Je ne l’ai pas pressé. Mais ma chaleur s’est mêlée à la sienne. Et dans ce silence pesant, chargé, presque obscène… j’ai souri.
Puis j’ai retiré la main, lentement, comme on retire une plume posée sur une mèche de cheveux.
Paul est revenu. L’instant s’est évaporé. Mais pas l’érection de Bastien. Et encore moins la tension. Ce soir-là, le jeune garçon a dû se masturber trois fois. Et moi, je me suis endormie nue, la main entre les cuisses… en me souvenant de la forme exacte de son sexe sous ma paume. Le soir venu, c’est en passant devant ma chambre que Bastien s’arrêta. La porte était entrouverte. Et là, dans l’ombre tiède, il me vit.Je ne portais rien, sauf ma peau. Mes cheveux remontés en chignon lâche, la nuque offerte, les seins libres. Mes fesses roulaient naturellement sous mes pas. Je n’avais pas fermé la porte de la chambre car je devinais qu’il viendrait m’observer ou plutôt, nous mater en train de baiser.
J’attendais Paul, qui sortait de la douche, le torse nu. Il me regarda avec ce calme un peu usé des hommes qui ne posent plus de questions. Il vint me coucher près de moi, contre moi, puis je suis montée sur lui. Mes seins frôlèrent sa poitrine. Il glissa une main sur mes hanches, et j’écartai les jambes sans un mot.
Il me pénétra d’un seul mouvement. Pas brutal. Pas tendre non plus. Juste… direct. Comme un droit qu’il exerçait, et que j’avais accepté.
Je m’arquai sous lui, le souffle court, les yeux clos. Mes cuisses se tendaient à chaque va-et-vient. Je l’entourais, je l’accueillais, je me laissais prendre. Et pendant qu’il poussait lentement en moi, je tournai la tête vers l’ombre du couloir.
Je sentis la présence de Bastien. Il était là. Je n’avais pas besoin de le voir. Je savais. Il s’était approché sans bruit. Il nous matait.
Je cambrai davantage mon dos, laissai mes seins rouler contre le drap. Je soulevai le bassin avec plus d’ampleur. Mon ventre palpitait sous les coups de reins lents et profonds de Paul. Mais mon esprit, lui, n’était plus là.
Je pensais à ce regard. À sa verge sûrement tendue sous son short. À sa main peut-être crispée, déjà glissée dans son caleçon.
Je me savais offerte à deux hommes, mais je ne donnais qu’à un seul ce que l’autre ne pourrait que voler des yeux. Et j’aimais ça. J’adorais même…
Paul accéléra un peu. Il m’agrippa les hanches. Il murmurait mon prénom à demi-voix. Moi, je laissai mes gémissements s’échapper, volontairement plus forts, plus longs. Je m’entendais soupirer, haleter, supplier presque. Je voulais que Bastien entende. Je voulais qu’il bande encore plus.
Je savais ce que mon corps provoquait. Mes seins ballotés, mon ventre luisant, mes cuisses qui claquaient doucement contre les siennes. Je savais que mes gémissements lui donnaient une érection douloureuse. Et j’ai joui.
Longtemps. Profondément. Les yeux à demi-ouverts, fixés vers ce coin sombre où il se tenait sûrement, tremblant, tendu, excité au point d’en perdre la tête. Et je me suis offerte encore un peu plus. J’ai crié. J’ai gémi pour deux.
Quand Paul s’est vidé en moi, il s’est affaissé, ruisselant, heureux. Moi, je suis restée là. J’ai ouvert les cuisses un peu plus, les jambes encore engourdies. Mon corps exposé, mon ventre encore tendu de plaisir. Et je n’ai rien dit.
Je voulais qu’il me voie ainsi, le sperme de l’écrivain ruisselant sur mes cuisses.
Je voulais qu’il garde cette image pour la nuit. Pour ses doigts. Pour sa main. Pour sa prochaine éjaculation solitaire.
Je ne sais pas combien de temps il est resté là, dans l’ombre. Peut-être une minute. Peut-être dix. Mais je sais qu’il ne m’oubliera pas. Et moi, je sais que ce n’était qu’un début.
Histoire écrite par Cyp-Perruche (alias Perruche).
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