« Josy »: La petite salope au supermarché Épisode 17
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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« Josy »: La petite salope au supermarché Épisode 17
Meilleurs vœux à tous !
1976, fut l’année de la consécration, le CA avait doublé, le restaurant « Chez Josy » commençait à être reconnu dans toute la région. Simon le chef cuistot faisait des miracles. Les week-end, il était presque impossible d’avoir une place sans réservation. Ce succès était dû en grande partie par la réputation de la guinguette. « La Grange à Josy » était pleine à craquer du vendredi soir au dimanche et pendant la période des congés d’été, tous les soirs, nous comptabilisions près de 400 personnes. C’était devenu le rendez-vous des amoureux d’un certain âge (45 ans de moyenne). Soit, ils venaient ici rechercher l’âme sœur, soit les couples déjà mariés venaient uniquement boire et danser et pour certains, « les infidèles », ces couples venaient afin de se retrouver en toute discrétion.
Pendant ce temps, je prenais mon pied durant 30 minutes au moins, une fois par semaine, après la réunion de chantier avec Alain l’entrepreneur, en cachette de Liliane qui semblait être jalouse. Mon Jean-Lou quant à lui, toujours fidèle à lui-même, était désormais à la recherche de mes futurs amants. Il essayait avec ses propres critères et ne se trompait pas beaucoup, il connaissait parfaitement mes goûts et savait très bien ce que je recherchais chez un homme. Lui préférait que mes aventures soient sans lendemain, sans doute par jalousie, il avait peur que je m’attache.
Le dernier en date, il me l’avait trouvé au supermarché en train de pousser un caddie à l’intérieur duquel un enfant en bas âge était assis et sa femme à proximité dans les rayons. Nous avions bien ri ce jour-là. Dès que Jean-Lou avait vu cet homme, un beau brun d’une trentaine d’années, il me le désigna et me dit : « Regarde celui-là, il serait parfait. » C’est vrai qu’il était attirant, je l’avais déjà aperçu dans ce magasin et moi aussi je m’étais dit qu’il ferait sans doute un excellent amant.
Quelques semaines auparavant, j’avais déjà essayé d’utiliser mon charme sans succès. Persuadé que ce sportif finirait dans mon lit, mon futur mari me lança un défi : « Nous sommes lundi, je te parie qu’avant vendredi tu couches avec lui. T’as vu sa femme ? » Sur ce point, il n’avait pas tort, son épouse n’avait pas grand-chose pour elle, hormis de jolis yeux. Elle semblait négligée, son visage sans aucun maquillage était terne, sa coiffure sans style et son corps était bien trop imposant pour sa taille.
Pourtant j’étais certaine que ce type l’adorait et que je n’avais aucune chance : « Alors tu paries ? Surtout ne triche pas » J’avais donc accepté le deal car cela m’amusait, j’étais bien décidée de jouer le jeu à fond : « Ok, mais tu finis de faire les courses seul et tu me laisses faire. » Ce jour-là, j’étais vêtue assez décontractée, je portais une jupe courte, avec un petit chemisier blanc dont j’enlevai un bouton supplémentaire.
Sa femme faisant la queue à la boucherie, il stationnait son caddie dans l’allée. Je m’étais placée juste à côté de lui et sur la pointe des pieds en levant les bras, j’essayai vainement d’attraper un paquet au fond de la dernière étagère. Bien entendu, mon derrière étant tendues au maximum, ma jupe remontait sur mes cuisses à la limite de mes fesses. J’attendais qu’il vienne à mon secours, mais au lieu de ça, je le vis du coin de l’œil me mater. Il m’avait même semblé l’avoir aperçu baisser légèrement la tête, afin de voir, probablement qu’elle était la couleur de ma petite culotte.
Mon Jean-Lou, bien dissimulé pour nous espionner, se mit à rire lorsqu’un vieux monsieur voyant que j’étais en difficulté, leva son bras et attrapa le paquet et me le tendit : « Merci beaucoup, mais je crois que je ne vais pas le prendre. Vous êtes gentil. » Lui dis-je poliment. Ma cible me regardait, j’en avais profité pour lui jeter mon plus beau sourire, cependant il tourna la tête vers le rayon boucherie afin de vérifier si sa femme ne le regardait pas.
Cet homme devait avoir peur de son épouse. Serait-elle jalouse ? Je n’en doutais pas, car ce type étant un beau garçon, il devait se faire draguer souvent dans les lieux publics. Il l’avait peut-être déjà trompée en définitive, j’avais sans doute une chance, pour cela je devais être très discrète. Avant que je quitte le rayon, je lui dis en souriant de nouveau : « C’est bien trop haut pour moi. » Il tourna la tête une nouvelle fois vers sa femme et la voyant discuté avec le boucher, il me sourit franchement et comme j’avais engagé la conversation, il me répondit : — Je suis désolé, j’aurais dû vous aider mais je ne vous avais pas vu. Mentit-il en me dévisageant de la tête aux pieds.
« Vous êtes tout pardonné cher Monsieur. La prochaine fois je viendrai vous chercher. » Lui répondis-je en riant et en posant ma main sur la sienne qui maintenait la poignée du caddie. Nous nous sommes souris une nouvelle fois, avant que je change de rayon. Je savais que je lui avais taper dans l’œil. Je le vis se diriger vers son épouse et après quelques secondes de discussion, il lui laissa son caddie et le petit garçon et fila en direction du rayon hygiène. Je l’avais donc suivi et lorsqu’il fut planté devant les paquets de couches, ce fut le moment que je choisis afin de l’attaquer de front.
Arrivée à sa hauteur, je fis mine de trébucher et je me retins en m’accrochant à ses avant-bras. Ma tête à quelques centimètres de son torse, je vis, d’après le logo de sa chemise, qu’il travaillait à France Télécom et qu’il s’appelait Claude. Il me regardait surpris et m’aida à me redresser. J’avais conservé une main sur son poignet et je le remerciai : « Décidément, le monde et petit. Cette fois vous m’avez apporté votre aide. Je vous remercie du fond du cœur. »
J’avais failli rire aux éclats lorsque j’aperçus Jean-Lou au bout de l’allée. Cependant cet homme me demanda très gentiment en me prenant l’épaule : « Vous ne vous êtes pas fait mal, j’espère ? »— Non ! Merci ! Heureusement que vous étiez-là. Vous êtes si fort.
— Merci ! Ce fut un plaisir, et vous n’êtes pas lourde, je vous assure. Dit-il en me fixant dans les yeux et en me souriant.
Là il fallait que j’attaque, j’étais sur la bonne voie. Je poursuivis : — Ne nous sommes-nous pas déjà rencontrés ? Il me semble que vous m’êtes familier. Vous travaillez à France-Télécom, n’est-ce pas ? Demandais-je en lui passant la main le long de son bras.
— Oui ! Je fais des installations téléphoniques, principalement chez les clients professionnels. Mon secteur c’est la grande banlieue sud. En effet, je vous ai déjà vu mais c’est ici, dans ce magasin. Je n’oublie jamais un visage, croyez-moi.
J’étais persuadée d’avoir gagné, il se rappelait de moi et il s’était libéré et n’hésitait plus à parler. Je devais aller encore plus loin, si je voulais qu’il tombe dans mon piège, il fallait profiter de l’absence de son épouse : « Nous pourrions peut-être nous revoir, nous pourrions prendre un verre ? » Avant de me répondre, il jeta un œil autour de lui et rassuré, il me répondit d’un air inquiet : « Ça me ferait plaisir… C’est que… Je ne suis pas libre … » Le voyant ainsi hésiter, je lui dis : « Je m’appelle Josiane » Mais à cet instant, nous entendions sa femme qui arrivait au bout de l’allée : — Bon ! Claude ! Qu’est-ce que tu fous ? Qui c’est, celle-là ?
— Ce n’est rien ma chérie, cette dame vient de se tordre la cheville.
— Elle n’a qu’à pas porter des talons aussi hauts. Et vous ! Laissez mon mari tranquille.
Je ne demandai pas mon reste, je tournai les talons et je rejoins Jean-Lou qui m’attendait dans le rayon d’à côté. Il avait assisté à la scène sans entendre ce que nous disions, un moment croyant que c’était dans la poche, il avait même levé son pouce. Une fois arrivée à sa hauteur, il me demanda : « Alors ! C’est bon ? Quand le vois-tu ? » Voyant ma déception, il avait compris : « Sa pouffiasse est arrivée cinq minutes trop tôt. C’est foutu pour aujourd’hui. » Nous avions revu ce couple en caisse mais je m’aperçus qu’il n’avait même pas daigné me regarder : « On ne peut pas gagner à tous les coups me rassura Jean-Lou. »
Le hasard fit bien les choses, n’ayant pas de téléphone dans mon bureau à l’étage, ni aux cuisines, il était prévu que nous fassions installer plusieurs postes au restaurant. Deux semaines plus tard, Gislaine me fit part qu’un technicien de France Télécom, devait venir lundi matin faire son installation. Toutefois, ayant connue un dimanche de folie à la guinguette et au restaurant, plus la nuit que j’avais passée avec Jean-Lou, j’avais profité de mon jour de fermeture pour faire la grâce matinée.
Gislaine l’avait reçu à son arrivée et après une heure et demi à tirer des fils, placer des prises aux emplacements prévus au rez-de-chaussée, il ne restait à ce technicien désormais, qu’à finir son travail dans mon bureau. Gislaine après être venue me réveiller, paya un verre à cet ouvrier de France télécom, pendant que je prenais ma douche. Lorsque j’entendis frapper l’installateur à la porte de mon appartement, n’étant pas encore habillée, j’enfilai mon peignoir et quelle surprise lorsque je le vis devant moi.
Le « Paradis » faisait justement partie du secteur de Claude et ce fut lui qui vint ce jour-là. Il était encore plus surpris que moi de me revoir et dans cette tenue : « Ah Salut ! Quelle bonne surprise de te revoir. » lui dis-je le plus décontracté du monde, comme si nous étions de véritables amis. Je lui fis la bise et me dit : « Si je m’y attendais, tu sais que je suis désolé pour la dernière fois, je croyais que je ne te reverrais jamais. » Je le pris par la main et l’emmena jusqu’à mon bureau, pendant que je descendis boire un café : « T’en as pour longtemps ? Je reviens dans quelques minutes. »— Non tout est prêt ! 10 minutes pas plus.
Aujourd’hui, c’était un autre homme, il n’avait pas trouvé bizarre que je le tutoie et m’avait répondu en le faisant lui aussi. Honnêtement, la situation m’excita, je voulais vraiment baiser avec lui le plus tôt possible. Accepterait-il ? Avait-il le temps ? Lorsque j’étais descendu, Gislaine était venue immédiatement me voir et pendant qu’elle me servait le café elle me dit : « Que penses-tu de Claude ? T’as vu c’est un beau mec hein ? » En effet, elle le connaissait car il habitait le village voisin et comme je vous l’avais déjà dit, Gislaine n’était pas farouche : « Ouais ! pas mal. » — Tu es bien difficile dit donc, je t’ai déjà connu beaucoup plus enthousiasme. Moi, j’en ferais bien mon quatre-heures, mais il ne se laisse pas approcher malheureusement.
Elle poursuivit en me disant qu’il avait connu Éliane sa femme depuis l’enfance et qu’il lui avait fait déjà quatre gosses. Qu’elle avait plusieurs fois tenté sa chance et qu’elle n’était parvenue qu’à lui voler un baiser, une seule fois : « Tout à l’heure, quand je lui avais offert son coca, je lui ai encore fait comprendre que j’étais disposée à passer un moment avec lui. » Cependant, Claude lui avait souri en détournant la conversation : « Bon ! Gigi, tu es bien gentille mais je dois finir mon taf. »— Soit il adore Éliane, soit c’est un grand timide.
— Bon Gislaine ! Il ne m’attire pas ton Claude, je remonte me préparer.
Depuis que Jean-Lou vivait avec moi, je ne montrais pas à mon entourage que je me laissais encore aller aux plaisirs charnels. Seule Françoise savait pour notre couple, je devais conserver ma réputation. Seulement en remontant j’étais encore plus excitée. Lorsque j’étais rentrée toujours en peignoir dans le bureau, Claude était accroupi devant le mur, finissant d’installer sa prise téléphonique. Je m’étais placée debout derrière lui et posai mes mains sur ses larges épaules : « Ça va comme tu veux ? » Il ne répondit qu’un petit « Ouais ! j’ai bientôt fini. » En pensant à ce qu’avait dit mon amie, je me lançai le défi en attaquant franchement.
Ou il me jetait ou il me baisait. Mes mains toujours posées sur ses épaules, glissèrent sensuellement sur le haut de ses pectoraux : « Tu es bien foutu, tu sais. Tu m’as plu tout de suite. » Il bassa la tête, il n’osait pas me regarder, je le sentais gêné, il avait emboité la dernière pièce mais ne se relevait pas : « Et moi je te plais ? Tu dois en baiser souvent des clientes non ? » Comme salope, je ne pouvais pas en dire plus. Je devais joindre les gestes à la parole pour finir le travail.
Je m’étais agenouillée derrière lui, pris son visage entre mes mains, le tournai légèrement vers moi, je penchai ma tête et je l’embrassai. Il s’était laisser faire, il était franchement timide. Mais croyez-moi, il bandait comme un taureau. Nous nous étions retrouvés tous les deux allongés à même le sol. J’avais peur qu’il parte, je n’avais pas attendu, pour lui défaire la ceinture et lui baisser son pantalon et son caleçon. En effet, il avait une belle bite pas très épaisse mais bien dure et tendue.
J’étais nue sous mon peignoir largement ouvert, lui couché à plat dos, il me massait la poitrine, moi à genoux entre ses jambes, je lui fis comme à mon habitude, une fellation dont j’étais passé maitre dès mon adolescence. Lorsque je sentis qu’il ne tiendrait plus longtemps, je le chevauchai et introduis son sexe en pleine érection dans ma petite chatte largement mouillée. Même très excitée depuis un moment, je n’étais pas parvenue à jouir, il s’était retiré pour éjaculer dans les poils de mon pubis.
En se relevant, il s’excusa en remontant à la hâte son slip et son pantalon : « Excusez-moi, je viens de faire une connerie, je n’aurais pas dû coucher avec une cliente. » J’étais très surprise par sa remarque, je pensais qu’il allait s’excuser pour la rapidité à laquelle il m’avait baisée sans que je prenne mon pied. J’étais déçue, cependant, j’avais essayé de le rassurer tout en m’essuyant : « Ce n’est pas grave, personne ne le saura, à part nous deux. Promis je ne le dirai pas à votre femme. » Dis-je en riant.
Après m’être nettoyée, j’enfilai une petite culotte et ma robe pendant qu’il finissait d’installer le poste téléphonique puis nous étions redescendus ensemble. Il mit en fonction l’appareil principal et nous expliqua en grand professionnel son fonctionnement, tout en nous disant qu’il y avait encore la possibilité de raccorder plusieurs postes. Gislaine s’était mise à côté de lui comme une chatte en chaleur pendant que nous prenions un verre mais sans aucun succès. Claude finit sa boisson à la hâte, prit ses outils et nous quitta avec un tout petit : « Au revoir mes demoiselles. »— Il est vachement bizarre quand même, ton copain. Ça ne doit pas être un bon coup. Dis-je, mine de rien, à mon amie.
— Tu as peut-être raison en définitive. S’il l’était, il n’aurait pas tant la trouille d’Éliane et baiserait à droite et à gauche.
Je n’avais jamais repris cet homme comme amant, par contre, il était venu plusieurs fois au restaurant avec son épouse mais sans ses gosses.
Cela fait un moment que je ne vous parle plus de Françoise. Non ! Je ne l’avais pas oublié, comment l’aurais-je pu ? Cela faisait déjà cinq ans que je la connaissais, elle m’avait énormément appris, nous nous voyions dès que l’on pouvait et nous nous appelions presque tous les jours. Elle venait même m’aider les week-end, nous n’avions aucun secret l’une pour l’autre. Nous étions vraiment plus que deux sœurs, il nous était même arrivé de faire l’amour ensemble mais le plus souvent, c’était avec d’autres partenaires masculins. L’an passé, lorsque Daniel divorça, ayant chacun des sentiments partagés, ils s’étaient mis en ménage, ils formaient le couple libertin par excellence.
Née en 1941, Françoise venait de fêter ses trente-cinq ans, et désirait avant qu’il ne soit trop tard, un bébé. Elle arrêta donc de prendre la pilule et faisait enfiler un capuchon en latex, à tous ses partenaires, sauf à Daniel qui lui allait fêter ses quarante-deux ans. Pendant près d’un an, rien à faire, elle n’était toujours pas enceinte. D’après le médecin, tout allait bien pour elle. Daniel qui avait eu deux enfants, n’était donc pas stérile, sauf si ce n’était pas lui le père biologique, il s’était posé la question. Ce ne fut qu’après les vacances d’été qu’elle m’annonça enfin qu’elle allait devenir maman. L’arrivée du bébé était prévue en mai 1977.
Ce qui ne nous empêchait pas de sortir une à deux fois par semaine au « Plazza » notre club préféré où l’on rencontrait nos amis les notables de la région, mais surtout nos cibles pour la nuit. Autant je pouvais me donner à fond pour mon travail, toujours concentrée et très exigeante envers moi et le personnel, autant j’avais l’insouciance de la jeunesse lors de mes sorties libertines. C’était également les soirs de liberté de Jean-Lou, où il retrouvait son ou ses amants. Ce mercredi-soir fin octobre 76, nous étions à peine installées à notre table habituelle, qu’un homme, d’une petite quarantaine, vint me saluer :— Bonsoir Josiane ! Te souviens-tu de moi ?
La suite de l’histoire mercredi. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
1976, fut l’année de la consécration, le CA avait doublé, le restaurant « Chez Josy » commençait à être reconnu dans toute la région. Simon le chef cuistot faisait des miracles. Les week-end, il était presque impossible d’avoir une place sans réservation. Ce succès était dû en grande partie par la réputation de la guinguette. « La Grange à Josy » était pleine à craquer du vendredi soir au dimanche et pendant la période des congés d’été, tous les soirs, nous comptabilisions près de 400 personnes. C’était devenu le rendez-vous des amoureux d’un certain âge (45 ans de moyenne). Soit, ils venaient ici rechercher l’âme sœur, soit les couples déjà mariés venaient uniquement boire et danser et pour certains, « les infidèles », ces couples venaient afin de se retrouver en toute discrétion.
Pendant ce temps, je prenais mon pied durant 30 minutes au moins, une fois par semaine, après la réunion de chantier avec Alain l’entrepreneur, en cachette de Liliane qui semblait être jalouse. Mon Jean-Lou quant à lui, toujours fidèle à lui-même, était désormais à la recherche de mes futurs amants. Il essayait avec ses propres critères et ne se trompait pas beaucoup, il connaissait parfaitement mes goûts et savait très bien ce que je recherchais chez un homme. Lui préférait que mes aventures soient sans lendemain, sans doute par jalousie, il avait peur que je m’attache.
Le dernier en date, il me l’avait trouvé au supermarché en train de pousser un caddie à l’intérieur duquel un enfant en bas âge était assis et sa femme à proximité dans les rayons. Nous avions bien ri ce jour-là. Dès que Jean-Lou avait vu cet homme, un beau brun d’une trentaine d’années, il me le désigna et me dit : « Regarde celui-là, il serait parfait. » C’est vrai qu’il était attirant, je l’avais déjà aperçu dans ce magasin et moi aussi je m’étais dit qu’il ferait sans doute un excellent amant.
Quelques semaines auparavant, j’avais déjà essayé d’utiliser mon charme sans succès. Persuadé que ce sportif finirait dans mon lit, mon futur mari me lança un défi : « Nous sommes lundi, je te parie qu’avant vendredi tu couches avec lui. T’as vu sa femme ? » Sur ce point, il n’avait pas tort, son épouse n’avait pas grand-chose pour elle, hormis de jolis yeux. Elle semblait négligée, son visage sans aucun maquillage était terne, sa coiffure sans style et son corps était bien trop imposant pour sa taille.
Pourtant j’étais certaine que ce type l’adorait et que je n’avais aucune chance : « Alors tu paries ? Surtout ne triche pas » J’avais donc accepté le deal car cela m’amusait, j’étais bien décidée de jouer le jeu à fond : « Ok, mais tu finis de faire les courses seul et tu me laisses faire. » Ce jour-là, j’étais vêtue assez décontractée, je portais une jupe courte, avec un petit chemisier blanc dont j’enlevai un bouton supplémentaire.
Sa femme faisant la queue à la boucherie, il stationnait son caddie dans l’allée. Je m’étais placée juste à côté de lui et sur la pointe des pieds en levant les bras, j’essayai vainement d’attraper un paquet au fond de la dernière étagère. Bien entendu, mon derrière étant tendues au maximum, ma jupe remontait sur mes cuisses à la limite de mes fesses. J’attendais qu’il vienne à mon secours, mais au lieu de ça, je le vis du coin de l’œil me mater. Il m’avait même semblé l’avoir aperçu baisser légèrement la tête, afin de voir, probablement qu’elle était la couleur de ma petite culotte.
Mon Jean-Lou, bien dissimulé pour nous espionner, se mit à rire lorsqu’un vieux monsieur voyant que j’étais en difficulté, leva son bras et attrapa le paquet et me le tendit : « Merci beaucoup, mais je crois que je ne vais pas le prendre. Vous êtes gentil. » Lui dis-je poliment. Ma cible me regardait, j’en avais profité pour lui jeter mon plus beau sourire, cependant il tourna la tête vers le rayon boucherie afin de vérifier si sa femme ne le regardait pas.
Cet homme devait avoir peur de son épouse. Serait-elle jalouse ? Je n’en doutais pas, car ce type étant un beau garçon, il devait se faire draguer souvent dans les lieux publics. Il l’avait peut-être déjà trompée en définitive, j’avais sans doute une chance, pour cela je devais être très discrète. Avant que je quitte le rayon, je lui dis en souriant de nouveau : « C’est bien trop haut pour moi. » Il tourna la tête une nouvelle fois vers sa femme et la voyant discuté avec le boucher, il me sourit franchement et comme j’avais engagé la conversation, il me répondit : — Je suis désolé, j’aurais dû vous aider mais je ne vous avais pas vu. Mentit-il en me dévisageant de la tête aux pieds.
« Vous êtes tout pardonné cher Monsieur. La prochaine fois je viendrai vous chercher. » Lui répondis-je en riant et en posant ma main sur la sienne qui maintenait la poignée du caddie. Nous nous sommes souris une nouvelle fois, avant que je change de rayon. Je savais que je lui avais taper dans l’œil. Je le vis se diriger vers son épouse et après quelques secondes de discussion, il lui laissa son caddie et le petit garçon et fila en direction du rayon hygiène. Je l’avais donc suivi et lorsqu’il fut planté devant les paquets de couches, ce fut le moment que je choisis afin de l’attaquer de front.
Arrivée à sa hauteur, je fis mine de trébucher et je me retins en m’accrochant à ses avant-bras. Ma tête à quelques centimètres de son torse, je vis, d’après le logo de sa chemise, qu’il travaillait à France Télécom et qu’il s’appelait Claude. Il me regardait surpris et m’aida à me redresser. J’avais conservé une main sur son poignet et je le remerciai : « Décidément, le monde et petit. Cette fois vous m’avez apporté votre aide. Je vous remercie du fond du cœur. »
J’avais failli rire aux éclats lorsque j’aperçus Jean-Lou au bout de l’allée. Cependant cet homme me demanda très gentiment en me prenant l’épaule : « Vous ne vous êtes pas fait mal, j’espère ? »— Non ! Merci ! Heureusement que vous étiez-là. Vous êtes si fort.
— Merci ! Ce fut un plaisir, et vous n’êtes pas lourde, je vous assure. Dit-il en me fixant dans les yeux et en me souriant.
Là il fallait que j’attaque, j’étais sur la bonne voie. Je poursuivis : — Ne nous sommes-nous pas déjà rencontrés ? Il me semble que vous m’êtes familier. Vous travaillez à France-Télécom, n’est-ce pas ? Demandais-je en lui passant la main le long de son bras.
— Oui ! Je fais des installations téléphoniques, principalement chez les clients professionnels. Mon secteur c’est la grande banlieue sud. En effet, je vous ai déjà vu mais c’est ici, dans ce magasin. Je n’oublie jamais un visage, croyez-moi.
J’étais persuadée d’avoir gagné, il se rappelait de moi et il s’était libéré et n’hésitait plus à parler. Je devais aller encore plus loin, si je voulais qu’il tombe dans mon piège, il fallait profiter de l’absence de son épouse : « Nous pourrions peut-être nous revoir, nous pourrions prendre un verre ? » Avant de me répondre, il jeta un œil autour de lui et rassuré, il me répondit d’un air inquiet : « Ça me ferait plaisir… C’est que… Je ne suis pas libre … » Le voyant ainsi hésiter, je lui dis : « Je m’appelle Josiane » Mais à cet instant, nous entendions sa femme qui arrivait au bout de l’allée : — Bon ! Claude ! Qu’est-ce que tu fous ? Qui c’est, celle-là ?
— Ce n’est rien ma chérie, cette dame vient de se tordre la cheville.
— Elle n’a qu’à pas porter des talons aussi hauts. Et vous ! Laissez mon mari tranquille.
Je ne demandai pas mon reste, je tournai les talons et je rejoins Jean-Lou qui m’attendait dans le rayon d’à côté. Il avait assisté à la scène sans entendre ce que nous disions, un moment croyant que c’était dans la poche, il avait même levé son pouce. Une fois arrivée à sa hauteur, il me demanda : « Alors ! C’est bon ? Quand le vois-tu ? » Voyant ma déception, il avait compris : « Sa pouffiasse est arrivée cinq minutes trop tôt. C’est foutu pour aujourd’hui. » Nous avions revu ce couple en caisse mais je m’aperçus qu’il n’avait même pas daigné me regarder : « On ne peut pas gagner à tous les coups me rassura Jean-Lou. »
Le hasard fit bien les choses, n’ayant pas de téléphone dans mon bureau à l’étage, ni aux cuisines, il était prévu que nous fassions installer plusieurs postes au restaurant. Deux semaines plus tard, Gislaine me fit part qu’un technicien de France Télécom, devait venir lundi matin faire son installation. Toutefois, ayant connue un dimanche de folie à la guinguette et au restaurant, plus la nuit que j’avais passée avec Jean-Lou, j’avais profité de mon jour de fermeture pour faire la grâce matinée.
Gislaine l’avait reçu à son arrivée et après une heure et demi à tirer des fils, placer des prises aux emplacements prévus au rez-de-chaussée, il ne restait à ce technicien désormais, qu’à finir son travail dans mon bureau. Gislaine après être venue me réveiller, paya un verre à cet ouvrier de France télécom, pendant que je prenais ma douche. Lorsque j’entendis frapper l’installateur à la porte de mon appartement, n’étant pas encore habillée, j’enfilai mon peignoir et quelle surprise lorsque je le vis devant moi.
Le « Paradis » faisait justement partie du secteur de Claude et ce fut lui qui vint ce jour-là. Il était encore plus surpris que moi de me revoir et dans cette tenue : « Ah Salut ! Quelle bonne surprise de te revoir. » lui dis-je le plus décontracté du monde, comme si nous étions de véritables amis. Je lui fis la bise et me dit : « Si je m’y attendais, tu sais que je suis désolé pour la dernière fois, je croyais que je ne te reverrais jamais. » Je le pris par la main et l’emmena jusqu’à mon bureau, pendant que je descendis boire un café : « T’en as pour longtemps ? Je reviens dans quelques minutes. »— Non tout est prêt ! 10 minutes pas plus.
Aujourd’hui, c’était un autre homme, il n’avait pas trouvé bizarre que je le tutoie et m’avait répondu en le faisant lui aussi. Honnêtement, la situation m’excita, je voulais vraiment baiser avec lui le plus tôt possible. Accepterait-il ? Avait-il le temps ? Lorsque j’étais descendu, Gislaine était venue immédiatement me voir et pendant qu’elle me servait le café elle me dit : « Que penses-tu de Claude ? T’as vu c’est un beau mec hein ? » En effet, elle le connaissait car il habitait le village voisin et comme je vous l’avais déjà dit, Gislaine n’était pas farouche : « Ouais ! pas mal. » — Tu es bien difficile dit donc, je t’ai déjà connu beaucoup plus enthousiasme. Moi, j’en ferais bien mon quatre-heures, mais il ne se laisse pas approcher malheureusement.
Elle poursuivit en me disant qu’il avait connu Éliane sa femme depuis l’enfance et qu’il lui avait fait déjà quatre gosses. Qu’elle avait plusieurs fois tenté sa chance et qu’elle n’était parvenue qu’à lui voler un baiser, une seule fois : « Tout à l’heure, quand je lui avais offert son coca, je lui ai encore fait comprendre que j’étais disposée à passer un moment avec lui. » Cependant, Claude lui avait souri en détournant la conversation : « Bon ! Gigi, tu es bien gentille mais je dois finir mon taf. »— Soit il adore Éliane, soit c’est un grand timide.
— Bon Gislaine ! Il ne m’attire pas ton Claude, je remonte me préparer.
Depuis que Jean-Lou vivait avec moi, je ne montrais pas à mon entourage que je me laissais encore aller aux plaisirs charnels. Seule Françoise savait pour notre couple, je devais conserver ma réputation. Seulement en remontant j’étais encore plus excitée. Lorsque j’étais rentrée toujours en peignoir dans le bureau, Claude était accroupi devant le mur, finissant d’installer sa prise téléphonique. Je m’étais placée debout derrière lui et posai mes mains sur ses larges épaules : « Ça va comme tu veux ? » Il ne répondit qu’un petit « Ouais ! j’ai bientôt fini. » En pensant à ce qu’avait dit mon amie, je me lançai le défi en attaquant franchement.
Ou il me jetait ou il me baisait. Mes mains toujours posées sur ses épaules, glissèrent sensuellement sur le haut de ses pectoraux : « Tu es bien foutu, tu sais. Tu m’as plu tout de suite. » Il bassa la tête, il n’osait pas me regarder, je le sentais gêné, il avait emboité la dernière pièce mais ne se relevait pas : « Et moi je te plais ? Tu dois en baiser souvent des clientes non ? » Comme salope, je ne pouvais pas en dire plus. Je devais joindre les gestes à la parole pour finir le travail.
Je m’étais agenouillée derrière lui, pris son visage entre mes mains, le tournai légèrement vers moi, je penchai ma tête et je l’embrassai. Il s’était laisser faire, il était franchement timide. Mais croyez-moi, il bandait comme un taureau. Nous nous étions retrouvés tous les deux allongés à même le sol. J’avais peur qu’il parte, je n’avais pas attendu, pour lui défaire la ceinture et lui baisser son pantalon et son caleçon. En effet, il avait une belle bite pas très épaisse mais bien dure et tendue.
J’étais nue sous mon peignoir largement ouvert, lui couché à plat dos, il me massait la poitrine, moi à genoux entre ses jambes, je lui fis comme à mon habitude, une fellation dont j’étais passé maitre dès mon adolescence. Lorsque je sentis qu’il ne tiendrait plus longtemps, je le chevauchai et introduis son sexe en pleine érection dans ma petite chatte largement mouillée. Même très excitée depuis un moment, je n’étais pas parvenue à jouir, il s’était retiré pour éjaculer dans les poils de mon pubis.
En se relevant, il s’excusa en remontant à la hâte son slip et son pantalon : « Excusez-moi, je viens de faire une connerie, je n’aurais pas dû coucher avec une cliente. » J’étais très surprise par sa remarque, je pensais qu’il allait s’excuser pour la rapidité à laquelle il m’avait baisée sans que je prenne mon pied. J’étais déçue, cependant, j’avais essayé de le rassurer tout en m’essuyant : « Ce n’est pas grave, personne ne le saura, à part nous deux. Promis je ne le dirai pas à votre femme. » Dis-je en riant.
Après m’être nettoyée, j’enfilai une petite culotte et ma robe pendant qu’il finissait d’installer le poste téléphonique puis nous étions redescendus ensemble. Il mit en fonction l’appareil principal et nous expliqua en grand professionnel son fonctionnement, tout en nous disant qu’il y avait encore la possibilité de raccorder plusieurs postes. Gislaine s’était mise à côté de lui comme une chatte en chaleur pendant que nous prenions un verre mais sans aucun succès. Claude finit sa boisson à la hâte, prit ses outils et nous quitta avec un tout petit : « Au revoir mes demoiselles. »— Il est vachement bizarre quand même, ton copain. Ça ne doit pas être un bon coup. Dis-je, mine de rien, à mon amie.
— Tu as peut-être raison en définitive. S’il l’était, il n’aurait pas tant la trouille d’Éliane et baiserait à droite et à gauche.
Je n’avais jamais repris cet homme comme amant, par contre, il était venu plusieurs fois au restaurant avec son épouse mais sans ses gosses.
Cela fait un moment que je ne vous parle plus de Françoise. Non ! Je ne l’avais pas oublié, comment l’aurais-je pu ? Cela faisait déjà cinq ans que je la connaissais, elle m’avait énormément appris, nous nous voyions dès que l’on pouvait et nous nous appelions presque tous les jours. Elle venait même m’aider les week-end, nous n’avions aucun secret l’une pour l’autre. Nous étions vraiment plus que deux sœurs, il nous était même arrivé de faire l’amour ensemble mais le plus souvent, c’était avec d’autres partenaires masculins. L’an passé, lorsque Daniel divorça, ayant chacun des sentiments partagés, ils s’étaient mis en ménage, ils formaient le couple libertin par excellence.
Née en 1941, Françoise venait de fêter ses trente-cinq ans, et désirait avant qu’il ne soit trop tard, un bébé. Elle arrêta donc de prendre la pilule et faisait enfiler un capuchon en latex, à tous ses partenaires, sauf à Daniel qui lui allait fêter ses quarante-deux ans. Pendant près d’un an, rien à faire, elle n’était toujours pas enceinte. D’après le médecin, tout allait bien pour elle. Daniel qui avait eu deux enfants, n’était donc pas stérile, sauf si ce n’était pas lui le père biologique, il s’était posé la question. Ce ne fut qu’après les vacances d’été qu’elle m’annonça enfin qu’elle allait devenir maman. L’arrivée du bébé était prévue en mai 1977.
Ce qui ne nous empêchait pas de sortir une à deux fois par semaine au « Plazza » notre club préféré où l’on rencontrait nos amis les notables de la région, mais surtout nos cibles pour la nuit. Autant je pouvais me donner à fond pour mon travail, toujours concentrée et très exigeante envers moi et le personnel, autant j’avais l’insouciance de la jeunesse lors de mes sorties libertines. C’était également les soirs de liberté de Jean-Lou, où il retrouvait son ou ses amants. Ce mercredi-soir fin octobre 76, nous étions à peine installées à notre table habituelle, qu’un homme, d’une petite quarantaine, vint me saluer :— Bonsoir Josiane ! Te souviens-tu de moi ?
La suite de l’histoire mercredi. Merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous avez envie de raconter vos histoires de sexe, contactez-moi par Email, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr
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