« Josy » : La petite salope, à la mairie du village. Épisode 19
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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« Josy » : La petite salope, à la mairie du village. Épisode 19
La semaine suivante, intriguée, vexée de m’être fait plaqué par Alain et désirant vraiment une explication, j’étais allée le voir sur le chantier afin de connaitre le fin mot de l’histoire. Tout penaud, il regrettait de me dire que Liliane avait découvert dans son lit conjugal, des tâches suspectes, sur les draps : « Quel con ! Tu n’as même pas pris la peine de les laver et de les remettre, pourtant tu as une femme de ménage et tu avais largement le temps de le faire. » Il s’excusa de sa maladresse et voulut me prendre dans ses bras, cependant je n’y tenais pas encore. Je devais savoir la vérité :
« Mais comment sait-elle que je suis ta maitresse ? » Alain était parti dans ses explications, il s’emmêlait les pinceaux. En fait cela faisait déjà un moment que Liliane s’en était doutée. En parlant du chantier à l’étable, il m’y associait beaucoup trop : « Mlle Josy par ci, Mlle Josy par là. », d’autre part, en faisant sa propre enquête, sa femme en discutant avec la voisine, appris que celle-ci avait vu dans la cour, une voiture de la même marque et de la même couleur que la mienne. Liliane avait vite fait le rapprochement et Alain qui avait pourtant tout nié en bloc au départ, fut contraint d’avouer sa faute :— Je te promets ma chérie que je n’ai couché qu’une fois avec elle. J’étais saoul mais je te jure que cela n’arrivera plus.
À partir de là, il m’avait déçu, ce grand gaillard n’avait pas eu le courage et la franchise d’admettre et s’était retranché sur l’alcool comme si c’était de ma faute. Depuis, il avait bien tenté de me convaincre afin de reprendre notre liaison, néanmoins même si cela me privait, son épouse étant au conseil municipal je ne voulais pas mettre de l’huile sur le feu.
Comme je vous l’avais déjà dit, si 1976, avec le temps magnifique que l’on avait eu la chance d’avoir, fut le début d’une grande réussite, du côté de mes affaire, la fin de cette année-là fut également le début des soucis. En effet, si Facourt sur Drèze, petite bourgade de 1200 habitants commençait à être connu pour sa guinguette, elle fut fin août, lors du bal de la fête foraine le théâtre d’une bataille rangée où plusieurs jeunes de la région se retrouvèrent à l’hôpital. Depuis, le maire et ses homologues du secteurs, soutenus par les gendarmes, refusaient systématiquement ce genre de festivités dans leurs communes.
À partir de là, il y eu des répercussions sur mon nouveau projet de discothèque. En effet, Mr Guéret, un catholique pur et dur de soixante-douze ans à cheval sur ses principes, qui n’avait déjà pas daigné venir assister à la soirée jazz, sous prétexte qu’il était contre la venue de musiciens noirs dans son village, n’avait toujours pas signé la dérogation des horaires d’ouverture du night-club. Depuis cette fâcheuse rixe en bandes organisées, la moitié du conseil municipal était contre l’ouverture d’un tel établissement dans la commune et s’opposait catégoriquement à cette dérogation.
En ce mois de novembre, ce jour-là, il faisait un temps exécrable. Je revenais de la ville, il était 17 heures, lorsque que devant le café du centre du village, j’aperçus Claude de France Télécom, s’apprêtant à monter dans sa camionnette. Françoise baisant tous les jours avec Denis, ne désirant plus sortir seule au « Plazza », cela faisait trois semaines que je n’avais pas eu l’occasion, ni le temps, de prendre un amant. En regardant ce beau brun, sur le trottoir, j’eus une puissante pulsion sexuelle, malgré qu’il m’ait quelque peu déçu la fois dernière.
Je m’étais arrêtée à sa hauteur et avais baissé ma vitre et lui dit : « Salut Claude ! Tu as le temps de prendre un verre à la maison ? » Après avoir accepté mon invitation, il m’avoua que cela tombait bien pour lui, il voulait justement avoir une explication avec moi. Arrivée au restaurant, afin de rester discrète, je dis à Gigi que j’avais un problème de téléphone dans mon bureau. Une fois dans mon appartement, devant un verre, Claude avait envie de s’excuser : « Je sais Josiane, j’ai été nul ce jour-là. Mais j’aimerais me rattraper. »
Il savait que n’ayant pas joui cette fois-là, j’étais déçue et ne voulais plus baiser avec lui. Il me donna les raisons de sa précipitation, c’était un manque de temps car son chef lui mettait beaucoup trop la pression et le surchargeait de travail : « Franchement, en plus tu m’as presque violé, ce jour-là, j’étais excité à mort. » Il est vrai que je fus une réelle salope avec lui, je le reconnaissais volontiers : « Aujourd’hui, tu as le temps ? N’est-ce pas ? Alors si tu veux te rattraper, c’est le moment. » Le provoquais-je une nouvelle fois en venant m’assoir sur ses genoux à califourchon.
Nous nous étions embrassés, léchés, caressés, pelotés avant de nous retrouver à poil, tête bêche sur le canapé où après un cunnilingus endiablé, il me fit prendre un orgasme terrible, pendant que je lui suçais son bel engin. Claude m’avait prise par devant, et m’avait, une nouvelle fois, fait jouir en éjaculant, tout de même un peu trop tôt. Nous avions fini notre verre et ce fut avant de me quitter qu’il me parla des problèmes de la mairie en me disant que son frère Patrice, pourtant 1er adjoint du maire, présenterait sa propre liste d’opposition : « Justement, il aimerait en parler avec toi. »
Décidément, dans la commune, je devenais le principal sujet de conversation, notamment la discothèque qui devait voir le jour en début d’année 77. Toutefois avec ma notoriété grandissante, j’étais la personnalité à convaincre. J’avais déjà rendez-vous le lendemain, avec le Mr le maire, un opposant farouche à mon projet, je le recevais avec son fils que j’avais déjà rencontré à plusieurs reprises. Je fus heureuse d’apprendre ce soir-là que Mr Guéret, vu son âge, ne se représentait pas et que son fils reprenait la suite. C’était mieux sans doute mais ce n’était pas gagné d’avance, car Liliane, l’épouse d’Alain, était une très grande amie à lui, certaines mauvaises langues disaient qu’elle était même une de ses nombreuses maitresses.
Christian Guéret était un homme charmant de 49 ans assez fort, possédant une entreprise de transport, située à 500 mètres du restaurant. C’était mon premier voisin en repartant vers le centre-ville. Étant au courant que de nombreux(euses) habitants (35 à 60 ans) de la commune étaient de fidèles clients de la guinguette et que de nombreux jeunes étaient comme eux, entièrement pour l’ouverture d’une discothèque dans leur village, cet homme était assez intelligent pour comprendre qu’il était plus judicieux de changer son fusil d’épaule.
Contrairement à son père, il préférait négocier car il craignait avec une fermeture à quatre heures du matin, trop de nuisances occasionnées par les bagarres, par le bruit et par la circulation : « Je vous rassure, je ne suis pas contre un night-club, à Facourt/Drèze. » « Dans ce cas, pourquoi ne pas signer ? Ce nom veut bien dire : club de nuit. » Pendant cette discussion, il me promit d’y réfléchir et me proposa : il redemandait au conseil qui avait lieu deux jours plus tard, de m’accorder le droit d’ouvrir, au même titre que les bals, soit 2 heures du matin, après une période d’essai de trois mois, avant, de m’accorder 4 heures du matin si tout se passait pour le mieux.
Puis il me proposa de m’inscrire sur sa propre liste électorale. Avant de nous séparer, pour en parler au calme, il m’invita dans un restaurant bien noté de la ville : « j’en serais ravie, rappelez-moi plus tard, je suis débordée en ce moment. » Je n’avais pas dit non car cet homme pouvait me servir et s’il voulait coucher avec moi, comme je le supposais, je n’hésiterais pas à me servir de lui. Il était un peu âgé pour moi mais charmant après tout, autant joindre l’utile à l’agréable, je l’avais déjà testé et cela fonctionnait.
Christian avait tellement insisté pendant trois jours de suite, que j’avais accepté de venir déjeuner avec lui. Pendant tout le repas, il n’avait pas cessé d’essayer de me séduire. Ses propos, ses attouchements du pied ou de la main et ses petites allusions cochonnes, m’avaient mise en émoi. Au moment de quitter le restaurant, lorsqu’il m’aida galamment à enfiler mon manteau, il se colla à mon dos et me murmura à l’oreille : « Tu viens ! Je peux prendre une chambre. »
Christian était un charmeur, j’étais prête à le suivre, j’avais eu à cet instant une grosse pulsion sexuelle et ça faisait plusieurs jours que je n’avais pas joui dans les bras d’un homme. Cependant je n’avais encore rien obtenu de sa part. Je refusai gentiment sa proposition et afin de ne pas me le mettre à dos, je lui fis la bise, en disant : « Tu as passé ton temps à me draguer, même si ce fut très agréable, je te l’accorde, j’aurais préféré que tu me dises ce qu’il en est, de tes propositions : — Pour la dérogation, il faudra attendre les élections et pour ta présence sur la liste, la moitié est contre. Mais tu sais ça peut vite changer. Je te promets que j’obtiendrai ce que tu désires.
J’étais rentrée à la maison avec le fond de ma petite culotte trempée, il me fallait un homme, afin que j’assouvisse mon désir. Malheureusement, Jean-Lou n’étant pas présent à cette heure, j’étais montée dans mon bureau et pris mon plaisir en solitaire avec mon sextoy. J’étais à peine sortie de la douche, que je recevais un appel du frère de Claude. Patrice demandait s’il était possible de me rencontrer dès aujourd’hui : « Ok Monsieur, passez dans une demi-heure, le temps de me préparer. »
Claude était un beau type de trente ans, son frère plus âgé en avait trente-huit mais était encore plus séduisant. Grand, musclé, de beaux traits avec un visage souriant, le vrai séducteur. Pas étonnant qu’il se présente comme maire, les gens l’adoraient. Après de brèves présentations, il était rentré très vite dans le vif du sujet, en m’annonçant qu’il désirait, avec ses colistiers que je les rejoigne sur leur liste. Il savait que les élections seraient en sa faveur. Si le père Guéret était respecté dans la commune, surtout par les plus anciens, Christian n’était pas très apprécié, d’autant plus que Mr Maurice, le plus ancien des conseiller et le bras droit du vieux maire sortant, faisait dorénavant partie de l’opposition.
Dans la discussion, j’en avais profité pour lui demander comment s’était déroulé le vote sur les horaires au dernier conseil municipal : « Sur les quinze conseillers, maire compris, nous sommes arrivés à 7 contre 8, c’est la voix de Christian qui a voté contre, qui vous a empêchée d’obtenir votre dérogation. Quel salopard celui-là ! Dis-je à haute voix, Patrice avait ri de ma remarque. Puis il essaya de me faire comprendre que nous aurions une grande chance de remporter les élections si je m’investissais un peu dans les associations de la commune.
Jean-Lou qui venait de nous rejoindre depuis une dizaine de minutes, était d’accord avec lui : « Bien sûr ma chérie, dans ce genre de bourgade, les gens adorent que certaines personnalités les aide un peu, pour eux mais aussi pour leurs enfants. Qu’entendez-vous par investissement ? » Patrice en tant que président du comité des fêtes, nous expliqua que tous les ans, certaines associations n’ayant pas suffisamment de subventions, afin de subvenir à leurs besoins, organisaient des manifestations. Telle la grande fête prévue le week-end du 22 et 23 janvier 77, organisée en commun avec le FCF le club de football de Facourt, le club de gymnastique et les anciens de la commune :— Que pouvons-nous faire pour eux ?
— Écoutez, je prends contact avec les différents Présidents et je vous recontacte. Et vous Mlle, pensez à ma proposition.
Pendant cette entrevue, j’avais lu dans les yeux de Patrice, une certaine attirance, lui de son côté me plaisait également. Avant de nous quitter, je l’avais raccompagné jusqu’à sa voiture et profitant de l’absence de mon chéri, il me demanda : « J’aimerais aussi vous voir en privé, je voudrais vous parler de mon frère Claude. » Je l’avais regardé étonnée, savait-il quelque chose ? Nous nous étions fait la bise pour nous saluer et je lui répondis : « Demain, je suis libre vers 16 heures ici, à mon bureau. Tu peux venir ? » L’avais-je tutoyé volontairement : « Ok ! Compte sur moi. »
Ce qui me gênait le plus, était que Patrice était divorcé. Une aventure avec lui ne me dérangeait pas bien au contraire, il était top. Néanmoins je ne désirais surtout pas que celle-ci s’éternise, ne devienne trop régulière et imposante, je désirais comme Jean-Lou, ma liberté. D’un autre côté, cela avait l’avantage d’éviter les problèmes avec une femme jalouse. Lorsqu’il était revenu le lendemain, afin de le mettre à l’aise, je l’avais reçu dans mon salon privé et lui avait servi un scotch qu’il buvait assis à mes côtés. Après m’avoir parlé de la femme de son frère qui le menaçait de divorcer, je compris qu’il était au courant de ce qui s’était passé entre Claude et moi.
C’était sans doute la raison pour laquelle, sachant que je n’étais pas farouche (voire même petite salope, si son frère lui avait tout expliqué), il n’hésita pas à poser sa main sur mon genou. J’étais heureuse que cela aille si vite, j’avais hâte qu’il me prenne dans ses bras. Je lui demandai : « Serait-ce une proposition indécente ou une demande officielle à te rejoindre sur ta liste électorale. » Nous avions ri un moment avant qu’il me répondre : « Tu me plais énormément, j’ai pensé à toi toute le nuit… et j’attendais avec impatience notre rendez-vous. »
Je ne mettais pas trompée sur son compte, rien à voir avec Claude, ce type savait s’y prendre avec les femmes. Il sut facilement résister à ma fellation pourtant faite avec du cœur. Il m’avait fait jouir deux fois avant qu’il me prenne tel un fauve. Ses mains douces me caressant la poitrine étaient magiques, ses lèvres et le bout de ses dents sur mes tétons à elles seules m’avaient mise dans tous mes états, je mouillais comme une écolière et que dire de sa langue titillant mon clitoris et ses doigts me perforant ma fente ou ma petite rondelle. Oui ! deux beaux orgasmes.
Lorsqu’il m’avait enfin pénétrée, j’étais folle de joie, j’attendais ce moment depuis longtemps. En quelques coups de reins puissants, il me fit prendre une nouvelle fois mon pied. Il ne s’était pas arrêté là, sans avoir encore éjaculé, il m’avait retournée comme une crêpe et me sodomisa sans même savoir si je le désirais. Il faut dire que peu de temps avant, son pouce avait pris place dans mon anus. Il me ramona, me défonça le rectum avec sa queue épaisse à souhait avant d’enfin m’envoyer une dernière fois au paradis, au moment où il se vida les couilles dans mon conduit anal. En trois-quarts d’heures, il m’avait épuisée.
Quant à lui, il était enchanté et aurait aimé recommencer mais Jean-Lou allait bientôt revenir malheureusement. Nous nous étions donc promis de nous revoir. Rendez-vous était pris, il repassait le mercredi suivant avec des éléments. Entre temps, Jean-Lou qui avait travaillé de son côté, avait d’excellentes nouvelles à m’annoncer. C’était la première fois qu’il me parlait d’un de ses amants, cependant c’était pour la bonne cause. Lors d’un diner où nous avions invité Mr le préfet et sa petite famille, mon futur mari avait su séduire son fils de vingt-cinq ans.
Quelques jours plus tard, Francis ne pouvait plus se passer de Jean-Lou, je dus me priver de mon futur mari pendant quinze jours, celui-ci ne passait plus une nuit avec moi. Mon sacrifice fut récompensé, début décembre j’apprenais qu’un arrêté préfectoral allait être édicté en début d’année 1977, régissant les horaires de fermeture à 4 heures du matin pour les discothèques (encore nouvelles à cette époque). En effet, Francis avait convaincu son père. Néanmoins, connaissant les problèmes existants avec le Maire de Facourt, cette nouvelle devait restée top-secrète.
Celle-ci ne serait sortie des tiroirs que le moment opportun afin que Mr Guéret n’ait plus le temps nécessaire de faire appel auprès du tribunal administratif, avant les élections de mars 77. Ce genre d’établissements n’étant pas très courant dans la région, les dérogations étaient données au coup par coup. Le préfet après s’être renseigné sur ce qui se faisait, m’avait personnellement avertie. Afin de pouvoir obtenir cette autorisation, notre discothèque devait répondre à certaines exigences.
Ayant déjà créer la guinguette, je m’étais déjà largement renseignée, je savais que mon club devait posséder d’une piste de danse en adéquation avec la capacité d'accueil, être déclaré à la SACEM, de disposer d'une sono et un DJ, d'une billetterie, d'un service de sécurité adapté. Ce qui me gênait le plus, était ce dernier point. Avec ce terrible fait divers de l’été dernier, j’appréhendais, les bagarres, car la discothèque concernait la clientèle de jeunes et vu qu’il n’y avait plus de bals, les voyous pouvaient être attirés par cet établissement nouveau pour eux.
La suite de l’histoire mercredi prochain. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
« Mais comment sait-elle que je suis ta maitresse ? » Alain était parti dans ses explications, il s’emmêlait les pinceaux. En fait cela faisait déjà un moment que Liliane s’en était doutée. En parlant du chantier à l’étable, il m’y associait beaucoup trop : « Mlle Josy par ci, Mlle Josy par là. », d’autre part, en faisant sa propre enquête, sa femme en discutant avec la voisine, appris que celle-ci avait vu dans la cour, une voiture de la même marque et de la même couleur que la mienne. Liliane avait vite fait le rapprochement et Alain qui avait pourtant tout nié en bloc au départ, fut contraint d’avouer sa faute :— Je te promets ma chérie que je n’ai couché qu’une fois avec elle. J’étais saoul mais je te jure que cela n’arrivera plus.
À partir de là, il m’avait déçu, ce grand gaillard n’avait pas eu le courage et la franchise d’admettre et s’était retranché sur l’alcool comme si c’était de ma faute. Depuis, il avait bien tenté de me convaincre afin de reprendre notre liaison, néanmoins même si cela me privait, son épouse étant au conseil municipal je ne voulais pas mettre de l’huile sur le feu.
Comme je vous l’avais déjà dit, si 1976, avec le temps magnifique que l’on avait eu la chance d’avoir, fut le début d’une grande réussite, du côté de mes affaire, la fin de cette année-là fut également le début des soucis. En effet, si Facourt sur Drèze, petite bourgade de 1200 habitants commençait à être connu pour sa guinguette, elle fut fin août, lors du bal de la fête foraine le théâtre d’une bataille rangée où plusieurs jeunes de la région se retrouvèrent à l’hôpital. Depuis, le maire et ses homologues du secteurs, soutenus par les gendarmes, refusaient systématiquement ce genre de festivités dans leurs communes.
À partir de là, il y eu des répercussions sur mon nouveau projet de discothèque. En effet, Mr Guéret, un catholique pur et dur de soixante-douze ans à cheval sur ses principes, qui n’avait déjà pas daigné venir assister à la soirée jazz, sous prétexte qu’il était contre la venue de musiciens noirs dans son village, n’avait toujours pas signé la dérogation des horaires d’ouverture du night-club. Depuis cette fâcheuse rixe en bandes organisées, la moitié du conseil municipal était contre l’ouverture d’un tel établissement dans la commune et s’opposait catégoriquement à cette dérogation.
En ce mois de novembre, ce jour-là, il faisait un temps exécrable. Je revenais de la ville, il était 17 heures, lorsque que devant le café du centre du village, j’aperçus Claude de France Télécom, s’apprêtant à monter dans sa camionnette. Françoise baisant tous les jours avec Denis, ne désirant plus sortir seule au « Plazza », cela faisait trois semaines que je n’avais pas eu l’occasion, ni le temps, de prendre un amant. En regardant ce beau brun, sur le trottoir, j’eus une puissante pulsion sexuelle, malgré qu’il m’ait quelque peu déçu la fois dernière.
Je m’étais arrêtée à sa hauteur et avais baissé ma vitre et lui dit : « Salut Claude ! Tu as le temps de prendre un verre à la maison ? » Après avoir accepté mon invitation, il m’avoua que cela tombait bien pour lui, il voulait justement avoir une explication avec moi. Arrivée au restaurant, afin de rester discrète, je dis à Gigi que j’avais un problème de téléphone dans mon bureau. Une fois dans mon appartement, devant un verre, Claude avait envie de s’excuser : « Je sais Josiane, j’ai été nul ce jour-là. Mais j’aimerais me rattraper. »
Il savait que n’ayant pas joui cette fois-là, j’étais déçue et ne voulais plus baiser avec lui. Il me donna les raisons de sa précipitation, c’était un manque de temps car son chef lui mettait beaucoup trop la pression et le surchargeait de travail : « Franchement, en plus tu m’as presque violé, ce jour-là, j’étais excité à mort. » Il est vrai que je fus une réelle salope avec lui, je le reconnaissais volontiers : « Aujourd’hui, tu as le temps ? N’est-ce pas ? Alors si tu veux te rattraper, c’est le moment. » Le provoquais-je une nouvelle fois en venant m’assoir sur ses genoux à califourchon.
Nous nous étions embrassés, léchés, caressés, pelotés avant de nous retrouver à poil, tête bêche sur le canapé où après un cunnilingus endiablé, il me fit prendre un orgasme terrible, pendant que je lui suçais son bel engin. Claude m’avait prise par devant, et m’avait, une nouvelle fois, fait jouir en éjaculant, tout de même un peu trop tôt. Nous avions fini notre verre et ce fut avant de me quitter qu’il me parla des problèmes de la mairie en me disant que son frère Patrice, pourtant 1er adjoint du maire, présenterait sa propre liste d’opposition : « Justement, il aimerait en parler avec toi. »
Décidément, dans la commune, je devenais le principal sujet de conversation, notamment la discothèque qui devait voir le jour en début d’année 77. Toutefois avec ma notoriété grandissante, j’étais la personnalité à convaincre. J’avais déjà rendez-vous le lendemain, avec le Mr le maire, un opposant farouche à mon projet, je le recevais avec son fils que j’avais déjà rencontré à plusieurs reprises. Je fus heureuse d’apprendre ce soir-là que Mr Guéret, vu son âge, ne se représentait pas et que son fils reprenait la suite. C’était mieux sans doute mais ce n’était pas gagné d’avance, car Liliane, l’épouse d’Alain, était une très grande amie à lui, certaines mauvaises langues disaient qu’elle était même une de ses nombreuses maitresses.
Christian Guéret était un homme charmant de 49 ans assez fort, possédant une entreprise de transport, située à 500 mètres du restaurant. C’était mon premier voisin en repartant vers le centre-ville. Étant au courant que de nombreux(euses) habitants (35 à 60 ans) de la commune étaient de fidèles clients de la guinguette et que de nombreux jeunes étaient comme eux, entièrement pour l’ouverture d’une discothèque dans leur village, cet homme était assez intelligent pour comprendre qu’il était plus judicieux de changer son fusil d’épaule.
Contrairement à son père, il préférait négocier car il craignait avec une fermeture à quatre heures du matin, trop de nuisances occasionnées par les bagarres, par le bruit et par la circulation : « Je vous rassure, je ne suis pas contre un night-club, à Facourt/Drèze. » « Dans ce cas, pourquoi ne pas signer ? Ce nom veut bien dire : club de nuit. » Pendant cette discussion, il me promit d’y réfléchir et me proposa : il redemandait au conseil qui avait lieu deux jours plus tard, de m’accorder le droit d’ouvrir, au même titre que les bals, soit 2 heures du matin, après une période d’essai de trois mois, avant, de m’accorder 4 heures du matin si tout se passait pour le mieux.
Puis il me proposa de m’inscrire sur sa propre liste électorale. Avant de nous séparer, pour en parler au calme, il m’invita dans un restaurant bien noté de la ville : « j’en serais ravie, rappelez-moi plus tard, je suis débordée en ce moment. » Je n’avais pas dit non car cet homme pouvait me servir et s’il voulait coucher avec moi, comme je le supposais, je n’hésiterais pas à me servir de lui. Il était un peu âgé pour moi mais charmant après tout, autant joindre l’utile à l’agréable, je l’avais déjà testé et cela fonctionnait.
Christian avait tellement insisté pendant trois jours de suite, que j’avais accepté de venir déjeuner avec lui. Pendant tout le repas, il n’avait pas cessé d’essayer de me séduire. Ses propos, ses attouchements du pied ou de la main et ses petites allusions cochonnes, m’avaient mise en émoi. Au moment de quitter le restaurant, lorsqu’il m’aida galamment à enfiler mon manteau, il se colla à mon dos et me murmura à l’oreille : « Tu viens ! Je peux prendre une chambre. »
Christian était un charmeur, j’étais prête à le suivre, j’avais eu à cet instant une grosse pulsion sexuelle et ça faisait plusieurs jours que je n’avais pas joui dans les bras d’un homme. Cependant je n’avais encore rien obtenu de sa part. Je refusai gentiment sa proposition et afin de ne pas me le mettre à dos, je lui fis la bise, en disant : « Tu as passé ton temps à me draguer, même si ce fut très agréable, je te l’accorde, j’aurais préféré que tu me dises ce qu’il en est, de tes propositions : — Pour la dérogation, il faudra attendre les élections et pour ta présence sur la liste, la moitié est contre. Mais tu sais ça peut vite changer. Je te promets que j’obtiendrai ce que tu désires.
J’étais rentrée à la maison avec le fond de ma petite culotte trempée, il me fallait un homme, afin que j’assouvisse mon désir. Malheureusement, Jean-Lou n’étant pas présent à cette heure, j’étais montée dans mon bureau et pris mon plaisir en solitaire avec mon sextoy. J’étais à peine sortie de la douche, que je recevais un appel du frère de Claude. Patrice demandait s’il était possible de me rencontrer dès aujourd’hui : « Ok Monsieur, passez dans une demi-heure, le temps de me préparer. »
Claude était un beau type de trente ans, son frère plus âgé en avait trente-huit mais était encore plus séduisant. Grand, musclé, de beaux traits avec un visage souriant, le vrai séducteur. Pas étonnant qu’il se présente comme maire, les gens l’adoraient. Après de brèves présentations, il était rentré très vite dans le vif du sujet, en m’annonçant qu’il désirait, avec ses colistiers que je les rejoigne sur leur liste. Il savait que les élections seraient en sa faveur. Si le père Guéret était respecté dans la commune, surtout par les plus anciens, Christian n’était pas très apprécié, d’autant plus que Mr Maurice, le plus ancien des conseiller et le bras droit du vieux maire sortant, faisait dorénavant partie de l’opposition.
Dans la discussion, j’en avais profité pour lui demander comment s’était déroulé le vote sur les horaires au dernier conseil municipal : « Sur les quinze conseillers, maire compris, nous sommes arrivés à 7 contre 8, c’est la voix de Christian qui a voté contre, qui vous a empêchée d’obtenir votre dérogation. Quel salopard celui-là ! Dis-je à haute voix, Patrice avait ri de ma remarque. Puis il essaya de me faire comprendre que nous aurions une grande chance de remporter les élections si je m’investissais un peu dans les associations de la commune.
Jean-Lou qui venait de nous rejoindre depuis une dizaine de minutes, était d’accord avec lui : « Bien sûr ma chérie, dans ce genre de bourgade, les gens adorent que certaines personnalités les aide un peu, pour eux mais aussi pour leurs enfants. Qu’entendez-vous par investissement ? » Patrice en tant que président du comité des fêtes, nous expliqua que tous les ans, certaines associations n’ayant pas suffisamment de subventions, afin de subvenir à leurs besoins, organisaient des manifestations. Telle la grande fête prévue le week-end du 22 et 23 janvier 77, organisée en commun avec le FCF le club de football de Facourt, le club de gymnastique et les anciens de la commune :— Que pouvons-nous faire pour eux ?
— Écoutez, je prends contact avec les différents Présidents et je vous recontacte. Et vous Mlle, pensez à ma proposition.
Pendant cette entrevue, j’avais lu dans les yeux de Patrice, une certaine attirance, lui de son côté me plaisait également. Avant de nous quitter, je l’avais raccompagné jusqu’à sa voiture et profitant de l’absence de mon chéri, il me demanda : « J’aimerais aussi vous voir en privé, je voudrais vous parler de mon frère Claude. » Je l’avais regardé étonnée, savait-il quelque chose ? Nous nous étions fait la bise pour nous saluer et je lui répondis : « Demain, je suis libre vers 16 heures ici, à mon bureau. Tu peux venir ? » L’avais-je tutoyé volontairement : « Ok ! Compte sur moi. »
Ce qui me gênait le plus, était que Patrice était divorcé. Une aventure avec lui ne me dérangeait pas bien au contraire, il était top. Néanmoins je ne désirais surtout pas que celle-ci s’éternise, ne devienne trop régulière et imposante, je désirais comme Jean-Lou, ma liberté. D’un autre côté, cela avait l’avantage d’éviter les problèmes avec une femme jalouse. Lorsqu’il était revenu le lendemain, afin de le mettre à l’aise, je l’avais reçu dans mon salon privé et lui avait servi un scotch qu’il buvait assis à mes côtés. Après m’avoir parlé de la femme de son frère qui le menaçait de divorcer, je compris qu’il était au courant de ce qui s’était passé entre Claude et moi.
C’était sans doute la raison pour laquelle, sachant que je n’étais pas farouche (voire même petite salope, si son frère lui avait tout expliqué), il n’hésita pas à poser sa main sur mon genou. J’étais heureuse que cela aille si vite, j’avais hâte qu’il me prenne dans ses bras. Je lui demandai : « Serait-ce une proposition indécente ou une demande officielle à te rejoindre sur ta liste électorale. » Nous avions ri un moment avant qu’il me répondre : « Tu me plais énormément, j’ai pensé à toi toute le nuit… et j’attendais avec impatience notre rendez-vous. »
Je ne mettais pas trompée sur son compte, rien à voir avec Claude, ce type savait s’y prendre avec les femmes. Il sut facilement résister à ma fellation pourtant faite avec du cœur. Il m’avait fait jouir deux fois avant qu’il me prenne tel un fauve. Ses mains douces me caressant la poitrine étaient magiques, ses lèvres et le bout de ses dents sur mes tétons à elles seules m’avaient mise dans tous mes états, je mouillais comme une écolière et que dire de sa langue titillant mon clitoris et ses doigts me perforant ma fente ou ma petite rondelle. Oui ! deux beaux orgasmes.
Lorsqu’il m’avait enfin pénétrée, j’étais folle de joie, j’attendais ce moment depuis longtemps. En quelques coups de reins puissants, il me fit prendre une nouvelle fois mon pied. Il ne s’était pas arrêté là, sans avoir encore éjaculé, il m’avait retournée comme une crêpe et me sodomisa sans même savoir si je le désirais. Il faut dire que peu de temps avant, son pouce avait pris place dans mon anus. Il me ramona, me défonça le rectum avec sa queue épaisse à souhait avant d’enfin m’envoyer une dernière fois au paradis, au moment où il se vida les couilles dans mon conduit anal. En trois-quarts d’heures, il m’avait épuisée.
Quant à lui, il était enchanté et aurait aimé recommencer mais Jean-Lou allait bientôt revenir malheureusement. Nous nous étions donc promis de nous revoir. Rendez-vous était pris, il repassait le mercredi suivant avec des éléments. Entre temps, Jean-Lou qui avait travaillé de son côté, avait d’excellentes nouvelles à m’annoncer. C’était la première fois qu’il me parlait d’un de ses amants, cependant c’était pour la bonne cause. Lors d’un diner où nous avions invité Mr le préfet et sa petite famille, mon futur mari avait su séduire son fils de vingt-cinq ans.
Quelques jours plus tard, Francis ne pouvait plus se passer de Jean-Lou, je dus me priver de mon futur mari pendant quinze jours, celui-ci ne passait plus une nuit avec moi. Mon sacrifice fut récompensé, début décembre j’apprenais qu’un arrêté préfectoral allait être édicté en début d’année 1977, régissant les horaires de fermeture à 4 heures du matin pour les discothèques (encore nouvelles à cette époque). En effet, Francis avait convaincu son père. Néanmoins, connaissant les problèmes existants avec le Maire de Facourt, cette nouvelle devait restée top-secrète.
Celle-ci ne serait sortie des tiroirs que le moment opportun afin que Mr Guéret n’ait plus le temps nécessaire de faire appel auprès du tribunal administratif, avant les élections de mars 77. Ce genre d’établissements n’étant pas très courant dans la région, les dérogations étaient données au coup par coup. Le préfet après s’être renseigné sur ce qui se faisait, m’avait personnellement avertie. Afin de pouvoir obtenir cette autorisation, notre discothèque devait répondre à certaines exigences.
Ayant déjà créer la guinguette, je m’étais déjà largement renseignée, je savais que mon club devait posséder d’une piste de danse en adéquation avec la capacité d'accueil, être déclaré à la SACEM, de disposer d'une sono et un DJ, d'une billetterie, d'un service de sécurité adapté. Ce qui me gênait le plus, était ce dernier point. Avec ce terrible fait divers de l’été dernier, j’appréhendais, les bagarres, car la discothèque concernait la clientèle de jeunes et vu qu’il n’y avait plus de bals, les voyous pouvaient être attirés par cet établissement nouveau pour eux.
La suite de l’histoire mercredi prochain. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
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