« Manon ou Tamara » Épisode 15/18.

- Par l'auteur HDS Perruche -
Récit érotique écrit par Perruche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : « Manon ou Tamara » Épisode 15/18. Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-01-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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« Manon ou Tamara » Épisode 15/18.
Ce même vendredi soir du 15 mai 2020 pour le repas de la possible réconciliation, Jules était arrivé un peu en avance chez son frère Jérôme qui n’était pas encore rentré du travail. Cela avait permis à Bénédicte de parler franchement de Tamara à son beau-frère, sans lui avouer toutefois qu’elle était probablement enceinte de lui. Ce soir-là, les Pennys avaient décidé de se retrouver qu’entre adultes, ce fut la raison pour laquelle Théo leur fils se trouvait chez sa grand-mère qui se fit un plaisir de revoir son petit-fils après ces longues semaines de confinement.

Installés à la table de la salle à manger, Jules se retrouva comme la fois dernière, à côté de sa princesse des îles, néanmoins, il n’y eut aucun attouchement discret entre eux, sur et sous la table. Les conversations furent courtoises et tournèrent beaucoup autour de ce fameux coronavirus mais aussi sur cette période de chômage partiel et de télétravail. Par la même occasion, Tamara avait pu vanter son île et ses paysages féeriques mais également de ses quartiers où la misère était présente tout au long de l’année. À aucun moment, Jules ne put parler en tête à tête avec sa voisine de table, il s’était arrangé avec Bénédicte pour choisir cet instant.

Jules étant très impatient de pouvoir s’expliquer avec Tamara, faisait discrètement depuis plusieurs minutes des signes à Bénédicte, en clignant des cils ou en roulant des yeux et en hochant la tête mais il avait fallu attendre le moment du dessert, afin que la maitresse de maison se lève pour se rendre à la cuisine, en invitant son mari Jérôme à la rejoindre. Celui-ci n’étant pas au courant des manigances de sa femme et de son frère, s’étant aperçu de leurs petits gestes furtifs, lui fit une petite scène de ménage :— Que faites-vous avec Jules ? Tu crois que je ne vous ai pas remarqué ? Il te drague, vous couchez ensemble ? Lui demanda-t-il en essayant de ne pas élever la voix.
— Que vas-tu chercher là mon amour. Non, bien sûr que non ! Lui répondit-elle aussi doucement que possible et finit par lui expliquer ce qu’ils avaient prévu.
— Tu m’as vraiment foutu la frousse ma chérie. Hum… Je t’aime toi, tu le sais ? Dit-il en la prenant dans ses bras pour un baiser plein de tendresse et d’amour.

Pendant ce temps où les époux Pennys s’embrassaient comme aux premiers jours, Jules se retrouvant seul avec Tamara, savait que c’était le moment d’agir. Il avait répété et répété plusieurs fois dans sa tête, ce qu’il devait lui dire, mais les mots ne sortaient pas de sa bouche. Il faisait un blocage car Tamara ne l’avait pas regardé une seule fois dans les yeux de tout le repas, elle en était presque à l’intimider. Lui, habituellement si décontracté et sûr de lui, se retrouvait comme un ado sachant que faire devant sa première petite copine. Les deux anciens amoureux restaient silencieux, gênés l’un comme l’autre, ils baissaient la tête et regardaient leur assiette. S’apercevant que son frère et sa belle-sœur n’allaient pas tarder à revenir, Jules se jeta à l’eau en prenant la main de sa voisine qui n’osa pas retirer la sienne et lui demanda subitement :— Tamara ! M’aimes-tu encore ?

Il n’eut jamais de réponse à sa question, elle n’avait pas répliqué directement mais juste avant que les deux époux Pennys reviennent avec un large sourire aux lèvres, elle lui avait serré légèrement la main, avant de la retirer définitivement. Il pensa à cet instant sans certitude qu’elle n’était pas contre un rapprochement. Plus tard dans la soirée, Bénédicte leur expliqua sa première rencontre avec Jérôme, pendant qu’ils mangeaient le gâteau au chocolat. À cette époque disait-elle, elle était alors danseuse et stripteaseuse dans un club et lors d’un de ses spectacles, son futur mari Jérôme en question, était resté à deux pas d’elle sans la quitter des yeux pendant tout son spectacle.

Lorsqu’elle s’était levée mimant son spectacle et que Jérôme lui dit de ne pas aller trop loin dans son mime, Jules et Tamara se regardèrent dans les yeux et rirent aux éclats. L’espoir renaissait, puis pendant toutes les explications de Jérôme voulant lui aussi jouer un rôle dans la réconciliation, ils se sourirent plusieurs fois timidement buvant ses paroles. En effet, ils recherchaient un couple pour partir en vacances avec eux au mois d’août car il pensait louer une grande longère sur une grande propriété en pleine campagne normande. Elle était immense, comportait quatre chambres deux salles de bains, une salle de jeux avec billard et tennis de table, un beau terrain de pétanque et un étang. Là encore, Tamara et Jules s’étaient longuement regardés puis s’étaient souris franchement, cela lui redonna de l’espérance, tout n’était pas fichu.

Si Tamara lorsqu’elle était arrivée, lui avait simplement lancé de loin, un petit : « bonsoir Jules » en essayant de l’éviter un maximum, à la fin du repas qui s’était toutefois terminé assez tard, avant de regagner son appartement sans se retourner, elle avait pris à la grande surprise de Jules, l’initiative de lui faire la bise, pour son plus grand bonheur. Cela lui avait redonné le moral, il avait envie de blaguer et avant de quitter sa famille, lorsque Bénédicte lui expliqua la petite dispute qu’elle avait eu avec son mari, Jules l’avait prise dans ses bras et fit mine de l’embrasser. Jérôme en avait ri et cela lui donna des idées car dans la chambre parentale, il avait fini par donner du plaisir comme au premier jour à sa bien-aimée Bénédicte.

Jules ne savait plus quoi penser, il était dans une situation délicate, il venait de prendre conscience que Tamara avait les mêmes sentiments que lui, elle l’aimait encore, il en était persuadé, il le ressentait dans ses tripes mais le choix devenait cornélien entre sa princesse et la future mère de son enfant, entre le devoir d'un côté avec Manon et l'amour pour Tamara de l'autre. Lorsqu’il était rentré, il voulut prendre des nouvelles de sa « petite coquine » qui lui avait dit avant de partir qu’elle ne se sentait pas très bien. Il ouvrit l’appartement de Karine dont il avait la clé puis se dirigea vers la chambre. Manon, n’était ni dans l’une, ni dans l’autre. Avant de s’inquiéter, il monta chez lui, Manon n’était pas dans son lit non plus. Bouleversé, il alla à la cuisine prendre un verre d’eau et vit en évidence sur la table un mot qu’il lit à voix haute : « Ne t’inquiète pas mon chéri, je dors chez Lydia. »
Comme c’était la première fois qu’elle découchait et qu’elle l’avait averti, il n’avait plus à se faire du mouron même si cela l’avait passablement agacé. Le lendemain matin vers 10h30, il vit arriver Manon toute joyeuse habillée d’un jean délavé et d’un tee-shirt épais manche longue qu’elle avait soigneusement choisi, à la place de sa petite tenue de salope qu’elle portait la veille. Elle lui sauta au cou en l’embrassant puis lui demanda si elle lui avait manqué avant de dire. « Je te prépare le repas mais je repars, ma mère vient me chercher pour passer l’après-midi chez elle. » Sachant très bien qu’il ne pouvait pas aller avec elle chez Karine, il commençait petit à petit à prendre conscience que Manon le faisait tourner en bourrique.

Jamais elle ne se serait permise de faire cela, un mois plus tôt mais la sachant enceinte, il se demandait si ce n’était pas son état qui la rendait aussi imprévisible. La semaine suivante, s’apercevant que Manon était de plus en plus distante et que sexuellement, leurs petits jeux érotiques où elle était exceptionnelle, lui manquaient énormément, il était dans l’expectative. Pensant que Manon lui en voulait de ne pas avoir répondu à sa demande en mariage. N’ayant toujours pas de nouvelle de Tamara et ne voulant pas l’appeler par peur d’un échec, il avait donc pris sa décision avec beaucoup de difficulté, il fit son choix et était prêt à oublier Tamara à jamais. Il accepterait la demande de Manon si elle reparlait de mariage.

Cependant lors de la dernière semaine de mai, il avait remarqué que Manon sortait beaucoup et avait découché trois nuits sur cinq. Cela devenait plus qu’inquiétant, non seulement elle ne lui parlait plus de mariage mais manquait à certains de ses devoirs à la maison où elle y venait de moins en moins. Jules ne savait plus quoi faire pour remettre Manon sur le droit chemin. Il ne voulait pas se fâcher mais était furieux après elle, et ne pourrait jamais rompre avec la mère de son bébé. Il ne pouvait pas non plus en parler à sa mère comme par le passé, Karine n’étant pas au courant de leur liaison, il était certain qu’elle l’aurait tué sur place si elle l’apprenait.

Lorsqu’il s’était aperçu que Manon n’était toujours pas dans son lit le vendredi soir, après avoir mûrement réfléchit presque toute la nuit, Jules avait décidé d’avoir une explication sérieuse avec elle. Le samedi matin après sa sortie nocturne, Jules attendait de pied ferme « sa petite coquine », il la fit assoir sur une chaise de la cuisine et lui ordonna de l’écouter. Au vu du ton qu’il avait utilisé, Manon prit peur car elle vit immédiatement dans ses yeux, qu’il allait se fâcher, elle sut d’avance que ce n’était pas un jeu. Il ne lui ferait aucun mal, elle le savait, c’était sans doute pour cela qu’elle l’aimait autant.

Néanmoins quelle fut sa surprise lorsqu’elle entendit ses propos, ce fut tout le contraire de ce qu’elle avait pensé. Il lui fit part de sa décision en déclarant sa flamme et lui demanda officiellement sa main. Stupéfaite, elle ne comprenait pas, se demandant s’il prenait du plaisir à la savoir en train de baiser dehors avec des inconnus, alors qu’il restait seul à l’attendre. Il vit que Manon avait retrouvé le sourire, mais n’avait dit, ni oui, ni non. Celle-ci le regarda droit dans les yeux et prit à son tour un air sérieux avant de prendre la parole en lui jetant en pleine figure :— Ne te sens pas obligé de te marier Jules, je peux très bien avorter, j’ai le temps d’avoir des gosses.
— Ce n’est pas ça Manon, je le veux ce bébé. Tu me manques aussi…— Je t’aime aussi, mais sais-tu que je ne veux pas me séparer de Guillaume ? J’en ai besoin.

Jules prit comme un coup de massue sur le crâne en l’entendant dire ça, il était pétrifié et resta immobile les coudes sur la table de la cuisine la tête entre ses mains. Manon comprit que ses propos furent trop brutaux mais ne les regrettait pas, elle se devait de dire la vérité sur Guillaume car tôt ou tard, il le saurait. Elle vint vers lui et le serra contre elle en l’embrassant dans le cou en lui disant à l’oreille : « C’est toi que j’aime ». Pensant que ce n’était que passager, jules avait le temps pour lui faire oublier ce traitre qui lui avait mis la tête à l’envers, ce qui l’inquiétait vraiment c’était que ce type puisse la convaincre d’avorter :— Bien sûr ma puce, mais ne va pas trop loin avec lui. Je voudrai tout savoir et serai là pour te protéger en cas de besoin.
— Laisse-moi réfléchir Jules, ça va trop vite, je vais dans ma chambre, je te donnerai ma réponse ce soir.

Seule dans sa chambre, Manon repensait à la soirée que Guillaume lui avait fait vivre. En étant mariée, elle se doutait bien que Jules n’accepterait jamais ce qu’elle était capable de faire lorsqu’elle partait dans ses délires. En effet, la veille, L’eurasien et Johnny l’avait baisé pendant plus de deux heures, sauvagement et sans retenue. Elle avait joui comme jamais, avant que Guillaume la donne en pâture aux huit spectateurs présents, la queue à la main ne manquant rien des scènes de hard qui se déroulaient en direct devant leurs yeux.

Là encore pendant deux heures durant, les huit inconnus invités spécialement à cette soirée, s’étaient amusés à leur tour avec elle, en la frappant, la doigtant sans ménagement, la pénétrant dans la bouche, dans la chatte ou dans le cul, en se la repassant à tour de rôle. Elle avait pris énormément de plaisir à baiser avec ses types devant Guillaume et Johnny qui mataient. Elle connut cette nuit-là, sa première double anale avant que les dix personnes se branlant au-dessus d’elle, ne l’arrosent abondamment. Elle avait le visage entièrement recouvert de leur sperme, jusque dans les cheveux et elle avait adoré cela.

D’autre part, si elle se mariait, s’en était fini de la promesse de l’eurasien, qui devait la confié à un Maitre du BDSM pour parachever sa soumission. André le propriétaire d’un bar et d'un club privé libertin était un Grand Maitre bien connu dans la région pour ses compétences et il était prêt à la prendre en main. Pour cela elle devait vivre à temps complet chez lui pendant un mois sans n’avoir aucun contact avec l’extérieur. Tout ceci l’avait fait réfléchir car elle aimait Jules et désirait vraiment se marier avec lui. Serait-elle capable de se priver de tout cela, elle ne se posait pas la question, elle connaissait la réponse. Elle devait pour parvenir à ses fins, décider Jules à accepter cet état de fait et croyait dur comme fer qu’elle y parviendrait, mais malheureusement ce ne fut pas le cas.

Jules était tellement perturbé, qu’il quitta la maison, il avait besoin de réfléchir, il alla courir et pendant son footing, il avait pensé à sa belle-sœur, il savait qu’elle était de bons conseils et avec elle il était très à l’aise, il n’hésiterait pas à se confier. Il alla donc rendre visite à Bénédicte pendant que son frère Jérôme était au travail. Jules s’était dévoilé, il lui avait raconté son aventure avec Manon et ce qu’elle lui faisait endurer, jusqu’à sa menace d’avortement alors qu’il était heureux de connaitre enfin la joie de la paternité. Bénédicte l’avait écouté avec attention, sans jamais lui couper la parole. À la fin de sa narration, celle-ci était hors d’elle, elle ne parvenait pas à comprendre son beau-frère qui s’était enticher de cette petite garce :
— Pose-toi les bonnes questions Jules, l’aimes-tu cette petite ?
— Oui, je pense mais je t’avoue que ce n’est pas le même amour que je porte à Tamara. C’est plutôt sexuel, je vis avec elle quelque chose d’exceptionnelle.
— Ne te laisse pas emporter par le sexe Jules, cette petite est prête à tout uniquement pour son plaisir à elle. Tu ne vois pas qu’elle se fout littéralement du tien.
— Je ne sais pas, je pense qu’elle m’aime et si j’accepte tout ça, c’est pour notre enfant.
— Elle t’aime, en es-tu sûr ? Elle te dit qu’elle ne peut pas se passer d’un autre type et qu’elle désire avorter. Crois-tu que ce soit de l’amour ? Explique-moi ça, ouvre les yeux bon sang !
— Tu as sans doute raison mais c’est difficile pour moi. Il y a le bébé, tu comprends ? C’est justement pour cela que je suis ici pour que tu me dises ce que tu en penses avec tes yeux de femme — Le bébé, toujours le bébé, je vois que c’est uniquement pour lui que tu t’accroches. Mais dis-moi, si tu te maries et qu’elle avorte dans ton dos, cette fille en est bien capable. Regarde la vérité en face !

Bénédicte était remontée, elle savait qu’elle avait promis à Tamara de ne pas dévoiler sa grossesse mais la situation était suffisamment grave. Toutefois ne voulant pas trahir la confiance que sa jeune amie lui accordait, elle ne dévoila pas son secret et prit une autre direction :— Écoute ton cœur Jules ! Je sais que tu aimes Tamara et j’ai parlé avec elle, pas plus tard qu’hier et je suis très surprise que tu ne l’aies pas encore appelée, elle n’attend que ton coup de fil pour renouer le dialogue. Elle t’aime, elle. Tu m’entends Jules ? Ressaisis-toi ! C’est urgent de prendre la bonne décision, qu’attends-tu ?

Finalement, ne le voyant pas réagir, Bénédicte ne put faire autrement que de lui dire que Tamara attendait elle aussi un enfant. Jules venait de recevoir son deuxième coup de massue en pleine tête de la journée. Il resta bouche bée pendant plusieurs secondes. Il réfléchissait à ce qu’il venait d’apprendre. Il connaissait Tamara, il avait confiance en elle mais savait pourtant qu’en Martinique elle avait retrouvé dans son village, un ancien petit ami. Néanmoins, se rappelant le mal de chien qu’il connut avant de coucher avec elle, il était certain que cela n’avait pas pu aller plus loin qu’un petit flirt. L’enfant qu’elle portait ne pouvait être que de lui, il se rappelait que lors de ses derniers rapports avec elle, il n’avait pu s’empêcher de ne pas se protéger mais sans aucune éjaculations internes, il lui arrosait les fesses ou le ventre, jamais les seins, elle ne voulait pas, encore moins le visage ou la bouche :— Comment est-ce possible ? Demanda-t-il à Bénédicte.
— Ce n’est pas rare que quelques gouttes de spermes s’écoulent dans le vagin juste avant que tu te retires. Promets-moi de ne pas lui dire, je serais vraiment dans de sales draps et cela pourrait compromettre votre réconciliation.

En quittant Bénédicte, apprenant cette nouvelle Jules était encore plus perturbé. D’un côté, sa belle-sœur venait de lui ouvrir les yeux, il était désormais convaincu que Manon le menait par le bout du nez depuis le début, elle avait tout fait pour le séduire et se faire dépuceler pour ensuite se servir de lui afin de parvenir à ses fins. De plus comme lui avait dit sa belle-sœur, Manon était trop jeune, il aurait probablement des ennuis auprès de l’éducation nationale. Il avait maintenant un gros doute sur son état, il allait se rendre au plus vite chez le gynéco avec elle, il devait savoir si elle était bien enceinte. Si ce n’était pas le cas, c’était la rupture immédiate. D’un autre côté, il y avait Tamara et son bébé, il se devait de prendre contact dès son retour, avec elle qui attendait son appel.

Nous verrons la suite dans un prochain récit.
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